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10 mai 2023 3 10 /05 /mai /2023 05:20

A l'occasion de leur niche parlementaire, les députés communistes ont fait adopter une loi pour la renationalisation d'EDF qui avait été travaillé initialement conjointement avec des députés socialistes. 

Une grande victoire, obtenue malgré l'opposition résolue du gouvernement de Macron!

Les députés protègent EDF du démantèlement

 

Publié le Vendredi 5 mai 2023 - L'HUMANITE
 

Contre l'avis du gouvernement, l'Assemblée nationale a adopté jeudi en deuxième lecture un texte, porté par la gauche, pour "protéger EDF d'un démembrement", qui entend aussi élargir le nombre d'entreprises et collectivités bénéficiaires de tarifs réglementés de l'électricité.

« Victoire. Quand il n’y a pas 49.3 et qu’on vote, on fait avancer les sujets concrets contre les macronistes», s'est félicité le député communiste Sébastien Jumel jeudi soir. Sa proposition de loi contre le démembrement d’EDF et pour les tarifs réglementés d’électricité pour les artisans vient alors d'être adoptée, par 127 voix pour, 89 contre. 

Déjà voté en première lecture par les députés lors de la niche socialiste en février, puis accepté dans une version amendée au Sénat, ce texte « visant à protéger le groupe EDF d'un démembrement » a connu ce jeudi une étape décisive. Pour cela, la navette parlementaire doit désormais retourner au Sénat, où la gauche a bon espoir de le voir définitivement adopté. 

« Pour la première fois dans l’histoire une loi serait intégralement adoptée contre l’avis du gouvernement, après passages au Sénat et à l’Assemblée », revendique le député PS Philippe Brun, corapporteur du texte. « C’est un projet efficace, pragmatique, concret, vante Sébastien Jumel, également corapporteur. Nous aurions pu aller plus loin si nous avions voulu mais nous voulions envoyer un message fort : EDF représente l’intérêt supérieur de la nation. »

Cette proposition de loi vise également à restaurer un tarif réglementé pour les petites et les moyennes entreprises, étranglées par la hausse des prix de l’énergie depuis un an. « Il faut empêcher la vente à la découpe d’EDF. L’énergie n’est pas une marchandise comme une autre, c’est un bien commun », insiste Sébastien Jumel. Les députés LR ont eux aussi soutenu le texte, l’élu du Bas-Rhin Patrick Hetzel voyant dans une potentielle dislocation de ce joyau national « une pure folie contraire à l’intérêt des Français ». À l’entendre, « EDF est sous la menace d’un démembrement qui aurait des conséquences difficiles. Macron cherche à privatiser les activités les plus rentables d’EDF. Cela reviendrait à socialiser les pertes et privatiser les profits ».

Des boulangers venus en soutien

La flambée des prix de l’énergie pour les commerçants, artisans et petites ou moyennes entreprises a occupé une part essentielle des discussions. Certains boulangers artisanaux, menacés, avaient fait le déplacement à l’Assemblée, offrant croissants et pains au chocolat aux députés en amont des débats pour les alerter sur leur situation. « Je regrette l’abandon de notre souveraineté énergétique, a tonné Fabien Roussel, le secrétaire national du PCF, à la tribune. Notre pays n’est plus capable de garantir des prix bas pour l’ensemble de nos entreprises, de nos collectivités et des ménages. » Le député du Nord y voit « le fruit de vingt ans de libéralisme et de concurrence libre et non faussée ». Il s’agit d’y mettre un terme. Les communistes, « tout au long de leur histoire, ont toujours été au rendez-vous » pour défendre l’accès à une « électricité la moins chère et la plus décarbonée ­d’Europe », a-t-il rappelé.

Le gouvernement, par la voix du ministre de l’Industrie, Roland Lescure, a dénoncé « une politique de la terre brûlée »« Vous vous battez contre des chimères », a-t-il déclaré en direction des corapporteurs PCF et PS. Lesquels n’ont pas manqué, toute la journée, de rappeler l’héritage du ministre communiste Marcel Paul qui, en 1946, avait su créer un large rassemblement allant des communistes aux gaullistes, pour donner naissance et nationaliser EDF-GDF. 

Bravo aux député·es communistes qui ont fait adopter la loi pour la renationalisation d'EDF !

Bravo aux député·es communistes qui ont fait adopter la loi pour la renationalisation d'EDF !

Bravo aux députés communistes qui ont fait adopter la loi pour la renationalisation d'EDF
Bravo aux députés communistes qui ont fait adopter la loi pour la renationalisation d'EDF
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8 mai 2023 1 08 /05 /mai /2023 07:27
A coeur ouvert, 1er mai/2e trimestre 2023 : Journal santé du PCF
A coeur ouvert, 1er mai/2e trimestre 2023 : Journal santé du PCF
A coeur ouvert, 1er mai/2e trimestre 2023 : Journal santé du PCF
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A coeur ouvert, 1er mai/2e trimestre 2023 : Journal santé du PCF
A coeur ouvert, 1er mai/2e trimestre 2023 : Journal santé du PCF

A cœur ouvert, le journal santé du PCF, 1er mai 2023 - Avec notamment un éditorial de Amar Bellal sur les usages du numérique à l'hôpital et une interview de Irène Frachon (Médiator, un crime chimiquement pur) en dernière page. Il sera distribué dans le Finistère auprès des personnels soignants et des usagers du système de santé tout ce mois-ci, à 2000 exemplaires.

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6 mai 2023 6 06 /05 /mai /2023 16:23

 

Contre l'avis du gouvernement, l'Assemblée nationale a adopté jeudi en deuxième lecture un texte, porté par la gauche, pour "protéger EDF d'un démembrement", qui entend aussi élargir le nombre d'entreprises et collectivités bénéficiaires de tarifs réglementés de l'électricité.

« Victoire. Quand il n’y a pas 49.3 et qu’on vote, on fait avancer les sujets concrets contre les macronistes», s'est félicité le député communiste Sébastien Jumel jeudi soir. Sa proposition de loi contre le démembrement d’EDF et pour les tarifs réglementés d’électricité pour les artisans vient alors d'être adoptée, par 127 voix pour, 89 contre. 

Déjà voté en première lecture par les députés lors de la niche socialiste en février, puis accepté dans une version amendée au Sénat, ce texte « visant à protéger le groupe EDF d'un démembrement » a connu ce jeudi une étape décisive. Pour cela, la navette parlementaire doit désormais retourner au Sénat, où la gauche a bon espoir de le voir définitivement adopté. 

« Pour la première fois dans l’histoire une loi serait intégralement adoptée contre l’avis du gouvernement, après passages au Sénat et à l’Assemblée », revendique le député PS Philippe Brun, corapporteur du texte. « C’est un projet efficace, pragmatique, concret, vante Sébastien Jumel, également corapporteur. Nous aurions pu aller plus loin si nous avions voulu mais nous voulions envoyer un message fort : EDF représente l’intérêt supérieur de la nation. »

Cette proposition de loi vise également à restaurer un tarif réglementé pour les petites et les moyennes entreprises, étranglées par la hausse des prix de l’énergie depuis un an. « Il faut empêcher la vente à la découpe d’EDF. L’énergie n’est pas une marchandise comme une autre, c’est un bien commun », insiste Sébastien Jumel. Les députés LR ont eux aussi soutenu le texte, l’élu du Bas-Rhin Patrick Hetzel voyant dans une potentielle dislocation de ce joyau national « une pure folie contraire à l’intérêt des Français ». À l’entendre, « EDF est sous la menace d’un démembrement qui aurait des conséquences difficiles. Macron cherche à privatiser les activités les plus rentables d’EDF. Cela reviendrait à socialiser les pertes et privatiser les profits ».

Des boulangers venus en soutien

La flambée des prix de l’énergie pour les commerçants, artisans et petites ou moyennes entreprises a occupé une part essentielle des discussions. Certains boulangers artisanaux, menacés, avaient fait le déplacement à l’Assemblée, offrant croissants et pains au chocolat aux députés en amont des débats pour les alerter sur leur situation. « Je regrette l’abandon de notre souveraineté énergétique, a tonné Fabien Roussel, le secrétaire national du PCF, à la tribune. Notre pays n’est plus capable de garantir des prix bas pour l’ensemble de nos entreprises, de nos collectivités et des ménages. » Le député du Nord y voit « le fruit de vingt ans de libéralisme et de concurrence libre et non faussée ». Il s’agit d’y mettre un terme. Les communistes, « tout au long de leur histoire, ont toujours été au rendez-vous » pour défendre l’accès à une « électricité la moins chère et la plus décarbonée ­d’Europe », a-t-il rappelé.

Le gouvernement, par la voix du ministre de l’Industrie, Roland Lescure, a dénoncé « une politique de la terre brûlée »« Vous vous battez contre des chimères », a-t-il déclaré en direction des corapporteurs PCF et PS. Lesquels n’ont pas manqué, toute la journée, de rappeler l’héritage du ministre communiste Marcel Paul qui, en 1946, avait su créer un large rassemblement allant des communistes aux gaullistes, pour donner naissance et nationaliser EDF-GDF. 

 

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4 mai 2023 4 04 /05 /mai /2023 17:35
Parlement - Une nouvelle proposition de loi proposée à l'initiative du groupe communiste pour faire reconnaître l'apartheid dont sont victimes les Palestiniens rejetée à l'Assemblée
Israël. Des élus français résolus à faire reconnaître l’apartheid

À l’initiative du député communiste Jean-Paul Lecoq, l’Assemblée nationale se penche ce jeudi 4 mai sur un texte qui condamne l’instauration d’un tel régime en Israël et reconnaît la solution à deux États.

Publié le Jeudi 4 mai 2023 - L'HUMANITE

Réaffirmer « la nécessité­ d’une solution à deux États » et condamner « l’institutionnalisation par l’État d’Israël d’un régime d’apartheid consécutif à sa politique coloniale ». C’est la proposition de résolution qui sera discutée et votée ce jeudi à l’Assemblée nationale, en ouverture de la niche parlementaire des députés communistes.

Après une première version déposée en juillet 2022, ce texte sujet à des discussions tempétueuses fait son retour dans l’Hémicycle, retravaillé. Toujours sous l’impulsion du député PCF de Seine-Maritime Jean-Paul Lecoq, par ailleurs vice-président de la commission des Affaires étrangères. « Rien n’a changé dans le fond, mais nous avons modifié quelques expressions, comme “groupe racial”, qui est reconnu dans le droit international mais pas dans le droit français, et qui a pu heurter certains camarades », explique-t-il. La nouvelle mouture a été signée par 48 députés, dont 20 communistes, 25 insoumis, deux écologistes ainsi que l’élu Modem Richard Ramos.

« Tous les critères pour qualifier le régime d’apartheid sont réunis »

« Tous les critères pour qualifier le régime d’apartheid sont réunis », écrivent les signataires. Citant de très nombreux exemples documentés, la proposition de résolution affirme que « l’État d’Israël a mis en place un régime institutionnalisé d’oppression et de domination systématique appliqué à l’ensemble de la population palestinienne ».

Dans ce cadre sont commis des « actes inhumains, (…) transferts forcés de populations, tortures et meurtres », rappelle le texte. Celui-ci énumère en outre des arrestations arbitraires, des procès non équitables, la destruction de logements, ou encore le blocus militaire israélien entravant « l’accès à l’eau, l’assainissement et l’accès à l’énergie des deux millions d’habitants de la bande de Gaza » et discrimination systématique qui a vocation à se « maintenir ».

Un sujet « clivant » au sein de l’Hémicycle

Voulant éviter tout procès en exagération, Jean-Paul Lecoq rappelle qu’il n’est pas le seul à parler d’apartheid : de nombreuses ONG, telles Amnesty International ou B’Tselem, emploient également le terme. Lors de l’Assemblée générale des Nations unies, le 28 octobre, un rapporteur spécial de l’ONU a aussi indiqué que la destruction de logements palestiniens « n’est rien d’autre que de l’apartheid ».

La maire de Barcelone, Ada Colau, ou l’ancien ministre des Affaires étrangères Hubert Védrine ont, à leur tour, appelé à reconnaître l’existence d’un apartheid. Signe que le débat irrigue tous les pays et qu’il n’est pas circonscrit à un bord politique.

Malgré tout, la résolution ne fait pas l’unanimité. Jean-Paul Lecoq le reconnaît, « le sujet est clivant ». Bien minces sont les espoirs de voir la résolution adoptée. Selon nos informations, le groupe écologiste devrait voter pour, tout comme une grande majorité des députés FI et GDR.

Jean-Paul Lecoq s’insurgecontre l’idée selon laquelle « toute critique de la politique israélienne s’apparente à de l’antisémitisme ».

En revanche, côté socialiste, le député Jérôme Guedj se dit, « à titre personnel, farouchement opposé au contenu de cette résolution. Je ne suis pas opposé à ce qu’on débatte du conflit, y compris à ce qu’on parle de la manière de condamner la colonisation israélienne, mais cette résolution est contre-productive tant elle verse dans la surenchère. Cela participe d’une délégitimation d’Israël ».

« Nous validons pourtant la reconnaissance des deux États », répond Jean-Paul Lecoq. D’autant que, poursuit l’élu communiste, « nous critiquons autant le Maroc, pour le Sahara occidental, la Chine pour son traitement des Ouïghours, la Turquie pour le sort réservé aux Kurdes, la France pour sa gestion de Mayotte… »

S’attendant à des répliques vives à propos de son texte, Jean-Paul Lecoq s’insurge par ailleurs contre l’idée selon laquelle « toute critique de la politique israélienne s’apparente à de l’antisémitisme ».

« Envoyer des signaux forts au gouvernement israélien »

Le chef de file des députés communistes, André Chassaigne, confie être « fier » que son groupe ait eu « le courage de déposer ce texte malgré tous les coups que nous avons pu prendre ». L’initiative est également soutenue par de nombreuses organi­sations engagées sur ces questions comme ­l’Association France Palestine Soli­darité.

« Il est temps d’envoyer des signaux forts au gouvernement israélien et de dire que la manière dont il se comporte vis-à-vis du peuple palestinien ne peut plus durer. Tous les députés, enconscience, doivent dépasser les clivages politiques et voter cette résolution », indique son président, Bertrand Heilbronn.

Les signataires du texte, qui demandent au gouvernement français de déposer à l’ONU une résolution pour imposer des sanctions à Israël, « invitent ainsi la France à prendre ses responsabilités et faire preuve de cohérence si elle veut restaurer sa crédibilité sur la scène internationale »

Pas d’apartheid en Israël, disent-ils...

Assemblée La résolution condamnant la politique d’oppression et de discrimination du gouvernement israélien a été rejetée, après un débat marqué par les outrances de la droite et de la Macronie.

Publié le Vendredi 5 mai 2023 - L'HUMANITE

L’Assemblée nationale a largement rejeté une proposition de résolution condamnant « l’institutionnalisation par l’État d’Israël d’un régime d’apartheid ». Ce texte, présenté par le député communiste Jean-Paul Lecoq, a recueilli 71 suffrages des députés, tandis que 199 s’y sont opposés. Proposé dans le cadre de la niche parlementaire du groupe GDR le 4 mai, il réaffirmait également le choix d’une « solution à deux États » pour résoudre le conflit israélo-palestinien.

Le débat général précédant les explications de vote a rapidement laissé deviner ce que serait l’issue du scrutin. Jean-Paul Lecoq a pris soin de rappeler durant son intervention ce qui a motivé la proposition d’une telle résolution, et notamment l’usage de ce terme polémique d’apartheid, qui renvoie dans l’imaginaire collectif au régime qui a opprimé les populations noires en Afrique du Sud jusqu’en 1991. « Les trois critères posés par le droit international pour qualifier le régime d’apartheid » sont, selon lui, « réunis en Israël » : un régime « institutionnalisé », c’est-à-dire « organisé par l’État et ses institutions et gravé dans le marbre de la loi », une « organisation cohérente d’actes ayant pour but la domination et l’oppression d’un groupe sur un autre », et enfin, un « régime institutionnellement maintenu en place ». Le député communiste a également rappelé les nombreuses prises de position de personnalités du monde entier : de l’ancien président états-unien Jimmy Carter à l’ancien ministre français Jean-Yves Le Drian, en passant par Jacques Attali, ils sont nombreux selon lui à avoir alerté sur les dangers de la politique menée par le gouvernement israélien en utilisant eux-mêmes le terme d’apartheid. Jean-Paul Lecoq a préalablement rappelé durant son intervention qu’il existait il y a encore quelques années un « consensus républicain » sur la question israélo-palestinienne, qui a « désormais volé en éclats ».

le rn tente de se refaire une virginité

Les discussions qui ont suivi son intervention ont confirmé ce constat. Du côté de la majorité, de LR et du Rassemblement national, les déclarations ont versé dans l’outrance plutôt que dans le débat, diabolisant ceux qui, au sein de la Nupes, se prononçaient en faveur de la résolution. « Voici donc la priorité du PCF, contester le droit à l’existence et à la sécurité d’Israël », a lancé la présidente du groupe Renaissance, Aurore Bergé. Meyer Habib, apparenté LR et proche du premier ministre israélien, taxe le texte du groupe GDR de « haine des juifs muée en haine d’Israël ». « J’accuse cette gauche d’avoir remplacé la faucille et le marteau par la charia », ose encore le député. Le RN profite de l’occasion pour tenter de se refaire une virginité. Le parti fondé par Jean-Marie Le Pen, maintes fois condamné pour ses propos révisionnistes et antisémites, dénonce de la part du PCF une « obsession pathologique, historique pour Israël », selon les mots de Julien Odoul. Le député Renaissance Mathieu Lefèvre qualifie, lui, les partisans de cette résolution de « faussaires de l’histoire », tandis que sa collègue LR Annie Genevard ne voit dans le texte qu’une « obsession d’opposer les Juifs et les Arabes »… Quant au gouvernement, par la voix de la secrétaire d’État chargée de l’Europe, Laurence Boone, il ne fait pas davantage dans la subtilité : elle dénonce un « discours antisioniste qui rappelle les périodes sombres de notre histoire ».

Si ces outrances accréditent la fin d’un « consensus », d’autres opposants à la résolution se sont toutefois montrés plus mesurés, en n’évacuant pas les questions fâcheuses. Jean-Louis Bourlanges, président de la commission des Affaires étrangères, l’a rappelé en préambule de son intervention : « C’est sans doute un des débats les plus difficiles auquel nous sommes confrontés », explique le parlementaire centriste. « Il mérite mieux que des noms d’oiseaux et des procès d’intention. » Pour que l’État d’Israël existe, enchaîne-t-il ensuite, « il faut un autre État. Le refus de cette solution par Israël est de plus en plus manifeste, ce qui l’enferme dans une situation terrible ». Il rejette toutefois le terme d’apartheid, qualifié de « réducteur et inapproprié ». Une position pas très éloignée de celle des socialistes, qui ont refusé eux aussi de voter la résolution. Olivier Faure, premier secrétaire du PS, cite Albert Camus : « Mal nommer les choses, c’est ajouter au malheur du monde. » L’utilisation du mot décrié relève selon lui de « l’essentialisation » du conflit israélo-palestinien.

Le groupe GDR échoue au final, ce qui était attendu, à faire adopter sa résolution, malgré le ralliement d’insoumis et d’écologistes. Mais le débat sur le conflit israélo- palestinien, à une heure ou Israël même est en proie à une grave crise démocratique, s’est invité au Parlement.

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1 mai 2023 1 01 /05 /mai /2023 05:34
Fête des Jours Heureux de la section PCF à Brest, au patronage laïque Le Gouill, ce dimanche 30 avril
Fête des Jours Heureux de la section PCF à Brest, au patronage laïque Le Gouill, ce dimanche 30 avril
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Fête des Jours Heureux de la section PCF à Brest, au patronage laïque Le Gouill, ce dimanche 30 avril
Fête des Jours Heureux de la section PCF à Brest, au patronage laïque Le Gouill, ce dimanche 30 avril
Fête des Jours Heureux de la section PCF à Brest, au patronage laïque Le Gouill, ce dimanche 30 avril

C'était hier à Brest la fête des Jours Heureux de la section PCF du Pays de Brest au Patronage laïque Le Gouill, en présence pour les discours d'introduction de Gladys Grelaud, conseillère régionale et membre du Conseil National du PCF, et de Erwan Rivoalan, nouveau co-secrétaire de section PCF de Brest avec Jean-Paul Cam, de toute la gauche brestoise, et avec des stands de l'AFPS Pays de Brest, et du Mouvement de la Paix et de l'Université européenne de la Paix. Un repas chaleureux avec 120 repas servis environ et un plaisir d'échanger et de se retrouver. 

Photos Ismaël Dupont, Jacqueline Heré, Gladys Grelaud, Jean-Paul Cam

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27 avril 2023 4 27 /04 /avril /2023 07:02
Toutes et tous ensemble pour un immense premier Mai (PCF)
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23 avril 2023 7 23 /04 /avril /2023 08:09
Crozon, port du Fret, 22 avril - Rassemblement du MJCF et de l'UEC contre la modernisation de la force de frappe nucléaire et l'escalade dans le surarmement nucléaire
Crozon, port du Fret, 22 avril - Rassemblement du MJCF et de l'UEC contre la modernisation de la force de frappe nucléaire et l'escalade dans le surarmement nucléaire
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Crozon, port du Fret, 22 avril - Rassemblement du MJCF et de l'UEC contre la modernisation de la force de frappe nucléaire et l'escalade dans le surarmement nucléaire
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Crozon, port du Fret, 22 avril - Rassemblement du MJCF et de l'UEC contre la modernisation de la force de frappe nucléaire et l'escalade dans le surarmement nucléaire
Crozon, port du Fret, 22 avril - Rassemblement du MJCF et de l'UEC contre la modernisation de la force de frappe nucléaire et l'escalade dans le surarmement nucléaire
Crozon, port du Fret, 22 avril - Rassemblement du MJCF et de l'UEC contre la modernisation de la force de frappe nucléaire et l'escalade dans le surarmement nucléaire
Crozon, port du Fret, 22 avril - Rassemblement du MJCF et de l'UEC contre la modernisation de la force de frappe nucléaire et l'escalade dans le surarmement nucléaire
Crozon, port du Fret, 22 avril - Rassemblement du MJCF et de l'UEC contre la modernisation de la force de frappe nucléaire et l'escalade dans le surarmement nucléaire

Ce samedi 22 avril- rassemblement contre le nucléaire militaire.

Au rassemblement du port du fret, à Crozon, devant l'île Longue, pour la Paix et le désarmement nucléaire avec les jeunes communistes du MJCF, le secrétaire national des Jeunesses communistes Léon Deffontaines,  Jeanne Pechon,  ex secrétaire nationale de l'Union des Étudiants Communistes, Lena Raud, secrétaire Nationale de l'Union des Étudiant.e.s Communistes (UEC), Camille Mongin, secrétaire du MJCF 29, les camarades du MJCF Finistère et de la jeunesse communiste bretonne, le mouvement de la paix et Roland Nivet, Pascal Bonneau, et aussi des militants de la section PCF de Crozon Châteaulin et de la ligue des droits de l'homme.

Crozon, port du Fret, 22 avril - Rassemblement du MJCF et de l'UEC contre la modernisation de la force de frappe nucléaire et l'escalade dans le surarmement nucléaire
Crozon, port du Fret, 22 avril - Rassemblement du MJCF et de l'UEC contre la modernisation de la force de frappe nucléaire et l'escalade dans le surarmement nucléaire
Prise de parole de Camille Mongin, pour le MJCF 29:
 
Action coup de poing désarmement nucléaire, Ile longue, 22 avril 2023
 
Chers camarades,
Chers amis,
Merci à toutes et tous pour votre présence, merci Léon, Léna et Jeanne, membres de la coordination nationale du MJCF pour votre présence ici, à Crozon, devant la base militaire de l’île-longue, lieu d’amarrage des sous-marins nucléaire lanceurs d’engins français.
Depuis 1 ans bientôt, le MJCF à fait du combat contre les armes nucléaires un combat important. Ici, dans le Finistère nous sommes devant la première base française d’armement nucléaire. Et nous connaissons toutes et tous les conséquences de ces armes sur la vie des personnes lorsqu’elles sont utilisés.
La guerre en Ukraine, lancé par la 1ère puissance nucléaire du monde, fait aussi craindre le début d’une guerre nucléaire dévastatrice.
Aujourd’hui, nous ne pouvons plus vivre dans un monde, où il suffirait qu’un homme
appuis sur un bouton afin d’anéantir des vies, des territoires, de massacrer la planète dans le seul objectif de gagner une guerre.
Ce monde, ce n’est pas le monde que nous voulons, car nous savons tous les risques trop élevés en cas d’ouverture d’une guerre nucléaire.
Localement, nous connaissons les dégâts potentiels qu’une telle guerre pourrait provoquer.
Les sous-mariniers ont conscience qu’ils ont à porter de missiles la vie de millions de citoyens de notre planète. En Bretagne, nous connaissons les risques d’avoir cette base militaire près de nous.
Et même si le sujet de l’armement nucléaire est ici un sujet tabou, les Jeunes Communistes finistériens sont depuis des années en lutte contre les armes nucléaires, en lien avec les associations et organisations politiques dont le PCF.
Nous, jeunes communistes et Finistériens, portons la volonté de dépassement des tabous, car même si, ici, des emplois sont en jeu dans le cadre d’un désarmement nucléaire et que nous ne pouvons oublier cet enjeu social, nous le disons, il faut supprimer les armes nucléaires, en France et dans le Monde !
Nous avons en France la capacité de reclassement des salariés, des militaires engagés dans ces missions. Nous portons l’ambition de création de nouvelles centrales nucléaire et nous aurons besoin de personnes qualifiés pour cela.

Les sous-mariniers d’aujourd’hui, seront toujours utiles demain, dans le cadre de la
recherche scientifique et de l’exploration des fonds marins comme dans d’autres branches et d’autres métiers de notre pays.
Ouvrons aujourd’hui, en France, un débat sur le reclassement des salariés vivant aujourd’hui du nucléaire militaire. Nous en avons la capacité et nous le devons afin de ne pas continuer dans une logique de nucléarisation de notre armement.
En Finistère, les jeunes communistes continueront de porter ce combat pour une France sans arme nucléaire, en ayant toujours une pensée pour les salariés de cette filière.
Nous remercions d’ailleurs le CIAN 29 et le Mouvement de la Paix pour le travail commun que nous menons sur ce combat commun.
Ensemble, portons l’espoir d’un désarmement multilatéral !
Portons l’espoir d’un monde où le Nucléaire servirait non pas à tuer des citoyens mais à produire une électricité verte et décarbonée !

Prise de parole de Ismaël Dupont, secrétaire départemental du PCF Finistère:

 

Cher.e.s camarades du MJCF National, Bretagne et Finistère, cher.e.s camarades de l'UEC, cher.e.s camarades du Mouvement de la Paix, du CIAN 29, du PCF, de la LDH

Cher.e.s Léon Deffontaines, chère Lena Raud, chère Jeanne Pechon, chère Camille Mongin,

Alors que les inégalités sociales et internationales, aggravées par la crise climatique et écologique, culminent, avec les 20 plus grandes fortunes de la planète qui possèdent autant que la moitié de l’humanité, alors que les idées nationalistes, racistes et xénophobes gagnent du terrain sur tous les continents, prospérant à la faveur du discrédit des politiques gouvernementales, de la crise sociale, et du recul des idéaux progressistes et universalistes unificateurs et formateurs de communauté humaine, l’humanité et le monde sont engagés de nouveau dans une spirale de guerre, de tension internationale maximale, de logiques belliqueuses d’alliance et de blocs, et de surarmement.

Nous sommes au-dessus d’un volcan qui s’apprête à rentrer en irruption. « Nous sommes à deux doigts de l’abîme » disait Jaurès dans la cathédrale de Bâle au Congrès de l’Internationale socialiste en 1912.

« Le capitalisme porte en lui la guerre comme la nuée porte l’orage ! », s’exclamait-il à Vaise près de Lyon dans son dernier discours le 25 juillet 1914, cinq jours avant son assassinat rue du Croissant par un militant d’extrême-droite. « Chaque peuple paraît à travers les rues de l’Europe avec sa petite torche à la main et maintenant voilà l’incendie. »

La situation d’aujourd’hui, avec la logique de guerre froide et de guerre par procuration entre la Russie, la Chine, les États-Unis et leurs alliés, l’Iran, l’Arabie Saoudite, et d’autres acteurs encore, est tout aussi frappée du sceau du danger imminent et mortel, d’autant que les armes dont nous disposons sont encore plus létales et destructrices, et que les populations civiles en souffrent encore bien davantage que les forces militaires organisées.

L’exigence de la Paix, du dépassement du capitalisme fauteur de guerre, de la solidarité internationale, du refus des logiques impérialistes et coloniales, qui a nourri la révolution bolchevique et a été portée par elle, qui a été à l’origine de la naissance de la Jeunesse Communiste et du Parti communiste, et a suscité les engagements en sont sein, est plus que jamais d’actualité.

En effet, on voit bien que la guerre en Ukraine est devenue un marché pour les marchands d’armes, comme demain pour les reconstructeurs, comme avant la Syrie, l’Irak, l’Afghanistan.

Nous assistons, dans le contexte de la guerre en Ukraine mais aussi plus globalement, à une remilitarisation massive des relations internationales avec des dépenses de surarmements qui atteignent des niveaux record sur tous les continents et une explosion des exportations d’armes de la France, qui se classe au 3e rang mondial. Un seuil historique a été franchi en 2021 avec 28 milliards d’euros, contre 16,9 milliards lors du précédent record en 2015. De plus, plusieurs rapports d’ONG et enquêtes journalistiques ont mis le doigt sur des scandales concernant des ventes d’armes à l’Égypte utilisées à des fins de police intérieure, à l’Arabie saoudite dans la guerre du Yémen ou encore certaines de celles employées par la Russie en Ukraine. Les ventes d’armes françaises se font sans contrôle démocratique du Parlement, bénéficient à des régimes politiques autoritaires et dictatoriaux, nourrissent les conflits et leur caractère meurtrier pour les populations civiles, et orientent la politique étrangère et économique de la France dans le soutien à des régimes réactionnaires.

Le PCF Finistère est engagé depuis de nombreuses années dans le combat pour la paix et le désarmement nucléaire. Nous participons régulièrement aux marches pour la paix organisées avec le Mouvement de la Paix, aux rassemblements du Menez Hom du 6 août commémorant les bombardements nucléaires de Hiroshima et Nagasaki, et du Fret à Crozon, les derniers en 2018 et en 2015, avec une délégation japonaise d’Hiroshima venue avec Roland Nivet et le mouvement de la Paix, et notre candidat aux régionales du PCF et du Front de Gauche Xavier Compain.

Nous avons participé l’année dernière en janvier à toute une semaine de mobilisation pour le désarmement nucléaire et la paix, participant à des débats pluralistes à la Maison des Syndicats et à l’Université de Brest, et à une grande manifestation le 9 janvier 2022 à Brest à l’occasion du sommet des Ministres Européens de la défense et des affaires étrangères avec le député communiste de Seine Maritime Jean-Paul Lecoq, qui en 2019 a proposé aux parlementaires de recourir au référendum d’initiative partagée (RIP) afin d’obtenir de la France "l’abolition des armes nucléaires et radioactives".

Co-rapporteur d’un rapport parlementaire sur les 50 ans du TNP (Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires) qui œuvre au désarmement et à la diffusion de la culture de paix, Jean-Paul Lecoq comme l’ensemble des parlementaires du Parti communiste est engagé contre les armes nucléaires, véritables catastrophes budgétaires et démocratiques, puisque sa « modernisation » coûtera à la France 14,5 millions d’euros par jour jusqu’en 2025, sans aucun débat publique pour savoir si les Français consentent réellement à dépenser cette somme (37 milliards d’euros) pour une arme de dissuasion d’un autre âge.

La prochaine loi de programmation militaire nous engage dans une économie de guerre pour des décennies avec la perspective de 100 milliards d’euros sur 15 ans pour de nouvelles armes nucléaires.

Nous faisons aussi voter des vœux pour que la France ratifie le Traité d’interdiction des Armes Nucléaires comme à Morlaix un vœu que j’ai présenté pour le désarmement nucléaire et enjoindre le président Macron à signer le Traité d'interdiction des Armes Nucléaires (TIAN), pour répondre à l'appel des villes contre l'armement nucléaire (campagne de l'ICAN et du Mouvement de la Paix), adopté le 16 décembre 2021 à l’unanimité moins 3 abstentions.

La ville de Morlaix rejoignant ainsi les communes de Lannion, Carhaix, Motreff, Berrien. Cet appel a déjà été soutenu par des villes comme Washington, Canberra, Berlin, Dortmund, Düsseldorf, Genève, Hiroshima, Los Angeles, New-York, Manchester, Munich, Nagasaki, Oslo, Potsdam, Salt Lake City, Toronto, New-York tout dernièrement, et, en France, Paris, La Courneuve, Gennevilliers, Grenoble, Lyon, Besançon, etc.

Mais il faut aller plus loin. Il faut hisser notre niveau d’engagement et d’intervention, notre capacité à nous engager dans des batailles unitaires, avec les associations et organisations qui défendent la paix et le désarmement nucléaire, engager une bataille de conviction dans l’opinion, car on voit que le mouvement de la société civile pour la paix et le désarmement nucléaire est plutôt en recul et que l’exécutif n’a jamais été aussi libre pour mener ses politiques allant dans le sens de la militarisation et de la préparation de la guerre, alors que les périls nous guettent.

C’est pour cela que l’initiative de la JC aujourd’hui est très importante et je voudrais vous remercier de l’avoir engagée.

Il nous faut rappeler que la France n'est pas crédible à déroger à ses engagements internationaux de réduction progressive de son arsenal nucléaire, que la menace nucléaire est sérieuse, qu'elle est celle d'un anéantissement et d'une apocalypse mondiale, pour l'humanité et le vivant, que cette menace peut venir de partout et que la seule manière de la réduire, d'empêcher des pays comme l'Iran de se doter de l'arme nucléaire, est de nous mêmes nous engager à ratifier et appliquer le Traité d'interdiction des Armes Nucléaires.

Les milliards que nous investissons dans le renouvellement de notre force de frappe nucléaire, pour fabriquer des armes encore plus dévastatrices, seraient bien mieux employer à financer l'équilibre des comptes des caisses de retraite et garantir la retraite à 60 ans pour toutes et tous, à financer des hôpitaux et des écoles, nos services publics qui aujourd'hui se dégradent.

Il faut faire monter ce débat dans l'opinion, c'est l'avenir de l'humanité qui est en jeu.

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23 avril 2023 7 23 /04 /avril /2023 07:21
Fabien Roussel est 3e dans le dernier sondage BVA qui indique qui les français aimeraient voir jouer un rôle plus important dans la vie politique française. Il est le 1er à gauche.
Fabien Roussel gagne 5 points, Mélenchon en perd 3. Quatennens en dernière position.
Le deuxième à gauche derrière Roussel, c'est François Ruffin à la 8eme place.
 
Fabien Roussel en 3e position des personnalités politiques dont les français veulent qu'elles jouent un rôle politique important selon un sondage BVA et le 1er à gauche
Fabien Roussel en 3e position des personnalités politiques dont les français veulent qu'elles jouent un rôle politique important selon un sondage BVA et le 1er à gauche
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22 avril 2023 6 22 /04 /avril /2023 08:50
Les jeunes communistes se rassembleront à Crozon contre l’arme nucléaire ce samedi 22 avril à 14h au port du Fret
Les communistes se rassembleront à Crozon contre l’arme nucléaire

Les jeunes communistes du Finistère organisent une action en presqu’île de Crozon, samedi 22 avril 2023, pour dénoncer les risques et dérives de l’arme nucléaire. Ce n’est pas un appel à manifester mais un temps fort qu’ils veulent d’ampleur nationale.

Ouest-France, 18 avril

Les jeunes communistes du Finistère organisent une action en presqu’île de Crozon, samedi 22 avril 2023, pour dénoncer les risques et dérives de l’arme nucléaire.

« Avancée comme un totem de défense par les pays qui la détiennent, l’arme atomique est source de tensions et provoque une course à l’armement et à la modernisation nucléaire. Celle-ci n’est ni plus ni moins que la volonté des pays d’augmenter la puissance de feu, donc de destruction, de leurs bombes » expliquent les jeunes communistes dans un communiqué.

Prises de paroles et soutiens

Un rassemblement est annoncé à 14 h, à Crozon, dans le quartier du Fret, à quelques centaines de mètres de la base opérationnelle de l’île longue. Là où sont basés les quatre sous-marins nucléaires lanceurs d’engins (SNLE) de la Marine nationale.

Représentants nationaux annoncés

L’organisation a été confiée aux Jeunes communistes du Finistère mais c’est bien un événement unique en France. Plusieurs prises de prises de paroles sont prévues dont celles de celle d’Ismaël Dupont (secrétaire de la fédération des communistes du Finistère) et de Léon Deffontaines (secrétaire général des jeunes communistes de France).

Roland Nivet (secrétaire national du Mouvement pour la paix) devrait aussi prendre la parole puisque l’action est soutenue par le Mouvement de la paix et le Collectif pour l’interdiction des armes nucléaires dans le Finistère (CIAN29).

Le Télégramme, 19 avril 2023

C’est au Fret que doit se tenir l’action des jeunes communistes.

Rendez-vous est donné à leurs soutiens, à 14 h, au Fret.

Le choix de la Presqu’île n’est pas anodin pour l’action contre l’arme nucléaire que vont mener les jeunes communistes, ce samedi 22 avril 2023, à Crozon. « La base militaire de la Presqu’île est le lieu d’amarrage des SNLE (sous-marins nucléaires lanceurs d’engins), les quatre sous-marins nucléaires lanceurs d’engins français. Ils sont chargés de seize missiles nucléaires à plusieurs têtes. La puissance de la bombe d’Hiroshima représente à côté 4 000 fois moins de puissance de feu et de capacité de destruction. L’arme nucléaire est la plus dangereuse qui existe. Il ne s’agit pas d’une arme défensive, mais d’une arme de destruction massive dont l’utilisation serait extrêmement néfaste pour l’humanité, estime le mouvement communiste. Elle ne vise que les civils et les infrastructures sociales. Avancée comme un totem de défense par les pays qui la détiennent, elle permet surtout d’outrepasser le droit international ».

Avec cette action, soutenue par le Mouvement de la Paix, le Cian 29 (Collectif pour l’interdiction des armes nucléaires) et le PCF (Parti communiste français), les jeunes communistes veulent alerter sur la nécessité du désarmement nucléaire, à commencer par la France.

Pratique

Action du MJCF pour dénoncer les risques de l’arme nucléaire. Rendez-vous samedi 22 avril, à 14 h, au Fret, à Crozon

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19 avril 2023 3 19 /04 /avril /2023 06:36
Promulgation de la loi Retraites, décision du conseil constitutionnel: Fabien Roussel : « C'est une véritable provocation, une gifle ! »
Fabien Roussel : « C'est une véritable provocation, une gifle ! »

Lille (Nord), correspondance

Le secrétaire national du PCF et député du Nord a réagi depuis Lille à la décision rendue par le Conseil constitutionnel. Il dénonce une loi dont on n'a retenu que le pire et la perspective d'une promulgation immédiate.

Publié le Vendredi 14 avril 2023 - L'Humanité
 

Les principales dispositions de la loi sont validées, seules des mesures annexes sont repoussées. Quelle est votre réaction ?

Ce texte a été amputé des seules mesures qui étaient présentées comme sociales. La moindre des choses, c'est de le représenter au Parlement dans son entièreté. L'article 10 de la Constitution le permet. Le pire de cette loi a été retenu: deux ans de plus pour tous les travailleurs. C'est une véritable provocation, une gifle. Ce n'est plus jeter de l'huile sur le feu mais un jerrican d'essence. Nous avons besoin de démocratie. Il faut retirer cette réforme ou au moins consulter le peuple.

Le Conseil constitutionnel avait beaucoup de motifs d'invalider la loi. A-t-il joué son rôle ?

Je ne remets pas en cause le Conseil constitutionnel, ni les décisions qu'il prend mais je regrette ce choix car nous avions donné beaucoup d'arguments. Il a encore une possibilité de se rattraper. Nous espérons en effet que la deuxième demande de référendum d'initiative partagée sera retenue, d'ici le 3 mai.

Quelle est la priorité aujourd'hui, après cette décision et la perspective d'une promulgation rapide ?

La priorité est de réagir fortement, peut-être sortir tous dans la rue, face à l'annonce du Conseil constitutionnel, qui est extrêmement grave. On verra ce que décidera l'intersyndicale. Le 1er-Mai doit être puissant, mais peut-être y aura-t-il d'autres mobilisations avant. Il faut une réaction la plus pacifique et déterminée, pour se faire respecter face à ce que nous vivons : un président qui décide de promulguer à peine la décision du Conseil constitutionnelle connue. C'est une provocation supplémentaire.

La première ministre assure qu'il n'y a « ni vainqueur ni vaincu ». Comment prenez-vous cette phrase ?

Ce sont des propos très provocants. Le gouvernement est très minoritaire, enfermé dans ses ministères. On a un président en fin de règne et la réaction du peuple peut être violente. Je souhaite l'apaisement. Nous devons être unis dans la diversité de nos opinions. Dans la France qui manifeste, il y a des gens de tous bords, même certains qui votent à l'extrême droite, je suis pour tendre la main à tout le monde.

 
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