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15 avril 2015 3 15 /04 /avril /2015 05:47

Le documentaire de Franck Salomé sur les conditions d'enfermement arbitraire et de détention des prisonniers politiques palestiniens - "Palestine: la case prison" (2014)- sera projeté à La Salamandre le jeudi 16 avril à 20h, suivi d'un débat organisé par l'AFPS, la Ligue des Droits de l'Homme, Acat, Amnesty International.

Nous sommes en Cisjordanie. Dans ce petit territoire sans état, les Palestiniens subissent, au nom de la sécurité de leur puissant voisin, un système d’emprisonnement, au sens figuré comme au sens propre.
Le débat qui suivra le visionnage sera animé par Laude Léostic, présidente de la plateforme, des ONG françaises pour la Palestine, et Yves Jardin, du groupe de travail « prisonniers » de l’AFPS.

Jeudi 16 avril, 20 h, La Salamandre.
http://www.ouest-france.fr/bretagne/finistere/morlaix-29600#from-breadcrumb

Le Télégramme, l'info vous suit partout Morlaix
« Palestine : la case prison ». Un film de soutien demain à La Salamandre

15 avril 2015 à 07h57

http://www.letelegramme.fr/images/2015/04/15/les-membres-de-l-afps-association-france-palestine_2327260_100x100.jpg?v=1

Les membres de l'AFPS (Association France Palestine Solidarité), de la LDH (Ligue des droits de l'Homme) et de l'ACAT (Association des chrétiens pour l'abolition de la torture) invitent à la projection du documentaire « Palestine : la case prison ». Ci-dessus : Michelle et Yves Abramovicz ; Jean Jacques Morel ; Jacques Normand et Françoise Carpentier.

Avoir l'intention d’envisager un attentat contre un rabbin » est le crime dont a été accusé Salah Hamouri en 2005. Cet étudiant franco-palestinien a été incarcéré pendant près de sept ans. Libéré depuis deux ans, il n’a pas le droit de circuler librement sur le territoire palestinien. « Il est devenu un suspect à vie », précise Michèle Abramovicz, membre de l’AFPS (Association France Palestine Solidarité).

De nombreux Palestiniens, à l’image de Salah Hamouri, seraient donc arrêtés tous les jours « sans fondements ». Pour leur venir en aide, les membres de la plateforme des ONG pour la Palestine ont décidé de se mobiliser une fois de plus en soutenant la réalisation d’un documentaire signé Franck Salomé. Ce film montre les conditions de vie des prisonniers, et cherche à sensibiliser l’opinion publique. Il s’intitule « Palestine : la case prison » et est déjà disponible en DVD. Il sera diffusé pour la première fois sur grand écran demain, au cinéma La Salamandre.

Ce film de 58 minutes est constitué de témoignages d’anciens prisonniers et de militaires palestiniens. Ils souhaitent, aux côtés de différentes associations, dénoncer les atteintes portées aux droits de l'Homme.

« Un délit d’intention »

« Certains citoyens passent des mois, voire des années, en prison sans savoir pourquoi », assure Jacques Normand, président de la LDH (Ligue des droits de l'Homme) à Morlaix. Le gouvernement palestinien exercerait donc un contrôle préventif qualifié de « totalitaire » par les membres de l'association. « On sanctionne un délit d’intention. Il est donc normal de passer par la case prison au moins une fois dans sa vie », déplore Yves Abramovicz, président de l’AFPS à Morlaix. « Et ce n’est qu’un exemple d’atteinte aux droits de l’Homme. Les conditions de vie des prisonniers sont atroces ». ajoute Jacques Normand.

-Pratique

Demain à 20 h. Tarif :5 euros

http://morlaix-palestine-solidarite.jimdo.com/

http://www.letelegramme.fr/finistere/morlaix/palestine-la-case-prison-un-film-de-soutien-demain-a-la-salamandre-15-04-2015-10595916.php

Bande annonce du film : https://youtu.be/E93CR2qNtv0

Présentation du film "Palestine: la case prison" par le groupe AFPS et la LDH (Le Télégramme, 15 avril 2015)

Présentation du film "Palestine: la case prison" par le groupe AFPS et la LDH (Le Télégramme, 15 avril 2015)

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2 avril 2015 4 02 /04 /avril /2015 20:25
Ouest-France, 2 avril 2015

Ouest-France, 2 avril 2015

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1 avril 2015 3 01 /04 /avril /2015 20:19

Voici quelques photos de Jean-Luc Le Calvez sur le repas d'échanges entre Pierre Laurent et les syndicalistes de l'agro-alimentaire, de l'hôpital, les militants PCF (de Morlaix, Plouigneau, Plougonven, Roscoff, Plestin), et aussi des candidats du Front de Gauche aux départementales à Plouigneau et Morlaix (Michèle Abramovicz et Julien Kerguillec qui étaient là en plus de Roger Héré, Ismaël Dupont, Martine Carn, encartés PCF).

Daniel Ravasio a fait un mot d'accueil.

Pierre Laurent a expliqué le pourquoi de son tour de France à l'écoute des salariés et des citoyens, au plus près des problèmes qu'ils rencontrent (travail, emploi, services publics...).

Ensuite, les ex-salariés de Gad, Patrick Le Goas (FO) et Michel Maho (ex déléguée CGT, il y a quelques années), ont pu témoigné longuement sur leurs conditions de travail, l'impact sur les personnes, la lutte pour la sauvegarde de l'abattoir. Nadine Le Guen est intervenue sur Tilly Sabco. Jean-Jacques Labous sur les rapports avec la Sica. Christophe Boudrot et Pascal Kerboriou (CGT Hôpital) ont exposé les conséquences dramatiques de l'austérité et des réformes managériales néo-libérales sur la santé publique et l'hôpital. Annie Le Calvez a témoigné de ce qu'était la dynamique du Front de Gauche à Morlaix et posé des questions sur le positionnement d'entre-deux tours par rapport au PS, Michèle Abramovicz aussi.

Xavier Compain est intervenu sur la question de la réorientation nécessaire de l'agriculture et de l'agro-alimentaire breton vers du qualitatif, de la transformation à haute valeur ajoutée.

Alain David, Jean-Louis Abgrall (secrétaire de la section PCF de Roscoff) ont aussi dit leur mot.

Pour finir, Pierre Laurent a conclu assez brillamment cet échange de une heure et quart en redisant la nécessité de continuer le travail d'explication au plus proche des gens et de rassembler bien au-delà de ce qu'est aujourd'hui le Front de Gauche pour changer le rapport de force avec les partisans du libéralisme et des politiques pro-capitalistes qui sont aujourd'hui à la tête du pays.

Le buffet-repas, délicieux, avait été préparé par le traiteur morlaisien Amaury de Ternay.

Les journalistes du Télégramme et du Ouest-France, qui ne s'étaient pas déplacés à Tilly Sabco étaient présent à 12h30 au 2, petite rue de Callac pour interviewer Pierre Laurent.

La table des syndicalistes invités pour l'échange: venant de Tilly, Gad, et de l'hôpital de Morlaix-Plougonven

La table des syndicalistes invités pour l'échange: venant de Tilly, Gad, et de l'hôpital de Morlaix-Plougonven

La table des militants morlaisiens et ignaciens ou plougonvenois du PCF

La table des militants morlaisiens et ignaciens ou plougonvenois du PCF

Photos de la venue de Pierre Laurent au local du PCF pays de Morlaix: rencontre avec des syndicalistes de l'agro-alimentaire (Gad, Tilly, zone légumière), de l'hôpital, des militants communistes et les candidats Front de Gauche aux départementales
Photos de la venue de Pierre Laurent au local du PCF pays de Morlaix: rencontre avec des syndicalistes de l'agro-alimentaire (Gad, Tilly, zone légumière), de l'hôpital, des militants communistes et les candidats Front de Gauche aux départementales
Xavier Compain et Pierre Laurent

Xavier Compain et Pierre Laurent

Photos de la venue de Pierre Laurent au local du PCF pays de Morlaix: rencontre avec des syndicalistes de l'agro-alimentaire (Gad, Tilly, zone légumière), de l'hôpital, des militants communistes et les candidats Front de Gauche aux départementales
Photos de la venue de Pierre Laurent au local du PCF pays de Morlaix: rencontre avec des syndicalistes de l'agro-alimentaire (Gad, Tilly, zone légumière), de l'hôpital, des militants communistes et les candidats Front de Gauche aux départementales
Photos de la venue de Pierre Laurent au local du PCF pays de Morlaix: rencontre avec des syndicalistes de l'agro-alimentaire (Gad, Tilly, zone légumière), de l'hôpital, des militants communistes et les candidats Front de Gauche aux départementales
Pascal Kerboriou et Pascale syndicalistes CGT à l'hôpital

Pascal Kerboriou et Pascale syndicalistes CGT à l'hôpital

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28 mars 2015 6 28 /03 /mars /2015 14:33

La situation de la filière de l'agro alimentaire breton reste préoccupante.

Notre région a une la vocation agricole reconnue et affirmée, mais les recettes du passé ne peuvent ouvrir les voies d'avenir pour la production et la transformation.

La Bretagne avait axé son développement sur l'exportation de produits agricoles. Depuis, la concurrence s'est exacerbée et nous avons perdu beaucoup de débouchés.

Depuis longtemps le Parti communiste français avait souhaité une réorientation de l'activité de l'agroalimentaire. Nous disions que l'orientation de l'activité devait obligatoirement se faire dans une autre direction si l'on souhaitait véritablement qu'elle soit pérennisée..

D'une part nous pensions qu'une activité orientée sur le tout exportation était dangereuse compte tenu, tant de la concurrence exacerbée de pays tiers aux bas coûts de production, que de l'horizon de la fin des restitutions européennes annoncées depuis près de 15 ans. De plus les risques évidents de conjoncture liés aux aléas de la parité Euro/dollar, étaient de nature à maintenir ces activités dans une situation d'incertitude, voire de précarité, certaine.

C'est, hélas, ce qui s'est produit, et ce qui a conduit la Sté Tilly Sabco au dépôt de bilan, dont 120 salariés ont fait les frais.

Parallèlement le constat est fait que le marché français est importateur d'une grande partie des produits consommés, et que les savoir-faire industriels permettraient d'envisager des débouchés sur le plan intérieur, à condition d'orienter différemment la production dans le sens de la qualité et de la diversification. Nous pensons que c'est toujours d'actualité.

Désormais, une nouvelle direction est prise dans la nouvelle entreprise Tilly Sabco Bretagne. Nous souhaitons que celle-ci soit une amorce d'une nouvelle orientation dans le sens que nous préconisons. Nous souhaitons qu'elle trouve sa traduction en direction d'une production de qualité et, dans ce cadre, vers un développement de l'outil industriel, et une stabilité voire une progression de l'emploi salarié, ainsi que de la filière avicole.

Toutefois, aujourd'hui, des incertitudes demeurent, et les salariés restent inquiets quant à leur devenir et celui de l'entreprise : Ainsi, quels sont les engagements pris et tenus à ce jour par les actionnaires MS Foods et Breizh Algae ? Quel est le programme de travaux et d’investissements prévus et le programme de relance de la production ? Qu’en est-il du projet d’alimentation à base d’algues ? Quelle est la situation financière exacte de Tilly Sabco Bretagne ?

Toutes questions auxquelles, au-delà des salariés et des éleveurs, des réponses sont vivement attendues par la population.

Nous estimons par ailleurs que l'état et les pouvoirs publics doivent apporter tout leur concours et toute leur énergie à des réorientations attendues.

Mercredi 1er avril Pierre Laurent, secrétaire national du Parti Communiste rencontrera les salariés de Tilly Sabco et visitera l'abattoir avec Xavier Compain, responsable du secteur agriculture-pêche du PCF, et d'autres militants communistes finistériens.

Le midi, entre 12h30 et 14h, un buffet sera organisé pour un échange entre Pierre Laurent et des syndicalistes de l'agro-alimentaire (Tilly, Gad, primeurs du Léon...) et de l'hôpital, ainsi qu'avec des militants communistes de la région de Morlaix et Roscoff et les candidats du Front de Gauche aux départementales au local de la section PCF de Morlaix.

Tilly: entre espoir de redemarrage et inquiétudes... Visite de Pierre Laurent à Guerlesquin et Morlaix le mercredi 1er avril et rencontre avec les salariés
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24 mars 2015 2 24 /03 /mars /2015 20:43

Le lundi 23 mars, il y avait un conseil communautaire de Morlaix avec un ordre du jour pléthorique qui a duré plus de quatre heures.

Par rapport au vote du budget 2015, voici ce que j'ai dit en assemblée, cette fois sans être interrompu par Jean-Luc Fichet et les manifestations d'énervement d'élus du PS et de droite:

« Ce budget qui finance des investissements importants déjà décidés (2ème département de l'IUT, Aménagement de la Manu, Maison Pennanault, PEM) s'inscrit malgré tout dans une trajectoire d'austérité. Serge Le Pinvidic a parlé de rigueur nécessaire sans insister cette fois-ci sur la raison essentielle : la baisse des dotations de l'Etat. Cela représentait – 431000€ de DGF en 2014. En 2015, la baisse de dotation de l’État est doublée pour atteindre - 854 424€. Et en 2016, 2017, 2018, on aura de de nouvelles baisses de dotation chaque année équivalente à 1 millions d'euros.

En tout, les économies ou les hausses de recette à réaliser vont s'élever à plus de 4 millions d'euros, dans un contexte où les charges augmentent parallèlement (prise en charge du service droit des sols, par exemple).

La première remarque que je voudrais faire, c'est que cette baisse des dotations dans son principe et par son ampleur est doublement injuste. Les dotations ne sont pas des cadeaux de l’État aux collectivités, mais des compensations aux transferts de charge de l’État vers les collectivités, et à la perte d'autonomie et de recettes fiscales touchant les collectivités locales suite à des décisions de l’État. Ce ne sont pas d'abord les collectivités qui sont responsables de l'endettement public. Celui-ci est essentiellement dû à la crise, à un ralentissement de la croissance, à un affaiblissement de l'économie productive, au chômage de masse, autant d'effets économiques de choix en faveur du libéralisme effectués et approfondis depuis 30 ans, aussi bien par la droite que par le PS. L'ampleur de la dette ne peut se comprendre aussi qu'à travers une politique fiscale de moins en moins égalitaire et des décisions d'exonérations de cotisations sociales et d'impôts pour les entreprises, décidées souvent sous prétexte de lutte contre le chômage, mais sans effet sur l'emploi. Pour les seules exonérations de charges dont bénéficient les entreprises bretonnes en une année, cela représente un manque à gagner de 1 milliard d'euros, soit l'équivalent du budget total du Conseil Général du Finistère.

Taper les dépenses publiques et sociales pour redresser les comptes publics en s'attaquant au pouvoir d'achat des catégories moyennes et populaires, aux capacités d'investissement des collectivités, à l'emploi public, est complètement inefficace du point de vue de la réduction de la dette. On le voit, la dette ne cesse d'augmenter à mesure qu'on s'enfonce dans l'austérité et la crise.

Pour notre collectivité, le rapport de présentation du budget 2015 montre bien que la baisse continue et croissante des dotations de l’État dans le cadre d'un plan d'austérité de 50 milliards d'euros qui met à contribution les collectivités locales à hauteur de 23 milliards d'euros d'ici 2017 aura cinq conséquences majeures :

- une réduction de la capacité à co-financer des investissements avec les communes, déjà elles-mêmes très lourdement impactées par les réductions de dotation, et ceci pour des projets utiles à la vie quotidienne des habitants des communes de Morlaix-Communauté.

- des économies qui vont peser sur le personnel (dégradation des conditions de travail, réduction de l'emploi public, absence d'embauches nécessaires, de remplacement, pas d'évolution des rémunérations...).

- qui vont peser aussi très lourdement sur les associations : dans le domaine culturel, elles vont perdre déjà 38000€ en 2015

- sur la qualité des services publics et l'ambition de service public, en matière notamment de retour en régie publique de la gestion de l'eau, du transport, de construction nécessaire d'un vrai service de transport en commun péri-urbain avec 6 ou 7 lignes régulières irriguant tout le territoire de Morlaix-Communauté

- enfin, la conséquence la plus immédiate que va percevoir le citoyen à court terme, même si les taux de fiscalité locale restent stables pour l'instant en 2015, en dehors de l'augmentation de 1 % du taux de la TEOM, c'est l'augmentation de la fiscalité locale. Dans le document de préparation du budget 2015, on envisage une hypothèse limite d'augmentation du taux de la part communautaire des impôts locaux de l'ordre de 7 %, ramenant 1 millions de recette en plus dans les caisses de Morlaix-Communauté. Dégradation des services offerts à la population, augmentation des impôts locaux, c'est le résultat de la politique d'austérité du gouvernement qui impacte très fortement les marges de manœuvre des collectivités, communes et communautés d'agglomération au premier chef.

Je ne considère pas contrairement à certains que notre rôle d'élus est simplement de nous adapter à des contraintes, de gérer et de nous accommoder de contraintes financières issues de décisions politiques nationales et européennes, notamment celles de réduire les impôts et les cotisations des entreprises (c'est surtout les grandes qui en bénéficient) de 40 milliards d'euros dans le cadre du CICE, pendant qu'on matraque les collectivités et les collectivités locales. Pour moi, notre engagement doit d'abord être de répondre aux besoins de la population par des services appropriés en tenant compte que l'économie française et les travailleurs produisent des richesses, et que toute la question est celle de leur répartition.

C'est pourquoi sans désapprouver l'ensemble des choix de dépenses du budget 2015, je voterai contre ce budget qui exprime et subit une politique d'austérité injuste et inefficace comme je l'avais annoncé lors du débat d'orientation budgétaire du 26 janvier ».

En dehors du Front de Gauche qui à travers moi a voté contre, tout le monde a voté le budget, sauf la droite morlaisienne qui s'est abstenu en regrettant l'insuffisante maîtrise des coûts de fonctionnement et de personnel, en approuvant la nécessité de la rigueur et de l'économie mais en en demandant davantage, tout en reconnaissant un « budget volontaire et ambitieux » qui traduit une véritable ambition et vision pour le développement du territoire. Agnès Le Brun a parlé d'une possibilité de réduire drastiquement les coûts de la collectivité. Les charges de fonctionnement, selon elles, n'ont pas été anticipées pour la Manu, la maison Pennanault, la passerelle de la gare, qui a coûté elle-même une somme astronomique.

Le vote du budget a donné 10 abstentions (à droite), 1 contre (FDG), le reste des élus pour.

Sur d'autres délibérations, je suis intervenu pour demander des précisions sur le contenu d'un projet d'achat de bâtiment pour une entreprise spécialisée dans le traitement des pièces métalliques des accessoires de marine ou de plaisance à Plouézoc'h (coût de 320 000€), pour demander des précisions sur le co-financement du programme d'action de réduction des algues vertes sur la vallée du Douron, à travers notamment de nombreuses aides à l'investissement pour les agriculteurs et sur l'élaboration programmée mais aux contours nébuleux d'un PAEC (projet agro-environnemental et climatique). C'est une obligation européenne de présenter un plan de gestion intégré dans le plan « Projet Breizh Bocage » pour avoir des avoir des contractualisations et des financements en matière d'aide environnementale et agricole.

Sur la taxe de séjour communautaire, il n'y a finalement pas eu d'augmentation des taux, contrairement à nos craintes, et j'ai voté pour la délibération.

En fin de conseil, je suis intervenu sur les attributions de subvention au titre de la cohésion sociale.

Une première fois pour regretter qu'au-delà du financement d'actions ponctuelles (2500€ pour la Semaine Bleue, pour 5000€ demandés ; 3000€ pour le printemps des générations) Morlaix-Communauté n'ait pas pris en compte le péril extrême auquel se trouve confronter l'ORPAM (Office des retraités et personnes âgées de Morlaix) pour remplir ses missions d'intérêt public au service des personnes âgées et retraités de Morlaix et des communes voisines en présentant son poste de salarié, aujourd'hui considérablement fragilisé par la baisse de 9 000€ des subventions de Morlaix à cette association conventionnée*, ancien service public municipal s'occupant autrefois de l'aide à domicile, et aujourd'hui de l'accueil, de la prévention santé, des loisirs, de la lutte contre l'isolement et remplissant des missions d'éducation populaire au service des personnes âgées. J'ai mis en avant que 40 % des adhérents de l'ORPAM étaient issus de communes autre que Morlaix, ce qui justifiait que Morlaix-Communauté face un effort pour soutenir cette association d'utilité publique qui est bien plus qu'un « club des anciens » puisqu'elle comporte la dimension conseils, prévention, cours et éducation populaire, de manière plus affirmée que des clubs des anciens ou autres clubs des retraités, davantage centrée sur le loisir et la rencontre divertissante. J'ai demandé que Morlaix-Communauté puisse co-financer le poste du salarié de l'ORPAM.

Marie-Simon Gallouedec et Agnès Le Brun ont appuyé ma demande tout en disant que la ville de Morlaix et son CCAS ne lâchaient pas l'ORPAM, qu'ils continuaient à l'accompagner malgré la baisse significative de subvention.

Jean-Luc Fichet a affirmé qu'il n'avait pas reçu la demande de financement de l'ORPAM pour son fonctionnement et son poste à temps complet. Et que de toute façon ce n'était pas une compétence de Morlaix-Communauté, que si Morlaix-Communauté prenait la compétence Personnes Agées, ce serait avec les recettes et les dépenses, dans toutes ses dimensions. Le maire de Plouégat-Guerand, Christian Le Manach, et Jean-Luc Fichet, ont eu tendance à nier la particularité de l'ORPAM, en disant que les clubs des anciens des communes remplissaient aussi des missions d'éducation populaire et de prévention santé et perte d'autonomie. Jean-Luc Fichet a renvoyé la balle du côté des communes dont les habitants utilisent les services de l'ORPAM en laissant entendre que s'il devait y avoir subventions croisées de l'ORPAM, cela devait venir de ces communes.

J'ai pour ma part dit que l'ORPAM avait bien fait une demande de subvention auprès de Morlaix-Communauté (j'ai eu en main la lettre), que son président avait obtenu même un rendez-vous à Morlaix Communauté, ce qu'a confirmé Madame Beuzit, conseillère déléguée aux personnes âgées, qui a été très lapidaire et qui n'a aucunement justifié la décision de ne pas soutenir particulièrement l'ORPAM.

Toujours au chapitre de ces subventions cohésion sociale, Christian Le Manach et Agnès Le Brun et les élus de la majorité de droite à Morlaix ont voté contre la subvention à la Maison du Monde (5000€) en mettant même en doute, pour ce qui est d'Agnès Le Brun, l'intérêt de la subvention au Resam et son rôle d'utilité publique. Il y a eu 8 voix contre la subvention à la Maison du Monde, 2 abstentions.

Pour ma part, j'ai pris la parole assez longuement pour défendre la Maison du Monde à travers notamment un de ses projets phares en dehors des apéros-langues et des rencontres autour de la mobilité internationale, la Semaine de la Solidarité Internationale. Semaine qui a travers des expositions, des conférences-débats, des ciné-débats, des stages, des rencontres, permet de créer des échanges extrêmement riches entre différents secteurs de la société qui n'ont pas forcément l'occasion de se fréquenter : associations et citoyens issus de l'immigration, associations humanitaires, de jumelage, de solidarité internationale. Cette Semaine de la Solidarité Internationale contribue à créer du réseau des habitudes de travail en commun entre associations, à valoriser la diversité culturelle, la tolérance, la fraternité, à nourrir le lien social. Elle se déploie dans l'ensemble du territoire : Morlaix, Carantec, Plougasnou, St Pol de Léon...

Compte rendu partiel de mes interventions et de faits marquants du Conseil Communautaire de Morlaix du 23 mars par Ismaël Dupont

* Morlaix donne 45 500€ à l'ORPAM (subvention diminuée de 9000€ cette année). L'ORPAM a fait des demandes de subvention pour financer son poste de salarié à Morlaix-Communauté (qui a refusé), aux communes de St Martin (qui a refusé), de Plouigneau, de Plourin, d'Henvic, d'où viennent certains de ses adhérents, à la CARSAT et au Conseil Général, sans réponse pour l'instant. Ces subventions sont justifiés par la polyvalence et l'utilité sociale des activités de l'ORPAM: ateliers mémoire, sorties adaptées à la journée avec des tarifs soutenus, clubs discussion pour rompre l'isolement et la dépression de certains seniors, ateliers lectures inter-générationnels, intégration des seniors handicapés dans les voyages, printemps des générations, cours de langue et d'informatique, collaboration avec le CLIC, la Maia (Alzheimer), les autres Offices des Personnes âgées bretons, accueil et écoute des personnes âgées dans les locaux de l'ORPAM ouverts les 12 mois de l'année, 5 jours sur 7.

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21 mars 2015 6 21 /03 /mars /2015 08:07

Depuis le 26 février, les agents de la cuisine du centre hospitalier du pays de Morlaix sont en grève illimitée. Plus de 50% des agents, selon les syndicats CGT et Sud Santé Hôpital sont en grève. Vendredi, lors du débrayage à la cuisine centrale, une trentaine de personnels ont participé au mouvement pour dénoncer leurs conditions de travail.

"Depuis le début de l'année, plus de 50% du personnel (effectif total, 67 agents équivalents temps plein) a été en arrêt de travail, et demande que l'abstentéisme soit géré en priorité", exigent les deux syndicats, jugeant que "la direction reste sourde aux demandes des agents".

Des syndicats qui dénoncent que "devant la multitude de réunions entre l'encadrement de la cuisine, sans aucune information auprès du personnel, des process qui changent toutes les semaines, les agents de la cuisine ont de plus en plus de mal à trouver leur place dans les unités de travail".

Au regard de cette situation, les agents de la cuisine reconduisent le préavis de grève le jeudi 26 mars de 12h à 14h, et organisent un pique-nique géant devant le bâtiment administratif".

"Sachant que le self sera fermé, nous invitons l'ensemble du personnel à participer à ce pique-nique", lancent la CGT et Sud hôpital.

Ouest-France, 21 mars 2015

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20 mars 2015 5 20 /03 /mars /2015 22:19

Voici articles parus dans la presse locale jeudi concernant le rassemblement de mercredi devant la mairie de Plouigneau à l’initiative de la CGT, et qui était soutenu par le Front de Gauche.

Nous vous laissons le soin de comparer les deux articles et de faire vos propres commentaires.

Toutefois, pour ceux qui n’ont pas pu y participer, précisons que Joëlle Huon est arrivée alors que le rassemblement se disloquait, mais qu’elle a probablement dû prendre le soin de glisser à l’oreille du journaliste qu’elle soutenait l’action, avant que celui-ci ne s’en aille.

Signalons tout de même que, sur ce dossier qui a été ouvert depuis plus d’un mois déjà par la CGT et le Front de Gauche (c’était la semaine de notre débat public du 14 février à Plougonven), chacun pour ce qui le concerne, elle ne s’était aucunement manifestée jusqu’à ce jour pour défendre les deux salariées (hormis un petit commentaire bien timide lors du conseil municipal suite à l'intervention de Roger Héré).

Mais, après tout, peut-être qu’il y a bientôt des élections ?

article Ouest-France - jeudi 19 mars

article Ouest-France - jeudi 19 mars

article Télégramme - jeudi 19 mars

article Télégramme - jeudi 19 mars

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14 mars 2015 6 14 /03 /mars /2015 12:54

Pour l’affaire du service d’aide à domicile du CCAS de Plouigneau, qui a fait l’objet d’interventions de notre part auprès de Mme Le Maire (dans la presse et en conseil municipal), et malgré les deux avis défavorables donnés par le centre départemental de gestion, celle-ci maintient sa position de réduire les horaires des deux salariées de 17 h 50 à 5 h 00 par semaine.

Elle se refuse par ailleurs à rechercher toute solution au sein du CCAS ou de la commune pour maintenir ces salariées dans l’emploi.

C’est du licenciement pur et simple !

Le syndicat CGT des territoriaux de Morlaix vient d’informer qu’un rassemblement (autour des intéressées) aura lieu mercredi prochain 18 mars à 17 h 30 devant la mairie de Plouigneau.

Tous celles et ceux qui le peuvent sont vivement invités à participer solidairement à ce rassemblement.

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14 mars 2015 6 14 /03 /mars /2015 07:50

Nous apprenons hier qu'une nouvelle question a été éludée le 5 mars 2015 lors du dernier conseil municipal.

En effet, Mme le Maire aurait pu prévenir le Conseil Municipal de la nouvelle mise en place du Comité Technique (CT) qui remplace le Comité Technique Paritaire (CTP) en charge des questions touchant au personnel communal.

La première réunion du CT a eu lieu le vendredi 13 mars 2015, sans aucune information auprès des repésentants minoritaires.

Il y a moins d’un an, lors du Conseil Municipal du 17 avril 2014, Jean-Paul Vermot avait été désigné pour représenter l’opposition municipale au CTP (Michèle Abramovicz étant suppléante).

Désormais, sans que les désignations fassent l’objet d’une quelconque information de Mme Le Maire, l’opposition municipale est « virée » du nouveau Comité technique.

A ce jour, nous ne connaissons pas l’argumentation de Mme Le Maire sur la nouvelle composition du Comité Technique !

Cela ressemble bien à la rubrique « démocratie participative » du site internet de la ville

désespèrement vide :

AUCUN DEBAT EN COURS !

Les huit élus de l'opposition de gauche à Morlaix

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13 mars 2015 5 13 /03 /mars /2015 07:18

MORLAIX, conseil municipal du 5 mars 2015 : LES CONSEILS MUNICIPAUX SE SUCCEDENT ET SE RESSEMBLENT.

Par Défiel de Thon

Le conseil municipal du 18 décembre 2014, nous donnait droit à la belle œuvre, magistrale séquence TOP CHEF, sans retenue ni autocensure de la majorité dans ses fondements et fonctionnements habituels.

Notre article vinaigré qui en rendait compte (paru le 29 décembre 2014 notamment dans les colonnes du Chiffon Rouge MORLAIX), aura probablement été à l'origine de la tentative de comportements modifiés de la part de Madame la première élue UMP, Agnès Le Brun.

Ce dernier conseil municipal du 5 mars 2015, était visiblement bâti dans son ordre du jour, pour avaliser sans surprise les points choisis et préparés par la majorité, sans matière à débattre.

Cependant que quelques uns de ces points, repris et questionnés par des élus de l'opposition, moins sur le contenu que sur les fondements, laissaient le débridage d'ALB repartir au galop (mise en vente des anciens logements des instituteurs de l'école CORENTIN CAER, destin des associations logées dans ce bâtiment, tentative de réappropriation par la majorité de la motion présentée par l'opposition au profit des associations).

A VOTE, OU PAS ? : « ON S'LEVE TOUS POUR AGNES » !

Durant ce dernier conseil municipal, pour mieux masquer la coutumière uniformité du groupe de la majorité à avaliser en troupeau les décisions majoritaires, ALB apprêtait habilement l'accès au vote, pour que la massivité du vote majoritaire se remarque moins, en « sous trayant » son groupe, à la levée de main.

DEMONSTRATION, sur la subtile méthode de vote employée : « Qui est contre ?» énonce ALB, en comptabilisant les élus de l'opposition se manifestant, aucun élu de la majorité ne levant évidemment jamais la main. Puis : « Qui s'abstient ? », évidemment aucun élu de la majorité ne s'abstient jamais. L'opposition fait généralement le plein sur ces deux premières questions, ainsi le tour est joué, la cause est entendue, la question « Qui est pour ? » passe à la trappe. Les élus de la majorité ne votent ainsi pas, leurs voix se comptabilisent par déduction mathématique!

Ce procédé a l'avantage pour la majorité, de se soustraire (tiens, encore !) à l'impact visuel constant d'un vote de masse de 25 panurgiens, mais ce procédé interroge par la position de passivité individuelle de chacun des 25 sujets élus, à n'avoir pas exprimé effectivement et individuellement leur choix.

BATIMENT CORENTIN CAER , ECOLE DE TROUDOUSTEN, MEME CHEMIN, MEME DESTIN : « MON CHIEN A LA RAGE ».

Le destin scellé des anciens logements des instituteurs de l'école CORENTIN CAER, transportait un pestilentiel relent commémoratif nous rappelant que pour pouvoir tuer son chien, il fallait dire qu'il eut la rage ! Les mêmes vétérinaires, bourreaux puis fossoyeurs que ceux ayant scellé le destin de l'école de TROUDOUSTEN se présentaient au soir du 5 mars 2015, qui avaient antérieurement dénié l'attente, la volonté des administrés luttant pour garder leur école en place.

Ainsi, le bâtiment-logements des instituteurs devenait soudainement un horrible chausse-trappe qui nécessitait que soit dépensé le chiffre effrayant de plus de 700.000 euros de travaux de réhabilitation eu égard à la taille de la bâtisse. Qui a commandé des robinets en plaqué or pour ce devis là ?!

Aucune des réactions conservatoires ou idées curatives proposées par différents élus de l'opposition, n'arrêtera la mise aux voix pour la vente du solide bâtiment historique en pierres. Le vote sera évidemment avalisé, sans qu'on sache d'ailleurs pour quel montant, et pour cause. L'ouvrage finira probablement et pour rien, sa vie comme l'école de TROUDOUSTEN, devant laquelle se balance déjà la boule démolisseuse de l'engin de guerre, convoqué pour sa destruction par AIGUILLON CONSTRUCTIONS, le mal nommé.

Quid des associations et activités hébergées dans le bâtiment, osait un élu de l'opposition ? ALB le tançait pour une légitime question de souci de relogement des délogés. La dame se voulait outrée, rabrouant le fait qu'on eût pu la croire ne pas s'en inquiéter, … sans pour autant qu'elle donna plus de précision sur le relogement des 3 associations utilisatrices des locaux.

ADHESION AU SERVICE DE MUTUALISATION DE MORLAIX COMMUNAUTE POUR L'INSTRUCTION DES PERMIS DE CONSTRUIRE : INATTENDU PLAIDOYER DE BERNARD GUILCHER POUR LE DEBAT A VISAGE HUMAIN DANS LA CITE !

Contre toute attente, la question de l'adhésion éventuelle à MORLAIX COMMUNAUTE pour la mutualisation de l'instruction des permis de construire, amenait le camp d'ALB, par la voix de son premier adjoint, Bernard GUILCHER, à montrer visage humain, au moins dans ce qu'il attend des autres. Nous serions vraiment rassurés par la réversibilité de son attente, à savoir que la majorité serait prête, en retour à considérer la valeur de la parole des autres !

Bernard GUILCHER faisait le récit plaintif et dépité, presque naïf, de son expérience humaine, rapportant des méthodes, des décisions technocratiques et comptables de MORLAIX COMMUNAUTE, contestables selon lui par un manque d'outils propres au commerce humain. Tels « l'échange, l'écoute des arguments de celui pour lequel on décide, la reconnaissance de la valeur et la transmission du savoir » du service urbanisme de la municipalité de MORLAIX, enfin toute revendication très logique et entendable, au service et au profit des administrés.

Durant ce plaidoyer, on restait abasourdis puis amusés, tant il est vrai que la majorité fait constamment usage de cette position dictatoriale de celui qui décide irrévocablement, sans rien entendre des besoins et souhaits des élus de l'opposition, représentant pourtant la presque moitié des administrés de la ville de MORLAIX !

Que Monsieur GUILCHER sache que nous attendons avec plaisir au prochain conseil municipal, ses nouvelles préconisations humaines et démocratiques introduites dans le débat démocratique !!!!

PROPOSITION PAR L'OPPOSITION, D'UNE MOTION DE SOUTIEN AUX ASSOCIATIONS : quand ALB s'associant à la motion, tente la magnanimité à son profit.

Sarah NOLL et d'autres du groupe d'opposition, présentera une motion destinée à soutenir les associations qui vont avoir à souffrir de la baisse des dotations. ALB n'avait stratégiquement aucune raison de ne pas s'y associer opportunément, elle qui s'oppose systématiquement à toute initiative et proposition de l'opposition. Cette motion ne lui coûte rien et lui permet de tacler la baisse des dotations, ce qu'avait fait Ismael DUPONT au début des débats.

Si ALB avait eu auparavant à déplorer la baisse des dotations, ce ne fut jamais en tous cas, pour en déplorer l'impact sur l'effilochage du tissu associatif et par conséquence, sur le portage social touché.

LA TOQUE DU MOIS : ET LE GAGNANT EST …

Après la toque du gâte-sauce, attribuée dans le précédent article du 29 décembre 2014 à Yvon SALAUN, élu de la majorité sensé en charge de la question des risques psycho-sociaux au profit des salariés de la municipalité (copie RPS à rendre au plus tard en 2015), c'est la toque de la procrastination qui lui est réattribuée ce mois-ci. Il est de fait, devenu spécialiste illusionniste du MOON WALK sur cette question, puisque pas un mot sur l'avancée activement stagnante de son travail, alors qu' il s' était engagé en décembre 2014 à rendre compte pour février 2015 !

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