Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
23 juin 2013 7 23 /06 /juin /2013 15:25
Communiqué du Front de Gauche du pays de Morlaix: non à la fermeture de la perception de Plouigneau.
  
La fermeture de la perception de Plouigneau et son transfert sur Lanmeur sont envisagés à brève échéance. Cette décision n'est pas acceptable alors que Plouigneau ne cesse de gagner des habitants. Le Front de Gauche du pays de Morlaix dénonce les conséquences de la politique d'austérité du gouvernement sur la réduction et la détérioration des services publics de proximité.
Nous serons mobilisés avec les citoyens pour la défense de l'emploi public local et du service public.
 Tous ensemble, adressons-nous aux élus locaux pour leur dire que nous n'acceptons plus le double discours de certains. Que celles et ceux qui soutiennent à Paris une politique nationale et européenne néo-libérale ne fassent plus mine de s'étonner lors de la fermeture des services publics dans leurs communes.
Les habitant-es de Plouigneau n'ont pas à subir les conséquences de choix politiques et budgétaires dont ils ne sont pas responsables, ils peuvent compter sur le Front de Gauche du Pays de Morlaix pour les aider à organiser leur protestation légitime.
 
Le Front de Gauche, les deux élus d'opposition "Ensemble à gauche, Plouigneau gagnant" invitent la population du canton de Plouigneau à manifester son désaccord en se rassemblant devant la perception à 11h le mercredi 26 juin.
 
front de Gauche Morlaix


Partager cet article
Repost0
22 juin 2013 6 22 /06 /juin /2013 16:26

Sud et CGT dénoncent le budget hôpital - Morlaix

mardi 18 juin 2013

Patricia Blosse (à gauche) pour la CGT, Marie-Hélène Merdy (au centre) et Francis Landouar (à droite) pour Sud santé ont apporté leurs commentaires critiques sur le budget provisionnel de l'hôpital. Patricia Blosse (à gauche) pour la CGT, Marie-Hélène Merdy (au centre) et Francis Landouar (à droite) pour Sud santé ont apporté leurs commentaires critiques sur le budget provisionnel de l'hôpital.

Les deux syndicats critiquent le prochain budget déficitaire qui prévoirait la fermeture de lits.

Conjointement, les syndicats Sud santé et CGT, minoritaires au sein du centre hospitalier des pays de Morlaix, ont commenté, hier, le prochain budget de l'établissement public. « On s'étonne d'une présentation la semaine prochaine au comité technique d'établissement, puis au conseil de surveillance alors que cela devrait être fait en mars », soulignent Francis Landouard pour Sud santé et Patricia Blosse pour la CGT. Un budget « provisionnel global » de quelque 145 millions d'euros, dont 70 % de masse salariale, prévoyant un déficit de 890 000 €.

Plus inquiétant à leurs yeux, le projet de diminution de lits dans le service de chirurgie semaine. Créé en 2009 et ouvert du lundi au vendredi pour des hospitalisations de deux à trois jours, ce service devrait voir « la fermeture de six des quatorze lits avec la suppression de quatre postes au 1 er juillet, deux infirmières et deux aides-soignants ». Créant pour Sud santé une « insécurité totale et permanente dans le service ».

Autre service qui serait affecté, le secteur 7 de psychiatrie qui serait amputé « de 10 à 15 lits sur un total de 272 lits ». Les deux syndicats notent « que la direction cherche à dénoncer les accords RTT négociés en 2002 et qui n'ont pas été signé, tout comme non remplacement des agents malades ».

Pour sa part, la CFDT majoritaire, par la voie de Stéphane Postollec ne fait pas de commentaire attendant des « éléments clairs et objectifs ». Cependant, elle prévient qu'elle « ne laissera pas faire n'importe quoi ». Tout en s'interrogeant sur ce retard. « Même si tout le monde a des difficultés que l'administration ne présente un budget provisionnel qu'à la mi-juin, c'est un peu inquiétant. L'hôpital a une activité intéressante pour laquelle la population lui fait confiance, même si le service chirurgie semaine rencontre des difficultés sur le plan comptable. »

Quant à la direction, elle n'a pas souhaité faire de commentaires se justifiant que « le budget sera officiellement présenté au conseil de surveillance de l'hôpital que le 28 juin ».

Gilles ALLIAUME.

http://www.ouest-france.fr/2013/06/18/morlaix/Sud-et-CGT-denoncent-le-budget-hopital--65386100.html

Partager cet article
Repost0
16 juin 2013 7 16 /06 /juin /2013 16:50

 

Nous avons assisté le mardi 11 juin à une conférence passionnante de l'ancien président de la Ligue des Droits de l'homme, Jean-Pierre Dubois, conférence introduite par Jacques Normand (président local de la LDH) et Ronan Pérot, le directeur de Ti an Oll.

Ayant pris des notes comme un éternel étudiant un brin nostalgique aux réflexes conditionnés, je voudrais faire bénéficier les lecteurs du "Chiffon Rouge" des réflexions de Jean-Pierre Dubois, à la fois justes et suffisamment distanciées pour nous encourager à continuer à penser, à déplacer le regard.

Cette conférence-débat animée par Jean-Pierre Dubois ouvre un cycle de collaboration de Ti an Oll avec la LDH. 2 nouvelles conférences sont prévues à l'automne 2013:

 

- le 24 octobre sur l'identité nationale avec Pablo Seban

- le 23 novembre avec Vincent Réberiou sur le droit de vote des étrangers aux élections locales  

Jean-Pierre Dubois est toujours le président d'honneur de la Ligue des Droits de l'Homme et a été son président en exercice entre 2005 et 2011, en pleine période de sarkozysme triomphant. C'est un juriste, spécialiste de droit public, un habitué des forums sociaux mondiaux.

 

Extraits de sa conférence.

 

La ligue des droits de l'homme a été fondée en 1898, dans le cadre de la défense des libertés publiques et de la justice liée à l'affaire Dreyfus et à la lutte contre la propagande réactionnaire de l'église, de l'armée et de la droite anti-dreyfusarde. Elle est liée d'emblée à un appel à populariser les droits de l'homme et à se battre pour eux et à la défense des libertés individuelles. Elle s'inscrit dans une démarche d'éducation populaire. Elle va poursuivre ensuite des objectifs de défense et d'extension des droits sociaux.

Une question essentielle que l'on peut poser est: comment la crise va t-elle impacter les droits de l'homme? Est-ce qu'elle produit une régression des droits de l'homme ou un nouveau développement de ceux-ci? D'un côté, l'exemple de la montée du fascisme dans les années 1930, de l'autre celui du programme du CNR appliqué à partir de 1946, mais aussi celui de la révolution de 1789.

 

Est-ce que la France est toujours la patrie des droits de l'homme? C'est une question mal posée car la question des droits de l'homme ne doit pas être pensée dans un seul pays. "La patrie des droits de l'homme", cela ne veut rien dire et c'est même une insulte à l'ambitioon universaliste de la Révolution Française. Il faut que l'on cesse en France de faire les coqs arrogants. Si cette question à une actualité, c'est surtout en ce qu'elle peut encourager une réflexion critique: quelle est notre attitude par rapport au droit des migrants et des Roms, aux effets de la crise sociale, aux droits des détenus? On ne peut parler démocratie qu'à partir du moment où elle existe aussi sur le plan social, à travers un minimum d'égalité. CF Fourier: "Le plaisant souverain qui meurt de faim".

On dit qu'"il n'y a pas d'amour, il n'y a que des preuves d'amour". Et bien, la démocratie, c'est pareil.

La LDH est une association politique, nous ne nous en cachons pas, mais non partisane.

On ne peut qu'être préoccupé par le cercle vicieux que l'on observe actuellement: moins les citoyens s'occupent de politique parce qu'ils sont dégoûtés par ces défauts (impuissance, corruption, course aux places et au pouvoir plutôt qu'effort pour améliorer la vie des gens), plus les défauts de la politique augmentent: oligarchie, lutte des places, coupure avec la société.

Il y a toutefois des questions politiques qui ne sont pas du champ de compétence de la LDH. La démarche: c'est non pas dire quelle politique faire dans tout domaine mais dire: attention, les politiques que vous menez soit méconnaissent tel ou tel droit, soit le méprisent.

 

Il faut prendre conscience des profondes mutations du monde, des bouleversements en cours des sociétés: les gens ne peuvent plus avoir le même rapport à la politique, à la démocratie. Est-ce qu'on va régresser? Est-ce qu'on va repartir de l'avant?

 

En Europe, cela va assurément beaucoup plus mal aujourd'hui qu'il y a 40 ans: les emplois fuient ailleurs, les droits sociaux reculs. L'Europe n'est plus maître du monde. Le colonisé, les dépendants, sont devenus des concurrents. Est-ce un mal? Le centre du monde n'est plus la Méditerranée, l'Atlantique Nord, mais peut-être davantage l'Océan Indien et le Pacifique. D'où un pessimisme des Européens, et peut-être plus encore des Français.

 

On ne peut répondre simplement à la question "ça va mieux ou ça va plus mal?". "Pour qui?"

 

Pour ma part, je ne crois pas que les classes sociales aient disparues. Quand le gouvernement grec ferme la télévision publique, consacre toujours 40% du budget aux dépenses d'armemement. On peut dire que, sous la contrainte de l'UE, il mène une politique de classe. Il y a 55% de chômage en Grèce dans la tranche des 18-25 ans. Et c'est la même chose en Grèce et au Portugal, et ce sera peut-être la même chose en France si on continue à mener ces politiques d'austérité qui mènent à l'échec partout.

En France, depuis 30 ans, il y a un recul de l'Etat social, une montée de l'Etat sécuritaire, de l'Etat Pénal. Ces deux moments inverses sont logiquement liés. Cela fait 40 ans que ça dure: montée de la pauvreté, des ségrégations sociales et géographiques, recul des services non marchands. Si on fait le bilan des alternances politiques depuis 1981, on est bien obligé de constater qu'il y a eu alternance sans inflexion majeure dans les logiques au pouvoir.

En 1970 encore, sous Pompidou et Chaban-Delmas, qu'il serait aventureux de qualifier de gauchistes, le commerce et la consommation de drogues n'étaient pas poursuivis pénalement. Aujourd'hui, il y a un lien manifeste entre la montée des inégalités et de la desespérance sociale d'un côté, et la stigmatisation de bouc-émissaires, l'instrumentalisation des peurs de l'autre. Sous les dix années Sarkozy, de 2002 à 2012, il y a eu une accentuation de ce mouvement inégalitaire et sécuritaire. Depuis un an, il y a eu une alternance mais il n'y a pas eu beaucoup d'alternative. Comme au Portugal, en Italie, en Espagne, nous commençons à faire l'expérience des limites de l'expression démocratique, et c'est très dangereux pour la démocratie.

Il faut se demander comment on peut affirmer le politique face à la crise économique, comment faire en sorte que l'expression des électeurs soit suivie d'effets. En Europe, il y a un grand marché dérégulé mais aucune solidarité économique. L'euro, c'est un lien de fer entre des planches disjointes. C'est la seule zone du monde où les autorités monétaires n'obéissent pas au pouvoir politique.    

La question à se poser d'urgence, c'est: à quoi peut servir le politique aujourd'hui? Comment reconquérir la légitimité démocratique du politique?

 

La deuxième dimension que je voudrais mettre en avant, c'est montrer que la crise travaille dangereusement le sentiment d'appartenance, d'affiliation. Chômage, ségrégation de certains quartiers, de certains territoires précarité: tout cela provoque ce que Robert Castel, le sociologue disparu, appelle une désaffiliation. Moins il y a d'emplois, de logements décents, de possibilité de faire vivre le réseau d'éducateurs et de relais sociaux d'une commune ou d'un quartier, plus cela devient la jungle. C'est l'insécurité sociale qui produit la violence, la délinquance, l'incivilité. Le communautarisme n'est pas la vraie menace, tout au plus un symptôme. Ce qui menace la société française, c'est les ghettos, à savoir des quartiers à 50% de chômages dans des communes qui doivent faire face à des dépenses énormes avec des recettes et des dotations en baisse, sans pouvoir compter ni sur la solidarité nationale, ni sur la solidarité des communes plus riches. Il faut vraiment s'attaquer aux inégalités territoriales, reconstruire des solidarités territoriales. Actuellement, nous prenons un chemin de fragmentation sociale.

 

On vit aussi une crise d'identité au niveau de l'UE. Il n'y a plus de projet européen positif. Attention: ne minimisons pas le fait que depuis 1945, il n'y a pas eu de guerre en Europe, en dehors des Balkans, en dehors de l'UE à l'époque. Mais cela fait plus de 25 ans que plus personne ne sait où va l'Europe, quel est le projet européen. Où sont les limites de l'UE? Où est le projet? Pourtant, ce qu'on aurait pu faire, c'est tout autre chose que l'ultra-libéralisme qui nous dégoûte de l'Europe. Il y a clairement un problème de démocratie: pas l'ombre d'un mandat politique clair au niveau des commissaires européens. Hubert Védrine a dit à juste titre que l'on vivait sous l'ère d'une "Europe post-démocratique". Au sommet des chefs de gouvernement et du chef de l'Etat français, on invite le représentant de la BCE et tout juste le président du Parlement Européen, mais celui-ci n'a pas vraiment droit au chapitre. Le Parlement est dévalorisé dans sa fonction. L'essentiel des politiques européennes se fait sans aucun contrôle démocratique. Seuls les Pays-Bas et le Danemark consultent leurs Parlements au moment de s'engager dans des politiques européennes qui engagent les Etats, et c'est tout à leur honneur. Si on ne démocratise pas l'Union Européenne, elle va se désintégrer. L'extrême-droite monte en Europe et elle monte là-dessus, sur l'idée qu'il n'y a pas de démocratie européenne. Ce que l'Europe a fait de mieux depuis 50 ans, même si ça n'a pas été parfait, cela a été la solidarité (la PAC, les fonds de rattrapage pour le Portugal, l'Espagne, la Grèce...). Or, tout ça, c'est fini. La PAC est aujourd'hui un instrument à tout sabrer au nom de la rentabilité et il n'y a plus de solidarité vis à vis des nouveaux arrivants qui servent juste à abaisser le coût du travail. La crise européenne est une crise de la démocratie, et une crise de la solidarité.

 

A l'échelle mondiale, on vit également de profondes mutations. La démocratie a énormément progressé dans le monde depuis 40 ans: en Amérique Latine, même si tout n'est pas parfait, il n'y a plus de dictatures militaires, au Brésil, 20% de la population est sorti de l'extrême-pauvreté; on observe aussi que l'Europe de l'Est, l'Afrique du Sud, le monde arabe se sont émancipé de régimes dictatoriaux. Bien sûr, comme on devrait le savoir avec l'exemple de la révolution française qui n'a débouché sur une expérience républicaine durable que 100 ans après, les progrès liés aux révolutions ne se font pas en 8 jours. Il y a une certaine inconséquence, une méconnaissance complète de l'histoire, à s'exclamer devant les révolutions arabes quand elles s'accomplissent "Oh, c'est merveilleux", puis à dire 2 mois après: "oh, c'est l'enfer, avec ces désordres, ces intégristes.... Du temps des dictatures, au moins, les gens se tenaient tranquilles".

Après il y a la question de la mondialisation: mise en concurrence des systèmes sociaux, nivellement par le bas, faire toujours pire, harmoniser sur le modèle social le moins avancé, c'est une dimension. Mais en même temps, il y a un rééquilibrage du monde. Cela a un revers. Des pays, nouvelles grandes puissances, comme l'Inde et la Chine, vont bouffer beaucoup d'énergies. Cela nous confronte à une question centrale pour le XXIème siècle, celle de la finitude des ressources. Soit on laisse le marché faire son oeuvre, et on est sûr d'aller dans le mur, soit on procède à un rationnement autoritaire à l'échelle nationale ou internationale (hypothèse qui n'est pas complètement à exclure), soit au crée de la légitimité politique au niveau mondial pour gérer ce problème écologique et énergétique majeur de manière raisonnable. Au niveau mondial, on peut aussi envisager des coopérations, des transferts de technologie gratuits pour polluer moins, consommer moins de ressource. Bien sûr, ce n'est pas le marché auto-régulé qui produira cela, qui permettra de s'en sortir par le haut. Si on laisse les forces de marché s'auto-gérer sans régulation, alors le pire est toujours sûr.

Après il y a aussi au niveau mondiale le problème de l'emprise croissance des technosciences: moyen de surveillance généralisée, de contrôle global (les américains avec leur contrôle d'internet). On peut penser aussi aux drones qui permettent les assassinés ciblés sans jugement ni que personne le sache, sans engager officiellement la guerre. 2500 personnes ont été tués comme ça au Pakistan par les Américains. C'est une technologie qui permet de faire la guerre de manière discrète, efficace, insidieuse, mais qui pose le problème de la concentration du pouvoir comme d'autres technologies.

 

Je crois que l'on peut classer les problèmes autour de 3 ensembles: a) la question démocratique b) la question sociale c) la question de l'individu.

 

a) sur le plan institutionnel, on n'a pas d'autre choix que de remettre en question le tout représentatif. Il y a 150 ans, on se disait: "nos élus, ces messieurs instruits, ils doivent bien savoir". Aujourd'hui, beaucoup de gens trouvent insupportables d'être souverains uniquement le temps d'une journée de vote tous les 5 ou 6 ans. On pourrait aller vers des référendums d'abrogation comme en Italie. Mettre la représentation sous contrôle citoyen.  La singularité française, c'est celle de la monarchie: j'ai pas dit la royauté, mais la concentration du pouvoir dans les mains d'un homme. On le voit dans le cadre de la nouvelle contre-réforme des retraites: Hollande décide seul. A l'inverse, Merkel est obligée de faire voter tous ses ministres pour beaucoup de projets de loi. Aux Etats-Unis, on a le système des "checks and balances", des contre-pouvoirs. Il y a clairement chez nous une nécessité de rééquilibrer les pouvoirs.  

Le cumul des mandats. On a pas que le roi, on a les féodaux. Ce n'est pas qu'une question de morale, ce n'est pas que la question de l'argent: on subit un pouvoir féodalisé. "A l'ombre du baobab, il n'y a pas grand chose qui pousse". C'est un système dans lequel on empêche la circulation démocratique, la diversification.

b) la question sociale. Il y une nécessité de rétablir un vrai contrôle politique sur les équilibres sociaux. Pas de démocratie sans droits sociaux essentiels assurés pour tous.

c) la question de l'individu, j'y reviendrais...

 

.......................................................................................................................................................................................................................

 

Question sur l'Europe, qu'il serait nécessaire de renforcer comme entité politique et sociale:

 

JP Dubois: Au niveau européen, il serait possible de crédibiliser le projet d'union en finançant des grands travaux (développement du photo-voltaïque, des voies fluviales pour permettre une alternative au transport routier des marchandises, construction de services publics européens).

 

Que pensez-vous de la politique d'immigration et d'asile de l'actuel gouvernement?

 

JP Dubois: Jusqu'en 1975, on a organisé une immigration quasiment sauvage (pour les personnes concernées) gérée parfois directement par les entreprises. Giscard, Barre ont décidé l'arrêt de l'immigration de travail. L'Europe accueille pourtant que 5% de l'immigration mondiale. Pendant la guerre en Libye, 25000 libyens ont gagné l'Europe et on en a fait toute une histoire, tandis que dans le même temps, la Tunisie a accueilli 500 000 libyens. Avec le gouvernement actuel, on ne peut pas dire que ce soit exactement pareil que le gouvernement précédent, mais ce n'est pas très différent. Nous demandons nous une régularisation large pour tous les sans-papiers qui ont du boulot et pour tous les parents qui ont des enfants à l'école. On a pas été entendu. Néanmoins, il n'y a quasiment plus de familles en centre de retention, c'est déjà ça. En même temps, l'essentiel est tout de même très préoccupant: Manuel Valls a publié un communiqué triomphant pour dire qu'il avait fait mieux que le gfouvernement précédent en terme de reconduite à la frontière. Pour les étudiants étrangers, avec ce gouvernement, c'est mieux: on revient à la raison.

Par contre, sur le droit de vote des étrangers, c'est craignos. La LDH a fait partie des associations qui ont cherché à convaincre la gauche politique de la pertinence de cette mesure des 1981: et le PS s'était engagé dessus. En 2000, une proposition de loi des Verts avait été votée par l'Assemblée Nationale, et transmis immédiatement au Sénat. Le Sénat l'a enterré dans un premier temps. Mais quand le Sénat est passé à gauche, avec Jean-Pierre Bel, le Sénat a voté cette proposition de loi constitutionnelle.

Il n'y a pas vraiment d'excuse au fait que Hollande ne s'engage pas sur cette question qui n'était pas dans son programme. Un référendum sur cette question, c'est un peu périlleux, ou alors il faudrait lier plusieurs réformes constitutionnelles de démocratisation: droit de vote des étrangers, indépendance de la magistrature, non cumul des mandats.

Sur les Roms, on expulse sans solution de relogement contrairement aux engagements pris.

Ce qu'on peut dire sur cette question comme sur d'autres, c'est qu'il n'y a pas de réalisation de ce qu'on pouvait raisonnablement attendre.

Le mariage pour tous, cela fait assez peu comme mesure de gauche, même si c'est important.

Dans beaucoup de pays européens, la droite a voté pour le mariage homosexuel.

Globalement, on est toujours dans cette politique imbécile sur l'immigration. Pourtant selon l'OCDE, pour travailler et financer notre système de protection sociale et de retraites, on aurait besoin de 50 millions d'immigrés en Europe d'ici 20 ans.

 

LN:  Je suis un peu sceptique sur les référendums. Sur un certain nombre de valeurs et d'idées, on a pas besoin de référendum et ceux-ci peuvent même être dandereux. C'est aux représentants élus d'affirmer des prises de position ambitieuses, comme sur la peine de mort. 

 

JP Dubois: C'est vrai que sur un certain nombre de questions, le référendum pose problème. La démagogie est toujours possible. C'est une technique sur laquelle il n'est pas possible d'apporter beaucoup de nuance dans la question et la réponse. La représentation a parfois des avantages: elle permet de médiatiser les choses, de prendre en compte la nuance, la complexité. En même temps la démocratie strictement représentative ne tient pas compte de l'individuation.

Celle-ci est d'abord un phénomène socialement et économiquement déterminé. Dans l'organisation du travail, un salarié travaille en moyenne avec 3 collègues contre beaucoup plus il y a 20 ans. Il y a toujours 20% d'ouvriers, mais beaucoup travaillent dans les services, comme Darty. Les gens ne mangent plus ensemble dans les familles. Ils sont plus mobiles, plus éduqués. Dans le temps, on disait que le breton perd sa foi en sortant de la gare Montparnasse. plus de 3/4 des femmes catholiques, c'est un symptôme de cette individuation, disent, la sexualité, la contraception, l'avortement, c'est mon affaire: le pape n'a pas à intervenir dedans.

Face à cette société qui a changé, la délégation, cela ne marche plus. Il faut mettre la réprésentation sous contrôle citoyen.  En Italie, si 500000 électeurs le demandent, on peut faire un référendum d'abrogation. C'est peut-être une piste à explorer. Les parlementaires de ce fait travaillent en permanence sous contrôle citoyen. Aux Etats-Unis, dans certains Etats, la même idée est appliquée non pas aux lois mais aux gouvernements eux-mêmes.

On ne va pas défendre l'idée du mandat impératif et révocable que défend Rousseau contre le modèle anglais. Mais tout de même, il faut se rendre compte que le tout représentatif dessaisit l'électeur. Il y a aujourd'hui une nécessité de casser le désenchantement démocratique. 90% des gens pensent que, quoiqu'ils fassent, cela ne changera rien: c'est la désintégration de la démocratie. Il faut aussi aller vers la proportionnelle si on veut donner de l'air. Dans les conseils régionaux, il y a 50% de femmes. La proportionnelle, c'est le scrutin démocratique, qui assure la diversité. Dans ce cadre, le système de l'élection régionale est préférable à celui de l'élection municipale: 25% de bonification pour la liste majoritaire, cela suffit. Ce sont des systèmes qui aèrent la démocratie: non cumul des mandats, scrutins de liste, rotations des représentants.

 

MLS: Je voudrais poser la question de la citoyenneté. Comment passer d'une citoyenneté formelle à à une citoyenneté effective? Au conseil communautaire par exemple. Je ne pense pas que l'on peut faire mieux avec plus de contrôle. Pour revivifier la démocratie, il faut faire en sorte qu'elle fasse l'objet d'une appréhension globale, qu'il y ait une éducation à la politique, aux problèmes, pour que l'on sorte des logiques binaires, que l'on cesse de penser la politique en termes de bien et de mal. Pourquoi pas des instances tirées au sort pour envisager les questions locales?

 

JP Dubois: le tirage au sort, héritier du système politique grec où le hasard était censé être en réalité un message des dieux, cela pose le problème de l'irrationnalité. Après, c'est vrai que dans le cadre de commissions consultatives thématiques, de conférences de citoyens ayant un objet précis, cela a fait ses preuves, comme sur la récidive. Mais il faut être attentif aux nouvelles formes d'engagement citoyen. Il y a toujours des oligarchies de fait qui se reconstituent mais on peut faire une place au tirage au sort pour casser le monopole de l'expertise. Ce qui est important, c'est que la discussion en amont fasse l'objet d'une vraie consultation citoyenne avec un débat public ouvert , ce qui n'a pas été fait  dans le cadre de Notre-Dame des Landes par exemple.  Il faut inventer sur le plan local. Je suis assez d'accord avec Tocqueville quand il dit que "la commune est à la démocratie ce que l'école est à la science". Il y a des questions qui peuvent se régler localement, d'autres qui ne peuvent être réglées qu'au niveau plus large. Par rapport à l'inter-communalité, je pense qu'il faut des élections directes à la proportionnelle. Cesser les petits jeux de pouvoirs où les citoyens ne sont plus les maîtres du jeu.

Sur le plan international, l'élection du directeur général de l'OMC se fait avec des négociations entre des groupes de pays qui jouent les uns contre les autres. Les socialistes français ont dirigé en même temps l'OMC et le FMI: la transformation du capitalisme a beaucoup progressé...

L'OMC dans son principe serait une bonne chose si c'était une manière de réguler le commerce dans l'intérêt des populations mais elle fonctionne sur le dogme du libre-échange généralisé. En France, on a conservé des capacités d'intervention publique qui ne respectent pas le libre-échange, et c'est ça qu'on veut détruire: l'exception culturelle par exemple, mais pas seulement. Il y a urgence à démocratiser les institutions internationales, à les rendre plus légitimes du point de vue des peuples. 

 

Je ne suis pas pessimiste. Aujourd'hui naissent aussi de nouveaux outils de mobilisation démocratique, internet et les réseaux sociaux par exemple. Musset disait "On voit les décombres, on ne voit pas les jeunes pousses". Il faut garder le sens de l'avenir, être attentif aux germes d'une transformation positive de l'état de chose. "Il faut mieux allumer les bougies que maudire les ténèbres", dit un proverbe asiatique.

 

Jean-Pierre Dubois.

Propos recueillis lors de la conférence de la LDH par Ismaël Dupont.

 

jean-Pierre Dubois        

   

 

 

 

Partager cet article
Repost0
10 juin 2013 1 10 /06 /juin /2013 17:28
Communiqué du Front de Gauche du pays de Morlaix, 10 juin 2013
 
Comme on le redoutait, en l'absence de proposition de reprise du sîte, la CECAB a décidé de liquider purement et simplement l'abattoir GAD de Lampaul-Guimiliau, en vertu d'une logique purement financière qui condamnerait au licenciement sec, sans indemnités conséquentes, les 850 salariés de GAD. C'est lamentable et inacceptable!
Voilà l'indifférence avec laquelle sont payés des ouvriers qui ont donné toute une partie de leur vie pour cette entreprise, avec des bas salaires et des conditions de travail extrêmement dures!
On ne peut pas se permettre de voir ces emplois détruits, comme ceux des éleveurs, des transporteurs et des commerçants qui dépendent de l'activité de l'usine, dans des régions de Morlaix et Landivisiau déjà frappés durement par la crise et le chômage.
C'est toute l'agriculture et l'agro-alimentaire breton qui risquent d'être saccagés s'il n'y a pas de réaction des pouvoirs publics. Tout cela à cause du dumping social des abattoirs allemands, de la cherté de l'aliment dûe aux logiques spéculatives, et en raison aussi du refus d'encadrer les marges de la grande distribution. L'Etat, la région, doivent prendre leur responsabilité et envisager l'usage de l'arme de la réquisition pour sauver ces emplois dont la destruction aurait un coût social et économique insupportable.  
Pour éviter la désindustrialisation de la Bretagne et son entrée dans l'enfer du chômage de masse, des solutions existent pourtant à condition de considérer que l'alimentation de qualité pour tous est un des défis majeurs de notre temps et de rompre enfin avec les logiques libérales de dérégulation et de mise en concurrence des salariés. Le Front de Gauche sera aux côtés des salariés de GAD qui, loin de se résigner, continuent à lutter énergiquement avec une colère justifiée pour faire échec à cette destruction d'activité aux conséquences humaines intolérables.  
front de Gauche Morlaix



Partager cet article
Repost0
8 juin 2013 6 08 /06 /juin /2013 12:35

 

 

rassemblement anti-fasciste Clément Méric 8 juin 2013 003

 

Pour les trois organisations signataires de l'appel (Front de Gauche, Ligue des Droits de l'Homme, AFPS), plus celles qui l'ont soutenu (NPA, FSU, ATTAC, Morlaix-Liberté, Morlaix-Vavel, Mouvement de la Paix), Jacques Normand et Yves Abramovicz ont dit notre émotion commune et lu l'appel demandant la dissolution des groupes radicaux d'extrême-droite qui bafouent les valeurs fondamentales de la démocratie et de notre république.    

 

rassemblement anti-fasciste Clément Méric 8 juin 2013 001

rassemblement anti-fasciste Clément Méric 8 juin 2013 005

rassemblement anti-fasciste Clément Méric 8 juin 2013 007

rassemblement anti-fasciste Clément Méric 8 juin 2013 009

PYB 2

La chorale militante de Morlaix a ensuite repris une très belle et émouvante chanson de Moustaki.  

 

rassemblement anti-fasciste Clément Méric 8 juin 2013 011

 

PYB 10

rassemblement anti-fasciste Clément Méric 8 juin 2013 004                     Vanessa du Front de Gauche et du Parti de Gauche a lu un poème d'Aragon en hommage à Clément.

 

PYB 5

Pyb 3

 

PYB 9

 

rassemblement anti-fasciste Clément Méric 8 juin 2013 017

 

rassemblement anti-fasciste Clément Méric 8 juin 2013 019

rassemblement anti-fasciste Clément Méric 8 juin 2013 021

rassemblement anti-fasciste Clément Méric 8 juin 2013 024

rassemblement anti-fasciste Clément Méric 8 juin 2013 025

rassemblement anti-fasciste Clément Méric 8 juin 2013 026

PYB 6

 

PYB 4

 

Photos de Pierre-Yvon Boisnard et Ismaël Dupont.

Partager cet article
Repost0
8 juin 2013 6 08 /06 /juin /2013 09:51

Morlaix samedi 08 juin 2013

coût des travaux 230.000 €

Travaux place Emile-Souvestre

 

Photos et montage: Pierre-Yvon Boisnard

Partager cet article
Repost0
6 juin 2013 4 06 /06 /juin /2013 17:04

Communiqué du Front de Gauche, de l'Association France Palestine Solidarité, de la Ligue des Droits de l'homme: halte à la violence de l'extrême-droite!  

 

clement-meric.jpg

 

 

Quoi de plus sinistre et de plus abject que le tabassage d'une violence inouïe qui, aux abords de la gare Saint-Lazare le mercredi 5 juin, a plongé dans un état de mort cérébrale Clément Méric, ce syndicaliste et militant de gauche anti-fasciste d'origine brestoise qui, à seulement 19 ans, témoignait d'une conscience et d'une énergie si prometteuses?
C'est la générosité fauchée par ce que l'humanité produit de plus hideux et de plus stupide.
Le Front de Gauche, l'AFPS, la LDH du pays de Morlaix expriment leur tristesse et leur fraternité à la famille et aux amis de Clément qui vivent un calvaire.
La violence extrême de ces skinheads appartenant à un mouvement d'extrême-droite radicale rappelle le danger constitué par l'existence légale de ces groupes aveuglés par la haine et le racisme qui prospèrent dangereusement dans un climat de désespérance sociale et de banalisation du rejet de l'autre.
Cette société capitaliste brutale organisée par des milieux financiers et des dirigeants politiques sourds aux besoins et aux souffrances des peuples produit une violence grandissante qui rend plausible le retour en force de la peste brune en Europe.
Depuis quelques mois, ces groupes d'extrême-droite décomplexée rivalisent dans l'ignominie et multiplient les actions contraires aux valeurs les plus essentielles de notre démocratie et de notre République: saccage de locaux du PCF et du Front de Gauche, intimidation et attaques en groupe contre des militants, des homosexuels ou des personnes jugées trop "basanées", documents de propagande incitant à la haine et à la violence contre les immigrés ou d'autres groupes sociaux qui, depuis les années 1930, sont dans le collimateur des fascistes.
Il y a maintenant urgence à dissoudre ces groupuscules d'extrême-droite aux idées obscurantistes et anti-démocratiques qui sèment la haine et la violence.

Nous invitons tous les défenseurs des droits de l'homme et de la République à participer à un rassemblement citoyen pour rendre hommage à Clément Méric et dire notre indignation face aux basses œuvres et aux idées criminelles de ces groupes d'extrême-droite. Il aura lieu à Morlaix devant la mairie à 11h le samedi 8 juin.

 

 

Appel et rassemblement à l'initiative de la LDH, du Front de Gauche, de l'AFPS. Soutenu par la FSU, ATTAC, Morlaix-Vavel, Morlaix-Liberté, le Mouvement de la Paix, le NPA.  
Partager cet article
Repost0
31 mai 2013 5 31 /05 /mai /2013 06:16

Information du Mouvement de la Paix:

 

Dans le cadre de la préparation du Festival Debout Tout Le Monde, qui aura lieu le 9 juin 2013 à Crozon pour demander l'abolition des armes nucléaires et une civilisation de justice et de paix, le comité du mouvement de Morlaix appelle , tous (tes) ceux (celles)qui se sentent concernés(es) par une ouverture du débat citoyen sur le nucléaire militaire et la recherche d'initiatives permettant l'établissement à long terme d'une société de justice et de paix à se
retrouver le dimanche 2 juin sur le parking de la maison de retraite St Francois à St Martin des Champs entre 15h30 et 16H pour une marche qui passant par l'ancienne voie ferrée rejoindra pour 18h le parvis de la mairie de Morlaix où une conférence de presse est prévue.
Il s'agit de faire une Marche/randonnée fraternelle, familiale, militante.....pour la Paix , la justice, et le désarmement nucléaire. Le départ est à 16h à la maison de retraite St Francois à St Martin des Champs (bâtiment rose le long de la rivière sur la route de la corniche direction Carantec).

Partager cet article
Repost0
4 mai 2013 6 04 /05 /mai /2013 12:23

 Le discours d'introduction de Daniel Ravasio, le secrétaire de section du PCF Morlaix, lors de l'inauguration de la fête.

 

fête du 1er Mai 2013 OF 008

fête du 1er Mai 2013 OF 009fête du 1er Mai 2013 OF 010fête du 1er Mai 2013 OF 012fête du 1er Mai 2013 OF 013

fête du 1er Mai 2013 OF 014

fête du 1er Mai 2013 OF 015fête du 1er Mai 2013 OF 016

 

 

 

fête du 1er Mai 2013 OF 017

Celestino Lopez, le musicien cubain qui avait enflammé la fête du 1er Mai 2012, redonnerait le moral aux plus désabusés!

 

fête du 1er Mai 2013 OF 018

 

 

C'est la révolution en chantant et en s'amusant pour la chorale des chants ouvriers et révolutionnaires...

 

fête du 1er Mai 2013 OF 019 fête du 1er Mai 2013 OF 007

                                       Jean Dréan, toujours fidèle au poste!... Un roc sur lequel s'appuie le PCF morlaisien.

 

fête du 1er Mai 2013 OF 006

 

  Cela s'active en cuisine. Les 4 mousquetaires de la cuisine, Jean-Pierre Beuzit, Patrick Le Nan, Loïc Digaire, Yann Guéméné, ont encore une fois fait des merveilles, comme les courageux militants qui ont fait le service pour 180 couverts: Jean-Claude Lefer, Martine Carn, Jean Dréan, Cathy Croze...

 

fête du 1er Mai 2013 OF 043

 

fête du 1er Mai 2013 OF 031fête du 1er Mai 2013 OF 005fête du 1er Mai 2013 OF 029  fête du 1er Mai 2013 OF 020

Joël et Dominique Corre, les musiciens militants de Roscoff qui ont animé la fin du repas avec de la musique bretonne (bombarde, Veuze, accordéon), comme lors des dernières rencontres du Front de Gauche du 13 octobre.

 

fête du 1er Mai 2013 OF 021 fête du 1er Mai 2013 OF 022Il y avait même des camarades de Martigues à la fête du PCF Morlaix ce jour fête du 1er Mai 2013 OF 025fête du 1er Mai 2013 OF 027fête du 1er Mai 2013 OF 026

fête du 1er Mai 2013 OF 032fête du 1er Mai 2013 OF 028fête du 1er Mai 2013 OF 034fête du 1er Mai 2013 OF 037fête du 1er Mai 2013 OF 038Daniel Riou et Serge Puil, nos trésoriers qui ont vaillamment tenu la caisse. fête du 1er Mai 2013 OF 036fête du 1er Mai 2013 OF 033fête du 1er Mai 2013 OF 044fête du 1er Mai 2013 OF 035

fête du 1er Mai 2013 OF 046fête du 1er Mai 2013 OF 040fête du 1er Mai 2013 OF 045fête du 1er Mai 2013 OF 041fête du 1er Mai 2013 OF 048fête du 1er Mai 2013 OF 042fête du 1er Mai 2013 OF 047fête du 1er Mai 2013 OF 052fête du 1er Mai 2013 OF 050fête du 1er Mai 2013 OF 053fête du 1er Mai 2013 OF 054fête du 1er Mai 2013 OF 055fête du 1er Mai 2013 OF 060

Quelques très beaux, inventifs et variés tableaux de Marie-Paule Kerebel étaient exposés sous chapiteau, derrière la librairie politique.

fête du 1er Mai 2013 OF 061  fête du 1er Mai 2013 OF 063fête du 1er Mai 2013 OF 064 fête du 1er Mai 2013 OF 062fête du 1er Mai 2013 OF 065

fête du 1er Mai 2013 OF 066fête du 1er Mai 2013 OF 067fête du 1er Mai 2013 OF 069fête du 1er Mai 2013 OF 070fête du 1er Mai 2013 OF 071

                         Le stand de l'association France Palestine Solidarité, pour la première fois sur la fête du Viaduc.  

 

fête du 1er Mai 2013 OF 072

fête du 1er Mai 2013 OF 073

fête du 1er Mai 2013 OF 074

fête du 1er Mai 2013 OF 076

Lfête du 1er Mai 2013 OF 077fête du 1er Mai 2013 OF 078fête du 1er Mai 2013 OF 081fête du 1er Mai 2013 OF 079fête du 1er Mai 2013 OF 080L'introduction au débat sur l'alternative à l'austérité.

fête du 1er Mai 2013 OF 082fête du 1er Mai 2013 OF 083fête du 1er Mai 2013 OF 084

fête du 1er Mai 2013 OF 088

                     ZOGO, un super groupe blues-rock servi par une voix puissante qui a transporté les spectateurs.

 

fête du 1er Mai 2013 OF 089 

 

 fête du 1er Mai 2013 OF 090

fête du 1er Mai 2013 OF 092

fête du 1er Mai 2013 OF 093

fête du 1er Mai 2013 OF 094fête du 1er Mai 2013 OF 095fête du 1er Mai 2013 OF 097

fête du 1er Mai 2013 OF 099

fête du 1er Mai 2013 OF 100

Jean-Luc Le Calvez avec le premier exemplaire du journal du Front de Gauche du pays de Morlaix, l'Humain d'abord, paru pour le 1er Mai et admirablement mis en page par Amélie Le Calvez. 70 exemplaires se sont vendu sur le stand de l'association du Front de Gauche du Pays de Morlaix ce 1er Mai 2013. C'était la première fois qu'il y avait un stand du Front de Gauche sur la fête.

 

fête du 1er Mai 2013 OF 102  article-Tel-Fete-1er-Mai-2013.jpg

Partager cet article
Repost0
2 mai 2013 4 02 /05 /mai /2013 07:06

 

Introduction au débat de la fête du 1er Mai 2013:

"L'alternative à l'austérité, avec le Front de Gauche, c'est possible!"

 

Le Front de Gauche, c'est la plateforme de rassemblement de tous ceux qui en France considèrent qu'il n'y a de solutions pour faire grandir la solidarité, l'égalité, la fraternité, le bien-être au travail, la démocratie le souci de notre éco-système, qu'en rompant avec les logiques prétendument réalistes et pragmatiques d'accompagnement et de gestion du capitalisme, car celui-ci rentre dans une phase où il détruit à vitesse rapide la démocratie et des conquêtes sociales fondamentales du XXe siècle.

L'alternative à l'austérité, nous pensons non seulement que c'est possible mais aussi surtout que c'est absolument nécessaire économiquement, socialement et politiquement parlant, l'austérité produisant toujours plus d'inégalités, de souffrance sociale et de scepticisme vis à vis de la capacité du politique à améliorer la vie des gens.

 

A part les riches égoïstes et les doctrinaires ultra-libéraux farouches partisans du moins d'État et de services publics, les gens savent bien que l'austérité est mauvaise pour eux mais beaucoup ne savent pas s'il est vraiment possible de faire autrement. Ils sont portés à croire que ce sont désormais les puissances financières et les agences de notation, qui, dans un contexte de dette publique importante, dictent notre politique et qu'aller à l'encontre de leurs injonctions conduirait à la catastrophe économique!

Malgré les 9 millions de pauvres, les 5 millions de mal logés, les millions de smicards et de précaires, et la baisse du pouvoir d'achat pour le grand nombre, les gens en France ont encore en majorité un certain confort à préserver: ils craignent les conséquences d'un affrontement politique ou social avec les puissances d'argent, beaucoup ne croient pas possible de sortir victorieux d'un tel bras de fer dans un contexte de mondialisation.

Ils croient extrêmement difficile dans le contexte actuel de créer un rapport de force national, européen, international pour changer les règles du jeu. On ne peut leur donner complètement tort mais nous sommes dans une période d'accélération de l'histoire où les choses bougent très vite en raison même de l'instabilité dans laquelle le capitalisme plonge nos sociétés et il faut toujours nous souvenir que la force est du côté du nombre et que la révolte d'un ou deux peuples sur un continent peut avoir des effets de contagion rapides.    

En Amérique Latine où une gauche volontariste est arrivée aux pouvoirs dans plusieurs de pays saignés par l'oligarchie, le FMI, et les diktats néo-libéraux venus des USA, des peuples ont engagé la rupture avec profit! Aujourd'hui, ce sont les espagnols qui émigrent en Argentine, et non plus l'inverse.

 

Dans un contexte de crise du capitalisme financier qui a pris un tour brutal dans les pays occidentaux depuis 2008, l'austérité a été dans les pays européens la réponse globale de gouvernements et d'institutions financières internationales soumis à la finance et au service de ses intérêts:

  • pour ne rien changer à un système qui détruit les hommes, les solidarités, et la nature pour les profits mirifiques de quelques-uns

  • pour faire payer aux peuples (à la classe populaire surtout!) la totalité du coût de cette crise en épargnant les grosses fortunes et les gros intérêts capitalistes. Cette crise est pourtant liée au poids de l'économie financière et spéculative associée à la dérégulation du droit touchant la circulation des capitaux et le travail, à la baisse des cotisations sociales et de la contribution fiscale des entreprises, à la cupidité des riches et à l'aventurisme des banques.

  • pour transformer le sens de cette crise en faisant croire qu'elle était due à des excès structurels de contraintes fiscales et sociales, des excès de dépenses publiques et pour accélérer le démantèlement déjà bien engagé ici et là de l'État social, des services publics et des dispositifs de solidarité au profit des puissances d'argent.

  • Le discours moralisateur, de culpabilisation, d'appel à la vertu et aux sens des responsabilités accompagne et justifie l'austérité au nom du « on ne peut plus vivre au-dessus de nos moyens » et du « il faut penser aux générations futures ». Il vise précisément à faire croire qu'il n'y aurait pas d'autre alternative que de renoncer aux politiques de gauche – d'égalité et de satisfaction des besoins sociaux de tous. A ce discours cynique et abominable sur la vertu qu'il y aurait à saigner un peu plus les peuples pour rembourser la dette ou réduire les déficits s'ajoute un discours apocalyptiptique et décliniste sur le retard français pris dans la compétition mondiale justifiant la prétendue nécessité d'un choc de compétitivité, d'une baisse du coût du travail pour sauver le bateau France. Du FN au PS, en passant par l'UMP, la majeure partie du champ politique tient ce discours, sauf le Front de Gauche.

Il y a assurément tout un travail d'éducation politique et économique à faire, et un travail difficile dans un contexte de propagande libérale intensive orchestrée par les politiques et les médias au service du capital, pour montrer aux gens qu'il est possible de faire autre chose qu'une politique d'austérité.

 

C'est le rôle du Front de Gauche et cela suppose de dire plusieurs choses, que nous pourrons le développer plus tard:

  • Montrer que de l'argent, il y en a. PIB français 2 fois élevé aujourd'hui qu'en 1980, au niveau mondial 4 fois plus élevé. Profits boursiers qui continuent à croître. Augmentation du revenu annuel des 10% les plus riches 13 fois plus importante que celle du revenu des 10% les plus pauvres entre 1999 et 2009.

  • Montrer qu'on a des outils efficaces à notre disposition pour rendre cet argent utile socialement à condition de créer un rapport de force favorable pour satisfaire les besoins sociaux de tous en réduisant les inégalités, en mettant fin à l'enrichissement des gros actionnaires, des plus super-riches, en menant une politique résolue pour mettre fin aux paradis fiscaux, aux niches fiscales, à la baisse de la contribution sociale des entreprises.

  • Montrer que la domination des marchés et des puissances financières sur nos sociétés est issue de choix politiques et non de lois naturelles et qu'elle peut être défaite par d'autres choix politiques, à condition que la majorité prenne conscience de ses intérêts et de la nécessité de la rupture avec les politiques suivies depuis 30 ans.

Nous ne pouvons pas nous satisfaire d'une légère relance de l'investissement public et du pouvoir d'achat, provoquant une relance de la croissance et de la création d'emplois. Pourquoi?

 

Parce que l'austérité n'est qu'un symptôme d'un système fondé sur l'exploitation intensive de l'homme et le pillage de la nature qui reste profondément inégalitaire et destructeur, même sans elle. Ce système, c'est celui du capitalisme financiarisé et mondialisé, servi par les politiques et les idéologues néo-libéraux. Ce système s'appuie sur le développement des marchés financiers afin d'accroître la rentabilité du capital, sur la privatisation des services publics pour favoriser les opportunités de profits, sur la remise en cause de la protection sociale et des institutions qui fondent le salariat pour faire pression sur les salaires, sur la globalisation des grandes entreprises pour maximiser les profits à l'échelle mondiale. Toutes ces évolutions augmentent les inégalités. C'est cette augmentation des inégalités dans une économie financiarisée qui est à l'origine de la crise.

 

Pensons à ces centaines (de 350 à 600) d'ouvrières du textile du Bangladesh surexploitées, payés 30€ par mois, et travaillant dans des conditions lamentables, qui ont trouvé la mort de manière atroce dans l'effondrement du Rana Plaza. Tout ça pour enrichir des multinationales (Mango, Benetton, Carrefour, Leclerc...) qui ont fait le choix de la délocalisation de la production dans les pays où les travailleurs sont les moins bien payés et de la sous-traitance au second ou au troisième degré. On va dire, c'est le Bangladesh ... qui est dans le sous-développement depuis la décolonisation. Occupons-nous plutôt de la pauvreté à nos portes. Mais c'est parce que les industries partent, que les emplois partent, que les sociétés ne paient plus d'impôts et de cotisations en France, que le chômage progresse et que l'argent ne rentre plus dans les caisses de l'Etat, de la Sécu ou des retraites. C'est le choix de la dérégulation globale et de la mise en concurrence des travailleurs sur le plan mondial pour le profit d'un capitalisme sans frontière qui conduit à la nécessité de l'austérité.

 

En vérité, en 2008, il n'y avait sans doute pas d'autre choix: où on faisait payer la facture aux peuples en les enfonçant et en leur faisant peur pour qu'ils ne remettent pas en cause le système, soit on se décidait à s'engager dans un chemin pour transformer en profondeur le système – par une restriction des profits financiers, un encadrement des activités bancaires, une politique du crédit libérée des logiques de rentabilité financière à court terme, des nationalisations bancaires, mais aussi une sortie du libre-échange intégral et du dogme de la libre circulation des capitaux. Cela aurait voulu dire revenir vers des situations d'encadrement du marché, d'économie fortement socialisée, à rebours de 25 ou 30 ans de libéralisme.

 

On le voit, l'austérité est une arme aux mains de nos adversaires plus que notre adversaire elle-même, ce n'est qu'un recours de choix pour le capitalisme financier, dans un contexte de crise et de remise en cause croissante de son fonctionnement par les citoyens qui en voient toute la nocivité, afin de restaurer ses profits et sa domination en plongeant les peuples dans une forme d'angoisse paralysante et en leur faisant croire qu'il n'y a plus assez de richesses pour garder des niveaux de vie corrects pour tous grâce aux solidarités et au poids des redistributions.

 

Au delà de l'austérité, ce qu'il faut combattre, c'est le tournant néo-libéral des politiques menées en Europe, c'est la collusion évidente entre le monde politique et le monde de la finance, c'est la dictature exercée avec toujours moins de contre-pouvoirs d'un capitalisme de plus en plus pur et dévastateur.

 

Sortir de l'austérité est cependant un premier pas nécessaire, une victoire d'étape attendue qui en permettra d'autres.  

Concrètement, l'austérité, cela se traduit dans beaucoup de pays européens par des privatisations à rythme soutenu de secteurs d'intérêt général essentiels, par des baisses de salaires et des suppressions d'emplois dans la fonction publique, par des réductions d'allocations sociales et de pensions ou de droits de retraite …

et chez nous par une réduction de l'emploi public, une détérioration de la qualité des services publics, un sous-financement des hôpitaux publics (100 000 lits d'hôpitaux supprimés en 10 ans) et de la santé, une réduction de la protection sociale, des indemnisations aux chômeurs et de leur prise en charge pour retrouver un emploi, une asphyxie des collectivités locales, une non prise en charge de besoins sociaux essentiels, correspondant à des droits fondamentaux: comme la compensation de la perte d'autonomie, l'accès à un logement de qualité, à la culture, à une éducation correcte.

L'austérité, c'est aussi la stagnation des retraites et des salaires, le refus de l'augmentation du SMIC, la baisse pour la première fois depuis des décennies du pouvoir d'achat moyen, le renoncement à la lutte contre la désindustrialisation (24000 emplois perdus dans l'industrie en 2012, 120000 emplois perdus dans l'industrie depuis 2009) et le développement des emplois précaires, partiels et mal payés, c'est l'abandon progressif de l'investissement public, porté notamment par les collectivités locales dans des secteurs clefs tels que le logement ou les transports, qui se traduit par une baisse de l'activité économique et toujours plus de chômage.

 

Les résultats de cette politique d'austérité, conduite en France sous la houlette d'un gouvernement PS-EELV très social-libéral qui poursuit la trajectoire engagée par les gouvernements français de droite avant 2012, et qui imite sur un mode un peu atténué les politiques de destruction des acquis sociaux des gouvernements italiens, espagnols, portugais ou grecs, sont calamiteux.

 

Les Français espéraient pourtant dans leur majorité une politique de gauche pour sortir de la crise, de la domination arrogante des milieux capitalistes et financiers. Il y avait une vraie aspiration au changement, à un autre partage des richesses, à plus d'égalité et de justice sociale, à la base de la large participation civique des présidentielles et de l'élection de François Hollande, dans le sillage des bons résultats du Front de Gauche au premier tour.

 

Les résultats de l'austérité en France, on les connaît.

Économiquement, il n'y a plus de croissance, l'activité économique se contracte, le chômage augmente et atteint de tristes records (entre 3,2 et 5 millions de chômeurs, selon les modes de calcul). De ce fait, il ne peut y avoir de vraie dynamique de réduction de la dette publique.

Socialement, la pauvreté, la précarité et les inégalités gagnent du terrain, la désespérance et l'inquiétude de la population aussi. Cela a des effets graves sur la vie privée des familles et la vie sociale, sur la qualité du lien social et le degré de fraternité entre les gens.

 

Le dégoût de la politique, la résignation, la peur du lendemain grandissent.
Les gens ne croient plus beaucoup dans l'ensemble en leur pouvoir d'améliorer les choses par leur vote ou leurs mobilisations collectives.

Ils s'éloignent de la chose publique et ont été peu réactifs par exemple sur des questions aussi importantes que l'ANI ou le Traité budgétaire européen.

 

La peur du lendemain et de la déchéance sociale fait qu'ils ne se battent plus forcément pour améliorer leurs conditions de travail et de rémunération, ou alors simplement quand tout est remis en cause dans des contextes de licenciements annoncés.

Dans ce contexte propice à l'exaspération des logiques de ressentiment et de défiance ou de haine contre les autres, ceux qui sont un peu différents, l'extrême-droite prospère en tenant son traditionnel discours de stigmatisation des immigrés, des boucs-émissaires, et en faisant croire qu'elle s'oppose au libéralisme pro-européen et pro-capitaliste des élites politiques UMP et PS.

 

Aujourd'hui, on assiste à des pirouettes sémantiques et à des stratégies de communication pathétiques des socialistes français, ou encore des gouvernements de droite ou du coalition droite-sociale-libérale espagnol ou italien pour dire qu'ils veulent autre chose qu'une politique d'austérité dogmatique suicidaire pour l'Europe, car générant de la récession et du chômage rendant impossible toute reprise de la demande intérieure, de l'activité économique, et donc toute restauration des comptes publics. Cela traduit qu'il y a bien la perception d'une contradiction, d'un problème: l'austérité, justifiée par la réduction des déficits et de la dette, nourrit la crise économique et le déclin économique de nos pays.

 

En même temps, le gouvernement français s'est bien engagé de son propre chef dans une obligation durable de réduction (quelque soit le vote des citoyens et le projet politique de la majorité élue) de la dépense d'État et d'austérité en ratifiant le pacte budgétaire européen, le fameux traité merkozy, en octobre dernier. Ce n'est pas en prônant la relance à la marge de quelques dépenses d'investissement publiques dans les nouvelles technologies, le capitalisme vert ou des activités industrielles d'avenir qu'on changera grand chose au problème!

 

Seuls la mobilisation sociale des citoyens et le rassemblement populaire autour d'objectifs de transformation du système, tels ceux que porte le Front de Gauche, peuvent nous faire sortir de l'impasse. Notre responsabilité est grande, car nous sommes à un point de carrefour de l'histoire, comme dans les années 1930. Il nous faut à la fois porter et orienter la colère de la population, montrer qu'une issue progressiste à la crise actuelle est possible, que cette crise peut même être une chance pour inventer un autre mode de développement, plus émancipateur et épanouissant pour l'humain et plus respecteux de la nature.

 

Ne lâchons rien! Et commençons par réussir la marche citoyenne du 5 mai à Paris pour la 6ème République, contre la finance et l'austérité.  

 

I.D

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le chiffon rouge - PCF Morlaix/Montroulez
  • : Favoriser l'expression des idées de transformation sociale du parti communiste. Entretenir la mémoire des débats et des luttes de la gauche sociale. Communiquer avec les habitants de la région de Morlaix.
  • Contact

Visites

Compteur Global

En réalité depuis Janvier 2011