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Ouest-France, lundi 24 juin 2013:
A la suite d'une assemblée générale de Sud Santé et de la CGT de l'hôpital, qui a réuni "150 salariés" de l'établissement, jeudi après-midi, l'intersyndicale appelle à un "débrayage illimité des personnels, de 8h30 à 11h30 et de 13h30 à 16h30, à partir de jeudi prochain". Le préavis a été déposé jeudi à la suite de cette assemblée.
La mesure a été prise en opposition "au plan d'économie voulu par la direction, dans le but de dégraisser la masse salariale des hôpitaux du pays de Morlaix en la ramenant de 78 à 71% du budget".
D'autres actions ont été prises par l'assemblée: la diffusion de tracts d'information et d'appel à la mobilisation dans tous les services. Mais aussi la participation à des actions lors du comité technique d'établissement (CTE) de jeudi, à 8h30, et lors du conseil de surveillance du lendemain, à 9h30, où le budget sera présenté officiellement par la direction au conseil.
Le PCF soutient cette défense des missions de l'hôpital public.
Ce samedi 22 juin, on pouvait lire dans le Ouest-France un article faisant suite à une action de protestation des salariés de Brit'Air:
""En plaçant l'enseigne Hop! brit air sur le bâtiment du siège social, ce n'est pas les 40 ans de Brit Air que l'on veut fêter mais plutôt son enterrement" jugent les délégués du personnel CFDT, CFE-CGC, CGT et UNSA de la compagnie morlaisienne. Vendredi de 15h30 à 18h, alors que le nouveau directeur général de Hop! brit air, Georges Daher, découvre sous la conduite de Marc Lamidey, l'ex-patron de la compagnie, les bureaux, une partie des 350 salariés du siège (1230 employés au total) manifeste son mécontentement dans la "précipitation" de ce changement de nom. "Brit air ne devient Hop! brit air que lundi", soulignent-ils.
Des délégués qui ne manquent pas de mettre en avant leurs inquiétudes quant à l'avenir de la compagnie sur le site de l'aéroport de Morlaix. "Déjà, 35 postes ont été supprimés au siège, c'est quand même 10% de l'effectif. Cela touche tous les services de la direction. Seule la maintenance est épargnée", précise Valérie Scattolin (UNSA), Hervé Kergutuil (CGDT) et Francis Requena (CGT).
L'occasion aussi, de rappeler leur méfiance dans le discours de la direction de Hop! sur l'avenir morlaisien. "Par notre présence devant le siège, nous voulons alerter les élus politiques locaux, mais aussi régionaux et nationaux. Hop! est en train de piquer tout le savoir-faire de Brit Air acquis en 40 ans de transport aérien" avertissent-ils..."
Le PCF et le Front de Gauche sont solidaires des salariés de Brit Air et dénoncent les suppressions de postes dans les services administratifs au nom de la sacro-sainte rentabilité, suppression de postes qui vont générer une surcharge de travail pour ceux qui restent et qui contribuent à aggraver les difficultés économiques et sociales de la région de Morlaix.
L’audiovisuel a été exclu des négociations commerciales avec les Etats-Unis, mais les normes environnementales ou sociales de l’UE pourraient pâtir du futur accord.
Et si l’«exception culturelle» n’était qu’un chiffon rouge, destiné à détourner l’attention pour mieux faire passer la pilule ? Celle de l’abandon du «modèle européen» au profit d’une logique du tout marché ? Car si la France a réussi à obtenir, vendredi, au prix de treize heures de négociations avec ses partenaires de l’Union, l’exclusion de l’audiovisuel du mandat de négociation confié à la Commission, celle-ci a emporté l’essentiel : la mise en chantier d’un grand marché transatlantique unissant l’Union européenne et les Etats-Unis, les deux principales puissances économiques de la planète, où les biens, les capitaux et les services circuleront librement.
«Harmonisation». Certes, les milieux culturels français et européens peuvent être soulagés que leur secteur reste à l’écart de cette zone de libre-échange. Mais «l’enjeu stratégique du Transatlantic Trade and Investment Partnership [TTIP] est ailleurs», souligne un fonctionnaire européen. En effet, il s’agit non pas d’abaisser des droits de douane déjà historiquement bas (4% en moyenne), mais d’éliminer les «obstacles non tarifaires» aux échanges que sont les normes environnementales, sanitaires, phytosanitaires, les lois protégeant les consommateurs ou les données personnelles, les droits d’auteur, le droit bancaire et financier, l’accès aux marchés publics, etc. En clair, il faut har-mo-ni-ser et créer entre l’UE et les Etats-Unis l’équivalent du marché unique.
«Il est sidérant que ce futur accord de libre-échange ne fasse pas davantage débat, confie une source diplomatique, alors que cette harmonisation risque de se faire par le bas, les Américains étant bien moins protecteurs que nous dans tous les domaines. Bref, un compromis se soldera forcément par un alignement du modèle européen sur le modèle américain.» Et cet alignement ira très loin. Le futur accord prévoit de mettre en place un «organe de règlement des différends» euro-américain, afin de juger si les normes adoptées à l’avenir des deux côtés de l’Atlantique sont conformes au futur traité(page 4). Ce qui signifie que l’Union acceptera de limiter sa souveraineté, celle-ci étant encadrée par l’accord et les décisions des arbitres désignés pour trancher les conflits.
Chevron, l’une des plus grosses entreprises d’exploitation des énergies fossiles, ne s’y est pas trompé. Dans une lettre envoyée, en mai, au représentant américain pour le commerce, elle se félicitait de cette innovation : «Certains Etats remettent en cause ce principe, considérant qu’il s’agit d’un empiétement injustifié sur leur souveraineté. En fait, cela permet de s’assurer qu’aucune des deux parties n’a le pouvoir d’influencer de manière excessive les lois.»
Les Etats-Unis ont donc bon espoir, sauf accident de parcours, de sortir vainqueurs de la négociation. «Ils sont dans une position de force stratégique, reconnaît un fonctionnaire européen. Comme ils négocient un accord équivalent avec la zone Pacifique, ils pourront menacer les Européens de les laisser seuls face aux Chinois s’ils n’acceptent pas leurs demandes. Ils savent aussi qu’ils peuvent compter sur la division des Européens sur les sujets commerciaux, comme vient encore de le montrer l’affaire des panneaux solaires chinois, où seuls trois pays, dont la France, soutiennent la Commission dans sa volonté de leur imposer des taxes antidumping. Entre la Commission soutenue par les ultra-libre-échangistes du Nord et les Atlantistes par principe du Sud, un boulevard s’offre à eux.»
Et Washington a déjà montré qu’il n’était pas prêt à céder sur grand-chose. Les Européens, par exemple, se sont soit alignés sur la législation américaine en matière de protection de la vie privée (scanner corporel dans les aéroports), soit ont perdu leurs combats en matière de protection des données personnelles (PNR, relatives aux passagers aériens, ou Swift, sur les données bancaires). Seule la pression de l’opinion publique les a contraints à résister sur le bœuf aux hormones ou les OGM…
Cartouches. Difficile, également, d’imaginer que l’administration Obama va pouvoir convaincre le Congrès et les Etats fédérés d’ouvrir leurs marchés publics ou de permettre aux navires européens de faire du cabotage. Ou encore d’autoriser les Européens à prendre le contrôle des compagnies aériennes américaines. Bref, plutôt qu’un accord gagnant-gagnant, le risque est bel et bien celui d’un accord gagnant-perdant, du «fort au faible», comme le dit un diplomate. D’autant que les lignes jaunes du mandat de la Commission sont vagues, lui permettant de négocier comme elle l’entend. Certes, l’accord final sera soumis aux Etats membres, mais à la majorité qualifiée. Et chacun y trouvera bien de quoi le satisfaire. De ce point de vue, Paris a sans doute grillé toutes ses cartouches en se battant pour l’exception culturelle. «Cela fait partie, avec le siège du Parlement à Strasbourg et la politique agricole commune, des constantes politiques françaises», se justifie un diplomate hexagonal, tout en reconnaissant qu’il va désormais être difficile d’agiter le veto français pour défendre la réglementation sur les OGM ou les normes sanitaires. «La Commission a bien joué avec l’exception culturelle : elle a pour longtemps cornerisé les Français», admire un diplomate européen.
L'association Front de Gauche du Pays de Morlaix organise sa cinquième assemblée générale de l'année 2013 (assemblée ouverte à tous, membres ou non de l'association).
Elle aura lieu à 19h au local du 2, petite rue de Callac à Morlaix (où se tiendra auparavant à 17h30 une réunion sur le Journal du Front de Gauche, L'Humain d'abord, à paraître en septembre) le mercredi 26 juin.
A l'ordre du jour:
- Restitution d'un ou de deux ateliers thématiques consacrés à la construction du projet municipales du Front de Gauche, envisagé sur l'ensemble de la communauté de commune de Morlaix: "logement, transport, terres agricoles", "développement économique, social, écologique", "enfance, jeunesse, personnes âgées", "culture, tourisme, éducation populaire". Débat sur les orientations.
- Préparation de la poursuite du travail en ateliers sur le projet.
- Bataille contre la nouvelle réforme des retraites de régression sociale, participation aux luttes des salariés et citoyens, actions militantes de l'été et de la rentrée de septembre.
Le Front de Gauche et Europe Ecologie les Verts de Plougasnou organisent une réunion citoyenne à la salle des associations vendredi 28 juin à 20h30 afin d'établir avec les habitants de la commune intéressés un projet et de définir la stratégie à adopter en vue des municipales de mars prochain.
Peu convaincante, brouillonne et poussive... l'ouverture de la deuxième conférence sociale par le Président de la République ne restera pas dans les annales. Sa longue allocution s'est résumée à un très malhabile service après-vente des politiques gouvernementales et une justification bancale de sa réforme des retraites.
Pour le Président, allonger la durée de cotisations est la mesure la plus « juste ». Rien de plus faux. Il n'y a aucune justice, aucune égalité, dans la poursuite du démantèlement du droit à la retraite à 60 ans, conquête historique de la gauche. Il y a une erreur stratégique de calendrier et de méthode. Le rapport Moreau ne peut être une base sérieuse de négociation pour assurer l'avenir de la retraite par répartition, tant il ne prend pas en compte une dimension pourtant indispensable : l'emploi. C'est là que le bât blesse, dans la faiblesse des propositions Hollande en matière d'emplois privés et publics, dans ce défaitisme face au chômage, et dans le refus idéologique d'augmenter les salaires et de mettre à contribution les revenus financiers.
Le Président fait le choix d'une réforme à la hussarde, en plein trêve estivale. Nous ne laisserons pas faire. L'avis des principaux intéressés que sont les salariés et les retraités doit primer. D'ores et déjà le Parti communiste français appelle à la plus large mobilisation.
Pierre Laurent secrétaire national du PCF
Le Collectif Le Peuple des Dunes en Trégor organise le 12 juillet 2013 une table ronde à Trébeurden salle du sémaphore sur les enjeux et les risques du dossier d’extraction en baie de Lannion, en présence de Denis Délestrac, le réalisateur du film diffusé sur Arte le 28 mai dernier. Cette diffusion a été la plus belle audience d’un documentaire sur Arté en France et en Allemagne.
Programme de la table ronde du 12 juillet :
17 h à 18 h 15 : diffusion du film de Denis Délestrac : « le sable, enquête sur une disparition »
18h 15 à 20 h : table ronde
Dimanche et lundi dernier, le collectif "Le peuple des Dunes" a reçu une équipe de journalistes de la chaîne de télévision allemande A.R.D ; il s’agit de la plus grande chaîne de télévision en Europe.
Samedi 15 juin, l'association est intervenue dans l’émission de Denis Cheissoux sur France Inter : « CO2 Mon amour » avec Yann Quéffelec, rédacteur en chef du jour
http://www.franceinter.fr/emission-co2-mon-amour-yann-queffelec-redacteur-en-chef-de-co2-mon-amour
Pour voir ou revoir jusqu’au 28 juillet le documentaire de Denis Délestrac : http://future.arte.tv/fr/sujet/nos-plages-court-de-sable
Coordonnées de l'association:
Collectif Le Peuple des Dunes en Trégor
Maison des associations 22560 Trébeurden
Tél.: 02.96.23.67.60
http://peupledesdunesentregor.com
peupledesdunesentregor@gmail.com
Sud et CGT dénoncent le budget hôpital - Morlaix
mardi 18 juin 2013
Patricia Blosse (à gauche) pour la CGT, Marie-Hélène Merdy (au centre) et Francis Landouar (à droite) pour Sud santé ont apporté leurs commentaires critiques sur le budget provisionnel de l'hôpital.
Les deux syndicats critiquent le prochain budget déficitaire qui prévoirait la fermeture de lits.
Conjointement, les syndicats Sud santé et CGT, minoritaires au sein du centre hospitalier des pays de Morlaix, ont commenté, hier, le prochain budget de l'établissement public. « On s'étonne d'une présentation la semaine prochaine au comité technique d'établissement, puis au conseil de surveillance alors que cela devrait être fait en mars », soulignent Francis Landouard pour Sud santé et Patricia Blosse pour la CGT. Un budget « provisionnel global » de quelque 145 millions d'euros, dont 70 % de masse salariale, prévoyant un déficit de 890 000 €.
Plus inquiétant à leurs yeux, le projet de diminution de lits dans le service de chirurgie semaine. Créé en 2009 et ouvert du lundi au vendredi pour des hospitalisations de deux à trois jours, ce service devrait voir « la fermeture de six des quatorze lits avec la suppression de quatre postes au 1 er juillet, deux infirmières et deux aides-soignants ». Créant pour Sud santé une « insécurité totale et permanente dans le service ».
Autre service qui serait affecté, le secteur 7 de psychiatrie qui serait amputé « de 10 à 15 lits sur un total de 272 lits ». Les deux syndicats notent « que la direction cherche à dénoncer les accords RTT négociés en 2002 et qui n'ont pas été signé, tout comme non remplacement des agents malades ».
Pour sa part, la CFDT majoritaire, par la voie de Stéphane Postollec ne fait pas de commentaire attendant des « éléments clairs et objectifs ». Cependant, elle prévient qu'elle « ne laissera pas faire n'importe quoi ». Tout en s'interrogeant sur ce retard. « Même si tout le monde a des difficultés que l'administration ne présente un budget provisionnel qu'à la mi-juin, c'est un peu inquiétant. L'hôpital a une activité intéressante pour laquelle la population lui fait confiance, même si le service chirurgie semaine rencontre des difficultés sur le plan comptable. »
Quant à la direction, elle n'a pas souhaité faire de commentaires se justifiant que « le budget sera officiellement présenté au conseil de surveillance de l'hôpital que le 28 juin ».
Gilles ALLIAUME.
http://www.ouest-france.fr/2013/06/18/morlaix/Sud-et-CGT-denoncent-le-budget-hopital--65386100.html