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4 mai 2022 3 04 /05 /mai /2022 05:33
Le PCF fait accord avec France Insoumise pour les prochaines élections législatives et participe à la coalition de gauche avec l'Union Populaire, FI, EELV, Génération.S

L'accord a été validé le mardi 3 mai par le comité exécutif national du PCF, puis par le Conseil National du PCF avec une majorité de 80% des votants (Pour: 120 voix; Contre:25 voix; Abstention: 13 voix).

Cet accord implique de la part des partis et mouvements qui composent la NUPES un soutien à nos onze députés sortants des forces politiques de la Nouvelle Union Populaire écologique et sociale, et accorde aux communistes quatre autres circonscriptions jugées gagnables et que nous souhaitions: Bourges Ouest-Vierzon, Dax-Tarnos, Denain, Creil-Nogent, Lens-Avion. Il comporte en tout 50 circonscriptions où les communistes présenteront des candidats, dont une seule en Bretagne, à Ploërmel dans le Morbihan (un candidat communiste dans une région de 3,5 millions d'habitants, avec 27 circonscriptions: les communistes bretons sont pourtant la principale force politique militante de Bretagne, avec 2400 adhérents, et ont aussi de nombreux élus, des maires, notamment dans les Côtes d'Armor).

Dans un rapport de force qui nous était très défavorable, et face à des conditions extrêmement dures imposées par la FI qui avait déjà gagné la bataille de la communication, à la seule considération du rapport de force des Présidentielles, à l'exclusion de toute autre considération d'implantation locale, de nombre d'adhérents et d'élus, de résultats des élections locales antérieures, les communistes ont accepté pour la première fois de leur histoire de ne présenter que moins de candidats communistes à l'élection législative, la plus politique qui soit, et la plus importante à nos yeux, dans moins de 10% des circonscriptions, avec le but de répondre à l'aspiration unitaire de l'électorat de gauche et de l'électorat populaire, de résister à l'extrême-droite et à Macron, de tenter de conquérir une majorité de gauche à l'Assemblée Nationale et tout du moins de faire élire un maximum de députés de gauche, toutes sensibilités confondues, tout en ayant les moyens, grâce à cette dynamique de rassemblement, de constituer à nouveau un groupe communiste à l'Assemblée Nationale.

Ismaël Dupont

Accord entre la France Insoumise et le PCF pour les prochaines élections législatives
 
Communiqué de presse du mardi 3 mai 2022
 
La France insoumise et le PCF se sont rencontrés ce mardi 3 mai dans le cadre de la préparation des prochaines élections législatives. Nous avons convenu des points d’accords suivants dans la continuité des échanges ayant déjà eu lieu depuis deux semaines entre la France insoumise et le PCF.
 
1) Nous voulons faire élire des député·es dans une majorité de circonscriptions, pour empêcher Emmanuel Macron de poursuivre sa politique injuste et brutale (RSA sous condition de travail gratuit et retraite à 65 ans) et battre l’extrême-droite. Les 12 et 19 juin, par leurs votes, nous proposons aux Françaises et aux Français de mettre en place un large rassemblement s’appuyant sur la dynamique de la campagne présidentielle ouvrant la voie à une majorité à l’Assemblée nationale. Dans cette perspective, le Premier ministre serait issu du plus grand groupe à l’Assemblée, soit Jean-Luc Mélenchon.
 
2) Pour le permettre, nous souhaitons fédérer sur la base d’un programme ambitieux, toutes les forces qui le partagent, en respectant leur pluralité et leur autonomie. Pour la clarté, nous souhaitons le faire autour d’une bannière commune “Nouvelle union populaire écologique et sociale” ; pour faire vivre la pluralité, nous construirons un parlement de campagne rassemblant les forces politiques et des personnalités du monde syndical, associatif, culturel, intellectuel. La majorité pluraliste que nous voulons constituer, reposera sur des groupes parlementaires de chacune des composantes et se dotera d’un intergroupe pour compléter et poursuivre après l’élection ce travail commun.
 
3) Nous partageons des objectifs programmatiques communs qui constitueront la base d’un programme partagé de gouvernement de plusieurs centaines de propositions.
 
Nous défendrons notamment :
 
    La hausse immédiate du SMIC à 1400 euros net et des salaires, le retour à la retraite à 60 ans pour toutes et tous, la garantie d’autonomie pour les jeunes, le blocage des prix sur les produits de première nécessité et l’éradication de la pauvreté.
    La reconquête des services publics et de nouvelles créations d’emplois publics : dans la santé avec la fin des déserts médicaux ; dans l'éducation avec la gratuité réelle de l'école et des cantines ; dans le transport et le fret ferroviaire, avec la réouverture des petites lignes ; la construction de logements publics aux normes écologiques, l’encadrement des loyers à la baisse.
    La renationalisation d'EDF, d'ENGIE, des autoroutes et des aéroports.
    De nouveaux droits d'intervention et de décision des salariés dans les entreprises.
    La justice fiscale : rétablissement de l'ISF, taxation du capital au même niveau que le travail et lutte contre l'évasion fiscale.
    La formation d'un grand pôle public financier avec la nationalisation de banques généralistes, dans l'objectif d'assurer la transformation sociale et écologique de la France.
    Une véritable planification écologique et démocratique, par l’application de la règle verte.
    L’instauration d’une 6ème République pour en finir avec la monarchie présidentielle et introduire des droits nouveaux pour les citoyens, notamment le référendum d’initiative citoyenne.
    La désobéissance aux règles de l’Union européenne qui seraient en contradiction avec l'application de notre programme, en se libérant du carcan budgétaire, des directives d'ouverture à la concurrence, et en introduisant un principe de non-régression sociale et écologique; la construction d’un nouveau projet au service de la construction écologique et sociale
    Une diplomatie au service de la paix, préservant l’intégrité territoriale de tous les pays, grâce à des coopérations altermondialistes, en solidarité avec les peuples, pour un monde qui respecte les droits humains, la démocratie et lutte contre le dérèglement climatique.
 
4) Pour que cet accord soit efficace et pour répondre à l’immense attente de nos concitoyen·nes, nous nous donnons tous les moyens pour que les discussions entamées avec les autres forces aboutissent et nous nous appuierons sur les mobilisations populaires. En finalisant cet élargissement au plus vite, nous pourrions tenir un événement commun de lancement le samedi 7 mai.
 
 

Interview de Fabien Roussel dans l'Humanité:

Fabien Roussel : « Nous devons répondre à un espoir immense »

Communistes, insoumis et écologistes ont signé un accord historique en vue des législatives. Le secrétaire national du PCF, Fabien Roussel, expose les objectifs de cette alliance, qui vise la conquête du pouvoir.

Publié le Mercredi 4 Mai 2022 -

Prendre des mesures pour améliorer tout de suite la vie des gens, battre Emmanuel Macron, battre le RN, et faire reculer l’abstention. C’est l’ambition que se sont fixée le PCF, la FI et EELV à travers la Nouvelle Union populaire écologique et sociale. Pour y parvenir, le dirigeant communiste entend mener une campagne commune tambour battant.

Quel est le sens de cet accord à gauche? Est-il possible daller conquérir une majorité à lAssemblée nationale?

Fabien Roussel:

Nous devons répondre à cet immense espoir que l’ensemble des forces de gauche a pu soulever à l’occasion de l’élection présidentielle: même si le second tour a été terrible, car il ny avait pas dautre choix que de voter Emmanuel Macron face à Marine Le Pen, le premier tour a montré que la gauche s’est renforcée au plan national. Pour les législatives, nous avons donc l’obligation d’y aller tous ensemble, rassemblés, pour concrétiser cette incroyable espérance: il est possible de battre Macron et de lui imposer une cohabitation. Le 1er juillet 2022, il est possible d’avoir un gouvernement de gauche qui dans l’urgence augmente le Smic à 1400 euros net pour tous les salariés. Il est possible de repousser définitivement le projet de retraite à 65 ans de Macron pour remettre la retraite à 60 ans. C’est une occasion historique pour les Français, mais il faut que les citoyens s’en saisissent parfaitement. On sait que le risque d’abstention est fort aux législatives. Il faudra donc mener une campagne très efficace pour mobiliser sur le terrain. J’appelle aussi les électeurs de Le Pen, ceux qui par colère ont choisi ce bulletin de vote pour battre Macron, à regarder ce que nous proposons à gauche et ce que nous allons porter aux législatives, car c’est bien ce programme-là qui va changer leur vie.

Quel programme partagé vont porter ensemble EELV, la FI et le PCF? Quest-ce que les communistes ont apporté?

Fabien Roussel:

Il y a un contrat de législature sur lequel nous nous sommes mis d’accord, une série de mesures qui vont tout de suite améliorer la vie des gens: hausse des salaires, retraite à 60 ans, blocage des prix des produits de première nécessité, embauches dans nos services publics, nos écoles et nos hôpitaux. Les communistes ont notamment mis laccent sur les moyens à mettre en œuvre pour mobiliser le capital au service de grandes conquêtes sociales. Nous portons aussi l’abrogation de la loi El Khomri et des ordonnances Macron, nous voulons mettre fin aux délocalisations, et nous entendons nous donner les moyens de notre politique en créant un grand pôle public bancaire. Nous avons encore quelques divergences sur les questions économiques: je pense au financement de la Sécurité sociale et au fait que nous voulons supprimer la CSG. Nous avons aussi des différences sur la question énergétique, principalement sur le nucléaire. Mais ces sensibilités, nous allons continuer de les défendre, notamment via notre groupe communiste à l’Assemblée nationale. C’est tout l’intérêt de l’accord passé: il permet de construire une coalition des forces de gauche et écologiques dans laquelle chaque composante conserve son autonomie et sa liberté de parole. C’est important.

Pourquoi un tel accord à gauche, impossible avant la campagne présidentielle, est-il devenu possible pour les législatives?

Fabien Roussel:

Tout simplement parce que cette campagne présidentielle a été l’occasion de présenter pour chaque force de gauche son projet pour la France, en montrant les différences et les points de convergence. Elle a surtout prouvé que la diversité de la gauche est une richesse, en mobilisant 11 millions d’électeurs. Environ 7,5 millions pour Jean-Luc Mélenchon, et 3,5 millions pour les autres. Ces projets différents ont pleinement le droit d’exister, pour faire vivre le débat d’idées. Ce qui est important, c’est de savoir ensuite se réunir aux législatives, qui dans les 577 circonscriptions de France vont permettre de faire vivre ces différences et d’en faire un atout. La campagne présidentielle a aussi permis aux communistes de défendre la France des Jours heureux. Cette mobilisation, nous allons la mettre au service des législatives. Je pense notamment à tous ces départements qui n’auront pas de candidats communistes mais qui pourront faire vivre notre programme quand même.

Le PCF a signé un accord autour de 54 circonscriptions, dont les onze où il y a des députés communistes sortants. Est-ce un bon accord?

Fabien Roussel:

C’est un accord avec de nombreuses circonscriptions gagnables qui offre la possibilité d’avoir un groupe à l’Assemblée. Nous n’aurions pas pu nous satisfaire d’un simple soutien aux onze députés PCF sortants, car le seuil pour constituer un groupe est de quinze élus. Trouver un accord qui nous permette de gagner au minimum une quinzaine d’élus était pour nous la condition sine qua non d’une signature. Mais nous espérons en gagner plus! Et les communistes feront campagne dans tout le pays, pour aller convaincre un maximum de Français quil est possible dobtenir une majorité de gauche. Nous avons un rôle important à jouer pour aller chercher la victoire.

Il manque aujourd’hui le PS. Souhaitez-vous qu’il rejoigne la coalition de gauche?

Fabien Roussel:

Cet accord n’est en réalité valable et n’aura de sens que si toutes les forces de gauche y participent. Je me féliciterai donc que le PS soit là pour l’emporter avec nous. Il ne doit y avoir aucune division à gauche. Nous devons être à 100 % unis plutôt que de nous faire perdre mutuellement dans de nombreuses circonscriptions. Le rassemblement est indispensable.

 

Une union pour gagner l’Assemblée

Législatives Après EELV et avant le PS, le PCF s’est entendu avec la FI pour les élections de juin. Sous l’influence des communistes, la base programmatique de cet accord a été étoffée de nombreuses propositions sociales, antilibérales et écologiques.

Publié le Mercredi 4 Mai 2022 - L'Humanité

La gauche peut conquérir le pouvoir. Avec un rassemblement inédit, sur un programme de rupture, ambitieux et émancipateur, elle se donne en tout cas toutes les raisons d’y croire. Ce fol espoir, impensable il y a peu, a encore grandi mardi 3 mai, jour anniversaire de la victoire du Front populaire en 1936. Le PCF a ainsi rejoint l’accord déjà acté entre Europe Écologie-les Verts et la France insoumise, dimanche soir. « Nous sommes heureux de voir ce rassemblement se renforcer et la perspective d’une majorité en juin se dessiner, a salué la députée FI Clémentine Autain. Nous vivons un tournant historique et il était impensable que les communistes n’aient pas leur pleine place dans cette Nouvelle Union populaire. » « C’est une excellente nouvelle qui peut aboutir à un événement historique et essentiel pour les Français, se réjouit son homologue communiste Stéphane Peu. Je vois aussi cet accord comme la création d’une union durable, au moins pour les cinq ans qui viennent, afin de construire ensemble une véritable alternance de gauche. »

smic à 1 400 euros, retraite à 60 ans...

En attendant le PS, voire le NPA (avec qui les négociations sont toujours en cours à l’heure où nous bouclions ces pages), cette alliance entre PCF, FI et EELV constitue une avancée décisive pour cette coalition en cours de construction. Le conseil national du PCF, après consultation des fédérations départementales, a validé cet accord dans l’après-midi du mardi 3 mai, avec 120 votes pour, 25 contre et 13 abstentions. Selon nos informations, celui-ci prévoit que des candidats communistes, représentants de cette « Nouvelle Union populaire écologique et sociale » (Nupes) soient investis dans 54 circonscriptions (les écologistes ont signé dimanche soir pour 100 candidatures). Ce qui devrait garantir au PCF le droit au remboursement et au financement prévus dans le cadre de ces élections, ainsi que la création d’un groupe parlementaire. Surtout, communistes, insoumis et écologistes se sont accordés sur la base d’un projet de gouvernement, déjà avancé avec l’entente FI-EELV.

La hausse « immédiate » du Smic à 1 400 euros, la retraite à 60 ans, la garantie d’autonomie pour les jeunes, le blocage des prix sur les produits de première nécessité, la planification écologique et « l’éradication de la pauvreté », objectifs déjà fixés avec les écologistes, restent d’actualité. « C’est un programme pour améliorer immédiatement la vie des gens, se félicite Stéphane Peu. Très concrètement, le pouvoir d’achat va augmenter très rapidement avec le blocage des prix notamment, les salaires vont augmenter, les services publics seront redynamisés… »

« renationalisation d’EDF, d’Engie »

À l’issue de deux semaines de négociations, les communistes ont obtenu de la FI et d’EELV une série de nouvelles propositions que portera cette Nupes. L’accord comprend ainsi « la reconquête des services publics et de nouvelles créations d’emplois publics », dans la santé, l’éducation, le transport et le fret ferroviaire. La construction de logements publics, l’encadrement des loyers à la baisse sont aussi avancés. De nombreuses mesures portées par le PCF depuis plusieurs années pourraient aboutir grâce à ce rassemblement, comme la « renationalisation d’EDF, d’Engie, des autoroutes, des aéroports », et de banques généralistes ; des « nouveaux droits d’intervention et de décision des salariés dans les entreprises », ou encore la lutte contre l’évasion fiscale, la « taxation du capital au même niveau que le travail » et le rétablissement de l’ISF. La VIe République est aussi au programme. Point de discorde entre les formations, la question du nucléaire n’a visiblement pas été tranchée, elle pourrait l’être au sein même du Parlement. « L’Assemblée nationale est faite pour cela, il faut que nos différentes visions vivent au sein d’une même majorité », estime l’écologiste Sandra Regol, qui se réjouit de l’arrivée des communistes dans l’accord.

Avec un rassemblement basé sur ces mesures et non un simple découpage électoral, « nous nous sommes donné les moyens d’être crédibles aux yeux des Français, et c’est ce qui affole le pouvoir en place », estime Clémentine Autain. Car l’objectif est clair : obtenir une majorité à l’Assemblée nationale pour gouverner le pays. La gueule de bois de la présidentielle a vite laissé place à l’ivresse du rassemblement, qui crée une dynamique inédite pour une force qui apparaissait vaincue quelques jours plus tôt.

Cinq circonscriptions, territoires de conquête

« La victoire est possible. Macron a été mal élu, beaucoup ne voulaient pas de ce second tour et l’aspiration à l’unité est très grande. Il y a tout pour créer une dynamique qui renforce notre bloc par rapport à la présidentielle. Ce rassemblement peut générer beaucoup d’espérance et une grande mobilisation des électeurs de gauche qui sera, j’en suis sûr, sans commune mesure avec celle des précéde ntes législatives », s’enthousiasme Stéphane Peu . « Nous avons pour nous la dynamique, grâce à cette coalition, au fait que nous imposons un 3e   tour de la présidentielle, avec Jean-Luc Mélenchon qui se propose d’être premier ministre et surtout un programme dans lequel les gens fondent beaucoup d’espoir », ajoute le député FI Éric Coquerel. Côté écologiste, Sandra Regol, numéro 2 d’EELV, considère que « la force de cette coalition est d’avoir à la fois un socle de propositions communes très fortes et nombreuses tout en gardant nos spécificités, en ayant chacun nos propositions propres ».

L’accord avec les communistes prévoit lui aussi une « majorité pluraliste » et l’objectif que le PCF puisse former un groupe parlementaire d’au moins 15 élus. Raisonnablement, les communistes peuvent espérer conserver leurs onze sièges sortants, même si les batailles ne sont pas gagnées d’avance. Pour se renforcer, le PCF et ses militants viseront la victoire dans les 43 autres circonscriptions. Selon nos informations, cinq d’entre elles seraient particulièrement désignées comme des territoires de conquête. Celle de Dax et Tarnos (Landes), ville dirigée par Jean-Marc Lespade. À Bourges Ouest-Vierzon (Cher), chez le maire communiste Nicolas Sansu. Dans la circonscription menée par le RN Sébastien Chenu, Denain-Trith-Saint-Léger (Nord), où Patrick Soloch est parti pour représenter la gauche. À Creil-Nogent-Clermont (Oise), où le médecin Loïc Pen pourrait être candidat, comme en 2012. Et Lens-Avion (Pas-de-Calais), qui devrait voir le maire avionnais Jean-Marc Tellier être investi. Les candidatures pressenties de ces cinq responsables communistes devraient être confirmées dans les prochains jours.

Cette Nouvelle Union populaire écologique et sociale espère présenter ses 577 candidats le 7 mai, après la signature possible et espérée du PS, pour un lancement de campagne commun. Une étape supplémentaire dans « cette union qui répond aux grands enjeux d’aujourd’hui, estime Stéphane Peu. Cet espoir, à un moment où l’histoire s’accélère, peut créer un mouvement de grande puissance, y compris dans la rue ». Car la victoire aux législatives qui semble aujourd’hui possible ne sera pas une fin en soi. « Même si nous avons la majorité, ce sera difficile, avoue Clémentine Autain. La clé, c’est la mobilisation populaire, qui doit accompagner et rendre possibles les transformations profondes que nous proposons. » Comme il y a quatre-vingt-six ans, du temps du Front populaire…

 
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3 mai 2022 2 03 /05 /mai /2022 06:52
PCF - le parti qui reçoit le plus de ressources financières de ses élus et de ses militants (Ouest-France, 3 mai 2022)
PCF - le parti qui reçoit le plus de ressources financières de ses élus et de ses militants (Ouest-France, 3 mai 2022)

Cela a toujours été comme ça depuis 1921. Les élus communistes travaillent pour la cause de la transformation sociale, et reversent leurs indemnités à leur parti. Le Parti communiste français, parti du désintéressement des élus qui reversent leurs indemnités à leur organisation politique pour le bien commun. Et parti le mieux financé par ses élus. Ouest-France, 3 mai 2022. Grâce aux cotisations, aux souscriptions, aux reversements d'indemnités d'élus, à ses nombreuses initiatives politiques et financières (fêtes, vente du muguet, repas républicains, etc) grâce à son nombre de militants, le plus élevé en France, le parti communiste est le 2e parti avec le plus de ressource en France, juste derrière LREM mais son financement ne dépend qu'à 8,7% de l'argent public, contre 89% pour la LREM, 80% pour FI, 60% pour les Républicains.

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3 mai 2022 2 03 /05 /mai /2022 05:41
56ème fête du Viaduc du PCF Pays de Morlaix- Revue de presse dans le Ouest-France et le Télégramme
56ème fête du Viaduc du PCF Pays de Morlaix- Revue de presse dans le Ouest-France et le Télégramme
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30 avril 2022 6 30 /04 /avril /2022 06:17
Les sections locales du PCF de Morlaix, Saint-Pol-de-Léon et Lanmeur organisent leur 56e Fête du Viaduc, ce dimanche 1er mai, place Allende, à Morlaix. (Le Télégramme/Gwendal Hameury)

Les sections locales du PCF de Morlaix, Saint-Pol-de-Léon et Lanmeur organisent leur 56e Fête du Viaduc, ce dimanche 1er mai, place Allende, à Morlaix. (Le Télégramme/Gwendal Hameury)

Les sections locales du PCF de Morlaix, Saint-Pol-de-Léon et Lanmeur organisent leur 56e Fête du Viaduc, ce dimanche 1er mai, place Allende, à Morlaix. (Le Télégramme/Gwendal Hameury)

Après deux ans d’absence, la Fête du Viaduc revient ce dimanche 1er mai, place Allende, à Morlaix. Organisée par les communistes du Pays de Morlaix, cette 56e édition sera très politique.

Depuis 1965, c’est une tradition locale qui a toujours été respectée. Sauf ces deux dernières années, pandémie de covid oblige. Ce dimanche 1er mai, à partir de 12 h 15, la fête du Viaduc fait son retour place Allende. Organisée par les sections locales communistes de Morlaix, Lanmeur et Saint-Pol-de-Léon (120 adhérents), cette 56e édition sera donc celles des retrouvailles. Plusieurs centaines de personnes sont attendues.

Une manifestation politique

C’est revendiqué : la fête du Viaduc est une manifestation à caractère politique. Elle le sera encore plus cette année, au sortir de la Présidentielle et à quelques semaines des Législatives. C’est un moyen de faire connaître le Parti communiste, les idées qu’il défend. Le PCF aura d’ailleurs son propre stand. Et sous le chapiteau, de 14 h 20 à 15 h 20, les visiteurs assisteront à un spectacle intitulé « Les mauvais jours finiront. Chroniques en chansons de la Commune de Paris » (il y a 150 ans, NDLR). Politique, encore. Enfin, Valérie Scattolin et Enzo De Gregorio, la candidate déclarée du PCF aux Législatives dans la circonscription de Morlaix et son suppléant, prendront la parole à 15 h 30. Il sera certainement question de la campagne présidentielle de leur candidat Fabien Roussel et d’une possible union de la gauche (en discussion) en vue des Législatives. Le but : empêcher Emmanuel Macron d’obtenir la majorité à l’Assemblée nationale et lutter contre l’extrême droite.
 

Repas, concert, stands et exposition

Mais la fête du Viaduc, c’est aussi un moment convivial. Un repas jambon à l’os sera servi à partir de 12 h 30, après le discours d’accueil (15 € pour les adultes, 7,50 € pour les enfants ; réservations conseillées au 06 62 74 75 27 ou à pcf-morlaix@wanadoo.fr). Une buvette et une crêperie sont aussi prévues.

 

Côté animations, le trio Coverfield (musique folk armoricaine) reprendra des standards en tous genres (d’AC/DC à Lady Gaga en passant par Bob Marley), de 16 h à 17 h 15. Une exposition d’œuvres du peintre anglais Guy Denning, installé à La Feuillée depuis 2007, sera installée sous le chapiteau. Le tout sera complété par un stand jeux et un stand fleurs (« La Petite Boutique »). À noter que l’Association France Palestine Solidarité et Morlaix Wavel seront également présentes.
 

Pratique

Fête du viaduc, le 1er mai, à partir de 12 h 15, place Allende. Gratuit.

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30 avril 2022 6 30 /04 /avril /2022 06:02
Législatives - Faire gagner la gauche en la rassemblant dans sa diversité (Fabien Roussel, PCF)
Législatives - Faire gagner la gauche en la rassemblant dans sa diversité (Fabien Roussel, PCF)
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22 avril 2022 5 22 /04 /avril /2022 07:34
La seule option possible - Fabien Gay, L'Humanité, 21 avril 2022
La seule option possible - Fabien Gay, L'Humanité, 21 avril 2022
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22 avril 2022 5 22 /04 /avril /2022 07:27
Formation PCF à Brest avec Amar Bellal le 20 mars 2022

Formation PCF à Brest avec Amar Bellal le 20 mars 2022

Le mauvais calcul
Publié le Vendredi 22 Avril 2022
 

Amar Bellal Rédacteur en chef de Progressistes

Fabien Roussel a été une des révélations de la campagne. Il a su développer une vision de gauche de ce que serait un mix énergétique incluant le nucléaire, sur le climat, la réindustrialisation de la France, mais aussi sur des sujets comme la tranquillité publique, la laïcité, la ­liberté d’expression. Il a sans nul doute contribué à rajouter des voix à gauche, avec des électeurs qui ne se seraient pas déplacés pour voter le 10 avril. Cela s’est vérifié dans l’histoire : la gauche est plus forte dans la diversité des idées et par les débats « par le haut » qu’elle peut susciter, et cela n’a pas grand-chose à voir avec le nombre de candidatures. Notons que la présence de trois candidats à l’extrême droite ne l’a pas empêchée d’accéder au second tour. Fabien Roussel a occupé de précieuses heures d’antenne arrachées aux éternels débats de la pensée unique économique et des thèmes identitaires, cela a contribué au renforcement global de la gauche en ancrant les débats sur les questions sociales.

Les reproches qui lui sont adressés, ainsi qu’à d’autres, d’être responsable de l’absence d’un candidat de gauche au second tour relèvent, au mieux, d’une méconnaissance des dynamiques électorales en jeu, au pire, d’une ligne assumée prônant l’existence d’un nombre réduit de candidats au service d’une vision hégémonique. Poussé à l’extrême, cela conduirait au système caractéristique des États-Unis où on ne peut quasiment voter que pour deux partis. En France, c’est une vision qui n’est pas nouvelle : déjà, en 2007, le PS et sa candidate Ségolène Royal reprochaient aux autres formations de gauche la multiplicité des candidatures.

Une forme d’autodéfense, que les psychologues connaissent bien chez les individus, face à un problème difficile à résoudre, consiste à lui trouver une explication facile afin que ce soit plus supportable à vivre. Et souvent alors, il est plus commode de rejeter la faute sur les autres et de trouver des coupables. Reprocher ainsi au candidat des « Jours heureux » ses 800 000 voix, c’est refuser de voir les 12 millions d’inscrits qui se sont abstenus et que personne n’a réussi à convaincre, auxquels il faut bien ajouter les 10 millions de voix qui votaient jadis à gauche. Aussi, les votes ne s’additionnent pas forcément parce que les offres politiques et les électorats ne se recoupent pas toujours.

Pourquoi la gauche plafonne-t-elle à 30 %, alors que dans un passé récent elle atteignait le seuil des 50 % et pouvait même espérer gagner une telle élection ? Telle est la seule vraie question sérieuse à se poser. Au fil des années, notons ce glissement curieux : il ne s’agit plus de gagner la présidentielle, mais simplement d’accéder au second tour et se donner deux semaines de sursis dans les débats.

Ces plus de 15 millions de voix qui manquent traduisent cruellement l’incapacité de la gauche tout entière à parler au monde du travail, à travailler correctement avec les syndicats, à avoir un discours crédible sur un tas de sujets. Et c’est un problème bien plus ardu qu’un simple jeu d’arithmétique électoral auquel il faudra faire face.

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20 avril 2022 3 20 /04 /avril /2022 06:13
L'Humanité 20 avril

L'Humanité 20 avril

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20 avril 2022 3 20 /04 /avril /2022 06:02
Ecrivons à Salah Hamouri, à nouveau détenu sans motif depuis le 7 mars 2022 par l'Etat d'Israël
Avec Salah Hamouri, avec le peuple palestinien, pour la paix et la justice, pour le plein respect du droit international

Depuis le 7 mars, et à nouveau dans le secret de la rétention administrative (absolument illégale au regard du droit), les autorités israéliennes maintiennent en détention l'avocat franco-palestinien, Salah Hamouri. Il doit y rester 3 mois.

Le « crime » de Salah ? être résident palestinien de Jérusalem-Est et défendre son droit à y demeurer, lui et les siens, lui et son peuple. Ce lundi 4 avril, sa ville d'adoption, Ivry-sur-Seine, a décidé en conseil municipal de lui attribuer la citoyenneté d'honneur. Il faut saluer comme il se doit ce geste de solidarité et le faire savoir. Salah Hamouri, bien que privé de ses droits à la défense puisque les motifs de poursuite et condamnation sont discrétionnaires, n'est pas seul. Le peuple palestinien n'est pas seul !

Pour quelle raison, la ville d'Ivry, ou les maires de Stains, Bagneux, Mitry-Mory, tous ces parlementaires, militant·e·s de la paix et de la solidarité et tant de personnalités s'engageant auprès du collectif Libérez Salah ont-ils et elles le courage qui manque au président Emmanuel Macron et à son âme damnée, le ministre Le Drian ? Mais peut-être déjà parce qu'à leurs yeux, à nos yeux, c'est une affaire de décence et de droiture ; car l'affirmation que les êtres humains « naissent et demeurent libres et égaux en droit » n'est pas gratuite et revêt un sens précis qui ne « s'adapte » pas au gré d'alliances opportunistes ou des complicités tacites. Non seulement cela ne se marchande pas, mais cela fonde même un sens à l'action politique : défendre l'exigence de la reconnaissance d'un État palestinien aux côtés d'Israël, défendre les prisonnier·e·s politiques palestinien·ne·s, s'opposer à la colonisation et à l'occupation, se battre contre l'instauration d'un régime d'apartheid en Israël même, c'est tenir à la lettre au droit international et aux résolutions de l'ONU.

Comment alors ne pas ressentir cette immense colère de voir notre chef de l'État, si prompt à s'indigner de crimes et violations des droits humains – lorsqu'ils ne sont pas le fait de dirigeants occidentaux –, trier en permanence « à la gueule du client » les causes, les peuples, les personnes dont les droits fondamentaux sont piétinés ? Monsieur Macron, plus notre diplomatie persévèrera dans cette voie, plus la France se mettra elle-même hors-jeu sur le plan international. Elle se verra incapable de susciter des possibilités concrètes contribuant aux transformations de l'ordre international qui s'annoncent, en pesant pour ouvrir des perspectives qui bénéficient autant au bien-être de notre peuple qu'à celui des peuples de tous les pays sans lequel notre propre bien-être est illusoire.

Le « deux poids-deux mesures », l'injustice permanente, ce sera la marque définitive d'un ordre international conçu par les puissances occidentales, pour leurs uniques intérêts et la sauvegarde de leur hégémonie sur les peuples du monde. Cet ordre-là vacille sous le poids de ses contradictions internes, mais aussi des réactions légitimes qu'il suscite : le pire comme le meilleur pourrait en sortir. Certains veulent remplacer une hégémonie par une autre, une « alliance » par une autre. Ce n'est pas le cas des communistes, internationalistes. La condition pour que le meilleur sorte de ces temps de « basculement » est que les peuples, les forces du travail et de la création se rassemblent et imposent la satisfaction de leurs intérêts à la grande marche du siècle et des logiques de solidarité en lieu et place de celle de domination et de concurrence.

Personne n'est dupe du renoncement du gouvernement français et de l'abandon, de fait, d'une position historique de la France fondée sur les principes du droit international qui est celle de la « solution à deux États ». Ce choix français, comme celui de vendre des armes à des régimes agressifs, des régimes tyranniques ou à des belligérants (oui : hier la Russie et aujourd'hui l'Ukraine – pour ne prendre que ce terrible exemple), ne garantit aucune sécurité « globale » ; au contraire : il la mine en permanence. L'exigence de la reconnaissance de l'État palestinien n'est pas optionnelle au regard du droit et malgré les apparences et le bal des hypocrites qu'on impose au peuple palestinien depuis des décennies. À l'approche du 10 avril, Monsieur le Président, il serait bon de s'en souvenir.

À la suite de Fabien Roussel, candidat du PCF à l'élection présidentielle, qui lui a manifesté son soutien, des élu·e·s et militant·e·s communistes engagé·e·s dans la mobilisation pour obtenir la libération immédiate de Salah, nous voulons amplifier encore la solidarité en démultipliant les interpellations directes au président Macron (#EmmanuelMacron), les initiatives et rassemblements de paix, et en collectant les fonds nécessaires à la défense de Salah et des prisonnier·e·s politiques palestinien·ne·s en envoyant vos dons à l'AFPS (21ter rue Voltaire, 75011 Paris).

Lydia Samarbakhsh
membre du CEN,
responsable du secteur International

Ecrivons à Salah Hamouri, à nouveau détenu sans motif depuis le 7 mars 2022 par l'Etat d'Israël
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18 avril 2022 1 18 /04 /avril /2022 13:04

 

A l'attention de la France insoumise

Cher·e·s camarades,

Nous avons bien reçu votre courrier transmis hier et nous vous en remercions.

Nous le recevons comme une réponse positive à l'appel de Fabien Roussel pour une rencontre entre nos formations politiques.

 

A l’issue du premier tour de l’élection présidentielle, jamais l’extrême droite n’avait totalisé autant de voix sous la Ve République, ce qui lui permet à nouveau de se qualifier pour le second tour. Jamais depuis 20 ans, autant de nos concitoyennes et concitoyens ne se sont abstenus à une élection présidentielle.

L’heure est grave.

Dans cette situation, la priorité pour les communistes est de battre Marine Le Pen dans les urnes, dimanche 24 avril.

C’est pourquoi nous appelons à prendre des initiatives, partout dans le pays, pour révéler et combattre le projet de l’extrême droite et de ses forces organisées. Nos milliers d’élu·e·s, parlementaires, maires, conseillères et conseillers régionaux, départementaux et municipaux sont pleinement mobilisés en ce sens, en lien avec nos forces militantes présentes sur l’ensemble du territoire.

Et c’est pourquoi, dimanche 24 avril prochain, fidèles à notre histoire, nous utiliserons et nous appelons à utiliser le seul bulletin de vote à notre disposition pour battre Marine Le Pen dans les urnes.

Nous le ferons sans aucune concession à Emmanuel Macron, premier responsable de cette situation, dont nous avons été tout au long du quinquennat et dont nous resterons les adversaires résolus.

Dans cette situation très difficile pour le pays, il y a un motif d’espoir.

La gauche progresse de 4,27 points par rapport au scrutin de 2017 et obtient près de 32 %. Cela doit d'abord à la progression de 652 569 voix de Jean-Luc Mélenchon, qui avec l'Union populaire obtient 7 712 520 voix et aussi au résultat de notre candidat, Fabien Roussel, qui recueille 802 422 voix en portant le projet d’une France des Jours heureux. Ces candidatures, avec leurs atouts respectifs, ont donc permis de renforcer la dynamique de toute la gauche.

Après avoir porté à cette élection présidentielle nos ambitions pour la France, la spécificité de nos projets, il s'agit désormais de continuer à élargir nos capacités de rassemblement respectives, dans le respect de nos objectifs et pratiques politiques, tout en travaillant les convergences indispensables à des avancées concrètes pour les Françaises et les Français.

Toutes les forces de gauche font face à une responsabilité historique et doivent agir ensemble : en se rassemblant, dans le respect de leurs résultats aux échéances électorales et de leurs spécificités, elles peuvent battre la droite de Macron, l'extrême droite et faire élire le plus grand nombre possible de député·e·s de gauche, en visant l’obtention d’une majorité de gauche à l’Assemblée nationale, en juin prochain.

Cette ambition est essentielle pour être en capacité de mener les combats sociaux et démocratiques dans le prochain quinquennat, avec les millions de citoyennes et citoyens qui sont prêts à s’y engager avec nous.

Nous sommes prêts à discuter de vos propositions et nous en avons également à vous soumettre, en visant une base d’accord partagé sur l’ensemble des questions, qui ouvre un espoir nouveau pour la gauche, et pour la France.

Dans l’attente de notre rencontre,

Cordialement,

Le comité exécutif national du PCF

 

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