commenter cet article …
Œuvres de l'artiste anglais Guy Denning, un des maîtres du street art forme a la culture punk et vivant a la Feuillée dans le Finistère. Les mots si profonds sont de la grande révolutionnaire anarchiste Emma Goldman. Un don a la section PCF de Morlaix.
Guy Denning travaille a un hommage pictural à Rol Tanguy pour le 12 avril et la commémoration que nous organisons à 16h place Rol-Tanguy.
La Feuillée capitale de la culture... Autant de poilus sur les maisons que de jeunes du village fauchés par la barbarie de la grande guerre aux noms visibles sur le monument au morts: 112. Une œuvre éphémère de Guy Denning,, internationalement connu, qui a récemment peint des fresques d'Armand Robin et Nathalie le Mel à Brest. Il a fait ses armes d'artiste avec la culture punk, venant d'une petite cité ouvrière du sud ouest de l'Angleterre. Ses combats: l'utopie, l'anarcho syndicalisme, l'écologie. Il ne supporte pas l'Angleterre du brexit et du racisme montant.
En novembre 2018, les photos de Jean-Marc Nayet des oeuvres de Guy Denning à la Feuillée:
Nathalie Le Mel, une des grandes figures de la Commune avec Louise Michel et Eugène Varlin, brestoise ayant vécu a Quimper, dirigeante du syndicat des femmes, créatrice d'une société de secours populaire et ouvrière. Une magnifique œuvre de street art de Guy Denning, artiste anglais vivant dans le Finistère.
Le stand du Collectif finistérien pour l'interdiction des armes atomiques à la fête du Viaduc du PCF Morlaix en 2019 avec Christian Collimard et Catherine Flageul
Dans le cadre de la campagne conduite par Ican France [branche française de la Campagne internationale pour l’abolition des armes nucléaires, récipiendaire du Prix Nobel de la paix 2017] pour qu’un maximum de villes s’engagent à la suite de Paris en faveur de ce traité, le Collectif finistérien pour l’interdiction des armes nucléaires (CIAN29), qui regroupe une quinzaine d’associations et d’organisations syndicales et politiques à l’initiative du Mouvement de la paix et de l’Université européenne de la Paix, vient d’adresser une lettre aux maires des 269 communes du département du Finistère.
Rappelant que « la concentration à l’Île Longue de l’essentiel de notre force nucléaire en fait une cible privilégiée et [que] les populations de tout le département et bien au-delà seraient les premières victimes des effets dévastateurs d’une attaque nucléaire de ce site », le collectif invite les maires « à signer cet appel et participer ainsi, de manière simple, mais directe, à une étape supplémentaire vers l’élimination des armes nucléaires et de la menace que leur utilisation, intentionnelle ou accidentelle, ferait peser sur [leurs] concitoyens et toute l’humanité. »
Ainsi, le collectif invite les 269 maires du Finistère « à faire entendre la voix des villes et des cités en adhérant à cet appel ».
« Parce que les armes nucléaires représentent une menace inacceptable pour les populations à travers le monde, le 7 juillet 2017 aux Nations Unies, 122 États ont voté en faveur de l’adoption du Traité d’interdiction des armes nucléaires. Bien que, selon un sondage récent (sondage Ifop du 4 juillet 2018), les deux tiers des Français y soient favorables, la France n’a pas encore signé ce traité. »
« Aussi la campagne de signatures engagée par Ican France – la branche française de la Campagne internationale pour l’abolition des armes nucléaires, récipiendaire du Prix Nobel de la paix 2017 – et à laquelle nous vous invitons à vous associer a pour but de recueillir d’ici au 7 juillet 2019, date du deuxième anniversaire du traité, un maximum de signatures de villes appelant le gouvernement à le signer et le ratifier.»
« Principale cible nationale en cas de conflit nucléaire, Paris est devenue, le 17 mai 2019, la première ville française à souscrire à cet engagement. Cette prise de position forte est un appel vers toutes les villes de France à se saisir de cette possibilité d’agir pour un monde libéré de la menace des armes nucléaires. »
« Outre les grands centres urbains, la concentration à l’île Longue de l’essentiel de notre force nucléaire en fait une cible privilégiée et ce sont les populations de tout le département et bien au-delà qui seraient les premières victimes des effets dévastateurs d’une attaque nucléaire de ce site. »
« L’heure n’est cependant pas au catastrophisme, mais à la mise en œuvre d’une solution positive capable de faire progresser, grâce aux localités, la sécurité de notre planète. »
« Garant de la sécurité de vos concitoyens, en signant cet appel, vous pouvez participer de manière simple, mais directe, à une étape supplémentaire vers l’élimination des armes nucléaires et de la menace que leur utilisation, intentionnelle ou accidentelle, ferait peser sur vos concitoyens et toute l’humanité. Nous vous invitons à faire entendre la voix des villes et des cités en adhérant à cet appel.
Très cordialement, Christian Colimard, Mouvement de la paix du Sud-Finistère et Roland de Penanros, Université européenne de la Paix. »
La section PCF de Morlaix propose une conférence chantée : « 1917-1920, de la fin de la Première Guerre mondiale à la création du Parti communiste français, éléments d’histoire et de contexte ». Elle se déroulera mardi 11 juin au siège de la section locale.
La section PCF de Morlaix propose une conférence chantée : « 1917-1920, de la fin de la Première Guerre mondiale à la création du Parti communiste français, éléments d’histoire et de contexte ». Le tableau historique sera ponctué de chansons de luttes et d’espoir : La semaine anglaise, Ce n’est pas en France, Tragique ballade des tranchées… Les morceaux seront interprétés par Roger Héré, Patricia Paulus et Jean-François Vérant.
Mardi 11 juin, 18 h, au local du PCF, 2 petite rue de Callac (derrière le Corto Maltese).
Le comité de défense des usagers de l’hôpital a remis un courrier au sénateur, Jean-Luc Fichet. | OUEST-FRANCE
lundi 3 juin, le comité de défense des usagers de l’hôpital public ont rencontré le sénateur Jean-Luc Fichet pour lui dire leur inquiétude quant aux annonces de la ministre de la Santé
« Votre vote sera décisif, c’est le devenir de l’hôpital public qui est en jeu. » Hier, la présidente du comité de défense des usagers de l’hôpital public en pays de Morlaix (Finistère) n’a pas mâché ses mots, en remettant au sénateur Jean-Luc Fichet un courrier, quelques jours avant le débat du projet de loi Ma santé 2022, votée en première lecture par l’Assemblée nationale.
« Ne vous laissez pas abuser par la définition que donne la ministre de la Santé, Agnès Buzin, de la proximité… L’objectif annoncé concerne cinq à six cents hôpitaux qui devraient être labellisés hôpitaux de proximité, ce qui entraînera la fermeture de maternités, de services de chirurgie et de services d’urgences. » Le comité craint pour l’hôpital de Morlaix.
« Votre combat est le mien, a rassuré Jean-Luc Fichet. On a besoin d’un hôpital à part entière avec un service de cardiologie. Seule, l’ARS (Agence régionale de santé) est responsable. Les maires en ont été écartés, les élus participent au conseil de surveillance, ils donnent un avis mais n’ont pas un pouvoir décisionnel. »
En Bretagne, militants et bénévoles d’organisations de solidarité ont pris la route contre les précarités. Arrivée prévue au festival Étonnants Voyageurs avec un recueil de poésies écrit par des exilés et des habitants en grande précarité.
Rennes (Ille-et-Vilaine), envoyée spéciale. Le son de la fanfare de Melesse se déplace dans le centre-ville de Rennes (Ille-et-Vilaine) à mesure qu’avancent les quelque 300 personnes, casquette sur la tête, chaussures de marche aux pieds et parfois même bâtons de marche à la main. De quoi les rendre « visibles », s’enthousiasme Mireille, bénéficiaire de l’allocation adulte handicapée, les « renforcer » et « donner la pêche » à ceux plus habitués à rester dans leur « coin ». « On montre qu’on est là ! lâche Yannick, ancien sans-abri de 47 ans. On ne doit pas avoir honte et rester dans un placard. Ce n’est pas à nous de nous cacher, c’est aux patrons qui nous imposent des contrats précaires et nous font manger des cailloux. » Une voix s’élève, depuis l’enceinte à roulettes. « On va dire quelque chose d’étonnant : on marche ! » lance Joëlle, cheville ouvrière de l’association Un toit, c’est un droit. La marche contre la précarité, pour la dignité et le respect des droits fondamentaux est lancée. Pendant une semaine, ils vont longer le canal d’Ille-et-Rance, jusqu’à arriver à Saint-Malo.
Cet « étonnant voyage », organisé par 60 associations (Emmaüs, LDH, Fondation Abbé-Pierre, ATD quart-monde…), syndicats (FSU, SUD, CGT,…) et soutenu par les partis de gauche (EELV, FI, PCF, Génération.s…), démarre, déjà, par un « pas de côté ». De ceux initiés pour « échanger, se comprendre et donner la parole à ceux qui ne l’ont jamais », expliquent les organisateurs d’une même voix. Ce pas de côté prend corps dans le quartier populaire de Maurepas, à Rennes, où trois maisons sont prêtées par un promoteur à Un toit, c’est un droit. L’association y héberge 36 personnes, pour la plupart en attente de régularisation. Pendant un an, les exilés croisent, rencontrent et échangent avec les habitants, pour beaucoup en situation de précarité. De là est née une collaboration avec l’atelier photographique du quartier. Jusqu’à la création de séances d’expression poétique.
Un lieu de « partage de (leur) vision du monde », relève Mireille : « C’était plein d’humanité, des moments rares pour des gens isolés comme nous. » À 56 ans, elle a elle-même hébergé un exilé pendant un an. « À Maurepas, on a le cœur sur la main », dit fièrement Pascal, responsable de l’atelier photographique. S’il se sent « mieux avec les migrants », explique-t-il, c’est que la société « les rejette sans arrêt », eux, les « cassos » : « J’en ai marre que le gouvernement nous fasse tous tourner en rond, ou plutôt en carré. Vous voyez l’idée : faire les cent pas sans arrêt en attendant de trouver une solution pour le moindre problème. » Difficultés à se loger, à se nourrir, à travailler… L’idée est d’« exprimer un refus commun de l’indignité, d’un monde de marchandisation où le pauvre est toujours plus pauvre », ajoute Joëlle. Et donc de « créer des ponts entre les précaires que la société essaie sans cesse d’opposer, revendiquer des droits fondamentaux qui devraient être acquis à tous, quelle que soit sa situation administrative ou sa nationalité », complète Nicolas, lui aussi bénévole.
De cette jonction de « poètes précaires » est né un recueil. Pour Vjollca, mère de famille albanaise, il est fait de « langage du cœur », qu’elle exprime tant par ses gestes que ses écrits. « Tes mots sont ma maison : j’y entre », y signe-t-elle. Tiré à 500 exemplaires, il sera présenté samedi, pour l’ouverture du festival Étonnants Voyageurs, à Saint-Malo. L’arrivée à destination sera aussi tout un symbole pour cette troupe qui débarquera en bateau afin de « rappeler l’urgence du sauvetage des migrants en Méditerranée ». Là-bas, après un défilé festif, ces marcheurs-là se retrouveront sous un chapiteau prêté par le festival, qui a mis à leur disposition une centaine d’entrées gratuites. Histoire de vivre une dernière soirée poétique autour du prix Goncourt de la poésie 2019, Yvon Le Men, mais aussi de Titi Robin, Arthur H et bien d’autres.
« Aller vers la mer, vers un autre horizon et vers autre chose, je crois que ça parle à tout le monde », sourit Danièle, retraitée des PTT, ancienne cégétiste et bénévole au Secours populaire, qui, « sans aucune sensiblerie », trouve cette marche « émouvante ». Une semaine pour un trajet d’une heure en voiture ? C’est que, chaque soir, une halte est organisée autour de projections de films, de débats contre les idées reçues, de soirées lecture, mais aussi de spectacles et de concerts. Pour la nuit, chacun se munit d’une tente, à planter sur les terrains accordés par les municipalités. Après de longues semaines de travail appuyé sur des groupes locaux, c’est un aboutissement dont l’ampleur en a surpris plus d’un, et dont se félicitent les organisateurs. Leur force : cette « fédération » ou « inter-orga », déjà à l’œuvre sur de nombreuses actions, estiment-ils. C’est ce « rassemblement qui m’a poussée » à marcher d’un seul pas, explique Christelle, de SOS Méditerranée. Car, dit-elle, « le problème est global ». S’il s’agit de rappeler que « le repli identitaire est causé par la précarisation mise en place par le patronat », comme le fait au micro une militante de la CGT, beaucoup ont en tête le score de l’extrême droite aux européennes. « Tout le système est fait pour pointer ceux qui sont encore plus précaires que vous. Il faut sortir cette idée de la tête des gens car c’est se tromper de cible », juge Agathe, jeune habitante de Saint-Malo, venue, elle, au-devant de la marche.
Youpi! Le panneau d'indication urbain donnant le nom de la place de la gare- place Rol Tanguy, est revenu après 2 ans d'absence où il n'y avait plus moyen de savoir que le nom de la place de la gare était Rol-Tanguy. Mieux vaut tard que jamais!
Le mercredi 12 juin, 16h, place Rol-Tanguy, parvis de la gare de Morlaix, à l'occasion des 111 ans de la naissance du colonel Rol-Tanguy, héros de la résistance et des brigades internationales, militant ouvrier, communiste et cégétiste, célébrons ce héros finistérien et morlaisien, et avec lui, les valeurs plus que jamais battues en brèche mais actuelles, de la Résistance.
Rol-Tanguy à la fête de la Bretagne du PCF dans le Sud Finistère, avec Alain Signor, Paul Le Gall, Pierre Le Rose, dirigeants communistes départementaux dans l'après-guerre,et des résistantes bigoudènes (archives Pierre Le Rose)
Place Rol-Tanguy, gare de Morlaix, mercredi 12 juin, à 16h, hommage commémoratif pour l'anniversaire des 111 ans de sa naissance au colonel Rol-Tanguy, militant ouvrier, héros de la Résistance et des Brigades Internationales.
Le 12 juin 1908, Henri Rol-Tanguy naissait en gare de Morlaix d'un accouchement précipité. Ses parents habitaient Brest et son père travaillait dans la marine. Il est décédé à Paris le 8 septembre 2002 après une vie d'engagement bien remplie.
111 ans plus tard, alors que l'extrême-droite est redevenue une menace véritable pour les valeurs humaines et démocratiques en France et en Europe, au moment où le président Macron, après d'autres présidents au service du monde de la finance, détruit méthodiquement l'héritage de la République sociale issue des combats de la Résistance, l'héritage social et démocratique du Conseil national de la Résistance, le Parti Communiste Français - la section du pays de Morlaix et la Fédération du Finistère - appellent à rendre hommage à ce héros de la Résistance et des Brigades Internationales que fut Henri Rol-Tanguy, et à travers lui, aux idéaux de la Résistance, si actuels et plus que jamais nécessaire aujourd'hui, dans cette époque de basculement extrêmement troublée et dangereuse.
Tous les citoyens, élus, associations, militants syndicaux et des droits de l'homme, anciens combattants, amis de la Résistance qui veulent rendre hommage à Rol-Tanguy et se reconnaissent dans ces valeurs qu'il a défendu par ses combats aux premières loges de l'Histoire à participer à l'hommage rendu à Henri Rol-Tanguy le 12 avril 2019 à 16h.
Cet hommage à Rol-Tanguy le jour de l'anniversaire de sa naissance est d'autant plus nécessaire que, malgré la rénovation de la Gare de Morlaix, qui a pourtant coûté des millions d'euros, la petite plaque d'hommage datant de l'inauguration de la place, est aujourd'hui très dégradée et dans un triste état, cantonnée dans un endroit éloigné et peu reluisant, alors même que nous avons alerté sur ce problème et demandé à ce qu'une installation mémorielle digne de ce nom, avec pourquoi pas le financement d'une œuvre d'artiste dédiée à Rol-Tanguy et à la mémoire de la Résistance, puisse accompagner l'arrivée de la nouvelle esplanade de la gare.
***
Henri Rol-Tanguy fut un des dirigeants de la Résistance qui a organisé la Libération de Paris. Paris libéré par l'insurrection de son peuple. Après quatre ans sous le joug allemand. L'action armée des résistants unis au sein du F.F.I. conjuguée avec le soulèvement de la population parachevée par les blindés de Leclerc a chassé l'occupant et conduit à la signature de l'acte de la capitulation auquel participe Rol-Tanguy. "Nous avons donné le coup de grâce à l'ennemi, mais Paris était déjà aux mains des Parisiens" (Eisenhower, commandant en chef des forces alliées en Europe). Le premier détachement Leclerc et celui du Capitaine Dronne étaient composés de républicains espagnols. Juste retour des choses... Comme des milliers d'autres militants français, Henri Tanguy, alors syndicaliste CGT de la métallurgie, ouvrier chez Citroën, et communiste, s' est engagé dans les Brigades Internationales pour défendre la république espagnole contre Franco qui était appuyé par les nazis et les fascistes italiens. Son courage, son combat pour un monde de Liberté, d'Egalité, de Fraternité sont des exemples pour notre époque et il importe que les générations présentes, jusque-là épargnées par les tempêtes de l'histoire, n'oublient pas ce que le rétablissement de la démocratie et la lutte contre le fascisme doivent au dévouement de ces hommes pétris d'idéal et d'altruisme qui ont su dire non à la fatalité de la régression et de la barbarie. Henri Rol Tanguy a su aussi s'engager dans les batailles de l'après-guerre: la reconstruction et l'application du programme de transformation sociale et économique bâti par le CNR. Henry Rol-Tanguy fut longtemps président de l'Association Nationale des Anciens Combattants de la Résistance et il eut l'occasion de revenir de nombreuses fois à Morlaix à ce titre. La femme de Rol-Tanguy, Cécile, résistante elle aussi, est encore vivante, et à 100 ans, continue à porter les valeurs de la résistance et du devoir de mémoire.
37 associations et organisations du Finistère dénoncent la politique migratoire du Préfet dans notre département.
Nous, soussignées, associations ayant vocation à accueillir dans la dignité les migrants arrivant dans le Finistère, à les soutenir au quotidien et à défendre leur accès aux droits, souhaitons vous alerter sur le fait que, depuis quelques mois, nous sommes saisies de situations humainement insupportables, d’une ignominie jamais égalée dans notre département
En effet, ces derniers temps, nous accompagnons trop de migrant.e.s munis de promesses d’embauche qui ne demandent qu’à être honorées et à qui la préfecture refuse systématiquement de délivrer une autorisation de travail. Nous rencontrons trop de personnes présentes depuis plus de 5 ans, les enfants scolarisés , ayant fait une demande de titre de séjour pour « Vie privée et familiale » qui reste pendant des mois sans réponse de la préfecture ou trop souvent refusée , laissant les personnes en errance administrative et donc matérielle. Nous avons suivi trop de personnes résidant dans notre pays, détentrices d’un titre de séjour depuis parfois 7 ou 8 ans, avec des enfants, titulaires d’un contrat de travail, souvent même d’un CDI, d’un bail de location dans le secteur privé, acquittant leurs impôts, mais personnes « étrangères » n’ayant eu aucun problème de droit commun qui se voient opposer du jour au lendemain un non renouvellement de leur titre de séjour sans raison sérieuse ni même compréhensible. Elles perdent alors leur travail, leur logement et tout moyen de subsistance, alors que les emplois existent dans l’agroalimentaire, la restauration, ou le bâtiment...
Dans toutes ces situations, ces personnes perdent tout droit social et économique. Les décisions préfectorales parfaitement arbitraires les jettent alors à la merci des trafiquants en les contraignant à côtoyer une économie parallèle de survie.
Concernant l’hébergement d’urgence, comment peut-on encore entendre parler d’un « budget grevé par le coût exorbitant de l’hébergement d’urgence des migrants », quand on constate que la DDCS demande à une famille de quitter un hôtel entrée de gamme du pays de Brest - malgré des places disponibles - pour un hôtel confortable au centre-ville de Morlaix, avec des nuitées trois fois plus chères sans compter les frais de transport en taxi. Leur accès aux soins et aux démarches administratives à Brest est rendu considérablement plus difficile. Ces situations se sont renouvelées trop souvent pour qu’on ne puisse pas voir dans ces mesures d’éloignement une sanction vis à vis de parents qui ont simplement fait valoir leurs droits à bénéficier d’un toit pour leur enfants en situation de vulnérabilité ?
Enfin, nous dénonçons avec la plus extrême fermeté la multiplication des situations de femmes enceintes, de très jeunes enfants, d’enfants souffrant de handicap, ou de personnes gravement malades, même parfois en fin de vie, à qui une demande d’hébergement a été prescrite par les services médicaux, qui sont laissées délibérément à la rue. Voilà ce qui nous autorise à parler d’ignominie dans la politique d’accueil des migrants dans notre département.
Face à ces situations qui auparavant trouvaient des solutions et n’en trouvent plus aujourd’hui, une formidable solidarité silencieuse s’organise dans le Finistère. Il vous appartient de connaître, madame, monsieur, tout le travail associatif fait par des milliers de nos concitoyens en termes d’accompagnement, d’orientation, de soutien, d’hébergement, d’éducation, … qui pallie les carences de l’État dans notre département.
Quel que soit le parti politique en responsabilité dans les années à venir, quelle que soit la politique migratoire qu’il entend mener, quelle que soit la politique de répression à l’encontre de ces acteurs de la solidarité, ce travail sera poursuivi et amplifié, autant que nécessaire, pour apporter une réponse humainement digne à des situations insupportables que nous ne laisserons pas perdurer dans nos villes et nos villages.
En attendant des jours meilleurs, nous nous demandons ce qui peut justifier une politique aussi inhumaine dans le Finistère. Une politique qui, nous semble-t-il, est bien plus sévère et inflexible à l’égard des migrants que la politique du gouvernement en la matière. Le préfet du Finistère est garant de la continuité de l’État dans le département.
Veuillez croire, Madame, en notre attachement profond aux valeurs de la République.
37 associations et organisations du Finistère
Ligue des droits de l’Homme Finistère, Digemer et ses 17 collectifs locaux, La Halte, MRAP, Collectes Solidarité Réfugiés Pays de Brest, Adjim, 100 pour un toit Saint Pol, Le Temps partagé, Solidarité Migrants Pays de Morlaix, Cent pour un toit Pays de Quimperlé, Zéro personne à la rue, Collectif Aidons les réfugiés Brest, Collectif humanité Plouguerneau, Accueil Solidarité Saint Urbain, Cent pour un toit Landerneau, 100 pour un Toit Cornouaille, Morlaix-libertés, Accueil des réfugiés dans le Cap, Utopia56, D'ici Demains, 100 pour 1 toit Le Relecq-Kerhuon, 100 pour 1 toit Brest Mêm'
ATTAC Brest, UEP, La Ligue de l’Enseignement, ATD Quart monde Brest et Landerneau, Libre pensée 29, Les utopistes en action, Planning familial, Paresse, Alternative pour l’UBO
Les unions syndicales départementales du Finistère CFDT, CGT, CNT, FSU, SUD/Solidaires et UNSA.
Adresse de Glenn Le Saoût, candidat finistérien du PCF sur la liste "L'Europe des gens contre l'Europe de l'argent" après les Européennes du 26 mai:
Nous avons néanmoins trouvé écho chez 8 068 personnes dans le Finistère et nous pouvons en être fièr-e-s. Bien que faible en pourcentage compte tenu notamment de la participation importante aux Européennes, le nombre de vote pour le PCF est en augmentation au niveau du Finistère de 40% par rapport aux législatives de 2017, passant de 5 649 voix à 8 068 voix.
Dans le Finistère, quelques communes mettent la liste de Ian Brossat et du PCF à plus de 5%. Merci à nos électeurs dans ces communes et partout dans le Finistère d'avoir fait le choix d'une gauche de courage et de justice sociale :
La Feuillée: 9,21%
Scrignac: 8,71%
Berrien: 8,55%
St Jean du Doigt: 5,88%
Lanmeur: 5,87%
Guimaëc: 5,45%
Le Guilvinec: 5,41%
Plougonven: 5,29%
A Plouégat-Guerand (4,9%), Plounéour Menez (4,81%), nous touchons la barre des 5%
Dans des communes plus importantes du Finistère, à Quimper, nous sommes à 2,34% (530 voix), Brest à 2,32% (926 voix), Douarnenez à 3% (179 voix), Concarneau à 2,41% (208 voix), Morlaix à 3,6% (187 voix), Rosporden à 4,49% (137 voix), Landerneau à 1,94% (109 voix), Carhaix à 4,29% (121 voix), Quimperlé à 2,67% (117 voix), Le Relecq Kerhuon à 3,39% (169 voix). Beaucoup trop loin du compte....