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6 novembre 2013 3 06 /11 /novembre /2013 06:52

Pompiers du Finistère. Le mouvement de grève pourrait se durcir jeudi

(Photo d'illustration. Archives Emmanuel Schmitt)

(Photo d'illustration. Archives Emmanuel Schmitt)

Après son deuxième préavis de grève en l'espace de dix jours, la CGT du SDIS29 passe à la vitesse supérieure.

Brest, Quimper, Morlaix, Concarneau, Douranenez... Les principaux centres du département sont en service minimum, et les sapeurs-pompiers ont commencé à alerter les élus et la population au moyen de banderoles, comme à Brest avec le message : "En grève pour votre sécurité".

Une vive inquiétude
L'inquiétude de la
CGT, qui représente 70% des effectifs du département, réside en la mise en place au 1er janvier d'une circulaire européenne imposant à la France de diminuer le nombre de gardes par sapeur-pompier. "Si on diminue le nombre de gardes par jour sans augmenter les effectifs, il y aura forcément des interventions qu'on ne pourra pas assurer, notamment en extérieur pour pallier à l'indisponibilité de certains pompiers volontaires dans la journée", alerte Yannick Leal, le représentant départemental de la CGT, qui demande l'embauche d'une quinzaine de professionnels pour "maintenir la qualité des interventions sur le département à son niveau actuel."

En attente d'une rencontre avec Didier Le Gac
"Didier Le Gac, le président du conseil d'administration
SDIS 29 et notre interlocuteur direct avec le Conseil Général, doit nous recevoir mardi prochain à Brest pour nous faire des propositions. Nous espérons qu'elles seront à la hauteur de la qualité du service public dont les Finistériens ont besoin", conclut Yannick Leal, avant de prévenir que le mouvement pourrait se durcir à partir de jeudi.

http://www.letelegramme.fr/ig/generales/regions/finistere/pompiers-du-finistere-le-mouvement-de-greve-pourrait-se-durcir-jeudi-05-11-2013-2292927.php

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4 novembre 2013 1 04 /11 /novembre /2013 21:20

Les salariés de Tilly Sapco, après avoir supporté bien des concessions et des mois de chômage technique et de réduction du temps de travail réduisant leurs revenus, avaient appris par les médias par leur patron que l'activité de production de poulet à l'export allait être suspendue début janvier... C'était une bien curieuse manière d'apprendre la nouvelle à des producteurs qui triment semaine après semaine dans l'incertitude de l'avenir. Mme Lebranchu avait dénoncé cette décision inacceptable et accusé le manque d'anticipation de la suppression des restitutions, annoncée depuis 10 ans mais anticipée par la Commission Européenne à la suite de la décision du Parlement Européen. Il y avait du vrai dans ces déclarations, bien que des investissements dans l'outil de production, la formation et la diversification aient été réalisés par le propriétaire du sîte, Daniel Sauvaget, mais insuffisants pour faire face à la nécessité de s'affranchir de la dictature du prix mondial et de la concurrence des pays à bas coût de main d'oeuvre en réorientant la production vers des poulets de meilleure qualité visant un marché national ou européen. En même temps, c'était là sous-entendre que comme le patron n'avait pas fait son boulot, le gouvernement ne pouvait plus rien faire pour empêcher la fermeture de l'entreprise... Cette manière de plaider une nouvelle fois l'impuissance était inacceptable dans ses effets pratiques. La suspension brutale et anticipée des restitutions (aides à l'exportation des poulets congelés), de l'aide publique qui a alimenté c'est vrai pendant des décennies les profits de patrons peu scrupuleux, condamnait les abattoirs finistériens à de lourdes pertes dont ils pouvaient difficilement se relever en les livrant à la concurrence à l'export sur le marché moyen-oriental des productions brésiliennes, américaines, asiatiques, à bas coût de main d'oeuvre. Des milliers d'emplois étaient et restent en jeu. Le gouvernement doit plaider la cause des salariés et producteurs de l'industrie agro-alimentaire et de l'agriculture bretonne devant l'Europe afin d'endiguer l'hémorragie sociale en Bretagne, et s'il n'est pas entendu trouver des mécanismes de soutiens compensatoires.Les salariés de Tilly, en chômage partiel aujourd'hui, attendaient les résultats du comité d'entreprise extraordinaire mais beaucoup avaient déjà prévu de se mettre en grève reconductible à partir du mardi 5 novembre, en se disant, quitte à être cocus et à tout perdre, autant lutter... Mais aujourd'hui, avec les soutiens des éleveurs, Daniel Sauvaget a été avec eux occuper la sous-préfecture de Morlaix en détruisant préalablement son portail. Une action "spontanée" tout de même bien organisée pour faire pression et donner un avertissement. J'ai été à leur rencontre ce soir avec notre ami syndicaliste de GAD, Patrick Le Goas. Ils étaient 300 ou 400, avec quelques salariés de GAD, des habitants de la région de Guerlesquin, quelques habitants de Morlaix, assis ou debout devant un grand feu. Les CRS étaient juste derrière, prêts à charger. Mais on sentait beaucoup de résolution, de fraternité, d'envie de lutter pour sauver leur gagne-pain et la région, chez les salariés. Investir la sous-préfecture était une manière de mettre l'Etat et le gouvernement devant leurs responsabilités, en s'adressant plus particulièrement aux ministres bretons, Marilyse Lebranchu et Stephane Le Foll.Un millier d'emplois, dont 340 emplois salariés directs, étaient en jeu, et aussi l'avenir des communes de Guerlesquin, déjà fortement touché par le chômage et la crise, de Plounérin (40 salariés de chez Tilly), de Plougras (70 salariés de chez Tilly), et de bien d'autres encore dans le Trégor. Si ces emplois étaient détruits, ce serait dans la foulée des écoles, des commerces, des services publics qui seraient touchés de plein fouet. Finalement, à 9h30, Mr Sauvaget a annoncé aux salariés que le député Gwenegan Bui avait obtenu de Stephane Le Foll une rencontre des représentants de Doux et de Tilly avec le commissaire européen, en présence du ministre de l'agriculture, pour voir comment contrecarrer les effets de la fin des restitutions ou revenir sur cette décision. Un pas de fait. L'urgence étant là.L'entreprise est en très mauvaise posture financièrement. Les coopératives gérant les poules pondeuses menaçaient du fait de leurs pertes depuis juillet d'arrêter la production sous quinze jours, ce qui aurait eu pour effet de couper les approvisionnements de l'abattoir et d'empêcher toute reprise de l'activité. Il faut maintenant que l'Etat s'engage pleinement pour maintenir les emplois à Tilly, mais aussi pour accompagner et diriger le changement progressif du modèle agricole breton, clairement à bout de souffle, et l'écotaxe n'y est pour rien, les partisans forcenés du libéralisme et de l'agriculture productiviste, les patrons, si.  Il faut réorganiser, reconvertir la filière vers de l'alimentation de qualité destinée au marché national. L'élevage hors sol est arrivé au bout de sa logique. Tout cela ne se fera pas en un jour mais il ne faut croire qu'on va reconstruire non plus sans dommage une agriculture plus "vertueuse" sur des ruines sociales.   Ismaël Dupont          Morlaix : les Tilly-Sabco occupent la sous-préfecture Le Point

La grille de la sous-préfecture de Morlaix (Finistère) a été défoncée lundi à l'aide d'un engin de levage lors d'une manifestation des salariés de l'entreprise ...
 
La grille de la sous-préfecture de Morlaix (Finistère) a été défoncée lundi lors d'une manifestation des salariés de l'entreprise agroalimentaire en difficulté Tilly-Sabco, deuxième exportateur de poulets français.

Les Tilly-Sabco quittaient lundi soir la sous-préfecture de Morlaix qu'ils occupaient, à la demande de leur PDG. Ce dernier a reçu l'assurance du ministre de l'agriculture Stéphane Le Foll d'une demande de rendez-vous avec le commissaire européen pour défendre les restitutions européennes. "J'ai demandé à ce qu'on lève le camp", a déclaré à l'AFP le PDG de Tilly-Sabco, Daniel Sauvaget. "Le ministre (de l'Agriculture, Stéphane) Le Foll s'est engagé par écrit à demander un rendez-vous cette semaine avec le commissaire européen à l'Agriculture, Dacian Ciolos, auquel il participera avec les représentants de la filère, pour défendre les restitutions européennes", ces aides à l'export supprimées par Bruxelles.

En milieu d'après-midi, entre 150 et 200 salariés de l'entreprise, mais aussi des éleveurs de poulets, avaient pénétré dans la cour de la sous-préfecture, après que la grille eut été défoncée à l'aide d'un engin de levage. Les manifestants étaient décidés à rester sur les lieux et avaient allumé un feu, alimenté avec des feuillages et des pneus, tandis que le PDG de l'entreprise, Daniel Sauvaget, s'entretenait avec le sous-préfet.

Un millier d'emplois menacés

Daniel Sauvaget a annoncé la semaine dernière qu'à partir de janvier, Tilly-Sabco cesserait son activité de poulet export. Celle-ci représente 90% de son chiffre d'affaires (136 millions d'euros en 2012) et occupe la quasi-totalité de ses employés (300 sur 340 salariés). Au-delà de Tilly-Sabco, un millier d'emplois seraient menacés, selon Daniel Sauvaget. Le 18 juillet, Bruxelles a supprimé les aides à l'exportation pour les poulets congelés. Ces "restitutions" permettaient aux poulets européens de concurrencer les volailles brésiliennes sur le marché international, notamment au Moyen-Orient.

 

 

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3 novembre 2013 7 03 /11 /novembre /2013 08:28

Bonjour,

 

La première semaine de la solidarité internationale du Pays de Morlaix va avoir lieu du 9 au 24 novembre...

 

La semaine de la solidarité internationale est un événement qui fédère tous ceux qui s’engagent pour des relations culturelles, économiques et politiques plus justes entre les pays et les peuples.

 

La « Maison du Monde », un groupe rassemblant une trentaine d'acteurs locaux de la solidarité internationale animé par le RESAM, organise à cette occasion des manifestations alliant réflexion, créativité et convivialité, auxquelles tous les habitants du territoire sont conviés. Elles permettent de dépasser nos idées reçues, d’échanger et de s’interroger sur ce que nous pouvons faire pour rendre ce monde plus solidaire, que ce soit à travers nos actes quotidiens les plus simples comme les plus engagés. De Madagascar à la Palestine, en passant par le Sénégal ou la Mauritanie, cette semaine nous fera également voyager...

Vous trouverez ci-joint le flyer de cette semaine élargie, ainsi qu'un dossier plus complet présentant la totalité des événements qui auront lieu.

Presque tous les jours de cette semaine élargie, vous pourrez participer à un événement :

 

Porteur de Paroles sur la Solidarité Internationale
Samedi 9 à partir de 10 heures au marché de Morlaix
Rencontre sur la confiscation des terres et
spéculation sur les matières premières agricoles

Dimanche 10 à 20h30 à la Galettière à Saint-Pol,
lundi 11 à 17h à la MJC de Morlaix

 

Projection du film « quand les garçons reviennent »et débat
autour de la
situation du peuple palestinien et
de ses prisonniers politiques

Mercredi 13 à 20h30 à la MJC

 

Conférence gesticulée « Colibris sur lit de prophétie,
une recette pour changer le monde », par Alec Somoza

Jeudi 14 à 20h30 à Ti An Oll

 

Atelier suite à la conférence gesticulée :
« comment imaginer l'éducation au développement et à
la solidarité internationale (EADSI) sur le Pays de Morlaix »

Vendredi 15 à 9h30 à Ti An Oll

 

Journée « découverte des Comorres »
Dimanche 17 à partir de 12h
au gîte Le Carnet de Bord à Plougasnou

 

Café'discut sur les formes
de mobilité internationale des jeunes

Mercredi 20 à 18h30 à l'auberge de jeunesse

Apéro-Langues

Jeudi 21 au bar Le Cartulaire à Locquénolé

« Madagascar, une île à découvrir »

Vendredi 22 à partir de 14 h
au Gite Le Carnet de Bord à Plougasnou


Projection/débat du film Sababou

Samedi 23 à 17h au cinéma Le Majestic à Saint-Pol
Dimanche 24 à 15h30 au cinéma La Salamandre à Morlaix

 

Pot de clôture de la Semaine de la Solidarité Internationale

Dimanche 24 à 17h à MAJ

Exposition « Haïti, l'île qui n'avait jamais vu la mer »

Du 11 au 24 novembre à l 'auberge de jeunesse de Morlaix

Exposition sur la découverte de l’océan indien,
des Comores et de Madagascar

Du 17 au 22 novembre au gite Le Carnet de Bord à Plougasnou

N'hésitez pas à contacter le RESAM (02 98 88 00 19 ou à formation@resam.net) pour plus d'informations... Et à consulter le programme détaillé sur www.resam.net

 

 
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1 novembre 2013 5 01 /11 /novembre /2013 06:48

Un gouvernement qui bricole et une région sinistrée

Les mobilisations sociales qui se développent en Bretagne sont révélatrices de la crise touchant notre pays et plus particulièrement de la dégradation considérable de la situation économique et sociale dans la région : 6000 emplois salariés en moins rien que pour l’année 2012 et 19 000 dans le secteur marchand depuis 2008. Voilà le résultat de la crise du capitalisme néolibéral, aggravée par les politiques d’austérité voulues par le gouvernement et les institutions européennes, et d’un modèle économique productiviste refusant de prendre en compte les impératifs écologiques.

L’agriculture et les industries agroalimentaires bretonnes, notamment la filière porcine et avicole, se sont, en général, développées sur la base de production de masse de produits peu valorisés destinés en partie à l’exportation. Cette production est aujourd’hui fortement concurrencée par les pays émergents ou par des pays de l’Union européenne qui, comme l’Allemagne ou le Danemark, pratiquent un dumping social éhonté en employant massivement des salariés d’Europe centrale et orientale sous-payés en utilisant les failles de la directive européenne sur le détachement des travailleurs.

Dans ce cadre, l’écotaxe votée sous la droite et mise en œuvre par le gouvernement Ayrault est un prétexte que saisissent le Medef, les tenants de l'agro-business et les patrons de la grande distribution pour détourner l'attention des véritables responsabilités de cette crise. Mais au-delà, si cette fronde rencontre l’adhésion de nombre de catégories sociales excédées de voir leur pouvoir d’achat diminué et les services publics décimés, c’est que cette taxe est symbolique de l’injustice fiscale actuelle : censée vouloir réduire le trafic routier, elle ne s’appliquera pas sur les autoroutes à péage, là où passe l’essentiel du trafic de camions. Seules seront touchées les routes nationales et les routes départementales. Ainsi seront pénalisées les producteurs locaux, alors que gros du trafic européen qui utilise les autoroutes ne sera pas touché. Cette taxe n’a donc d'écologiste que le nom !

Le gouvernement vient de décider de la suspendre sur tout le territoire. La décision de suspendre cette taxe sur tout le territoire confirme que le bricolage devient la marque de fabrique de ce gouvernement. Il s’agit d’un nouveau recul devant la pression patronale. La question d’une fiscalité basée sur le principe du « pollueur-payeur » reste posée.

 

Pour le Front de gauche, le modèle de l’agroalimentaire productiviste n’est pas soutenable économiquement, socialement et écologiquement. Il faut donc en changer et c’est le rôle des pouvoirs publics, Etat et collectivités locales, d’aider à cette transition, notamment en investissant massivement dans le ferroutage.

Dans l'immédiat, le Front de Gauche exige un moratoire sur tous les plans de licenciements ; il se prononce pour une loi accordant un droit de veto sur les licenciements et un droit de regard des salariés sur l’utilisation des fonds publics. Il s’agit de protéger les salariés victimes de plans sociaux en mettant en place une sécurité sociale professionnelle qui garantisse la continuité de la rémunération et de la protection sociale des salariés.

Il faut ensuite mettre en œuvre un plan de reconversion de l’industrie agroalimentaire bretonne basé sur un élevage et une agriculture moins intensifs pour des produits de meilleure qualité, la relocalisation de la transformation, la fin de la concentration des outils de travail et une juste rémunération du travail salarié et paysan. Ce plan de reconversion doit pouvoir bénéficier des aides des pouvoirs publics, ce qui suppose que l’impératif de restriction budgétaire soit mis de côté. Il doit être discuté avec tous les acteurs concernés. Le Medef et la Fnsea portent une responsabilité écrasante dans la situation actuelle. Ils ne peuvent être les seuls interlocuteurs des pouvoirs publics.

Enfin, il faut en finir avec le dumping social en Europe, mais aussi en France. Ainsi, il n’est pas acceptable, par exemple, que l’entreprise bretonne Gad, qui va licencier près de 900 salariés, fasse travailler dans des conditions indignes des intérimaires roumains sous payés. Il est de la responsabilité du gouvernement français que la question du dumping social au niveau européen soit posée et de faire en sorte que les pratiques illégales en la matière des entreprises françaises cessent.

Le Front de gauche sera donc présent à la grande manifestation pour l'emploi initiée par les organisations syndicales de salariés le samedi 2 novembre, à Carhaix 

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30 octobre 2013 3 30 /10 /octobre /2013 07:57

Parti Communiste Français

Membre du Front de Gauche

Section de Morlaix 

2 Petite Rue Callac 29600 MORLAIX – tel : 02 98 88 30 35

Mel : pcfmorlaix@wanadoo.fr                                           Blog : http://le-chiffon-rouge-pcf-morlaix.over-blog.com/                          

 

 

Mercredi 6 Novembre  2013 (18 h)

Assemblée générale

Local de la section (2 Petite Rue Callac – Morlaix)

Ordre du jour 

La situation sociale et politique

Activité et vie de la section

 

Cher(e) Camarade,

Notre AG sera bien évidement l’occasion de faire le point sur la situation sociale, politique et économique.

De nombreux points seront à débattre : la poursuite de la crise avec, pour notre région, les suppressions d’emploi et fermetures d’entreprises dans l’agroalimentaires ; la poursuite de la politique d’austérité par le gouvernement avec ses conséquences tant au niveau économique qu’au niveau politique ; les élections municipales ; le Front de Gauche ; ….

Sur toutes ces questions il nous faudra échanger, débattre, prendre des décisions.

Notre AG sera aussi l’occasion de faire le point sur notre activité et de tirer des perspectives pour l’avenir.

 

Merci de la présence du plus grand nombre.

 

Bien cordialement.

Le secrétariat de section

 

 

 

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30 octobre 2013 3 30 /10 /octobre /2013 06:18

Locquénolé, le 26 octobre 2013

A l’attention de Mme le maire de Morlaix

Cérémonie au kiosque, place des otages le 25 octobre 2013

Madame,

 

Cérémonie émouvante, oui mais votre allocution, madame le maire, ma révoltée « un acte absurde et inconscient » dites-vous concernant cet attentat du 26 décembre 1943.

Vous occultez l’histoire de cette guerre, la France était occupée par l’armée allemande avec la collaboration du maréchal Pétain et de son gouvernement à Vichy.

Dès juin 1940, la répression nazie a été féroce : assassinats de milliers d’hommes et de femmes qui refusèrent définitivement la mise au pas du pays.

Cette occupation visant à rayer la culture du peuple français, l’héritage politique et social de 1789 pour fonder une nouvelle société dictatoriale, autoritaire et basée sur le racisme et l’antisémitisme; balayant les « races humaines inférieures et invisibles », en surnombre par rapport à « l’économie nationale ».

Nous devons le respect et une immense reconnaissance à ces hommes et femmes dans leur diversité, qui ont contribué à détruire cette oppression en combattant pour notre liberté.

S’autoriser à user de la violence et à commettre des attentats, c’est un long processus, une révolution intérieure, culturelle et morale.

Oui Madame, il a fallu pour ces combattants de l’ombre trouver une légitimité supérieure qui justifiât, dans leur conscience et devant les Français , la validité de leur engagement!

Imagine-t-on ce quil faut de courage, de volonté et de raisons d’agir en risquant sa vie et celles d’innocents?

Dès 1940 le gouvernement de Pétain édicte plusieurs lois sur le statut des juifs « catégorie à part » et vous semblez oublier que dès 1942 « la solution finale » a été proclamée.

Peut on attendre sagement face à cette barbarie ?

Tous ces soldats de toutes nationalités, sans uniformes, volontaires et rebelles nous ont légué des valeurs de solidarité et de fraternité, des valeurs humanistes et universelles qui ont permis à notre à notre peuple de vivre « des jours heureux » dignement.

Un beau programme!

Ces valeurs furent le socle fondamental d'un nouveau droit international concrétisé par la déclaration des Droits de l’Homme.

On peut aimer « la vie à en mourir », voilà le message de ceux et celles qui furent fusillés pour pouvoir penser et vivre librement.

Lucienne Lerman Nayet Fille de déporté

PS: mon père, juif « étranger », raflé en mai 1941 par la police française à Paris, a été assassiné à Auschwitz : une enfance brisée par l'idéologie nazie.

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19 octobre 2013 6 19 /10 /octobre /2013 11:47
Paul Ariès : « Il faut une décroissance matérielle mais une croissance en humanité » (Bretagne durable)

Par Marie-Emmanuell... le 17/10/2013 à 09h52

 

Paul Ariès est politologue, essayiste, journaliste, rédacteur en chef de la revue « les Z'indignés », et objecteur de croissance.  

Vous vous définissez comme un « objecteur de croissance amoureux du bien-vivre ». Qu'est ce que cela veut dire exactement ?

Je suis pour une décroissance qui n'est pas l'austérité. Il ne s'agit pas d'apprendre à se serrer la ceinture un peu, beaucoup, ou à la folie...mais plutôt d'essayer de changer de style de vie. Il n'y aura pas d'alternatives si on ne suscite pas le désir de changer. Etre un « amoureux du bien vivre » est un clin d'oeil à l'Amérique du Sud, où l'on parle de « buen vivir », de « bien vivre », un concept né là bas, qui renvoie à des alternatives, à « l'écologie des pauvres », à de nouveaux chemins d'émancipation. Je suis très à l'écoute de tous ces nouveaux « gros mots » qui germent à l'échelle mondiale, notamment dans les pays du sud. Je suis convaincu que les principaux « cadeaux théoriques » nous viennent de là-bas.
La planète est actuellement assez riche pour permettre à 7 milliards d'être humains de bien vivre. C'est déjà une bonne nouvelle ! L'ONU ne cesse de répéter qu'il faudrait mobiliser 40 milliards de dollars supplémentaires par an pour régler le problème de la faim dans le monde. Dans le même temps, 1400 milliards de dollars sont dépensés chaque année pour l'armement, et 800 milliards pour la publicité. Il n'y a pas de problème de finances, c'est juste un problème de choix. Il faut changer le modèle, sortir du toujours plus. Il faut donner aux responsables politiques l'envie de penser la transition. Il faut une décroissance matérielle mais une croissance en humanité. Nous ne sommes pas démunis pour cela, il existe une foule d'outils.

 

Comment peut-on y arriver ? Quels sont ces outils ?

Il est nécessaire de sortir du « toujours plus », en lui opposant quelque chose qui soit aussi fort, comme par exemple le don, le partage, la gratuité des services publiques...On voit actuellement l'émergence de tout un mouvement à ce propos : gratuité dans la restauration collective, la culture, les transports, l'eau. L'essentiel est de s'engager, d'être du côté de la création de lien social. De grands principes structurants sont également nécessaires, comme par exemple la relocalisation, le ralentissement, la désobéissance...L'économie sociale et solidaire peut être aussi un outil extraordinaire. La grande force du système est de rendre ces alternatives, ainsi que la pauvreté, invisibles. L'un des grands enjeux est aussi la mutualisation, accompagnée d'une forte démocratie. Plus la crise s'aggrave, plus on aura besoin d'un surcroît de démocratie. Il faut miser sur l'intelligence collective, et cesser de croire que « plus égal mieux ». Constituer un grand projet collectif, qui redonne espoir.


Quel regard portez vous sur la situation que connait la Bretagne actuellement, secouée par une crise du secteur de l'agroalimentaire ? Que diriez-vous aux salariés qui manifestent ?

Il n'y a pas de réponses, de solutions, dans le cadre du système actuel. Tout doit être fait de façon à ce que ce ne soit pas les salariés qui aient à payer la facture. La Bretagne est la première victime du productivisme agricole, un modèle qui court à la catastrophe. Elle doit devenir maintenant un véritable laboratoire de reconversion dans les domaines économique, écologique, et social. Il est urgent de penser à un plan de reconversion pour la région. S'imaginer qu'on va pouvoir continuer comme ça, ce n'est pas possible. Les politiques doivent penser aux transitions. Comment va-t-on alors vivre ? Instaurer un revenu pour tous est une solution, comme diminuer le temps de travail, et redistribuer les revenus.
Les circuits courts, la relocalisation, peuvent être également d'excellents leviers. Pourquoi ne pas imposer dans les cahiers des charges le recours aux circuits courts ?

 

Votre conférence s'inscrit dans un Forum de l'Economie Responsable. Qu'est ce qu'une « économie responsable » pour vous ?

Je ne suis pas un fétichiste du vocabulaire. Le terme « économie responsable » est symptomatique, cela sous-entend que l'économie n'est pas responsable, sur les plans économique, écologique et humain. Dire qu'il faut construire une économie responsable, c'est avoir une économie qui soit socialement profitable, humainement généreuse et écologiquement responsable. Il est nécessaire de repenser notre façon de produire, ainsi que l'économie politique. Un levier sur lequel il faut s'appuyer pour cela est notamment l'économie sociale et solidaire.


Etes-vous optimiste pour l'avenir ?

Je crois que pour la première fois, le temps de la nature va plus vite que le temps politique. Si l'on ne réagit pas face à la crise, nous allons vers des lendemains qui déchantent. La société est comme un vélo : si on arrête de pédaler, on tombe. Dans le système actuel, si on arrête de produire et consommer toujours plus, on entre en récession, on se casse la figure. Nous devons sortir de ce système. Il faut penser la transition dès maintenant, et montrer que c'est plaisant, qu'on a tout à y gagner, tous. J'ai l'habitude de dire « je ne crois plus aux lendemains qui chantent car je veux chanter au présent ». Il faut montrer qu'on peut y arriver, sans culpabiliser, en donnant envie, en suscitant le désir. La culpabilisation à outrance est injuste et contre-productive. La société du « toujours plus » n'est pas si jouissive que cela, et en face, il faut des réponses qui soient positives.

 

 Au programme du Fer:

 

 

Vendredi 18 : Concert du trio Signard/Adelen/Besco au bar le Ty Coz à Morlaix (29), dès 20h30.

Samedi 19 : 14 h : Table-ronde "Produire et travailler autrement : les formes collectives du travail"

16 h : Table-ronde "Les finances autrement : quels outils pour la finance solidaire, quelle appropriation citoyenne?"

19h30 : Apéro chanté au bar Le Tempo avec le Trio Devojke et Les Vocales Têtues

Dimanche 20 : 11 h : table-ronde "commercer et échanger autrement : quel développement des circuits-courts ?"

14 h : table-ronde "Les énergies autrement"

16h30 : Conférence de clôture "Alternatives et territoires : quelles reprises en main citoyenne de l'économie ? Quelles mises en réseaux pour changer d'échelle ?"

Et tout au long du week-end à l'Auberge de jeunesse (où se déroule le Fer), des stands d'informations et d'échange, un espace presse et librairie, restauration/buvette...

Plus d'infos et programme détaillé sur http://forumeco.wordpress.com/

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18 octobre 2013 5 18 /10 /octobre /2013 06:21
Le jeudi 24 octobre ... une date à retenir pour ceux et celles qui veulent enrichir leurs compétences de citoyenneté !!!
(entrée libre, "au chapeau")
  
A l'initiative de Ti an Oll et de la Ligue des  Droits de l'Homme, Pablo Seban nous interpellera  sur nos certitudes ... ou nos doutes ... en matière d'identité !
  
Merci à tous les "conservateurs" et "chantres de la sécurité" de tous poils qui rendent cette question de plus en plus actuelle !
  
Vous trouverez ci-joint la présentation de cette conférence gesticulée à laquelle je vous invite trés cordialement à participer.
  
En toute amitié,
   
Jacques NORMAND, Ligue des Droits de l'Homme des Pays de Morlaix
Flyer-Web-Pablo-Seban-copie-1.jpg

 


 

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16 octobre 2013 3 16 /10 /octobre /2013 19:30
Forum de l'Économie Responsable
du 17 au 20 octobre à Morlaix et Saint-Martin-Des-Champs
 
Forum-FER.jpg
 
 
JEUDI 17 OCTOBRE/ 20 h/ Espace du Roudour (St Martin des Champs) - entrée 5€
 
Conférence d'ouverture avec Paul Ariès
Politologue, théoricien de la décroissance, rédacteur en chef de La Vie est à nous/ Le Sarkophage
 
" Face aux inégalités croissantes, face au chômage, face au sentiment que rien n'est possible... Paul Ariès invite à se mettre à l'écoute des nouveaux gros mots qui se cherchent mondialement pour dire les nouveaux chemins de l'émancipation:
"Buen vivir" sud-américain, "plus vivre" de la philosophie négro-africaine, etc. Les pays du Sud nous font aujourd'hui cadeau des principaux concepts pour construire des alternatives économiques, écologiques et sociales: refus des Grands projets inutiles imposés, défendre la Terre-mère, justice sociale et climatique.   
Paul Ariès invite aussi à se mettre à l'écoute de ce qui s'invente chez nous au quotidien... Ces mille et une révolutions que le système rend invisibles...
Comment changer de regard sur les milieux populaires? Peut-on envisager de construire la gratuité des services publics? Quelles solutions concrètes pour ralentir, relocaliser, construire des alternatives? Comment inventer des alternatives qui n'opposent pas le social et l'écologie...? Comment rendre la parole à ceux qui en sont privés?..."
 
Vendredi 18 octobre/ 20h30/ Ty Coz Morlaix
 
Trio Suignard/Adelen/ Besco  
 
Samedi 19 octobre
 
Auberge de Jeunesse de Morlaix
14h: Table Ronde "Produire et travailler autrement: les formes collectives de travail" avec Jean-François Kerfourn (ex-dirigeant de l'URSCOP), la SCOP Kejal, la CAE Chrysalide, La Marmite, la Scop Appaloosa.
 
16h: Table Ronde "Les Finances autrement: quels outils pour la finance solidaire, quelle appropriation citoyenne?" avec Scop Doujan, les Cigales, Garrigue, la NEF, Terres de Lien, Crédit Coopératif
 
19h30 au bar Le TEMPO: Apéro Chanté avec Trio Devojke et Les Vocales têtues 
 
Dimanche 20 octobre
 
Auberge de Jeunesse de Morlaix
11h: Table Ronde "Commercer et échanger autrement: quel développement des circuits courts?" avec les CIVAM, Briac Benoist (maraichage biologique), Association Lin et chanvre, Ingalan, Biocoop Coccinelle, Magasin de producteurs Goasven de Logonna Daoulas
 
14h: Table Ronde "Les énergies autrement" avec Jean-Claude Pierre (Réseau Cohérence), Projet 100% ENR-Pays du Mené
 
16h30: Conférence de clôture "Alternatives et territoires: quelle reprise en main citoyenne de l'économie? Quelles mises en réseaux pour changer d'échelle?".
 
DESCRIPTIF DU FER:
Citoyens, collectivités, associations, artisans, commerçants, paysans, entreprises, porteurs de projets...
Un Forum ouvert au grand public...
Un moment pour prendre le temps de se rencontrer, de faire réseau, avec tous ceux qui sont impliqués ou simplement curieux et intéressés par les questions déconomie, dalternatives et de territoires, qui s'intéressent et agissent pour le développement d'une économie responsable.
Un lieu et un espace pour croiser les envies, s'inspirer de nouvelles idées et projets, et réfléchir à des pistes concrètes et viables de transformation sociale et économique pour nos territoires.

 

Une conférence d'ouverture de Paul Ariès...
Des tables rondes sur l'énergie, les  finances solidaires, le travail coopératif, les circuits-courts, les alternatives économiques...
Un espace d'information et d'échanges, stands, films, jeux...
Un espace presse et librairie alternative...
Des Concerts, des animations...
Une Buvette et petite restauration bio, locale et équitable !

 

Toutes les infos et dernières actualités sur http://www.forumeco.wordpress.com/
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16 octobre 2013 3 16 /10 /octobre /2013 06:20

Le Diben mardi 15 octobre 2013

Roger Héré et Gérald Sauvageot

Manifestation ce matin devant la mairie de Morlaix, sous la pluie, organisée par les syndicats CGT, FO, Solidaires, FSU... pour protester contre la réforme des retraites. Une délégation a été reçu à la permanence de notre député Gwenegan Bui, au 23 avenue de La République, par Gérald Sauvageot et Alban Le Roux, deux de ses trois attachés parlementaires.

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Présentation

  • : Le chiffon rouge - PCF Morlaix/Montroulez
  • : Favoriser l'expression des idées de transformation sociale du parti communiste. Entretenir la mémoire des débats et des luttes de la gauche sociale. Communiquer avec les habitants de la région de Morlaix.
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