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Ce 17 juin 2023, après leur participation à la très belle manifestation de Guingamp, les représentants choisis dans les fédérations des communistes bretons se sont retrouvés le midi et l'après-midi pour évoquer les enjeux de l'animation politique régionale du CRAC (Comité régionale de coordination et d'action du PCF Bretagne), le bilan de la séquence des 3 ans passés, les enjeux et priorités de l'avenir, les dossiers thématiques à continuer à travailler - fête de l'Humanité Bretagne, santé en Bretagne, ferroviaire et mobilités, vigilance sur la progression de l'extrême-droite et ses offensives, formation militante, lien avec les élus régionaux et les dossiers du Conseil Régional, etc.
Un nouvel exécutif de 16 membres de l'animation régionale du PCF Bretagne a été élu avec pour le Finistère, qui avait 10 délégués présents samedi à Grâces, la présence dans cet exécutif régional du CRAC du PCF Bretagne de 4 camarades: Gladys Grelaud, Ismaël Dupont, Judith Quentel, Taran Marec.
Pour le Finistère, les délégués présents à cette première conférence régionale après nos congrès départementaux de mars (une autre devrait suivre à l'automne) étaient Marie-France Monery, Yvonne Rainero, Gladys Grelaud, Erwan Rivoalan, Taran Marec, Pierre Thiou, Quentin Ligen, Brieuc Le Guern, Gilbert Sinquin, Ismaël Dupont (Judith Quentel était excusée).
Merci aux camarades des Côtes d'Armor pour leur bel accueil après la manifestation de Guingamp pour les hôpitaux publics à laquelle plus de 200 camarades ont participé (3000 à 4000 participants en tout!).
4000 manifestants.
Très belle mobilisation hier, samedi 17 juin, à l'initiative du comité de défense de l'hôpital de Guingamp, pour défendre la maternité de Guingamp, et des comités de défense des hôpitaux bretons (Douarnenez- Concarneau- Dinard - Carhaix - Landerneau, etc) pour une politique qui mette enfin des moyens dans la préservation de la qualité des soins et des services dans les hôpitaux publics.
Les 4 fédérations bretonnes du PCF et le MJCF Bretagne étaient bien représentés, avec près de 200 manifestants dans le grand rassemblement de Guingamp et notre camarade Gladys Grelaud, conseillère régionale PCF, a eu une très forte prise pour le comité Femmes Solidaires de Landerneau.
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L'écho de l'Armor et l'Argoat - Edouard Kefriden
https://actu.fr/bretagne/guingamp_22070/guingamp-pres-de-4-000-personnes-dans-les-rues-pour-defendre-la-maternite_59745200.html
Environ 4 000 personnes étaient mobilisées ce samedi 17 juin 2023 pour défendre la maternité, menacée de fermeture à Guingamp. Une importante mobilisation.
Belle mobilisation ce samedi 17 juin à Guingamp. Près de 4 000 personnes étaient réunies ce matin pour défiler, en signe de soutien à la maternité, menacée de fermeture dans les mois à venir. Les accouchements y sont déjà suspendus depuis plusieurs semaines maintenant.
Le rassemblement a démarré devant le stade de Roudourou, à 10h30, par des prises de paroles des comités de soutiens de plusieurs hôpitaux bretons, eux aussi menacés par des fermetures de services, comme Concarneau, Landerneau ou Dinan par exemple.
« Fermer un hôpital est un choix politique. Quand tout sera privé, on sera privé de tout », ont-ils lancé aux manifestants, très nombreux devant le stade des Rouge et Noir de Guingamp.
« Être devant ce stade, c’est tout un symbole. Nous jouons ici le match pour le maintien de la maternité et d’un hôpital de plein exercice », a ainsi rappelé Yann-Fanch Durand, coprésident du comité de défense de l’hôpital de Guingamp.
A 11h30, le défilé s’est élancé de Roudourou vers le centre-ville, passant par l’avenue Kennedy et la rue Saint-Yves, avant de remonter vers l’hôpital, à Pabu. Parmi les slogans du défilé, on retiendra ceux-ci : « L’hôpital restera, Guingamp vivra », ou encore « Détruire nos hôpitaux, politique de barjots ».
Malgré la pandémie qui nous a frappés en 2020, partout en France les fermetures des hôpitaux continuent !
Si nous avons pu faire face à la pandémie ce fut grâce à l’investissement de nos personnels soignants qui sortent aujourd’hui exsangues à cause des moyens humains et financiers qui ont fait défaut.
Le rapport du professeur VILLE, préconisant la fermeture de 111 maternités en France dont 6 en Bretagne, au nom de la sécurité de la mère et de l’enfant, est sans aucun doute dans la droite ligne de la politique néo-libérale du gouvernement. Alors que le centre Bretagne est confronté à un manque cruel de médecins, dans tous les domaines, l’annonce qui est faite est ressentie, à juste titre, comme une injustice supplémentaire par la population.
Cette politique est dévastatrice pour l’ensemble du secteur de la santé. Notre région Bretagne, comme malheureusement bien d’autres, est confrontée à cette logique comptable qui a pour conséquence la non prise en compte des besoins des populations. Elle renforce à juste titre le sentiment de délaissement.
C’est notre santé qui est en danger avec un accès aux soins qui se réduit jour après jour comme peau de chagrin !
Sous le dernier quinquennat, plus de 17 000 lits ont été fermés dont 5 400 en 2020 en pleine pandémie ! Depuis 2008, ce sont 10 000 postes qui ont été supprimés par an !
Nous avons besoin d’une mobilisation unitaire de toutes les organisations politiques, syndicales, associatives, citoyennes pour la défense de nos hôpitaux et structures de santé.
La fermeture annoncée ou possible des maternités, comme celles de Guingamp, Carhaix, Lannion, Ploërmel et Redon, ou encore Landerneau est la pierre angulaire à la fermeture des hôpitaux de proximité.
Les Fédérations du Parti Communiste Français de la Région Bretagne sont solidaires des personnels de ces hôpitaux, de la population, qui luttent pour maintenir un accès aux soins de qualité dans un environnement assurant une prise en charge rapide.
Fermer une maternité n’est pas une obligation comme nous voudrions nous le faire croire, c’est un choix de société. C’est un choix politique. Ça n’est nullement celui des communistes. Nous devons donc combattre cette volonté néolibérale qui a pour but de livrer au secteur privé et aux profits, notre système de santé et donc, notre Sécurité Sociale, immense progrès de civilisation portée par Ambroise Croizat, ministre communiste du travail.
Il est temps de dire stop !
Face à la colère qui ne cesse de grandir dans les établissements sanitaires et sociaux, le personnel et les usagers exigent l’arrêt des fermetures, la réouverture des lits fermés et l’accès pour toutes et tous à l’offre de soins publics.
Le PCF propose un grand service public de santé et d’action sociale :
L’arrêt des restructurations hospitalières
L’embauche de 300 000 emplois dans le secteur
L’augmentation généralisée de tous les salaires des professionnels
Les fédérations de Bretagne du PCF appellent à participer au rassemblement le 17 juin à Guingamp, aux côtés du personnel hospitalier, des organisations syndicales, des partis politiques, des associations, de la municipalité.
Le 9 juin 2023
Après une participation collective à la manifestation régionale de Guingamp pour la santé et les hôpitaux publics, les représentants des communistes des 4 départements de la Bretagne administrative (Ille-et-Vilaine, Morbihan, Côtes d'Armor, Finistère) se retrouvent à Grâces près de Guingamp ce samedi 17 juin pour leur conférence régionale.
A l'ordre du jour:
- bilan de notre activité régionale depuis le 38ème congrès. Introduction par Philippe Jumeau
- quelles thématiques on veut travailler régionalement dans les mois à venir?
- Quel fonctionnement de notre comité régional, quelle animation ?
- Information sur les projets en terme de formation (Aurélien Guillot)
- Élection du comité régional (16 membres)
Éventuellement, élection de 1 ou 2 porte-paroles/animateurs du comité régional.
avec possible CGT poste et cheminots avec enjeu défense service public.
Mi-Mandat. Le chef de file des élus communistes parisiens, Nicolas Bonnet-Oulaldj, dresse un bilan de l’action de la municipalité. Il se félicite notamment de la politique de logement social.
De la lutte contre l’ubérisation à la construction de logements sociaux, Nicolas Bonnet-Oulaldj explique ce qu’ont été les priorités des élus parisiens PCF ces trois dernières années. Pour la suite, il souhaite travailler plus étroitement avec les syndicats et les entreprises, pour que les salariés puissent continuer à vivre dans la capitale.
Notre fil conducteur, c’est de pouvoir continuer à vivre et à travailler à Paris. Comme beaucoup de capitales dans le monde, nous sommes impactés par les politiques libérales, par l’ubérisation. Ce sont des évolutions du capitalisme dans des interstices de la loi. Face à cela, il faut tout faire pour que Paris reste une ville où l’on peut vivre et travailler, et y conserver une mixité sociale.
Nous sommes la première ville en France à intervenir pour faire respecter l’encadrement des loyers et à sanctionner ceux qui ne le respectent pas. Cent jours après la mise en œuvre de ce droit pour les locataires, 500 Parisiens ont déjà signalé des abus et obtenu une mise en demeure et des remboursements.»
Nous avons donc agi sur plusieurs leviers. D’abord, le logement. Nous avons accru la production de logements sociaux, pour atteindre aujourd’hui le taux de 25 % avec l’objectif de 30 % d’ici à 2030. 40 % d’entre eux sont des logements publics. 10 % de ces derniers sont du logement abordable créé grâce à la foncière solidaire. Nous achetons le foncier, ce qui coûte le plus cher à Paris, ce qui permet à la ville d’avoir des parcelles pour construire des logements sociaux. Ensuite, nous sommes la première ville en France à intervenir pour faire respecter l’encadrement des loyers et à sanctionner ceux qui ne le respectent pas. Cent jours après la mise en œuvre de ce droit pour les locataires, 500 Parisiens ont déjà signalé des abus et obtenu une mise en demeure et des remboursements. Nous avons également la possibilité de contrôler et de sanctionner Airbnb. À mi-mandat, les objectifs en termes de logement sont réalisés.
Face à l’ubérisation, nous sommes aussi la première ville à avoir créé la Maison des coursiers. Ce lieu leur permet aujourd’hui de se reposer, d’accéder à des sanitaires. C’est un lieu de refuge, et la possibilité d’un accès au droit. Depuis septembre 2021, plus de 690 livreurs s’y sont déjà rendus, permettant la création de 38 contrats de travail, dont la moitié en CDI. On gagne donc du terrain sur l’ubérisation.
Les Français font face à une inflation historique. Comment intervenez-vous ?
Face à l’inflation, nous voulons aider les ménages à payer leur facture d’électricité. Nous avons obtenu une aide municipale importante, de plus de 5 millions d’euros, pour le règlement des factures énergétiques, conditionnée aux revenus. C’est un accompagnement social très important. Par ailleurs, 30 % des Parisiens ne partent plus en vacances. Nous menons la bataille pour les aider à partir, notamment les plus jeunes. Face à la crise sociale, la priorité reste les centres d’hébergement d’urgence. La grande précarité est inacceptable. D’un côté la droite s’oppose à tous les hébergements d’urgence. De l’autre, des écologistes nous disent qu’il ne faut plus construire et végétaliser. Nous, communistes, voulons conjuguer les deux.
Paris vient tout juste d’adopter un nouveau PLU. Qu’avez-vous défendu?
Dans le plan local d’urbanisme (PLU) que nous avons voté le 5 juin, nous réservons 80 parcelles pour créer des centres de santé. Soit en secteur municipal, soit en maison associative ou coopérative. Dans tous les cas, il s’agit de développer des équipements publics pour la santé. Nous avons de moins en moins de médecins généralistes, et Paris compte beaucoup de praticiens en secteur 2 et en dépassement d’honoraires. D’ici à la fin du mandat, nous visons l’ouverture d’au moins sept nouveaux centres de santé. L’hôpital va très mal également. Dans le PLU, nous garantissons que l’Hôtel-Dieu reste une parcelle de service public. On ne pourra pas y construire un centre commercial ou un restaurant. Notre idée, c’est de rouvrir des lits en hôpital public. Nous avons aussi créé une Maison de jeunesse, un de nos engagements, avec Quartier Jeunes, dans le 1er arrondissement, permettant d’accompagner les jeunes dans leurs démarches et leurs droits.
Comment envisagez-vous la suite de ce mandat?
Pour que Paris reste à gauche, il faut s’adresser au monde du travail. Je souhaite travailler plus étroitement avec les syndicats et les entreprises. Nous devons mener une bataille pour maintenir le statut de la fonction publique. La mise en concurrence de la RATP, par exemple, est très grave et menace la mixité sociale de Paris. La question des salaires n’est pas seulement interne aux entreprises, puisqu’elle conditionne la possibilité pour les salariés de continuer à vivre à Paris. Nous les avons soutenus contre la réforme des retraites, tout comme les fonctionnaires contre les 1 607 heures, même si nous avons perdu. Nous allons continuer.