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23 juillet 2019 2 23 /07 /juillet /2019 11:09
Fête de l'Humanité Bretagne - 30 novembre, 1er décembre 2019 à Lorient: demandez le programme!
Fabien Roussel, secrétaire national du PCF, sera présent le dimanche sur la fête et fera le grand discours politique de l'après-midi le 1er décembre

Fabien Roussel, secrétaire national du PCF, sera présent le dimanche sur la fête et fera le grand discours politique de l'après-midi le 1er décembre

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22 juillet 2019 1 22 /07 /juillet /2019 07:39
 
 
Conférence de Renaud Faroux - "Tal Coat" - vidéo
Né à Clohars-Carnoët, près de Pont-Aven, Pierre Tal Coat, né Jacob (1905-1985), dit "Tal Coat", est fils de pêcheur. D'abord apprenti forgeron, une bourse lui permet de devenir brièvement clerc de notaire, à Arzano (Finistère). En 1924, il est mouleur et peintre sur céramique à la faïencerie Henriot....
 
Grâce à notre équipe communication du PCF 29, toujours très efficace et compétence - un grand merci à Karo Bérardan et Mikaël Theng !-  la  vidéo de la conférence du 6 avril de notre conférencier préféré Renaud Faroux, historien et critique d'art, sur le peintre Tal Coat exposé de manière temporaire à Pont-Aven est disponible sur la chaîne YouTube voici le lien.
 
Une prochaine conférence-visite guidée autour de la prochaine exposition d'art contemporain au FHEL de Landerneau (après "Cabinet de curiosités") aura lieu cet hiver 2019-2020.

A revoir aussi:

Education populaire.
A l'invitation du PCF Finistère, samedi 2 février l'historien d'art Renaud Faroux a fait cette magnifique conférence en images sur les origines de l'abstration dans l'art contemporain pour faire comprendre l’œuvre de Jean-Marie Riopelle et Joan Mitchell, exposée aux Capucins à Landerneau. Merci à Mikaël et Karo pour le film de ce moment privilégié!

Prochaine Conférence de Renaud Faroux à l'invitation du PCF Finistère, en avril, pour l'expo Tal Coat au musée de Pont-Aven.  

Conférence de l’historien d’art, Renaud Faroux, spécialiste et ami de Ladislas Kijno, au Mille-Club de Landerneau, organisée par le PCF Finistère: aux sources des œuvres de Jean-Michelle Riopelle et Joan Mitchell, aux origines de l’abstraction.

Vidéo de la conférence de Renaud Faroux sur les origines de l'abstraction à Landerneau (Mitchell et Riopelle) 2/02/2019

PCF 29: Conférence de Renaud Faroux sur les origines de l'abstraction et visite guidée de l'expo Jean-Michel Riopelle et Joan Mitchell au FHEL des Capucins à Landerneau: du pur bonheur!

PCF 29, samedi 2 février: visite de l'exposition Mitchell et Riopelle à FHEL de Landerneau et conférence de Renaud Faroux

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21 juillet 2019 7 21 /07 /juillet /2019 06:55
Le Carhaix de Daniel Laporte (Ouest-France, 20 juillet 2019)

Pas tous les jours que la presse met à l'honneur des camarades. Ouest-France l'avait déjà fait il y a deux ans avec Pierre-Yves Thomas, animateur de la section PCF de Carhaix, aujourd'hui c'est notre ami Daniel Laporte, militant CGT et communiste, figure de Carhaix, qui répond aux questions du journal. Cette fois-ci, l'interview de Daniel Laporte est clairement centrée sur les questions sociales et l'histoire sociale de Carhaix, avec une dénonciation de l'omerta sur l'usine à lait Synutra aux méthodes de management brutales et plus que douteuses.

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20 juillet 2019 6 20 /07 /juillet /2019 08:51
Quimper. L'avenir de la maison de Max Jacob inquiète l'élu PCF Piero Rainero (Ouest-France, 19 juillet 2019)

Piero Rainero, conseiller municipal communiste de Quimper, s’inquiète de l’avenir de la maison Max Jacob, qui pourrait être vendue à des promoteurs immobiliers. Il avait proposé d’en faire un lieu culturel.

La maison natale du célèbre poète Max Jacob, située au 8, rue du Parc, à Quimper (Finistère), est-elle en passe d’être vendue à des promoteurs immobiliers ? C’est la crainte du conseiller municipal communiste Piero Rainero, qui affirme qu’une visite a eu lieu jeudi 18 juillet. Il critique l’attitude de la Ville dans ce dossier.

Un musée

« J’avais demandé au maire, Ludovic Jolivet, de transformer ce lieu symbolique en lieu culturel qui aurait pu attirer de nombreux touristes,

déclare l’élu. Une commission municipale a planché sur la question. Elle s’est réunie récemment, mais je n’en faisais malheureusement pas partie. Il n’y avait d’ailleurs aucun membre de l’opposition présent. »

Dans une lettre adressée au maire au printemps, le conseiller municipal avait demandé à la Ville de préempter. « Un musée pourrait y être implanté, des expositions, des conférences pourraient y être organisées autour de l’œuvre de ce grand poète et du message humaniste qu’elle porte », avait imaginé l’élu, qui estime que l’achat aurait pu être financé, en partie, avec des subventions du Département et de la Région.

Piero Rainero regrette le manque de concertation. « J’ai entendu dire qu’il y aurait un projet de brasserie. Des logements pourraient également être aménagés. Bref, je constate que le maire est prêt à vendre ce bâtiment, estimé à plus d’un million d’euros. C’est pourtant un symbole pour la Ville. Et c’est encore un bout de notre patrimoine qui s’en va. »

Maison des illustres

« Immeuble XIXe dans l’alignement d’immeubles semblables, à vendre en partie. » C’est le texte de l’annonce immobilière, publiée en mars sur internet. Dans les 550 m² à vendre, se trouve la maison où est né le poète Max Jacob, en 1876.

Cette maison avait été achetée, en 2007, par Geneviève et Éric Perennou. Abandonnée pendant un demi-siècle, elle a dû être rénovée entièrement. Le couple a décidé d’en faire un restaurant, Chez Max, mais aussi un lieu culturel d’expositions et de rencontres. Dix ans plus tard, la bâtisse a reçu le label Maison des illustres, une distinction décernée par le ministère de la Culture.

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20 juillet 2019 6 20 /07 /juillet /2019 08:13
Fête du Travailleur de la Mer - 20 juillet 2019 - Port de Lesconil
avec la participation d'Ismaël DUPONT, secrétaire départemental de la fédération PCF du Finistère, pour l'intervention politique

avec la participation d'Ismaël DUPONT, secrétaire départemental de la fédération PCF du Finistère, pour l'intervention politique

http://pcbigouden.over-blog.com/

Fête du Travailleur de la Mer - 20 juillet 2019 - Port de Lesconil

Tous à Lesco samedi pour la fête du Travailleur de la Mer, une des 3 fêtes d'été du PCF Pays Bigouden, celle qui draine le plus de monde d'habitude, et son souper marin avec le groupe Barababord et Jack Raven's Whores pour l'animation musicale... Tout un programme!

Pour l'Histoire : Georges MARCHAIS en vacances à LESCONIL

Pour mémoire:

LESCONIL SAMEDI SOIR : QUE LA FETE EST BELLE AVEC LES COMMUNISTES ! (25 JUILLET 2018)

 

Pour l'Histoire : Georges MARCHAIS en vacances à LESCONIL

Pour l'Histoire : Georges MARCHAIS en vacances à LESCONIL

Fête du Travailleur de la Mer - 20 juillet 2019 - Port de Lesconil
Fête du Travailleur de la Mer - 20 juillet 2019 - Port de Lesconil
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18 juillet 2019 4 18 /07 /juillet /2019 08:07
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18 juillet 2019 4 18 /07 /juillet /2019 07:50
De gauche à droite, Jean-Paul Cam, Julia Pordié, Jean-Michel Le Lorc’h et Eric Guellec. (Le Télégramme/Jean-Luc Padellec)

De gauche à droite, Jean-Paul Cam, Julia Pordié, Jean-Michel Le Lorc’h et Eric Guellec. (Le Télégramme/Jean-Luc Padellec)


  Publié le 16 juillet 2019
Jean-Luc Padellec - Le Télégramme Brest



« Il serait irresponsable de partir en ordre dispersé », clame Éric Guellec, élu chef de file par les adhérents communistes pour conduire les échanges avec toutes les forces de gauche en vue des municipales. Le PC brestois souhaite « un rassemblement le plus large possible, de la France Insoumise au PS ».
Les discussions officielles avec les autres forces de gauche ne débuteront qu’à la fin septembre. Mais pour le Parti communiste, il n’y a pas à tergiverser. « À l’heure où le nouveau monde à la Macron a déjà des allures d’Ancien régime, le rassemblement le plus large possible des forces de gauche et écologistes autour de contenus partagés reste la meilleure garantie de succès et le meilleur moyen de traduire en actes concrets et utiles pour la population, nos idées de progrès et de justice sociale », clame Éric Guellec.

Un été à la rencontre des habitants

Les communistes se disent « fiers des réalisations collectives menées ces trente dernières années par les majorités d’union de la gauche. Elles ont permis de faire de Brest un territoire de progrès et d’innovation sociale ». Cette fois encore, ils militeront donc pour un rassemblement qui puisse aller de la France insoumise au Parti socialiste. Pas simple sur le papier, car les mélenchonistes ont bataillé contre les politiques menées ces dernières années par les gouvernements socialistes.

« À Brest, beaucoup de leurs adhérents sont pourtant d’anciens socialistes », fait remarquer Jean-Paul Cam, pour qui rien n’est impossible. Il en veut pour preuve la naissance récente d’une coordination finistérienne, à l’initiative du PC, pour le référendum contre la privatisation des aéroports de Paris qui rassemblait ces mêmes forces politiques.

Mais avant d’échanger avec les partenaires, le PC achève un travail commencé au printemps, où les adhérents ont réfléchi aux propositions qu’ils mettront dans le pot commun. Ce travail effectué, ils mettront à profit la période estivale pour aller à la rencontre des habitants, dans les quartiers populaires, sur les marchés, mais aussi aux Jeudis du port, pour recueillir les idées des citoyens et ainsi enrichir leur projet.

Pour des transports gratuits jusqu’à 26 ans

Ils ont déjà listé leurs ambitions pour la ville. La première sera de répondre à l’enjeu social et environnemental. Une piste consiste à élargir l’accès gratuit au réseau de transports collectifs de l’agglomération. « La gratuité totale, c’est impossible, même si cela doit être l’objectif à terme. Mais pourquoi pas instaurer la gratuité jusqu’à 26 ans pour commencer ? » Autres suggestions, la mise en place une tarification sociale et incitative de l’eau, avec création d’un chèque eau et distribution gratuite des premiers mètres cubes pour tous les allocataires de la Caf. Et une remunicipalisation du service de restauration collective.

La deuxième ambition est de redonner de la force à la démocratie communale. À ce sujet, le PC souhaite formaliser un droit de saisine des conseils municipaux et métropolitains, et enrichir les méthodes de concertation et de participation citoyenne à un maximum de sujets et de dossiers. Ils estiment aussi que le budget participatif doit s’appuyer sur les équipements de quartier, afin d’accompagner davantage les habitants des quartiers populaires dans l’élaboration de projets. Enfin, pour améliorer la tranquillité urbaine, s’ils ne sont pas favorables à la création d’une police municipale, ils préconisent l’augmentation des moyens alloués à la prévention des risques délinquants.

  https://www.letelegramme.fr/finistere/brest/municipales-le-pc-souhaite-un-rassemblement-de-fi-au-ps-16-07-2019-12340556.php

 

Et dans Ouest-France: https://www.ouest-france.fr/bretagne/brest-29200/brest-le-pcf-veut-favoriser-le-bien-vivre-ensemble-6447957

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17 juillet 2019 3 17 /07 /juillet /2019 08:34
Photo Le Télégramme - Mariano Otero devant sa galerie à Dinard.

Photo Le Télégramme - Mariano Otero devant sa galerie à Dinard.

Le bel hommage de Pierre Dharréville au peintre Mariano Otero décédé la semaine passée.

Mariano Otero s’en est allé …

Un homme profondément attachant, un artiste au talent reconnu et un militant apprécié, Mariano Otero, s’en est allé. Il était membre du Parti communiste depuis son adhésion aux Jeunesses Communistes dans son adolescence. Fils de républicain espagnol, exilé en France dès 1956, il a été de tous les combats pacifistes et antifascistes. Arrivé adolescent en Bretagne, il n’a jamais cessé de peindre son Espagne natale, une Espagne déchirée et brisée par la dictature. Il s’était aussi consacré à des portraits de femmes : ses danseuses de tango sont une invitation au voyage et à la sensualité, autant d’hymnes à la vie.
Affichiste, il dénonçait le fascisme, la guerre, la dictature... A ce titre, il réalisa également plusieurs œuvres pour la fédération du Parti communiste français d’Ille-et-Vilaine.
Les communistes français saluent sa mémoire et présentent toutes leurs condoléances à son épouse et à ses enfants.


Pierre Dharréville, délégué du PCF à la Culture, député des Bouches-du-Rhône

Le 15 juillet 2019.

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17 juillet 2019 3 17 /07 /juillet /2019 06:03
14 juillet, cérémonie du 75e anniversaire des combats du maquis de Kernabat à Scaër - Discours de Yoann Daniel pour l'ANACR

J'ai eu l'honneur d'écrire et de prononcer, ce dimanche 14 juillet, l'allocution de l'ANACR lors de la grande cérémonie du 75e anniversaire, organisée en hommage au maquis de Kernabat à Scaër, et des 18 jeunes hommes tombés ce jour de juillet 1944. Le voici :

"Mesdames et Messieurs les élus,
Mesdames et Messieurs de la gendarmerie, sapeurs pompiers,
Mesdames et Messieurs les anciens résistants, descendants de résistants,
Mesdames et Messieurs les portes-drapeaux,
Chers amis fidèles de la résistance et du devoir de mémoire,

75 ans. 75 ans, c'est presque le temps d'une vie. C'est largement suffisant pour l'oubli. Heureusement, nous sommes encore nombreux à entretenir la mémoire de la résistance. Et c'est pourquoi il nous semblait important, en ce 14 juillet, ce jour où chacun dans nos villes et villages allons célébrer la Fête Nationale, de nous réunir d'abord ici, à Kernabat, puis à Quillien, pour nous rappeler ce moment de notre histoire. Pour se souvenir des 18 jeunes hommes tombés ici. Pour nous réunir en dignes héritiers de leur combat, de leur sacrifice. Ainsi, nous restons fidèles aux résistants, et aux déportés qui dans les camps de concentration et d'extermination se passaient ce message, relayé plus tard par Simone Veil : « Rentrez et racontez, pour que l'on sache, et que cela ne puisse plus se reproduire » .

80 ans. 80 ans n'ont pas suffit pour tirer toutes les leçons de l'Histoire, pour ne pas se laisser tenter par les mêmes processus qui ont conduit le monde vers la plus grande barbarie de son histoire moderne. L'Homme se laisse encore tenter par le repli sur soi, le rejet de l'autre, le nationalisme exacerbé, la violence, la guerre et le fascisme. Ce même cocktail explosif qui a conduit presque démocratiquement Hitler au pouvoir, qui a fait le lit du 3e Reich, et qui déclara la guerre à la France en septembre 1939. Le nouveau monde dont nous parle trop souvent a le goût rance et l'odeur de souffre. Il nous montre trop souvent l'impression d'un « Déjà vu ».

100 ans. Plus d'un siècle s'est écoulé depuis la mise en garde de Jean Jaurès lorsqu'il s'opposait à la première boucherie mondiale. Aujourd'hui, nombreux sont les signes inquiétants et nous devons répéter sans cesse les mots de Jaurès : « Toujours votre société violente et chaotique, même quand elle veut la paix, même quand elle est à l'état de l'apparent repos, porte en elle la guerre, comme la nuée dormante porte l'orage ».

1 an. Il y a un an, grâce au travail de tous les gardiens de la mémoire, avec le soutien des familles, les jeunes du Conseil Municipal de Scaër redonnaient un visage aux 18 héros tombés à Kernabat. « A chaque rue de Scaër, de Tourch, de Rosporden, de Coray… A chaque rue sa peine, à chaque croix son martyr », dit-on.

Mais derrière l'Histoire se cache toujours des hommes, des femmes, des fils et des filles, des histoires intimes, des convictions, des luttes, des tempéraments, des doutes, des peurs… Et pour tous, l'acceptation d'une mort possible, mais certainement l'envie de vivre libre chevillée au corps. Ils étaient « nous », ouvriers, paysans, artisans, commerçants..., « juste quelques hommes, quelques hommes Justes ».

75 ans. Et si peu de survivants. Si peu de vivants . Tant d'hommages à rendre, tant à mettre en terre. Le temps est un ennemi implacable. Imbattable. 75 ans pendant lesquelles les acteurs de la résistance, leurs héritiers, les citoyens de ce pays, vous et tant d'autres, ont raconté l'histoire…. Dans les livres, les écoles, au cours des cérémonies, dans des documents, pour que rien ne tombe dans l'oubli… Comment pourrions nous d'ailleurs oublier les paroles de Léonard Cohen dans sa chanson « Le Partisan » : « Les allemands était chez moi. Ils m'ont dit résigne toi, mais je n'ai pas peur. J'ai repris mon arme. J'ai changé 100 fois de noms, j'ai perdu femme et enfants, mais j'ai tant d'amis. J'ai la France entière ! Un vieil homme dans un grenier, pour la nuit nous a caché, les allemands l'ont pris. Il est mort sans surprise ! ».

75 ans pour tracer ici le chemin de la mémoire, y associer la population, les propriétaires, les élus, alors que dans les manuels scolaires, l'épisode de la résistance, comme ils disent, se réduit comme peau de chagrin… Comme un détail de notre histoire commune. Et encore tant de travail à effectuer : rendre toute leur place aux femmes dans la résistance, sans qui rien n'aurait été possible, associer les populations civiles qui elles aussi ont payé un lourd tribu, rendre une justice équitable à ceux qui ont été jugé à l'issue de la libération.

Tant d'années passées, tant de rassemblements ici à Kernabat et Quillien, avec en tête la phrase de Lucie Aubrac : « Le verbe « résister » doit toujours se conjuguer au présent ». Alors notre message va vers la jeunesse qui reprend le flambeau. Celle vers laquelle Simone Veil confiait sa confiance , je cite : « « Les jeunes générations nous surprennent parfois en ce qu'elles diffèrent de nous. Nous les avons nous-même élevées de façon différente de celle dont nous l'avons été. Mais cette jeunesse est courageuse, capable d'enthousiasme et de sacrifices comme les autres. Sachons lui faire confiance pour conserver à la vie sa valeur suprême » .
Et dans sa merveilleuse chanson « Jeunesse, Lève toi ! », Damien Saez vous exhorte, je cite encore :
Puisqu'ici il n'y a qu'au combat qu'on est libre
De ton triste coma, je t'en prie libère-toi !
Puisqu'ici il faut faire des bilans et du chiffre
Sont nos amours toujours au bord du précipice,
N'entends-tu pas ce soir chanter le chant des morts
A la mémoire de ceux qui sont tombés pour toi
Jeunesse lève toi !

Nous associons à ces paroles, Pierre Hugues, des Freedom Angels, association qui participe aux reconstitutions que nous avons organisé au Grand Champ à Scaër. Vous avez pu assister hier au parachutage sur Kernabat, et nous vous invitons à venir découvrir aujourd'hui le camp allié, la vie des résistants, le matériel, sur le même site. Et nous les remercions évidemment de faire de ce 75e anniversaire un événement si particulier à Scaër.

Aussi, il nous faut rappeler en quelques lignes les faits qui se sont déroulés ici, il y a 75 ans précisément.
Ici, Radio Londres : « Les Français parlent aux Français ! Message personnel : Le Vent souffle dans les blés ». Ce message est capté le 14 juillet 1944, vers 11 h 00, au PC installé à Guerveur. Il annonce un second parachutage de vivres et matériels pour le soir même sur le terrain « Pêche » à Miné Kervir. Le vent souffle dans les blés pour les maquisards de Scaër, Tourc'h, Coray, Rosporden et communes alentours portant en lui les premières effluves des combats de la libération ! Car ce 14 juillet 1944, les échos du débarquements, des premières villes libérées, enthousiasment la France et les forces combattantes de l'Intérieur. Le maquis du Vercors proclame le rétablissement de la République, et l'abrogation des lois du régime de Vichy ! Dans de nombreuses villes et villages, on s'apprête à défier l'ennemi.

Tout cela s'organise dans le cadre de l'Opération Jedburgh. Dans le nuit du 9 au 10 juillet, un commando et 16 tonnes de matériels, carabines, explosifs, et une radio sont larguées du ciel. La réception se passe bien, mais des échanges de coups de feu ont lieu avec une troupe de la Wermacht, probablement en route vers une permission… Le maquis est repéré. Les guetteurs allemands sont aux aguets !

Démasqués par l'occupant allemand, ils sont plus de 200 personnes mobilisés pour l'opération. Le balisage du terrain est en place et au début de la nuit du 15 juillet, vers 0 h 30, plus de 16 tonnes sont larguées à l'endroit indiqué puis acheminées vers le lieu de stockage à Kernabat. La mission est accomplie mais un millier de soldats allemands, dès l'aurore, ratissent les environ de Coadry. La bataille de Kernabat-Quillien est lancée avec un rapport de force que même le courage le plus absolu ne peut inverser. 18 jeunes hommes, âgés de 19 à 32 ans, dont nous égrainons les noms dans l'appel aux morts, sur lesquels nous mettons un visage, dans les pas desquels nous marchons sur le chemin de la mémoire, seront tués, parfois dans d'atroces circonstances. La violence des nazis, tels des chiens acculés au mur et sentant la débâcle, est sans limite.

Non, leur sacrifice ne fut pas vain. La bataille qui mena à leur perte est la conséquence d'actes courageux et désintéressés réprimés dans le sang. Il s'inscrit dans un ensemble qui ne laissa aucun répit à l'occupant et qui fini par le faire reculer.
Non, célébrer leur sacrifice chaque année n'est pas vain. C'est sain. C'est vital. Et le détail des faits que nous venons de rapporter doit être raconté pour que notre passé, aussi douloureux soit-il, nous permette de bâtir un meilleur avenir, pour qu'aucun sacrifice ne soit plus jamais nécessaire. C'est pourquoi nous devons nous rassembler toujours plus nombreux, ici, chaque année.
C'est pourquoi, ce que nous faisons, est chaque fois plus indispensable que l'année précédente.
Que la mémoire des résistants et de la résistance nous enseigne la vigilance, la détermination, la volonté de paix et de fraternité pour continuer à avancer vers les idéaux de liberté et de démocratie de nos glorieux aînés. C'est le sens de notre message.
Je vous remercie pour votre attention et votre présence nombreuse à cette commémoration."

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17 juillet 2019 3 17 /07 /juillet /2019 05:59
Glenn Le Saoût, Catherine Grall, Michel-Thierry Atangana, Ismaël Dupont, René Grall - Saint-Pol-de-Léon, 13 juillet 2019

Glenn Le Saoût, Catherine Grall, Michel-Thierry Atangana, Ismaël Dupont, René Grall - Saint-Pol-de-Léon, 13 juillet 2019

Abandonné par la France dans une cellule de 7 m2 sans fenêtre au Cameroun pendant 17 ans, Michel-Thierry Atangana réclame que la France le réhabilite en s'appuyant sur l'avis du Conseil des Droits de l'Homme de l'ONU et de la justice camerounaise, et qu'elle défende mieux ses ressortissants à l'étranger
Abandonné par la France dans une cellule de 7 m2 sans fenêtre au Cameroun pendant 17 ans, Michel-Thierry Atangana réclame que la France le réhabilite en s'appuyant sur l'avis du Conseil des Droits de l'Homme de l'ONU et de la justice camerounaise, et qu'elle défende mieux ses ressortissants à l'étranger
Abandonné par la France dans une cellule de 7 m2 sans fenêtre au Cameroun pendant 17 ans, Michel-Thierry Atangana réclame que la France le réhabilite en s'appuyant sur l'avis du Conseil des Droits de l'Homme de l'ONU et de la justice camerounaise, et qu'elle défende mieux ses ressortissants à l'étranger
Abandonné par la France dans une cellule de 7 m2 sans fenêtre au Cameroun pendant 17 ans, Michel-Thierry Atangana réclame que la France le réhabilite en s'appuyant sur l'avis du Conseil des Droits de l'Homme de l'ONU et de la justice camerounaise, et qu'elle défende mieux ses ressortissants à l'étranger
Abandonné par la France dans une cellule de 7 m2 sans fenêtre au Cameroun pendant 17 ans, Michel-Thierry Atangana réclame que la France le réhabilite en s'appuyant sur l'avis du Conseil des Droits de l'Homme de l'ONU et de la justice camerounaise, et qu'elle défende mieux ses ressortissants à l'étranger
Nous avons vécu une rencontre marquante et émouvante avec Michel Thierry Atangana, né en 1964 à Yaoundé au Cameroun, français depuis 1988, ce samedi 13 juillet à Saint-Pol-de-Léon, ville dont Michel Atangana est devenu le citoyen d'honneur. Il était accueilli au départ ado à Perharidy où il se faisait soigner au centre héliomarin pour des problèmes de dos et chez la famille Grall qui hébergeait des enfants en soins éloignés de leur famille pour leur apporter de la chaleur humaine. Catherine Grall travaillait à ce moment-là justement avec les enfants à Perharidy.
 
Glenn Le Saoût avait participé à l'émouvante cérémonie organisée par le maire de Saint-Pol-de-Léon Nicolas Floch durant laquelle Michel-Thierry Atangana a été fait citoyen d'honneur de la ville de Saint-Pol-de-Léon le samedi 29 juin dernier. Le chroniqueur Afrique du journal "Le Monde", Daniel Le Bigot, en a tiré un article très documenté au titre sans ambiguïté:
"La France doit se racheter d'avoir abandonné Michel-Thierry Atangana durant 17 ans" (Le Monde, 2 juillet).
 
RFI qui avait défendu Michel pendant son emprisonnement a aussi soutenu la demande de réhabilitation, comme d'autres grands médias africains comme "Jeune Afrique".
Glenn Le Saoût et moi avions rencontré déjà dans la semaine au local du PCF à Morlaix René et Catherine Grall. Ce sont les très courageux animateurs du comité de soutien de cet économiste et financier français travaillant pour des investisseurs internationaux emprisonné de manière arbitraire et inhumaine sous de faux prétexte et par cupidité par des ministres du président Biya, avec le soutien du dictateur, et laissé pendant 17 ans dans une cellule de 7m2 sans fenêtre, de 1997 à 2014, sans guère de soutien des politiques français malgré une condamnation du Cameroun par la commission d'enquête internationale de l'ONU dans cette affaire et le soutien d'ONG comme Amnesty international.
Catherine et René n'ont eu de cesse pendant des années, quand ils ont appris l'apprisonnement de Michel Thierry Atangana, d'interpeller l’État, les médias, l'opinion publique, pour que pression soit faite sur les autorités camerounaises, puis, à la libération de Michel, pour qu'il soit pleinement réhabilité. Il faut dire que jusqu'en 2013, Hollande, qui rencontrera plus tard Michel Thierry Atangana et sera impressionné par la valeur de cette homme et sa résolution, maintient encore officiellement sa croyance au "crime" de corruption et d'abus de bien public prétendument commis par l'économiste.
Manière de ne pas contrarier l'ami Paul Biya, chez lequel des groupes français, et en particulier Bolloré, ont tant d'intérêts?
Pourtant l'avis n°38 du groupe de travail sur la détention arbitraire du Conseil des droits de l'homme de l'Assemblée Générale de l'ONU (avis arrêté après aller-retour avec l’État concerné, à vrai dire sans réponse du Cameroun) est formel: 
"Le 12 mai 1997, M. Atangana a été interpellé, sans mandat d'arrêt, par des éléments des forces spéciales du Groupement spécial d'opération puis détenu par la police judiciaire à Yaoundé. M. Atangana est détenu depuis le jour de son arrestation... dans une cave du secrétariat d'Etat à la défense, en isolement total, sans accès aux soins et sans communication avec le monde extérieur et en particulier avec sa famille, mettant gravement en danger sa santé physique et mentale..." .
L'avis laisse entendre que le lien fait par le pouvoir entre l'administrateur financier chargé de piloter un gros projet d'investissement dans les routes camerounaises et un candidat d'opposition (lien toujours nié par Michel Atangana) n'est pas sans rapport avec son arrestation et que les procédures juridiques normales n'ont pas été respectées. En réalité, des ministres du président Biya ont saisi le prétexte d'un lien supposé avec un challenger politique pour faire main basse sur l'argent des sociétés dont Michel Thierry Atangana était le mandataire pour un gros projet d'investissement en travaux publics, et sur l'argent de Michel-Thierry Atangana, tout en l'accusant lui-même de corruption alors qu'il gérait des fonds privés, et non publics. 
Il a été condamné après plusieurs semaines de détention administrative après un procès expédié de nuit, sans avocat ni possibilité de se défendre, à 15 ans de prison. Malgré une ordonnance de non-lieu en 2008, il est resté en détention et a été à nouveau condamné pour les mêmes faits à 20 ans de prison en 2012.  Du côté des autorités françaises, il faudra attendre l'implication de Bruno Gain, ambassadeur de France au Cameroun (2009-2013) pour que Michel-Therry Atangana bénéficie enfin de la protection consulaire à laquelle tout citoyen français détenu à l'étranger a droit mais qu'aucun prédécesseur n'avait jugé utile de faire appliquer. Et c'est le président Hollande qui va obtenir sa libération, après des mois de silence et de tergiversations, le 24 février 2014. 
René et Catherine Grall, et Michel Thierry Atangana nous ont remis les dossiers d'une grande partie des démarches effectuées par le comité de soutien, des correspondances avec l'ex président Hollande, le ministre des affaires étrangères Jean-Yves Le Drian, le rapport de l'ONU sur cette affaire, les preuves du caractère extrêmement tardif de la prise en compte par la France de l'innocence et de l'enfermement arbitraire de son ressortissant, Michel, français depuis 1988.
Michel Atangana réclame aujourd'hui un décret de réhabilitation, une indemnisation par l'état camerounais (aujourd'hui, ses biens ont été confisqués, ses comptes bancaires français bloqués suite à une commission rogatoire camerounaise) et une loi qui protège mieux les ressortissants français a l'étranger en créant notamment une possibilité d'alerte et de démarche auprès de la commission Droits de l'Homme de l'ONU pour leurs municipalités de résidence, afin que la protection diplomatique ne soit pas à géométrie variable et dépendant essentiellement des intérêts financiers et stratégiques de la France et de la seule realpolitik.
Nous allons travailler a ce que cette juste cause soit entendue et puisse aboutir.
Trois députés communistes de Seine Maritime s'associent déjà à un appel (pas encore publié) "pour que la France n'abandonne plus jamais les siens", comme Michel Atangana: Sébastien Jumel, Jean-Paul Lecoq, et Hubert Wulfranc.
Avec d'autres parlementaires de droite, du centre et de gauche... Une quarantaine en tout à ce stade.
Cet appel des parlementaires est le suivant:
"Pour que la France n'abandonne jamais plus les siens!
Il y a cinq ans, Michel-Thierry Atangana était libéré de sa geôle camerounaise. (...)
Malgré la décision prise à son profit par les Nations-Unies, Michel-Thierry Atangana a certes retrouvé sa liberté mais pas sa vie.
Sa réputation est entachée par une condamnation inique entravant sa carrière de financier de haut vol. Ses comptes bancaires français sont bloqués parce que notre pays n'applique pas les décisions de l'ONU et répond favorablement aux commissions rogatoires camerounaises visant à geler les avoirs de M. Atangana en France.
(...)
Le cas emblématique de Michel-Thierry Atangana doit servir de point de départ à une réflexion collégiale sur un renforcement de la protection juridique des Français à l'étranger.
(...)
Désormais, nous devons aller plus loin, plus vite.
- Prendre en commission des lois cet avis déclaratif qui consacrerait en droit interne l'Avis rendu par les Nations-Unies préconisant la réhabilitation et l'indemnisation intégrales de Michel-Thierry Atangana.
- Faire adopter la proposition de loi en cours de rédaction qui renforcerait la protection des Français à l'étranger contre l'arbitraire. Nous prémunissant de violation des droits de nos concitoyens par instrumentalisation judiciaire.
..."
 
Cette sombre affaire éclaire aussi certains aspects peu reluisants de la françafrique et des intérêts français qui y font bon ménage avec les dictatures.
Pour Michel-Thierry Atangana, il n'y a pas de pire ennemi pour l'homme et notre époque que l'indifférence qui nous fait tout accepter. "L'indifférence est un cancer qui tue la vie".
Lui aurait pu accepter un poste pépère "de dédommagement modique pour se taire", de la part du Cameroun (on lui a proposé un poste de ministre à sa libération!!!) ou de la France, mais Michel n'a qu'un souhait: que justice et réparation soient enfin effectuées, que les mêmes injustices contre des ressortissants français abandonnés par leur État ne puissent se reproduire aussi facilement.
 
Ismaël Dupont, le 14 juillet 2019
Abandonné par la France dans une cellule de 7 m2 sans fenêtre au Cameroun pendant 17 ans, Michel-Thierry Atangana réclame que la France le réhabilite en s'appuyant sur l'avis du Conseil des Droits de l'Homme de l'ONU et de la justice camerounaise, et qu'elle défende mieux ses ressortissants à l'étranger
Abandonné par la France dans une cellule de 7 m2 sans fenêtre au Cameroun pendant 17 ans, Michel-Thierry Atangana réclame que la France le réhabilite en s'appuyant sur l'avis du Conseil des Droits de l'Homme de l'ONU et de la justice camerounaise, et qu'elle défende mieux ses ressortissants à l'étranger
Abandonné par la France dans une cellule de 7 m2 sans fenêtre au Cameroun pendant 17 ans, Michel-Thierry Atangana réclame que la France le réhabilite en s'appuyant sur l'avis du Conseil des Droits de l'Homme de l'ONU et de la justice camerounaise, et qu'elle défende mieux ses ressortissants à l'étranger
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