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Hier un ami m'apprend qu'il a été personnellement radié par la directrice de Pôle Emploi Morlaix au motif qu'il ne s'était pas rendu à un entretien. Cet ami au chômage et au RSA depuis des années s'est inscrit à Pôle Emploi pour obtenir une formation AFPA, les contraintes horaires de sa formation professionnelle ne lui permettant pas d'ailleurs d'honorer son rendez-vous. Mais surtout, ce rendez-vous, encore aurait-il fallu qu'il en eu connaissance...
D'habitude, la convocation se fait par courrier. Là, elle s'est faite par courriel, non pas sur l'adresse de messagerie privée, mais sur l'espace Pôle Emploi que, bien sûr, les chômeurs inscrits sont censés consulter quotidiennement même s'il n'y a pas la moindre d'offre d'emploi sérieuse pendant des mois.
Mon ami qui n'a pas eu l'information ne s'est donc pas rendu à l'entretien. Cela a suffit pour justifier sa radiation. En tout bien tout honneur: un chômeur inscrit de moins, que demande le peuple! Il se rend hier à Pôle Emploi pour demander à être réintégré compte tenu que, pour suivre une formation AFPA, il faut être inscrit à Pôle Emploi.
On lui dit qu'il faut faire la demande par internet alors qu'il s'est déplacé dans les bureaux de Pôle Emploi, que cela ne pourra pas se faire avant 2 mois et que cela dépend du bon vouloir de la directrice de Pôle Emploi. A discrétion, en somme.
Voilà comment on traite les chômeurs dans ce pays! Comme des fainéants et des fraudeurs en puissance, comme des enfants censés ravaler toute dignité!
Bien sûr le personnel ne fait qu'appliquer des mesures gouvernementales motivées par deux objectifs: avoir le moins de chômeurs déclarés possibles (c'est pour ça qu'on multiplie les formations qui ne débouchent sur rien, les contrats aidés et précaires avec des payes au lance-pierre), installer dans l'esprit du public que le chômeur, s'il reste chômeur, doit quelque part être responsable de son sort, qu'il ne se bouge pas assez, qu'il préfère vivre au dépens de la société. Cela permet d'exonérer les responsables politiques des conséquences sociales dramatiques de leur choix en faveur du libéralisme et des intérêts de la finance.
Tout cela ne peut inspirer que dégoût et révolte: l'humanité et la dignité du chômeur sont bafouées par ce système de police sociale absurde pour l'usager mais d'une logique implacable pour les dominants qui travaille pour nier et dissimuler une réalité sociale qui saute aux yeux. Ce système capitaliste financier et libéral européen et français fabrique le chômage de masse: celui-ci est structurel depuis 35 ans. Pour lutter contre le chômage de masse, il faut changer de système, reprendre la main sur les profits financiers, partager le travail et les richesses.
Quelque part, tous les petits pansements sociaux qui permettent de se maintenir la tête hors de l'eau (un RSA couple, avec 2 enfants: c'est un peu plus de 1000 euros pour 4, allez vivre avec cela) sont là pour empêcher la révolution ou la révolte populaire, la remise en cause du système par une population qui en raison de sa précarisation n'aurait plus d'autre choix que de relever la tête, comme en Grèce, en Espagne. Le discours contre les profiteurs et les fraudeurs du "système social" est là pour détourner la colère des pauvres contre les pauvres. Et certains suivent, et certains votent pour la droite et le FN qui travaillent avec un cynisme certain contre leurs intérêts...
COMMUNIQUE DE PRESSE
Au lendemain du Conseil Municipal, nous sommes extrêmement surpris de découvrir fortuitement une offre d’emploi de Directeur -trice de la Communication de la ville de Morlaix.
En effet, Mme le Maire aurait dû prévenir le Conseil Municipal de ce recrutement qui ne nous semble pas particulièrement justifié au regard de la situation des finances de la ville de Morlaix.
Hier soir encore, nous votions par exemple, à l’unanimité du Conseil Municipal, un vœu quant à la préservation du tissu associatif morlaisien dans un contexte de réduction des baisses des dotations de l’Etat.
Avec la majorité actuelle, de nombreuses associations ont vu leurs subventions baisser, ce qui crée pour certaines de graves et immédiates difficultés.
Pour rappel, en 2008, la majorité actuelle supprimait les postes de collaborateur de cabinet du Maire et de Directeur de la communication et fustigeait alors la majorité précédente !
Or, depuis le début de son nouveau mandat, malgré la situation difficile extrêmement difficile des finances morlaisiennes, malgré les baisses de subventions infligées aux associations, Mme le Maire a recruté un collaborateur de cabinet.
Alors même que nous avions voté contre ce recrutement, nous apprenons aujourd’hui que Mme le Maire recrute un Directeur de la communication.
Est-ce à cela que sert le tour de vis infligé au monde associatif ?
Si l’information nous avait été donnée en Conseil Municipal, comme il se doit, nous aurions pu émettre publiquement notre avis : cette dépense nous parait inutile et injustifiée.
Visiblement, selon les dépenses engagées, que ce soit sur un poste de collaborateur de cabinet ou désormais un Directeur de la communication, la Mairie dispose encore de marges de manœuvres.
En tout cas, pour nombre de structures morlaisiennes, dans la politique de Mme Le maire, ces marges n’existent pas !
Les élus de l'opposition de gauche, Morlaix, le 6 mars 2015.
Motion de soutien aux associations Conseil municipal du 5 mars 2015
Motion proposée par la minorité municipale : Michèle Abramovicz, Elisabeth Binaisse, Guenaëlle Clech, Jean-Pierre Cloarec, Loïc Digaire, Ismaël Dupont, Sarah Noll, Jean-Paul Vermot
Votée à l'unanimité par le Conseil Municipal
Le monde associatif représente l’une des richesses les plus précieuses de notre territoire. Les associations, qui mobilisent chaque année des milliers de bénévoles (22 000 sur le Pays de Morlaix soit 16% de la population) participent au dynamisme, à la solidarité, et à l’attractivité de celui-ci.
La baisse massive des dotations de l’Etat va avoir des conséquences désastreuses sur leurs activités, mais aussi et surtout la survie de certaines d’entre-elles. En effet, cette baisse commence déjà à se traduire par un gel voire des baisses de subventions aux associations. Dès lors, comment vont-elles assurer leur développement ou même le maintien de leur activité ?
Alain Bocquet le Président de la commission d’enquête chargée d’étudier les difficultés du monde associatif dans la période de crise actuelle, rappelle dans son avant-propos que « la vie associative reste une composante incontournable et essentielle de la vie démocratique française, une condition décisive de l’enrichissement permanent du vivre ensemble et de notre citoyenneté. »
Mais les associations représentent aussi des acteurs économiques essentiels et souvent méconnus. Avec 10% de l’emploi salarié du privé en France et un poids économique en progression, les associations ont contribué à hauteur de 3,2% du PIB français en 2012, soit l’équivalent de l’agriculture et des industries agricoles et alimentaires. Cette augmentation s’explique en partie par l’externalisation de certaines missions de services publics exercées auparavant par l’Etat ou les collectivités locales, la plupart du temps dans le domaine de l’action sociale.
Les pouvoirs publics se sont désengagés de leur rôle de service public, mais ils restent les principaux financeurs des associations notamment celles auxquelles ils ont délégué des missions. Il faut souligner la grande diversité qui caractérise le monde associatif. Que ce soit en termes de domaine d’action ou de modèle économique, elles ne seront donc pas toutes impactées de la même manière.
Il convient de porter une attention particulière à certaines d’entre elles, notamment les associations œuvrant dans le domaine de l’action sociale. Ce sont elles qui sont les plus dépendantes des financements publics (50% des ressources du secteur caritatif et humanitaire sont des subventions contre 15% pour les associations sportives).
Elles sont de plus en plus sollicitées dans le contexte de crise économique et sociale que nous vivons actuellement. Il est primordial de les aider à se renforcer, pour faire face à l’augmentation de leur activité et surtout de les sécuriser. Il s’agit d’éviter les situations ubuesques où un salarié associatif précaire est amené à accompagner un habitant en fragilité ! De fait, il faudra être attentif à la stabilité financière des associations employeuses et surtout celles de taille moyenne.
Sur le Pays de Morlaix, en 2009, il y avait 430 associations qui employaient 4 580 salariés. Cela représentait 11,5% de l’effectif salarié du territoire, en grande partie concentré sur les domaines de l’action sociale, de l’éducation et de la formation ainsi que de la santé. L’emploi associatif représente donc un secteur très important de notre économie locale avec des emplois non dé localisables.
Par cette motion, nous, élus de la ville de Morlaix, affirmons l’attachement que nous portons aux associations et au rôle fondamental qu’elles jouent pour notre territoire et nos concitoyens. Dans un contexte qui risque de les fragiliser, nous nous engageons à porter une attention particulière sur leur capacité à maintenir leurs activités dans de bonnes conditions et sur leurs situations financières.
Pas de pitié pour les gueux!
Véolia hors de tout cadre légal en période hivernale coupe l'eau d'un citoyen morlaisien en difficulté pour s'acquitter de ses factures.
Le commissariat, le palais de justice, refusent de recevoir sa plainte.
On lui demande, non de faire valoir ses droits à ne pas avoir de coupure d'eau en période hivernale, mais de s'adresser au CDAS: clairement, c'est le recours à la charité contre la justice et la justice sociale.
Nous saluons le courage de ce citoyen morlaisien, Gérard David, qui a eu la fierté de dire publiquement que ceux qui sont momentanément ou durablement "pauvres" doivent avoir les mêmes droits fondamentaux que les autres.
Compte-rendu du conseil municipal du 26 février 2015
Début du conseil : 19h.
1° compte rendu du conseil du 29 janvier 2015 : intervention de Roger Héré qui réitère une remarque déjà faite dans les conseils précédents, à savoir que le document constitue, non un compte rendu réel des débats, comme cela est normalement prévu, mais qu'il s'agit purement et simplement de la note de synthèse annotée des votes émis. Il souhaite que les comptes- rendus relatent, au moins succinctement, la teneur des débats.
Manifestement, la majorité municipale ne souhaite pas accéder à cette demande.
Pour cette raison les élus de l'opposition s'abstiennent sur ce point.
2° Comptes de gestion 2014
A l'unanimité le conseil adopte les comptes de gestion présentés par le Percepteur, comme conformes.
3° Comptes administratifs 2014
Sont présentés successivement :
Sur ces sujets, il y a eu une longue discussion, mais à aucun moment la droite n'a souhaité engager un véritable débat sur la politique municipale, malgré les sollicitations maintes fois réitérées, principalement, par Roger Héré et Dominique Guizien.
Nous avons fait le constat que l'exercice 2014 était caractérisé :
I)compte administratif de la commune
1° par un important excédent de fonctionnement de 649 519,85 € (pour des recettes totales de 3 966 741,80 €, en raison, principalement,
2° par un déficit d'investissement de 442 971,84 €.
La municipalité a renoncé à réaliser des opérations suivantes qui avaient été prévues :
Il reste néanmoins des dépenses à réaliser pour 509 207,26 €.
II)compte administratif assainissement
Nous avons noté :
1° un excédent de fonctionnement de 79 647,20 €, avec des recettes d'un montant quasiment identique au budget primitif ( 179 850,24 €), et des dépenses inférieures de 78 012,96 € au montant prévu par le budget primitif en raison de charges à caractère général moindres (- 28 545,57 € : achats d'eau, matières et fournitures...) et de prélèvements moindres au profit de la section d'investissement (- 43 399,76 €)
2° un déficit d'investissement de 42 001,20 €
La municipalité a renoncé à réaliser des opérations d'extension du réseau par rapport au budget primitif (- 58 349,03 €), n'a pas réalisé les virements ci-dessus depuis la section de fonctionnement (43 399,76 €) et a du coup renoncé également à la souscription d'emprunts pour 154 181,43 € qui était prévue au budget primitif.
III)compte administratif logements, commerces et bureaux
Ce compte qui concerne en fait les locaux utilisés par l'ADMR, reste anecdotique avec un montant de recettes de 1 056 €, pas de dépenses de fonctionnement. Le solde est reversé à la section d'investissement dont le déficit en début d'année (9 327,54 €) se réduit d'autant en fin d'année avec un déficit de 8 271,54 €.
IV) compte administratif lotissements et zones
Nous avons noté :
- pour la section fonctionnement, des recettes provenant de la vente de terrains de 48 791,00 €, soit un montant bien inférieur aux estimations du budget primitif ( 231 436,53 €), moindres que celles espérées (600 536,53 € au budget primitif),
Discussion sur le budget 2014
L'analyse faite sur l'ensemble de ces budgets montre une gestion très « économe » de notre commune, pas dans le bon sens du terme, mais plutôt dans le sens « radin ».
En effet, déjà elle réalise un excédent de fonctionnement de près de 650 000 €, alors que le total du budget alloué au total des associations est seulement de 27 105,26 €,.
Par contre l'école et le LEP Ste Marie reçoivent au total (OGEC et LEP) 134 704,28 €.
Certes il y a une obligation légale faites aux communes de financer les écoles privées, mais il reste que sur le total de 161 809,54 € de subventions accordées au total aux associations, Ste Marie en récolte 83%.
Quant aux associations, qui font pourtant la vie de la commune, Mme Le Houérou m'a répondu qu'elles avaient suffisamment d'aides comme ça, car la mairie mettait aussi à leur disposition des locaux, le chauffage et également à l'occasion le personnel communal.
Il a également été fait remarquer (Dominique Guizien) le coût annuel de la piscine qui s'élève à 461 025,98 € (« bronca » de la part des élus de droite ).
Ainsi entre Sainte Marie et la piscine ce sont au total 595 730,26 € de fonctionnement qui sont utilisés, soit 18 % des dépenses totales de fonctionnement.
Moi-même et Dominique Guizien avons longuement reproché à la municipalité sa mauvaise gestion.
En effet l'investissement réalisé est en retrait de plus de 500 000 € par rapport au budget initial, en prenant en compte le report d'investissements de 509 000 €. Ainsi c'est un montant de 1 157 000 € d'emprunts qui a été annulé alors que les besoins en investissements recommanderaient de procéder, par exemple, à l'extension du réseau d'assainissement vers l'est de la commune (Bouillen ar c'hoz).
Nous avons indiqué que l'investissement n'était pas une charge comptable, mais la réalisation d'équipements nécessaires pour l'avenir, et que c'était quand on disposait des moyens qu'il fallait en profiter pour réaliser des équipements qu'il faudra faire tôt ou tard, en espérant que lorsque leur nécessité sera devenue incontournable on disposera encore des moyens de le faire sereinement.
Bernard Le Vaillant, premier adjoint, a reconnu qu'en matière d'assainissement la majorité était effectivement assez prudente et qu'il n'y avait pas d'urgence là-dessus. Guy Guillou, pour sa part, assez énervé vu notre insistance sur ce point, a opposé une absence de nécessité de réaliser l'assainissement collectif, estimant que d'une part cela entraînait, à terme,des dépenses d'entretien plus importantes, et que par ailleurs l'assainissement non collectif avait un caractère tout aussi efficace et plus écologique.
IV) Budget 2015
Les projets de budget pour 2015, sont calqués sur les réalisations de 2014.
Il a fait l'objet des mêmes remarques.
Ainsi en 2015 non plus la municipalité ne compte pas s'engager dans un programme d'investissements plus ambitieux, ce que nous avons déploré. Par exemple seuls 100 000 € sont prévus pour l'extension du réseau d'assainissement (mais rien ne dit que pour autant celui-ci sera fait).
J'ai aussi tenté (vainement) de savoir si la majorité avait un plan pluri-annuel de réalisations, quelles étaient celles qui étaient prévues, et que j'aimerais bien savoir ce que Bernard Le Vaillant avait dans sa tête.
On m'a renvoyé au programme électoral.
Ce conseil a largement confirmé que la majorité en place ne souhaite rien discuter ou débattre.
Pour tous ces motifs l'opposition a voté contre les comptes administratifs de 2014, ainsi que le budget primitif de 2015, et s'est abstenue sur les affectations des résultats prévues.
Points suivants
1° admission en non-valeur (un titre de 14,17 €) : accord
2° Tarifs Foyer rural
Proposition de faire bénéficier les associations extérieures à la commune ayant pour objet la santé humaine du même tarif que les associations de la commune : accord
3° Vente de terrain Orain parcelle de 270 m² : accord
4° subvention exceptionnelle de 10 000 € au CCAS
J'ai fait observer que ce point avait été mis à l'ordre du jour en raison du courrier que j'avais adressé à Mme Le Maire suite à sa décision et celle de la directrice du CCAS de réduire les horaires de deux personnes de 17 h50 hebdomadaires à 5 h 00. (voir courrier du 13 février 2015 ci-joint)
J'ai rappelé les demandes que je lui avais faites.
Elle s'est contenté de répondre que l'activité avait baissé et qu'il n'y avait pas moyen de faire autrement.
Je lui ai dit que cette décision s'apparentait à un licenciement, et qu'aucune personne ne pouvait vivre avec un travail partiel de 5 h 00 par semaine.
Je lui ai indiqué qu'en sa qualité de maire et de présidente à ce titre du CCAS elle devait impérativement trouver une solution en employant les salariées dans le cadre des activités du CCAS, les besoins existant très certainement dans ce domaine, surtout à la faveur du passage en EHPAD. Et que si par extraordinaire (ce qui n'était pas pensable) elle n'y parvenait pas, je lui ai demandé qu'elle intègre les salariées au sein du personnel communal.
Nous avons néanmoins voté pour la subvention exceptionnelle de 10 000 € pour l'aide à domicile du CCAS (une avancée qui résulte de l'intervention).
5° Cellule d'instruction de l'application du droit des sols (ADS) mise en place à Morlaix communauté.
J'ai indiqué que du fait du désengagement de l'état pour l'instruction qu'il effectuait jusque là gratuitement (permis de construire) et que celui avait transféré autoritairement aux communes, à partir de juillet 2015, il ne nous permettait pas de faire autrement que de mettre en place des structures adaptées aux frais des communes. Pour ces raisons j'ai demandé de réclamer de l'état la compensation des frais laissés à la charge des collectivités.
L'opposition vote pour mais avec cette remarque (la mesure avait été adoptée à l'unanimité par le conseil de Morlaix communauté
6° Modification simplifiée n°1 du POS
La municipalité avait prévu de modifier le POS pour rattacher à la zone UHB trois parcelles avec constructions classées en zone Ui à Kerbriant.
Avec Gaby on avait examiné le dossier dans le cadre de l'enquête publique,'on s'était rendu sur place, et on en avait conclu que la modification n'avait pas toute sa pertinence. Avec Michel on était également allé sur place.
J'ai exposé les résultats de notre enquête au conseil, en indiquant les interrogations que nous avions ce qui n'a pas surpris Bernard Le Vaillant (et dont il convenait quelque peu d'ailleurs).
En fait, d'après Le Vaillant, le fin de mot de l'histoire (ce que nous pensions) c'est que les citoyens Lerable avaient demandé que leur parcelle soit intégrée à la zone UHB voisine. Le commissaire enquêteur,sollicité, avait estimé qu'il était préférable d'élargir la zone (pour que ça fasse moins combine NDLR) et avait suggéré à la commune de ne pas limiter la modification à une seule parcelle. D'où la demande faite par la mairie à M. Lavanant d'intégrer ses parcelles dans ce nouveau périmètre, ce que celui-ci avait accepté.
Compte tenu de la situation nous nous sommes abstenus sur ce point.
7° Avancements de grade
Mme le Maire propose d'adopter le ratio « promus-promouvables » pour les agents à 100% (maximum). Accord
8° Compte-rendu des décisions prises par délégation
Trois décisions pour 170 €, 540 € et 1 528 €.
Pas d'observations.
Fin du conseil : 21 h 15
Le prochain conseil municipal de Morlaix aura lieu le Jeudi 5 mars à 18h avec un ordre du jour assez technique et "léger", devant susciter beaucoup moins de débats politiques que le dernier Conseil Municipal, celui du 18 décembre, où a notamment été voté le Budget 2015 (les élus front de gauche ont voté contre, comme ceux du PS et de la Coopérative Citoyenne). L'occasion de revenir sur ce dernier Conseil Municipal très animé où Mme Le Maire a montré une nouvelle fois un visage fort autoritaire.
A partir des liens avec les articles déjà écrits dans le "Chiffon Rouge" et du Compte rendu intégral de ce Conseil Municipal, que nous publions par extrait, pour faire connaître les principales interventions des élus du Front de Gauche, étant donné que le maire et sa majorité refusent que ces compte rendus soient publiés sur le site internet de la ville ou que le Conseil Municipal soit public, car il ne s'agit évidemment pas que les citoyens s'intéressent de trop près à la gestion de la cité.
Délégation de pouvoir, quand tu nous tiens...
Intervention de Michèle Abramovicz par rapport au dernier Compte rendu du conseil Municipal du 13 novembre qui relate les attaques ad hominem de Mme Julie, l'adjointe aux sports, contre Loïc Digaire et le refus de Mme Le Maire de donner la parole à Loïc Digaire sur la question de la santé mentale.
Interventions d'Ismaël Dupont contre la prolongation anti-démocratique de 5 ans du contrat avec Véolia et sur le rapport d'activité du SIVOM
Suite de l'intervention et tentative de Mme le Maire, Agnès Le Brun, de priver de parole un élu sur la question de la gestion de l'eau
Motion des élus du Front de Gauche contre la la Centrale à Gaz de Landivisiau: la droite a voté contre (pour la Centrale à 100%), les élus du PS se sont abstenus (Jean-Paul Vermot et Elisabeth Binaisse), Jean-Pierre Cloarec, Sarah Noll et Guenaelle Clech ont voté pour en plus de Michèle Abramovicz, Loïc Digaire et Ismaël Dupont
Motion contre la Centrale à Gaz de Landivisiau et réponse de Jean-Charles Pouliquen, un adjoint au développement durable qui "kiffe l'effets de serre"
Fin du débat sur la centrale à gaz de Landivisiau + voeu pour honorer la mémoire de Rol-Tanguy devant la gare à l'occasion des 70 ans de la Libération
Voeu pour honorer la mémoire de Rol Tanguy, porté par toute l'opposition de gauche, refusé laconiquement par la majorité de droite