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16 avril 2021 5 16 /04 /avril /2021 08:00
Jacqueline Héré

Jacqueline Héré

Jacqueline Heré est adjointe au maire à Brest, adjointe de quartier à Bellevue depuis plusieurs mandats. Elle fait partie du groupe des 8 élus communistes à Brest.

Elle sera candidate sur une liste de rassemblement avec le PS et la majorité départementale aux élections départementales du 20 et 27 juin dans le canton de Brest-1.

Retraitée des Finances Publiques, c'est une figure très connue et appréciée à Brest, notamment pour son sens de l'Humain et sa présence quotidienne auprès des habitants.

Nulle doute qu'au Conseil Départemental elle continuera à faire du social et de la consultation des habitants une priorité.

 

"Mes priorités, les liens avec les habitants, les démarches participatives ,la jeunesse:

Je suis adjointe en charge du quartier de Bellevue depuis de nombreuses années, chargée de la coordination de l’activité municipale avec une vision territoriale du quartier, faire le lien avec les habitants, les élus thématiques et les services, faire le lien avec les associations, les écoles, la Police …

Au titre d’adjointe de quartier j’ai la responsabilité du Projet Éducatif et Citoyen, du Conseil de quartier, de la cellule de veille en lien avec la Police, les médiateurs, Brest Métropole habitat (logements sociaux)..

Bellevue c’est un quartier de 17 000 Habitants C’est le plus gros quartier du Finistère classé en quartier politique de la ville. C’est un quartier avec 6 écoles publiques, 4 écoles dans le REP de même que le collège. Une concentration importante des habitants au m2, le quartier le plus vert de la ville avec 25% d’espaces verts.

C’est le plus gros quartier du Finistère classé en quartier prioritaire qui va bénéficier d’une transformation importante dans les 10 ans à venir dans le cadre de l’Opération de renouvellement urbain, de l’arrivée du TRAM, de l’évolution du cœur de Campus.

Un quartier dont une partie de sa population est loin des réseaux sociaux. Certains habitants des logements sociaux ont bénéficié de l’opération Internet Habitat Social (mise à disposition d’ordinateurs et de MODEM ainsi que de connections au moindre coût en lien avec numéricable, des formations)

Le quartier c’est aussi un partenariat important de toutes les forces vives depuis de nombreuses années, c’est ce partenariat fort qui a permis d’éviter une dégradation.

Quant à la participation, elle a évolué au fil du temps, des visites de quartier, des rencontres avec les habitants à leur demande ou sur les sujets sur l’espace public, sur les projets de quartier. (Concertations souvent longues qui demandent plusieurs rencontres, globalement des habitants très satisfaits) .

Avec l’arrivée de l’opération de renouvellement : de nouvelles formes de concertation ont été proposées :

des rencontres sur les marchés, (nous imaginons aussi de faire cette concertation sur d’autres lieux publics fréquentés), des diagnostics en marchant (y compris certaines avec des jeunes ), des questionnaires, du travail en ateliers (chaque personne autour de la table peut donner son avis et apprendre à écouter l’autre), des rencontres avec les professions médicales et les commerçants, des expositions.

Ces nouvelles formes de participations ont également mis en application pour le TRAM.

Et continueront à être appliquées dans le cadre du renouvellement puisque d’une phase de propositions, nous allons passer en phase opérationnelle à partir des propositions de habitants .

Maintenant une de mes priorités est sur ce que j’appellerai le « aller vers »:

- aller au plus près des habitants, au bas des tours pour les amener à participer à la vie du quartier

- aller vers la jeunesse en leur proposant des actions hors les murs

Reste maintenant un nouvel élément à prendre en compte les conséquences de la crise sanitaire et ses impacts sur la population et sur notre territoire.

Le Département, collectivité des solidarités, est un outil indispensable pour réduire l'impact de la crise économique et sociale liée à la crise sanitaire, et pour corriger les inégalités, donner à toutes et tous leurs chances". 

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16 avril 2021 5 16 /04 /avril /2021 07:59
Qui êtes-vous? Maryse Rousseau: candidate présentée par le PCF dans le canton de Pont L'Abbé dans le cadre d'une liste de rassemblement de la gauche
Maryse Rousseau et Denis Golberg, dirigeant communiste en Afrique du Sud, compagnon de la lutte anti-Apartheid et de Nelson Mandela - C'était à l'occasion d'un voyage il y a quelques années

Maryse Rousseau et Denis Golberg, dirigeant communiste en Afrique du Sud, compagnon de la lutte anti-Apartheid et de Nelson Mandela - C'était à l'occasion d'un voyage il y a quelques années

"Accepter d'être candidate est pour moi un acte citoyen et politique....rien de plus. Je remercie tous les camarades qui m'ont fait confiance durant toutes ces années de militantisme".  

Maryse Rousseau, candidate présentée par le PCF à Pont L'Abbé, Pays Bigouden, aux élections départementales du 20 et 27 juin, sur une liste commune avec le PS.

" Maryse Tirilly née le 30/04/1958.

"Déjà un signe, je ne souhaitais pas que ma mère travaille un 1er mai !. J'ai travaillé en saison dans les usines de poissons des mes 16 ans.

À 19 ans j'ai commencé à travailler à la mutualité Française, vu les conditions de travail et le non respect des salariés, j'ai créé le syndicat CGT en 1981, à l'époque le secrétaire de l'UL " Marcel Souron" m'avait dit : tu ne vas pas faire long feu ! Au fil des fusions j'ai terminé mon mandat syndical professionnel comme déléguée syndicale centrale à harmonie mutuelle. Mes 10 dernières années j'étais entre Paris et Plomeur toutes les semaines. J'étais détachée à 100%, plus de 5000 salariés.

Je suis retraitée ( en inactivité professionnelle, comme dirait mon grand ami Jacques Rannou) depuis le 1 er mai 2018.

Cette année, j'entame mes 30 années comme administrateure CGT au service des assurés sociaux et notamment à la branche famille, j'ai été élue en 2018 vice présidente en charge de l'action sociale.

J'ai également milité contre le régime d'apartheid avec mon amie Jacqueline Derens, secrétaire nationale de la Rencontre Nationale Contre l'apartheid.

Je suis veuve et j'ai une fille, Elsa, qui va avoir 36 ans".

Maryse Rousseau aura pour suppléante, également présentée par le PCF, Jacqueline Braire, du Guilvinec, déléguée syndicale S.M.I.C.T. - C.G.T. pendant la carrière professionnelle (syndicat des médecins, ingénieurs,  cadres et techniciens ), Infirmière retraitée,  puis cadre de soins et ensuite cadre supérieure de santé jusqu'en 2004, ayant participé à la réserve sanitaire de 2004 à 2010, membre du comité de défense du SMUR et des urgences de Pont-l'Abbé.

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16 avril 2021 5 16 /04 /avril /2021 05:50
Action des Sans-papiers à Rennes - Communiqué des communistes d'Ille-et-Vilaine
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15 avril 2021 4 15 /04 /avril /2021 09:13
Pays de Morlaix - Les réorganisations à La Poste qui n'en finissent pas (distribution du courrier, réductions du personnel et des heures d'ouverture dans les bureaux de poste, fermetures)
Nous avons eu des contacts dernièrement avec des employés de la poste syndiqués à la CGT FAPT 29 Nord.
 
Au niveau départemental, le groupe La Poste, dont l'état est l'actionnaire principal, mais qui est géré comme une entreprise à qui l'on demande des niveaux de retour d'investissement et de rentabilité ponctionnés essentiellement sur le personnel et la réduction du service public, continue ses réorganisations à marche forcé, au détriment de ses missions de service public, et du personnel, avec une intensification du travail, et souvent une perte de sens.
 
Réorganisation de tournées pour les facteurs qui sont déjà sous pression, volonté de supprimer l'agence postale de Taulé, de faire passer des bureaux postaux en statut de facteurs-guichetiers a Plourin-les-Morlaix et Plouigneau, nouvelles réductions d'ouvertures à la Poste centre-ville de la rue de Brest à Morlaix et au Géant de Saint Martin des Champs, après la surpression du bureau de poste de la Boissière, et avant cela, celui de la rue de Paris.
Le bureau de Lanmeur serait fermé le mercredi aussi bien que le lundi. Manière de justifier la disparition progressive du bureau avec la réduction des horaires.
La CGT FAPT 29 Nord dénonce: il n'y a plus que 4 bureaux de poste sur le secteur de Morlaix: Morlaix-centre, Saint-Martin, Plougasnou, Lanmeur.
 
Tous les autres ont été détruits, se sont transformés en agence communale, avec la suppression de nombreux emplois de postiers, des frais de service public national qui reviennent désormais aux communes, des restrictions d'accès au service alors que la Poste est un service public essentiel, notamment pour sa banque qui est celle des classes populaires, et ses services courrier, colis, importants pour tous, et notamment les personnes âgées.
 
Les restrictions d'horaires et de jours d'ouverture dans les bureaux de poste visent peu à peu à justifier leur suppression, on l'a vu pour la Poste du centre commercial de la Boissière à Morlaix.
 
Au centre-ville, l'ouverture de ferait à 9h30 au lieu de 9h, à Géant à 10h au lieu de 9h30.
 
" Sur Brest, la Poste projette de passer la distribution du courrier en tournées sacoches et de supprimer 17 tournées sur Brest, passant ainsi de 96 tournées à 79. La Poste a également prévu de supprimer le bureau de Poste de Locmaria Plouzané et le bureau du Dourjacq, qui a un guichet professionnel. Trois ilots seront ainsi créés, avec des facteurs. La tournée sacoche, c’est une tournée organisée à l’avance par d’autres et, dans laquelle le facteur, à qui l’on remet à un point donné la sacoche, est réduit à l’état de manutentionnaire porteur de plis. Une découpe des tâches, propre à l’industrie, qui déshumanise la tâche, isole le travailleur, et lui demande toujours plus de rendement en toujours moins de temps (18 % des tournées ayant été supprimées à Brest). 6 À 7 heures de distribution par jour d’une tournée qu'ils n'ont pas préparé, qu’il pleuve, qu’il vente, qu’il neige ou qu’il fasse 40°. La qualité de service se dégrade, les préparateurs ne connaissent pas les usagers, les distributeurs ne connaissent pas les réexpéditions, ni le courrier qu’ils auront à distribuer pour la journée. Alors que depuis des années les médecins du travail préconisent un équilibre entre les travaux intérieurs et extérieurs, La Poste fait l’inverse !"
 
Au plan national, les syndicats de la Poste et les usagers expriment de nombreuses inquiétudes sur le service universel postal : La France pourrait ramener la distribution du courrier de six à cinq jours par semaine et abandonner le J + 1. La Poste risque de ne plus assurer ses missions de service public , faute d’une compensation financière de l’État. Le service universel postal qui oblige La Poste à distribuer le courrier six jours sur sept sur l’ensemble du territoire est en péril. Tout comme l’obligation de maintenir au moins 17 000 points de contact partout en France, malgré la fréquentation en baisse de 20 % en 2020 dans les bureaux de poste.

Le PDG de La Poste, Philippe Walh, veut renégocier avec les maires le contrat de présence postale territoriale 2020-2022 avant son échéance. La proposition de Philippe Wahl d’y inclure « les conditions de distribution du courrier et des colis », inquiète les élus locaux. « Ce ne sont pas aux collectivités de compenser les missions confiées à La Poste par l’État », prévient Xavier Cadoret, qui représente l’Association des maires de France (AMF) au sein de l’Observatoire national de présence postale. La Poste qui prépare son plan stratégique 2030 étudie plusieurs scénarios. Première piste évoquée par Philippe Wahl: l’abandon du timbre rouge à J + 1. La fin de la distribution du courrier le samedi est une autre piste, même si elle ne ferait économiser que 100 millions d’euros par an.  

 

A Brest, nos camarades élus du PCF ont porté avec le groupe majoritaire de gauche tout récemment un vœu pour le maintien du service public postal de proximité et de qualité sur la métropole brestoise au Conseil de Brest Métropole il y a 15 jours, le 29 mars dernier:

ci-après la vidéo de l’intervention de Jacqueline Héré, élue communiste, qui a rapporté le vœu avec sa collègue Nathalie Chaline :

 http://eluscommunistes-brestmetropole.fr/conseil-metropole-29-mars-2021-voeu-relatif-au-developpement-dun-service-public-postal-de-qualite-et-de-proximite-sur-la-metropole-brestoise-jacqueline-here-et-nathalie-ch/

 https://www.facebook.com/eluscommunistesbrest/

 
Ismaël Dupont, 15 avril 2021
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14 avril 2021 3 14 /04 /avril /2021 14:05
Défense des langues régionales - Tribune des élus communistes de Brest
Les élus communistes de Brest - Jacqueline Héré, Mathilde Maillard, Jean-Michel Le Lorc'h, Eric Guellec, Anne-Catherine Cleuziou, Sandra Le Roux, Taran Marec

Les élus communistes de Brest - Jacqueline Héré, Mathilde Maillard, Jean-Michel Le Lorc'h, Eric Guellec, Anne-Catherine Cleuziou, Sandra Le Roux, Taran Marec

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13 avril 2021 2 13 /04 /avril /2021 14:53
Le communiste quimpéroise Piero Rainero. (Photo d’archives Le Télégramme/Jacky Hamard)

Le communiste quimpéroise Piero Rainero. (Photo d’archives Le Télégramme/Jacky Hamard)

Le Télégramme, 13 avril 2021
Le Quimpérois Piero Rainero : « Les députés communistes bretons engagés dès 1947 pour le breton »

Après le socialiste Bernard Poignant, l’ancien élu communiste quimpérois Piero Rainero revient sur l’engagement historique, qu’il estime méconnu, des députés communistes bretons pour les langues régionales.

« Le texte de loi du député socialiste du Tarn Maurice Deixonne de 1951 a été précédé par la proposition déposée à l’Assemblée Nationale le 16 mai 1947 par les députés communistes bretons Pierre Hervé, Gabriel Paul, Alain Signor pour le Finistère, Hélène Le Jeune et Marcel Hamon pour les Côtes-du-Nord (NDLR : actuelles Côtes d’Armor) et Louis Guéguen pour le Morbihan. S’y était associé l’un des fondateurs historiques du Parti communiste, le breton Marcel Cachin, très attaché à la langue de sa Bretagne natale, qu’il appelait affectueusement ma petite patrie bretonne », rappelle le Quimpérois Piero Rainero.

« C’était en 1947, il y a plus de 70 ans ! »

Ce texte des parlementaires communistes de 1947 sur la langue bretonne, suivi en 1948 d’un autre concernant le catalan puis élargi aux différentes langues régionales, très en avance pour son époque, s’articulait sur un socle de propositions. Parmi celles-ci, rappelle Piero Rainero : « abroger l’interdiction du breton dans les écoles publiques ; favoriser l’emploi du breton en classe chaque fois que cela pouvait être profitable à l’enseignement ; mettre en place des cours de breton dans les écoles normales (Saint-Brieuc, Quimper, Brest et Vannes) dès la rentrée de 1947 pour former les enseignants ; assurer l’ouverture de cours facultatifs de breton dans les collèges et lycées ; accorder la possibilité de prendre le breton comme seconde langue, ou en épreuve facultative, au baccalauréat dans l’académie de Rennes ».

« C’était en 1947, il y a plus de 70 ans ! », insiste le communiste quimpérois.
 

« Espérons que la loi portée par Paul Molac connaîtra un meilleur sort »

« Quand il s’agit de désigner le rapporteur de ce projet de loi de 1947, la candidature du député communiste costarmoricain Marcel Hamon, qui commanda en 1944 les FTP des 14 départements de l’Ouest - c’est lui qui traduisit en 1936 l’Internationale en breton -, fut écartée au profit de celle du député socialiste Maurice Deixonne, la candidate MRP Marie-Madeleine Dienesch retirant opportunément la sienne », rapporte Piero Rainero.

« Après bien des manœuvres et des atermoiements, c’est finalement sous la signature de Maurice Deixonne que fut présentée, en 1951, la proposition de loi qui porte son nom. Le contenu de la loi Deixonne était très largement en retrait par rapport à l’ensemble des propositions communistes de 1947, ce qui provoqua alors des débats assez vifs entre communistes et socialistes… », poursuit-il.

La loi portée par Paul Molac s’inscrit dans une suite de propositions sur la langue bretonne et les langues régionales depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Espérons qu’elle connaîtra un meilleur sort que celles qui l’ont précédée.

Car la vigilance s’impose, des ministres importants du gouvernement du président Macron ont exprimé clairement leur désaccord avec ce texte dont ils ne voulaient même pas qu’il soit débattu par les députés », conclut Piero Rainero.

(*) La loi Deixonne (1951) est la première loi française relative à « l’enseignement des langues et dialectes locaux ».

Après la publication dans vos colonnes de plusieurs articles concernant le vote à l’Assemblée Nationale de la nouvelle loi sur les langues régionales, je voudrais revenir sur un point d’histoire trop méconnu:

Le texte de loi du député socialiste du Tarn Maurice Deixonne de 1951 a été précédé par la proposition déposée à l’Assemblée Nationale le 16 mai 1947 par les députés communistes bretons  Pierre Hervé, Gabriel Paul, Alain Signor, pour le Finistère, Hélène Le Jeune et Marcel Hamon pour les Côtes-du-Nord, et Louis Guéguen pour le Morbihan, auxquels s’était associé l’un des fondateurs historiques du Parti Communiste, le breton Marcel Cachin, très attaché à la langue de sa Bretagne natale, qu’il appelait affectueusement « ma petite patrie bretonne ». *

Les promoteurs de cette proposition de loi visant à organiser un enseignement de la langue bretonne  et à « développer toutes nos richesses culturelles », se référaient aux valeurs de la Résistance, fortement enracinée dans la Bretagne bretonnante, et s’inscrivaient dans une démarche transpartisane.

Ce texte des parlementaires communistes de 1947 sur la langue bretonne, suivi en 1948 d’un autre concernant le catalan puis élargi aux différentes langues régionales, très en avance pour son époque, s’articulait sur un socle de propositions  telles que :

- Abroger l’interdiction du breton dans les écoles publiques.

- Favoriser l’emploi du breton en classe chaque fois que cela pouvait être profitable à l’enseignement.

- Initier à la culture, à la littérature, aux arts populaires bretons.**

- Prévoir la budgétisation d’achat d’ouvrages sur la richesse culturelle bretonne dans les établissements publics.

- Mettre en place des cours de breton dans les écoles normales (Saint-Brieuc, Quimper, Brest et Vannes) dès la rentrée de 1947 pour former les enseignants.

- Assurer l’ouverture de cours facultatifs de breton dans les collèges et lycées.

- Accorder la possibilité de prendre le breton comme seconde langue, ou en épreuve facultative, au baccalauréat dans l’académie de Rennes.

 

C’était en 1947 il y a plus de 70 ans !

 

Quand il s’agit de désigner le rapporteur de ce projet de loi de 1947, la candidature du député communiste costarmoricain Marcel Hamon, qui commanda en 1944 les FTP des 14 départements de l’Ouest (c’est lui qui traduisit en 1936 l’Internationale en breton), fut écartée au profit de celle du député socialiste Maurice Deixonne, la candidate MRP Marie-Madeleine Dienesch retirant opportunément la sienne.

Après bien des manœuvres et des atermoiements, c’est finalement sous la signature de Maurice Deixonne que fut présentée en 1951 la proposition de loi qui porte son nom.

Le contenu de la loi Deixonne était très largement en retrait par rapport à l’ensemble des propositions communistes de 1947, ce qui provoqua alors des débats assez vifs entre communistes et socialistes.

Les communistes prirent de nombreuses autres initiatives pour les langues et cultures régionales, comme la proposition de loi de Jacques Chambaz du 18 juin 1975 *** relative à la langue et à la culture bretonnes, ou celle présentée le 14 octobre 1988 par Guy Hermier sur les langues de France et les cultures régionales.

La loi portée par Paul Molac s’inscrit donc dans une suite de propositions sur la langue bretonne et les langues régionales depuis la fin de la 2ème guerre mondiale.

Espérons qu’elle connaîtra un meilleur sort que celles qui l’ont précédée.

Car la vigilance s’impose, des ministres importants du gouvernement du président Macron ont exprimé clairement leur désaccord avec ce texte dont ils ne voulaient même pas qu’il soit débattu par les député-e-s.

La diversité linguistique et culturelle de notre pays est une vraie richesse, sa préservation et son développement requièrent une ambition nationale.

Ce combat est loin d’être terminé.

Piero RAINERO.

 

* Ce projet de loi des députés communistes avait reçu le soutien du groupe des députés du RDA (Rassemblement Démocratique Africain) qui était apparenté au PCF et dont le Président était Félix Houphouët-Boigny qui allait devenir Président de la Côte – d’Ivoire.

**Après la guerre, un théâtre en breton itinérant a été développé par Pierre-Jakez Hélias et des instituteurs communistes bretonnants, comme Albert Trividic et Henri Donnard d’Audierne.

*** Cette proposition de loi fut préparer par un groupe de travail conduit par Louis le Roux (secrétaire régional du PCF) auquel participèrent notamment pour le Finistère les universitaires communistes brestois spécialistes de celtique Yves le Berre et Jean le Dû, Michel Mazéas maire de Douarnenez, Jean-Pierre Jeudy conseiller général du canton de Carhaix, Jean-Marie Plonéis docteur es-lettres spécialiste de la toponymie bretonne et élève du chanoine Falc’hun. Elle fut rendu publique lors de la venue à Quimper de Georges Marchais et Jacques Chambaz dans le cadre d’une rencontre avec les représentants du monde culturel breton.

Après la publication dans vos colonnes de plusieurs articles concernant le vote à l’Assemblée Nationale de la nouvelle loi sur les langues régionales, je voudrais revenir sur un point d’histoire trop méconnu.

Le texte de loi du député socialiste du Tarn Maurice Deixonne de 1951 a été précédé par la proposition déposée à l’Assemblée Nationale le 16 mai 1947 par les députés communistes bretons  Pierre Hervé, Gabriel Paul, Alain Signor, pour le Finistère, Hélène Le Jeune et Marcel Hamon pour les Côtes-du-Nord, et Louis Guéguen pour le Morbihan, auxquels s’était associé l’un des fondateurs historiques du Parti Communiste, le breton Marcel Cachin, très attaché à la langue de sa Bretagne natale, qu’il appelait affectueusement « ma petite patrie bretonne ». *

Les promoteurs de cette proposition de loi visant à organiser un enseignement de la langue bretonne  et à « développer toutes nos richesses culturelles », se référaient aux valeurs de la Résistance, fortement enracinée dans la Bretagne bretonnante, et s’inscrivaient dans une démarche transpartisane.

Ce texte des parlementaires communistes de 1947 sur la langue bretonne, suivi en 1948 d’un autre concernant le catalan puis élargi aux différentes langues régionales, très en avance pour son époque, s’articulait sur un socle de propositions  telles que :

 

- Abroger l’interdiction du breton dans les écoles publiques.

- Favoriser l’emploi du breton en classe chaque fois que cela pouvait être profitable à l’enseignement.

- Initier à la culture, à la littérature, aux arts populaires bretons.**

- Prévoir la budgétisation d’achat d’ouvrages sur la richesse culturelle bretonne dans les établissements publics.

- Mettre en place des cours de breton dans les écoles normales (Saint-Brieuc, Quimper, Brest et Vannes) dès la rentrée de 1947 pour former les enseignants.

- Assurer l’ouverture de cours facultatifs de breton dans les collèges et lycées.

- Accorder la possibilité de prendre le breton comme seconde langue, ou en épreuve facultative, au baccalauréat dans l’académie de Rennes.

 

C’était en 1947 il y a plus de 70 ans !

 

Quand il s’agit de désigner le rapporteur de ce projet de loi de 1947, la candidature du député communiste costarmoricain Marcel Hamon, qui commanda en 1944 les FTP des 14 départements de l’Ouest (c’est lui qui traduisit en 1936 l’Internationale en breton), fut écartée au profit de celle du député socialiste Maurice Deixonne, la candidate MRP Marie-Madeleine Dienesch retirant opportunément la sienne.

Après bien des manœuvres et des atermoiements, c’est finalement sous la signature de Maurice Deixonne que fut présentée en 1951 la proposition de loi qui porte son nom.

Le contenu de la loi Deixonne était très largement en retrait par rapport à l’ensemble des propositions communistes de 1947, ce qui provoqua alors des débats assez vifs entre communistes et socialistes.

 

Les communistes prirent de nombreuses autres initiatives pour les langues et cultures régionales, comme la proposition de loi de Jacques Chambaz du 18 juin 1975 *** relative à la langue et à la culture bretonnes, ou celle présentée le 14 octobre 1988 par Guy Hermier sur les langues de France et les cultures régionales.

 

 

 

 

La loi portée par Paul Molac s’inscrit donc dans une suite de propositions sur la langue bretonne et les langues régionales depuis la fin de la 2ème guerre mondiale.

 

Espérons qu’elle connaîtra un meilleur sort que celles qui l’ont précédée.

Car la vigilance s’impose, des ministres importants du gouvernement du président Macron ont exprimé clairement leur désaccord avec ce texte dont ils ne voulaient même pas qu’il soit débattu par les député-e-s.

 

La diversité linguistique et culturelle de notre pays est une vraie richesse, sa préservation et son développement requièrent une ambition nationale.

Ce combat est loin d’être terminé.

 

Piero RAINERO.

 

 

* Ce projet de loi des députés communistes avait reçu le soutien du groupe des députés du RDA (Rassemblement Démocratique Africain) qui était apparenté au PCF et dont le Président était Félix Houphouët-Boigny qui allait devenir Président de la Côte – d’Ivoire.

 

**Après la guerre, un théâtre en breton itinérant a été développé par Pierre-Jakez Hélias et des instituteurs communistes bretonnants, comme Albert Trividic et Henri Donnard d’Audierne.

 

*** Cette proposition de loi fut préparer par un groupe de travail conduit par Louis le Roux (secrétaire régional du PCF) auquel participèrent notamment pour le Finistère les universitaires communistes brestois spécialistes de celtique Yves le Berre et Jean le Dû, Michel Mazéas maire de Douarnenez, Jean-Pierre Jeudy conseiller général du canton de Carhaix, Jean-Marie Plonéis docteur es-lettres spécialiste de la toponymie bretonne et élève du chanoine Falc’hun. Elle fut rendu publique lors de la venue à Quimper de Georges Marchais et Jacques Chambaz dans le cadre d’une rencontre avec les représentants du monde culturel breton.

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8 avril 2021 4 08 /04 /avril /2021 18:24
Enzo de Gregorio

Enzo de Gregorio

Enzo de Gregorio et Gladys Grelaud

Enzo de Gregorio et Gladys Grelaud

Manif de la jeunesse à Brest

Manif de la jeunesse à Brest

Macron, rends l'avenir !" : Nous étions ce midi mobilisé·es afin de réclamer des mesures fortes pour les étudiant·es, les lycéen·nes, l'emploi des jeunes ✊ Il y a urgence ! 🚨 #generationsacrifiee #8avril

"« Beaucoup ont perdu leur job d’étudiants, et peinent même à se nourrir », dénonce Enzo de Grégorio, secrétaire départemental des jeunes communistes. « On réclame au gouvernement une hausse des bourses et la mise en place du RSA (Revenu de solidarité active) pour les jeunes de moins de 25 ans, qu’ils puissent être autonomes et étudier dans de meilleures conditions. »

Crédits photo Eug

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7 avril 2021 3 07 /04 /avril /2021 19:05
Rassemblement de soutien à Matthieu Guillemot cet après-midi, 7 avril, à Carhaix.
Rassemblement de soutien à Matthieu Guillemot cet après-midi, 7 avril, à Carhaix.
Rassemblement de soutien à Matthieu Guillemot cet après-midi, 7 avril, à Carhaix.
Rassemblement de soutien à Matthieu Guillemot cet après-midi, 7 avril, à Carhaix.
Rassemblement de soutien à Matthieu Guillemot cet après-midi, 7 avril, à Carhaix.
Rassemblement de soutien à Matthieu Guillemot cet après-midi, 7 avril, à Carhaix.
Rassemblement de soutien à Matthieu Guillemot cet après-midi, 7 avril, à Carhaix.
Rassemblement de soutien à Matthieu Guillemot cet après-midi, 7 avril, à Carhaix.
Rassemblement de soutien à Matthieu Guillemot cet après-midi, 7 avril, à Carhaix.
Rassemblement de soutien à Matthieu Guillemot cet après-midi, 7 avril, à Carhaix.
Rassemblement de soutien à Matthieu Guillemot cet après-midi, 7 avril, à Carhaix.
Pierre-Yves Thomas a pris la parole pour exprimer la position et le soutien du PCF.
 
Article du Télégramme,
 
Intervention de Pierre-Yves Thomas pour la section du PCF et quelques photos
 
À Carhaix, près d’une centaine de personnes ont manifesté leur soutien, ce mercredi 7 avril, à l’ancien conseiller municipal et militant NPA Matthieu Guillemot, suite à sa convocation par la gendarmerie.
Ils étaient près d’une centaine de manifestants devant la gendarmerie, à partir de 14 h 30, ce mercredi. L’ancien élu et militant NPA Matthieu Guillemot a été le premier à prendre la parole. (Le Télégramme/Jean-Noël Potin)
Ils étaient près d’une centaine à l’heure convenue, devant la gendarmerie, rue de Kerniguez, à Carhaix. Tous venus apporter un soutien « sans équivoque » à l’ancien conseiller municipal Matthieu Guillemot. Rappelons que ce dernier a reçu, samedi 3 avril, une convocation à se présenter ce mercredi à la brigade. Une convocation obtenue au lendemain de la manifestation à laquelle il avait participé devant la mairie, vendredi, dernier, à l’occasion de la visite du préfet. La suite lien ci-dessous
Intervention de Pierre Yves Thomas pour la Section de Carhaix Huelgoat du PCF au Rassemblement du 7 avril 2021 devant la gendarmerie de Carhaix.
La section PCF de Carhaix-Huelgoat a tenu à apporter son soutien à Matthieu sans équivoque.
C’est au lendemain de l’accueil que nous avions réservé à M. le Préfet que cette convocation a eu lieu. Pour nous cela n’est pas le fait du hasard.
L’objet de la convocation, par téléphone, bien que floue selon les interlocuteurs, n’est qu’un prétexte d’intimidation. Les communistes dénoncent un harcèlement politique et policier envers Matthieu.
La section PCF constate qu’il y a plus de clémence à propos de la décision de non-lieu concernant Richard FERRAND et l’affaire des Mutuelles de Bretagne et la résurgence d’une affaire que tout le monde pensait oubliée deux ans après.
Rappelons que l’enquête n’avait rien donnée, il est donc plus que bizarre que cette histoire soit prise pour motif.
Le représentant de l’État n’a sans doute pas apprécié l’accueil que nous lui avons réservé la semaine dernière. Bien qu’ému, presqu’aux larmes dans la salle du Conseil qu’il a connu il y a quelques décennies, il n’hésite pas à brandir le bâton contre Matthieu.
Cette attitude est dans la droite ligne d’un autoritarisme ambiant qui entend museler toutes formes d’expression qui irait à l’encontre du discours Macroniste.
La section PCF de Carhaix-Huelgoat ne peut rester indifférente et ne restera pas sans dénoncer une politique qui bâillonne et qui réprime.
De l’autoritarisme à la dictature il n’y a qu’un pas que nous ne laisserons pas franchir. La démocratie et la liberté d’expression sont des biens trop précieux pour les laisser attaquer sans rien dire.
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7 avril 2021 3 07 /04 /avril /2021 19:00
Interview d'Helene Derrien, du comité de défense de l'hôpital de Concarneau, dans le Ouest-France, 7 avril: l'hôpital n'est pas une entreprise! Journée européenne contre la marchandisation de la santé.

Interview d'Helene Derrien, du comité de défense de l'hôpital de Concarneau, dans le Ouest-France, 7 avril: l'hôpital n'est pas une entreprise! Journée européenne contre la marchandisation de la santé.

Interview d'Helene Derrien, du comité de défense de l'hôpital de Concarneau, dans le Ouest-France, 7 avril: l'hôpital n'est pas une entreprise! Journée européenne contre la marchandisation de la santé.

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7 avril 2021 3 07 /04 /avril /2021 06:19
Enzo de Gregorio (MJCF) invité ce mercredi 7 avril à 18h en direct sur Radio U pour parler de la mobilisation jeune du 8 avril !
Retrouvez Enzo De Gregorio, demain à 18h en direct sur Radio U pour parler de la mobilisation jeune du 8 avril !
 

Depuis plus d’un an, le gouvernement n’a eu de cesse de nous mépriser. De mépriser la jeunesse française.

En 12 mois, bientôt 13, nous avons été accusés de tout. De propager le virus dans les bars et restaurants. De tuer nos grands-parents ou nos parents. Nous avons également été infantilisés, de nombreuses voire de très nombreuses fois. Un coup, pour des bonbons dans des amphis, un autre car nous ne serions pas capables de garder des masques.

Et pourtant, pourtant nous avons fait preuve de résilience, acceptant sans broncher les mesures, les unes après les autres. Voyant chaque semaine, nos espaces de liberté se réduire et notre précarité exploser. Depuis un an, nous avons arrêté pour beaucoup notre vie sociale et amicale, parfois au péril de notre santé mentale et psychique.

Nous nous sommes concentrés sur nos études et notre travail. Comme nous le demandais le gouvernement, nous sommes restés confinés. Durant l’été, nous nous sommes un peu relâchés, comme beaucoup de Français. Nous avons fait la fête, bu un peu et vu nos amis. Mais loin de la vie normale, loin de nos festivals habituels, tous annulés.

Et une nouvelle fois, nous avons été accusés de propager le virus, les bars, les restaurants ont été obligé de fermer. Nos vies sociale et amicale de nouveau restreinte. Avec cette fois ci un petit vent de colère. Tout cela n’aurait-il pas pu être évité si le gouvernement avait agi quand il le fallait ?

Alors en octobre, le gouvernement nous a reconfiné, il a fermé nos facs et laissé les lycées ouverts. Depuis cette date, beaucoup de choses ont changé.

Si les mesures sont sensiblement les mêmes, le ras-le-bol a gagné du terrain. Les mesures sont de moins en moins comprises et les jeunes deviennent de plus en plus hors la loi.

Qui aurait pu imaginer en 2019 écrire de tels mots pour parler de soirées ? de moments conviviaux entre amis ou camarades ? c’est pourtant le cas et notre vie chaque week-end.

Alors quand hier soir, le Président a de nouveau annoncé des mesures incompréhensibles, un vent de colère s’en abattu sur la jeunesse française. Un ras-le-bol criant.

Criant de désespoir, un désespoir de voir nos « meilleures années de nos vies » gâchées par un président orgueilleux. Le désespoir d’une génération, la génération covid comme nous sommes déjà appelés.

Nous voulons juste vivre. Vivre heureux, vivre ensemble, vivre joyeux.

Alors vite, vaccinons, libérons les brevets sur les vaccins. Pour qu’enfin, tout cela ne soit plus qu’un mauvais rêve.

Enzo de Gregorio, secrétaire départemental du MJCF 29

1er avril 2021

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