commenter cet article …
/image%2F1489059%2F20230703%2Fob_d3a7c7_capture-d-ecran-2023-07-03-a-19-07.png)
/image%2F1489059%2F20210718%2Fob_fa5827_le-hyaric-patrick-4.jpg)
Ceux qui en doutaient encore ont été prévenus : M. Macron est bien parti en campagne pour sa réélection. Lors de son allocution prononcée lundi soir dans un décor de toute puissance manifestée par une tour Eiffel en majesté, il nous aura gratifié de son axe de campagne : à droite toute ! Libéral, autoritaire et réactionnaire, le masque est tombé et bien tombé. M. Macron nous aura resservi les vieux plats du discours selon lequel « le mérite » serait étranger aux privés d’emploi, et le travail résumé à son exploitation par un « marché de l’emploi » aux mains du capital.
Nul doute que celui qui a refusé d’écouter les médecins et les scientifiques en janvier dernier espère ainsi regagner les voix de droite perdues lors des scrutins régionaux et départementaux. Pressé à engager sa campagne, il frôle l’irresponsabilité à un moment charnière pour le pays, entre reprise de l’épidémie et casse sociale pour les classes populaires.
Irresponsabilité de connecter les enjeux décisifs liés à l’indispensable progression de la vaccination à son préprogramme de campagne. Voilà le plus sûr moyen de renforcer la défiance populaire à l’égard du pouvoir, déjà bien entamée. Et si, au fond, telle était la méthode choisie : celle d’une stratégie de la tension assumée avec les classes populaires pour fédérer le bloc élitaire nécessaire à sa réélection ? Tout indique, en tout cas, la volonté de passer en force sur l’ensemble des sujets balayés pendant cette demi-heure de monologue télévisuel.
Irresponsabilité d’user d’un autoritarisme quand les chiffres de la vaccination publiés par la Sécurité sociale indiquent une corrélation quasi-parfaite entre la population vaccinée et le niveau de revenus : plus on vit aisément, plus on est vacciné. A contrario, plus on vit au bas de l’échelle sociale, moins on l’est. Et, que dire de cette fracture vaccinale mondiale au cœur de laquelle les pays les plus pauvres n’ont pas accès aux vaccins ? La vaccination est donc lourdement travaillée par le rapport de classes, pour des raisons variées qui tiennent autant aux enjeux d’accès aux droits qu’à la méfiance à l’égard d’un pouvoir qui se sera distingué par son mépris à l’égard des classes populaires.
Son autosatisfaction proclamée ne pourra cacher le vice originel du combat contre le Covid : il manquait de tout depuis le premier jour et la France, dépouillée de pans entiers de son industrie, est le seul pays membre du Conseil de sécurité des Nations Unies qui n’a pas de vaccin et elle demeure très en retard sur ses voisins pour la vaccination à deux doses, quelle que soit la tranche d’âge. Dans ces conditions, le président devrait garder pour lui ses leçons de morale à l’égard de celles et ceux qui n’y ont pas eu accès. Et, que dire des doutes émis à haute voix jusque dans les allées du pouvoir sur l’efficacité de certains vaccins ?
Le président de la République, en s’arrogeant seul le monopole de la parole sur la vaccination, n’a fait que renforcer la méfiance. Il aurait été bien plus sage et responsable de mobiliser élus locaux et corps intermédiaires, en lien étroit avec les médecins, pour convaincre depuis des mois de l’importance de la vaccination. Mais on sait que ce n’est guère la pratique d’un président qui pousse à bout les logiques césaristes de la Cinquième république. Ajoutons que le temps n’est pas si loin où, dès les classes primaires à l’école, était dispensée une éducation sur le rôle décisif des vaccins.
Le retard français sur la vaccination est donc bien de la responsabilité du pouvoir. Son empressement à entraver la vie de celles et ceux qui n’ont pas encore été vaccinés dès le 1er aout – et qui ne pourront l’être totalement à cette date – ne fera qu’amplifier la fracture sociale. Et les premiers de corvée, notamment dans le secteur de la santé, n’ont plus guère l’heur de plaire au monarque qui nous commandait de les applaudir : les voilà menacés de licenciements s’ils n’obtempèrent pas manu militari. Quand la conviction fait défaut, l’autoritarisme s’installe…
Irresponsabilité, quand, malgré les belles paroles, la France s’est constamment opposée à la levée des droits de propriété sur les vaccins alors que leur découverte n’a été rendue possible que par l’injection à forte dose de deniers publics. Voilà qui a permis à l’industrie pharmaceutique basée à l’étranger et à ses propriétaires de réaliser des records de profits et de dividendes. Il n’y aura pas de solution à la pandémie en un seul pays. C’est l’indispensable solidarité mondiale qui est à l’ordre du jour !
Irresponsabilité encore d’un pouvoir qui conditionne la mise en place d’une nouvelle contre-réforme régressive des retraites visant à allonger l’âge de départ à la réussite de la vaccination. Autrement dit, le pouvoir exige des classes populaires rétives qu’elles se fassent vacciner pour les faire travailler plus longtemps… On a trouvé argument plus mobilisateur ! Ce monarque n’éprouve aucune gêne à vanter les bienfaits de notre « modèle » social qui a permis d’affronter les effets de la pandémie pour aussitôt réaffirmer sa volonté de le détruire. Un front social va devoir s’ouvrir qui nécessitera une mobilisation rassembleuse contre cet énième coup de canif contre le système de retraites ; une mobilisation toute aussi rassembleuse pour soutenir les agents des services publics, si précieux pendant les confinements, et que le président a osé accuser de bénéficier d’une situation de rente, tout en faisant de la remise en cause des statuts une priorité de son action, alors que, lui, encourage sans fléchir la seule rente qui vaille, celle des actionnaires.
Irresponsabilité toujours d’user de mensonges éhontés, puisés dans l’arsenal traditionnel de la droite, pour faire passer au forceps son projet de destruction de l’assurance chômage. Non, « on ne gagne pas mieux sa vie en restant chez soi qu’en travaillant », comme l’a dit effrontément M. Macron. La moitié des privés d’emploi ne touchent aucune indemnité et 50% de celle et ceux qui sont indemnisés perçoivent moins de 1040€/mois ! Seuls 5% des chômeurs touchent plus de 2000€/mois au titre de leur dernier salaire.
Nous voilà donc prévenus de la politique antisociale et autoritaire que le pouvoir entend conduire ces prochains mois alors que rien n’est fait pour rebâtir un système de santé adapté, rien n’est entrepris de sérieux pour refonder l’hôpital public et mieux rémunérer le travail de celles et ceux qui s’échinent avec courage à prendre soins de notre santé et de nos corps. Et, que l’on ne nous dise pas qu’il n’y a pas d’argent pour y parvenir ! Les 500 familles les plus riches détiennent 1000 milliards d’euros. Si on augmentait de 500€ les 26 millions de salariés, on n’utiliserait que 13 milliards de ce pactole. Autrement dit on n’utiliserait que 1,3% du magot de ces pachas fortunés. Evidemment le président n’en a pas parlé. Et, pour cause, ce sont ces gens-là qu’il sert. Dès maintenant, il convient de construire la riposte. La Fête de L’Humanité les 10-11-12 septembre prochains, y contribuera.
Patrick Le Hyaric
/image%2F1489059%2F20210718%2Fob_f560fc_fete-huma-2021.png)
Nous avons besoin de nous voir, de nous retrouver. Voilà pourquoi la Fête de l’Humanité a tant d’importance. Lorsque nous avons lancé les préparatifs d’une Fête de l’Humanité en format plus réduit sur les terrains de La Courneuve-le Bourget, tous les clignotants étaient au vert, le premier ministre et le président de la République ayant annoncé quelques jours avant que nous étions sortis du Covid de manière durable.
Le rebond de contaminations lié au variant Delta nous complique donc considérablement la tâche. Impossible, à l’heure qu’il est, de savoir ce qu’il en sera de la situation sanitaire au mois de septembre. Nous continuons de travailler en étroite collaboration avec les autorités sanitaires et étatiques qui détermineront avec nous le format spécifique que prendra la Fête selon les nouvelles lois qui se mettent en place.
Evidemment, dans nos réflexions nous ne pouvons pas écarter totalement l’hypothèse que les fêtes et festivals ne puissent plus se tenir dans deux mois. Mais pour l’instant, aucune contre-indication ne nous a été donnée. Au contraire, des réunions préparatoires se tiennent avec tous les corps d’Etat pour préparer l’accueil du public et sécuriser les participants.
Pour l’Humanité, la tenue de la Fête est un enjeu considérable. En effet la production de la Fête réclame des investissements colossaux. Il nous faut donc adapter notre dispositif aux évolutions.
Cependant, et quoi qu’il en soit, nous avons acquis la certitude de la nécessité de tenir une Fête de l’Humanité dans ce contexte particulier pour le pays, pour la gauche et les progressistes ainsi que pour le mouvement communiste.
Nous souhaitons le faire en ne prenant aucun risque pour la santé des participants, et en ne contribuant d’aucune manière à la propagation d’un variant du Covid quel qu’il soit.
Pourquoi mener la bataille pour la tenue de la Fête de l’Humanité ?
D’abord parce que la Fête représente un événement incomparable dans le paysage culturel, social et politique français. Son retentissement dépasse nos frontières.
La Fête représente chaque année un moment important de rencontres entre des militants communistes et leur entourage, entre les lectrices et lecteurs de l’Humanité qui tout l’été dialoguent autour d’eux pour inviter à la Fête. C’est le meilleur moyen de discuter des enjeux politiques et de préparer les échéances présidentielles et législatives qui auront lieu dans quelques mois.
La Fête c’est aussi la rentrée politique des forces sociale et syndicales, celle des communistes et de toutes et celles et tous ceux qui, parmi les participants, sans être communistes, rejoignent notre ambition de transformer le monde et de le libérer des logiques capitalistes. Cette dimension qui fait sa spécificité représente une force considérable qu’il est absolument nécessaire de préserver dans l’intérêt des forces progressistes et des forces syndicales et associatives qui concourent chaque année à sa réussite, mais aussi de notre groupe de presse.
Une nécessité
La Fête de l’Humanité doit être celle du retour de la convivialité, de l’échange physique, de la fraternité militante.
Il y a un enjeu à préserver la Fête de l’Humanité, pour aujourd’hui et pour demain. Je crois fondamental de préserver le caractère rassembleur de la Fête. Rares sont celles et ceux qui viennent à la Fête de l’Humanité par hasard, sans quelque idée en tête. Ils participent à ce savant mélange de détente, de découvertes culturelles, artistiques, littéraires et de débats politiques pour défricher les chemins nouveaux d’un processus et d’un projet de transformation de la société et du monde.
L’écrasante majorité de celles et ceux qui se rendront à la Fête le feront en ayant tête la terrible situation que nous traversons mais aussi des questions et des idées à mettre en partage. Evidemment, sur l’actuelle pandémie, ses causes et les moyens d’en sortir. La question de la santé devient un impératif de premier ordre. Elle ne peut être détachée de l’environnement, du développement agricole et forestier, des moyens à mettre réellement en œuvre pour lutter contre les modifications climatiques dont on voit les dégâts sous nos yeux.
La Fête sera également l’occasion de débattre de la nature du développement que nous souhaitons pour demain – valoriser le travail, impulser les formations tout au long de la vie – pour bâtir un nouvel avenir social et écologique non pas dans la perspective de la continuation du système actuel mais de sa transformation dans le cadre d’un processus de changement. De ce point de vue, la Fête consacrera une large place aux enjeux qui concernent la jeunesse étudiante et travailleuse.
Seront aussi débattues les menaces que représentent le tripode droite/Macron/Le Pen, soit le redoublement de l’offensive capitaliste (contre les retraites, les garanties collectives – chômage notamment –, les services publics, voire même la République et son indivisibilité), et de l’autre un national capitalisme raciste, xénophobe, autoritaire, antisocial, qui menace de profiter de la recomposition politique pour gagner le pouvoir.
Ensemble, à la Fête, nous pouvons contribuer à penser autrement pour une gauche de combat afin d’ouvrir enfin une alternative politique. La Fête sera la caisse de résonnance des luttes pour l’égalité, notamment entre femmes et hommes et contre toutes les formes de racisme qui ont désormais pignon sur rue comme sur les chaînes et les antennes.
Il y a, pour la Fête de l’Humanité, un enjeu crucial à se hisser à hauteur de ces craintes et de ces combats. Cette Fête doit être le rendez-vous de l’ensemble de celles et ceux qui veulent transformer la société pour en fonder une nouvelle sur la base de la liberté, l’égalité et fraternité. Elle doit être également la Fête de la solidarité internationaliste avec les peuples qui luttent et s’organisent en Amérique latine, en Palestine, au Maghreb, en Afrique et en Asie, pour leur dignité et contre les logiques impérialistes.
Enfin, cette Fête doit être celle des travailleurs de première ligne (professeurs, éboueurs, livreurs, ouvriers, caissiers, fonctionnaires notamment, et bien sûr dans le secteur hospitalier et sanitaire, etc.) que le pouvoir tente de renvoyer dans l’anonymat et l’exploitation alors qu’ils ont montré lors des confinements leur véritable force sociale (indispensables au service du bien commun et de la société qui ne fonctionnerait pas sans eux). Elle sera aussi le lieu de rencontre des créateurs et des défenseurs de la culture.
Accéder à la Fête est simple, il suffit de se munir de son bon de soutien à l’Humanité.
D’une valeur de 30€, celui-ci sera défiscalisé à hauteur de 66% dès lors que les versements seront libellés par chèque ou carte bancaire à l’ordre du « Fonds de Dotation Humanité en partage ». 1€ par bon de soutien sera reversé au Secours populaire pour ses actions de solidarité. Ce bon donnant droit à l’entrée de la Fête permettra également à chaque acheteur de recevoir le « Numéro spécial Programme de la Fête » dès les premiers jours de septembre.
Le site de la Fête de l’Humanité : https://fete.humanite.fr/
Bon de soutien : https://fete.humanite.fr/soutien/
Suivre la Fête sur les réseaux sociaux :
Twitter : ici Facebook : ici Instagram: ici
/image%2F1489059%2F20210716%2Fob_9b25db_pcf-0-logo-couleur-largeur.jpg)
Du 6 juillet au 26 août, la caravane des Jours Heureux, floquée aux couleurs de la campagne de Fabien Roussel, s’élancera sur les routes françaises pour présenter aux habitant·e·s, aux saisonnier·e·s et aux touristes la candidature communiste à l’élection présidentielle de 2022. Cette caravane d’été sera le premier grand temps de mobilisation depuis le vote des militant·e·s pour la candidature de Fabien Roussel à l’élection présidentielle le 9 mai dernier.
Elle sera présente sur Morlaix le vendredi 13 août
/image%2F1489059%2F20210716%2Fob_46488d_visuel-caravane.jpg)
La caravane partira de Marseille, dans les Bouches-du-Rhône, pour rejoindre Malo-les-Bains, dans le Pas-de-Calais, en passant par la côte Méditerranéenne, le littoral atlantique et les côtes de la Manche. Ce sont au total 25 fédérations de notre parti qui prendront part à cette belle aventure estivale, pour plus de 30 étapes prévues et 4 000 km parcourus ! Une ébauche de parcours avait été préparée en amont, à la présentation du projet aux fédérations, mais ce sont elles qui ont vraiment décidé des lieux d’implantation de la caravane dans chaque ville traversée. L’une des forces de notre parti est ce découpage en fédérations, qui permet un ancrage local extraordinaire, au plus près des gens et des militant·e·s et une meilleure connaissance du terrain.
Si l’objectif principal de la caravane d’été est de faire connaitre la candidature de Fabien Roussel, de partager nos propositions pour l’élection présidentielle et de renforcer notre base militante, nous souhaitons également écouter et recueillir les besoins et les attentes de milliers de citoyens afin d’enrichir notre programme et de présenter des propositions en adéquation avec les demandes de la population. La caravane des Jours Heureux alliera échanges politiques et convivialité, nous souhaitons en faire un lieu de débats, de rencontres, mais également de jeux et de bonne humeur.
Pour cela, plusieurs idées ont été retenues pour faire participer la population tout au long de la journée. Tout d’abord, les personnes rencontrées pourront remplir un questionnaire afin que l’on en sache un peu plus sur leurs intérêts et sur leurs souhaits pour la campagne. Pour rester dans le thème de l’été et pour donner un côté un peu plus léger à notre démarche, des cartes postales ont été dessinées par notre directrice artistique sur plusieurs thèmes : le pouvoir d’achat, la jeunesse, les retraites ou encore le droit aux vacances. Après les avoir remplies, les participant·e·s pourront ensuite les envoyer au Président de la République afin de faire entendre leurs revendications et leurs propositions sur ces thématiques. Enfin, un carnet de jeux pour adultes d’une dizaine de pages a été conçu afin d’en apprendre plus sur notre parti et nos idées tout en s’amusant. D’autres jeux seront prévus tout au long des étapes, avec des petits goodies aux couleurs de la campagne à remporter.
Si la caravane d’été est l’occasion rêvée pour rencontrer un grand nombre de personnes, elle sera aussi un grand moment d’échanges et de rencontres avec les camarades des fédérations traversées. Nous n’avons que rarement l’occasion de rencontrer les camarades des fédérations autres que la nôtre et la crise sanitaire a empêché la tenue des grands événements qui nous rassemblent d’habitude, comme la Fête de l’Humanité ou l’université d’été. La caravane d’été sera donc l’occasion de renouer des liens autrement qu’en visioconférence et de relancer les rencontres entre camarades.
Pendant ces deux mois, deux équipes de quatre personnes se relaieront pour conduire la caravane et le véhicule qui va l’accompagner, et des camarades du siège viendront elles et eux aussi passer plusieurs jours ou quelques semaines sur le parcours. Les camarades de la caravane seront logé·e·s chez les camarades des fédérations visitées, ce qui permettra de tisser des liens, d’échanger sur le fonctionnement de leurs fédérations respectives et peut-être d’apporter de nouvelles idées et des nouvelles manières d’envisager le militantisme.
Nous vous donnons rendez-vous tout au long de l’été sur le parcours de la caravane pour rencontrer les camarades et participer vous aussi à relever le défi des Jours Heureux !
Lena Mons
See posts, photos and more on Facebook.
https://www.facebook.com/login/?next=https%3A%2F%2Fwww.facebook.com%2Fwatch%2F%3Fv%3D129577562633342
/image%2F1489059%2F20210716%2Fob_003dca_fabien-roussel-1.png)
/image%2F1489059%2F20210716%2Fob_5b315f_safe-image.jpg)
/image%2F1489059%2F20210716%2Fob_58da04_lettre-de-pute-s-6-v4-page-1.jpg)
/image%2F1489059%2F20210716%2Fob_938d58_lettre-de-pute-s-6-v4-page-2.jpg)
/image%2F1489059%2F20210716%2Fob_9899ae_lettre-de-pute-s-6-v4-page-3.jpg)
/image%2F1489059%2F20210716%2Fob_ae4f0c_lettre-de-pute-s-6-v4-page-4.jpg)
/image%2F1489059%2F20210716%2Fob_7c5a11_lettre-de-pute-s-6-v4-page-5.jpg)
Les 10, 11, 12 septembre prochains, la Fête de l’Humanité vous ouvrira ses bras et ses portes au parc de La Courneuve-Le Bourget. Évidemment, nous tenons compte des incertitudes dues à la pandémie, à son évolution et aux variants du Covid-19. Les espaces et les jauges de participants seront réduits. Nous travaillons en lien étroit avec les autorités sanitaires et préfectorales afin de sécuriser les participants par la mise en place d’un important et strict dispositif sanitaire comme pour tous les événements qui se tiennent actuellement.
Nous avons d’autant plus l’ambition de tenir la Fête de l’Humanité que l’année écoulée a été marquée par des épreuves, des restrictions et par la solitude que certains ont éprouvée douloureusement. Le besoin de se retrouver, de partager des moments de joie, de rire, de danser, mais aussi de débattre, de discuter sans écrans interposés, celui d’envisager les luttes à venir, tout commande de maîtriser ensemble les conditions exceptionnelles de son organisation pour que l’esprit de la Fête l’emporte : la convivialité, le sens du partage, la franchise des échanges fraternels. Il réside dans le bonheur des découvertes artistiques et musicales, les émotions et vibrations des corps vivants et mêlés.
Tenir la Fête relève encore de la nécessité quand le pouvoir tente par tous les moyens de faire oublier le sacrifice des « premiers de corvée » qui ont maintenu le pays à bout de bras pendant les confinements, travailleuses et travailleurs essentiels, indispensables même, autant que méprisés et sous-payés. Au moment où les puissances d’argent profitent de la tétanie provoquée par la crise sanitaire pour affermir leur pouvoir, cette Fête se veut celle du réveil citoyen, du combat social et démocratique et de l’action pour construire l’alternative au système de prédation et d’exploitation des êtres humains et de la nature. La préparation de l’élection présidentielle trouvera dans les allées de la Fête des prolongements pour aider à dégager une issue de transformation sociale et écologique.
Nous y retrouverons le Village du monde, qui fera vivre la solidarité internationaliste avec les peuples en lutte pour leur dignité, malgré les restrictions qui empêcheront le déplacement de certaines délégations. L’Agora de l’Humanité, carrefour des débats sur les enjeux brûlants de l’actualité, prendra ses quartiers au cœur de la Fête, les stands militants et associatifs provoqueront la rencontre, susciteront la discussion fraternelle et mettront en partage leurs tablées. Le Forum social livrera les expériences et actions du monde syndical mobilisé contre la casse des retraites et celle de l’assurance-chômage, pour le renouveau industriel, la défense des services publics et la création d’emplois. Le Village du livre initiera quant à lui de riches débats et des rencontres fécondes avec les auteurs et éditeurs. L’espace du conseil national du Parti communiste permettra de porter des propositions nouvelles dans le cadre des échéances à venir.
Une fois encore, nous voulons vous offrir ce mélange unique de fête et de débats. De grands noms de la scène musicale française dont IAM, Alain Souchon, Boulevard des airs, Louis Chédid, Tryo, Soso Manès et d’autres dont nous dévoilerons les noms dans quelques jours viendront animer les trois scènes que nous mettrons à disposition du public. Les bons de soutien seront à votre disposition dans une dizaine de jours et pourront être défiscalisés à hauteur de 66 %, dès lors que le versement sera labellisé au fonds de dotation « l’Humanité en partage ». Fidèle à sa vocation solidaire, la Fête de l’Humanité reversera 1 euro sur chaque bon au Secours populaire français pour l’aider à financer ses actions.
Sans attendre, popularisons autour de nous, en famille, au travail, entre amis, cette nouvelle édition de la Fête de l’Humanité pour en faire le tremplin des idées nouvelles et le grand moment de fraternité dont nous avons toutes et tous tellement besoin.
Patrick Le Hyaric
Communiqué du PCF suite au discours du président Macron du 12 juillet
L’allocution du président de la République, ce 12 juillet, n’a pas été à la hauteur de la crise politique, sanitaire et économique que vit la France.
Pour le Parti communiste français, la vaccination doit devenir une grande cause nationale et mondiale car elle est la meilleure protection contre l’épidémie. Elle doit être accompagnée d'une politique ambitieuse de prévention et d'un investissement massif dans la recherche publique pour développer, en plus des vaccins, des traitements efficaces contre le Covid-19.
On ne peut combattre un tel virus à l’échelle d’un seul pays. Alors qu’une faible proportion de la population mondiale a jusqu’alors bénéficié de la barrière des vaccins et que les promesses du G7 en direction des pays les plus pauvres n’ont pas été suivies d’effets, il y a plus que jamais urgence à lever les brevets et à investir massivement dans la production de vaccins pour l’ensemble des peuples. Le chef de l’État l’a confirmé hier soir. Le gouvernement français se refuse toujours à imposer cette solution aux grands laboratoires pharmaceutiques. Il est également décisif d'apporter une aide immédiate aux pays les plus touchés, notamment ceux du Sud, par des moyens financiers, en matériel médical, médicaments et protections, et d'agir pour développer les capacités de production partout dans le monde.
Dans notre pays, les constats formulés par le chef de l’État résonnent comme l’impitoyable aveu de l’échec des politiques sanitaires mises en œuvre par le gouvernement.
Si trop peu de nos concitoyennes et concitoyens sont aujourd’hui protégés, c’est d’abord du fait d’une gestion libérale de la pandémie et du choix de déléguer une partie de cette gestion à des cabinets privés qui n'agissent en rien pour l’intérêt général, ainsi qu’à des opérateurs privés pour les prises de rendez-vous. La suspicion d’une partie du pays envers la parole publique a en outre été aggravée par les incohérences de l’action gouvernementale et son absence de transparence, comme par les défaillances de l’État pour répondre aux besoins de l’hôpital ou des soignants qui réclament une juste reconnaissance et des moyens supplémentaires leur permettant de mener au mieux leurs missions. Le Ségur de la santé n'est pas à la hauteur de leurs besoins et de leurs attentes.
Le pays a besoin d’une politique nationale de santé publique d’un tout autre niveau pour combattre efficacement l'épidémie et convaincre largement nos compatriotes. Elle implique de développer la Sécurité sociale, de renforcer l'hôpital public et les Ehpad, de créer des centaines de milliers d'emplois et de développer la formation, de mettre en place un pôle public du médicament et de développer des centres de santé. Si les personnels soignants, ainsi que les agents du service public en contact avec les usagers, doivent être incités à se faire vacciner, une stratégie publique offensive, élaborée démocratiquement à tous les niveaux et placée sous le contrôle du Parlement, doit permettre d’aller à la rencontre de toutes celles et ceux qui n’ont pas encore eu l’occasion de recevoir un vaccin. Si l’on veut réellement améliorer la couverture vaccinale du pays, aucun territoire, aucune catégorie sociale, à commencer par les plus fragiles, ne doit être abandonné. Et si un pass sanitaire peut se révéler nécessaire pour endiguer la nouvelle vague épidémique qui s’annonce, une telle mesure ne peut être que transitoire, sous peine d’accroître les fractures dont souffre déjà notre société.
L’essentiel de son allocution, Emmanuel Macron l’a consacrée à son autopromotion et aux axes de sa future campagne présidentielle.
Alors que la profondeur des difficultés économiques que connaissent nos concitoyennes et concitoyens, comme l’aggravation constante des inégalités, appellent une politique d’urgence sociale, il choisit de remettre à l’ordre du jour les contre-réformes néolibérales qu’il n’a pu encore faire aboutir du fait du contexte sanitaire et du rejet massif qu'elles suscitent.
Avec l’annonce de l’entrée en vigueur prochaine des nouvelles conditions d’indemnisation des sans-emploi, la volonté réaffirmée de faire travailler plus longtemps les salarié.e.s par le recul de l’âge du départ à la retraite, la relance du démantèlement de la protection sociale et de l'ensemble des missions protectrices de l’État, c’est une politique de casse sociale aggravée qu’il entend imposer au pays.
C’est aux hommes et aux femmes qui ne vivent que de leur travail que ce Président des ultra-riches veut faire payer la crise. Tanpis si le chômage, la pauvreté et la précarité progressent pour l'immense majorité des Françaises et des Français pendant que la fortune des plus riches familles de France atteint 1000 milliards d’euros. Tanpis si les délocalisations se sont poursuivies à un rythme soutenu, déchirant sans cesse davantage le tissu industriel de la France.
Il faut mettre en échec ce projet. Notre pays a un besoin impératif d’une politique de gauche qui s’attaque à la domination et aux privilèges insolents du capital, afin de répondre à l’immensité des besoins populaires.
L'heure est à une politique qui permette à tous les secteurs de s'organiser, à des embauches massives dans les services publics, à commencer par la santé et l'éducation, au soutien à la culture. L'heure est à une autre utilisation de l'argent, à une sécurisation de l'emploi et de la formation de chaque salarié.e, à une aide à la hauteur des besoins des TPE-PME au lieu de déverser des centaines de milliards d'euros à des groupes supprimant des activités et des emplois, à un nouveau mode de développement social et écologique, à une nouvelle industrialisation, à des mesures d'ampleur contre la pauvreté et la précarité.
C’est ce à quoi le Parti communiste français, avec son candidat à l'élection présidentielle Fabien Roussel, entend s’attacher.
Sommaire de ce numéro 7 de A cœur ouvert - 2e trimestre 2021
Le journal santé de la commission santé du PCF Bretagne:
- "Le covid 19 et la crise de la civilisation capitaliste" - par Benjamin Amar, porte-parole de la CGT Val-de-Marne, membre de la direction nationale de la CGT
- "Au procès du Mediator, Servier est déclaré coupable mais reste impuni..." - par Irène Frachon, pneumologue au CHU de Brest
- "Quand le gouvernement déshumanise la psychiatrie, c'est l'humanité de chacun-e qui est attaquée! " - par Serge Klopp, référent psychiatrie du PCF
- "Alzheimer: des représentations plus nuancées mais encore fortement stigmatisantes" - par Marion Villez, enseignant-chercheur à l'université paris-Est Creteil
- "Une société pour tous les âges" - par Daniel Junker, Agent retraité SNCF, animateur collectif retraite du PCF
Le secrétaire national du PCF, Fabien Roussel, a lancé mardi un périple de 50 jours le long du littoral français. Une campagne de terrain qui s’achèvera dans le nord du pays.
Marseille (Bouches-du-Rhône), envoyé spécial.
« L es jours heureux, c’est du bonheur, ne l’oublions pas ! » Sous le soleil de la plage de l’Estaque à Marseille, Fabien Roussel lance sa campagne de façon originale. La « Caravane des jours heureux », une camionnette aux couleurs de la campagne du secrétaire national du PCF, a pris son départ le 6 juillet dans la cité phocéenne. Un périple de 50 jours, 4 068 kilomètres et 43 étapes attend ce convoi tout au long des côtes françaises. « C’est un long chemin qui va nous conduire jusqu’au mois d’avril 2022 », insiste le dirigeant communiste.
Tout au long de ce parcours, les militants et le candidat du PCF iront ainsi à la rencontre des vacanciers sur les plages, des habitants des villes qu’ils traverseront, et des travailleurs saisonniers en cet été de déconfinement. « Les gens, qu’ils votent ou qu’ils soient abstentionnistes, ont surtout besoin que ça change et nous voulons leur dire que c’est possible. » Devant la petite foule qui commence à se rassembler, le candidat communiste à la présidentielle de 2022 insiste sur l’abstention qui a marqué les derniers scrutins. « La start-up nation d’Emmanuel Macron nous explique que le vote électronique pourrait résoudre plein de choses. Mais ce n’est pas le vote physique qui dégoûte les gens. C’est par exemple les Français qui n’ont pas été écoutés après leur vote au référendum de 2005 contre le traité constitutionnel européen. Ce sont les salariés qui perdent leur travail parce que leur entreprise délocalise à l’étran ger. »
Le message est donc clair pour Fabien Roussel : « Nous voulons parler de tout ça avec les abstentionnistes. Nous voulons leur dire que nous, nous sommes des gens de parole. » Le dirigeant du PCF veut également confronter les propositions de son parti aux aspirations populaires, telles que l’augmentation du Smic de 20 % tout de suite, la retraite à 60 ans à taux plein, ou encore « la création d’un ministère de l’évasion fiscale ».
Olivier Marchais, « l’artisan discret de cette caravane d’été », ainsi que le présente Fabien Roussel, se dit satisfait de ce lancement. « Le 6 juillet est un jour heureux pour moi, reconnaît-il. Il y a du monde, une couverture médiatique, nous avons une petite fenêtre. » Il souligne que les villes et les fédérations du PCF ont eu envie d’accueillir la caravane. « Ce sont les militants locaux qui accueillent et on s’appuie sur cette force. » Elle suscite un engouement de la part de militants désireux d’entrer dans le vif d’une campagne au contact des électeurs. « S’ils peuvent venir ne serait-ce qu’une heure à chaque étape, on sera ravi », confie Olivier Marchais.
La caravane est ainsi un outil dans cette campagne pour dynamiser le PCF et ses militants. Les Jeunes communistes ont été associés étroitement à son organisation. Certains d’entre eux ont même été embauchés pour la durée du périple. C’est le cas de Chimène Siredey, étudiante en théâtre à Poitiers, qui dit vivre cette expérience comme « un moment de formation et de connaissance de son parti ». Mais aussi des préoccupations des Français qu’elle rencontrera sur son chemin, même si elle les partage déjà concrètement. « Mes parents ne sont pas très riches. Donc je travaille comme femme de ménage en même temps que mes études », explique la militante. La jeunesse, c’est justement l’une des priorités de la campagne de Fabien Roussel. « On a répété dans les médias que c’était la sécurité, mais non, c’est bien la jeunesse », insiste-t-il. Elle fait bien partie des cinq priorités du candidat communiste, avec le droit aux vacances, les retraites, le travail et l’environnement, que l’on retrouve sur le matériel de campagne à la disposition des curieux. Avec aussi, des choses plus ludiques : des mugs, un « carnet de jeux des jours heureux », des « goodies », des préservatifs…
À Marseille le candidat à la présidentielle n’est pas seulement resté sur la plage de l’Estaque. Deux autres visites s’imposaient : l’une dans les usines de Ricard, l’autre au Mondial de pétanque la Marseillaise. Et dès ce 7 juillet, le périple démarre pour de bon. Il passera entre autres par Nice, Les Sables-d’Olonne, Toulouse, Bordeaux… 43 villes en tout, jusqu’à Malo-les-Bains, dans le Nord, dans deux mois. Sans oublier bien sûr Le Touquet, en guise de « clin d’œil à Emmanuel Macron », promet le secrétaire national du PCF.