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1 septembre 2024 7 01 /09 /septembre /2024 12:48
Pour une première ministre de gauche et un gouvernement du nouveau Front Populaire - Photos de la manifestation du 31 août place des Otages à Morlaix (Pierre-Yvon Boisnard)
Pour une première ministre de gauche et un gouvernement du nouveau Front Populaire - Photos de la manifestation du 31 août place des Otages à Morlaix (Pierre-Yvon Boisnard)
Pour une première ministre de gauche et un gouvernement du nouveau Front Populaire - Photos de la manifestation du 31 août place des Otages à Morlaix (Pierre-Yvon Boisnard)
Pour une première ministre de gauche et un gouvernement du nouveau Front Populaire - Photos de la manifestation du 31 août place des Otages à Morlaix (Pierre-Yvon Boisnard)
Pour une première ministre de gauche et un gouvernement du nouveau Front Populaire - Photos de la manifestation du 31 août place des Otages à Morlaix (Pierre-Yvon Boisnard)
Pour une première ministre de gauche et un gouvernement du nouveau Front Populaire - Photos de la manifestation du 31 août place des Otages à Morlaix (Pierre-Yvon Boisnard)
Pour une première ministre de gauche et un gouvernement du nouveau Front Populaire - Photos de la manifestation du 31 août place des Otages à Morlaix (Pierre-Yvon Boisnard)
Pour une première ministre de gauche et un gouvernement du nouveau Front Populaire - Photos de la manifestation du 31 août place des Otages à Morlaix (Pierre-Yvon Boisnard)
Pour une première ministre de gauche et un gouvernement du nouveau Front Populaire - Photos de la manifestation du 31 août place des Otages à Morlaix (Pierre-Yvon Boisnard)
Pour une première ministre de gauche et un gouvernement du nouveau Front Populaire - Photos de la manifestation du 31 août place des Otages à Morlaix (Pierre-Yvon Boisnard)
Pour une première ministre de gauche et un gouvernement du nouveau Front Populaire - Photos de la manifestation du 31 août place des Otages à Morlaix (Pierre-Yvon Boisnard)

"Les citoyens ont répondu à l’appel à la mobilisation lancé par plusieurs partis politiques à Morlaix (Finistère), samedi 31 août 2024, place des Otages. Ces membres du Nouveau front populaire dénoncent notamment « un déni de démocratie » du président de la République qui refuse de nommer Lucie Castets Première ministre."

Plus de 100 participants ce samedi 31 août à ce rassemblement pour que Macron cesse de nier la défaite de la droite et nomme Lucie Castets à Matignon.

On se retrouve samedi 7 septembre, à l'occasion d'une journée d'action nationale décidée par les organisations de jeunesse, accompagnées par la majorité des partis de gauche et du nouveau front populaire, à 15h, place des Otages. Le Parti communiste, les Ecologistes, la France Insoumise, le Parti Socialiste, Génération.S, le Nouveau Parti Anticapitaliste, la Gauche indépendantiste y appellent comme pour la manifestation du 31 août.

Photos et diaporama Pierre-Yvon Boisnard

Voici le texte commun qui a été lu par des représentants des Ecologistes, de la France Insoumise, de Génération.S, du NPA, et du Parti communiste français ce 31 août:

 

Le samedi 7 septembre, à l'occasion d'une journée d'action nationale décidée par les organisations de jeunesse, accompagnées par la majorité des partis de la gauche et du nouveau front populaire, à 15h, place des Otages.

***

Le 30 juin et le 7 juillet, la mobilisation des Françaises et des Français pour les élections législatives a été sans précédent.

52 jours ont passé. Le président de la République continue de nier le résultat des urnes et les attentes exprimées par les Français.

En écartant la nomination de Lucie Castets comme Première Ministre issue du Nouveau front populaire, il s'apprête à mettre en place un gouvernement soutenu par le parti présidentiel, la droite républicaine et le rassemblement national, au profit du Medef et des marchés financiers.

Pour empêcher qu’un programme de progrès, d’écologie et de justice sociale puisse s’appliquer, Emmanuel Macron entend contourner le vote des français aux élections législatives et empêcher la coalition de gauche arrivée en tête, avec 193 députés élus, de gouverner et d’appliquer son programme, cela alors même que les élections législatives et européennes ont montré que l’adhésion à la politique d’Emmanuel Macron était minoritaire dans le pays.

Le Chef de l’État a dit lundi refuser l’hypothèse d’un gouvernement du nouveau front populaire au nom de la stabilité institutionnelle.

Le chef de l’État s’est montré beaucoup moins scrupuleux de la stabilité institutionnelle du pays quand il a nommé Élisabeth Borne à Matignon, soutenue elle aussi par une majorité relative, ce qui l’obligea à user de l’article 49.3 à 23 reprises.

Il faut mesurer à quel point Emmanuel Macron met en danger la République.

Le Président de la République a fait un choix extrêmement grave qui renforcera le Rassemblement national pour deux raisons :

- La première raison est un enjeu de majorité pour gouverner. Sans la gauche, il ne peut y avoir de majorité à l’Assemblée nationale qu’avec l’accord du Rassemblement national puisque le parti présidentiel et ses alliés, même avec la droite républicaine en renfort, ne disposent pas de majorité.

Macron a annoncé que un gouvernement de Lucie Castets et du nouveau front populaire serait censuré immédiatement. Mais c’était sous-entendre une alliance pour leur motion de censure entre le RN et le camp présidentiel. Sinon il leur manquerait 47 députés pour leur motion de censure.

Comment penser que le RN ne va pas se saisir de cette situation pour imposer ses conditions ?

- La seconde raison est qu'en fermant la porte aussi brutalement à un gouvernement de gauche, en le censurant à la place même des députés, il envoie un signal de mépris total le choix des électeurs, qui s’est fait sur un programme de rupture social et écologique, exigeant un vrai changement pour le pays.

Et si le Président agit ainsi, c'est pour une raison fondamentale : le capital, les marchés financiers ne veulent pas prendre le risque d'un gouvernement de gauche même pour une courte période leurs intérêts seraient directement menacés !

Derrière ce choix, c'est donc le choix d'une classe sociale qui s'apprête à donner les clés du pays à l'extrême droite.

L'ensemble des femmes et des hommes qui sont attachés à la République et à la démocratie sont invités à se mobiliser contre ce choix. Il en va de l'avenir de la République et de notre démocratie.

La Droite et les députés fidèles à Macron, sous l’œil bienveillant de l’extrême-droite, veulent garder le pouvoir coûte que coûte et favoriser, toujours, les plus puissants, la finance, les plus riches, par une politique néo-libérale brutale la grande majorité des citoyennes et citoyens.

Leur programme est connu : imposer l'austérité au peuple avec des milliards d'euros de coupes dans les dépenses publiques et continuer à faire des cadeaux à des hauts revenus et des multinationales.

L’Assemblée nationale est complètement muselée par le président Macron qui incarne jusqu’à la caricature la dérive monarchique de la cinquième république, en ne respectant pas la séparation des pouvoirs prévue par la Constitution.

Nous appelons nos concitoyens et concitoyennes du pays de Morlaix à se mobiliser pour faire exiger que le Président de la République cesse ce déni de démocratie.

Mobilisons-nous notamment le samedi 7 septembre à la même heure, 15h, ici même, place des Otages, à l’occasion de l'appel national des étudiants et de nos formations politiques.

L'urgence, c'est:

- l'abrogation de la réforme des retraites

- l’augmentation des salaires et des pensions, l'égalité professionnelle femme-homme et le développement de l'emploi

- la justice fiscale

- des moyens pour nos services publics, notamment la santé et l’éducation

- le blocage des prix de première nécessité pour le soutien au pouvoir d’achat

- et un grand plan de transition écologique pour faire face aux crises écologiques multiples (réchauffement climatique, érosion de la biodiversité, épuisement des ressources, crise énergétique, pollutions, … )

- remettre de la police de la proximité et des moyens pour la sécurité des citoyens

- œuvrer pour la Paix, la diplomatie, et la reconnaissance du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes.

Nos diverses organisations se sont réunies jeudi 29 août pour travailler d’un commun accord pour ce rassemblement.

Il y avait les Écologistes, la France Insoumise, la Gauche Indépendantiste, Génération.S, le Nouveau Parti Anticapitaliste,, le Parti communiste, et des citoyens du nouveau front populaire, rassemblement également soutenu, comme celui du 7 septembre prochain, par le Parti socialiste.

L’appel a été relayé également auprès de nombreuses associations et des organisations syndicales.

Ne nous laissons pas confisquer notre victoire !

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29 août 2024 4 29 /08 /août /2024 05:00
La ville de Quimper rend hommage aux Manouchian en baptisant un rond-point Missak et Mélinée Manouchian (Ouest-France, 29 août 2024)
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20 août 2024 2 20 /08 /août /2024 07:08
Affiche de l'exposition "La révolte des sardinières" au port-musée de Douarnenez avec le tableau de Charles Tillon (1926)

Affiche de l'exposition "La révolte des sardinières" au port-musée de Douarnenez avec le tableau de Charles Tillon (1926)

Photo de la manifestation des sardinières bigoudènes de Lesconil jusqu'au Guilvinec à l'été 1926 avec Charles Tillon, ce sera l'inspiration de son tableau peint en 1926 (source Le Chant des Sardinières de Marie-Aline Lagadic et Klervi Rivière, Coop Breizh, 2022)

Photo de la manifestation des sardinières bigoudènes de Lesconil jusqu'au Guilvinec à l'été 1926 avec Charles Tillon, ce sera l'inspiration de son tableau peint en 1926 (source Le Chant des Sardinières de Marie-Aline Lagadic et Klervi Rivière, Coop Breizh, 2022)

Entrée du port-musée de Douarnenez avec le mot slogan Pemp real a vo! (Cinq sous il y aura)

Entrée du port-musée de Douarnenez avec le mot slogan Pemp real a vo! (Cinq sous il y aura)

A Douarnenez, on célèbre les 100 ans de la grève des sardinières
Douarnenez en 1924: première commune de France gérée par un maire communiste - Grève des sardinières de Douarnenez (Finistère), 1924 : « le cortège des grévistes » - Source : CEDIAS-Musée social La « grève de la misère » des sardinières est soutenue par la municipalité communiste et son maire, Le Flanchec (à gauche sur la photo), nouvellement élu. Une manifestation, la « procession », a lieu chaque jour dans la ville.

Douarnenez en 1924: première commune de France gérée par un maire communiste - Grève des sardinières de Douarnenez (Finistère), 1924 : « le cortège des grévistes » - Source : CEDIAS-Musée social La « grève de la misère » des sardinières est soutenue par la municipalité communiste et son maire, Le Flanchec (à gauche sur la photo), nouvellement élu. Une manifestation, la « procession », a lieu chaque jour dans la ville.

A Douarnenez, on célèbre les 100 ans de la grève des sardinières
Le comité de grève du mouvement de Douarnenez (novembre 1924-Janvier 1925)

Le comité de grève du mouvement de Douarnenez (novembre 1924-Janvier 1925)

A Douarnenez, on célèbre les 100 ans de la grève des sardinières
A Douarnenez, on célèbre les 100 ans de la grève des sardinières

A Douarnenez, on célèbre les 100 ans de la grève des sardinières

Autour d’un tableau de Charles Tillon : la révolte des sardinières

Depuis le 6 juillet, et jusqu’au 1er février 2025, on peut aller découvrir gratuitement au port-musée de Douarnenez une très belle exposition sur la révolte des sardinières.

On y trouve plusieurs kakemonos explicatifs très bien faits avec des éclairages d'historiens et de nombreuses photos d’époque, dont certaines du fonds personnel de l’ancien maire communiste Michel Mazéas (1928-2013), par ailleurs prof d’histoire, à l’origine de l’aménagement du Port-Rhu et de la création du Port-Musée (1993), des reproductions d’archives de la presse communiste et régionale, des enregistrements sonores, faits en 1977, d’ouvrières, actrices du mouvement social, par Nicole Le Garrec (« Des pierres contre des fusils », « Avoir vingt dans les Aurès », avec René Vautier), des costumes d’ouvrières de l’époque de Douarnenez et du pays bigouden.

Le centre de cette exposition conçue par une équipe pluridisciplinaire avec notamment Sarah Chanteux, la directrice par intérim du port-musée, sur une idée originale de Kellig-Yann Cotto, avec le soutien de Fanny Bugnon, maîtresse de conférences en histoire contemporaine à l’université  de Rennes 2, spécialiste des questions de genre dans le rapport au pouvoir, à la politique et au mouvement social, autrice d’une biographie remarquée de Joséphine Pencalet, une des premières femmes élues en France (1925), présentée par le parti communiste à Douarnenez, est le prêt et la présentation du tableau « La révolte des sardinières » (1926).

Appartenant au musée de Bretagne de Rennes, c’est le tableau célèbre d’un peintre amateur, le rennais Charles Tillon, futur grand résistant et dirigeant communiste à l’origine du premier appel du 17 juin 1940 à la Résistance intérieure « luttant contre le fascisme hitlérien (…) pour l’indépendance nationale et prenant des mesures contre les organisations fascistes » et de la création des FTP, et trois fois ministre communiste (de l’Air, de l’Armement, de la Reconstruction et de l’Urbanisme) dans les gouvernements issus du CNR à la Libération.

Sorte de réplique bretonne en mode mineur du  « Il Quarto Stato » (« le quatrième état » : le prolétariat), du peintre Giuseppe Pellizza, qui se suicidera en 1907, immense tableau réaliste présent au musée Novecento de Milan, on y voit une foule résolue d’ouvrières bretonnes en coiffes blanches porter fièrement le drapeau rouge en avançant vers nous le long de la grève, se détachant progressivement à l’arrière-plan et en queue de cortège d’une falaise, comme si leur force venait du granit, celui dont on forge les têtes dures des « Penn sardin ».

Charles Tillon ne fit pas peu pour rappeler la nouveauté et la fécondité des grèves gagnantes des sardinières finistériennes de 1924 à 1927 dans son livre : « On chantait rouge » (Robert Laffont, 1977).

En novembre 1924, quand commence la grève des sardinières de Douarnenez, pour gagner 5 sous supplémentaires (une augmentation réclamée de 25 centimes par heure : passer de 80 centimes de l’heure à 1,05 pour les ouvrières), Charles Tillon a 27 ans.

Ajusteur à l'arsenal de Brest en 1916, il s'est embarqué comme matelot mécanicien sur le croiseur "Guichen". En 1919, par solidarité avec la révolution bolchevique que combat l'armée française, il provoque une mutinerie sur le "Guichen" en Méditerranée. Il est condamné au bagne pour 5 ans et envoyé au Maroc. Bénéficiant finalement d'une amnistie comme les mutins de la mer Noire, il devient ouvrier ajusteur à Nantes, puis adhère au Parti Communiste en 1921. Adhérent à la CGT, il soutient la scission avec la création de la CGTU en 1923 et devient permanent de la CGTU en 1924.

La grève des sardinières de Douarnenez constitue sa première grande mission sur le terrain pour organiser un mouvement social, avec pour associées l’institutrice savoyarde féministe, antimilitariste et communiste de la CGTU Lucie Colliard, puis Alice Brisset qui succédera à cette dernière.

Charles Tillon continuera son œuvre de « gréviculteur » comme il le disait dans la revue Bretagnes dans un très bel entretien accordé en 1978 au regretté journaliste morlaisien et militant syndical Michel Kerninon, l’organisation du mouvement de lutte des ouvrières bretonnes et pêcheurs à Lesconil et dans tout le pays bigouden en 1925 et 1926 : le tableau est d’ailleurs inspiré d’une photo noir et blanc d’une manifestation de sardinières bigoudènes à l’été 1926 entre le port de Lesconil et celui du Guilvinec. Charles Tillon accompagnait les 60 ouvrières chantant l’Internationale en cortège auprès des murets de pierre de la côte bretonne*.

 

Saluez, riches heureux

« Saluez, riches heureux

Ces pauvres en haillons

Saluez, ce sont eux

Qui gagnent vos millions »

 

Cette chanson anarchiste de la Belle époque est restée attachée au mouvement de grève des ouvrières de la sardine à Douarnenez, des sardinières ayant été licenciées après avoir chantée à l’usine cette chanson de lutte que leur avait apprise Charles Tillon. Cette chanson interdite, bréviaire de lutte des classes, contre l’exploitation capitaliste, deviendra une sorte d’« hymne national » douarneniste. Elle fut aussi connue et prisée des ouvrières bigoudènes.

Rembobinons un peu …

Dans le sud du Finistère, les années 1920 ont été marquées par de grands conflits sociaux dans l’univers de l’industrie de la sardine. Déjà, au tout début du siècle, les ferblantiers se sont mobilisés pour défendre des revendications salariales. Ils n’ont pas obtenu les résultats espérés. En revanche, entre 1905 et 1910, les ouvrières de conserverie du littoral finistérien exigent d’être payées à l’heure et non plus au rendement et au mille de sardines travaillées. Elles obtiennent gain de cause. Première victoire. Douarnenez, haut lieu de l’essor de la conserverie de poisson en Europe, est donc déjà une ville de lutte.

Il y avait à Douarnenez 2100 employés des conserveries, dont 1600 femmes. Celles-ci, vêtues de longues jupes épaisses et de sabots, pouvaient travailler jusqu’à 18 heures par jour sans interruption, rentrant chez elles à minuit pour être rappelées parfois à 4 heures du matin, quand la flottille de pêche rentrée au port déchargeait sa cargaison.

Douarnenez, port communiste de Bretagne depuis 1921

Quand s’engage la révolte des sardinières, Douarnenez, premier port sardinier de France depuis 1850, et premier site de mise en boîtes de sardines depuis le début du 20e siècle, travaillant en connexion avec le capitalisme et la métallurgie de la région nantaise, est déjà ce que l’Humanité de l’époque appelle un "port rouge".  Sa dépendance à la mono-industrie de la pêche rend la ville sensible aux crises de misère liées à la conjoncture économique.

En mai 1921, Sébastien Velly, tapissier, condamné par le conseil de guerre de Nantes en août 1917 pour désertion à deux ans de travaux forcés, trésorier de la nouvelle section communiste de Douarnenez, est élu maire de Douarnenez par le Conseil Municipal contre la tête de liste qui vient d’emporter les élections partielles, Fernand Le Goïc, professeur à Nantes, à qui l’on reproche son hostilité à l’adhésion à la IIIe Internationale et sans doute aussi sa présence insuffisante dans sa ville.

Douarnenez fut donc une des premières municipalités françaises à faire élire un maire communiste. Même si en Bretagne et dans le Finistère, le premier maire communiste est bien Louis Jacques Lallouet, maire de Huelgoat, ancien élu SFIO ayant fait le choix de l’Internationale communiste dès 1921.

Sébastien Velly prend des mesures symboliques : en août 1922, il fait baptiser une rue « Louise Michel » : cela devient une véritable affaire qui oppose gauche et droite et qui débouche sur un refus du ministre de l‘Intérieur. Les conservateurs ironisent : « Quant à Pasteur, on verra plus tard, quand on aura épuisé le calendrier rouge. Il reste encore Lénine, Trotski et quelques autres... ».

Le 18 juillet 1924, Sébastien Velly meurt d’une tuberculose galopante.

C’est Daniel Le Flanchec, ancien ouvrier et employé municipal, passé par l’anarcho-syndicalisme à Brest avant de rejoindre le parti communiste, qui est élu maire de Douarnenez en octobre 1924.

Il était depuis 1923 le secrétaire fédéral du PCF dans le Finistère.

 

Pemp real a vo ! (« 5 sous il y aura ! »)

Cette « grève de la misère » éclate donc pour obtenir un salaire horaire de 1,05 francs pour les ouvrières au lieu des 80 centimes payés, et s’étend aux vingt usines implantées dans la ville. 25 centimes d’augmentation, à rapporter aux prix de l’époque. Un kilo de pain valait 1,60 franc, la douzaine d’œufs 9 francs, le kilo de bœuf 23 francs. Le personnel des conserveries était sous-payé et les femmes à travail égal gagnait 40 % de moins que les hommes qui gagnaient 1,30 francs de l’heure. La grève, portée à 70 % par des femmes, voulait porter le salaire à 1,50 francs de l’heure pour les hommes.

Ces salaires sont près de trois fois inférieurs au salaire moyen des ouvriers au niveau national. Beaucoup de femmes et de familles vivent à crédit, tout en travaillant à la chaîne au gré des arrivages 10 à 14 heures par jours pour une paye minuscule versée par des industriels dont même le ministre du travail dira dans sa rencontre à Paris avec une délégation d’ouvriers et de sardinières emmenés par la syndicaliste Lucie Colliard en décembre 1924 qu’ils sont « des brutes et des sauvages ».

La réglementation du travail n’est pas appliquée : les heures de nuit ne sont pas majorées, le droit syndical n’est pas respecté, ni le code du travail avec notamment ce qu’il contient de garanties pour la protection de l’enfance. Dans les usines ni chauffées ni isolées, à même la terre battue, les filles d’usines enchaînent les heures de travail dans des conditions désastreuses, sous l’autorité intransigeante des contremaîtresses. Beaucoup d’entre elles sont malades.

Le 21 novembre 1924, un patron refuse de recevoir des ouvrières exténuées. Cet évènement met le feu aux poudres.

Elles vont être une centaine à se mobiliser immédiatement, avec 40 manœuvres de l’usine métallurgique Carnaud qui débrayent avec elles, suivies par d’autres les jours suivant dans les 20 conserveries de la ville aux côtés de leurs maris, artisans-pêcheurs, de leur maire. Une lutte de 7 semaines et 46 jours de grève générale s’engage, rythmée par des manifestations et des meetings, où s’expriment de nombreux dirigeants nationaux du PCF et de la CGTU venus sur place. 2000 grévistes sont recensés, aux trois quart des femmes. Le 26 novembre, un comité de grève se met en place sous l’impulsion des cadres communistes de la CGTU venus organiser le mouvement et unifier ses revendications.

Les réunions publiques du soir regroupent de 2000 à 4000 participants. Des soupes populaires et caisses de solidarité sont organisées par la CGTU, le PCF, la mairie. On y distribue jusqu’à 2000 repas. Les vivres proviennent de dons de toute la France. En décembre, les marins rejoignent le mouvement, en soutien à leurs femmes, et donnent une partie de leur pêche au comité de grève.

Le syndicat des usiniers refuse d’aller à la négociation, dénonçant une « grève communiste, révolutionnaire, politique », sauf Mme Quéro, propriétaire d’une usine qui accorde satisfaction à certaines revendications des ouvriers en lutte en décembre.

La lutte douarneniste est spectaculaire et symbolique, notamment parce que des femmes et des travailleuses en sont le fer de lance.

Charles Tillon, permanent régional de la CGTU est à la manœuvre. Le PCF missionne aussi d’autres cadres dirigeants, comme Lucie Colliard et Marie Le Bosc. L’implication politique de ces deux femmes marque d’autant plus les esprits qu’elles ne sont pas citoyennes c’est-à-dire qu’elles n’ont pas le droit de vote.

Mais dans le port sardinier, ce sont bien les femmes qui sont en première ligne : au comité de grève elles sont 6 sur 15 membres. Parmi les responsables communistes, le Breton Marcel Cachin, directeur de l’Humanité, député communiste de la Seine, vient en décembre 1924 apporter « le salut de la classe ouvrière parisienne pour la grève si sympathique des sardinières ». Il dira aussi : « Là où est la femme est la victoire ».

Le maire communiste est aux côtés des grévistes : Le Flanchec défile en tête de cortège, ceinturé de son écharpe tricolore, et l’Internationale en bouche. Le maire met en place un fonds de chômage. Mais les patrons de conserverie ne veulent rien lâcher. Deux d’entre eux financent l’intervention violente de briseurs de grève. Le 1er janvier 1925 ces hommes tirent sur le maire : une balle lui traverse la gorge. La presse militante s’écrie : « On a voulu tuer notre camarade Le Flanchec et l’on voulait aussi tuer la grève ». L’émotion est très forte au plan national. On en débat à la Chambre des députés. Des députés de gauche criant : « Assassins ! », « Assassins ! », ceux de droite répondant : « Nous ne laisserons pas saboter la République ».

L’Humanité, dont un journaliste, Daniel Renoult, est sur place à Douarnenez depuis décembre pour suivre le conflit social au jour le jour, titre début janvier à la Une: « A Douarnenez : première « flaque de sang fasciste » ». La quasi totalité de la Une, reproduite à l’entrée de l’exposition, est consacrée à la description de la « Journée sanglante » à Douarnenez, à la description de la misère des ouvrières et pêcheurs de Douarnenez, et à l’appel de la CGTU à l’action de l’État pour faire plier les patrons d’usine.

Le Flanchec sort de l’hôpital le 5 janvier 1925. Plus de 1500 grévistes l’escortent jusqu’au centre-ville au son de l’Internationale.

Le préfet exige finalement des industriels une sortie du conflit : le 8 janvier les revendications salariales sont satisfaites. Le lendemain, les usiniers acceptent les mêmes conditions négociées dans l’usine de Madame Quero, la première patronne a avoir satisfait une partie des revendications des ouvriers en décembre : une augmentation de 20 centimes de l’heure, la majoration des heures supplémentaires et des heures de nuit, le respect du droit syndical ainsi que l’interdiction du renvoi du personnel gréviste.

La ville est en fête. Une gigantesque manifestation est organisée sur le port du Rosmeur. Le travail reprend le 8 janvier.

La grève des sardinières chantant « Pemp real a vo ! » est aussi le symbole de l’engagement citoyen et social autonome des femmes pour leurs droits, même si l’on n’est pas encore sur une revendication d’égalité salariale absolue, ce qu’aurait souhaité Lucie Colliard (cette grève féminine inspiratrice du féminisme n’est pas encore à proprement parler une grève féministe) mais aussi de la fin d’une résignation qui n’est plus de mise face aux magnats de l’industrie qui emploient et exploitent, les grandes dynasties industrielles comme Chancerelle ou la famille Béziers représentant une bourgeoisie vivant dans le luxe et l’ostentation. Appuyées par un clergé très réactionnaire, qui pesait encore beaucoup en Bretagne sur les consciences, elles dominaient un large prolétariat d’ouvriers et d’ouvrières des conserveries, et de marins pêcheurs.

Ces semaines de lutte, relayées au plan national, sont un succès pour le jeune PCF et la CGTU. Douarnenez est désormais un phare du communisme en France. Son maire, devenu célèbre, est autant admiré des marins et des usinières qu’il est détesté des puissants. L’élection municipale de 1925 se transforme en plébiscite en faveur de Le Flanchec. Le Flanchec a incarné, de 1924 à 1940, un communisme municipal original faisant honneur à la réputation douarneniste de « turbulence et d’audace téméraire » (Michel Mazéas). La suite est plus complexe. Électron libre en position tendue avec la direction départementale et régionale du PCF dès le début des années 1930, il est exclu en 1937 et rejoint le parti de Doriot, le PPF. Resté patriote, après avoir symboliquement refusé de retirer le drapeau tricolore de l’Hôtel-de-ville de Douarnenez à l’arrivée des troupes allemandes, il est destitué comme maire de Douarnenez. En 1941, après avoir été dénoncé par sa compagne, une comtesse collaborationniste, pour « propagande communiste », Daniel Le Flanchec est arrêté. Il est déporté par les Allemands en mars 1944 et il meurt en camp de concentration dans des conditions mystérieuses, peut-être exécuté par la résistance communiste du camp.

Au final, ces luttes sociales et politiques auront néanmoins ancré pour longtemps le communisme à Douarnenez et ouvert la voie, après-guerre, à ses maires PCF : Joseph Pencalet, Yves Caroff, Joseph Trocmé et surtout à Michel Mazéas qui dirigea la ville de 1971 à 1995.

A la suite du mouvement de grève, Joséphine Pencalet, ouvrière mobilisée dans la grève, est présentée en quatrième position sur la liste communiste (Bloc ouvrier et paysan) aux élections municipales et élue conseillère municipale en mai 1925. L’élection de Joséphine Pencalet fut annulée par arrêté préfectoral le 16 juin 1925, décision confirmée cinq mois plus tard par le Conseil d’État. Signalons que la décision du Conseil d’État du 27 novembre 1925 concerna également l’annulation de l’élection de Charles Tillon pour non-résidence à Douarnenez.

On peut saluer dans cette exposition un très bel éclairage sur l’histoire sociale de la ville de Douarnenez, et plus généralement des ports ouvriers du sud-Finistère, avec une mise en avant particulière de l’histoire ouvrière et du rôle des femmes dans celle-ci, mais aussi une reconnaissance tout à fait significative du rôle joué par les militants communistes pour ces luttes pour la dignité au travail et l’émancipation des ouvriers et des femmes.

Ismaël Dupont,

 

* A Michel Kerninon, qui m'a fait découvrir cette interview il y a quelques années pour la publier dans le Chiffon Rouge, dans la revue Bretagnes, en 1978, il dit avec passion l'importance dans sa vie de ces combats avec les pêcheurs et les ouvrières du pays Bigouden et de Douarnenez:

"J'ai donc appris à devenir ce que le "Comité des Forges" de l'époque appelait un "gréviculteur". La plus belle des grèves, la plus héroïque et la plus empreinte de sentiment populaire fut certainement pour moi la grève de Douarnenez. Alors j'en ai fait d'autres, au milieu de ceux qui parlaient la langue bretonne, je suis vraiment devenu non seulement un Breton de la région des fortifications qui défendaient la Bretagne autrefois, c'est à dire de l'Ille-et-Vilaine mais de cette Bretagne plus profonde, moins connue et si vivante, celle du Finistère, des Côtes-du-Nord, cette Bretagne "qui va au-devant de la mer" (...) En Bretagne, "il y avait une grande misère, le long des côtes surtout. Pour le reste, il n'y avait pratiquement pas d'industrie. Sur la côte, la pêche nourrissait l'industrie de la conserve; à la fois la pêche du 19e siècle et le début d'une industrialisation de la conserve. Les pêcheurs étaient des artisans. Ils allaient à la mer et ne connaissaient qu'elle. Mais, à terre, ils se défendaient mal. Les tempêtes ne leur faisaient pas peur, mais ils restaient désarmés devant les préfectures et leurs moyens de police. Soutenus par l'appareil d’État, les acheteurs s'entendaient pour contraindre les pêcheurs à vendre le moins cher possible. Mais voilà bientôt qu'en Bretagne, la grande grève des usines de Douarnenez rayonnait de la juste fierté d'avoir vaincu le patronat le plus rapace qu'on puisse trouver puisqu'il avait osé aller jusqu'à l'organisation du crime pour terroriser la population et faire tuer, s'il l'avait pu, le maire communiste Le Flanchec! Avant la grève, les pêcheurs n'étaient pas syndiqués, il fallait donc organiser dans le même syndicat le patron de la barque qui gagnait un peu plus, et ses matelots, ses compagnons de tempêtes et de souffrances. Ce n'était pas simple et c'est sans doute pourquoi il n'y avait pas eu, jusque là, de syndicat durable. Mais les femmes avaient le leur. Et la fierté qui les avaient animées gagnait en 1925 tous les ports de Bretagne. La colère déferlait parmi les ouvrières les plus exploitées, comme à Pont-l'Abbé ou à Concarneau, où une jeune fille d'usine sur quatre ou cinq était tuberculeuse... Le mouvement victorieux des femmes d'usine a entraîné les pêcheurs à mieux prendre conscience de leurs droits, et qu'en labourant la mer, ils étaient la source de tout. Mais le patronat de la côte aussi s'organisait. Et, au lieu de petits syndicats locaux, les patrons jusqu'à Saint-Jean-de-Luz, s'unissaient en un énorme Comptoir d'achat soutenu par le Comité des armateurs de la marine marchande et par l'Administration maritime. Alors commença leur grande offensive pour rationaliser l'industrie de la pêche, pour exporter des capitaux et des usines au Portugal, au Maroc, là où les salaires sont les plus misérables. Une "révolution" sur le dos des salariés et qui dure encore.. Nous avions été heureux pendant deux ans. Mais viendraient les défaites! Rationaliser l'industrie de la pêche pousserait à rationaliser l'industrie de la conserve. Aussi, commençait une autre histoire de la mer…"

(Charles Tillon, entretien avec Michel Kerninon dans la Revue « Bretagnes. Littérature. Art. Politique », daté de mars 1978, dont le siège se trouvait à Morlaix, impasse de la Fontaine-au-lait)

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19 août 2024 1 19 /08 /août /2024 08:46
Une belle fête du travailleur bigouden aux halles de Loctudy sous un grand soleil avec la section PCF du Pays Bigouden
Une belle fête du travailleur bigouden aux halles de Loctudy sous un grand soleil avec la section PCF du Pays Bigouden
Une belle fête du travailleur bigouden aux halles de Loctudy sous un grand soleil avec la section PCF du Pays Bigouden
Une belle fête du travailleur bigouden aux halles de Loctudy sous un grand soleil avec la section PCF du Pays Bigouden
Une belle fête du travailleur bigouden aux halles de Loctudy sous un grand soleil avec la section PCF du Pays Bigouden
Une belle fête du travailleur bigouden aux halles de Loctudy sous un grand soleil avec la section PCF du Pays Bigouden
Une belle fête du travailleur bigouden aux halles de Loctudy sous un grand soleil avec la section PCF du Pays Bigouden
Une belle fête du travailleur bigouden aux halles de Loctudy sous un grand soleil avec la section PCF du Pays Bigouden
Une belle fête du travailleur bigouden aux halles de Loctudy sous un grand soleil avec la section PCF du Pays Bigouden
Une belle fête du travailleur bigouden aux halles de Loctudy sous un grand soleil avec la section PCF du Pays Bigouden
Une belle fête du travailleur bigouden aux halles de Loctudy sous un grand soleil avec la section PCF du Pays Bigouden
Une belle fête du travailleur bigouden aux halles de Loctudy sous un grand soleil avec la section PCF du Pays Bigouden
Une belle fête du travailleur bigouden aux halles de Loctudy sous un grand soleil avec la section PCF du Pays Bigouden
Une belle fête du travailleur bigouden aux halles de Loctudy sous un grand soleil avec la section PCF du Pays Bigouden
Une belle fête du travailleur bigouden aux halles de Loctudy sous un grand soleil avec la section PCF du Pays Bigouden
Une belle fête du travailleur bigouden aux halles de Loctudy sous un grand soleil avec la section PCF du Pays Bigouden
Une belle fête du travailleur bigouden aux halles de Loctudy sous un grand soleil avec la section PCF du Pays Bigouden
Une belle fête du travailleur bigouden aux halles de Loctudy sous un grand soleil avec la section PCF du Pays Bigouden
Une belle fête du travailleur bigouden aux halles de Loctudy sous un grand soleil avec la section PCF du Pays Bigouden
Une belle fête du travailleur bigouden aux halles de Loctudy sous un grand soleil avec la section PCF du Pays Bigouden
Une belle fête du travailleur bigouden aux halles de Loctudy sous un grand soleil avec la section PCF du Pays Bigouden
Une belle fête du travailleur bigouden aux halles de Loctudy sous un grand soleil avec la section PCF du Pays Bigouden
Une belle fête du travailleur bigouden aux halles de Loctudy sous un grand soleil avec la section PCF du Pays Bigouden
Une belle fête du travailleur bigouden aux halles de Loctudy sous un grand soleil avec la section PCF du Pays Bigouden
Une belle fête du travailleur bigouden aux halles de Loctudy sous un grand soleil avec la section PCF du Pays Bigouden
Une belle fête du travailleur bigouden aux halles de Loctudy sous un grand soleil avec la section PCF du Pays Bigouden
Une belle fête du travailleur bigouden aux halles de Loctudy sous un grand soleil avec la section PCF du Pays Bigouden
Une belle fête du travailleur bigouden aux halles de Loctudy sous un grand soleil avec la section PCF du Pays Bigouden
Une belle fête du travailleur bigouden aux halles de Loctudy sous un grand soleil avec la section PCF du Pays Bigouden
Une belle fête du travailleur bigouden aux halles de Loctudy sous un grand soleil avec la section PCF du Pays Bigouden
Une belle fête du travailleur bigouden aux halles de Loctudy sous un grand soleil avec la section PCF du Pays Bigouden

Une belle Fête du travailleur bigouden à Loctudy avec repas fraternel et concerts organisée par le parti communiste du pays Bigouden. Fête en place depuis 60 ans, une des deux fêtes d'été du PCF Pays Bigouden avec celle de Lesconil désormais en juillet, qui s'est engagé sous un grand soleil avec la batucada du groupe très dansant et dynamique "Les tambours d'Eckmühl".

Puis c'était le repas saucisses ou moules-frites, Far bigouden - Kouign

La prise de parole de Maryse Rousseau, secrétaire de section, de Alexis Lapaert, candidat suppléant aux élections législatives de juin et juillet 2024 pour le Nouveau Front Populaire sur la 7e circonscription du Finistère (Douarnenez- Pont L'Abbé), avec Jugdeep Harvinder comme titulaire (FI), et d'Ismaël Dupont pour la fédération du PCF Finistère.

Plus de 400 personnes étaient présentes au repas ce samedi 17 août.

Des stands du Mouvement de la Paix, du nouveau front populaire, et du PCF étaient présents.

A signaler la présence dans le public d'Eliane Assassi, ancienne présidente du groupe communiste au Sénat pendant plusieurs mandats, présidente de la commission d'étude sur l'influence des cabinets d'audit comme Mc Kinsey sur la décision publique et les abus d'entre-soi du recours à ces cabinets qui servent à la fois au pantouflage, renvois d'ascenseur entre politiques et milieux économiques et financiers, et à servir les politiques néolibérales, et de Hervé Bramy, ancien président du Département de Seine St Denis, président de la société des lecteurs de l'Humanité.

Des camarades de plusieurs autres sections du Finistère étaient là (Brest, Morlaix, Scaër, Crozon, Carhaix, Concarneau) en même que des habitants du pays bigouden, des militants et sympathisants, des vacanciers.

Merci à tous les bénévoles et organisateurs de la fête! 

Photos Daniel Laporte - Gérard Desmarest - Ismaël Dupont

Une belle fête du travailleur bigouden aux halles de Loctudy sous un grand soleil avec la section PCF du Pays Bigouden
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4 juillet 2024 4 04 /07 /juillet /2024 05:37
Concert de soutien des musiciens bretons au Front populaire et à Mélanie Thomin contre l'extrême-droite ce jeudi 4 juillet à 19h à Huelgoat
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4 juillet 2024 4 04 /07 /juillet /2024 05:35
BATTRE L’EXTRÊME DROITE ET GAGNER LE PROGRÈS SOCIAL !
BATTRE L’EXTRÊME DROITE ET GAGNER LE PROGRÈS SOCIAL !
 
La section du Pays de Brest appelle tous les démocrates à participer à la  manifestation  organisée, par l’intersyndicale, ce jeudi 4 juillet à 18h - Place de la Liberté et à rejoindre ensuite le rassemblement de soutien au candidat du Nouveau Front Populaire de la circonscription de Brest, Guilers, Bohars,Gouesnou Pierre-Yves Cadalen : square Beautemps-Beaupré à 19 h.
 
Banalisation du fascisme, abandon délibéré de population, creusement des inégalités, matraquage idéologique, etc. Le recul du RN ne pourra s’envisager qu’en s’attaquant à tous ces points en même temps. Ce n’est pas impossible et cela peut commencer dès dimanche.
Rien n’est encore joué. Le second tour sera déterminant . Le peuple de France peut faire échec à une force politique qui bafoue notre histoire, piétine nos valeurs et nous menace d’une terrible régression.
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28 juin 2024 5 28 /06 /juin /2024 06:25
LÉGISLATIVES dans le Finistère: Pas une voix ne doit manquer pour le Front populaire afin de battre l'extrême-droite
LÉGISLATIVES dans le Finistère: Pas une voix ne doit manquer pour le Front populaire afin de battre l'extrême-droite

Le 30 juin, nous appelons nos concitoyens et concitoyennes, habitant.e.s du département du Finistère, à voter massivement dès le premier tour pour les candidats et candidates du Nouveau front populaire dans les huit circonscriptions du Finistère afin de construire l'alternative à Emmanuel Macron et au Rassemblement national.

Dans le contexte de risque de prise de pouvoir de l'extrême-droite et dans la cohérence d'un accord historique d'union de la gauche à vocation majoritaire basé sur un programme de rupture et d'ambition sociale qui répond aux enjeux du pays, notamment à celui de la réduction des inégalités et de la pauvreté, du soutien au pouvoir d'achat et aux services publics, nous appelons à voter et à se mobiliser jusqu'au 7 juillet pour tous les candidats du Front populaire:

- Grégory Lebert dans la 1ère circonscription (Quimper Briec Fouesnant)

- Pierre-Yves Cadalen dans la 2ème circonscription (Brest Centre)

- Pierre Smolarz dans la 3ème circonscription (Brest rural)

- Sylvaine Vulpiani dans la 4ème circonscription (Morlaix)

- Gladys Grelaud dans la 5ème circonscription (Landerneau - Lesneven - Landivisiau)

- Mélanie Thomin dans la 6ème circonsciption (Carhaix-Châteaulin)

- Jugdeep Harvinder dans la 7ème circonscription (Douarnenez - Pont L'abbé)

- Thomas Le Bon dans la 8ème circonscription (Concarneau - Quimperlé)

Seul le vote Front Populaire au 1er comme au 2ème tour des élections législatives est un outil efficace pour empêcher le parti de Jordan Bardella et Marine Le Pen d'accéder au pouvoir. 

Ayant décrété la mobilisation générale, les militants et sympathisants communistes sont engagés partout très activement et nombreux dans les campagnes unitaires courtes mais intenses et enthousiastes pour faire élire les candidats du Front populaire, distribuant des tracts, participant aux porte-à-portes, aux rencontres des candidats, mettant à disposition leurs locaux, leurs forces militantes et leurs ressources collectives.

Les communistes sont également très investis, de concert avec nos camarades des autres partis de gauche composant le Front populaire, pour faire élire en Bretagne nos trois candidates adhérentes au PCF présentées en Bretagne au titre du nouveau Front populaire, Gladys Grelaud dans la circonscription de Landerneau (29), Elsa Lafaye dans la circonscription de Fougères (35), Lhéa Le Flecher dans la circonscription de Ploërmel (56), trois jeunes camarades qui incarnent le renouveau générationnel du Parti communiste et son avenir. Nous comptons sur leur élection pour enrichir le groupe communiste et Gauche Démocrate et Républicaine (GDR) à l'Assemblée Nationale, composé entre 2022 et la dissolution du 9 juin de 22 membres, dont 12 députés communistes et 10 députés de gauche ultra-marins proches de nos orientations. Ce groupe sera indispensable pour porter les intérêts des classes populaires à l'Assemblée Nationale, les ambitions de justice sociale et de progrès des droits sociaux. 

Dans le Finistère, le bloc de gauche représenté par la coalition du Front Populaire (Parti socialiste/Place Publique - Les écologistes - La France Insoumise, Parti communiste français- Générations) est majoritaire avec plus de 36,5% des suffrages exprimés aux européennes le 9 juin dernier, contre 24% pour le bloc de droite Renaissance et LR, désuni au législatives, et 25% pour le RN. Le front populaire est soutenu par de nombreux syndicats, associations, artistes et intellectuelles, comme la seule voie porteuse d'avenir pour notre pays.

Il est donc possible en suivant jusqu'au bout et partout la logique d'union de la gauche et des écologistes de réaliser le grand chelem et de gagner huit député.e.s de gauche pour notre territoire finistérien, ce qui serait un élément déterminant pour empêcher l'extrême-droite de conquérir la majorité au Parlement et de prendre la tête d'un gouvernement.  

Si les vents de l'espoir et de l'exigence d'égalité se remettent à souffler dans le sillage des mobilisations unitaires très fortes contre l'extrême-droite, la dissolution risque bien de revenir comme un boomerang contre Macron et le projet de société qu'il représente.

Pourtant, de nombreux médias, des élus et responsables politiques renvoient aujourd’hui dos à dos le Rassemblement national, parti de la préférence nationale qui s’attaque aux principes fondateurs de notre République, et le Nouveau front populaire ou l’une ou l’autre de ses composantes, qui appelle au contraire à une République sociale et démocratique.

L'extrême-droite est mise en valeur, banalisée, courtisée pour des alliances électoralistes ou mise à équidistance du nouveau Front populaire, qualifiée d'extrême contre toute vraisemblance alors qu'il incarne l'axe de la gauche, et une gauche capable de gouverner, inscrite dans la tradition républicaine.

Pourtant, comme l’a récemment montré la proposition d’interdiction de certains emplois à des binationaux, c’est l’égalité des citoyens et citoyennes devant la loi que le Rassemblement national s’apprête à remettre en cause ! Ainsi, demain, les Français et les Françaises qui seront considérés par cette extrême droite xénophobe comme des Français « de papier » pourraient se voir bannis dans la patrie des droits de l’Homme.

Fidèle à son histoire, le PCF agira en toute circonstance sans faiblesse pour battre l’extrême droite. Il appelle l’ensemble des forces républicaines, par-delà nos oppositions de projets, à se positionner clairement contre l'extrême droite en adoptant la seule attitude permettant que notre pays demeure demain une République unie derrière ses valeurs de liberté, d’égalité, de fraternité.

Brest, le 27 juin 2024,

La Fédération du Finistère du Parti communiste français

 

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28 juin 2024 5 28 /06 /juin /2024 06:15
Gladys Grelaud et Laurent Peron en réunion publique à Lesneven ce jeudi 27 juin - Législatives des 30 juin et 7 juillet, 5e circonscription
Gladys Grelaud et Laurent Peron en réunion publique à Lesneven ce jeudi 27 juin - Législatives des 30 juin et 7 juillet, 5e circonscription
Gladys Grelaud et Laurent Peron en réunion publique à Lesneven ce jeudi 27 juin - Législatives des 30 juin et 7 juillet, 5e circonscription
Gladys Grelaud et Laurent Peron en réunion publique à Lesneven ce jeudi 27 juin - Législatives des 30 juin et 7 juillet, 5e circonscription
Gladys Grelaud et Laurent Peron en réunion publique à Lesneven ce jeudi 27 juin - Législatives des 30 juin et 7 juillet, 5e circonscription
Gladys Grelaud et Laurent Peron en réunion publique à Lesneven ce jeudi 27 juin - Législatives des 30 juin et 7 juillet, 5e circonscription
Gladys Grelaud et Laurent Peron en réunion publique à Lesneven ce jeudi 27 juin - Législatives des 30 juin et 7 juillet, 5e circonscription
Gladys Grelaud et Laurent Peron en réunion publique à Lesneven ce jeudi 27 juin - Législatives des 30 juin et 7 juillet, 5e circonscription
Gladys Grelaud et Laurent Peron en réunion publique à Lesneven ce jeudi 27 juin - Législatives des 30 juin et 7 juillet, 5e circonscription

Très belle réunion publique de Gladys Grelaud et Laurent Péron, candidats sur la Ve circonscription du Finistère, à la salle de l'atelier de Lesneven hier soir, devant plus de 80 personnes, avec des interventions de soutien de la maire de Lesneven Claudie Balcon, de l'ancienne présidente socialiste du Conseil départemental et conseillère départementale Finistère & Solidaires Natalie Sarrabezolles, de l'ancienne députée socialiste de la circonscription Chantal Guittet, de Pauline Louis Joseph Dogué, conseillère départementale écologiste, d'Ismaël Dupont, représentant du PCF Finistère et conseiller départemental, de Jean-Luc Fichet, sénateur du Finistère, des représentantes de Place Publique et de la France Insoumise, et de nombreux autres citoyens et militants présents dans la salle. 

En route pour la victoire et l'élection de Gladys Grelaud qui mène une campagne unitaire énorme et ultra-dynamique et fédératrice avec Laurent Peron et tous ses soutiens comme députée du Front Populaire le 7 juillet.

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28 juin 2024 5 28 /06 /juin /2024 06:07
Un excellent meeting réunissant plus de 130 personnes pour Sylvaine Vulpiani et André Laurent ce mercredi 26 juin à Lanmeur: en route vers la victoire du Front Populaire dans la circonscription de Morlaix!
Un excellent meeting réunissant plus de 130 personnes pour Sylvaine Vulpiani et André Laurent ce mercredi 26 juin à Lanmeur: en route vers la victoire du Front Populaire dans la circonscription de Morlaix!
Un excellent meeting réunissant plus de 130 personnes pour Sylvaine Vulpiani et André Laurent ce mercredi 26 juin à Lanmeur: en route vers la victoire du Front Populaire dans la circonscription de Morlaix!
Un excellent meeting réunissant plus de 130 personnes pour Sylvaine Vulpiani et André Laurent ce mercredi 26 juin à Lanmeur: en route vers la victoire du Front Populaire dans la circonscription de Morlaix!
Un excellent meeting réunissant plus de 130 personnes pour Sylvaine Vulpiani et André Laurent ce mercredi 26 juin à Lanmeur: en route vers la victoire du Front Populaire dans la circonscription de Morlaix!
Un excellent meeting réunissant plus de 130 personnes pour Sylvaine Vulpiani et André Laurent ce mercredi 26 juin à Lanmeur: en route vers la victoire du Front Populaire dans la circonscription de Morlaix!
Un excellent meeting réunissant plus de 130 personnes pour Sylvaine Vulpiani et André Laurent ce mercredi 26 juin à Lanmeur: en route vers la victoire du Front Populaire dans la circonscription de Morlaix!
Un excellent meeting réunissant plus de 130 personnes pour Sylvaine Vulpiani et André Laurent ce mercredi 26 juin à Lanmeur: en route vers la victoire du Front Populaire dans la circonscription de Morlaix!
Un excellent meeting réunissant plus de 130 personnes pour Sylvaine Vulpiani et André Laurent ce mercredi 26 juin à Lanmeur: en route vers la victoire du Front Populaire dans la circonscription de Morlaix!
Un excellent meeting réunissant plus de 130 personnes pour Sylvaine Vulpiani et André Laurent ce mercredi 26 juin à Lanmeur: en route vers la victoire du Front Populaire dans la circonscription de Morlaix!
Un excellent meeting réunissant plus de 130 personnes pour Sylvaine Vulpiani et André Laurent ce mercredi 26 juin à Lanmeur: en route vers la victoire du Front Populaire dans la circonscription de Morlaix!
Un excellent meeting réunissant plus de 130 personnes pour Sylvaine Vulpiani et André Laurent ce mercredi 26 juin à Lanmeur: en route vers la victoire du Front Populaire dans la circonscription de Morlaix!
Un excellent meeting réunissant plus de 130 personnes pour Sylvaine Vulpiani et André Laurent ce mercredi 26 juin à Lanmeur: en route vers la victoire du Front Populaire dans la circonscription de Morlaix!
Un excellent meeting réunissant plus de 130 personnes pour Sylvaine Vulpiani et André Laurent ce mercredi 26 juin à Lanmeur: en route vers la victoire du Front Populaire dans la circonscription de Morlaix!
Un excellent meeting réunissant plus de 130 personnes pour Sylvaine Vulpiani et André Laurent ce mercredi 26 juin à Lanmeur: en route vers la victoire du Front Populaire dans la circonscription de Morlaix!
Un excellent meeting réunissant plus de 130 personnes pour Sylvaine Vulpiani et André Laurent ce mercredi 26 juin à Lanmeur: en route vers la victoire du Front Populaire dans la circonscription de Morlaix!
Un excellent meeting réunissant plus de 130 personnes pour Sylvaine Vulpiani et André Laurent ce mercredi 26 juin à Lanmeur: en route vers la victoire du Front Populaire dans la circonscription de Morlaix!
Un excellent meeting réunissant plus de 130 personnes pour Sylvaine Vulpiani et André Laurent ce mercredi 26 juin à Lanmeur: en route vers la victoire du Front Populaire dans la circonscription de Morlaix!
Un excellent meeting réunissant plus de 130 personnes pour Sylvaine Vulpiani et André Laurent ce mercredi 26 juin à Lanmeur: en route vers la victoire du Front Populaire dans la circonscription de Morlaix!
Un excellent meeting réunissant plus de 130 personnes pour Sylvaine Vulpiani et André Laurent ce mercredi 26 juin à Lanmeur: en route vers la victoire du Front Populaire dans la circonscription de Morlaix!
Un excellent meeting réunissant plus de 130 personnes pour Sylvaine Vulpiani et André Laurent ce mercredi 26 juin à Lanmeur: en route vers la victoire du Front Populaire dans la circonscription de Morlaix!
Un excellent meeting réunissant plus de 130 personnes pour Sylvaine Vulpiani et André Laurent ce mercredi 26 juin à Lanmeur: en route vers la victoire du Front Populaire dans la circonscription de Morlaix!

+ 130 personnes et un super meeting pour soutenir la candidature de Sylvaine Vulpiani et André Laurent à Lanmeur. En route vers la victoire et le retour d'une députée de gauche sur la circonscription de Morlaix! Tous mobilisés dans les bureaux de vote le 30 juin et le 7 juillet pour faire barrage à l'extrême-droite en utilisant le seul bulletin utile à cet effet, celui de la gauche rassemblée et du Nouveau Front Populaire!

Au cours de ce meeting auquel assistaient notamment Marylise Lebranchu, ancienne députée de Morlaix et ministre, Chantal Guittet, ancienne députée de la 5e circonscription, Jean-Luc Fichet, sénateur socialiste, Olivier Le Bras, conseiller régional, ont pris la parole:

- André Laurent pour l'introduction et la présentation des intervenants

- La porte-parole des Jeunes de Générations

- Christine Prigent, conseillère régionale écologiste, et Hermine Gromas (EELV)

- Jean-Paul Vermot (PS, Maire de Morlaix et président de Morlaix-Communauté)

- Julien Kerguillec ( maire de Pleyber-Christ, vice-président à la culture de Morlaix-Communauté, Parti de Gauche/ LFI)

- Ismaël Dupont (conseiller municipal délégué à Morlaix et Conseiller départemental du canton de Morlaix, secrétaire départemental du Parti communiste)

- Catherine Tréanton (Générations, adjointe aux affaires sociales à Morlaix et vice-présidente à Morlaix-Communauté )

- Antoine Gauchard réprésentant de la FSU qui appelle à voter Front Populaire

- Adrien Mesnil représentant de la Confédération paysanne qui appelle à s'emparer du Front Populaire

- Solange Creignou, maire de St Thégonnec et première vice-présidente de Morlaix-Communauté, en remplacement de la conseillère départementale Gaëlle Zaneguy, coordinatrice du comité de soutien des élus avec Michel Le Saint (qui était malade et excusée), et Michel Le Saint, ancien élu écologiste à Morlaix, pour présenter un comité de soutien composé de 130 noms d'élus de la circonscription qui appellent à voter Sylvaine Vulpiani et André Laurent

- Et enfin bien sûr Sylvaine Vulpiani, notre future députée du nouveau Front populaire, pour un discours très applaudi. 

Photos Ismaël Dupont et Pierre-Yvon Boisnard

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27 juin 2024 4 27 /06 /juin /2024 05:30
Marché de Landivisiau, 26 juin 2024: Loig Chesnais Girard, président de la Région Bretagne, Olivier Le Bras, François Cuillandre, en soutien de Gladys Grelaud et Laurent Péron - Législatives, Ve circonscription du Finistère
Marché de Landivisiau, 26 juin 2024: Loig Chesnais Girard, président de la Région Bretagne, Olivier Le Bras, François Cuillandre, en soutien de Gladys Grelaud et Laurent Péron - Législatives, Ve circonscription du Finistère
Marché de Landivisiau, 26 juin 2024: Loig Chesnais Girard, président de la Région Bretagne, Olivier Le Bras, François Cuillandre, en soutien de Gladys Grelaud et Laurent Péron - Législatives, Ve circonscription du Finistère
Marché de Landivisiau, 26 juin 2024: Loig Chesnais Girard, président de la Région Bretagne, Olivier Le Bras, François Cuillandre, en soutien de Gladys Grelaud et Laurent Péron - Législatives, Ve circonscription du Finistère
Marché de Landivisiau, 26 juin 2024: Loig Chesnais Girard, président de la Région Bretagne, Olivier Le Bras, François Cuillandre, en soutien de Gladys Grelaud et Laurent Péron - Législatives, Ve circonscription du Finistère
Marché de Landivisiau, 26 juin 2024: Loig Chesnais Girard, président de la Région Bretagne, Olivier Le Bras, François Cuillandre, en soutien de Gladys Grelaud et Laurent Péron - Législatives, Ve circonscription du Finistère
De belles rencontres et des échanges intéressants ce matin sur le marché de Landivisiau.
Un grand merci à Loïg Chesnais-Girard, Président de la région Bretagne et François Cuillandre, Président de Brest Métropole d’être à notre côté dans cette campagne.
C’était aussi l’occasion de lancer l’invitation pour notre réunion publique de demain, jeudi 27 juin à 19h30 à la salle de l’atelier à Lesneven.
Gladys Grelaud et Laurent Peron, candidats aux législatives dans la 5ème circonscription du Finistère.
 
"Gladys est élue régionale membre de ma majorité en charge de la politique régionale en faveur des quartiers prioritaires de la ville. Cette politique et sa mise en action demande de l'écoute mais aussi et surtout une capacité à prendre les bonnes décisions pour celles et ceux qui en ont le plus besoin.
Cette capacité que Gladys a développé durant son mandat régional sera pour demain une force lorsqu'à l'Assemblée Nationale il faudra travailler et défendre le projet politique en faveur des services publics notamment.
Je la soutiens et appelle à voter dès le 1er tour pour faire barrage au RN."
Loïg Chesnais Girard
Président du Conseil régional de Bretagne
Merci Loïg pour ton soutien lors de cette campagne 🙏
 
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