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20 juillet 2019 6 20 /07 /juillet /2019 08:51
Quimper. L'avenir de la maison de Max Jacob inquiète l'élu PCF Piero Rainero (Ouest-France, 19 juillet 2019)

Piero Rainero, conseiller municipal communiste de Quimper, s’inquiète de l’avenir de la maison Max Jacob, qui pourrait être vendue à des promoteurs immobiliers. Il avait proposé d’en faire un lieu culturel.

La maison natale du célèbre poète Max Jacob, située au 8, rue du Parc, à Quimper (Finistère), est-elle en passe d’être vendue à des promoteurs immobiliers ? C’est la crainte du conseiller municipal communiste Piero Rainero, qui affirme qu’une visite a eu lieu jeudi 18 juillet. Il critique l’attitude de la Ville dans ce dossier.

Un musée

« J’avais demandé au maire, Ludovic Jolivet, de transformer ce lieu symbolique en lieu culturel qui aurait pu attirer de nombreux touristes,

déclare l’élu. Une commission municipale a planché sur la question. Elle s’est réunie récemment, mais je n’en faisais malheureusement pas partie. Il n’y avait d’ailleurs aucun membre de l’opposition présent. »

Dans une lettre adressée au maire au printemps, le conseiller municipal avait demandé à la Ville de préempter. « Un musée pourrait y être implanté, des expositions, des conférences pourraient y être organisées autour de l’œuvre de ce grand poète et du message humaniste qu’elle porte », avait imaginé l’élu, qui estime que l’achat aurait pu être financé, en partie, avec des subventions du Département et de la Région.

Piero Rainero regrette le manque de concertation. « J’ai entendu dire qu’il y aurait un projet de brasserie. Des logements pourraient également être aménagés. Bref, je constate que le maire est prêt à vendre ce bâtiment, estimé à plus d’un million d’euros. C’est pourtant un symbole pour la Ville. Et c’est encore un bout de notre patrimoine qui s’en va. »

Maison des illustres

« Immeuble XIXe dans l’alignement d’immeubles semblables, à vendre en partie. » C’est le texte de l’annonce immobilière, publiée en mars sur internet. Dans les 550 m² à vendre, se trouve la maison où est né le poète Max Jacob, en 1876.

Cette maison avait été achetée, en 2007, par Geneviève et Éric Perennou. Abandonnée pendant un demi-siècle, elle a dû être rénovée entièrement. Le couple a décidé d’en faire un restaurant, Chez Max, mais aussi un lieu culturel d’expositions et de rencontres. Dix ans plus tard, la bâtisse a reçu le label Maison des illustres, une distinction décernée par le ministère de la Culture.

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20 juillet 2019 6 20 /07 /juillet /2019 08:13
Fête du Travailleur de la Mer - 20 juillet 2019 - Port de Lesconil
avec la participation d'Ismaël DUPONT, secrétaire départemental de la fédération PCF du Finistère, pour l'intervention politique

avec la participation d'Ismaël DUPONT, secrétaire départemental de la fédération PCF du Finistère, pour l'intervention politique

http://pcbigouden.over-blog.com/

Fête du Travailleur de la Mer - 20 juillet 2019 - Port de Lesconil

Tous à Lesco samedi pour la fête du Travailleur de la Mer, une des 3 fêtes d'été du PCF Pays Bigouden, celle qui draine le plus de monde d'habitude, et son souper marin avec le groupe Barababord et Jack Raven's Whores pour l'animation musicale... Tout un programme!

Pour l'Histoire : Georges MARCHAIS en vacances à LESCONIL

Pour mémoire:

LESCONIL SAMEDI SOIR : QUE LA FETE EST BELLE AVEC LES COMMUNISTES ! (25 JUILLET 2018)

 

Pour l'Histoire : Georges MARCHAIS en vacances à LESCONIL

Pour l'Histoire : Georges MARCHAIS en vacances à LESCONIL

Fête du Travailleur de la Mer - 20 juillet 2019 - Port de Lesconil
Fête du Travailleur de la Mer - 20 juillet 2019 - Port de Lesconil
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18 juillet 2019 4 18 /07 /juillet /2019 08:07
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18 juillet 2019 4 18 /07 /juillet /2019 07:50
De gauche à droite, Jean-Paul Cam, Julia Pordié, Jean-Michel Le Lorc’h et Eric Guellec. (Le Télégramme/Jean-Luc Padellec)

De gauche à droite, Jean-Paul Cam, Julia Pordié, Jean-Michel Le Lorc’h et Eric Guellec. (Le Télégramme/Jean-Luc Padellec)


  Publié le 16 juillet 2019
Jean-Luc Padellec - Le Télégramme Brest



« Il serait irresponsable de partir en ordre dispersé », clame Éric Guellec, élu chef de file par les adhérents communistes pour conduire les échanges avec toutes les forces de gauche en vue des municipales. Le PC brestois souhaite « un rassemblement le plus large possible, de la France Insoumise au PS ».
Les discussions officielles avec les autres forces de gauche ne débuteront qu’à la fin septembre. Mais pour le Parti communiste, il n’y a pas à tergiverser. « À l’heure où le nouveau monde à la Macron a déjà des allures d’Ancien régime, le rassemblement le plus large possible des forces de gauche et écologistes autour de contenus partagés reste la meilleure garantie de succès et le meilleur moyen de traduire en actes concrets et utiles pour la population, nos idées de progrès et de justice sociale », clame Éric Guellec.

Un été à la rencontre des habitants

Les communistes se disent « fiers des réalisations collectives menées ces trente dernières années par les majorités d’union de la gauche. Elles ont permis de faire de Brest un territoire de progrès et d’innovation sociale ». Cette fois encore, ils militeront donc pour un rassemblement qui puisse aller de la France insoumise au Parti socialiste. Pas simple sur le papier, car les mélenchonistes ont bataillé contre les politiques menées ces dernières années par les gouvernements socialistes.

« À Brest, beaucoup de leurs adhérents sont pourtant d’anciens socialistes », fait remarquer Jean-Paul Cam, pour qui rien n’est impossible. Il en veut pour preuve la naissance récente d’une coordination finistérienne, à l’initiative du PC, pour le référendum contre la privatisation des aéroports de Paris qui rassemblait ces mêmes forces politiques.

Mais avant d’échanger avec les partenaires, le PC achève un travail commencé au printemps, où les adhérents ont réfléchi aux propositions qu’ils mettront dans le pot commun. Ce travail effectué, ils mettront à profit la période estivale pour aller à la rencontre des habitants, dans les quartiers populaires, sur les marchés, mais aussi aux Jeudis du port, pour recueillir les idées des citoyens et ainsi enrichir leur projet.

Pour des transports gratuits jusqu’à 26 ans

Ils ont déjà listé leurs ambitions pour la ville. La première sera de répondre à l’enjeu social et environnemental. Une piste consiste à élargir l’accès gratuit au réseau de transports collectifs de l’agglomération. « La gratuité totale, c’est impossible, même si cela doit être l’objectif à terme. Mais pourquoi pas instaurer la gratuité jusqu’à 26 ans pour commencer ? » Autres suggestions, la mise en place une tarification sociale et incitative de l’eau, avec création d’un chèque eau et distribution gratuite des premiers mètres cubes pour tous les allocataires de la Caf. Et une remunicipalisation du service de restauration collective.

La deuxième ambition est de redonner de la force à la démocratie communale. À ce sujet, le PC souhaite formaliser un droit de saisine des conseils municipaux et métropolitains, et enrichir les méthodes de concertation et de participation citoyenne à un maximum de sujets et de dossiers. Ils estiment aussi que le budget participatif doit s’appuyer sur les équipements de quartier, afin d’accompagner davantage les habitants des quartiers populaires dans l’élaboration de projets. Enfin, pour améliorer la tranquillité urbaine, s’ils ne sont pas favorables à la création d’une police municipale, ils préconisent l’augmentation des moyens alloués à la prévention des risques délinquants.

  https://www.letelegramme.fr/finistere/brest/municipales-le-pc-souhaite-un-rassemblement-de-fi-au-ps-16-07-2019-12340556.php

 

Et dans Ouest-France: https://www.ouest-france.fr/bretagne/brest-29200/brest-le-pcf-veut-favoriser-le-bien-vivre-ensemble-6447957

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17 juillet 2019 3 17 /07 /juillet /2019 08:34
Photo Le Télégramme - Mariano Otero devant sa galerie à Dinard.

Photo Le Télégramme - Mariano Otero devant sa galerie à Dinard.

Le bel hommage de Pierre Dharréville au peintre Mariano Otero décédé la semaine passée.

Mariano Otero s’en est allé …

Un homme profondément attachant, un artiste au talent reconnu et un militant apprécié, Mariano Otero, s’en est allé. Il était membre du Parti communiste depuis son adhésion aux Jeunesses Communistes dans son adolescence. Fils de républicain espagnol, exilé en France dès 1956, il a été de tous les combats pacifistes et antifascistes. Arrivé adolescent en Bretagne, il n’a jamais cessé de peindre son Espagne natale, une Espagne déchirée et brisée par la dictature. Il s’était aussi consacré à des portraits de femmes : ses danseuses de tango sont une invitation au voyage et à la sensualité, autant d’hymnes à la vie.
Affichiste, il dénonçait le fascisme, la guerre, la dictature... A ce titre, il réalisa également plusieurs œuvres pour la fédération du Parti communiste français d’Ille-et-Vilaine.
Les communistes français saluent sa mémoire et présentent toutes leurs condoléances à son épouse et à ses enfants.


Pierre Dharréville, délégué du PCF à la Culture, député des Bouches-du-Rhône

Le 15 juillet 2019.

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17 juillet 2019 3 17 /07 /juillet /2019 06:03
14 juillet, cérémonie du 75e anniversaire des combats du maquis de Kernabat à Scaër - Discours de Yoann Daniel pour l'ANACR

J'ai eu l'honneur d'écrire et de prononcer, ce dimanche 14 juillet, l'allocution de l'ANACR lors de la grande cérémonie du 75e anniversaire, organisée en hommage au maquis de Kernabat à Scaër, et des 18 jeunes hommes tombés ce jour de juillet 1944. Le voici :

"Mesdames et Messieurs les élus,
Mesdames et Messieurs de la gendarmerie, sapeurs pompiers,
Mesdames et Messieurs les anciens résistants, descendants de résistants,
Mesdames et Messieurs les portes-drapeaux,
Chers amis fidèles de la résistance et du devoir de mémoire,

75 ans. 75 ans, c'est presque le temps d'une vie. C'est largement suffisant pour l'oubli. Heureusement, nous sommes encore nombreux à entretenir la mémoire de la résistance. Et c'est pourquoi il nous semblait important, en ce 14 juillet, ce jour où chacun dans nos villes et villages allons célébrer la Fête Nationale, de nous réunir d'abord ici, à Kernabat, puis à Quillien, pour nous rappeler ce moment de notre histoire. Pour se souvenir des 18 jeunes hommes tombés ici. Pour nous réunir en dignes héritiers de leur combat, de leur sacrifice. Ainsi, nous restons fidèles aux résistants, et aux déportés qui dans les camps de concentration et d'extermination se passaient ce message, relayé plus tard par Simone Veil : « Rentrez et racontez, pour que l'on sache, et que cela ne puisse plus se reproduire » .

80 ans. 80 ans n'ont pas suffit pour tirer toutes les leçons de l'Histoire, pour ne pas se laisser tenter par les mêmes processus qui ont conduit le monde vers la plus grande barbarie de son histoire moderne. L'Homme se laisse encore tenter par le repli sur soi, le rejet de l'autre, le nationalisme exacerbé, la violence, la guerre et le fascisme. Ce même cocktail explosif qui a conduit presque démocratiquement Hitler au pouvoir, qui a fait le lit du 3e Reich, et qui déclara la guerre à la France en septembre 1939. Le nouveau monde dont nous parle trop souvent a le goût rance et l'odeur de souffre. Il nous montre trop souvent l'impression d'un « Déjà vu ».

100 ans. Plus d'un siècle s'est écoulé depuis la mise en garde de Jean Jaurès lorsqu'il s'opposait à la première boucherie mondiale. Aujourd'hui, nombreux sont les signes inquiétants et nous devons répéter sans cesse les mots de Jaurès : « Toujours votre société violente et chaotique, même quand elle veut la paix, même quand elle est à l'état de l'apparent repos, porte en elle la guerre, comme la nuée dormante porte l'orage ».

1 an. Il y a un an, grâce au travail de tous les gardiens de la mémoire, avec le soutien des familles, les jeunes du Conseil Municipal de Scaër redonnaient un visage aux 18 héros tombés à Kernabat. « A chaque rue de Scaër, de Tourch, de Rosporden, de Coray… A chaque rue sa peine, à chaque croix son martyr », dit-on.

Mais derrière l'Histoire se cache toujours des hommes, des femmes, des fils et des filles, des histoires intimes, des convictions, des luttes, des tempéraments, des doutes, des peurs… Et pour tous, l'acceptation d'une mort possible, mais certainement l'envie de vivre libre chevillée au corps. Ils étaient « nous », ouvriers, paysans, artisans, commerçants..., « juste quelques hommes, quelques hommes Justes ».

75 ans. Et si peu de survivants. Si peu de vivants . Tant d'hommages à rendre, tant à mettre en terre. Le temps est un ennemi implacable. Imbattable. 75 ans pendant lesquelles les acteurs de la résistance, leurs héritiers, les citoyens de ce pays, vous et tant d'autres, ont raconté l'histoire…. Dans les livres, les écoles, au cours des cérémonies, dans des documents, pour que rien ne tombe dans l'oubli… Comment pourrions nous d'ailleurs oublier les paroles de Léonard Cohen dans sa chanson « Le Partisan » : « Les allemands était chez moi. Ils m'ont dit résigne toi, mais je n'ai pas peur. J'ai repris mon arme. J'ai changé 100 fois de noms, j'ai perdu femme et enfants, mais j'ai tant d'amis. J'ai la France entière ! Un vieil homme dans un grenier, pour la nuit nous a caché, les allemands l'ont pris. Il est mort sans surprise ! ».

75 ans pour tracer ici le chemin de la mémoire, y associer la population, les propriétaires, les élus, alors que dans les manuels scolaires, l'épisode de la résistance, comme ils disent, se réduit comme peau de chagrin… Comme un détail de notre histoire commune. Et encore tant de travail à effectuer : rendre toute leur place aux femmes dans la résistance, sans qui rien n'aurait été possible, associer les populations civiles qui elles aussi ont payé un lourd tribu, rendre une justice équitable à ceux qui ont été jugé à l'issue de la libération.

Tant d'années passées, tant de rassemblements ici à Kernabat et Quillien, avec en tête la phrase de Lucie Aubrac : « Le verbe « résister » doit toujours se conjuguer au présent ». Alors notre message va vers la jeunesse qui reprend le flambeau. Celle vers laquelle Simone Veil confiait sa confiance , je cite : « « Les jeunes générations nous surprennent parfois en ce qu'elles diffèrent de nous. Nous les avons nous-même élevées de façon différente de celle dont nous l'avons été. Mais cette jeunesse est courageuse, capable d'enthousiasme et de sacrifices comme les autres. Sachons lui faire confiance pour conserver à la vie sa valeur suprême » .
Et dans sa merveilleuse chanson « Jeunesse, Lève toi ! », Damien Saez vous exhorte, je cite encore :
Puisqu'ici il n'y a qu'au combat qu'on est libre
De ton triste coma, je t'en prie libère-toi !
Puisqu'ici il faut faire des bilans et du chiffre
Sont nos amours toujours au bord du précipice,
N'entends-tu pas ce soir chanter le chant des morts
A la mémoire de ceux qui sont tombés pour toi
Jeunesse lève toi !

Nous associons à ces paroles, Pierre Hugues, des Freedom Angels, association qui participe aux reconstitutions que nous avons organisé au Grand Champ à Scaër. Vous avez pu assister hier au parachutage sur Kernabat, et nous vous invitons à venir découvrir aujourd'hui le camp allié, la vie des résistants, le matériel, sur le même site. Et nous les remercions évidemment de faire de ce 75e anniversaire un événement si particulier à Scaër.

Aussi, il nous faut rappeler en quelques lignes les faits qui se sont déroulés ici, il y a 75 ans précisément.
Ici, Radio Londres : « Les Français parlent aux Français ! Message personnel : Le Vent souffle dans les blés ». Ce message est capté le 14 juillet 1944, vers 11 h 00, au PC installé à Guerveur. Il annonce un second parachutage de vivres et matériels pour le soir même sur le terrain « Pêche » à Miné Kervir. Le vent souffle dans les blés pour les maquisards de Scaër, Tourc'h, Coray, Rosporden et communes alentours portant en lui les premières effluves des combats de la libération ! Car ce 14 juillet 1944, les échos du débarquements, des premières villes libérées, enthousiasment la France et les forces combattantes de l'Intérieur. Le maquis du Vercors proclame le rétablissement de la République, et l'abrogation des lois du régime de Vichy ! Dans de nombreuses villes et villages, on s'apprête à défier l'ennemi.

Tout cela s'organise dans le cadre de l'Opération Jedburgh. Dans le nuit du 9 au 10 juillet, un commando et 16 tonnes de matériels, carabines, explosifs, et une radio sont larguées du ciel. La réception se passe bien, mais des échanges de coups de feu ont lieu avec une troupe de la Wermacht, probablement en route vers une permission… Le maquis est repéré. Les guetteurs allemands sont aux aguets !

Démasqués par l'occupant allemand, ils sont plus de 200 personnes mobilisés pour l'opération. Le balisage du terrain est en place et au début de la nuit du 15 juillet, vers 0 h 30, plus de 16 tonnes sont larguées à l'endroit indiqué puis acheminées vers le lieu de stockage à Kernabat. La mission est accomplie mais un millier de soldats allemands, dès l'aurore, ratissent les environ de Coadry. La bataille de Kernabat-Quillien est lancée avec un rapport de force que même le courage le plus absolu ne peut inverser. 18 jeunes hommes, âgés de 19 à 32 ans, dont nous égrainons les noms dans l'appel aux morts, sur lesquels nous mettons un visage, dans les pas desquels nous marchons sur le chemin de la mémoire, seront tués, parfois dans d'atroces circonstances. La violence des nazis, tels des chiens acculés au mur et sentant la débâcle, est sans limite.

Non, leur sacrifice ne fut pas vain. La bataille qui mena à leur perte est la conséquence d'actes courageux et désintéressés réprimés dans le sang. Il s'inscrit dans un ensemble qui ne laissa aucun répit à l'occupant et qui fini par le faire reculer.
Non, célébrer leur sacrifice chaque année n'est pas vain. C'est sain. C'est vital. Et le détail des faits que nous venons de rapporter doit être raconté pour que notre passé, aussi douloureux soit-il, nous permette de bâtir un meilleur avenir, pour qu'aucun sacrifice ne soit plus jamais nécessaire. C'est pourquoi nous devons nous rassembler toujours plus nombreux, ici, chaque année.
C'est pourquoi, ce que nous faisons, est chaque fois plus indispensable que l'année précédente.
Que la mémoire des résistants et de la résistance nous enseigne la vigilance, la détermination, la volonté de paix et de fraternité pour continuer à avancer vers les idéaux de liberté et de démocratie de nos glorieux aînés. C'est le sens de notre message.
Je vous remercie pour votre attention et votre présence nombreuse à cette commémoration."

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17 juillet 2019 3 17 /07 /juillet /2019 05:59
Glenn Le Saoût, Catherine Grall, Michel-Thierry Atangana, Ismaël Dupont, René Grall - Saint-Pol-de-Léon, 13 juillet 2019

Glenn Le Saoût, Catherine Grall, Michel-Thierry Atangana, Ismaël Dupont, René Grall - Saint-Pol-de-Léon, 13 juillet 2019

Abandonné par la France dans une cellule de 7 m2 sans fenêtre au Cameroun pendant 17 ans, Michel-Thierry Atangana réclame que la France le réhabilite en s'appuyant sur l'avis du Conseil des Droits de l'Homme de l'ONU et de la justice camerounaise, et qu'elle défende mieux ses ressortissants à l'étranger
Abandonné par la France dans une cellule de 7 m2 sans fenêtre au Cameroun pendant 17 ans, Michel-Thierry Atangana réclame que la France le réhabilite en s'appuyant sur l'avis du Conseil des Droits de l'Homme de l'ONU et de la justice camerounaise, et qu'elle défende mieux ses ressortissants à l'étranger
Abandonné par la France dans une cellule de 7 m2 sans fenêtre au Cameroun pendant 17 ans, Michel-Thierry Atangana réclame que la France le réhabilite en s'appuyant sur l'avis du Conseil des Droits de l'Homme de l'ONU et de la justice camerounaise, et qu'elle défende mieux ses ressortissants à l'étranger
Abandonné par la France dans une cellule de 7 m2 sans fenêtre au Cameroun pendant 17 ans, Michel-Thierry Atangana réclame que la France le réhabilite en s'appuyant sur l'avis du Conseil des Droits de l'Homme de l'ONU et de la justice camerounaise, et qu'elle défende mieux ses ressortissants à l'étranger
Abandonné par la France dans une cellule de 7 m2 sans fenêtre au Cameroun pendant 17 ans, Michel-Thierry Atangana réclame que la France le réhabilite en s'appuyant sur l'avis du Conseil des Droits de l'Homme de l'ONU et de la justice camerounaise, et qu'elle défende mieux ses ressortissants à l'étranger
Nous avons vécu une rencontre marquante et émouvante avec Michel Thierry Atangana, né en 1964 à Yaoundé au Cameroun, français depuis 1988, ce samedi 13 juillet à Saint-Pol-de-Léon, ville dont Michel Atangana est devenu le citoyen d'honneur. Il était accueilli au départ ado à Perharidy où il se faisait soigner au centre héliomarin pour des problèmes de dos et chez la famille Grall qui hébergeait des enfants en soins éloignés de leur famille pour leur apporter de la chaleur humaine. Catherine Grall travaillait à ce moment-là justement avec les enfants à Perharidy.
 
Glenn Le Saoût avait participé à l'émouvante cérémonie organisée par le maire de Saint-Pol-de-Léon Nicolas Floch durant laquelle Michel-Thierry Atangana a été fait citoyen d'honneur de la ville de Saint-Pol-de-Léon le samedi 29 juin dernier. Le chroniqueur Afrique du journal "Le Monde", Daniel Le Bigot, en a tiré un article très documenté au titre sans ambiguïté:
"La France doit se racheter d'avoir abandonné Michel-Thierry Atangana durant 17 ans" (Le Monde, 2 juillet).
 
RFI qui avait défendu Michel pendant son emprisonnement a aussi soutenu la demande de réhabilitation, comme d'autres grands médias africains comme "Jeune Afrique".
Glenn Le Saoût et moi avions rencontré déjà dans la semaine au local du PCF à Morlaix René et Catherine Grall. Ce sont les très courageux animateurs du comité de soutien de cet économiste et financier français travaillant pour des investisseurs internationaux emprisonné de manière arbitraire et inhumaine sous de faux prétexte et par cupidité par des ministres du président Biya, avec le soutien du dictateur, et laissé pendant 17 ans dans une cellule de 7m2 sans fenêtre, de 1997 à 2014, sans guère de soutien des politiques français malgré une condamnation du Cameroun par la commission d'enquête internationale de l'ONU dans cette affaire et le soutien d'ONG comme Amnesty international.
Catherine et René n'ont eu de cesse pendant des années, quand ils ont appris l'apprisonnement de Michel Thierry Atangana, d'interpeller l’État, les médias, l'opinion publique, pour que pression soit faite sur les autorités camerounaises, puis, à la libération de Michel, pour qu'il soit pleinement réhabilité. Il faut dire que jusqu'en 2013, Hollande, qui rencontrera plus tard Michel Thierry Atangana et sera impressionné par la valeur de cette homme et sa résolution, maintient encore officiellement sa croyance au "crime" de corruption et d'abus de bien public prétendument commis par l'économiste.
Manière de ne pas contrarier l'ami Paul Biya, chez lequel des groupes français, et en particulier Bolloré, ont tant d'intérêts?
Pourtant l'avis n°38 du groupe de travail sur la détention arbitraire du Conseil des droits de l'homme de l'Assemblée Générale de l'ONU (avis arrêté après aller-retour avec l’État concerné, à vrai dire sans réponse du Cameroun) est formel: 
"Le 12 mai 1997, M. Atangana a été interpellé, sans mandat d'arrêt, par des éléments des forces spéciales du Groupement spécial d'opération puis détenu par la police judiciaire à Yaoundé. M. Atangana est détenu depuis le jour de son arrestation... dans une cave du secrétariat d'Etat à la défense, en isolement total, sans accès aux soins et sans communication avec le monde extérieur et en particulier avec sa famille, mettant gravement en danger sa santé physique et mentale..." .
L'avis laisse entendre que le lien fait par le pouvoir entre l'administrateur financier chargé de piloter un gros projet d'investissement dans les routes camerounaises et un candidat d'opposition (lien toujours nié par Michel Atangana) n'est pas sans rapport avec son arrestation et que les procédures juridiques normales n'ont pas été respectées. En réalité, des ministres du président Biya ont saisi le prétexte d'un lien supposé avec un challenger politique pour faire main basse sur l'argent des sociétés dont Michel Thierry Atangana était le mandataire pour un gros projet d'investissement en travaux publics, et sur l'argent de Michel-Thierry Atangana, tout en l'accusant lui-même de corruption alors qu'il gérait des fonds privés, et non publics. 
Il a été condamné après plusieurs semaines de détention administrative après un procès expédié de nuit, sans avocat ni possibilité de se défendre, à 15 ans de prison. Malgré une ordonnance de non-lieu en 2008, il est resté en détention et a été à nouveau condamné pour les mêmes faits à 20 ans de prison en 2012.  Du côté des autorités françaises, il faudra attendre l'implication de Bruno Gain, ambassadeur de France au Cameroun (2009-2013) pour que Michel-Therry Atangana bénéficie enfin de la protection consulaire à laquelle tout citoyen français détenu à l'étranger a droit mais qu'aucun prédécesseur n'avait jugé utile de faire appliquer. Et c'est le président Hollande qui va obtenir sa libération, après des mois de silence et de tergiversations, le 24 février 2014. 
René et Catherine Grall, et Michel Thierry Atangana nous ont remis les dossiers d'une grande partie des démarches effectuées par le comité de soutien, des correspondances avec l'ex président Hollande, le ministre des affaires étrangères Jean-Yves Le Drian, le rapport de l'ONU sur cette affaire, les preuves du caractère extrêmement tardif de la prise en compte par la France de l'innocence et de l'enfermement arbitraire de son ressortissant, Michel, français depuis 1988.
Michel Atangana réclame aujourd'hui un décret de réhabilitation, une indemnisation par l'état camerounais (aujourd'hui, ses biens ont été confisqués, ses comptes bancaires français bloqués suite à une commission rogatoire camerounaise) et une loi qui protège mieux les ressortissants français a l'étranger en créant notamment une possibilité d'alerte et de démarche auprès de la commission Droits de l'Homme de l'ONU pour leurs municipalités de résidence, afin que la protection diplomatique ne soit pas à géométrie variable et dépendant essentiellement des intérêts financiers et stratégiques de la France et de la seule realpolitik.
Nous allons travailler a ce que cette juste cause soit entendue et puisse aboutir.
Trois députés communistes de Seine Maritime s'associent déjà à un appel (pas encore publié) "pour que la France n'abandonne plus jamais les siens", comme Michel Atangana: Sébastien Jumel, Jean-Paul Lecoq, et Hubert Wulfranc.
Avec d'autres parlementaires de droite, du centre et de gauche... Une quarantaine en tout à ce stade.
Cet appel des parlementaires est le suivant:
"Pour que la France n'abandonne jamais plus les siens!
Il y a cinq ans, Michel-Thierry Atangana était libéré de sa geôle camerounaise. (...)
Malgré la décision prise à son profit par les Nations-Unies, Michel-Thierry Atangana a certes retrouvé sa liberté mais pas sa vie.
Sa réputation est entachée par une condamnation inique entravant sa carrière de financier de haut vol. Ses comptes bancaires français sont bloqués parce que notre pays n'applique pas les décisions de l'ONU et répond favorablement aux commissions rogatoires camerounaises visant à geler les avoirs de M. Atangana en France.
(...)
Le cas emblématique de Michel-Thierry Atangana doit servir de point de départ à une réflexion collégiale sur un renforcement de la protection juridique des Français à l'étranger.
(...)
Désormais, nous devons aller plus loin, plus vite.
- Prendre en commission des lois cet avis déclaratif qui consacrerait en droit interne l'Avis rendu par les Nations-Unies préconisant la réhabilitation et l'indemnisation intégrales de Michel-Thierry Atangana.
- Faire adopter la proposition de loi en cours de rédaction qui renforcerait la protection des Français à l'étranger contre l'arbitraire. Nous prémunissant de violation des droits de nos concitoyens par instrumentalisation judiciaire.
..."
 
Cette sombre affaire éclaire aussi certains aspects peu reluisants de la françafrique et des intérêts français qui y font bon ménage avec les dictatures.
Pour Michel-Thierry Atangana, il n'y a pas de pire ennemi pour l'homme et notre époque que l'indifférence qui nous fait tout accepter. "L'indifférence est un cancer qui tue la vie".
Lui aurait pu accepter un poste pépère "de dédommagement modique pour se taire", de la part du Cameroun (on lui a proposé un poste de ministre à sa libération!!!) ou de la France, mais Michel n'a qu'un souhait: que justice et réparation soient enfin effectuées, que les mêmes injustices contre des ressortissants français abandonnés par leur État ne puissent se reproduire aussi facilement.
 
Ismaël Dupont, le 14 juillet 2019
Abandonné par la France dans une cellule de 7 m2 sans fenêtre au Cameroun pendant 17 ans, Michel-Thierry Atangana réclame que la France le réhabilite en s'appuyant sur l'avis du Conseil des Droits de l'Homme de l'ONU et de la justice camerounaise, et qu'elle défende mieux ses ressortissants à l'étranger
Abandonné par la France dans une cellule de 7 m2 sans fenêtre au Cameroun pendant 17 ans, Michel-Thierry Atangana réclame que la France le réhabilite en s'appuyant sur l'avis du Conseil des Droits de l'Homme de l'ONU et de la justice camerounaise, et qu'elle défende mieux ses ressortissants à l'étranger
Abandonné par la France dans une cellule de 7 m2 sans fenêtre au Cameroun pendant 17 ans, Michel-Thierry Atangana réclame que la France le réhabilite en s'appuyant sur l'avis du Conseil des Droits de l'Homme de l'ONU et de la justice camerounaise, et qu'elle défende mieux ses ressortissants à l'étranger
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16 juillet 2019 2 16 /07 /juillet /2019 08:32
Bretagne, Mouvement de la Paix: Il y a 2 ans nous avons gagné le Traité d’Interdiction des Armes nucléaires (TIAN). Ensemble gagnons sa ratification par la France
Bretagne, Mouvement de la Paix: Il y a 2 ans nous avons gagné le Traité d’Interdiction des Armes nucléaires (TIAN). Ensemble gagnons sa ratification par la France

https://www.mvtpaix.org/…/il-y-a-2-ans-nous-avons-gagne-le…/
Il y a 2 ans nous avons gagné le Traité d’Interdiction des Armes nucléaires (TIAN). Ensemble gagnons sa ratification par la France
Pour éloigner la menace sur l’humanité d’une destruction volontaire (guerre nucléaire)
ou involontaire (par erreur humaine ou technologique). 

Déclaration du Mouvement de la paix – France –
à l’occasion du deuxième anniversaire
de l’adoption du Traité d’Interdiction des Armes Nucléaires à l’ONU

Résumé de la déclaration

Il y a deux ans le 7 juillet 2017 le long combat contre l’arme nucléaire engagé par le Mouvement de la Paix à travers l’appel de Stockholm en 1950 a été marqué par un succès historique à savoir l’adoption aux Nations Unies d’un Traité d’Interdiction des Armes Nucléaires (1)

Ce succès a été acquis grâce à la mobilisation de millions de personnes dans le monde, de centaines d’associations, d’organisations mais aussi la détermination politique d’institutions internationales comme l’ONU et d’Etats dont les 122 Etats qui ont voté le TIAN. La pertinence de la Campagne mondiale ICAN (pour l’abolition de l’arme nucléaire), fondée sur le respect du droit international humanitaire, dont le Mouvement de la Paix a assuré la promotion en France dès le début, a été reconnue par l’attribution du Prix Nobel de la Paix à cette campagne en décembre 2017.

Aujourd’hui un vaste front mondial s’est constitué pour l’élimination des armes nucléaires, 122 Etats à l’ONU, le Vatican, la Croix-Rouge internationale, la Conférence syndicale Internationale (CSI) qui regroupe toutes les organisations syndicales au plan mondial, le réseau mondial de maires pour la Paix, le réseau des parlementaires pour la paix, la campagne mondiale ICAN ,le réseau international des médecins pour la prévention des guerres nucléaires – Prix Nobel de la Paix en 1985, le mouvement international Pugwash de scientifiques prix Nobel de la paix 1995  etc..

Dans ce contexte, Le Mouvement de la Paix appelle à développer tous azimuts les actions pour la ratification du TIAN par la France en s’appuyant sur les succès déjà obtenus et en multipliant les actions au cœur de la société et au plus près des gens dans les communes, les quartiers, les entreprises, les fêtes et festivals populaires qui auront lieu durant l’été, afin de mobiliser toutes les composantes de l’opinion publique.

Au 6 juillet 2019, 70 Etats ont signé le TIAN, 24 Etats l’ont déjà ratifié.  Il entrera en vigueur lorsque 50 États l’auront signé et ratifié.

Il est encourageant de constater que des villes comme Paris, Washington, Berlin ont approuvé l’appel mondial des villes en faveur du Traité des Nations Unies sur l’interdiction des armes nucléaires.

Nous pouvons gagner !

Il y a 2 ans nous avons gagné le Traité d’Interdiction des Armes nucléaires (TIAN).

Ensemble gagnons sa ratification par la France, pour éloigner la menace sur l’humanité d’une destruction volontaire (guerre nucléaire) ou involontaire (par erreur humaine ou technologique).

 


Le 6 juillet 2019
Le Mouvement de la Paix

 

Déclaration dans sa globalité

Il y a deux ans, le 7 juillet 2017, le long combat contre l’arme nucléaire engagé par le Mouvement de la Paix à travers l’appel de Stockholm en 1950 a été marqué par un succès historique à savoir l’adoption aux Nations Unies d’un Traité d’Interdiction des Armes Nucléaires (1)

Ce succès a été acquis grâce à la mobilisation de millions de personnes dans le monde, de centaines d’associations,  d’organisations mais aussi la détermination politique d’institutions internationales comme l’ONU et d’Etats dont les 122 Etats qui ont voté le TIAN. La pertinence de la Campagne mondiale ICAN (pour l’abolition de l’arme nucléaire), fondée sur le respect du droit international humanitaire, dont le Mouvement de la Paix a assuré la promotion en France dès le début, a été reconnue par l’attribution du Prix Nobel de la Paix à cette campagne en décembre 2017.

Aujourd’hui un vaste front mondial s’est constitué pour l’élimination des armes nucléaires, 122 Etats à l’ONU, le Vatican, la Croix-Rouge internationale, la Conférence syndicale Internationale (CSI) qui regroupe toutes les organisations syndicales au plan mondial, le réseau mondial de maires pour la Paix, le réseau des parlementaires pour la paix, la campagne mondiale ICAN , le réseau international des médecins pour la prévention des guerres nucléaires – Prix Nobel de la Paix en 1985, le réseau Pugwash de scientifiques – prix Nobel de la paix 1995- etc..

Tous, ensemble, nous avons gagné non seulement le TIAN mais aussi des traités pour l’interdiction des autres armes de destruction massive tels que le traité d’interdiction des armes chimiques et le traité d’interdiction des armes bactériologiques. Nous sommes maintenant en mesure de gagner l’élimination totale des armes nucléaires.

Cependant il faut être conscient des obstacles et des adversaires qui se dressent devant nous et qui portent le nom des lobbies militaro-industriels et des Etats dotés de l’arme nucléaire y compris la France.

Dans ce contexte les USA jouent un rôle extrêmement grave en essayant de casser tout ce qui a été obtenu de positif dans ce combat pour l’élimination des armes nucléaires comme par exemple le retrait des USA du traité ABM (2), du Traité INF ( 3), de l’accord sur le nucléaire iranien et la relance de la course aux armes nucléaires par les USA, la non ratification du Traité d’interdiction des essais nucléaires etc.

Hélas, la France est engagée dans un processus similaire sur certains points comme l’a montré la conférence de presse commune des USA, du Royaume Uni , de la France le 27 mars 2017 à New York, à l’initiative des USA (Dépêche AFP) pour s’opposer à l’adoption du TIAN à l’Onu, mais aussi le quasi doublement des crédits consacrés aux armes nucléaires en France (de 3,5 à 6 milliards d’euros par an, contre une petite centaine de millions d’euros contre le réchauffement climatique) pour le renouvellement quasi complet de l’arsenal en armes atomiques de la France dans le cadre de la loi de programmation militaire.

Les neuf prochains mois qui précèdent la conférence d’examen du Traité de Non-Prolifération Nucléaire (TNP) (4) qui aura lieu à New York en avril/mai 2020 seront déterminants pour gagner la mise en œuvre du TIAN et le développement du processus d’élimination des armes nucléaires face aux obstacles et à la volonté de certaines puissances en particulier celles dotées de l’arme nucléaire (et leurs alliés) d’empêcher le succès de cette conférence comme ils l’ont déjà réussi parfois dans le passé.

Dans ce contexte, Le Mouvement de la Paix appelle à développer tous azimuts les actions pour la ratification du TIAN par la France en s’appuyant sur les succès déjà obtenus et en multipliant les actions au cœur de la société et au plus près des gens dans les communes, les quartiers, les entreprises, les fêtes et festivals populaires qui auront lieu durant l’été, afin de mobiliser toutes les composantes de l’opinion publique.

Nous entendons favoriser toutes les expressions et actions possibles en tous lieux et selon toutes les modalités possibles et en particulier:

  • autour du 7 juillet 2019 pour fêter l’adoption du TIAN le 7 juillet 2017 à l’ONU
  • les 6 et 9 aout à l’occasion de l’anniversaire des bombardements des USA sur Hiroshima et Nagasaki
  • le 21 septembre dans le cadre de la journée internationale de la paix et des marches pour la Paix qui auront lieu le samedi 21 Septembre dans toute la France
  • le 26 septembre lors de la journée international de l’ONU pour l’élimination des armes nucléaires
  • lors des manifestations sociales pour souligner que la fin de la course aux armements nucléaires et la réorientation des ressources qui y sont consacrées libéreront des moyens considérables pour gagner la « bataille » pour le climat.
  • Lors de la semaine de la solidarité internationale 15 novembre au dimanche 1er décembre 2019
  • Lors de la semaine de l’ONU pour le désarmement du 24 au 30 octobre
  • Le 10 Décembre pour le droit de l’Homme à la Paix
  • lors de toutes les marches pour le climat ; car comme l’a rappelé le Secrétaire Général de l’ONU, 100 jours avant la Journée internationale de la paix 2019, action pour la paix et action pour le climat sont liées et aussi urgente l’une que l’autre.

Durant les 9 mois qui viennent le Mouvement de la paix appelle donc à l’action et, sur la base des actions conduites au niveau local, s’engage dès à présent dans la constitution d’une délégation importante d’une centaine d’ambassadeurs (drices) pour la paix et le désarmement nucléaire qui, devant l’Onu et au sein de la conférence mondiale d’examen du TNP (3) à New York en Avril 2020 ,exprimera l’exigence du désarmement nucléaire, exigence partagée par 76% de l’opinion publique en France selon le sondage IFOP/La Croix/Mouvement de la Paix de juin 2018.

Au 6 juillet 2019, 70 Etats ont signé le TIAN, 24 Etats l’ont déjà ratifié.  Il entrera en vigueur lorsque 50 États l’auront signé et ratifié. Il est encourageant de constater que des villes comme Paris, Washington, Berlin ont approuvé l’appel mondial des villes en faveur du Traité des Nations Unies sur l’interdiction des armes nucléaires Nous pouvons gagner. Mais il faut accélérer le processus en développant la pression sur le Président de la République, les parlementaires et le gouvernement pour que la France ratifie le TIAN. Nous devons être de plus en plus nombreux et unis autour de cet objectif.

Il y a 2 ans nous avons gagné le Traité d’Interdiction des Armes nucléaires (TIAN).

Ensemble gagnons sa ratification par la France, pour éloigner la menace sur l’humanité d’une destruction volontaire (guerre nucléaire) ou involontaire (par erreur humaine ou technologique).

 


Le 6 juillet 2019
Le Mouvement de la Paix

Roland Nivet

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16 juillet 2019 2 16 /07 /juillet /2019 08:18
Nucléaire militaire - la sécurité des Français en danger - Jean-Marie Collin, porte-parole de l'ICAN France

Tribune de Jean-Marie Collin, porte-parole de l'ICAN France, publiée dans Ouest-France de lue sur le site internet du PCF Pays Bigouden, Le Travailleur Bigouden: http://pcbigouden.over-blog.com

 

Le risque de guerre et d'emploi d'arme nucléaire n'a jamais été aussi élevé. Les accords de contrôle des armes nucléaires s'érodent et perdent en crédibilité. Face à cette situation alarmante, la diplomatie française contribue avec les autres puissances nucléaires à déstabiliser la pierre angulaire du régime de non-prolifération nucléaire et, en même temps, les parlementaires sont aux abonnés absents !

Depuis 1945, les relations internationales sont fondées sur l'équilibre de la terreur. Autrement dit, sur le pari qu'aucun État ne va employer en premier l'arme nucléaire. Pendant combien de temps ce pari est-il tenable ?

Cet « ordre » nucléaire est principalement fondé sur le Traité de non-prolifération nucléaire (TNP) qui vient de tenir son dernier comité préparatoire (28 avril-10 mai), avant la Conférence d'examen quinquennal de 2020. L'échec de ce comité, à se mettre d'accord sur le futur de ce traité, annonce la perte de crédibilité du régime de non-prolifération et donc d'une plus grande insécurité.

Alors à qui la faute ? Aux 186 États qui n'ont pas la bombe ou aux États qui ont adopté le Traité d'interdiction des armes nucléaires pour renforcer la norme internationale d'interdiction de cette arme de destruction massive ? Ces derniers estimant qu'il est de leur devoir d'agir contre le risque d'une utilisation – accidentelle, volontaire ou malveillante – de l'arme nucléaire aux conséquences catastrophiques pour l'ensemble de l'humanité. Évidemment non !

« Un petit gang »

L'ambassadeur sud-africain – dont l'État a volontairement éliminé son arsenal nucléaire – a apporté la réponse : « Certains États parties ne peuvent pas fonctionner comme un petit gang Ce « gang » est composé des États-Unis, de la Russie, du Royaume-Uni, de la France et de la Chine.

Ces cinq États, aux régimes politiques opposés, sont en effet dans une attitude des plus incohérentes qui risque d'entraîner le TNP vers sa fin. Tous ont refusé, avec des argumentaires communs, les recommandations exprimées par la majorité de ce comité qui constituaient pourtant un bon point de départ pour la conférence de 2020. Pire, ces cinq États renoncent à leurs obligations de désarmement (article 6 du TNP et multiples autres engagements acceptés en 1995, 2000, 2010) en poursuivant la modernisation et le renouvellement de leurs arsenaux nucléaires. La France, par exemple, augmente son budget nucléaire de 60 %, soit 37 milliards d'euros qui seront dépensés entre 2019 et 2025. Comme l'a clamé la ministre des Armées : « Nous affûtons nos armes, toutes nos armes ! »

Une menace constante

L'objectif du TNP est d'amener plus de sécurité. Or, par leur refus de mettre fin à leurs arsenaux nucléaires, ils renforcent l'insécurité mondiale. Le plus incompréhensible est qu'ils se menacent les uns les autres à travers des exercices simulant une frappe nucléaire !

Les parlementaires sont censés contrôler l'action du gouvernement (article 24 de la Constitution), mais, dans ce domaine, nous observons tout le contraire. Il est inquiétant de voir que la réflexion engagée l’an dernier, avec la mission des députés Fanget et Lecoq, a disparu. Cela fait en effet près d'une année que nous attendons la création de la « délégation permanente à la dissuasion nucléaire, à la non-prolifération, à la maîtrise de l'armement et au désarmement », adoptée à l'unanimité par la commission des Affaires étrangères. Pourquoi n'est-elle pas encore en place ? Il est largement temps que les parlementaires prennent leur responsabilité.

La France, qui possède le troisième arsenal nucléaire au monde, doit arrêter de fuir ses engagements. Oui, il est possible de la complimenter pour ses efforts passés. Mais ils ne servent à rien, si son discours et ses actions restent figés dans une politique de défense datant du siècle dernier.

Les armes nucléaires représentent un problème de sécurité qui doit trouver une fin définitive autre que celles de la menace constante et du risque de leur utilisation. Croire que nous échapperons éternellement à une détonation nucléaire est une vision stratégique naïve et une erreur politique grossière !

(Ican - Campagne Internationale pour Abolir les Armes Nucléaires)

Tribune publiée par Ouest-France

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15 juillet 2019 1 15 /07 /juillet /2019 07:44
Edmée & The Flyroots

Edmée & The Flyroots

A l'invitation de la fédé PCF des Côtes d'Armor, les groupes " Edmée & The Flyroots " et "Callipyge" seront présents cette année sur l'espace Bretagne de la fête de l'Humanité, au côté des stands PCF du Finistère, du Morbihan, d'Ille-et-Vilaine et des Côtes d'Armor, espace Bretagne qui sera inauguré à 17H30 le vendredi par Patrick Le Hyaric, directeur de l'Humanité, avec Lassana Bathily, et où auront lieu des débats politiques, un fest-noz le vendredi, en même temps qu'il accueillera aussi l'association des Bretons de Paris.  

ça promet!

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