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18 juin 2023 7 18 /06 /juin /2023 07:33
Rencontre des élu.e.s et militants communistes finistériens avec Philippe Rio, le président de la Coopérative des élus communistes et maire de Grigny, à Brest
Rencontre des élu.e.s et militants communistes finistériens avec Philippe Rio, le président de la Coopérative des élus communistes et maire de Grigny, à Brest
Rencontre des élu.e.s et militants communistes finistériens avec Philippe Rio, le président de la Coopérative des élus communistes et maire de Grigny, à Brest
Rencontre des élu.e.s et militants communistes finistériens avec Philippe Rio, le président de la Coopérative des élus communistes et maire de Grigny, à Brest
Rencontre des élu.e.s et militants communistes finistériens avec Philippe Rio, le président de la Coopérative des élus communistes et maire de Grigny, à Brest
Rencontre des élu.e.s et militants communistes finistériens avec Philippe Rio, le président de la Coopérative des élus communistes et maire de Grigny, à Brest
Rencontre des élu.e.s et militants communistes finistériens avec Philippe Rio, le président de la Coopérative des élus communistes et maire de Grigny, à Brest
Rencontre des élu.e.s et militants communistes finistériens avec Philippe Rio, le président de la Coopérative des élus communistes et maire de Grigny, à Brest
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18 juin 2023 7 18 /06 /juin /2023 07:00
4000 manifestants à Guingamp pour la manifestation régionale de défense de l'hôpital public, dont plusieurs centaines de communistes bretons
4000 manifestants à Guingamp pour la manifestation régionale de défense de l'hôpital public, dont plusieurs centaines de communistes bretons
4000 manifestants à Guingamp pour la manifestation régionale de défense de l'hôpital public, dont plusieurs centaines de communistes bretons
4000 manifestants à Guingamp pour la manifestation régionale de défense de l'hôpital public, dont plusieurs centaines de communistes bretons
4000 manifestants à Guingamp pour la manifestation régionale de défense de l'hôpital public, dont plusieurs centaines de communistes bretons
4000 manifestants à Guingamp pour la manifestation régionale de défense de l'hôpital public, dont plusieurs centaines de communistes bretons
4000 manifestants à Guingamp pour la manifestation régionale de défense de l'hôpital public, dont plusieurs centaines de communistes bretons
4000 manifestants à Guingamp pour la manifestation régionale de défense de l'hôpital public, dont plusieurs centaines de communistes bretons
4000 manifestants à Guingamp pour la manifestation régionale de défense de l'hôpital public, dont plusieurs centaines de communistes bretons
4000 manifestants à Guingamp pour la manifestation régionale de défense de l'hôpital public, dont plusieurs centaines de communistes bretons
4000 manifestants à Guingamp pour la manifestation régionale de défense de l'hôpital public, dont plusieurs centaines de communistes bretons
4000 manifestants à Guingamp pour la manifestation régionale de défense de l'hôpital public, dont plusieurs centaines de communistes bretons
4000 manifestants à Guingamp pour la manifestation régionale de défense de l'hôpital public, dont plusieurs centaines de communistes bretons
4000 manifestants à Guingamp pour la manifestation régionale de défense de l'hôpital public, dont plusieurs centaines de communistes bretons
4000 manifestants à Guingamp pour la manifestation régionale de défense de l'hôpital public, dont plusieurs centaines de communistes bretons
4000 manifestants à Guingamp pour la manifestation régionale de défense de l'hôpital public, dont plusieurs centaines de communistes bretons
4000 manifestants à Guingamp pour la manifestation régionale de défense de l'hôpital public, dont plusieurs centaines de communistes bretons
4000 manifestants à Guingamp pour la manifestation régionale de défense de l'hôpital public, dont plusieurs centaines de communistes bretons
4000 manifestants à Guingamp pour la manifestation régionale de défense de l'hôpital public, dont plusieurs centaines de communistes bretons
4000 manifestants à Guingamp pour la manifestation régionale de défense de l'hôpital public, dont plusieurs centaines de communistes bretons
4000 manifestants à Guingamp pour la manifestation régionale de défense de l'hôpital public, dont plusieurs centaines de communistes bretons
4000 manifestants à Guingamp pour la manifestation régionale de défense de l'hôpital public, dont plusieurs centaines de communistes bretons
4000 manifestants à Guingamp pour la manifestation régionale de défense de l'hôpital public, dont plusieurs centaines de communistes bretons
4000 manifestants à Guingamp pour la manifestation régionale de défense de l'hôpital public, dont plusieurs centaines de communistes bretons
4000 manifestants à Guingamp pour la manifestation régionale de défense de l'hôpital public, dont plusieurs centaines de communistes bretons

4000 manifestants.

Très belle mobilisation hier, samedi 17 juin, à l'initiative du comité de défense de l'hôpital de Guingamp, pour défendre la maternité de Guingamp, et des comités de défense des hôpitaux bretons (Douarnenez- Concarneau- Dinard - Carhaix - Landerneau, etc) pour une politique qui mette enfin des moyens dans la préservation de la qualité des soins et des services dans les hôpitaux publics.

Les 4 fédérations bretonnes du PCF et le MJCF Bretagne étaient bien représentés, avec près de 200 manifestants dans le grand rassemblement de Guingamp et notre camarade Gladys Grelaud, conseillère régionale PCF, a eu une très forte prise pour le comité Femmes Solidaires de Landerneau.

***

Guingamp. Près de 4 000 personnes dans les rues pour défendre la maternité

L'écho de l'Armor et l'Argoat - Edouard Kefriden

https://actu.fr/bretagne/guingamp_22070/guingamp-pres-de-4-000-personnes-dans-les-rues-pour-defendre-la-maternite_59745200.html

Environ 4 000 personnes étaient mobilisées ce samedi 17 juin 2023 pour défendre la maternité, menacée de fermeture à Guingamp. Une importante mobilisation.

Belle mobilisation ce samedi 17 juin à Guingamp. Près de 4 000 personnes étaient réunies ce matin pour défiler, en signe de soutien à la maternité, menacée de fermeture dans les mois à venir. Les accouchements y sont déjà suspendus depuis plusieurs semaines maintenant. 

Les hôpitaux bretons solidaires

Le rassemblement a démarré devant le stade de Roudourou, à 10h30, par des prises de paroles des comités de soutiens de plusieurs hôpitaux bretons, eux aussi menacés par des fermetures de services, comme Concarneau, Landerneau ou Dinan par exemple.

« Fermer un hôpital est un choix politique. Quand tout sera privé, on sera privé de tout », ont-ils lancé aux manifestants, très nombreux devant le stade des Rouge et Noir de Guingamp. 

« Être devant ce stade, c’est tout un symbole. Nous jouons ici le match pour le maintien de la maternité et d’un hôpital de plein exercice », a ainsi rappelé Yann-Fanch Durand, coprésident du comité de défense de l’hôpital de Guingamp.

« L’hôpital restera, Guingamp vivra

A 11h30, le défilé s’est élancé de Roudourou vers le centre-ville, passant par l’avenue Kennedy et la rue Saint-Yves, avant de remonter vers l’hôpital, à Pabu. Parmi les slogans du défilé, on retiendra ceux-ci : « L’hôpital restera, Guingamp vivra », ou encore « Détruire nos hôpitaux, politique de barjots ». 

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17 juin 2023 6 17 /06 /juin /2023 05:59
​Hôpital public : Stop à la folie des fermetures et la baisse des moyens - Appel du PCF Bretagne à participer très nombreux à la manifestation du samedi 17 juin à Guingamp
​Hôpital public : Stop à la folie des fermetures et la baisse des moyens - Appel du PCF Bretagne à participer très nombreux à la manifestation du samedi 17 juin à Guingamp
Hôpital public : Stop à la folie des fermetures et la baisse des moyens

Malgré la pandémie qui nous a frappés en 2020, partout en France les fermetures des hôpitaux continuent !

Si nous avons pu faire face à la pandémie ce fut grâce à l’investissement de nos personnels soignants qui sortent aujourd’hui exsangues à cause des moyens humains et financiers qui ont fait défaut.

Le rapport du professeur VILLE, préconisant la fermeture de 111 maternités en France dont 6 en Bretagne, au nom de la sécurité de la mère et de l’enfant, est sans aucun doute dans la droite ligne de la politique néo-libérale du gouvernement. Alors que le centre Bretagne est confronté à un manque cruel de médecins, dans tous les domaines, l’annonce qui est faite est ressentie, à juste titre, comme une injustice supplémentaire par la population.

 Cette politique est dévastatrice pour l’ensemble du secteur de la santé. Notre région Bretagne, comme malheureusement bien d’autres, est confrontée à cette logique comptable qui a pour conséquence la non prise en compte des besoins des populations. Elle renforce à juste titre le sentiment de délaissement.

C’est notre santé qui est en danger avec un accès aux soins qui se réduit jour après jour comme peau de chagrin !

Sous le dernier quinquennat, plus de 17 000 lits ont été fermés dont 5 400 en 2020 en pleine pandémie ! Depuis 2008, ce sont 10 000 postes qui ont été supprimés par an !

Nous avons besoin d’une mobilisation unitaire de toutes les organisations politiques, syndicales, associatives, citoyennes pour la défense de nos hôpitaux et structures de santé.

La fermeture annoncée ou possible des maternités, comme celles de Guingamp, Carhaix, Lannion, Ploërmel et Redon, ou encore Landerneau est la pierre angulaire à la fermeture des hôpitaux de proximité.

Les Fédérations du Parti Communiste Français de la Région Bretagne sont solidaires des personnels de ces hôpitaux, de la population, qui luttent pour maintenir un accès aux soins de qualité dans un environnement assurant une prise en charge rapide.

Fermer une maternité n’est pas une obligation comme nous voudrions nous le faire croire, c’est un choix de société. C’est un choix politique. Ça n’est nullement celui des communistes. Nous devons donc combattre cette volonté néolibérale qui a pour but de livrer au secteur privé et aux profits, notre système de santé et donc, notre Sécurité Sociale, immense progrès de civilisation portée par Ambroise Croizat, ministre communiste du travail.

Il est temps de dire stop !

Face à la colère qui ne cesse de grandir dans les établissements sanitaires et sociaux, le personnel et les usagers exigent l’arrêt des fermetures, la réouverture des lits fermés et l’accès pour toutes et tous à l’offre de soins publics.

Le PCF propose un grand service public de santé et d’action sociale :

  • L’arrêt des restructurations hospitalières

  • L’embauche de 300 000 emplois dans le secteur

  • L’augmentation généralisée de tous les salaires des professionnels

Les fédérations de Bretagne du PCF appellent à participer au rassemblement le 17 juin à Guingamp, aux côtés du personnel hospitalier, des organisations syndicales, des partis politiques, des associations, de la municipalité.

 

Le 9 juin 2023

 

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17 juin 2023 6 17 /06 /juin /2023 05:51
Les Communistes bretons se retrouvent à Grâces près de Guingamp pour leur comité régional de coordination et d'animation ce samedi 17 juin

Après une participation collective à la manifestation régionale de Guingamp pour la santé et les hôpitaux publics, les représentants des communistes des 4 départements de la Bretagne administrative (Ille-et-Vilaine, Morbihan, Côtes d'Armor, Finistère) se retrouvent à Grâces près de Guingamp ce samedi 17 juin pour leur conférence régionale.

A l'ordre du jour:

- bilan de notre activité régionale depuis le 38ème congrès. Introduction par Philippe Jumeau

- quelles thématiques on veut travailler régionalement dans les mois à venir?

- Quel fonctionnement de notre comité régional, quelle animation ?

- Information sur les projets en terme de formation (Aurélien Guillot)

- Élection du comité régional (16 membres)

Éventuellement, élection de 1 ou 2 porte-paroles/animateurs du comité régional.

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17 juin 2023 6 17 /06 /juin /2023 05:36
Fabien Roussel dans les Alpes de Haute Provence cette semaine en réunion publique de son tour de France

Fabien Roussel dans les Alpes de Haute Provence cette semaine en réunion publique de son tour de France

 (baromètre Paris-Match/Sud-Radio juin 2023)

(baromètre Paris-Match/Sud-Radio juin 2023)

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15 juin 2023 4 15 /06 /juin /2023 05:37
Article de l'Humanité sur l'élection de Philippe Rio comme meilleur maire du monde

Article de l'Humanité sur l'élection de Philippe Rio comme meilleur maire du monde

Notre camarade Philippe Rio, maire de Grigny, Président de la coopérative des élu.e.s communistes, et meilleur maire du Monde, sera à Brest du samedi 17 juin au lundi 19 juin.
 
Nous l'accueillerons le 17 juin dans nos locaux du PCF rue Berger pour un apéritif avec les JC suivi d'un repas.
 
Samedi 17 juin 18 h 20h : rencontre avec des élus locaux, départementaux ainsi que les militants de la section de Brest et la JC.
 
Présentation rapide du contexte politique locale et nos positions et actions de la coop29 à venir avec Eric Guellec Président du groupe communiste de Brest, Jacqueline Héré (Brest) et Ismael Dupont (Morlaix) élus au département du Finistère et moi-même à la région Bretagne.
 
Echanges sur la coop des élu.e.s
 
Apéro convivial
 
samedi 17 juin 20h30 : diner au Ruffé à Brest
 
dimanche 11H : visite de l'exposition Banksy aux Capucins
 
visite avec une trentaine de camarades avec un don de la section de Brest à SOS méditerranée.
 
lundi 8h30-10h00: rencontre avec les acteurs locaux (solidarité internationale, réfugiés, droits et libertés, défenses des droits sociaux)

avec possible CGT poste et cheminots avec enjeu défense service public.

 
 
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7 juin 2023 3 07 /06 /juin /2023 05:18
« Notre boussole, c’est pouvoir vivre et travailler à Paris », souligne Nicolas Bonnet-Oulaldj (L'Humanité, Mardi 6 juin 2023)
« Notre boussole, c’est pouvoir vivre et travailler à Paris », souligne Nicolas Bonnet-Oulaldj

Mi-Mandat. Le chef de file des élus communistes parisiens, Nicolas Bonnet-Oulaldj, dresse un bilan de l’action de la municipalité. Il se félicite notamment de la politique de logement social.

 le Mardi 6 juin 2023, L'Humanité

De la lutte contre l’ubérisation à la construction de logements sociaux, Nicolas Bonnet-Oulaldj explique ce qu’ont été les priorités des élus parisiens PCF ces trois dernières années. Pour la suite, il souhaite travailler plus étroitement avec les syndicats et les entreprises, pour que les salariés puissent continuer à vivre dans la capitale.

Vous aviez fixé des priorités pour ce mandat. Quelles étaient-elles et où en êtes-vous ?

Notre fil conducteur, c’est de pouvoir continuer à vivre et à travailler à Paris. Comme beaucoup de capitales dans le monde, nous sommes impactés par les politiques libérales, par l’ubérisation. Ce sont des évolutions du capitalisme dans des interstices de la loi. Face à cela, il faut tout faire pour que Paris reste une ville où l’on peut vivre et travailler, et y conserver une mixité sociale.

Icon QuoteNous sommes la première ville en France à intervenir pour faire respecter l’encadrement des loyers et à sanctionner ceux qui ne le respectent pas. Cent jours après la mise en œuvre de ce droit pour les locataires, 500 Parisiens ont déjà signalé des abus et obtenu une mise en demeure et des remboursements.»

Nous avons donc agi sur plusieurs leviers. D’abord, le logement. Nous avons accru la production de logements sociaux, pour atteindre aujourd’hui le taux de 25 % avec l’objectif de 30 % d’ici à 2030. 40 % d’entre eux sont des logements publics. 10 % de ces derniers sont du logement abordable créé grâce à la foncière solidaire. Nous achetons le foncier, ce qui coûte le plus cher à Paris, ce qui permet à la ville d’avoir des parcelles pour construire des logements sociaux. Ensuite, nous sommes la première ville en France à intervenir pour faire respecter l’encadrement des loyers et à sanctionner ceux qui ne le respectent pas. Cent jours après la mise en œuvre de ce droit pour les locataires, 500 Parisiens ont déjà signalé des abus et obtenu une mise en demeure et des remboursements. Nous avons également la possibilité de contrôler et de sanctionner Airbnb. À mi-mandat, les objectifs en termes de logement sont réalisés.

Face à l’ubérisation, nous sommes aussi la première ville à avoir créé la Maison des coursiers. Ce lieu leur permet aujourd’hui de se reposer, d’accéder à des sanitaires. C’est un lieu de refuge, et la possibilité d’un accès au droit. Depuis septembre 2021, plus de 690 livreurs s’y sont déjà rendus, permettant la création de 38 contrats de travail, dont la moitié en CDI. On gagne donc du terrain sur l’ubérisation.

Les Français font face à une inflation historique. Comment intervenez-vous ?

Face à l’inflation, nous voulons aider les ménages à payer leur facture d’électricité. Nous avons obtenu une aide municipale importante, de plus de 5 millions d’euros, pour le règlement des factures énergétiques, conditionnée aux revenus. C’est un accompagnement social très important. Par ailleurs, 30 % des Parisiens ne partent plus en vacances. Nous menons la bataille pour les aider à partir, notamment les plus jeunes. Face à la crise sociale, la priorité reste les centres d’hébergement d’urgence. La grande précarité est inacceptable. D’un côté la droite s’oppose à tous les hébergements d’urgence. De l’autre, des écologistes nous disent qu’il ne faut plus construire et végétaliser. Nous, communistes, voulons conjuguer les deux.

Paris vient tout juste d’adopter un nouveau PLU. Qu’avez-vous défendu?

Dans le plan local d’urbanisme (PLU) que nous avons voté le 5 juin, nous réservons 80 parcelles pour créer des centres de santé. Soit en secteur municipal, soit en maison associative ou coopérative. Dans tous les cas, il s’agit de développer des équipements publics pour la santé. Nous avons de moins en moins de médecins généralistes, et Paris compte beaucoup de praticiens en secteur 2 et en dépassement d’honoraires. D’ici à la fin du mandat, nous visons l’ouverture d’au moins sept nouveaux centres de santé. L’hôpital va très mal également. Dans le PLU, nous garantissons que l’Hôtel-Dieu reste une parcelle de service public. On ne pourra pas y construire un centre commercial ou un restaurant. Notre idée, c’est de rouvrir des lits en hôpital public. Nous avons aussi créé une Maison de jeunesse, un de nos engagements, avec Quartier Jeunes, dans le 1er arrondissement, permettant d’accompagner les jeunes dans leurs démarches et leurs droits.

Comment envisagez-vous la suite de ce mandat?

Pour que Paris reste à gauche, il faut s’adresser au monde du travail. Je souhaite travailler plus étroitement avec les syndicats et les entreprises. Nous devons mener une bataille pour maintenir le statut de la fonction publique. La mise en concurrence de la RATP, par exemple, est très grave et menace la mixité sociale de Paris. La question des salaires n’est pas seulement interne aux entreprises, puisqu’elle conditionne la possibilité pour les salariés de continuer à vivre à Paris. Nous les avons soutenus contre la réforme des retraites, tout comme les fonctionnaires contre les 1 607 heures, même si nous avons perdu. Nous allons continuer.

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6 juin 2023 2 06 /06 /juin /2023 05:33
André Chassaigne

André Chassaigne

« Nous sommes dans une espèce de démocrature », dénonce André Chassaigne, député PCF

Après le torpillage de l’abrogation de la retraite à 64 ans, le président du groupe GDR, André Chassaigne, s’alarme de la « dérive antidémocratique » du pouvoir. Entretien. 

Publié le Vendredi 2 juin 2023 - L'Humanité

De mémoire de député, élu depuis plus de vingt ans, c’est inédit. Le communiste André Chassaigne, président du groupe de la Gauche démocratique et républicaine (GDR), n’avait jamais observé de telles manœuvres. Selon lui, la Macronie, depuis qu’elle n’a plus de majorité absolue à l’Assemblée, s’engouffre dans une « dérive antidémocratique extrêmement grave ».

Une étape supplémentaire a été franchie, mercredi 31 mai, lors de l’examen, en commission des Affaires sociales, de la proposition de loi Liot visant à abroger la retraite à 64 ans. Les parlementaires des groupes macronistes, soutenus par LR, ont tout manipulé pour éviter de perdre, allant même jusqu’à balayer l’ensemble des amendements de la gauche sans fondement juridique solide.

Une nouvelle attaque en règle des droits de l’opposition par Emmanuel Macron et ses amis, qui s’apprêtent désormais à détourner la Constitution pour déclarer budgétairement « irrecevable » l’abrogation.

Comment analysez-vous les combines macronistes lors de l’examen de la proposition de loi Liot ?

Cela s’inscrit dans la continuité du précédent épisode de la motion référendaire, où ils avaient déjà détourné le règlement avec une volonté politique de la présidente de l’Assemblée de propulser le RN en première ligne.

Cette fois, une présidente de commission décide d’elle-même de ne pas examiner les amendements.

C’est anticonstitutionnel. Nous sommes face à un pouvoir de plus en plus autocratique, dans une espèce de démocrature, selon le terme de Pierre Rosanvallon, où la séparation des pouvoirs est écrabouillée et le pouvoir législatif remis en cause, en tordant la Constitution.

Quel précédent cela crée-t-il ?

C’est d’autant plus grave qu’on ouvre ainsi la porte à une jurisprudence qui pourra demain être utilisée par l’extrême droite, si elle arrive au pouvoir, pour museler le Parlement.

Comme pour la Constitution, le fonctionnement de l’Assemblée nationale est régi par une part de jurisprudence. Il y a la lettre et l’usage. Ce qui permettait d’instiller une dose d’expression de l’opposition est en train de disparaître. Tout abus est accepté, car il n’existe pas d’institution capable de contrer cela.

Dans quel contexte cela s’inscrit-il ?

Nous sommes dans une mécanique de broyage de la démocratie parlementaire. Il y a d’abord eu l’utilisation combinée des différents articles les plus régressifs de la Constitution (49.3, 47.1…) pendant l’examen de la réforme des retraites. Ils avaient déjà porté un coup inimaginable au Parlement.

Maintenant, ils vont dévoyer l’article 40, dont l’utilisation coutumière est circonscrite aux amendements sur un projet de loi. Et ce, alors que la proposition de loi a déjà été jugée recevable par le bureau de l’Assemblée. Ils font en sorte qu’il n’y ait plus d’initiative parlementaire, car l’immense majorité des propositions de loi nécessitent un financement, et sont donc « gagées » sur le prix du tabac.

En termes de hiérarchie des normes, cela ne peut être contesté. Les deux propositions de loi que j’ai fait passer sur les retraites agricoles avaient un coût, et n’ont pas été déclarées irrecevables. Ils utilisent tous les leviers possibles pour que le Parlement ne puisse pas s’exprimer majoritairement sur une disposition législative.

À gauche, des voix s’élèvent pour déposer une nouvelle motion de censure si Yaël Braun-Pivet active l’article 40. Y êtes-vous favorable ?

Ce sera une décision du groupe, mais on ne peut pas rester l’arme au pied. Nous devons utiliser tous les outils possibles pour mettre en cause le pouvoir en place.

Parmi ces instruments de riposte, il y a la motion de censure. Mais pas seulement. Cela doit donner lieu à une réflexion collective dans le groupe, dans la Nupes mais aussi en lien avec l’intersyndicale.

« Nous sommes dans une espèce de démocrature », dénonce André Chassaigne, député PCF - L'Humanité, 2 juin 2023
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6 juin 2023 2 06 /06 /juin /2023 05:29
Assan Lakehoul, nouveau secrétaire national du MJCF - son interview dans l'Humanité, 5 juin 2023
Félicitations à Assan Lkhl qui devient le 26ème secrétaire général du Mouvement des Jeunes Communistes succédant ainsi à Léon Deffontaines. Ci-dessous le communiqué
⬇️ https://www.jeunes-communistes.fr/assan-lakehoul-elu.../
« Parlons aux jeunes au-delà de Tolbiac et du Mirail », revendique Assan Lakehoul, nouveau secrétaire général du MJCF

Les Jeunes communistes ont tenu leur assemblée nationale ce week-end, à Paris. Entretien avec Assan Lakehoul, leur nouveau secrétaire général.

Dimanche 4 juin 2023 - L'Humanité

Les Jeunes communistes ont élu leur nouveau secrétaire général, Assan Lakehoul ce week-end. À 26 ans, issu du quartier populaire de Tournefeuille, dans la banlieue de Toulouse, cet assistant social prend la direction d’un mouvement de 7 000 adhérents qui connaît, selon lui, un véritable renouveau.

Sa priorité à la tête du Mouvement jeunes communistes de France (MJCF) est de le restructurer au-delà des facs où il est déjà implanté. Il compte pour cela s’adresser à « toutes les jeunesses ».

Quels sont les objectifs de votre mouvement à l’issue de votre assemblée ?

Nous devons nous adresser à l’ensemble des jeunesses. Qui sont les jeunes ? À qui s’adresser ? Nous nous sommes toujours posé ces questions. Il y a plusieurs jeunesses. Et l’un des problèmes de la gauche et de ses organisations, c’est qu’elles ont tendance à essentialiser un peu les jeunes. Ils sont parfois presque réduits au milieu étudiant.

Ce sont ceux qui se mobilisent pour le climat, le féminisme, contre le racisme. Ce que je constate, c’est que la jeunesse est bien plus large. Je vois de nombreux jeunes auxquels personne ne s’adresse. Ceux des quartiers populaires, des petites communes, des villes moyennes, du milieu rural…

On compte un jeune sur cinq en bac pro, et autant qui n’ont pas le bac du tout. Personne ne s’en occupe vraiment. Ce sera donc une de mes priorités. Il faut élargir la politique au-delà des centres-villes, de Tolbiac, de la fac du Mirail (à Toulouse – NDLR) ou des sciences humaines de Rennes, pour aller parler à tout le monde partout. Nous sommes déjà implantés dans le milieu étudiant et c’est une bonne chose, mais il faut aller plus loin.

Comment un mouvement comme le vôtre peut-il s’adresser à cette jeunesse qui n’est pas dans les facs ?

En faisant de la politique autrement. À la JC, on fait de la solidarité concrète. On organise des révisions solidaires, des aides à la rédaction de CV et de lettres de motivation. On emmène des dizaines, voire des centaines de jeunes en vacances pour la première fois, à la mer ou la montagne. Ça aide à structurer la vie des jeunes.

Le lien social est parfois rompu, celui entre les gens fragilisés par les politiques libérales. À notre échelle, nous montrons que la solidarité est possible. Nous sommes présents sur les piquets de grève. Nous participons aux luttes.

Revendiquer le permis de conduire gratuit, par exemple, cela parle à beaucoup de jeunes contraints d’aller sur leur lieu de stage en voiture parce qu’ils n’ont pas d’autre choix. Nous nous restructurons également. Nous nous implantons dans les lycées, professionnels notamment, dans les Centres de formation d’apprentis (CFA).

Je soulignerais aussi l’aspect profondément démocratique du MJCF. Chaque jeune qui adhère a voix au chapitre dans notre mouvement. En donnant la parole aux camarades chalutiers de Seine-Maritime, à ceux qui bossent dans une friterie dans le Nord ou dans l’aéronautique à Toulouse, en les formant, en les valorisant, on peut toucher tout le monde.

Sinon, ce sont ceux qui parlent le mieux qui prennent le pouvoir. En faisant vivre la démocratie, en valorisant tous les camarades, on s’adresse à tous les jeunes.

« Montrons que la politique, ce n’est pas des gens qui s’invectivent sur des plateaux télé ou à l’Assemblée nationale. »

L’extrême droite séduit une partie de la jeunesse. Comment comptez-vous la contrer ?

Il faut parler aux jeunes abstentionnistes, à ceux qui vivent loin des métropoles. À gauche, trop peu de mouvements s’adressent à eux.

Pour l’avenir politique de la France, le rôle de la JC sera important. Sinon, c’est le RN qui l’emportera. Nous devons sortir des caricatures et des facilités de la gauche. Il faut parler de travail, de réindustrialisation, de services publics. On va lancer une campagne en direction des bacs pro. Quelle autre organisation de jeunesse en parle ?

En même temps, nous traversons une crise de la politique qui ne la rend pas attirante pour les jeunes…

Montrons que, la politique, ce n’est pas des gens qui s’invectivent sur des plateaux télé ou à l’Assemblée nationale. C’est surtout se battre pour réduire le nombre d’élèves par classe, par exemple, et contre la précarité subie par la jeunesse.

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2 juin 2023 5 02 /06 /juin /2023 05:44
Le Parti communiste français vise 10 000 nouvelles adhésions d’ici à 2026 - Ouest-France, 30 mai 2023
Le Parti communiste français vise 10 000 nouvelles adhésions d’ici à 2026

Le PCF, qui compte déjà 45 000 adhérents, a indiqué en vouloir 55 000 d’ici à trois ans. Il compte « se restructurer dans des endroits délaissés par la gauche et la puissance publique », a-t-il indiqué mardi 30 mai 2023.

Le Parti Communiste Français (PCF) vise 10 000 nouveaux adhérents d’ici à son prochain congrès, en 2026, ont annoncé ses dirigeants à la presse mardi 30 mai 2023, espérant notamment « se restructurer dans des endroits délaissés par la gauche », rapporte l’agence France-Presse (AFP).

« Le PCF lance une campagne d’adhésion à partir de septembre », a indiqué le porte-parole Ian Brossat.

Léon Deffontaines chargé de cette campagne

« Nous visons 10 000 adhésions d’ici au prochain congrès, on est bien partis », a complété Léon Deffontaines, qui va quitter la direction des Jeunes communistes samedi pour se charger de cette campagne.

Pour atteindre ce nombre, le parti creusera deux sillons en particulier. D’une part, « faire réadhérer des communistes au sein des entreprises ». Et ce, tant dans les sections PCF déjà existantes dans plusieurs entreprises du service public, comme la RATP, la SNCF ou La Poste, que dans les entreprises privées.

D’autre part, le PCF veut « se restructurer dans des endroits délaissés par la gauche et la puissance publique », où le Rassemblement national prospère, a ajouté Léon Deffontaines.

3 000 adhésions depuis janvier

Les deux responsables ont rappelé que le parti, qui a perdu de son influence et de nombreux élus ces dernières décennies, avait enregistré 3 000 adhésions depuis janvier. La conséquence de la bataille des retraites et de la notoriété de leur secrétaire national Fabien Roussel, selon eux.

Mais « on n’a pas encore recensé » les adhérents qui ont quitté le parti dans le même temps, a admis Léon Deffontaines.

Le PCF compte 45 000 adhérents à jour de cotisation, un chiffre comparable au Parti socialiste et ses 41 000 adhérents recensés en janvier.

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  • : Le chiffon rouge - PCF Morlaix/Montroulez
  • : Favoriser l'expression des idées de transformation sociale du parti communiste. Entretenir la mémoire des débats et des luttes de la gauche sociale. Communiquer avec les habitants de la région de Morlaix.
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