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17 décembre 2014 3 17 /12 /décembre /2014 16:03

Parti communiste français

Plouigneau-Plougonven

                                                                                                   Le 17 décembre 2014

Communiqué

 

La directrice départementale des Finances publiques a maintenu sa décision de supprimer la trésorerie de Plouigneau à la date du 1er janvier 2015, et son transfert à Lanmeur.

 

Ainsi la politique libérale du gouvernement poursuit son œuvre de destruction des services publics de proximité avec toutes leurs conséquences négatives pour les territoires et les usagers.

 

La responsabilité du gouvernement et des ministres qui le composent, dont Mme Lebranchu, est totalement engagée dans cette affaire.

Cependant il convient également d'associer dans cette responsabilité tous ceux qui les soutiennent directement, notamment au parti socialiste, mais aussi plus largement tous ceux qui, de la droite à l'extrême droite, encouragent et applaudissent à la réduction des moyens publics.

 

Seule une politique réellement de gauche que soutient le PCF au sein du Front de Gauche est de nature à orienter l'action politique dans le sens des intérêts de la population.

 

PCF Front de Gauche

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19 novembre 2014 3 19 /11 /novembre /2014 08:10

En 2014-2015, la section PCF de Morlaix a décidé de consacrer du temps et des moyens à la formation et au débat de fond, en organisant des conférences-débats tous les deux mois environ.

- Roland Weyl, avocat de réputation internationale,  militant de la paix, anti-colonialiste et communiste, est venu faire une conférence au local du 2, petite rue de Callac à Morlaix le 29 octobre 2014 sur le thème d'un prochain livre: "Communistes, plus que jamais". 

- le 31 janvier probablement, une formation à destination des élus, des candidats aux départementales et des militants, est prévue autour de la réforme des collectivités territoriales en partenariat avec le CIDEFE. 

- nous avons adressé une invitation à Pierre Barbencey, journaliste à l'Huma spécialiste de la Palestine, pour une conférence sur le conflit israélo-palestinien. 

- début mai, Michel Etiévent, universitaire, historien spécialiste d'Ambroise Croizat et du mouvement ouvrier au XXe Siècle, devrait venir faire une conférence à Morlaix sur Ambroise Croizat et l'invention de la Sécurité Sociale solidaire. 

- au mois de juin, Ismaël Dupont devrait proposer une intervention sur "le socialisme de Jean Jaurès".

 

PCF Front de Gauche

 

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30 octobre 2014 4 30 /10 /octobre /2014 07:05

saint-thegonnec.jpg

 

Le bureau de poste de Saint Thégonnec va bientôt être victime des restructurations sur le service postal. Le bureau de poste sera fermé tous les mercredis sans changement du temps d'ouverture sur la semaine (augmentation du temps d'ouverture les autres jours). On peut dire que l'amplitude d'ouverture est conservée mais fermer le bureau un jour de la semaine c'est un mauvais signe qui peut laisser augurer  des fermetures augmentées dans l'avenir (même si des travaux vont être fait sur le local de la poste).

Les prétextes invoqués: pour la fermeture du bureau le mercredi: probablement l'insuffisance de clients (il est sûr qu'avec cette fermeture, il y aura encore plus de clients!), pour le départ des facteurs non conformités aux bonnes conditions de travail du personnel (certes l'inspection du travail a noté des choses à revoir mais pourquoi ne pas faire les quelques travaux nécessaires?!). 

  

Ainsi, si la Poste maintient son projet, les facteurs ne seront plus basés sur St Thégonnec (à partir de février ou mars 2015 ?) mais sur Morlaix (facteurs assurant la distribution du courrier sur   Le Cloître St Thégonnec et Plounéour Menez) et sur Landivisiau (facteurs assurants la distribution du courrier sur les autres communes du canton).

Concrètement les facteurs assurants la distribution du courrier sur le canton de St Thégonnec ne feraient plus le tri du courrier (fait à Morlaix ou Landivisiau) ce qui se traduira par moins de tournées, des tournées plus longues se finissant plus tard.

  

Chacun sait bien que quand l'on commence à faire de "petites" restructurations c'est le prélude à des restructurations plus sévères dans un avenir plus ou moins éloigné. 

 

Tous les ans, la direction de la Poste, qui délaisse l'activité courrier d'intérêt général pour des activités plus lucratives, comme la banque, l'assurance, la téléphonie, détruit des milliers de postes et d'heures de bureaux de poste, afin d'assurer la meilleure rentabilité pour les actionnaires, dont l'Etat.

En quelques années, le nombre de bureaux de poste a été divisé par deux.

En 2013, 6000 postes ont été supprimés, alors que l'effet d'aubaine du Crédit Impôt Compétitivité a rapporté 300 millions d'euros à l'entreprise La Poste.

 

La contrepartie de ces restructurations, c'est un service de proximité dégradé pour les citoyens et des conditions de travail détériorées pour les agents de la Poste.

La Poste abuse du recours aux contrats d'avenir, renouvelables 36 mois seulement, avec des salaires pris en charge à 75% par l'Etat à la distribution du courrier, à 30% au guichet, faisant ainsi le choix de la précarité d'une partie de son personnel.

 

Citoyens, en faisant pression sur les élus, avec les syndiquats de salariés, résistez à cette politique!

 

La section PCF du Pays de Morlaix (Morlaix, Plouigneau, Plougonven, St Thégonnec, Taulé).   

 

1550

 

Ce jeudi 30 octobre au matin, les militants du PCF ont distribué des tracts dans tout Saint Thégonnec pour exiger l'abandon du plan de restructuration de la Poste et un autre emploi de l'argent et des richesses créées par les travailleurs. 


 

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11 octobre 2014 6 11 /10 /octobre /2014 07:08

Parti Communiste Français

Membre du Front de Gauche

Section de Morlaix

2 Petite Rue Callac 29600 MORLAIX – tel : 02 98 88 30 35

Mel : pcfmorlaix@wanadoo.fr                                           Blog : http://le-chiffon-rouge-pcf-morlaix.over-blog.com/                          

 

 

Samedi 18 octobre 2014 (9 h)

Assemblée générale

Sections PCF de Morlaix, Lanmeur, Roscoff

Local de la section (2 Petite Rue Callac – Morlaix)

 

Cher(e) Camarade,

Une conférence nationale est convoquée pour les 8 et 9 novembre 2014.

8  Son objectif

Comment mieux travailler à l'émergence d'une véritable alternative de société, de politique et de gouvernement et à la démarche de rassemblement nécessaire.

8  Son ordre du jour

-  point d'étape sur nos initiatives en cours dans une situation politique à analyser et apprécier à chaque étape,

-  notre démarche de rassemblement pour une politique, une majorité et un gouvernement de gauche,

-  la relance du Front de gauche,

-  le déploiement de nos campagnes d'action, le travail sur notre projet,

-  la préparation des échéances électorales de 2015.

 

Assemblée Générale le samedi 18 octobre 2014 de 9 h à 12 h.

Cette AG, commune aux sections PCF du Pays de Morlaix (Morlaix, Lanmeur, Roscoff) aura pour but de préparer cette conférence nationale.

Elle se terminera par un pot de l’amitié, un repas pris en commun. 

Cordialement.

Daniel RAVASIO

Secrétaire Section PCF Morlaix 

 

PS. Une autre date à retenir

Une réunion de formation se tiendra le mercredi 29 octobre (18 h) : Roland WEYL  [avocat de réputation nationale ayant consacré une part importante de son activité professionnelle à la défense politique, notamment au service des militants politiques, syndicaux, anticolonialistes / adhérent PCF depuis 1946 / membre du CN du Mouvement de la Paix)

roland-weyl-droit-international.jpg

Il envisage d’écrire un livre sur son vécu de communiste (2015 ? 2016 ?) non pas pour faire un livre nostalgique mais pour dire que les idées communistes sont plus que jamais d’actualité. Il nous a  fait part, au cours de cette réunion, de manière simple et intéressante de ses idées (le rassemblement c’est quoi ? avoir des élus ou être électoraliste ! …).

Cette réunion s’intitulera « Communiste plus que jamais ». A partir de son long parcours au sein du PCF (au niveau local et au niveau national), sur lequel il reviendra bien sûr, il tirera des perspective pour l’avenir voulant montrer que les idées communistes sont plus que jamais d’actualité.

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30 mai 2014 5 30 /05 /mai /2014 08:31

Parti Communiste Français

Membre du Front de Gauche

Section de Morlaix 

2 Petite Rue Callac 29600 MORLAIX – tel : 02 98 88 30 35 

Mel : pcfmorlaix@wanadoo.fr        Blog : http://le-chiffon-rouge-pcf-morlaix.over-blog.com/            

 

Lundi 2 juin à 18h - Comité de section de la section PCF pays de Morlaix 

 

Mercredi 25 juin à 18h - Assemblée Générale de la section PCF pays de Morlaix 

 

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20 mai 2014 2 20 /05 /mai /2014 22:00

La campagne du Front de Gauche

 

A 3 semaines du scrutin des européennes le moins que l’on puisse dire c’est que les médias ne se décarcassent pas pour en expliciter les enjeux. Le Front de Gauche, qui se présente uni dans les huit grandes régions qui constituent les circonscriptions électorales, a élaboré un texte très riche dont voici les grandes lignes

 

1 – L’Union européenne est en crise

 

Cette crise est à la fois sociale et écologique. Elle se traduit par une destruction de l’écosystème ; par une explosion de la précarité, de la pauvreté et du chômage et par une négation des souverainetés populaires et donc de la démocratie.

 

Cette crise s’inscrit dans la crise globale du capitalisme néolibéral qui a commencé en 2007. C’est une crise du capitalisme financier dont les exigences exercent une pression accrue sur les revenus salariaux et les garanties sociales.

 

Elle entre en résonnance avec la crise propre de l’Union Européenne dont la construction est fondée sur la concurrence généralisée entre les peuples et sur le dumping social et fiscal.

 

A cette situation la réponse des classes dirigeantes a été la mise en place d’une Europe de plus en plus autoritaire. Ce choix partagé par les gouvernements de droite comme sociaux-démocrates remet en cause les acquis sociaux et démocratiques issus dans les différents pays d’Europe des luttes populaires des décennies passées. La conséquence, avec l’éloignement de toute possibilité de contrôle populaire, est une véritable catastrophe sociale et écologique qui offre à l’extrême droite un terreau sur lequel elle prospère.

 

La droite (PPE) et les partis « socialistes » (PSE) portent ensemble (parce qu’en réalité ils cogèrent l’Union Européenne) la responsabilité de cette situation et des attaques contre la souveraineté populaire.

 

La seule voie possible de sortie de cette crise passe par la rupture avec cette Union Européenne là pour refonder une Europe solidaire et démocratique.

 

2 – Il faut désobéir et rompre avec les traités

 

Pour refonder l’Europe sur de nouvelles bases il faut d’abord rompre avec l’Europe telle qu’elle est : traités négociés en secret et ratifiés sans consultation des peuples, dumping social et fiscal, politique d’austérité, … C’est pourquoi il faut désobéir à ces traités et à leur logique.

Pour cela, nous proposons une révolution citoyenne qui s’appuie, en toutes circonstances, sur la souveraineté et les mobilisations populaires.

 

Il faut donc se battre,  au niveau européen, avec toutes les forces progressistes (sociales et politiques) qui rejettent l’austérité et la construction libérale de l’Europe.

 

Rompre et désobéir supposent de refuser de s’enfermer dans un consensus mou et d’assumer des affrontements au sein de l’Union Européenne pour obtenir une modification des règles actuelles et, si ce n’est pas possible, pour, avec tous les pays qui le souhaiteront, désobéir à ces règles. Dans ce mouvement la France, 2èmeéconomie européenne, peut jouer un rôle moteur.

 

Sans attendre il est possible de prendre des mesures unilatéralescoopératives avec tous les pays qui le souhaitent, mesures qui auraient vocation à s’étendre à toute l’Europe.

 

Il faut donc rompre avec l’Europe telle qu’elle est pour refonder une autre Europe 

Cela suppose de sortir la dette publique de l’emprise des marchés pour relancer l’emploi et la transition écologique. On sait combien la dette sert de prétexte à la nécessité de mener des politiques d’austérité drastiques. Cela pose évidemment la question du rôle de la Banque Centrale Européenne (BCE) et de l’Europe qu’il faut revoir de fond en comble pour que l’une et l’autre deviennent enfin des outils au service des peuples.

 

Pour sortir de l’austérité il faut refuser la politique budgétaireeuropéenne qui impose de mener des politiques d’austérité de façon permanente et de couper massivement dans les dépenses publiques, la protection sociale et les services publics.

 

Il faut refuser le dumping social, les libéralisations et en finir avec la précarité. Il faut agir pour la mise en place de critères de convergence sociale pour tous les pays de l’Union et mettre un coup d’arrêt à la déréglementation des services publics.

 

Il faut en finir avec l’Europe de la Finance. Pour que la finance soit mise au service de la société et non l’inverse il faut qu’elle soit mise sous une surveillance stricte des pouvoirs publics. Rôle des banques, taxation des transactions financières, lutte contre les paradis fiscaux,…aucun aspect ne sera éludé.

 

Il faut lutter contre le libre-échange destructeur. Comme contre la finance des mesures de protection sont indispensables en ce qui concerne les échanges de marchandises. Face au pouvoir exorbitant des grandes firmes transnationales et aux dégâts écologiques et sociaux qu’elles génèrent il s’agit d’aller vers la relocalisation des activités et de favoriser les circuits courts de production et de consommation : c’est dans la même optique que nous prônons une refondation de la politique agricole commune (PAC). Nous défendons la coopération internationale et la solidarité intra-européenne plutôt que la guerre économique de tous contre tous.

 

C’est cette même logique qui nous amène à combattre vigoureusement le grand marché transatlantique (GMT).Ce projet négocié entre les USA et l’Union Européenne dans l’opacité la plus totale est inacceptable. C’est un sujet déterminant pour l’avenir social, écologique, économique et démocratique de l’Europe. Il déstabiliserait nos industries, nos cultures, nos agricultures. Il permettrait l’arrivée en Europe de produits ne répondant pas à nos normes sociales ou environnementales. C’est pourquoi nous exigeons du gouvernement français la fin des négociations sur le GMT et si cela n’est pas obtenu, la tenue d’un référendum.

 

 D’une façon plus générale nous dénoncerons les accords de libre échangeet nous agirons pour leur remplacement par des accords basés sur la solidarité et la coopération.

Il faut rompre avec le productivisme et instaurer une planification écologique européenne. : Incidence sur le climat, pillage des ressources naturelles, multiplication des déchets toxiques, appauvrissement de la biodiversité,…jamais l’existence d’un intérêt général humain radicalement anticapitaliste n’a été aussi évidente. La mise en œuvre d’une planification écologique et le retour des biens communs de l’humanité et des services d’intérêt général dans le giron public, transition énergétique, gestion des ressources renouvelables, gaz à effet de serre,…tout cela exige des moyens à la hauteur des enjeux et un contrôle citoyen permanent.

 

Il faut rompre avec la dépendance de l’Europe aux intérêts géostratégiques des USA. Le traité de Lisbonne prévoit que les politiques des états de l’U.E. soient compatibles avec les orientations de l’OTAN. Nous voulons la dissolution de l’OTAN et, sans attendre, la sortie de la Francede l’OTAN. L’avenir de la planète ne doit pas être discuté au sein des G8 et G20. Nous refusons la toute puissance du dollar comme monnaie de réserve.

 

Il faut rompre avec l’Europe Forteresse » et la politique agressive vis-à-vis des pays du Sud et de l’Europe orientale :

 

Engager toutes ces ruptures est une condition indispensable pour pouvoir refonder le projet européen sur de nouvelles bases libérées des traités européens actuels.

 

3 – Refonder l’Europe

 

Notre critique de l’U.E. et les ruptures que nous voulons engager ne signifient pas une volonté de repli nationaliste. Au contraire nous sommes aujourd’hui la seule liste à porter une idée européenne à laquelle les peuples pourraient adhérer porteuse de progrès humain, social et écologique. C’est le sens de la refondation que nous proposons :

 

 

Une Europe démocratique qui respecte les souverainetés populaires

 

Toutes les politiques nationales comme européennes doivent faire l’objet de débats publics, être librement consenties, contrôlées et soumises à la souveraineté populaire.

 

Le renforcement des assemblées élues (parlements nationaux et parlement européen) doit changer l’équilibre des pouvoirs. Le parlement européen, élu à la proportionnelle au niveau national, verra ses pouvoirs renforcés notamment dans l’initiative des lois. Mais surtout nous voulons développer la possibilité d’intervention des peuples dans les décisions européennes. Elaboration, suivi et évaluation des politiques européennes tous les aspects leur seront ouverts.

 

Une Europe du développement humain soutenable

 

Face au chômage et à la précarité, la priorité absolue est d’offrir à tous les Européens un modèle de développement qui leur garantisse du travail, des revenus décents, une protection sociale, tout en protégeant notre écosystème.

 

Dans l’immédiat, un grand plan européen d’investissement pour reconstruire les économies et enclencher la transition écologique. Relocaliser les activités, transformer les modes de production, favoriser les circuits courts pour faire face aux défis sociaux et environnementaux.

 

Une réappropriation publique et démocratique des secteurs stratégiques, des coopérations industrielles et de recherche, des visas écologiques et sociaux sur les importations permettront un nouveau type de production alliant développement humain, social et écologique.

 

Interdiction des licenciements boursiers, création d’emplois qualifiés, sécurisés, bien rémunérés avec des pouvoirs d’intervention sur les choix des entreprises.

 

La préservation de l’écosystèmesera une priorité avec une planification écologique, le retour des biens communs de l’humanité dans le secteur public, les énergies renouvelables, les économies d’énergie, le développement dans les transports ferroviaires et des voies d’eau.

 

Il est nécessaire de définir un cadre européen du droit du travail et de la protection sociale. Un « bouclier social » garantira la sécurisation des emplois, un droit à la formation pour tous ; une harmonisation progressive des droits sociaux par le haut ; des salaires minimum décents en Europe.

 

Convergence vers le hautdes normes sociales, écologiques et démocratiques, réduction du temps de travail, égalitéfemmes/hommes, droit à la retraite à 60 ans, lutte contre les discriminations.

 

Les services publics, avec de nouvelles créations à l’échelle européenne permettront l’accès de tous aux droits universels : éducation, santé, logement, eau, énergie…ces services publics créateurs d’emploi, de lien social, de dynamisme des territoires ruraux et des quartiers populaires.

 

La PAC sera elle aussi refondée : sécurité et souveraineté alimentaire, agriculture paysanne non soumise à la logique productiviste garantissant aux agriculteurs des prix rémunérateurs et aux citoyens une nourriture de qualité saine et variée, accessible à tous au juste prix.

 

Une Europe libérée de l’emprise de la finance

 

L’union économique et monétairedoit enfin servir la création d’emplois, les services publics, les produits utiles et la transition écologique pour un partage juste des richesses. La BCE doit être placée sous le contrôle démocratique des peuples.

 

Taxer les transactions financières, lutter contre la fraude fiscale, harmoniser la fiscalité des entreprises pour lutter contre le dumping fiscal.

 

Donner la priorité à la réduction des inégalités sociales et territoriales comme aux programmes de solidarité et de lutte contre l’exclusion.

 

Une Europe des droits et liberté

 

L’Europe doit garantir l’égalité entre les femmes et les hommes à tous les points de vue et protéger le droit fondamental des femmes à disposer de leur corps.

 

L’Europe doit être laïque et garantir la liberté de conscience. Ce qui implique la liberté des cultes et une stricte séparation entre les Eglises et les institutions européennes.

 

Une Europe de la paix au service de l’émancipation humaine

 

Face à la puissance du capital globalisé, notamment aux transnationales et aux marchés financiers, l’Europe doit être un espace politique et économique qui fasse contrepoids et qui renonce aux ingérences impérialistes et néocolonialistes. Elle sera ainsi un très puissant outil de coopération entre les peuples du monde.

 

Recherche permanente de la paix et de la sécurité collective. Pour cela il faut rompre avec les politiques atlantiques, sortir de l’OTAN, être indépendant vis-à-vis des USA, être active sur le désarmement multinational. La politique extérieure doit se fonder sur le droit international pour la résolution des conflits.

 

Au Proche-Orient l’Europe engagera tous les moyens à sa disposition pour faire respecter le droit imprescriptible du peuple palestinien à un état souverain et démocratique dans les frontières de 1967.

 

A l’opposé de l’ « Europe Forteresse » actuelle, les droits des migrants (droit d’asile, droit à la scolarisation, droit au travail, …) seront respectés ;

 

Une politique de solidarité et de coopération sera mise en place avec les différentes régions du monde. Avec l’Amérique latine, l’Afrique, l’Asie, le Proche-Orient, l’Europe de l’Est de nouvelles relations seront établies sur un pied d’égalité et non dans le cadre d’accords de libre-échange.

 

L’Europe soutiendra les révolutions citoyennes qui ont mis à bas des régimes autoritaires.

 

Résumé par Alain DAVID

 

 

P.S. : le document du FdG est bien plus riche et plus détaillé. On peut se le procurer auprès des différentes composantes

 

Pour le PCF : 2, petite rue de Callac 29600 MORLAIX

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10 janvier 2014 5 10 /01 /janvier /2014 07:18

Parti Communiste Français

Membre du Front de Gauche

Section de Morlaix 

2 Petite Rue Callac 29600 MORLAIX – tel : 02 98 88 30 35 

Mel : pcfmorlaix@wanadoo.fr                                          

Blog : http://le-chiffon-rouge-pcf-morlaix.over-blog.com/                          

 

 

 

Cher(e) Camarade, Cher Concitoyen

 

 

Au nom du secrétariat de section de Morlaix, permets-moi tout d’abord de te souhaiter une bonne et heureuse année 2014.

 

Cette année 2014 va être marqué par les élections municipales (23 et 30 mars) et les élections européennes (25 mai). Ce sont deux échéances importantes.

 

L’année 2013 laisse un goût amer quand aux orientations politiques prises par le gouvernement et François Hollande. Et ce ne sont pas les vœux de François Hollande qui vont nous rassurer.

Des voeux qui confirme et montre la volonté d'amplifier la politique menée

« Dans ses vœux, il n'a témoigné aucune  sensibilité réelle aux difficultés des Français. Lui qui affirmait en 2013 vouloir "coûte que coûte" inverser la courbe du chômage n'a même pas évoqué son échec. Pire, il confirme qu'il persévère et ne changera rien de cette politique qui échoue depuis plus de vingt ans : moins de charges pour les entreprises pour soit disant plus d'emplois. On connaît le résultat : toujours plus de bas salaires, de précarité et de chômage. 

Le seul objectif dont il se déclare " personnellement garant" c'est moins de dépenses publiques, c'est à dire moins de services publics de l'Etat, moins d'investissements publics des collectivités locales, moins de remboursements et de prestations de la Sécurité sociale. 

Tout cela est désolant. Et il n'est pas question de s'y résigner. L'année 2014 sera pour nous une année de luttes et de mobilisations pour reconstruire les solutions de justice et de solidarité qu'attend le pays et que manifestement la politique présidentielle ne lui apportera plus » (Pierre Laurent).

 

Le besoin de politique autrement est toujours et plus que jamais à l’ordre du jour.

Cette exigence ne s’exprimait-elle pas dans les clameurs d’un certain jour de mai 2012, quand Sarkozy fut chassé du pouvoir ? Dix-neuf mois après, l’horizon paraît bouché et le corps constitué de «la gauche» est démembré. Il avait voté pour un virage social, il a été écartelé par les forces libérales. L’heure est grave. Si grave que le début de la précampagne électorale (municipales et européennes) a de quoi nous inquiéter. Les logorrhées nauséeuses actuelles nous éloignent de l’essentiel et ne servent que l’ambiance minable du lepénisme rampant. Où est l’échange, la confrontation, le combat ? On voudrait priver les citoyens d’un débat approfondi qu’on ne s’y prendrait pas autrement.

Nous vivons une période tellement inédite – crise de civilisation, morale, sociale – que nulle expérience dans le passé ne peut nous servir de point de repère. L’année 2013 aura même été marquée par un fait politique majeur qui perturbe toute l’histoire de la gauche française, même si nous ne nous faisions que peu d’illusions. Jusqu’à l’élection de François Hollande, le Parti socialiste a toujours infléchi sa doctrine vers les canons libéraux, sans assumer pour autant les dogmes sociaux-libéraux. Souvenons-nous que Lionel Jospin, alors Premier ministre, usait et abusait d’une formule : «Oui à l’économie de marché, non à la société de marché.» Chacun se contentait de ce modus vivendi bien commode. Cette période s’est achevée dans la brutalité des choix du nouvel hôte de l’Élysée, qui théorise désormais la cohérence sociale-libérale, articulée autour de deux idées majeures, la baisse de ce qu’ils appellent le «coût du travail» et la baisse des déficits publics, elle-même encore théorisée dans l’éditorial du Monde  intitulé «Le courage et la nécessité»…

Cette politique pleinement endossée par le pouvoir socialiste conduit le peuple et la gauche dans le mur. Affirmer cette évidence ne signifie pas être antisocialiste, mais juste lucide. Le refus net de cette orientation nous apparaît comme le premier engagement d’une nouvelle construction majoritaire à gauche, autour d’une démarche constructive de conviction. Ce qui est parfois difficile à vivre par les temps qui courent, ce n’est pas l’absence d’idées ou de solutions, mais bien le manque d’articulation entre les forces politiques existantes capables de réinventer l’à-venir. Le Front de gauche a été créé dans ce but, qui, à bien des égards, dépasse de loin les frontières de son seul périmètre. Sa mission historique ne peut, ne doit être déçue, alors que le gouvernement a tiré un trait sur l’espérance de changement. Cette politique sans espoir, on le voit bien, nourrit les esprits autoritaires et «accrédite» la parole des démagogues. Colères, écœurements, peurs, replis nationalistes et xénophobes : l’alliance du «tous pourris» au «il n’y a pas de perspective» gangrène la République. Bousculer l’hégémonie du PS reste la condition du changement. Difficile, oui, mais pas impossible. Face à la plus formidable rage contemporaine de destruction sociale, François Hollande nous rejoue en accéléré et en pire cette vieille musique : une petite espérance suivie d’une immense déception.

Changer le rapport de forces est donc une obligation, les chemins citoyens qui y conduisent sont multiples. Rien ne doit détourner de cet objectif, pas même des crispations concernant le devenir de quelques grandes municipalités.

C’est aussi ça, la politique autrement. Et la politique autrement, c’est aussi la gauche autrement

Quelques dates à retenir pour le mois de janvier.

°  Lundi 13 janvier 2014 : AG du Front de Gauche du Pays de Morlaix

(19 h 30 – Morlaix - Salle municipale de l’ancien lycée Kernéguès).

°  Vendredi 17 janvier 2014 : réunion de préparation de la fête du 1er mai 2014

(18 h – local PCF Morlaix).

Cette réunion réunira de 18 h à 19 h 30 ou 20 h tous ceux qui ont donné un coup de main pour la réussite de la fête 2013, tous ceux qui sont intéressés à participer à l’organisation de la fête du 1er mai 2014.

°  Lundi 20 janvier réunion du Comité d’Animation de la campagne municipale sur la ville de Morlaix (19 h 30 – local PCF).

°  Mardi 28 janvier 2014 : Assemblée Générale des Communistes de Morlaix (18 h – local PCF Morlaix).

 

Cordialement

 


Daniel RAVASIO

Secrétaire section PCF Morlaix

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4 décembre 2013 3 04 /12 /décembre /2013 09:00

rapport introductif de Daniel RAVASIO

Je ne vais pas revenir, dans cette introduction, sur l’ensemble de la situation sociale, économique et politique : nous savons tous ce qu’il en est.

Je voudrai mettre l’accent sur 4 points de l’actualité : les renoncements du gouvernement et leurs conséquences ; la colère sociale et les tentatives de récupération ; le FN qui cherche à surfer sur la colère sociale ; le Front de Gauche.

Un gouvernement qui va de reculades en renoncements.

 

Les reculades et renoncements successifs du gouvernement sont légions depuis son installation. Inutile ici d’en faire une liste que chacun connaît bien.
Ce que l’on peut constater aisément c’est que ces renoncements ne sont jamais assez  pour  la droite, l’extrême droite, le Medef et qu’au contraire cela leur laissent le champ libre pour avancer leurs pions. A mesure que se creuse un fossé entre le gouvernement et les aspirations du peuple de gauche qui l’a élu, la droite et le Medef deviennent plus arrogants et en demandent toujours plus.

 

La force d’un gouvernement ne réside pas dans sa capacité à faire des courbettesdevant ceux qui le combattent. Elle est de s’appuyer sur la souveraineté populaire, et c’est ce que le président de la République et le Premier ministre ont écarté d’emblée, ce n’a pas été leur choix. Les éditorialistes de la droite peuvent bien parler aujourd’hui de paralysie car, de fait, ils ont raison, et nous sommes entrés dans une crise politique sérieuse et inquiétante qui ne peut que s’aggraver dès lors même que le dernier atout de François Hollande, l’inversion  de la courbe du chômage, fût-ce par des emplois aidés, semble bien en passe de lui échapper.

Au point où nous en sommes, faute d’attendre par le haut un changement de cap, il faut l’impulser d’en bas. Les élections municipales ne doivent pas être la chronique des défaites annoncées. Elles peuvent être l’occasion pour les hommes et les femmes de gauche, avec des équipes rassemblées sur des contenus, d’exprimer et de mettre en œuvre des choix politiques transformateurs.

 

La colère sociale monte, colère que Droite et Medef tente de récupérer.

 

La colère des salariés et plus largement de la population s’est traduite, dans notre région, par des actions fortes et massives comme l’action des bonnets rouges à Quimper et à Carhaix.

Cette colère, c’est d’abord la colère, le désarroi de milliers de personnes que la politique d’austérité, la crise, les fermetures d’entreprises frappent durement que ce soit le salarié qui perd son emploi et son pouvoir d’achat, l’artisan ou le patron de PME qui voit avec angoisse l’avenir de son entreprise, l’agriculteur qui se demandent comment vivre de son métier. Oui, comme le dit Pierre Laurent dans son interview au Télégramme de dimanche « En Bretagne, la situation est explosive ».

 

Cette colère, la droite, le patronat, la FNSEA tente de la récupérer pour faire valoir non pas ce que demandent salariés et population, à savoir la fin des licenciements et la pérennisation des entreprises, une justice fiscale.

En réalité leurs buts sont bien autre chose : 

  • Ils demandent la réduction des contraintes fiscales et non pas la justice fiscale : le grand patronat réclame clairement  de payer moins d’impôt voir ne plus en payer du tout.

  • Ils demandent la restriction des contraintes environnementales. Les exploitants agricoles se plaignent de ne pouvoir vivre de leur travail, des tracasseries administratives, des inégalités de traitement entre les pays européens : sur de nombreux points (pas sur tous loin s’en faut) ils ont raison. Mais ce n’est pas en allant encore plus loin dans la politique agricole actuelle que se trouveront les solutions à la crise.

  • Ils demandent la diminution des contraintes sociales. Qu’est ce que cela veut dire ? La baisse des cotisations sociales c’est moins de sécu, moins de retraite, moins de droits au chômage, …. Ou alors une sécu privatisée, une retraite  par capitalisation que seuls ceux qui en auront les moyens pourront se payer.

  •  Ils demandent plus d’autonomie pour la Bretagne, une autonomie qui permettrait, tout en gardant le même système capitaliste de régler les problèmes que l’Etat Français ne règle pas. Qui peut y croire ? Si la décentralisation n’est pas une mauvaise chose en soit son contenu, le contexte économique dans laquelle elle se place peut laisser planer de graves dangers. Ainsi elle peut être la porte ouverte au chacun pour soit entre les régions françaises. Quand on voit ce que cela donne dans certains pays (Italie : la ligue du Nord refuse de payer pour ses fainéants de l’Italie du sud ; Espagne : la Catalogne refuse de payer pour l’Andalousie ; Belgique : la Flandre refuse de payer pour les Wallons) on peut craindre le pire. On peut même craindre que la Bretagne soit perdante si des régions plus riches disaient chiche et refusaient de participer au financement solidaire pour la France. On peut même craindre, dans le cadre d’une concurrence entre les régions une réduction des droits sociaux des travailleurs : pourquoi pas un Smic Breton inférieur au Smic Français !

     

    Avec les manifestations de Carhaix (3 000 manifestants venus de toute la Bretagne), les manifestations du samedi 23 novembre dont celle de Morlaix (5 000 manifestants) le mouvement social avec les organisations syndicales a commencé à lever le voile sur ces tentatives de récupération. Il faudra continuer dans cette voie : rien n’est encore acquis.

     

    Bien sûr certaines motivations exprimées par des manifestants de Carhaix [Humanité du lundi 2 décembre : « il faut donner moins d’aide à ceux qui en abusent » ; « Ce sont les immigrés, les chômeurs de longue durée qui en profitent ! Pas les chômeurs bretons, il faut appeler un chat, un chat » ; … ] sont inacceptables. Au-delà il faudra s’adresser à tous ceux qui ont les mêmes intérêts qu’ils aient manifesté à Carhaix ou à Morlaix, pour déjouer les manœuvres en cours et faire valoir les vraies solutions solidaires.

     

    Le FN qui tente de tisser sa toile.

     

    Le FN tente lui aussi de surfer sur cette colère pour faire valoir « ses solutions »  utilisant un vocabulaire antilibéral  pour récupérer les classes populaires, notamment celles qui votent à droite (Comme l'avait fait Mussolini avec le fascisme dans les années 20, en Italie).

    Marine LE PEN est venu sur nos terres, à Guerlesquin, pour faire la promotion du FN, essayer de récupérer le désarroi de la population et des ouvriers de Tilly.

    Malgré le peu de temps qui nous a été laissé entre l’information de la venue de Marine LE PEN, malgré la difficulté de mobiliser un lundi matin nous nous sommes retrouvés à une vingtaine avec drapeaux et panneaux du Front de Gauche sur le marché de Guerlesquin à partir de 10h 30. Les médias nationaux étaient venus en force.

    Spontanément, nous l'avons donc accueillie, suivie sur le marché et raccompagnée jusqu'à la porte de son restaurant tout au long de sa visite. Parmi les slogans : "Non, aux mensonges du FN !", "les travailleurs n'ont pas besoin du FN !", "pas de fachos en Bretagne, pas de Bretagne pour les fachos !" et puis les indémodables "F comme et N comme... !".

    Situation un peu ubuesque, il faut bien l'admettre dont on peut se demander quel bilan politique le FN peut en tirer.  Renforcer des liens militants en vue des municipales (Brest, Quimper et peut-être Morlaix) ? Faire parler de MLP et du FN dans les médias par rapport aux mouvements sociaux en cours ? Tester les possibilités de construction du FN dans les régions sinistrées au niveau de l'emploi en exploitant la détresse sociale ? Sûrement tout ça à la fois, malheureusement !

    Même peu nombreux et avec une organisation un peu aléatoire parce que trop rapide, nous avons bien fait de marquer le coup. Au moins la presse locale n'a-t-elle pas pu nous ignorer et a dû faire savoir que tous les habitants de la région ne sont pas prêts à tomber entre les pattes du FN. Même, si nous en avons rencontrés sur le marché avec qui les discussions n'ont pas été agressives du tout mais plutôt à coup de : "Pourquoi vous insultez Marine et le FN, alors que tous les autres nous ont arnaqués ?", "On a tout essayé, pourquoi pas eux ?"... 

    Des échanges qui confirment la nécessité de convaincre, programme contre programme de la nocivité du FN. Nous sommes partis encore plus convaincus que les slogans ne sont plus suffisants pour dénoncer l'extrême-droite aux yeux des gens touchés de plein fouet par l'austérité et la crise (même si ça soulage de les crier à la face des militants chevronnés du FN qui eux savent très bien de quoi il est question).

    Il est temps de faire la clarté sur le programme du FN. Le «nouveau FN» continue à copier-coller de nombreuses propositions du FN de Jean-Marie Le Pen.

    Trois exemples :

  • Le logement : Le programme du FN s'attaque au logement public ; Il prévoit de pouvoir le « vendre au bout de 10 ans », décrète la « fin de l'APL » ou « l'extension des sur-loyer », la suppression de la loi SRU qui impose la construction dans chaque ville de logements pour tous... entre autres.

  • La fiscalité : de vagues principes pour tous, pas un mot de la TVA, mais pour les riches c'est du concret : abaissement de la tranche supérieure de l'impôt des plus hauts revenus et suppression de l'Impôt Sur la Fortune.

  • L’Europe : retour du Franc mais pas un mot crédible sur comment et les conséquences ; sortie de l'UE au bénéfice d'une alliance stratégique avec la Russie...

    Sans parler de la fin des 35h branche par branche, de la fin du droit du sol, de la mise en cause du droit à l'avortement et du rétablissement de la peine de mort.

    Rien d'utile aux salariés, aux citoyens, que du nuisible. Derrière leur parade anticapitaliste, l'objectif du FN est simple, prendre le pouvoir dans la droite libérale.

     

    Le Front de gauche

 

 

Le Front de Gauche connaît quelques difficultés liées aux élections municipales mais plus au fond sur la nature du rassemblement.

Pour les uns le FDG doit « rassembler la fraction la plus déterminée de notre peuple, celle qui est prête à se mobiliser pour bâtir une alternative », le FDG doit se montrer clivant (JLM : « je crois que le conflit crée la conscience »).

Pour d’autre, il faut rassembler la majorité du peuple de gauche. Plutôt que de cliver, il faut rechercher les points de convergence les plus hauts possibles, pour lutter et gagner ensemble.

La question des élus est un des points d’achoppement :

  • Pour les uns avoir des élus, pas dans n’importe quelles conditions et pas pour y faire n’importe quoi, est important. Pour cela il faut rassembler  sur des bases claires : mettre en place ou de participer à la mise en place de politiques de gauche au service de la population. C’est la position du PCF.

Un tel rassemblement passera, le moment venu, par des alliances sur des bases claires (mettre en place une politique de gauche  au service de la population ; une politique qui va à l’encontre de la politique  d’austérité) car chacun sait que pour avoir des élus il faudra rassembler au-delà des rangs du Front de Gauche. Pour Morlaix comme dans de très nombreuses grandes ou très grandes communes, une liste du Front de Gauche sera présente au 1er tour avec pour objectif au terme du processus électoral de battre la droite, d’avoir le maximum d’élus Front de Gauche.

  • Pour d’autres, avoir des élus est important mais ce n’est pas une priorité. Passer les alliances nécessaires pour y arriver ce serait nous dénaturer. On peut peser, même avec peu d’élus, en appuyant le mouvement social.

C’est pourquoi, dans certaines communes, on risque (hélas !) de se retrouver avec 2 listes du Front de Gauche, toutes deux indépendantes du PS au 1ertour mais qui divergent sur le rassemblement qu’il faudra faire au 2èmetour.

Le FDG doit sortir par le haut de ce débat. Nous sommes divers : faisons de cette diversité une force.

De Leonarda au droit à la retraite, du vote des étrangers au droit du travail, du mariage pour tous au pacifisme, de la lutte pour une Europe solidaire au refus du budget, nous sommes ensemble avec la volonté de construire une alternative à ce gouvernement.  Alors, ne perdons pas de vue l’essentiel, poursuivons le débat fraternellement pour que vive le Front de Gauche.

La manifestation de Paris le 1er décembre (100 000 personnes pour une autre fiscalité juste et solidaire) montre la voie du chemin à suivre pour le FDG : un FDG dans l’action pour une autre politique.

La fête de l’Huma Bretagne a été l’occasion lors d’un débat, en présence de Pierre Laurent, d’échanger sur toutes ces questions.

 

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27 novembre 2013 3 27 /11 /novembre /2013 20:48

On se souvient du camouflet infligé par notre peuple aux « élites  qui nous gouvernent » lors du référendum sur le traité constitutionnel européen en 2005. Comme on ne pouvait pas « dissoudre le peuple », comme le suggérait ironiquement Bertolt Brecht, la droite  fit rentrer le contenu du TCE lors du traité de Lisbonne… sans consultation populaire cette fois ci.

 

Plus près de nous, nous avons encore dans l’oreille les rodomontades du candidat Hollande au sujet du traité européen concocté par Merkel et Sarkozy. On allait voir ce qu’on allait voir : « pas question de signer ce texte sans nouvelle négociation et sans changement »… ce qui n’empêcha pas le Président de fouler aux pieds les promesses du candidat en ratifiant le traité sans qu’il y fut changé le moindre mot ni même ajouté une virguleEncore une fois le peuple ne fut pas consulté.

 

Il y avait pourtant dans le programme présidentiel maints développements sur la démocratie. C’est à ce titre que l’assemblée nationale examinait le 19 novembre un projet de loi organique concernant la mise en œuvre d’un « référendum d’initiative populaire ». Un bel exercice d’enfumage. Qu’on en juge :

 

1 – un « référendum populaire » dont l’initiative est parlementaire.

En effet l’initiative de la consultation et la rédaction de la proposition appartiennent exclusivement aux parlementaires

 

2 – une véritable course d’obstacles sur le chemin de la consultation

 

2.1 Tout d’abord ce texte doit être déposé par au moins un cinquième des parlementaires (185). Ce nombre très élevé signifie que, compte-tenu du refus obstiné de la proportionnelle, cette possibilité sera en fait réservée aux grands groupes (un pas de plus vers le bipartisme) au détriment de la diversité de la représentation nationale.

 

2.2 Ensuite le conseil constitutionnel examine, à priori, la constitutionnalité de la proposition

 

2.3 Après ces deux étapes le peuple aura la possibilité de soutenir le texte parlementaire. Le soutien devra réunir 1/10ème des électeurs inscrits sur les listes électorales, environ 4,5 millions de personnes. Chiffre quasiment inatteignable. A titre de comparaison en Italie , dont la population est comparable à la France , il suffit de 500 000 signatures soit 9 fois moins.

 

2.4 Validation par le conseil constitutionnel des signatures obtenues

 

2.5 Chacune des assemblées, dans un délai de 6 mois, doit examiner au moins une fois la proposition. Cela veut dire que pendant ce temps le gouvernement peut ignorer la demande populaire. Mais est-ce nouveau ?

 

2.6 Ce simple examen, même pour le rejeter, suffit à interrompre la procédure et donc à enterrer le référendum. Le comité consultatif pour la révision de la constitution (qui n’était pourtant pas un repaire de dangereux révolutionnaires) prévoyait, en 1993, que seule l’adoption du texte permettait l’abandon du processus référendaire.

 

Un référendum « d’initiative populaire », rédigé par des parlementaires, dont l’initiative est réservée aux grands groupes, soutenu par un nombre de citoyens difficile à atteindre, qui peut mijoter pendant 6 mois et être interrompu sur simple vote du Parlement.

 

Chapeau l’artiste ! Comme enfumage on ne fait pas mieux.


Le Front de Gauche, ses députés et ses sénateurs, préconisent l’instauration d’un véritable référendum d’initiative populaire à l’échelon national comme local. C’est la condition du renforcement et de l’amplification de la souveraineté directe du peuple. Ce sera aussi l’un des enjeux des prochaines échéances électorales.

 

Ils vous refusent le pouvoir ! Prenez-le !

 

Alain DAVID

25-11-2013

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9 novembre 2013 6 09 /11 /novembre /2013 13:01

La situation sociale politique et économique

 

Lors de notre dernière AG du vendredi 6 septembre nous avions tous fait le constat des ravages, pour la population, de la politique de renoncements et de cadeaux aux plus riches de la part d’un gouvernement qui s’est fait élire pour une autre politique, une politique en rupture avec l’ère Sarkozy.

Baisse du pouvoir d’achat, hausse du chômage, fermetures d’entreprises, … mais aussi une fiscalité inégalitaires : voilà ce qui est vécu douloureusement.

L’immense majorité de ceux qui avaient voté pour Hollande et le PS attendaient autre chose.

 

La situation sociale et économique connaît, pour notre région, une dégradation importante :

Gad

Malgré une lutte de longue haleine, ça y est, l’abattoir va fermer ses portes (pour sauver, dit-on, celui de Josselin !!).

Ce sont près de  1000 personnes jetés à la rue comme des mal propres, certaines menacées de se retrouver dans des situations très difficiles (par exemple : couples où les deux travaillent chez Gad).

Cette décision est justifiée par le fait qu’il il y aurait un abattoir de trop en Bretagne alors que plus de 700 000 porcs font chaque année le chemin de l’Allemagne et de la Roumanie pour y être abattus avant de revenir vers la France et la Bretagne : cherchez l’erreur !

Tilly – Sabco

Cette entreprise de Guerlequin va être mise en sommeil en attendant, peut être, des décisions plus radicales avec à la clé 350 ouvriers en chômage technique inquiets pour leur avenir, avec, en amont et en aval, des menaces aussi sur l’emploi.

Cette décision est justifiée par la fin des restitutions européennes. Certes ces restitutions (une aide aux entreprises pour faire face à une concurrence à bas coûts salariaux) ont été supprimés brutalement alors que leur fin était programmée pour janvier 2015. Néanmoins cela fait 10 ans que cette disparation des restitutions est prévue : qu’est-ce qui justifie que rien n’est été programmé pour y faire face ?

Marine Harvest.

C’est la fermeture de l’usine de Poullaouen qui est à l’ordre du jour.

113 millions d'euros de bénéfices en un semestre, 287 emplois supprimés. C'est le paradoxe Marine Harvest qui en veut toujours plus pour des actionnaires assoiffés d’argent.

On pourrait rajouter bien d’autres entreprises à cette liste déjà trop longue.

 

Nous « payons » là, concrètement, la concurrence « libre et non faussée », illustrée par l’exploitation de salarié-e-s à l’échelle de la planète, au seul profit de la finance. Au nom des seuls signaux du marché, les entreprises se livrent au cœur de la crise à la plus farouche concurrence, du coût du travail et des cours agricoles les plus bas !

Cette stratégie ahurissante, conduit à la constitution de gigantesques propriétés concentrées entre les mains des plus puissants. Cette dérive interpelle et ce libéralisme autoritaire alimente des dérives populistes de plus en plus dangereuses.

 

Cette succession de plans sociaux, de suppressions d’emplois touchant des pans entiers de notre économie dans le Finistère et en Bretagne a suscité des luttes, de la révolte, de la souffrance. Nous avons apporté, avec le FDG, notre soutien à ces luttes (Gad et Tilly Sabco entre autres).

Cette colère, cette souffrance se traduisent par des actions « médiatiques ». Cela s’est traduit aussi par des manifestations importantes : Quimper (15 000 à 30 000 manifestants) ; Carhaix (3 000 manifestants)

Face à cette souffrance la droite, le MEDEF, la FNSEA ont tenté de reprendre la main en se plaçant en soutien de l’emploi en Bretagne pour mieux faire avaliser leurs réponses de fuite en avant vers toujours plus de libéralisme. Ainsi l’ultimatum lancé à la sortie des « négociations » à Rennes porte sur l’écotaxe et les contraintes mais pas sur l’emploi à Marine Harvest, l’emploi à Gad, l’emploi Tilly Sabco !

Avec la manifestation de Quimper ils ont réussi (provisoirement espérons le) une opération de camouflage, tentant d’entraîner des salariés, des chômeurs, des familles qui galèrent dans les marges de la pauvreté, dans leur combat égoïste pour moins de contraintes fiscales, moins de contraintes au niveau environnemental, moins de contraintes au niveau social.

Moins de contraintes fiscales.

Certes bon nombre de mesures suscitent justement la colère face aux inégalités de traitement : gel des barèmes de l’impôt avec pour conséquence des centaines de milliers de non imposable qui le deviennent ; hausse de la TVA impôt particulièrement injuste ; …

Une suspension de l’écotaxe est décidée ! Cette taxe, dont le décret à été signé par le 1er ministre de Sarkozy le jour du 2ème tour de l’élection présidentielle, n’est pas la raison première de la crise actuelle, mais son application ajouterait à la fragilité économique du moment. Ce moratoire obtenu, comme le réclamaient entre-autres les élus communistes, doit permettre de travailler une issue, tenant compte de la situation de régions périphérique et péninsulaire en y associant toutes les parties.

Mais ce qui est demandé par le MEDEF, la droite c’est  encore plus de cadeaux ces grosses entreprises qui en sont déjà gavé, entreprises qui ne paient que 8% d’impôt quand les PME, artisans en paient 33% !

Moins de contraintes environnementales.

Certes nombre de petits et moyens agriculteurs se sentent étranglés et sont sensibles à ces sirènes dévastatrices de contraintes environnementales qui les empêchent de travailler.

Mais chacun sait que le vrai problème c’est la sous rémunération de ce que produise les agriculteurs.

Ce qui est demandé par la FNSEA et les tenants du productivisme c’est la poursuite de cette politique alors que c’est celle-ci qui conduit l’agriculture et les agriculteurs dans le mur.

Moins de contraintes au niveau social

Chacun voit bien que ce qui est visé ici ce sont les droits des travailleurs et les charges sociales jugées trop lourdes.

Ce qui est demandé ici c’est moins de protection pour les travailleurs, moins de financement de la sécurité sociale et des retraites par les entreprises.

 

A Quimper nombre de salariés, de petits artisans et commerçant sont venus manifester pour dire leur colère et leur demande de pouvoir travailler dignement avec un revenu correct. 

Il n’est pas juste de dire que ce sont « des esclaves » venus manifester pour les droits de leur maîtres.

En disant cela je pense à des voisins qui tous les deux sont virés de chez Gad et qui sont allés à Quimper pour crier leur colère.

En disant cela je pense particulièrement à des camarades syndicalistes, soutien du FDG qui ont estimés qu’il fallait, malgré les difficultés et la récupération, être présent au côté des travailleurs en souffrance et en lutte.

A nous de leur montrer, sans les montrer du doigt, qu’ils se sont laissés abuser.

A nous d’être la à leur côté pour de vraies solutions à leurs difficultés.

 

Les réponses gouvernementales issues de la rencontre interministérielle ne sont pas à la hauteur des mobilisations et exigences salariales quant au maintien de l’emploi et de l’outil de travail.

Les 15 millions d’euros annoncés par le premier ministre doivent cependant y être consacrés. Fondamentalement le pacte d’avenir pour la Bretagne doit rompre avec les logiques de la concurrence libre et non faussée.

Le PCF devant l’urgence demande un moratoire sur les plans de licenciements, une large concertation de tous les acteurs, la mobilisation de fonds notamment au travers de la banque publique d’investissement.

Il n’y a pas de fatalité aux politiques d’austérité et de chômage de masse.

Le PCF propose d’engager la bataille de la ré-industrialisation agroalimentaire.

Des politiques publiques agricoles et alimentaires qui, en France comme en Europe, garantissent notre souveraineté alimentaire, s’engagent en faveur d’une alimentation de qualité, saine et accessible à tous, soient assises sur des filières de productions relocalisées. L’avenir de l’agroalimentaire, d’une nouvelle ambition agricole passe par la juste rémunération des travailleurs, salariés et paysans.

Sans attendre, les communistes sont porteurs de propositions de loi en faveur de la répartition des marges entre producteurs, transformateurs et distributeurs.

Déterminée à conquérir des issues durables, une délégation du Parti communiste français sollicite un rendez-vous avec le Premier Ministre.

 

 

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