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17 octobre 2016 1 17 /10 /octobre /2016 11:27
Xavier Compain et Philippe Jumeau, secrétaire régional du Comité Régional du PCF et membre du secrétariat régional chargé des initiatives politiques à dimension bretonne (au centre, à la table centrale)

Xavier Compain et Philippe Jumeau, secrétaire régional du Comité Régional du PCF et membre du secrétariat régional chargé des initiatives politiques à dimension bretonne (au centre, à la table centrale)

35 communistes se sont retrouvés ce matin à Ploufragan, dans les Côtes d'Armor, pour une conférence régionale du Parti Communiste de rentrée qui s'est déroulée dans une ambiance fraternelle, sereine et constructive, où ils ont élu un nouvel exécutif régional avec: 

Xavier Compain - secrétaire régional du PCF Bretagne, porte-parole 

Les 4 secrétaires départementaux: Yannick Le Cam, PCF 22, Ismaël Dupont, PCF 29 - Denis Kermen, PCF 35 - Joël Gallais, PCF 56, 

Philippe Jumeau - animateur des initiatives régionales du PCF Bretagne  

Christiane Caro - chargée de la coordination des groupes de travail thématiques du PCF Bretagne

Dominique Gontier - communication interne/projet du Comité Régional du PCF Bretagne

Daniel Collet - suivi et impulsion des batailles régionales du PCF Bretagne

Florence Lelieu - Animation Communication externe- blog, réseaux sociaux du PCF Bretagne  

Un comité régional de 32 membres dont 16 membres actifs dans des groupes de travail plus les 4 secrétaires départementaux (Yannick Le Cam pour le 22, Joël Gallais pour le 56, Denis Kermen pour le 35, Ismaël Dupont pour le 29) et Jean-Louis Frostin, membre de la direction nationale complétera le dispositif pour produire et susciter la réflexion régionale des communistes, communiquer sur nos positionnements, et surtout initier l'action des communistes au coeur des luttes, avec les citoyens et nos partenaires politiques, associatifs, syndicaux.     

Nous nous sommes donnés pour feuille de route d'animer cette année:

 Une grande campagne régionale sous le thème unificateur "Vivre et travailler en Bretagne" incluant la réflexion et la proposition sur l'emploi industriel, agricole, les services publics, la lutte contre les disparités territoriales. 

De travailler à l'écriture d'un projet régional autour d'axes structurants. 

De faire vivre et de faire connaître les travaux de nos groupes de travail thématiques, dans le prolongement des attentes exprimées à travers les échanges et les résultats occasionnés par notre grande consultation citoyenne "Que demande le peuple?": Atelier citoyen PCF-Front de Gauche autour de la Santé, langues et culture régionales, commission maritime, énergie, l'école, les droits des femmes et la lutte contre toutes les discriminations...

De continuer la réflexion dans les départements sur les Grands Projets pour arriver à une conférence régionale sur le sujet en 2017. 

De poursuivre nos campagnes pour les salaires et des emplois de qualité dans l'industrie et la lutte contre la précarisation, l'allongement du temps de travail, l'exploitation des brèches offertes par la loi El Khomri.  

Pour la paix et pour le désarmement nucléaire autour d'initiatives fortes. 

Pour le droit d'asile et l'accueil des migrants. 

Contre la casse des services publics (Poste, Hôpitaux)

Pour une agriculture saine et respectueuse de l'environnement et de la santé qui rémunère les producteurs et obéisse à la visée d'une alimentation de qualité accessible à tous.

Il a été décidé aussi de faire une grande initiative régionale avec nos partenaires du SInn Fein dans le Finistère autour de la solidarité avec l'Irlande et de la réunification de l'Irlande.      

Voici quelques photos prises par Jean-Luc Le Calvez, notre camarade de Morlaix, un des 9 représentants du Finistère à la Conférence Régionale.  

 

 

Conférence régionale du PCF Bretagne à Ploufragan ce samedi 15 octobre  (photos de Jean-Luc Le Calvez)
Conférence régionale du PCF Bretagne à Ploufragan ce samedi 15 octobre  (photos de Jean-Luc Le Calvez)
Conférence régionale du PCF Bretagne à Ploufragan ce samedi 15 octobre  (photos de Jean-Luc Le Calvez)
Conférence régionale du PCF Bretagne à Ploufragan ce samedi 15 octobre  (photos de Jean-Luc Le Calvez)
Conférence régionale du PCF Bretagne à Ploufragan ce samedi 15 octobre  (photos de Jean-Luc Le Calvez)
Conférence régionale du PCF Bretagne à Ploufragan ce samedi 15 octobre  (photos de Jean-Luc Le Calvez)
Conférence régionale du PCF Bretagne à Ploufragan ce samedi 15 octobre  (photos de Jean-Luc Le Calvez)
Conférence régionale du PCF Bretagne à Ploufragan ce samedi 15 octobre  (photos de Jean-Luc Le Calvez)
Conférence régionale du PCF Bretagne à Ploufragan ce samedi 15 octobre  (photos de Jean-Luc Le Calvez)
Conférence régionale du PCF Bretagne à Ploufragan ce samedi 15 octobre  (photos de Jean-Luc Le Calvez)
Conférence régionale du PCF Bretagne à Ploufragan ce samedi 15 octobre  (photos de Jean-Luc Le Calvez)
Conférence régionale du PCF Bretagne à Ploufragan ce samedi 15 octobre  (photos de Jean-Luc Le Calvez)
Conférence régionale du PCF Bretagne à Ploufragan ce samedi 15 octobre  (photos de Jean-Luc Le Calvez)
Conférence régionale du PCF Bretagne à Ploufragan ce samedi 15 octobre  (photos de Jean-Luc Le Calvez)
Conférence régionale du PCF Bretagne à Ploufragan ce samedi 15 octobre  (photos de Jean-Luc Le Calvez)
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16 octobre 2016 7 16 /10 /octobre /2016 12:35
25ème Fête de l'Humanité Bretagne les 3 et 4 décembre 2016 au Parc Expos de Lorient: réservez votre vignette à 10 € la journée ou 16€ les deux jours

La grande fête des communistes de Bretagne et du journal l'Humanité. 

Cette année, au moins 5000 personnes encore sont attendues.

Un programme musical riche: Sanseverino le dimanche 4 décembre, la Compagnie Jolie Môme le samedi 3 décembre, Alambig Electrik, Z'apero, Boris Viens, L'Usine à Canards... 

Des bars et restaurants multiples.

Des stands associatifs.

Un espace culture.

Et des débats politiques passionnants: "Grands projets contestés", "luttes sociales et élections: quelle articulation?", "Identité bretonne et langues de Bretagne, aujourd'hui et demain?", "Le médicament malade du profit", "Comment les ouvrières ont révolutionné le travail et la société". 

 

Pour réserver des vignettes, se mettre en contact avec la section PCF de votre secteur. 

 

Page Facebook:

 

25ème Fête de l'Humanité Bretagne les 3 et 4 décembre 2016 au Parc Expos de Lorient: réservez votre vignette à 10 € la journée ou 16€ les deux jours
25ème Fête de l'Humanité Bretagne les 3 et 4 décembre 2016 au Parc Expos de Lorient: réservez votre vignette à 10 € la journée ou 16€ les deux jours
25ème Fête de l'Humanité Bretagne les 3 et 4 décembre 2016 au Parc Expos de Lorient: réservez votre vignette à 10 € la journée ou 16€ les deux jours
Débat de l’Atelier Citoyen de Bretagne PCF-Front de Gauche :
Dimanche 4 décembre à 10h45 à l’Agora

Le médicament malade du profit : quelles réponses, quelles actions politiques à la domination des industriels pharmaceutiques ? Prix, brevets, accès aux données numériques, conflits d’intérêts…

Intervenant-es :

 Olivier MAGUET, chargé de campagne à Médecins du Monde

 Danièle SANCHEZ, ingénieure dans l’énergie, une des auteurs de «Sanofi Big Pharma»

 Yann LE POLLOTEC, informaticien, membre de l’exécutif national du PCF et responsable du secteur »Révolution numérique »

Animé par :

 Christiane CARO, membre de la commission nationale santé PCF, responsable de l’Atelier Citoyen de Bretagne PCF-Front de Gauche.

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14 octobre 2016 5 14 /10 /octobre /2016 19:13

Migrants : pour une politique d'acceuil digne ! La vérité sur Calais

 

►Pierre Laurent, était à Calais, la ville symbole de la crise de l'accueil des migrants, pour rencontrer les acteurs économiques et associatifs. Le PCF propose de renouer avec « une politique d'accueil digne » et de « traiter en urgence le problème des mineurs isolés ». Il exige des «une autre réflexion sur le devenir des installations de Calais ainsi qu'une véritable politique d'accueil et d'accompagnement des réfugiés dans notre pays, en concertation avec l'ensemble des parties».

► Marie-Christine Vergiat, députée européenne Front de gauche a déclaré au Parlement européen : « Les barbelés de Calais sont devenus le symbole des nouveaux murs érigés en Europe ». Loin des stigmatisations médiatiques, le PCF révèle les enjeux de Calais.

Migrants: Pour une politique d'accueil digne. La vérité sur Calais (PCF)

Pierre Laurent s'est rendu lundi 10 octobre à Calais, la ville symbole de la crise européenne de l'accueil des migrants. Au nom du PCF, son secrétaire national a proposé de renouer avec «une politique d'accueil digne» et de «traiter en urgence le problème des mineurs isolés». Lydia Samarbakhsh, responsable du secteur international du PCF, exige des «une autre réflexion sur le devenir des installations de Calais ainsi qu'une véritable politique d'accueil et d'accompagnement des réfugiés dans notre pays, en concertation avec l'ensemble des parties». Au diapason, les associations élèvent le ton : «Il est hors de question de collaborer avec (ce qui est) sous le vernis de la communication une opération plus policière qu'humanitaire» déclare le Secours Catholique. Emmaüs demande «le report de l'opération pour la prise en charge de chacun dans le respect et la dignité» contre ce qui pourrait devenir «une chasse aux migrants». Ci-dessous, loin des stigmatisations médiatiques, la vérité sur Calais.

Le camp de Calais

Il compte 10 000 réfugiés et migrants provenant du Soudan, d'Erythrée, d'Irak, de Syrie, d'Afghanistan, du Sénégal, de Centre Afrique, du Mali, du Sri Lanka… Le Haut Comité aux Réfugiés les nomme "le prix de la guerre". A l'origine, la persistance des conflits au Proche Orient et dans la corne de l'Afrique et la surpopulation des camps de réfugiés au Liban en Turquie en Jordanie. Parmi ces 9000 réfugiés, on compte un nombre grandissant de femmes et des enfants y compris isolés .

 

Le démantèlement du camp

Il a été annoncé par le gouvernement et devrait prendre effet à compter de mi octobre. Une répartition est prévue sur l'ensemble du territoire dans des centres d'accueil et d'orientation en direction des personnes ayant fait le choix de demander asile en France. De véritables mesures incitatives doivent être mises en place avec de vraies garanties en matière d'intégration : un accueil digne et humain dans les centres, l'accélération les instructions de dossiers de demandes d'asile, l''accès à l'emploi, l'apprentissage du français… Problème : le gouvernement se fixe comme objectif le démantèlement complet avant la trève hivernale et au moins 30 % des places nécessaires sont manquantes. Pour celles et ceux qui maintiennent leur choix d'aller en Angleterre, le centre Jules Ferry doit conserver un rôle de protection pour les populations les plus fragiles et de nouveaux centres doivent être ouverts dans la région pour éviter un nouvel éparpillement.

 

Changer les relations France /Angleterre

Nous ne sommes plus en 2003 au moment de la signature de l'accord du Touquet par Sarkozy alors Ministre de l'Intérieur, déplaçant de fait la frontière anglaise sur le territoire français dont la "sécurité" passe alors sous responsabilité du gouvernement français. Aujourd'hui les deux pays se doivent de coopérer non seulement pour la sécurisation du passage de la Manche mais aussi pour un partage des responsabilités dans l'instruction des demandeurs d'asile. A cet égardl'Angleterre se doit d'ouvrir sa frontière en faveur des mineurs ayant de la famille sur son territoire et des demandeurs d'asile....une solidarité partagée. A ce jour, seuls 63 mineurs sur le millier de mineurs isolés ont été admis en Angleterre pour rejoindre leur famille.

 

Les passeurs

La lutte contre ce trafic ne peut avoir de véritables effets qu'à condition de mettre en place de voies de passages sécurisées par les moyens de l'UE et des états membres concernés. Cela rendrait caduque le recours aux passeurs et donnerait une garantie pour la sécurité des migrants évitant les drames successifs et des tensions. Cette demande est celle du HCR et des grandes associations engagées.

 

Appel d'air ?

C'est l'argument souvent employé par les gouvernements successifs pour justifier l'absence de véritable politique d'accueil digne, exemple Calais. C'est un leurre.Malgré la précarité extrême des conditions de vie imposées, celles-ci n'ont jamais empêché réfugiés et migrants de venir sur Calais. L'attractivité de l'Angleterre et surtout les zones de conflits, les risques de mort, de faim, de maladies sont les véritables motivations de leur venue.

 

Opposer réfugiés et migrants économiques ?

Non. Aux réfugiés de la guerre, il faut ajouter les réfugiés de la faim, de la misère, de la maladie venant de pays déstabilisés au plan social, économique et politique, parfois d'anciennes colonies françaises. En France, à la différence d'autres pays européens comme l'Allemagne, ceux qui demandent l'asile n'ont pas le droit au travail, d'où l'accusation "d'assistance" à leur encontre. L'intégration passe par l'emploi, répondant souvent à des besoins non pourvus par les travailleurs nationaux. Elle encourage aussi la mobilité de ces derniers vers des emplois plus qualifiés. Le PCF se prononce en faveur de l'établissement d'un statut de réfugiés pour raisons économiques et climatiques.

 

Le Droit International

La Convention de Genève, de 1951, précise les critères d'attribution du statut de réfugié, faisant devoir pour les états signataires d'assurer la protection à "toute personne craignant avec raison d'être menacée du fait de sa race, de sa religion, de sa nationalité, de son appartenance à un groupe social ou de ses opinions politiques" (article 1). "Les états n'appliqueront pas de sanctions pénales du fait de leur entrée ou de leur séjour irrégulier aux réfugiés arrivant directement du territoire où leur vie et liberté sont menacées au sens prévu à l'article premier" (article 31). Que signifie dès lors le sens de la qualification "d'entrée illégale", terme utilisé par les chefs de gouvernement lors du Sommet de Bratislava, appelant au renvoi des migrants dans leurs pays d'origine ? C'est le choix de l'Europe forteresse, abandonnant ainsi ses valeurs d'accueil et de solidarité.

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12 octobre 2016 3 12 /10 /octobre /2016 20:00
Migrants: le PCF continue son travail de fourmi (L'Humanité, 11 octobre 2016)

Migrants. Le PCF poursuit son travail de fourmi

GRÉGORY MARIN

MARDI, 11 OCTOBRE, 2016

L'HUMANITÉ

Une journée de rencontres a permis à une délégation d’élus communistes et de responsables du secteur international du Parti d’appréhender toujours plus la situation calaisienne dans sa globalité.

Dans la ville-symbole de la crise de l’accueil des migrants, Calais, la situation est complexe. Et ce n’est pas un déplacement de campagne, à grand renfort de propositions sécuritaires de circonstance, qui réglera le problème. Refusant « les effets d’annonce » pour privilégier « l’écoute et le dialogue » sur le temps long, une délégation du PCF, emmenée par son secrétaire national Pierre Laurent, a sillonné toute la journée d’hier la ville portuaire pour y rencontrer les acteurs locaux de la vie associative et économique afin de « mieux cerner » le champ d’action politique souhaitable et « affiner » ses propositions.

Premier arrêt auprès des associations d’aide aux migrants, qui n’ont certes pas nié les difficultés, mais également assuré que des marges existent. Le centre d’accueil Jules-Ferry, géré par l’association La vie active, « est capable de proposer 2 000 douches par jour », raconte un responsable, comme les Anglais de Calais Kitchen qui, depuis la « jungle », peuvent fournir « 3 000 repas par jour ». « Si les migrants manquent de quelque chose, c’est surtout d’humanité », insiste-t-il.

Détruire le camp ou « le rendre digne » ?

Car, si la survie matérielle est assurée, leurs conditions de vie sont exécrables, puisqu’ils sont entassés dans une zone marécageuse, à la merci des aléas de la météo. Alors, que faire ? Détruire le camp ou « le rendre digne » ? Forts de l’expérience, en 2002, du démantèlement du centre de Sangatte, rappelé par la sénatrice du Nord, Michèle Demessine, nombreux sont ceux qui expliquent que le démantèlement de la « jungle », prévu le 17 octobre, « ne servira à rien ». D’autant plus, poursuit Cécile Dumas, secrétaire départementale du PCF des Alpes–Maritimes, que « ceux qui viennent de Vintimille et qui n’ont qu’une idée, l’Angleterre, ne sont pas au courant et continueront d’arriver ». Deuxième arrêt auprès des travailleurs de la zone portuaire. Hervé Caux, secrétaire général de la CGT du port, doit faire « la part des choses entre la situation des migrants et celle des travailleurs ». La première est « terrible » et « il faut qu’ils aient une vie décente », développe-t-il. Mais il souligne aussi « l’impact » de ce flux migratoire sur l’activité du port, des 658 salariés et 80 dockers, « sans compter les sous-traitants » : « moins 8 millions d’euros d’activité en 2015 », des « promesses de développement du port gelées » et « la peur d’un plan de licenciement ».

Difficile de concilier ces situations sans cohérence politique. Le travail sera long, mais déjà quelques pistes de réflexion, pour certaines déjà anciennes, ont été évoquées, hier, par Pierre Laurent. Pour commencer, renouer avec « une politique d’accueil digne », traiter « en urgence le problème des mineurs isolés », et « mettre en œuvre des moyens », même après le démantèlement, dont « les conditions doivent être acceptables », prévient Lydia Samarbakhsh, responsable du secteur international du PCF, car cette opération ne signifie pas la fin de la présence des migrants à Calais. Il a enfin beaucoup été question de « revenir sur les accords du Touquet », signés par Nicolas Sarkozy, qui régissent la politique migratoire entre la France et l’Angleterre. « Nous mènerons le travail partout », promet le secrétaire national du PCF.

Cazeneuve interpelle la Grande-Bretagne

Après avoir ordonné la plus grande fermeté aux préfets à l’égard des déboutés du droit d’asile, le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, a appelé, hier, « la Grande-Bretagne (à) assumer son devoir moral » à l’égard des mineurs isolés voulant rejoindre leur famille, avant de rencontrer son homologue britannique.

Grégory Marin

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12 octobre 2016 3 12 /10 /octobre /2016 06:20
"Le médicament malade du profit": Débat de l'Atelier Citoyen de Bretagne PCF-Front de Gauche, fête de l'Huma Bretagne 2016, dimanche 4 décembre à 10h45

Débat de l’Atelier Citoyen de Bretagne PCF-Front de Gauche :

Dimanche 4 décembre à 10h45 à l’Agora

Le médicament malade du profit : quelles réponses, quelles actions politiques à la domination des industriels pharmaceutiques ? Prix, brevets, accès aux données numériques, conflits d’intérêts…

Intervenant-es :

 Olivier MAGUET, chargé de campagne à Médecins du Monde

 Danièle SANCHEZ, ingénieure dans l’énergie, une des auteurs de «Sanofi Big Pharma»

 Yann LE POLLOTEC, informaticien, membre de l’exécutif national du PCF et responsable du secteur »Révolution numérique »

Animé par :

 Christiane CARO, membre de la commission nationale santé PCF, responsable de l’Atelier Citoyen de Bretagne PCF-Front de Gauche.

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10 octobre 2016 1 10 /10 /octobre /2016 19:52

Grande consultation citoyenne - Rendre incontournable ce que demande le peuple !

65 000 ENQUÊTES REMPLIES

400 000 PERSONNES RENCONTRÉES.

C’EST ENSEMBLE QUE NOUS POURRONS ÉCRIRE UN NOUVEAU RÉCIT COMMUN.

1 - Depuis le printemps, les militantes et militants communistes se démultiplient pour venir à votre rencontre. Ils veulent entendre vos préoccupations, vos attentes, vos idées, vos propositions. Et leur donner de l’écho. Ils veulent que le débat politique parle de vos vies et de vos espoirs. Ils veulent que la politique, trop souvent confisquée et mise au service des forces de l’argent, redevienne une propriété populaire.

2 - Cette enquête nous a aussi permis de mettre en débat des idées et nos propositions dans la société. Il y beaucoup à faire et beaucoup est possible !

3 - Cette enquête révèle un visage de la France qu’on ne voit pas dans les médias. Nous allons la faire connaître partout pour que la parole populaire donne le ton du débat politique. Continuons. Emparez-vous de cette enquête, discutez-là, débattons-là et inventons l’avenir !

2017

A l’approche des échéances de 2017, c’est le désintérêt qui domine. Cela peut préparer des catastrophes politiques. L’immense majorité d’entre nous les paierait au prix fort.

Le Parti communiste français ne se résigne pas. Il veut être utile à changer les choses avec vous.

Nous pouvons faire de 2017 une année utile à notre peuple et aux peuples du monde.

Prendre le pouvoir sur la finance

Tout commence par là pour nous donner les moyens de notre politique. Face aux banques qui spéculent, à la fraude fiscale, aux dividendes records alors que les salaires stagnent, prenons le pouvoir sur la finance pour une autre utilisation de l’argent !

Notre première mesure : la création d’un pôle public bancaire avec la nationalisation de la BNP-Paribas et de la Société générale.

Investir pour demain

Libérer le travail, donner la priorité à la jeunesse, in- vestir dans l’éducation, la culture, le sport et le nu- mérique : telles sont nos priorités pour changer la société et construire la France de demain.

Notre première mesure : l’abrogation de la loi El Khomri au profit d’une loi de la sécurisation de l’emploi et de la formation, du passage aux 32h et de la retraite à 60 ans.

L’égalité femmes-hommes maintenant !

Parce qu’il est plus que temps d’en finir avec l’inégalité salariale de 27% en moyenne, le fléau des violences faites aux femmes et le sexisme, nous ferons de l’impératif d’égalité une grande cause nationale par la création d’un ministère de pleins droits pour l’égalité femmes-hommes.

Notre première mesure : un renforcement immédiat des dispositifs contraignants pour l’égalité salariale et professionnelle.

Une France protectrice et solidaire

Bâtir une sécurité durable, c’est mettre fin à l’austérité budgétaire pour renforcer la protection sociale et nos services publics, reconstruire une politique de sécurité intérieure dotée de moyens de proximité (police, justice, protection de la jeunesse) et agir pour la paix.

Notre première mesure : plan de relance des services publics et lutte contre les inégalités (suppression de la TVA sur les produits de 1ère nécessite et l’interdiction des coupures d’énergie et d’eau, et des expulsions locatives pour cause de précarité).

Produire autrement

À la rentabilité maximum, nous opposons un nouveau mode de développement durable et écologique reposant sur le renouveau industriel, la transition de notre modèle agricole et répondant aux besoins.

Notre première mesure : 1 million d’emplois dans les filières d’avenir : l’énergie avec notamment les énergies renouvelables, l’automobile propre, les transports urbains et ferroviaires, la rénovation thermique des bâtiments, l’agriculture paysanne, l’aérospatiale, la navale et le numérique.

De la nouvelle République au renouveau de la politique

Nous voulons plus de pouvoirs pour les citoyens et les travailleurs ainsi que la réalisation concrète d’une République de l’égalité. Nous proposons d’instaurer une nouvelle République, de construire un nouveau pacte républicain, de changer la politique et ses pratiques.

Notre première mesure : la réduction des pouvoirs du Président de la République et la suppression du 49-3 au profit d’un renforcement de ceux de l’Assemblée et la stricte limitation du cumul des mandats accompagnée d’un statut de l’élu.

L’offensive pour changer l’Europe

Seuls nous ne combattrons pas les forces de l’argent organisées à l’échelle mondiale et ne pourrons pas relever les grands défis mondiaux : nous avons besoin d’une nouvelle Europe solidaire et démocratique. Pour la construire, la France doit se faire respecter et agir pour transformer les règles.

Notre première mesure : l’abrogation du traité budgétaire européen, quitte à retirer la signature de la France, au profit d’une loi anti-dumping social et de la création d’un fonds européen pour l’investissement et la création d’emplois.

L'appel de Pierre Laurent : Assez de division. Réveillons la gauche !

En 2017, la France va choisir son avenir. Il serait fou de renoncer à un avenir de progrès social, écologique et de solidarité pour notre pays. Il serait fou de laisser la droite et l’extrême-droite prendre les rênes pour installer la peur, la division, la précarité pour tous et la violence sociale. Il serait fou de laisser ceux qui nous gouvernent depuis cinq ans, Hollande, Valls ou Macron, nous emmener à la défaite. Ils ne nous représentent plus.

Les axes d’action d’un projet commun pour un changement à gauche, en rupture avec les logiques libérales, existent. Nos propositions, les vôtres, celles que vous avez exprimées dans la consultation citoyenne peuvent s’additionner. Mettons fin aux passe-droits, aux injustices et aux discriminations. Nous voulons l’égalité et la reconnaissance de notre travail comme nous l’avons exprimé dans la rue contre la loi El Khomri. Pour cela, reprenons le pouvoir aux vrais responsables de la crise, les puissances de l’argent et de la finance. Cela passe par une nouvelle République et un renouveau de la politique et de ses pratiques.

Depuis des mois, j’alerte sur les dangers de la division à gauche. Je ne m’y résous pas. Les forces de progrès, les forces vives de la gauche doivent s’unir, porter ensemble un nouveau projet de justice, d’égalité et de paix, et n’avoir pour cela qu’une seule candidature commune à l’élection présidentielle, et partout des candidatures pour porter leurs exigences aux élections législatives. Car, ne l’oublions pas, c’est au Parlement que demain on votera les lois, pas à l’Elysée.

Je lance un appel : que tous ceux qui partagent un tel projet s’unissent. Assez de divisions ! À toutes celles et ceux qui veulent l’union, je dis : entrez dans le débat, réunissez-vous, organisez-vous, pétitionnez, interpellez les responsables politiques dont vous attendez le rassemblement à gauche ! Nous, nous sommes partants. Ne laissons pas le pouvoir et la politique à d’autres : prenons-la en main.

Ensemble, on vaut mieux que ca !

Grande consultation citoyenne - Rendre incontournable ce que demande le peuple!
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9 octobre 2016 7 09 /10 /octobre /2016 15:45
Les résultats de la grande consultation citoyenne "Que demande le peuple?" effectuée partout en France par les militants communistes
Les résultats de la grande consultation citoyenne "Que demande le peuple?" effectuée partout en France par les militants communistes
Les résultats de la grande consultation citoyenne "Que demande le peuple?" effectuée partout en France par les militants communistes
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8 octobre 2016 6 08 /10 /octobre /2016 06:45
Ce que demande le peuple? : L'émission de restitution des résultats nationaux de la grande consultation citoyenne du PCF sur PCF.FR, samedi 8 octobre à 14h30

Que demande le peuple ? L’événement du 8 octobre

La Fête de l’Humanité a été une réussite avec 10 000 questionnaires Que demande le peuple ? remplis. Le 8 octobre, le PCF poursuit cette dynamique en organisant un rendez-vous de restitution nationale de cette consultation. Ce sera un moment important pour faire entrer en résonance les milliers de voix qui se sont exprimées à travers cette démarche.

Le 8 octobre à 14h30, « Ce que demande le peuple, l’émission » à suivre en direct sur pcf.fr vous permettra de commenter sur les canaux internet du PCF. Vous pourrez interagir sur les réseaux sociaux avec le hashtag #quedemandelepeuple.

A partir des questionnaires saisis, ce rendez-vous de restitution peut être l’occasion de donner à voir un nouveau, un autre portait de la France, loin des images qui circulent sans cesse dans les médias dominants. Pour faire de cet événement un moment fort de débat, de rencontre avec les milliers de personnes rencontrées à l’occasion de cette campagne, seront organisées, partout où cela est possible, des diffusions en direct de cette rencontre.

Durant cette initiative, l’institut ViaVoice donnera les éléments globaux pour nous permettre de construire notre échange. Interviendront des communistes qui feront part de leur expérience de la consultation et des citoyens qui expliqueront le sens de leur engagement dans la démarche impulsée. Ce rendez-vous national, démultiplié, résonnera sur l’ensemble du territoire. Il doit montrer l’ampleur du travail déjà entamé .

65000 personnes ont rempli le questionnaire "Que demande le peuple ?".

Cette campagne a permis de rencontrer près de 400 000 personnes dans toute la France et vise à développer des pratiques nouvelles pour interpeler nos concitoyens.

Donner la parole, écouter, construire ensemble des propositions, font parti de nos objectifs

Les résultats de cette consultation nationale donneront une image de la France, une image de l'état de l'opinion.

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7 octobre 2016 5 07 /10 /octobre /2016 06:24
Pierre Laurent (photo Humanité, Nicolas Tavernier)

Pierre Laurent (photo Humanité, Nicolas Tavernier)

Pierre Laurent. « Si on s’unit, le vote utile, ce sera nous »

ENTRETIEN RÉALISÉ PAR SÉBASTIEN CRÉPEL ET JULIA HAMLAOUI

MARDI, 4 OCTOBRE, 2016

L'HUMANITÉ

« Il n’est pas trop tard pour additionner les énergies pour 2017 », déclare Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, qui lancera un appel, samedi, à rendre incontournable le rassemblement de la gauche critique. Entretien.

Samedi, les résultats de la consultation citoyenne menée par le PCF pour un projet de gauche pour 2017 seront présentés. Quel enseignement en tirez-vous ?

PIERRE LAURENT C’est un événement majeur. Écouter le peuple, lui donner la parole, tout le monde en parle mais qui le fait vraiment ? Nous estimons avoir rencontré 400 000 citoyens. 65 000 d’entre eux ont rempli intégralement la consultation. Les résultats, auxquels nous avons travaillé avec l’institut ViaVoice, montrent la profondeur des exigences populaires, celles d’une France protectrice et solidaire face à l’urgence sociale. Le 8 octobre, nous réaliserons en direct sur Internet une grande émission en présence de plusieurs centaines de ces participants. En conclusion, je présenterai les axes pour un projet populaire possiblement commun à toutes les forces de gauche et citoyennes que nous voulons rassembler. Puis nous entrerons en campagne sur ces axes en continuant à interpeller toutes ces forces sur la construction d’un cadre commun.

Vous avez appelé à la rédaction d’un « pacte d’engagements commun », n’est-il pas trop tard alors que chacun des candidats déclarés à la présidentielle déroule son propre programme ?

PIERRE LAURENT Pourquoi serait-il trop tard pour additionner les idées et les énergies ? Au contraire, puisque chacun a travaillé, le temps est venu de confronter nos idées pour rendre plus pertinent le projet commun. À sept mois de la présidentielle, l’heure n’est pas à se résigner à la défaite que nous promettent chaque jour les enquêtes d’opinion si le paysage des candidatures reste ce qu’il est aujourd’hui. Rien ne nous fera renoncer.

En vue de la conférence nationale du 5 novembre, le Conseil national du PCF a défini trois hypothèses à examiner pour la présidentielle : décider du candidat plus tard, soutenir Jean-Luc Mélenchon ou investir un candidat communiste. Depuis votre congrès en juin, de nouveaux éléments permettent-ils d’éclairer le choix à faire ?

PIERRE LAURENT Je veux être précis sur les décisions prises lors de notre Conseil national. Notre première décision, la plus fondamentale, est de tout faire dans la durée pour rassembler les forces de progrès autour d’un projet commun. Ces forces sont nombreuses. Elles se sont mobilisées contre la loi travail, ont mis en échec le projet de déchéance de nationalité, et elles défendent tous les jours les services publics. Mais le quinquennat de François Hollande en a jeté une grande part dans le désarroi et la désunion politique. Nous voulons donc reconstruire l’unité de ces forces pour un projet de gauche en rupture avec le libéralisme. Sinon, nous assisterons à la qualification des seules forces de droite et d’extrême droite qui canaliseront la colère populaire contre le pouvoir actuel, et le résultat sera gravissime. A-t-on vraiment conscience de ce qui nous attend ? Ce ne serait pas la simple répétition de 2002, mais la victoire conjuguée de forces de droite et d’extrême droite décidées à miner les fondamentaux d’égalité et de liberté de la République. Jamais les communistes ne prendront la responsabilité de banaliser une telle perspective. Notre deuxième décision découle de ce choix fondamental. Il s’agit d’instruire les options en débat chez les communistes, en discutant des conditions dans lesquelles elles pourront nous permettre d’avancer vers l’objectif que je viens d’énoncer. Ces hypothèses ne sont pas à prendre ou à laisser, elles peuvent être enrichies par le débat, complétées, et c’est la conférence nationale qui formulera à l’issue de ce débat les choix qui seront soumis aux communistes, pour répondre aux trois questions : comment construire le rassemblement nécessaire, quelle candidature à la présidentielle et quelle campagne pour les législatives.

Le premier objectif qu’affiche le PCF pour 2017 est de battre la droite et l’extrême droite. Cela est-il possible alors que, dans la meilleure configuration, il y aura aussi un candidat social-libéral ?

PIERRE LAURENT Justement, le danger de division n’en est que plus grand. Or, j’insiste : le danger qui menace n’est pas celui d’une alternance banale. Si nous sommes devant ce danger, c’est à cause de la faillite du projet social-libéral. Je crois qu’un large rassemblement des forces de gauche prêtes à rompre avec cette dérive isolerait une telle candidature et relancerait l’espoir populaire. Nous ne serions plus dans la situation de se partager un électoral de gauche en recul, mais devant la possibilité de remobiliser des millions d’électeurs qui retrouveraient confiance et espoir dans l’avenir.

Pour vous, le danger que représente la droite est-il le même quel que soit le vainqueur de sa primaire ?

PIERRE LAURENT Oui, bien sûr, car, que ce soit Sarkozy, Juppé, Fillon ou Le Maire, chacun porte les mêmes programmes d’offensive antisociale et ultralibérale. Il y a des différences au sein de la droite sur le thème de l’identité nationale que je ne néglige pas, mais les candidatures s’additionneront et le poids de l’extrême droite restera là.

La direction du PS pointe aussi le danger d’une droite radicalisée. Ne craignez-vous pas que l’appel au « vote utile » soit le plus fort ?

PIERRE LAURENT Si nous atteignons notre objectif, le vote utile, ce sera nous.

N’est-ce pas tard pour entrer en campagne, quand d’autres n’ont pas attendu ?

PIERRE LAURENT En œuvrant pour le rassemblement, en consultant les citoyens, nous sommes en campagne. Beaucoup apprécient notre démarche. Les forces dominantes veulent imposer un scénario dont le pays n’a aucune envie. La majorité des gens que nous rencontrons ne se reconnaissent pas dans les candidatures telles qu’elles se présentent. Au contraire, l’aspiration à voir converger les forces de gauche qui ont refusé la dérive gouvernementale est très présente. Mais tout est fait pour anesthésier cette exigence et l’empêcher d’émerger. Nous voulons permettre aux forces de la gauche populaire et sociale de retrouver du pouvoir sur les choix de 2017, alors qu’on veut les réduire à un choix par défaut.

Vous souhaitez entrer en campagne pour les législatives, comment cela est-il possible sans décision définitive pour la présidentielle ?

PIERRE LAURENT La présidentielle et les législatives sont deux élections différentes même si, par la nature des institutions, elles sont désormais liées. Mais quel est ce lien, si ce n’est la dévalorisation des législatives, ravalées au rang de sous-élection présidentielle ? On intime aux électeurs de ne répondre qu’à une seule question : de quel député le président élu a-t-il besoin ? Nous voulons faire réfléchir à une autre question, bien plus démocratique : de quel député avez-vous besoin pour porter vos exigences ? Il faut rétablir le lien direct entre l’Assemblée nationale qui vote les lois et le peuple, qui a été rompu par la présidentialisation.

Jean-Luc Mélenchon se dit convaincu que la direction du PCF a fait le choix de ne pas le soutenir à la présidentielle. La porte est-elle encore ouverte de votre côté ?

PIERRE LAURENT Toutes les portes sont ouvertes. Notre unique boussole est la construction d’un mouvement majoritaire pour un changement de gauche. La thèse d’un choix caché de la direction du PCF est une lubie. Notre seule décision jusqu’ici, et c’est un choix politique, a consisté à ne pas mettre un candidat dans la discussion pour donner toutes ses chances au rassemblement le plus large. Cela nous honore, et j’ai senti à la Fête de l’Humanité l’écho et le respect que cela suscite. Mais, si nous n’avons pas de candidat, nous avons des idées, un projet et une pratique de rassemblement sans lesquels une victoire de gauche est impossible en 2017. Pour construire du commun, il faut un cadre acceptable par tous. Nous en avions construit un, le Front de gauche. La France insoumise est un autre projet, celui d’un mouvement politique unique s’imposant aux partis. Nous respectons le choix de nos partenaires potentiels qui s’y engagent, mais ils doivent accepter de travailler avec les forces qui ne se reconnaissent pas dans ce cadre : le Parti communiste, d’autres composantes du Front de gauche et des forces écologistes, socialistes, citoyennes d’accord pour faire route commune. J’espère que nous avancerons dans les semaines à venir.

D’autres candidats, au PS et chez Europe Écologie-les Verts (EELV), sont engagés dans la primaire de leur parti. L’exigence d’un rassemblement peut-elle encore trouver de l’écho de ce côté ?

PIERRE LAURENT Rien n’est joué pour 2017. Je suis convaincu qu’elle peut s’imposer au-delà des logiques des primaires propres à chaque parti. Les blocages sont liés à la logique présidentialiste qui fait de la construction du projet la question seconde, après la désignation du candidat. Dans un mois, EELV aura désigné son candidat, et rien ne sera réglé : la discussion devra reprendre. Au PS, ceux qui ne veulent plus de François Hollande restent plongés dans l’incertitude sur l’issue de leur primaire. Il faut donc continuer l’effort dans la durée et, d’ici là, faire entendre le plus fortement possible les exigences communes. C’est le sens de notre consultation citoyenne. Cela doit maintenant se poursuivre par des appels, des pétitions, des réunions locales. J’encouragerai toutes ces initiatives et le 8 octobre je lancerai un nouvel appel en ce sens.

Pensez-vous que de nouvelles personnalités puissent s’engager pour faciliter ce rassemblement ?

PIERRE LAURENT Je rencontre tous les jours des personnalités de toute la gauche sociale, politique, citoyenne, qui s’inquiètent de la situation actuelle. Certaines étaient à la Fête de l’Humanité, beaucoup sont réunies dans l’Appel des cent, et puis il y a des syndicalistes, des artistes, et aussi des socialistes qui n’osent pas toujours s’exprimer publiquement. Les conditions existent pour que ces personnalités prennent des initiatives nouvelles, j’en parle avec elles.

Des communistes ont déjà fait savoir leur préférence pour la présidentielle. N’y a-t-il pas un risque de division ?

PIERRE LAURENT Il y a très naturellement dans notre parti des opinions diverses qui s’expriment. Mais j’entends la très grande volonté d’unité des communistes. Ce que nous avons à décider, ce n’est pas seulement d’un nom, c’est une démarche globale. Je suis certain que la discussion fera progresser l’immense majorité des communistes vers une position qui les rassemble. Une fois de plus, ceux qui croient nous diviser seront déçus.

Quelle que soit l’option pour la présidentielle, le PCF aura-t-il un apport propre à faire valoir ?

PIERRE LAURENT C’est évident. Le Parti communiste est une grande force politique qui compte des dizaines de milliers de militants actifs tous les jours sur le terrain, des milliers d’élus locaux, près de trente parlementaires. Notre voix et nos propositions sont indispensables à la crédibilité d’un projet de gauche, notamment dans la lutte contre la finance, qui sera la clé de voûte de notre projet.

Sur l’Europe, si la rupture avec les dogmes libéraux et l’austérité sont partagées à gauche, les moyens pour y parvenir font débat. Une entente est-elle possible ?

PIERRE LAURENT L’Union européenne est dans l’impasse. Elle se disloque sous la pression conjuguée des forces libérales et des forces nationalistes et xénophobes. Si la France veut retrouver une politique de progrès social, de relance productive, agricole, de transition écologique, elle doit engager la bataille pour changer les règles internationales, redéfinir son engagement en Europe en se battant pour un nouveau projet. Le débat sur ce nouveau mandat européen de la France devrait être mené avec tous les Français en 2017. Au-delà, nous proposons l’écriture citoyenne d’un nouveau traité en vue des élections européennes de 2019. Cet objectif peut devenir commun à tous.

Pour nombre de candidats à gauche, la question du « made in France » est déterminante. Est-elle la réponse à la désindustrialisation ?

PIERRE LAURENT Elle est une part indispensable de la réponse, mais elle n’épuise pas notre vision industrielle. Je visiterai demain l’entreprise Ecopla à Grenoble. Elle possède un savoir-faire unique en France et elle est abandonnée par les pouvoirs publics, pillée par ses actionnaires. La défense de notre savoir-faire productif est un enjeu central. Mais nos atouts doivent être mis au service de deux objectifs : produire mieux et autrement, et produire en coopération avec d’autres à travers le monde, en partageant les savoir-faire au lieu de se piller dans la guerre économique.

Les idées rétrogrades de repli autour d’une identité fantasmée ont le vent en poupe. Comment y faire face ?

PIERRE LAURENT La France est angoissée. Et cette peur de l’avenir est instrumentalisée. L’identité présumée à laquelle certains se réfèrent est redéfinie de manière rabougrie en travestissant l’histoire de notre pays, de ses racines multiples. Cette rhétorique n’est que le masque d’un projet de division des Français entre eux, et plus généralement des travailleurs de tous les pays, pour imposer la discrimination, le dumping social, la sous-citoyenneté comme on le voit avec les campagnes indignes contre les musulmans de France ou contre des réfugiés venus chercher asile chez nous. Ceux qui portent ces projets mettent en cause la France, ils ne la défendent pas. En 2017, portons le projet d’une France qui aborde avec audace son ouverture au monde et son histoire.

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6 octobre 2016 4 06 /10 /octobre /2016 20:18

Intervention inaugurale de Jean-Marc Cléry (coordinateur FSU Bretagne) - mis en ligne sur sa chaîne You Tube par borchar6031769

La suite du débat en vidéo va suivre bientôt...

Photos Jean-Luc Le Calvez

Photos Jean-Luc Le Calvez

Le débat de la fête de l'Humanité 2016 à l'espace Bretagne le samedi 10 septembre sur "La République et les identités régionales: faire vivre la culture et la langue bretonne" avec Stephanie Stoll, présidente de Diwan, Paolig Combot, président de Ar Falz Skol Vreizh, et Jean-Marc Cléry (FSU Bretagne)
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