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13 décembre 2014 6 13 /12 /décembre /2014 17:52

SIVOM

 

SIVOM 4

 

SIVOM 2

 

votation citoyenne eau publique

C'était en 2011... en 2014, en matière de gestion de l'eau, on ne se soucie pas plus de la souveraineté des citoyens! 

 

Souvenez-vous... Il y a eu en 2010-2011 une mobilisation citoyenne importante pour faire revenir la gestion de l’eau potable et de l’assainissement en régie publique directe à Morlaix et Saint Martin des Champs.

Une bonne partie des morlaisiens a alors réalisé grâce à l’action du collectif eau publique que Véolia surfacturait ses services en mentionnant des dépenses de personnel et de travaux qui ne correspondaient à aucun travail réel sur les réseaux de la communauté urbaine Morlaix-Saint Martin des Champs.

Finalement, dans un contexte de pression publique importante, le SIVOM avec une courte majorité (la voix de l’association président du SIVOM, élu socialiste de Saint Martin des Champs, s’associant à la droite morlaisienne et saint-martinoise) avait tout de même décidé de reconduire la DSP avec Véolia. La délégation de la gestion de l’eau au privé étant d’ailleurs l’option qu’avait toujours privilégié Agnès Le Brun, sans mandat issu des municipales, pour des raisons  idéologiques alors que la démonstration a été faite, par des mairies de gauche comme de droite, qu’un retour de la gestion de l’eau, bien commun, en régie publique, était profitable à l’entretien des réseaux, à la facture de l’usager et à la qualité de l’eau.    

Depuis trois ans, la majorité morlaisienne se prévaut d’une baisse de prix de l’eau de 1€ le m3 sur la facture de l’usager mais en réalité ce n’est pas à missions constantes pour Véolia qui s’est déchargée d’une partie des frais de gestion du réseau sur le SIVOM par un tour de passe-passe habile qui lui a permis d’offrir un prix attractif sur le papier.

L’augmentation des subventions de la ville au SIVOM reporte une partie du coût de la gestion de l’eau sur le contribuable mais ce coût est moins perceptible de la sorte.

Le contrat renouvelé de DSP avec Véolia débutant le 1er janvier 2012 devait durer huit ans, ce qui faisait de sa reconduction ou non un enjeu municipal pour les élections de 2020.

Aujourd’hui, par un nouveau tour de passe-passe, des élus du SIVOM de mèche avec Véolia voudraient prolonger de 5 ans le contrat de Véolia, jusqu’à 2024.

Au motif qu’il y a des travaux importants à réaliser en eau potable sur le réservoir de Kériven et en assainissement sur le poste de relevage du square Weygand, face au port.

Véolia, en prenant en charge ses travaux à la demande du SIVOM, propose soit de revoir à la hausse les tarifs pour l'usager (ils augmenteront de toute façon quel que soit le scénario et la dotation de la ville au SIVOM augmente d’environ 40000€ en 2015), soit de prolonger le contrat 5 ans pour soustraire la DSP au contrôle et à la décision démocratique. Tout cela se ferait « en toute discrétion », sans information aux habitants et aux élus, ni débat public.

Ce crime de lèse-démocratie sert une nouvelle fois, après la privatisation de la gestion des parkings, une multinationale aux profits mirobolants. C'est inacceptable. Véolia n’a pas découvert cette année le mauvais état du réseau que l’entreprise avait négligé d’entretenir pendant la durée des précédents contrats. Véolia a fait une proposition de prix-usager en connaissance de cause. Le Sivom aurait dû aussi dimensionné les missions de Véolia et les siennes propres en connaissant les besoins d’investissement liés à la vétusté du réseau.  

Est-il bien nécessaire de se lier pour 5 ans de plus à Véolia pour économiser 12 € hors taxe par an et par foyer ? En réalité, le scénario semble écrit d’avance … et le citoyen sera à nouveau le mouton que l’on tond sans vergogne pour alimenter des profits privés.

N’est-ce pas d'ailleurs aussi pour Véolia un moyen de peser dans les futures négociations pour qu’en cas de gestion communautaire probable de l’assainissement, ce gros contrat lui revienne plus facilement ?

Alors que nombre de maires et d’élus de Morlaix Communauté, dont certains souhaitent plutôt garder une gestion communale ou en coopération de communes, posent comme préalable à toute gestion communautaire une régie publique.   

 

Le Front de Gauche pays de Morlaix appelle les habitants de Morlaix et de Saint-Martin des Champs à manifester le mercredi 17 décembre à 17h30 devant le SIVOM à l’ancien lycée de Kernéguès afin de dire non à cette nouvelle confiscation du choix et du contrôle des citoyens en matière de gestion de l’eau.    

Le lundi 15 décembre, à 20h30 à la MJC, le collectif eau publique Morlaix-Saint Martin, dont l'association Front de Gauche et le PCF sont parties prenantes, se réunira en AG pour discuter de la meilleure façon de s'opposer à cette proposition de décision du SIVOM et de Véolia.   

front de Gauche Morlaix      

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7 décembre 2014 7 07 /12 /décembre /2014 08:18

La cellule PCF de Plouigneau, membre de la section PCF Morlaix, a décidé de s'associer avec Plougonven, pour sortir un journal de proximité tiré à un nombre d'exemplaire important. Voici le contenu de ce journal, à paraître en décembre 2014.  

 

Parti communiste français- Plouigneau/ Plougonven

                                          ____________________________________

Le peuple de gauche veut une politique ...de gauche !

Les politiques libérales mènent la France et l'Europe dans le mur.

Il est plus que temps de leur tourner le dos. La France est devenue un pays de bas salaires, d'emplois précaires. C'est un symptôme de notre grave affaiblissement productif qui débouche sur un chômage croissant.

Du pouvoir d'achat pour relancer la croissance

Les salaires doivent repartir à la hausse, sans quoi il n'y aura pas de ressources pour faire repartir la consommation et favoriser ainsi l'emploi, pas de moyens pour financer la protection sociale, pas assez de rentrées fiscales et donc moins de services publics.

François Hollande et Manuel Valls se sont ralliés aux thèses libérales

Toujours plus de compétition au service des marchés , toujours plus de cadeaux au patronat par les sommes colossales accordées au patronat au titre du CICE, et ce  sans aune garantie de contrepartie en termes d'emplois : tel est leur axe politique. Ce sont les travailleurs qui créent les richesses. Aussi ils sont en droit de réclamer une autre répartition de celles-ci en leur faveur. L'action du gouvernement actuel va, hélas, dans un sens opposé. De ce point de vue, rien ne différencie donc sur le fond les politiques menées par les gouvernements de l'ère de Sarkozy de ceux de l'ère Hollande.

Il n'y a pas de fatalité

Nous ne sommes pas condamnés à la morosité dans laquelle on veut nous enfermer.

L'urgence est de stopper la machine infernale de l'austérité : fermer le robinet du pacte de responsabilité, ouvrir en grand le chantier d'une réforme fiscale, briser le tabou patronal et gouvernemental en matière de salaires, mobiliser pour la sécurité sociale, protéger et promouvoir l'investissement public des collectivités locales.

Des forces existent pour une autre politique

La gauche n'est pas morte. Cette gauche c'est celle qui vibre et ne lâche rien, qui veut changer réellement la société.

Un grand sursaut national et citoyen est nécessaire

Il faut ouvrir une autre voie, reconstruire l'espoir, autour d'un programme de redressement mettant résolument le cap à gauche sur la base de trois piliers :

 

- un plan de lutte immédiat contre les gâchis de la finance et une relance sociale qui engage le redressement du pays,

- une refondation démocratique vers une 6éme République,

-  le retour vers une parole forte, non alignée et indépendante de la France pour changer l'Europe et l'ordre du monde.

Créer un large front populaire

Les communistes prendront toute leur place pour cette perspective. Ils agiront pour mettre en action le Front de Gauche, essentiel pour relever cet immense défi, et pour construire un large front populaire, associant partis et citoyens, sans les opposer, et rendre possible la dynamique citoyenne majoritaire sans laquelle aucune politique de changement ne sera possible.

Menaces sur les services publics  

La politique de réduction des moyens des services de l'état conduit à restreindre les services publics en général et en milieu rural avant tout. Cet éloignement du service public est évidemment préjudiciable aux usagers, mais il l'est également aux collectivités locales qui ne disposeraient plus la proximité de ces services dans leur quotidien.

 

Trésorerie de Plouigneau

La directrice départementale des Finances publiques propose la suppression de la trésorerie de Plouigneau au 1er janvier 2015 et son transfert à Lanmeur.

L'an dernier, sous la pression de la mobilisation, à l'initiative du Front de Gauche, l'Administration centrale avait dû ajourner son projet. Aujourd'hui  la mobilisation peut à nouveau la contraindre à reculer.

Le PCF de Plouigneau a appelé à participer au rassemblement qui a eu lieu  le mardi 21 octobre à 10 h 30 devant la trésorerie.

Quant au poste de Lanmeur son avenir n'est pas davantage garanti pour autant. En effet, dans le même temps, la directrice des Finances publiques a prévu de transférer à Morlaix la gestion hospitalière actuellement assurée à Lanmeur.

 

Plougonven, la mobilisation sauve le bureau de poste

Refusant la fermeture du bureau de poste de Plougonven programmée par la direction de la Poste, le Front de Gauche et le Parti communiste avaient lancé un appel à la mobilisation : manifestation le 12 juillet et campagne de pétitions. Forts des 471 signatures recueillies durant l'été, une intervention a été faite durant le conseil municipal du 23 septembre par Martine CARN, au nom du PCF-Front de Gauche, en présence d'une trentaine de manifestants, dont des guichetiers et des facteurs du syndicat CGT de la Poste, au cours de laquelle elle a informé l'équipe municipale des risques qu'occasionnerait la fermeture de ce service de proximité et des conséquences, du même coup, quant à la délocalisation du centre de tri et des facteurs.

Devant l'attachement de la population Plougonvenoise à ses services publics, le conseil municipal a voté à l'unanimité en faveur du maintien du bureau de poste. La direction de la Poste a dû changer son fusil d'épaule et a dû confirmer que le bureau restera ouvert sur la commune. Dans un premier temps, à compter du du 5 janvier, l'ouverture se fera du mardi au vendredi de 9h à 12h15, puis à compter de début avril du mardi au vendredi de 14h à 17 h et le samedi de 10h à 12H.

Le Front de Gauche et le Parti communiste se félicitent de l'élan collectif ayant permis ce résultat, donnant une bonne bouffée d'oxygène tant au personnel qu'à la population. Ils remercient les plougonvenoises et plougonvenois qui leur ont fait confiance. C'est une victoire ! Nous resterons très vigilants quant à l'évolution de ce service de proximité sur notre commune rurale.

 

Salle de quartier à Saint Didy ?

Lors du conseil municipal du 29 septembre de Plouigneau la décision d'acquérir un terrain constructible de 2 500 m²  à Saint Didy a été prise. La Mairie a indiqué y envisager « un espace sportif et ludique ».

Conformément aux souhaits exprimés précédemment par la population, Roger Héré a demandé d'y envisager la construction d'une salle de quartier. Il a indiqué qu'en tout état de cause il était nécessaire d'avoir une démarche en direction de la population du quartier pour que celle-ci puisse donner son avis sur cette question.

EHPAD

La première décision majeure de la nouvelle majorité municipale de Plouigneau a été de décider l'implantation du futur EHPAD sur l'ancien de terrain de football, au bourg.

 

Les communistes ont toujours souhaité pour Plouigneau un nouvel équipement moderne et fonctionnel dans un cadre accueillant pour les personnes âgées dépendantes dont la mobilité est souvent, hélas, plus que réduite.

 

Mais force est de constater que le terrain prévu est trop exigu et hypothèque sérieusement l'avenir dans la mesure où il exclut la possibilité de toute évolution et extension qui seront sans nul doute très envisageables et nécessaires à l'avenir, compte tenu de l'évolution rapide des besoins dans ce domaine. Nous craignons, hélas, que nous aurons tous à le regretter sans attendre très longtemps.


Tilly Sabco, dans une autre direction ?

Certes ce n'est pas la catastrophe annoncée, car une partie non négligeable des emplois (202) serait conservée suite à la reprise de l'activité par une société comprenant le groupe M & S et la CCI de Morlaix. Cependant 120 salariés vont tout de même rester « sur le carreau ».

Les repreneurs affirment vouloir réorienter l'activité par la production de poulets frais aux algues. Une telle réorientation était en effet nécessaire depuis longtemps, comme nous l'avons répété. Pourtant l'ancien PDG de Tilly Sabco, Sauvaget, s'y était toujours refusé, estimant qu''il  n'y avait pas d'alternative à la production de poulet export congelé.

Aujourd'hui nous voyons bien que si cette nécessaire réorientation de l'activité avait été réalisée plus tôt, on ne serait sans doute pas dans la même situation, et que sans doute davantage d'emplois auraient pu être maintenus.

En effet, la fin des restitutions européennes était programmée depuis 1995, et il y avait largement le temps de préparer l'avenir. Mais le PDG de Tilly Sabco a préféré l'ignorer, tout occupé à se partager la manne des aides européennes avec son homologue de Doux.

Ainsi, en refusant toute réorientation de l'activité, et en instrumentalisant de surcroît une partie des salariés pour les faire rentrer dans son jeu, on mesure mieux aujourd'hui l'ampleur de la responsabilité patronale  dans cette triste affaire.

Morlaix en feu 

Les événements intervenus à Morlaix le 19 septembre ont amené Roger Héré, conseiller municipal PCF-Front de Gauche, à faire une intervention au conseil municipal de Plouigneau du 29 septembre 2014, dont ces quelques extraits :

« La situation de l'agroalimentaire breton est suffisamment dégradée pour nous amener à réagir. L'abattoir de Lampaul Guimiliau a fermé ses portes l'an dernier, Tilly Sabco vient de déposer le bilan. La liste va encore être longue, les sous traitants et les emplois induits commerces et services vont souffrir dans ce contexte. L'arrondissement de Morlaix connaît une hausse exceptionnelle des inscriptions à pôle emploi  (+15,4%).

Du coté de la production légumière les perspectives se sont aussi assombries, la colère des agriculteurs face à des prix trop bas pour couvrir des frais de mise en culture trouve comme exutoire l'incendie du  centre des impôts et les bureaux de la MSA.

Les saccages et incendies de la MSA et du centre des finances publiques de Morlaix ne cessent d'interroger face à l'inertie des autorités et des forces de l'ordre devant ces exactions. La méthode employée est désormais coutumière... S'attaquer à de tels symboles n'est pas anodin et traduit un refus de toute mutualisation et de contribution à une société via les cotisations sociales et l'impôt.

Cependant, nul ne peut nier les difficultés rencontrées par les agriculteurs, en Bretagne comme ailleurs.La Bretagne avait axé son développement sur l'exportation de produits agricoles. La concurrence s'est exacerbée et nous avons perdu beaucoup de débouchés. Sur le marché intérieur la surproduction vient tirer les prix vers le bas. Notre région a une la vocation agricole reconnue et affirmée. Les recettes du passé ne peuvent ouvrir les voies d'avenir pour la production et la transformation.

Aujourd'hui il faut cesser cette politique de l'offre sous perfusion qui amène à une surproduction, laquelle couplée à une concurrence basée sur le dumping social fait s'effondrer les prix. Par ailleurs, l'embargo sur la Russie n'a pas arrangé la situation... N'y-a-il pas urgence plutôt à organiser autrement l'agriculture en commençant par un encadrement des marges de la grande distribution, et des avances de trésorerie à taux zéro, par exemple, au lieu d'une activité placée régulièrement sous une perfusion d'aides publiques ?...

 

Des moyens pour les communes

 

Les politiques menées ont des conséquences concrètes à tous les niveaux. Les communes n'y échappent pas. On ne peut donc aucunement faire comme si les conséquences des décisions politiques nationales ne franchissaient pas les frontières communales. Ainsi en matière de dotations de fonctionnement, le gouvernement a prévu de diminuer de 25 % en trois ans les dotations aux collectivités locales. Autant dire que c'est les étrangler, et les conduire à réduire les budgets ou à augmenter les impôts locaux, voire les deux. Dans tous les cas ce seront les citoyens qui paieront les conséquences de la réduction des moyens. C'est totalement inacceptable ! Aujourd'hui, suite aux réactions face à cette orientation, le gouvernement a quelque peu reculé en affirmant vouloir compenser cette baisse des dotations de fonctionnement par des aides aux investissements réalisés par les collectivités locales, mais cela ne suffira pas à régler le fond du problème.

 

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7 décembre 2014 7 07 /12 /décembre /2014 08:10

Compte-rendu du conseil municipal du 4 décembre 2014

 

Début du conseil       : 19h.

Sur les six élus de l'opposition municipale, 5 étaient présents (Héloïse Jeanne, Jean Yves Le Comte, Odette Colas,  Joëlle Huon , Roger Héré)  Dominique Guizien avait donné pouvoir à  JY Le Comte et Isabelle Coindé, démissionnaire, a été remplacée par Odette Colas.

1° compte rendu du conseil du 29 septembre 2014       : Roger Héré réitère une remarque déjà faite à un précédent conseil, à savoir que le document constitue, non un compte rendu des débats, comme cela est normalement prévu, mais un simple relevé des décisions prises. Il souhaite que le comptes- rendus relatent, au moins succinctement, la teneur des débats.

Manifestement, la majorité municipale ne souhaite pas accéder à cette demande.

2°  Installation d'un nouveau conseiller municipal et commissions municipales

Odette Colas remplace Isabelle Coindé, démissionnaire.  Il est admis à l'unanimité qu'Odette  remplace Isabelle au sein des commissions dans lesquelles celle-ci avait été désignée.

3° Bibliothèque

  a) Régie de recettes.  A compter du 1er janvier, un système d'abonnement par cartes magnétiques remplace un système par cartes papier, ce qui amène à une nouvelle délibération de régie de recettes. Accord unanime.

b) Tarifs. Roger Héré propose de ne pas augmenter le tarif  pour les jeunes des moins de 18 ans et de permettre la gratuité pour les moins de 12 ans à l'instar de ce qui se pratique pour l'Ecomusée, et ce de façon à favoriser l'accès des jeunes à la culture.

Bernard Le Vaillant, premier adjoint, indique qu'il n'est pas favorable au principe de la gratuité. Roger Héré lui conteste cette  posture purement idéologique.

Joëlle Huon insiste sur le fait que pour l'Ecomusée les entrées sont gratuites pour les moins de 12 ans.

Fin de non recevoir.

L'opposition  (6) vote contre les nouveaux tarifs proposés

4 Cimetière      : tarifs des concessions

Mme le maire propose de relever les tarifs de 1%

Joëlle Huon demande le nombre de concessions que cela représente en une année.

Pas de chiffrage donné.

Roger Héré intervient pour demander à ce sujet quelle suite va être donnée aux demandes de disposer d'un espace couvert au cimetière, ajoutant qu'un legs de 20 000 € a été fait à ce sujet.

Mme le Maire répond que  l'aménagement est prévu en 2015.

Accord

5° Ecomusée, nouveaux tarifs

Mme le Maire propose d'augmenter les tarifs de l'ordre de 1%.

Roger Héré demande de disposer des éléments du bilan de l'Ecomusée.

Joëlle Huon demande le nombre d'entrées réalisées

Pas de réponse.

L'opposition (6) s'abstient

 

6° Location de mobilier, tarifs

Mme le maire introduit propose une augmentation de 1       %;

Joëlle Huon demande des précisions  sur ce que cela représente annuellement. Mme le Maire répond évasivement que cela se produit tout au plus une fois par mois, le 1er adjoint précisant que le personnel communal a la charge d'effectuer le travail de mise à disposition.

Abstention de l'opposition.

 

7° Tarifs des locations de salles, Foyer rural et autres

Mme le Maire propose une augmentation de 1%.

Roger Héré demande si la gratuité est prévue pour les mises à disposition des familles suite à obsèques. Mme le Maire répond par l'affirmative. Il demande quel est le tarif pratiqué pour les associations extérieures qui utilisent le Foyer rural sans restauration. Embarras de la majorité qui indique qu'il doit s'agir du tarif de 199 €.

Abstention de l'opposition.

 

8°  Fixation de la durée d'amortissement de certains biens

Mme le maire propose de  compléter la liste par l'amortissement du compte 2121 (plantation d'arbustes et plantations)    ; durée 2 ans

Accord

 

9° Prêts d'honneur

Une étudiante sollicite un prêt de 1 000 €. Accord

 

10° Budget    : décision modificative n°2

 

Mme le Maire indique que le fonds de concours  attribué par Morlaix Communauté pour 2014 s'élève à 43 043 €.

Elle propose une délibération augmentant la section de fonctionnement de ce montant et de virer un montant de 41 454 €  à la section d'investissement, dont 30 000 € aux immobilisations incorporelles pour frais de réalisation de documents d'urbanisme (POS).

Roger Héré fait remarquer tout d'abord que cette question aurait pu être abordée dans le cadre d'un débat d'orientation budgétaire qu'il aurait été intéressant d'avoir en cette fin d'année, à l'image de ce qui se pratique dans d'autres collectivités (Morlaix communauté ou ville de Morlaix par exemple). 

Il ajoute que d'aborder la question budgétaire dans le courant du premier trimestre peut se concevoir dans une petite commune, mais pas dans une commune d'importance telle que Plouigneau. Il indique qu'il conviendrait d'avoir une réflexion le plus en amont possible de la décision budgétaire,  et ce dans un souci de réflexion et de démocratie.

M. Le Vaillant, premier adjoint, ne voit pas l'intérêt d'une telle discussion.

Roger Héré poursuit par ailleurs sur  le contenu de la délibération proposée. Il souligne que, si l'opposition est favorable à l'attribution du fonds de concours, il rappelle que ce fonds  n'est pas libre d'affectation, comme cela est indiqué plus loin dans l'un des points à l'ordre du jour. En effet ce fonds doit être affecté à des équipements (immobilisations corporelles). Par conséquent l'affectation proposée à des immobilisations incorporelles pour 30 000 € ne paraît pas correspondre au principe du fonds de concours.

La secrétaire de mairie répond que le tableau présenté est général et qu'il ne faut  pas forcément en tirer des conclusions quant à l'affectation du fonds.

L'opposition s'abstient quant à l'affectation budgétaire (6 voix).

 

11°  Budget 2015, mandatement des dépenses pour le budget de la commune et le budget d'assainissement

 

Mme le Maire demande, comme la loi l'y autorise, à engager les dépenses d'investissement pour le quart des crédits de l'exercice précédent.

Pour les mêmes raisons que celles indiquées lors du point précédent, Roger Héré indique qu'en l'absence de volonté d'avoir un  débat d'orientation budgétaire, et sans vouloir en aucune façon entraver le fonctionnement de la commune, l'opposition s'abstient sur chacun de ces deux points .

Abstention (6 voix).

 

12° participation financière

Mme le maire propose de verser comme suit la somme de 100 000 €  qui avait été accordée à Habitat 29  par délibération de 2012 pour l'opération de la rue de la Gare, à savoir 50 000 € à l'ouverture du chantier et 50 000 € à la déclaration d'achèvement des travaux.

Accord

 

13° Métrologie

Mise en place de d'instruments de mesure et d'un superviseur sur le site de la station d'épuration, conformément aux prescriptions de la DDTM.. Accord

 

14° Convention de partenariat avec GrDF

Mme le Maire propose une convention de partenariat pour l'installation et l'hébergement d'équipements de télérelève sur les points hauts de la commune (mairie, église, salle du complexe sportif) pour une augmentation de la fréquence des relevés et  une facturation sur index réels.

Joëlle Huon demande quel est le rayon d'action de ces instruments de mesure.

Pas de réponse précise de la municipalité qui suppose que cela peut concerner les habitations du bourg.

 

16° Piscine

Mme le Maire propose une modification de la formule de révision de la redevance par suite du remplacement d'un indice qui n'existe plus et son remplacement par un nouvel indice.

Joëlle Huon fait remarquer qu'il y  sans doute une erreur dans la formule dans la mesure où celle-ci contient un indice de plus que celle de l'année précédente.

La secrétaire de mairie soutient que non et donne une curieuse explication arithmétique (qu'elle-même comprend sûrement).

L'opposition soutient qu'il faut vérifier le contenu de la formule.

Par ailleurs Roger Héré rappelle que la redevance annuelle versée par la commune a été majorée de 90 000 € en 2011. Il demande quel est le montant total annuel actuellement versé.

Il est répondu que c'est de l'ordre de 420 000 € TTC.

L'opposition s'abstient (6 voix).

17° Fonds  de concours de Morlaix communauté

Mme le Maire demande l'autorisation de solliciter un fonds de concours auprès de Morlaix Communauté pour 43 043 € pour chacune des années 2014, 2015 et 2016.

Poursuivant la discussion engagée lors de l'examen de la décision modificative n°2 du budget, Joëlle Huon indique qu'une somme de 43 043 €  a bien  été attribuée pour l'exercice 2014. Elle demande en conséquence de bien vouloir préciser à quel équipement cette somme de 43 043 € va être affectée.

Embarras...puis Mme le Maire indique «    il n'y a qu'à dire que c'est pour la Chapelle du Mur    ».

L'opposition donne son accord pour la perception du fonds de concours, mais avec toutes les réserves quant à son utilisation, d'où son abstention (6 voix).

18° Indemnité du receveur municipal

Il est proposé de verser au receveur municipal l'indemnité versée au comptable prévue par l'arrêté du du 16 décembre 1983. Montant 818,69 €.

Accord.

19° Loyer ADMR

Il est proposé de fixer le loyer dû par l'ADMR pour le local occupé résidence Camus, à un montant correspondant uniquement aux dépenses (fluides) liées à l'occupation du local, soit de 88 € HT par mois.

Un conseiller de la majorité , membre de l'association ADMR, en profite pour préciser la situation difficile de l'association, et indique qu'il est envisagé de réunir les 7 associations existant dans le pays de Morlaix en une seule association.

Accord sur le montant du loyer

20° Location d'immeubles

La commune propose d'instaurer un dépôt de garantie à l'entrée dans les logements à la hauteur d'un loyer mensuel.

Elle propose le  principe de la retenue de tout ou partie du dépôt de garantie en cas de restitution du logement avec dégradations. Elle indique que dans ce cas une délibération spécifique serait prise par le conseil municipal.

Roger Héré fait remarquer que le délai légal de restitution d'un dépôt de garantie est de un mois en cas de restitution conforme, et de deux mois dans le cas contraire. Il souligne que dans cette dernière hypothèse il serait difficile de réunir  obligatoirement un conseil dans ledit délai.

Accord

21° Cession de parcelle

Un garage de 18 m² a été construit sur le domaine public par une famille en limite d'une parcelle lui appartenant (rue de Pors an Doas). D'où la  nécessité de régulariser. Mme le Maire propose de vendre à la famille la partie de terrain occupée, soit 20 m², moyennant la valeur proposée par les Domaines (500 €).

Joëlle Huon intervient pour demander des précisions sur les conditions de cette construction.

M. Le Vaillant répond que le garage a été construit à l'époque sur le domaine public, avec l'accord  verbal du maire M. Joseph Urien    ???

Compte tenu du contenu de la réponse l'opposition ne donne pas un avis favorable à la cession.

Abstention (6 voix).

 22° acquisition d'une  parcelle

La mairie propose l'acquisition d'un terrain constructible de 3 000 m² à Prat al Land (derrière l'Hôtel Cozy) moyennant le prix de 55 000 € pour y  édifier des logements sociaux.

Joëlle Huon demande des précisions sur l'opération et si l'opérateur est prévu.

Roger Héré demande si un avis des Domaines a été donné.

M. Le Vaillant répond que l'opérateur est prévu et qu'en ce qui concerne l'avis des Domaines il n'est  obligatoire que pour des acquisitions d'un montant supérieur.

Accord pour l'acquisition.

 23° POS, modification simplifiée

La mairie propose une procédure simplifiée pour des modifications affectant la zone Ui à Kerbriand, au motif de rattacher des maisons d'habitation de cette zone, désormais sans lien avec des activités artisanales ou industrielles, à une zone d'habitat.

Accord.

24° Classement de voies dans le domaine communal

Intégration des voiries des lotissements de la Croix Rouge et de Lannidy dans le domaine communal et modification  en conséquence de celui-ci.

Accord.

25° Convention de servitude

En raison de l'extension du réseau d'assainissement collectif à Toulgoat, il est nécessaire  d'intervenir en partie en domaine privé. D'où la demande d'autoriser  Mme le Maire à signer des conventions avec les propriétaires.

Joëlle Huon demande si le raccordement est à la charge des habitants. Par ailleurs elle demande si en cas de décisions d'habitants de ne pas se raccorder  maintenant,  d'une part ils seront  quand même redevables de la taxe spéciale et d'autre part s'ils pourront le faire ultérieurement.

Réponse    : le raccordement est à la charge des habitants, dans le cas du non raccordement la taxe sera due tout de même et le raccordement ne sera plus possible par la suite.

Accord pour signer les conventions    avec les propriétaires.

26° Rapport d'activité de Morlaix Communauté

Mme le Maire présente le rapport d'activité de l'année 2013 de Morlaix Communauté.

Elle indique que la loi de modernisation de l'action publique permettait de transférer de plein droit six pouvoirs de police des maires à la communauté d'agglomération  : Assainissement, collecte des déchets, terrains d'accueil des gens du voyage, circulation et stationnement, autorisations de stationnement  aux exploitants de taxis, sécurité des bâtiments publics et des édifices menaçant ruine.

Mme le Maire précise que par arrêté du 17 novembre, et avec l'accord de l'ensemble des maires, le président de Morlaix communauté avait décidé de maintenir le seul transfert de l'assainissement et de la collecte des déchets.

Le conseil en prend acte.

27° Motion

Mme le Maire présente au conseil une motion contre la fermeture de la trésorerie de Plouigneau et son transfert à Lanmeur.

Son contenu n'appelant pas d'observations, le texte est adopté à l'unanimité.

28° compte rendu des décisions prises par le maire par délégation

L'ordre du jour comprend une liste des décisions prises depuis le 16 septembre 2014.

Joëlle Huon fait part que la salle modulaire de Lanleya s'avère trop petite pour les activités et que ça posera problème rapidement avec le goûter de Noël.

Mme le Maire répond qu'elle va tous les ans au goûter de Noël et qu'elle estime que la taille de la salle sera suffisante compte tenu du nombre de participants.

Joëlle Huon indique que cet aménagement aurait dû se faire après consultation des associations intéressées.

29° Servitude ERDF

M. Le Vaillant souhaite présenter au conseil une demande de délibération, non prévue dans l'ordre du jour, relative à une servitude de passage de réseau ERDF sur la parcelle AD 584.

Joëlle Huon lui fait remarquer que normalement cela n'est pas légal.

Toutefois pour ne pas gêner l'action de la municipalité, l'opposition accepte de voter la délibération.

30° questions diverses

Joëlle Huon fait part d'une anomalie dans le dossier de l'EHPAD déposé au département. Elle indique  un manquement relative à une clause d'insertion qui aurait pu valoir une retenue de 140 000 € de la subvention accordée. Elle précise qu'elle a fait le nécessaire pour que cette somme puisse être tout de même versée, et ce dans l'intérêt des résidents, des familles et des personnels.

 

 

Fin du conseil       : 20 h 30

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6 décembre 2014 6 06 /12 /décembre /2014 15:12

Manuel Audigou, habitant du quartier de Kerfraval, dépendant d'Aiguillon, témoigne après avoir rencontré plusieurs habitants des logements de Kerfraval et échangé avec eux, en visitant certains logements dans le cadre de ses activités associatives:

"Les gens nous ont écrit que la plupart des logements sur Kerfraval étaient vétustes. 

Il y a aussi des problèmes d'humidité, fenêtres et volets qui ont du mal à fermer, des salles de bain avec des traces de moisissure, des dalles de sol fissurées, des halls d'entrée à repeindre entièrement, fenêtres cassées, etc...

Une personne handicapée depuis deux ans réclame une douche à la place de sa baignoire pour qu'elle puisse se doucher plus facilement. Cela tarde à venir. 

J'ai ressenti chez les locataires beaucoup de colère. Ils ont l'impression d'être les oubliés d'Aiguillon et de la ville de Morlaix. 

Il est urgent d'agir. Je compte sur les élus du Front de Gauche pour interpeller Mme Le Maire et la majorité municipale".

 

Nous n'y manquerons pas: le logement HLM relève du service public, du droit de tous les citoyens à être bien logé.

Il n'est pas normal que des bailleurs privés comme Aiguillon qui travaillent comme promotteurs avec les collectivités (à travers le rachat et la déconstruction de l'école de Troudousten, notamment, pour faire des logements neufs- projet contesté dans ses modalités) ne s'acquittent pas de leurs obligations pour rénover les logements de leur parc. Nous avons pu constater nous-mêmes combien certaines parties collectives et certains appartements de Kerfraval, quartier agréable en dehors de cela, étaient dégradés. 

Morlaix-Communauté dans le cadre du PLH peut subventionner la rénovation des logements sociaux. Il faut intervenir en urgence sur les logements de Kerfraval. Avec la pression des habitants, le soutien des élus, cela devrait pouvoir se faire rapidement.  

 

 

 

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6 décembre 2014 6 06 /12 /décembre /2014 13:59

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photos Pierre-Yvon Boisnard (blog de Plougasnou: Le Homard Enchaîné) et Jean-Luc Le Calvez

6 camarades du PCF étaient sur le marché de Morlaix ce matin pour faire signer des pétitions envoyées à François Hollande et pour distribuer un texte contre la politique sociale et économique du gouvernement, dictée par le Medef, qui en toute impudence en demande toujours plus! 

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6 décembre 2014 6 06 /12 /décembre /2014 13:52

Géant 4 décembre 2014

 

Géant 4 décembre 2014 photo Pierre Yvon Boisnard

 

Géant 4 décembre 2014 photo Pierre-Yvon Boisnard 2

 

Géant Le Télégramme 05.12

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2 décembre 2014 2 02 /12 /décembre /2014 06:30

 

Certes ce n'est pas la catastrophe annoncée, car une partie non négligeable des emplois (202) serait conservée suite à la reprise de l'activité par une société comprenant le groupe M & S et la CCI de Morlaix. Cependant plus de cent salariés vont tout de même rester « sur le carreau ».

Les repreneurs affirment vouloir réorienter l'activité par la production de poulets frais. Une telle réorientation était en effet nécessaire depuis longtemps, comme nous l'avons répété. Pourtant l'ancien PDG de Tilly Sabco, Sauvaget, s'y était toujours refusé, estimant qu''il  n'y avait pas d'alternative à la production de poulet export congelé. 

Aujourd'hui nous voyons bien que si cette nécessaire réorientation de l'activité avait été réalisée plus tôt, on ne serait sans doute pas dans la même situation et aussi que davantage d'emplois auraient pu être maintenus.

En effet, la fin des restitutions européennes était programmée depuis 1995,et il y avait largement le temps de préparer l'avenir. Mais le PDG de Tilly Sabco a préféré l'ignorer, tout occupé à se partager la manne des aides européennes avec son homologue Doux.

 

Ainsi, en refusant toute réorientation de l'activité, et en instrumentalisant de surcroît une partie des salariés pour les faire rentrer dans son jeu, on mesure mieux aujourd'hui l'ampleur de la responsabilité patronale  dans cette triste affaire.

Roger Héré - élu PCF Front de Gauche à Plouigneau

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26 novembre 2014 3 26 /11 /novembre /2014 10:04

Il y avait un Conseil Communautaire le lundi 24 novembre à la CCI.

Voici un compte rendu partiel avec les photos de Pierre-Yvon Boisnard, présent dans la salle avec quatre autres sympathisants du Front de Gauche. 

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Nous avons commencé par statuer sur l'adoption du règlement intérieur. Ouest-France et Le Télégramme n'ont rien dit (au 26 novembre) des commentaires que cela a suscité. Nous avons été deux à nous abstenir : moi et Annie Piriou (majorité morlaisienne) semble t-il (c'est bien mais je ne sais pas pourquoi).

Sarah Noll est intervenu pour regretter que le public n'ait pas accès aux dossiers de séance ou que ceux-ci ne soient pas projetés sur l'écran pour permettre aux citoyens qui assistent au Conseil de suivre.

Elle a également émis le souhait que les compte rendus du conseil communautaire apparaissent sur le site internet de la Communauté.

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Pour ma part, je suis intervenu d'abord en rappelant que le Front de gauche avait obtenu en rappelant le cadre légal (arrêt du Conseil d'Etat en 1903, jurisprudence des tribunaux administratifs de Lille et de Rennes en 1997) que soit retiré l'article interdisant le débat sur les questions orales.

C'est une contribution importante à la possibilité de l'expression démocratique en assemblée locale qui reproduit ce que nous avons obtenu en Conseil Municipal à Morlaix.

J'ai regretté que le règlement intérieur à l'unisson des pratiques depuis des années ne prévoie tout au plus qu'une simple tolérance et non une réelle hospitalité par rapport aux citoyens qui assistent aux conseils communautaires (pas d'accès aux dossiers de séance, pas d'eau,...).

J'ai regretté aussi que l'exécutif de la communauté ne s'engage pas pour que les séances soient filmées et diffusées sur le site internet de la Communauté afin de favoriser l'appropriation des débats et des enjeux communautaires par les citoyens.

Par rapport à l'article 6-3 sur les Commissions communautaires, j'ai rappelé que ma proposition d'une participation des élus municipaux d'opposition des petites communes aux commissions communautaires avait été balayée d'un revers de main par JL Fichet, comme le souhait, partagé par de nombreux autres élus, notamment de communes rurales, que les titulaires des commissions puissent avoir des suppléants et des remplaçants parmi les conseillers municipaux ou adjoints de leurs communes.

Par rapport à l'article 7-3 touchant la possibilité de constituer des groupes d'élus ayant un accès à une expression politique dans le journal d'information communautaire « Bro Montroulez », j'ai constaté que le seuil de 5 élus exigé pour former un groupe empêchait de facto le Front de gauche d'en constituer un – et c'était bien le but de ce seuil - alors que nous représentions 10 à 15 % des électeurs de l'agglomération, tandis que tout le monde sait que l'assemblée communautaire n'est pas représentative de la diversité des sensibilités politiques des citoyens, à défaut de vraie proportionnelle et de scrutin direct. Nous devrions avoir au moins 6 élus si notre poids politique réel dans l'opinion était traduit dans l'assemblée.

Quand on ne s'intéresse pas de trop près à la question, fixer un seuil minimum de 5 élus pour constituer un groupe peut être apparaître logique, mais la représentativité au niveau des élus communautaires n'est pas la représentativité au niveau des citoyens.

J'ai proposé dans la foulée aux élus qui partageraient des valeurs et des orientations avec nous de constituer un groupe de gauche sociale, écologique et citoyenne d'alternative à l'austérité.

Je ne sais pas si ce sera possible car plusieurs élus non cartés qui se disent plus à gauche que le PS ou sont de sensibilité écologiste ont rejoint "le groupe (auto-proclamé) de gauche" dominé par le PS.

 

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Bonne nouvelle : la subvention de la Communauté à Trock'Son a finalement été pérennisée pour 2 ans en 2014 et 2015 à hauteur de 20 000€, une commission de travail étant revenue sur la décision d'Annie Loneux et Yvon Hervé de ne pas reconduire le soutien de Morlaix Communauté. Sarah Noll et Solange Creignou sont intervenues pour valoriser le travail réalisé par Trock'son auprès des jeunes musiciens amateurs, dont certains en voie de professionnalisation. Je n'ai rien ajouté car elles ont dit tout ce qu'il y avait à dire mais au Front de gauche on peut se féliciter d'avoir contribué à installer un climat favorable pour que l'on revienne sur cette décision de désengagement vis à vis du Front de Gauche (du fait de nos interventions dans la presse et en conseil communautaire).

Par rapport à l'attribution de subventions aux associations culturelles, Marie Simon Gallouedec est intervenue pour défendre le soutien aux Moyens du Bord et au Théâtre de la Corniche en faisant l'éloge de leur travail, et tout particulièrement de la « Charrette aux Merveilles ». Elle s'est étonnée de ce fait que la subvention complémentaire proposée dans la délibération ne soit que de 2000 euros et non de 2500€ comme voté à l'unanimité en Commission. Françoise Raoult a d'abord nié avant de se rendre à l'évidence quand Sarah Noll a retrouvé le compte-rendu de commission et a rappelé que la subvention proposée était bien de 2500€.

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De mon côté, je suis intervenu pour défendre un engagement plus fort de la Communauté pour démocratiser et favoriser l'enseignement artistique, et tout particulièrement l'enseignement musical, sachant que le coût d'un cours d'instrument ou d'arts plastiques est très élevé à Morlaix, au Patio, du moins pour les familles qui ne bénéficient pas de tarifs réduits dans le cadre de leur quotient familial, ce qui fait qu'il y a beaucoup de familles des « classes moyennes » qui ne peuvent pas inscrire leurs enfants, surtout quand elles en ont deux ou trois.

J'ai donc demandé que les associations conventionnées d'enseignement musical et artistique soient plus fortement subventionnées encore en mettant en avant que dans bien des endroits, l'accès à l'apprentissage de la musique était moins onéreux. Jean-Luc Fichet a voulu me prendre en défaut en me demandant de citer mes sources, les chiffres et les communautés d'agglomération ou de commune auxquelles je faisais référence : j'ai répondu que je n'avais pas creusé l'enquête au niveau de toute la Bretagne mais qu'à Vannes et à Avranches, du moins, les tarifs de base pour les familles étaient moins élevés. Jean-Luc Fichet m'a plus ou moins reproché d'avancer des choses en l'air, sans données fiables, et a nié que les tarifs de l'enseignement musical dans la communauté d'agglo, au Patio entre autre, soient plus élevés qu'ailleurs. Joëlle Huon a dit que par ailleurs Morlaix-Co n'avait pas pris la compétence « enseignement artistique », les financements publics venant principalement du Conseil Général. Je vais travailler sur des comparatifs pour transmettre par courrier et oralement aux conseillers communautaires et au Président des comparatifs qui justifient mes propos.

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Le débat le plus vif sur le fond (et la forme) s'est produit sous l'impulsion de ma prise de parole à propos « de l'appel à projet zéro gaspillage – zéro déchet » qui permettrait, sur le dossier de Morlaix-Co était retenu, d'avoir un accompagnement de l'ADEME pour des études et des animations afin de réduire les déchets.

J'ai commencé par dire que je partageais évidemment cet objectif de réduction des déchets, lesquels coûtent très cher à gérer pour la collectivité et posent des problèmes de recyclage, de pollution résiduelle.

J'ai souligné toutefois que, le diable se trouvant dans les détails, pour pouvoir faire un dossier et participer à ce concours, et a fortiori pour être retenu, il fallait s'engager à « mettre en place une tarification incitative » et « une redevance spéciale » et j'ai rappelé que j'avais émis des fortes réserves en Commission Environnement sur cet objectif.

On peut estimer que la tarification incitative, avec son système de bonus malus, part d'une bonne intention: réduire les déchets des ménages en touchant au porte-monnaie pour créer de nouvelles habitudes, faire payer plus ceux qui ne trient pas ou mal, n'utilisent pas de composteur, achètent des produits sur-emballés (...etc.). Mais quelle pression corrélative sur la grande distribution, les entreprises ?

Cela ne touche que le citoyen et pas l'entreprise, la grande distribution, et cela pose déjà un problème de ce point de vue.

De plus, cela peut avoir des effets pervers : des habitants peu responsables qui jetteraient leurs ordures n'importe où plutôt que de payer.

Surtout, et c'est ce que j'ai mis en avant, cette tarification incitative s'inscrit dans un contexte où l'on cherche à dénaturer le service public, en rompant le principe républicain de l'égalité des droits. Le service public, comme je l'ai rappelé, c'est chacun qui contribue selon ses moyens et qui reçoit selon ses besoins. Faire payer plus aux familles nombreuses la collecte des déchets par exemple, c'est une rupture de cette égalité des droits. C'est comme si on faisait payer plus de cotisation sociale à des personnes présentant davantage de facteurs de risques de maladie, comme quand on retire des allocations familiales à des familles dont les revenus sont plus élevés.

On s'habitue ainsi à une perte de la culture et du sens des services publics.

Mais la raison principale sans doute d'avoir des réserves sur cette tarification incitative vient du fait que cela s'accompagne d'un remplacement de la Taxe enlèvement des Ordures Ménagères par une Redevance Enlèvement Ordures Ménagères laquelle supposerait de dissocier le budget Gestion des Déchets du budget communautaire général et de faire un budget annexe à l'équilibre alors qu'actuellement entre les recettes (TEOM et valorisation) et les dépenses liés aux déchets, il y a hors investissement 500 000 à 700 000€ de déficit. Cela veut dire probablement axer l'effort sur la réduction de la « masse salariale » comme on dit avec beaucoup d'élégance, c'est à dire supprimer plusieurs emplois à la Collecte des Déchets, ce qui est le but de l'exécutif de Morlaix-Communauté, le moyen étant, comme je l'ai rappelé, la mise en place des containers enterrés partout dans Morlaix communauté (un plan d'achat de 1000 containers enterrés pour un million d'€..., assortis d'autres investissements : nouveau camion...).

Et là, j'ai redit comme en Commission Environnement, mon opposition à cette option que privilégie l'exécutif dans la continuité des inflexions prises dans le mandat précédent.

S'en est suivi un échange très frontal avec Guy Pennec et Jean-Luc Fichet.

Guy Pennec affirme qu'il n'y a pas d'alternative, c'est incontournable d'aller vers le « tout container enterré » au nom du progrès, de l'économie, vers la redevance spéciale au nom du coût très important et croissant que représentent les déchets. Ce serait parait-il « mépriser » les agents de collecte que de vouloir les contraindre à garder un métier ingrat.

Pourquoi ce qui était possible avant (avoir une quarantaine d'agents au service de collecte, faire la collecte au porte-à-porte afin de rendre ce service de proximité aux citoyens) deviendrait impossible et inacceptable maintenant ? Parce que les dotations baisses, qu' « on est dans un contexte de restriction budgétaire ». Face à Guy Pennec, j'ai dévoilé le fond du problème : le choix de la baisse des dépenses publiques dans le cadre de l'austérité et des cadeaux faits au patronat contribue à vouloir détruire de l'emploi public au détriment du service rendu au citoyen. On ne pourra pas continuer, paraît-il, selon Guy Pennec, à aller chercher les habitants en bus devant chez eux comme on ne pourra pas continuer à aller chercher leurs poubelles devant chez eux. Pourquoi ? Ce sont des choix politiques. Un des éléments d'appréciation de ces choix est l'entrée financière et comptable mais je me suis élevé contre l'impérialisme de la notion de réduction des coûts salariaux, du critère financier et comptable. Les agents de collecte, les chauffeurs-rippeurs, sont des fonctionnaires qui rendent un service à la collectivité depuis des années, qui doivent être respectés à ce titre, et dont l'avenir doit être pris en compte. Ils sont aussi des citoyens de notre territoire. Si les collectivités se mettent à détruire l'emploi ouvrier comme le font les entreprises au nom de la rentabilité, elles ne pourront pas se plaindre qu'on subisse la plaie du chômage de masse aussi localement, avec 15 % de chômeurs. On ne s'interroge pas assez, ai-je dit, sur l'utilité sociale de l'emploi public, et notamment concernant des emplois exigeant peu de qualifications. On préfère investir dans les machines, la mécanisation, plutôt que dans l'humain, tout comme les entreprises, pour faire des gains de productivité : cette logique favorise bien dans une certaine mesure une élévation du nouveau de qualification des métiers, mais aussi la disparition des emplois, le chômage structurel.

De plus, j'ai rappelé que pour le citoyen, l'usager, ce n'était pas la même chose de faire 200 à 300 mètres pour aller jeter ses poubelles, parfois en voiture, parfois à pied (parfois dans des conditions dangereuses, comme à Plougasnou), surtout quand on était âgé, que de les déposer dans des containers individuels à sa porte. Les containers collectifs se substituant aux containers individuels, qu'ils soient enterrés ou non, sont loin de faire l'unanimité.

Jean-Luc Fichet et Guy Pennec ont réagi de manière agressive et par la condescendance à mes objections. Guy Pennec m'a reproché de «mépriser » les agents de collecte à vouloir continuer à « les faire courir après des camions ». Jean-Luc Fichet, voulant laisser entendre que j'étais coupé des réalités, m'a dit que je ne comprenais rien à la dureté de métier, aux troubles musculo-squelettiques qu'il génère, en voulant défendre ces emplois. Manque de chance pour lui, j'ai exercé aux services des ordures de Vannes en emploi saisonnier quand j'étais étudiant, et j'ai pu le lui dire, en ajoutant un peu péremptoirement sous l'effet de la colère face à son cynisme et ses mensonges (quand il a été jusqu'à dire que les agents de collecte comprenaient très bien la nécessité de faire évoluer leurs postes et de supprimer leurs emplois), que moi, je n'étais pas « un professionnel de la politique » comme lui. A ce moment là, après m'avoir infligé ces piques, il m'avait coupé le micro et j'ai dû l'apostropher sans y être invité.

Bien sûr, la presse ne rapporte rien de ces échanges.

Évidemment, personne ne se mouille dans l'assemblée communautaire. Soit que tout le monde est d'accord pour supprimer une dizaine d'emplois au service de collecte. Soit que cela demande un peu trop de courage et d'assurance d'aller dans le même sens qu'un rebelle déclaré...
En tout cas, nous n'en resterons pas là, et le Front de Gauche se battra avec les agents de collecte de Morlaix-Communauté et les syndicats pour que les bennes enterrées ne suppriment pas les emplois ! Nous n'avons pas été élus pour être polis, rangés, et nous entendre avec tout le monde, ni pour créer un clivage systématique, mais pour défendre sans timidité des orientations et des principes vraiment de gauche. Et pour créer un vrai débat sur les orientations en Conseil Communautaire. C'est que nous nous efforçons de faire, mais c'est dur car cet appel au débat est perçu, du moins c'est ce qu'il semble, comme presque malpoli et déplacé par une assemblée, dominée par le PS mais aussi marquée par des habitudes d'interdépendance des intérêts particiluers et de co-gestion droite/PS, qui est plutôt soudée derrière l'exécutif.

Nous avons ensuite voté quatre délibérations pour démarrer les travaux du PEM, Pôle d'Echange Multimodal de la Gare. C'est la seule intervention de ma part que rapporte l'article du Télégramme en disant que je me suis abstenu (ce qui est vrai uniquement pour le bâtiment voyageurs de la gare) tandis que le Ouest-France n'en rapporte aucune aujourd'hui. Je me suis abstenu sur la rénovation du bâtiment voyageurs de la gare en l'expliquant par le fait que j'étais contre le contenu du projet, qui prévoit la suppression de la boutique relais presse et de la brasserie de la gare au profit d'une cafetaria – supérette aseptisée, et contre surtout le fait que la collectivité, qui finance 75 % des travaux contre 25 % à la SNCF qui exploite commercialement le bâtiment et l'aménage à des seules fins de rentabilité supposées, n'a aucun mot à dire sur l'aménagement de la gare. Par rapport au rapport d'enquête publique sur le projet PEM, 13 millions d'euros faut-il le rappeler, j'ai constaté qu'il n'y avait eu que huit contributions, ce qui donnait un élément d'appréciation sur les illusions portées comme ces enquêtes publiques comme éléments de concession à une démocratie de participation citoyenne. Les techniciens en charge du projet nous ont dit en Commission Finances que c'était le signe d'une adhésion enthousiaste et unanime à ce projet, et que cela traduisait la réalité des démarches de concertation, d'information et de dialogue préalables à l'enquête publique. Il est permis de douter, ai-je dit, de cette interprétation irénique. En tout cas, les huit contributions de l'enquête publique, lues attentivement, faisaient valoir des éléments d'interrogation ou de critique intéressant, auxquels on n'a pas apporté de réponses satisfaisantes.

- le caractère peu accessible de la passerelle avec son dénivelé et ses marches... Pas de pan incliné pour les bagages... Ni d'escalators... Question des intempéries... Tout le monde pourra t-il emprunter les ascenseurs aux heures de grande affluence et quand le temps presse. Un souterrain, bien que plus coûteux semble-t-il, n'aurait-il pas été une solution plus intéressante.

- on ne sait pas si les parkings seront gratuits (hors usagers du TER : exigence de la région), en régie ou en gestion privée.

- l'ambition pour le report modal sur les bus et les cars (7%) est peu élevée : n'aurait-il pas été souhaitable d'intégrer au projet PEM une réflexion pour construire un réseau de transport péri-urbain beaucoup plus ambitieux ?

D'autres questions se posent évidemment sur le PEM ou afférentes à ces investissements (le maintien et le développement de la ligne Morlaix-Roscoff, l'aménagement du quartier de la gare) mais je n'ai pas voulu rentrer trop dans le détail car je sentais les conseillers communautaires pressés d'en finir avec cette réunion. Il n'empêche, 16 minutes consacrés à un projet de 13 millions d'euros, même s'il y a eu d'autres discussions avant, c'est bien peu. Et deux interventions en dehors du rapporteur et du président. Là encore, il semble bien qu'on est dans la délégation de pouvoir complète...

 

Ce compte-rendu est bien sûr engagé et personnel : il n'a pas la prétention à être complet et impartial, même s'il est plus détaillé que ce qu'on peut lire dans la presse du point de vue de la teneur des débats, et qu'il a le mérite d'exister, car nous n'avons toujours pas accès, malgré nos interpellations, aux compte rendus officiels de Morlaix Communauté sur le site internet (qui ne seront de toute façon pas détaillés car le Président et ses vice-présidents semble t-il s'y refusent!).

 

Ismaël Dupont, élu communautaire Front de Gauche de Morlaix.

Le 26 novembre 2014.

 

 

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26 novembre 2014 3 26 /11 /novembre /2014 07:24

Algoculture : la réaction du Parti communiste français
Moëlan-sur-Mer - 24 Novembre 2014
Après le feu vert donné par le préfet au projet d'algoculture au large de Moëlan-sur-Mer, la fédération du Finistère, du Parti communiste français considère que « le développement de la phyco-culture doit être à la fois soutenu et encadré ». Elle propose que les parlementaires du département « s'attachent à rendre compatibles les enquêtes publiques avec la nature des projets de mise en culture des algues. Les procédures en vigueur sont celles utilisées pour l'autorisation de concessions conchylicoles et mytilicoles de dimensions modestes et pour des espèces connues. Elle soutiendra toute initiative en ce sens ».
Elle souhaite que « les projets d'algo culture fassent l'objet d'une procédure de publicité et de concertation associant tous les acteurs très en amont de la mise en enquête » et pour que le département du Finistère élabore, avec les services de l'État, les associations représentatives et les professionnels du secteur « un cadre de critères économiques, sociaux et environnementaux et se dote d'une charte de développement durable de la phyco-culture. »
http://www.ouest-france.fr/algoculture-la-reaction-du-parti-communiste-francais-3002558

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21 novembre 2014 5 21 /11 /novembre /2014 16:50

Maître Philippe Brun, l'avocat militant qui lutte contre les plans sociaux et les licenciements boursiers, sera présent aux Rencontres du Front de Gauche pays de Morlaix de Ploujean l'après-midi du samedi 22 novembre,  avec sa collègue, Dominique Guillou Rodriguez.

Philippe Brun défend les salariés licenciés de GAD Lampaul Guimiliau aux prudhommes.

Il a également défendu les salariés de Marine Harvest et leur a permis d'obtenir des indemnités conséquentes, à la hauteur des motivations purement financières de leur licenciement. C'est aussi maître Brun qui a accompagné la transformation en SCOP de SEA FRANCE et la bagarre des salariés concernés. 

Nul doute que ces avocats sauront dire quel est le ressort de la montée de la précarité dans la stratégie des entreprises et des patrons, le choix de privilégier la rentabilité pour l'actionnaire sur l'humain.

philippe-brun 4095498 


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