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30 décembre 2014 2 30 /12 /décembre /2014 15:35
Grande pauvreté, mal logement: Une indignation bien sélective..
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Madame le maire de Morlaix brocarde à nouveau violemment dans le Télégramme  d'hier le prétendu angélisme des citoyens qui s'étaient opposés en 2009 à sa décision d'installer rue de Brest, des grilles autour d'arbres sous lesquels se regroupaient des sans-abris.
Par une curieuse inversion des rôles, ceux qui, comme aujourd'hui à Angoulême, réclament une approche non répressive de la pauvreté ou qui refusent l'exclusion sont taxés de vouloir stigmatiser la misère.
Franchement, alors que le thermomètre descend en dessous de zéro et que les moyens publics pour venir en soutien aux personnes précaires et sans abri disparaissent peu à peu, n'y a t-il pas d'autre urgence que d'entretenir ces polémiques stériles ? Le souci de considérer les pauvres comme des citoyens à part entière, avec des droits identiques, révolte t-il davantage que la pauvreté elle-même ? 
Faut-il taire le désengagement progressif de l’État face à la misère, dont la prise en charge est trop souvent abandonnée aux associations et à la charité privée ?
En France, on ne meurt pas de froid, mais on peut mourir de l'absence d'humanité et d'engagement social des pouvoirs publics.
Dans un pays qui n'a jamais été aussi riche et inégalitaire, comment expliquer qu'on abandonne à leur sort des personnes amochées par la vie et que déjà quatre dentre elles sont mortes en 48 heures  ?
Les services sociaux ont trouvé sur Morlaix des solutions de logement pour les personnes en difficulté sédentaires. Mais on sait aussi que Morlaix accueille aussi un certain nombre de sans-abris de passage. Quelle solution la ville met-elle en place pour eux ? Est-ce qu'on encourage vraiment le CCAS à les prendre en charge?  
Depuis juin 2013, Coallia n'est plus en mesure, à cause des baisses de financement du Conseil Général et de la DDCS, d'assurer un accueil de jour permanent au local de la Boissière qui permette aux gens de la rue d'avoir une assistance pour laver le linge, prendre un café, accéder aux droits élémentaires. En janvier et février 2014, cet accueil de jour a été relancé à titre temporaire et exceptionnel mais rien n'est prévu pour les mois de janvier et février 2015... Les maraudes de nuit pour trouver des solutions d'accueil aux sans abris sont interrompues elles aussi ! N'est-ce pas de la non assistance à personne en danger ?
Ce n'est pas la diminution de 15 millions d'euros des dotations d'Etat au conseil général du Finistère cette année, alors que parallèlement le nombre d'allocataires du RSA ne cesse d'augmenter, qui va améliorer la situation. A mettre en relation avec les 50 milliards d'euros de cadeaux fiscaux faits au patronat et aux entreprises !

 

Actuellement, Coallia travaille avec 2 postes et demi sur Morlaix pour le suivi et l'accompagnement d'une quarantaine d'anciens sans-abris. Quelle garantie avons-nous que ces postes vont être pérennisés dans ce contexte d'austérité où la lutte contre l'exclusion et pour l'accès de tous aux droits élémentaires semble être considérée comme non prioritaire ? 
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29 décembre 2014 1 29 /12 /décembre /2014 13:29

DE   L'ART   D'ACCOMMODER  LA  DEMOCRATIE  ET  LES   ELUS

Conseil municipal 10 juillet 2014 assemblée 


S'il est un endroit formateur sur l'art de la cuisine à l'étouffée, où doit se rendre le citoyen au moins une fois dans sa vie et du vivant de la mandature actuelle, c'est bien au conseil municipal Morlaisien.

Le dernier conseil du 18 décembre 2014 n'a pas  eu à déroger à cette recommandation. Démonstration sur la façon du TOP CHEF en place, de cuisiner la démocratie en étouffant la parole de l'ensemble des élus, tant celle de la majorité que celle de l'opposition.

 

LA RECETTE  PRESENTEE CE 18 DECEMBRE :

L'ESTOUFFADE  AU  COURT-BOUILLON  GARNI

 

Les ingrédients :

 

Avoir au préalable fait son marché pour rassembler une majorité de 25 ingrédients  cueillis avant maturité, sans goût prononcé,  dociles à l'épluchage et coupables dans le sens du poil, qui auront la compétence en séances de se montrer insipides, inodores, incolores, ne le fussent-ils pas, au moins l'espère t-on. Ceux là mêmes auront été au préalable conditionnés, puis sèchement tranchés, parés, enfin alignés tout le long de la table de travail, avant que d'être jetés dans le bouillon. Ils savent à l'évidence se soumettre à l'oeil acéré et au hachoir tout aussi redoutable du TOP CHEF, en alignement étonnamment et sempiternellement uniforme, sans nuances et sans contradictions : ils n'ont jamais rien à exprimer, aucune précision à demander et au moment des choix, toutes leurs radicelles restent baissées ou se lèvent simultanément, et ce, quel que soit le sujet du vote. AUCUN n'élèvera jamais sa voix à l'encontre des  25  autres, la pensée est uniformémement canelée.  On remarquera l'efficacité, la qualité du lutage si hermétique de l 'appareil de 25 légumes ainsi placés à l'étouffée, par la main d'une diva de fer.

        

 Les 8 autres ingrédients de la recette bien que relevant d'une présence vivante en séance sont dits minoritaires d'opposition, présentant rugosité, piment, aspect iconoclaste et couleur prononcée, « légumes moches » très tendance réfractaires à l'épluchage, et ce qui fait leur force, capables d'exprimer des idées nuancées voire contradictoires entre eux. Ce jour là, ceux qui manquaient de tendreté au goût du TOP CHEF, étaient blanchis dans le court-bouillon pour lequel Veolia insiste à  fournir l'eau que le SIVOM voudrait agrémenter d'un  petit plus, concocté en coulisses (un bouquet garni, réutilisable encore pendant 5 ans).

 

         Ces mauvaises graines de chia, qui dégorgent trop, étaient apprêtées ce soir là,        non tant pour les faire rendre leur jus car déjà suffisamment laxatives, que   pour les faire taire.

  

Les toques attribuées :

 

La toque du gâte-sauce, palme attribuée à la sauce qui n'a pas pris, la plus légère et hautement médiocre, revient au bilan apporté par le marmiton supposé en charge et en responsabilité de l'élaboration du plan de prévention des RPS (Risques Psycho Sociaux) et de l'amélioration de la qualité de vie au travail des employés municipaux.

En effet, la pauvreté et l'inconsistance de sa prestation exprimant en deux phrases un bilan dont il voulait rapidement se débarrasser, se défaussant sur le travail du CHSCT, aura laissé l'auditoire sur sa faim et inspire au mieux, une méconnaissance des obligations des textes ministériels, au pire  une indifférence à la bientraitance des agents territoriaux. Le CHSCT n'ayant qu'une place consultative sous impulsion de l'employeur, les textes rappellent bien  l'engagement de la responsabilité pénale du seul employeur territorial et non du CHSCT, tant dans la forme que dans la qualité intrinsèque du plan de prévention, à présenter au plus tard en 2015. Rendez-vous a été donné en début d'année, pour une nouvelle dégustation qualitive de la consistance en marmite.

 

La toque d'or du silence authentique sera décernée à un élu d'opposition, seul vrai professionnel qualifié  cuisine, de cette assemblée habituée à se voir servir de la tambouille.

Sa sobriété verbale connue est authentique par indépendance de pensée, et non par … obligation de se taire. Des propos désobligeants à son endroit ont été servis, sur une absence régulière aux séances de l'OMS (Office Municipal des Sports), fixées malgré sa déploration, sur son temps de travail et en journée. La première élue  cautionnera le reproche fait à ses absences, faisant valoir que l'indemnité mensuelle de … 88 euros, fut votée à effet de rendre les élus disponibles ….. Que la première élue n'applique t-elle pour elle-même, le principe de 88 euros, ayant fait voter en 2014, une augmentation de sa propre indemnité à hauteur de 3834 euros, ce à quoi elle pensait décent d' adjoindre le salaire de son collaborateur de cabinet, le tout pour plus de 10% des 511.000 euros qui vont manquer à la dotation budgétaire 2015 !!!

 

La toque de l'écrevisse revient au plus résistant des minoritaires, ayant eu l'impudence lors de son tour de parole, sur le sujet SIVOM/VEOLIA de refuser l'état de légume qu'on lui réservait.

Puisque c'était ainsi, le TOP CHEF le traiterait en écrevisse qu'on châtre vivante pour lui ôter son amertune, menaçant cet élu minoritaire d'être coupé de sifflet, s'il persistait à dénoncer le mauvais goût du court-bouillon SIVOM/ VEOLIA.

Face à ce mutin obstiné du Bounty, une condescendance virant au chantage  animait  la première élue : « Je vous demande de vous taire ! Cet endroit n'est pas le lieu pour s'exprimer à ce sujet. Ici vous pouvez ouvrir vos micros par vous-mêmes, dans d'autres endroits le droit au micro est régi par l'élu qui distribue la parole ». Une élue de la majorité, profitant de son tour de parole,  et sans même avoir conscience qu'elle sciait la branche sur laquelle venait de s'asseoir sa patronne interdisant toute expression  sur la question VEOLIA,  argumentait ici et maintenant, le parti pris de la majorité de soutenir VEOLIA pour 5 ans supplémentaires : « Je ne comprends même pas pourquoi il faudrait refuser ce bouquet garni, les consommateurs sont très contents de payer le court-bouillon  le moins cher du Pays de MORLAIX ! ». Cet avis donné ne soulèvera aucun rappel à l'ordre de la première élue, qui entamait ainsi devant tous, son crédit partialité. Dont acte.

 

La toque du moule à manquer, reviendra à la première élue, qui martèle son pouvoir à distribuer la parole mais ne l'entend pas, prise en flagrant délit d'avoir démocratiquement « oublié » de mettre régulièrement aux voix, un vœu à la requête de tous les élus minoritaires. A savoir, la décision de rendre hommage au résistant Rol TANGUY, en érigeant une œuvre-portrait sur la place à son nom, à l'occasion de la restructuration du quartier de la gare.

La conclusion à cette requête de l'opposition, lue par un élu majoritaire, était  aussi inattendue que surréaliste : « On ne peut faire un nouvel hommage à Rol TANGUY, ce serait faire ombrage à ceux qui l'ont déjà honoré » !! La première élue ne jugeait probablement pas utile de passer au vote, dès lors que la cause avait déjà été entendue en sa cambuse.

Le vote n'intervenait que plus tard (et sans surprise contre le voeu, à l'unanimité de la majorité), une fois conscientisée la stupéfiante modalité d'enterrement prématuré du sujet, par une voie non démocratique s'il en est, puisque celle de la profondeur d'un inconscient individuel qui se manifestait ainsi par cet acte manqué révélateur (oubli de faire voter), dont la sincérité ne laisse aucun doute. 

 

La toque du panier plein sera décernée à une élue d'opposition pour s'être sortie du guet-apens tendu en séance, dans l'indémêlable filet des panneaux de paniers de basket . Elle eut à se justifier sur sa place et sa parole, dans un sidérant retournement de situation, alors même qu'elle déplorait que la dangerosité des panneaux mobiles de basket, n'ait pas été notifiée dans le compte-rendu de la commission des sports dont elle fait partie.

La demande de cette élue motivée par  la sauvegarde des usagers, ainsi que sa parole avaient été purement et simplement écartées, dérangeant la majorité pour on ne sait quelle obscure raison, cette majorité soutenant que, malgré 3 évènements indésirables répertoriés, les panneaux mobiles ne présentaient pas de danger... L'avenir le précisera, la responsabilité pénale des maires en cas de manquement étant de plus en plus épinglée sur ces sujets d'aménagements sportifs ou de loisirs sur la commune qu'ils administrent. La réticence affichée de la majorité à considérer l'apport de cette élue, membre de la commission des sports, l'acharnement à tancer et à rayer sa parole sous de fallacieux prétextes, constituèrent un chef d'œuvre collectif  bien pauvre, laid  et triste de ce conseil.

 

Enfin, last mais probablement pas least, la toque de la tambouille à l'étouffée, du lutage, et de la réduction au silence est indubitablement attribuée avec mention spéciale à la première élue pour la constance de sa prestation anti démocratique envers tous les élus.

Force est de constater que plusieurs élus de l'opposition ont eu à se plaindre, ce 18 décembre 2014 de dénigrements verbaux antérieurs à cette séance, mais aussi ce même jour, de ségrégations comportementales par de sévères interdictions de paroles (SIVOM/VEOLIA), de pressions contradictoires, mouvements hostiles de la part de plusieurs membres de la majorité, et tentatives de culpabilisation (épisode de l'indemnité d'élu qui doit participer aux réunions de travail en journée, question des panneaux de basket que les enfants ne doivent pas installer). Celà doit cesser, la récurrence émergente de ces faits constituerait de graves atteintes à la démocratie mais aussi à la vie psychique des élus concernés, obligeant à les répertorier, au plan de prévention des RPS à présenter en 2015.  La prise en compte  des élus de l'opposition, représentants 48% des administrés, ne doit être ni écartée ni minimisée, ils ne peuvent compter pour du beurre.

On pourra réitérer la pieuse requête que les prochaines séances TOP CHEF soient filmées et mises en ligne (coût zéro), comme il se fait régulièrement dans des ailleurs moins hermétiques. La sollicitation sera probablement et à nouveau  refusée, par frilosité du chef cuistot à livrer aux concitoyens curieux, l'image et le son sur les secrets intimes de la fade tambouille morlaisienne.

 

Les prochains TOP CHEF :

Il reste alors aux concitoyens à venir nombreux assister aux séances pédagogiques TOP CHEF qui laissent le choix sur la foultitude de thèmes possibles, en vrac :

Confectionner et servir un lisse blanc-manger

Comment confondre ou pas, les gros légumes

Pigeons du SIVOM à la sauce VEOLIA

Accomoder les ingrédients en quantité minoritaire ou «  restes »

Découvrir les qualités cachées des légumes apparemment insipides

Andouille passée au grill sur préparation mielleuse

Chaud-froid d'aspic et de couleuvres     

Antidotes aux plantes urticantes servies en conseil municipal

Confectionner douceurs et autres délicatesses pour humaniser les moeurs en conseil municipal

Les secrets de la popotte de cambuse

Apprendre à atténuer les effets maltraitants des ingrédients acidulés ou citriques et abrasifs

Sujet  en active préparation : les effets pour les marchés municipaux des CETA, TISA, et autre TTIP  servis sur canapés de TAFTA.

 Bibliographie, filmographie, documentation juridique en lien :

 

Ouvrage

L'effort pour rendre l'autre fou  - SEARLES, pour  comprendre, repérer les contradictions destructrices de l'injonction paradoxale pour sortir  de ses filets.

                                                          - - - - - - - - -

Citation

Lao Tzeu : « Il faut trouver la voie ! Moi je l'ai trouvée. Il faut donc que vous la trouviez aussi... Je vais d'abord vous couper la tête. Ensuite vous trouverez la vérité ! »  TINTIN  ET  LE  LOTUS  BLEU

                                                            - - - - - - - -

Livre

 A la recherche du temps perdu - PROUST y parle de la douceur de la petite madeleine qui l'envahit, et qui fait disparaître le sentiment de médiocrité par construction du processus créatif vers sa vérité :

 

         « Mais à l’instant même où la gorgée mêlée des miettes du gâteau toucha mon palais, je tressaillis, attentif à ce qui se passait d’extraordinaire en moi. Un    plaisir délicieux m’avait envahi, isolé, sans la notion de sa cause. Il m’avait      aussitôt rendu les vicissitudes de la vie indifférentes, ses désastres inoffensifs,         sa brièveté illusoire, de la même façon qu’opère l’amour, en me remplissant      d’une essence précieuse : ou plutôt cette essence n’était pas en moi, elle était        moi. J’avais cessé de me sentir médiocre, contingent, mortel......... Je pose la          tasse et me tourne vers mon esprit. C’est à lui de trouver la vérité. Mais    comment ? Grave incertitude, toutes les fois que l’esprit se sent dépassé par       lui-même ; quand lui, le chercheur, est tout ensemble le pays obscur où il doit chercher et où tout son bagage ne lui sera de rien. Chercher ? pas seulement :     créer. Il est en face de quelque chose qui n’est pas encore et que seul il peut réaliser, puis faire entrer dans sa lumière.  ».

 

                                                             - - - - - - -

Circulairedu 25 juillet 2014 pour la mise en œuvre de l'accord-cadre du 22 octobre 2013 concernant la prévention des risques psycho sociaux (RPS) dans la fonction publique territoriale.

                                                             - - - - - - -

Films vidéos et ouvrage sur les RPS :

1) Chroniques de la violence ordinaire - épisode N° 8 harcèlement

2) Harcèlement moral dans la fonction publique

                                                         

Le harcèlement moral au travail  - Marie-France HIRIGOYEN

                                                              - - - - - -

Article du Club Technique, décembre 2014. Observatoire des multinationales. Rapport du collectif international sur la remunicipalisation de l'eau : « La remunicipalisation de l'eau est un phénomène en plein essor ».

A paraître fin avril 2015 : livre collectif  de France Eau Publique (créée en 2012).

 

 

Défiel de Thon

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20 décembre 2014 6 20 /12 /décembre /2014 08:50
Motion présentée au Conseil Municipal du Jeudi 18 Décembre 2014
Par Ismaël Dupont, Loïc Digaire, Michèle Abramovicz, élus du front de gauche  
(elle devait être présentée et soumise au vote en novembre mais Agnès Le Brun avait reporté la présentation au conseil municipal suivant)
Sans que les élus et le commissaire désigné pour l'enquête publique aient prévu d'organiser un débat public contradictoire, une Centrale à Gaz pourrait s'implanter à Landivisiau, construite et gérée par Direct Energie, à 20 km de Morlaix.

L'installation d'une Centrale à Gaz à l'ouest de la Bretagne a été décidée sous la pression de l’Etat sous le mandat de Nicolas Sarkozy dans le cadre du Pacte Électrique Breton voté par une majorité de conseillers régionaux de Bretagne.
L’État qui avait le choix entre trois projets industriels portés respectivement par EDF à Brennilis, Enel à Briec-sur-l'Odet, et Direct Energie à Landivisiau, a choisi le projet de Direct Energie, un groupe financier qui n'a jamais construit de centrale à Gaz en France et dont l'objectif essentiel est de se positionner comme distributeur d'électricité en vendant plus cher au consommateur l'électricité d'origine nucléaire qu'EDF est obligé de vendre à ses concurrents dans le cadre de la dérégulation européenne et de la libéralisation du marché de l'électricité portée par la loi NOME.

Cette Centrale à Gaz serait construite à proximité immédiate de la ville de Landivisiau, ayant ainsi un effet sur la dévalorisation de l'environnement, de la valeur des biens immobiliers, et sans doute aussi sur la santé des habitants et la qualité des produits agricoles puisqu'une Centrale à Gaz émet des particules fines.


L'impact global sur l'environnement et le climat est loin d'être positif puisqu'une centrale à gaz consomme de l'énergie fossile qu'on ne trouve pas en France, qui est appelée à s'épuiser et à renchérir à court terme et produit des gaz à effet de serre.
Au moment où la France va organiser la conférence sur le Climat en 2015, c'est regrettable que l'on s'engage dans ces projets du passé.
S'il est loin d'être avéré que cette Centrale à Gaz soit par elle-même rentable sur la durée, il est certain en revanche qu'elle coûterait très cher au citoyen puisque Direct Énergie percevrait une prime annuelle de presque 42 millions d'euros pendant une durée de 20 ans renouvelable une fois, prime financée par la Contribution au Service Public de l'électricité (CSPE), et donc payé par l'usager sur sa facture d'électricité.

La construction du gazoduc et de la ligne THT sera aussi en partie financée par le contribuable. Cet argent n'aurait-il pas été mieux employé à développer les énergies renouvelables et l'aide à la rénovation thermique des logements sociaux et anciens ? Cela n'aurait-il pas créé davantage d'emplois ?

Au nom de quel intérêt général construirait-on cette Centrale à Gaz qui alimentera surtout les profits du groupe Direct Énergie?

La France exporte déjà 13 % de son électricité. La Bretagne n'a jamais connu les « black out » lors des pics de consommation que l'on met en avant pour justifier la construction de cette centrale et, de toute façon, pour être rentable, cette Centrale devrait être beaucoup plus plus qu'une centrale d'appoint et fonctionner quasiment toute l'année. La Bretagne est insérée dans une région bien plus vaste pour ce qui est de la production et de la distribution d'électricité : en quoi devrait-elle être auto-suffisante et indépendante en matière énergétique ?

Au vu de ces différents arguments, les élus de Morlaix affirment, après le Conseil Municipal de Plounéour Menez la semaine dernière, leur opposition à l'installation d'une Centrale à Gaz à Landivisiau et leur volonté que le pacte électrique breton soit réactualisé pour gagner en cohérence sur le plan de la nécessaire transition écologique tout en misant sur le développement des nouvelles filières d'activité qui y sont associés. 
Les 2 élus PS (Elisabeth Binaisse et Jean-Paul Vermot) se sont abstenus: les 3 élus coopérative citoyenne non PS (Jean-Pierre Cloarec, Sarah Noll, Guenaëlle Clech) ont voté pour, comme les élus Front de Gauche à l'origine de la motion.
La droite a voté contre (donc pour la centrale à gaz) en s'appuyant sur l'équilibre prétendu du triskel breton, du pacte électrique et en disant: qu'importe si c'est le privé qui exploite cette centrale, on en a besoin car on est tout à la pointe bretonne, en risque de rupture d'approvisionnement...
Cela émet du C02 certes, mais bon, c'est un besoin...
C'est Jean-Charles Pouliquen qui a pris la parole pour la majorité d'Agnès Le Brun.  
Landi doit dire Non à la centrale
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20 décembre 2014 6 20 /12 /décembre /2014 08:30

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Photos Jean-Luc Le Calvez (PCF - Front de Gauche) et Collectif eau publique Morlaix Saint Martin des Champs. 

 

Intervention au SIVOM du Collectif eau publique Morlaix-Saint Martin des Champs, par la voix de Claude Graignic

            Le COLLECTIF EAU PUBLIQUE DU PAYS DE MORLAIX a constamment dénoncé la vétusté des installations et des réseaux, mal entretenus par Véolia lors du précédent contrat et désormais à charge du SIVOM.

            Le 5 février 2014, avant les élections municipales, tout allait bien. Le SIVOM faisait les travaux « sans emprunt, uniquement sur ses fonds propres » (déclaration à la presse locale). En décembre 2014, après les élections et moins de trois ans après le renouvellement du contrat, on découvre qu’il y a de très gros travaux à faire tant en eau potable qu’en assainissement, et on veut nous faire croire que c'est un motif de prolongation du contrat liant le SIVOM à Véolia.

            C'est un mensonge. Avec le nouveau contrat, c’est uniquement le SIVOM qui finance les gros investissements. Il choisit à qui il emprunte et pour quelle durée. Que le contrat soit prolongé ou pas,  les travaux envisagés seront donc de toutes façons payés en totalité par les usagers de l'eau, avec la possibilité pour le SIVOM de fixer lui-même la durée sur laquelle il répercutera le coût des travaux aux usagers. C'est donc un tour de passe-passe de laisser croire que la prolongation du contrat permettrait des économies sur le prix de l'eau pour les usagers.

            La vérité, c'est qu'en se liant à Véolia pour 5 ans de plus, le SIVOM perdrait une partie de sa liberté et repousserait d'autant la possibilité d'une gestion en régie publique de l'eau et de l'assainissement. De plus, la prolongation de contrat compliquerait le travail en cours pour le transfert de la gestion de ces deux compétences à Morlaix Communauté. Véolia a volé les usagers pendant 20 ans.

Ils ont mal fait leur travail d'entretien et de renouvellement. Il serait paradoxal qu'ils soient récompensés aujourd'hui par un nouveau cadeau du SIVOM. 

................................................................................................................................................................

Bravo aux citoyens, aux camarades du front de gauche et du PCF, qui se sont mobilisés et qui ont permis le report d'un mois de la décision de prolongation (ou non) de contrat avec Véolia jusqu'en 2024.
Il va falloir maintenir la pression. 
Agnès Le Brun et Bernard Guilcher n'ont pas trop digéré, apparemment. Tout était réglé comme du papier à musique. Avec Véolia, tout avait été bien organisé... 
Avant-hier, en Conseil Municipal, j'ai eu un échange très frontal avec Agnès Le Brun qui voulait m'interdire de commenter les évènements du SIVOM de mercredi et leur décision de prolonger le contrat avec Véolia jusqu'en 2024 pour soustraire cette question de la DSP sur l'eau au contrôle et à la décision des citoyens. 
Je l'ai un peu poussé dans ses retranchements et je ne me suis pas laissé faire car c'est absolument intolérable qu'il n'y ait aucun débat accepté en conseil municipal sur cette question de première importance. 
Mme Le Brun a refusé de commenter le fond de notre question orale mettant en cause les petits arrangements entre amis entre la droite et Véolia. 
Elle m'a reproché de vouloir "invectiver" sur le sujet avant même que je sois rentré dans le contenu de ce que j'avais à dire ... et de "faire de l'idéologie" tandis qu'eux n'en font pas évidemment en faisant a priori le choix de la DSP et en prolongeant le contrat sans mandat et sans débat public.  
Il apparait pour elle et Marlène Tilly que tous les morlaisiens sont pleinement satisfaits que la gestion de l'eau potable et de l'assainissement soit au main de Véolia et qu'ils ont donné mandat au maire pour faire ce qui lui sied au SIVOM sur la question de la prolongation de contrat avec Véolia. Mensonge...! 
Les élus qui ne siègent pas au SIVOM n'ont qu'à la boucler. Ils ne représentent pas les morlaisiens sur cette question. C'est surréaliste! 
On nous a reproché aussi d'avoir été moins sévère pour la prolongation de contrat de 5 ans avec le délégataire à Lanmeur, A. Le Brun et B. Guilcher n'ayant  fait qu'imiter Jean-Luc Fichet... Prendre modèle sur la crapulerie du voisin n'en rend pas moins crapule. 
Je lui ai répondu qu'à l'évidence, nous n'étions pas des élus de Lanmeur mais de Morlaix. 

 

Ismaël Dupont     

 

         

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19 décembre 2014 5 19 /12 /décembre /2014 08:59

Ouest-France 18.12.14 Sivom Véolia

 

« Un nouveau cadeau serait paradoxal » (Télégramme)
 
18 décembre 2014 à 07h59
 
Après une interruption de séance de près d'une demi-heure, le comité du Sivom, le syndicat à vocation multiple qui gère l'eau et l'assainissement sur Morlaix et Saint-Martin-des-Champs, a finalement été arrêté et reporté à une date ultérieure, ce mercredi soir, à 18 h 30. « Ça fait une manche à zéro pour nous. Mais on reste vigilant ». À l'issue du report du Sivom, les partisans d'un retour à une gestion publique de l'eau et de l'assainissement n'étaient pas mécontents de la tournure prise par les événements. Une cinquantaine d'entre eux étaient présents hier soir, dans le calme, à l'intérieur de la salle où se tenait le comité syndical. « C'est un tour de passe-passe de laisser croire que la prolongation du contrat permettrait des économies sur le prix de l'eau pour les usagers. Avec le nouveau contrat qui date de trois ans, c'est uniquement le Sivom qui finance les gros investissements. Que le contrat soit prolongé ou pas, les importants travaux envisagés seront donc, de toute façon, payés en totalité par les contribuables, avec la possibilité, pour le Sivom, de fixer la durée pendant laquelle il répercutera le coût aux usagers », estime le collectif eau publique du pays de Morlaix. Avant d'ajouter : « Veolia a volé les usagers durant 20 ans. L'entreprise a mal fait son travail d'entretien et de renouvellement du réseau. Il serait paradoxal de la récompenser par un nouveau cadeau du Sivom ». 

© Le Télégramme - Plus d’information sur http://www.letelegramme.fr/finistere/morlaix/un-nouveau-cadeau-serait-paradoxal-18-12-2014-10466591.php
Sivom. La séance interrompue pas de prolongation avec Veolia (Télégramme)
 
18 décembre 2014 à 08h05 / Ronan Tanguy / Après une interruption de séance de près d'une demi-heure, le comité du Sivom, le syndicat à vocation multiple qui gère l'eau et l'assainissement sur Morlaix et Saint-Martin-des-Champs, a finalement été arrêté et reporté à une date ultérieure, ce mercredi soir, à 18 h 30. La séance du Sivom n'est pas allée à son terme, hier soir. Face au refus de la moitié des élus de voter le prolongement du contrat avec Veolia, le président du syndicat, Bernard Guilcher, a été contraint d'interrompre la réunion à laquelle ont assisté une cinquantaine d'opposants à la gestion de l'eau par un privé.
 
Quelle délibération a fait débat ? Réuni hier soir, à l'ancien lycée de Kernéguès, le comité du Sivom avait notamment à étudier la prolongation de quatre ans (jusqu'en 2024) du contrat avec Veolia. Une délibération qui s'annonçait ardue, quasiment quatre ans après le choix du syndicat à vocation multiple Morlaix - Saint-Martin de poursuivre la gestion de l'eau et de l'assainissement avec un opérateur privé. Une décision qui, à l'époque, dans un climat tendu, avait suscité le rejet du collectif eau publique.
 
Comment s'est déroulée la réunion ? Au moment d'évoquer la fameuse délibération, le président du Sivom, Bernard Guilcher, a demandé une suspension de séance. Après une bonne vingtaine minutes de discussions en privé avec les maires de Morlaix et de Saint-Martin, ainsi que les vice-présidents du syndicat, Bernard Guilcher a décidé d'interrompre la réunion et de la reporter à janvier.
 
Pourquoi ce report a-t-il été décidé ? Parce qu'un vote n'aurait pas permis de faire passer la délibération. Concrètement, les sept représentants de la majorité (de droite) morlaisienne et Pierre Madec, issu de la minorité saint-martinoise, étaient pour. Mais pas les huit autres, les sept élus de la majorité (de gauche) saint-martinoise et Jean-Pierre Cloarec, membre de l'opposition morlaisienne. Un vote (à bulletins secrets) aurait donné match nul et n'aurait donc pas permis de valider le prolongement du contrat.
 
Le report est-il un camouflet pour la majorité morlaisienne ? Clairement, oui. Car Bernard Guilcher espérait bien obtenir un soutien suffisant. D'ailleurs, hier soir, il ne cachait pas sa colère. « Mardi, en bureau, Yvon Riou (le vice-président saint-martinois du Sivom) nous avait pourtant dit qu'il s'abstiendrait. Ce qui aurait permis de faire passer cette délibération, qui vise à faire des réserves financières pour les deux villes. Mais aujourd'hui, la majorité de Saint-Martin a changé d'avis, tout ça pour des raisons politiques. C'est dégueulasse et malhonnête », pestait le président du Sivom, qui, en conséquence, va être contraint de revoir son budget 2015, qui devait également être voté hier.
 
Comment ont réagi les maires des deux communes ? « Ne pas rallonger le contrat coûtera simplement 2 € supplémentaires par mois à un usager qui consomme environ 100 m³ d'eau par an. Voilà pourquoi nous sommes contre cette prolongation, tout en étant favorables à l'idée de continuer à confier les chantiers à Veolia », a indiqué François Hamon, le maire de Saint-Martin. « Une fois de plus, la pression idéologique a pris le pas sur l'intérêt général, et ce au détriment de la population et du prix de l'eau », a lâché, de son côté, Agnès Le Brun. Sous les huées des opposants à une gestion privée (lire ci-dessous), qui ont comparé les propos du maire de Morlaix à « du n'importe quoi ».

© Le Télégramme - Plus d’information sur http://www.letelegramme.fr/finistere/morlaix/sivom-la-seance-interrompue-pas-de-prolongation-avec-veolia-18-12-2014-10466592.php
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19 décembre 2014 5 19 /12 /décembre /2014 07:02

Le-Telegramme-19.12.14---2--Conseil-Municipal.jpg

 

Et l'article de Ouest France

Conseil municipal à Morlaix. Le budget adopté malgré l'opposition
http://www.ouest-france.fr/conseil-municipal-morlaix-le-budget-adopte-malgre-lopposition-3067235

Précisions que j'ai parlé de promesses de campagne tenues par la majorité à propos d'un engagement commun aux trois listes présentes au Conseil Municipal: ne pas augmenter les impôts locaux, les tarifs de garderie et de cantine. Le journaliste a un peu globalisé le propos.   

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17 décembre 2014 3 17 /12 /décembre /2014 13:05

 

Fermeture de la perception de Plouigneau: la casse du service public continue.

L’Etat a supprimé 2500 postes dans les Finances Publiques en 2014, et prévoit d’en supprimer encore 2500 en 2015.

La suppression des postes de fonctionnaires et des services publics de proximité est la contrepartie d’une fiscalité de moins en moins progressive et d’une politique de cadeaux fiscaux pour le patronat : 20 milliards d’euros de recettes en moins dans le cadre du pacte dit de responsabilité, plus 10 milliards d’euros  d’allégements de cotisations sociales pour les entreprises.

Le gouvernement socialiste en la matière aggrave la politique libérale menée par la droite antérieurement.

Celui se traduit aujourd’hui par la suppression de la Perception de Plouigneau après celle de Saint Thégonnec à Pleyber-Christ. Et cela malgré la forte mobilisation des citoyens, à l’hiver 2013 et en octobre dernier, à l’appel des élus locaux et du Front de Gauche.

 

Marylise Lebranchu, ministre de la Fonction Publique, aux premières loges pour conduire cette politique d’austérité, porte une très lourde responsabilité dans ces décisions qui dégradent l’offre de service public dans nos territoires ruraux.

Le Front de Gauche condamne fermement cette décision de transférer la perception de Plouigneau à Lanmeur et appelle les habitants de la région de Morlaix à se mobiliser pour une autre politique, vraiment de gauche, au service de la population et de l’égalité des territoires.  

 

Le Front de Gauche du pays de Morlaix, le 17 décembre 2014 

front de Gauche Morlaix

 

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17 décembre 2014 3 17 /12 /décembre /2014 08:31
Ce mercredi 17 décembre, M. Guilcher et la droite morlaisienne et saint-martinoise vont probablement engager le SIVOM sur une prolongation de contrat avec Véolia sur 5 ans, prétextant le choix de ne pas faire payer à l'usager des investissements élevés et prétendument imprévus pour l'entretien de la station de relevage du square Weygand devant le port et le château d'eau de Keriven. 

Le SIVOM qui pourrait et devrait (suivant les termes du nouveau contrat d'affermage avec Véolia, prenant effet au 1er janvier 2012, le SIVOM devait prendre en charge lui-même les gros travaux, contrairement au précédent contrat, ce qui expliquait la baisse de 1€ de la facture pour l'usager) prendre lui-même la charge des travaux en empruntant (il se rembourse ensuite sur l'augmentation de la part SIVOM sur la facture de l'usager) va les confier à Véolia qui empruntera et fera les travaux en échange d'une prolongation de contrat de 5 ans.
Si j'ai bien lu les chiffres et fait les calculs, le SIVOM met en avant une économie globale (assainissement +eau potable) de 12€ HT pour 70m3, de 20 € HT pour 120 m3 pour l'usager. 

En réalité, sur le long terme, cela change absolument rien pour l'usager et sa facture puisque de toute façon les travaux devront être remboursés: tout dépend du temps d'amortissement de l'emprunt que l'on prend en compte. Le SIVOM pourrait étaler le remboursement des investissements sur la durée qu'il veut. 
La décision du SIVOM et de la droite morlaisienne correspond en réalité à un choix politique. 
Certes, il y a sans doute moins de travail pour le président M.Guilcher en confiant les travaux et la charge de l'investissement à Véolia: cela évite de faire passer des appels d'offre, de contrôler le suivi... 
Mais fondamentalement, il s'agit d'autre chose: deux ans après le début du contrat, le SIVOM fait semblant de découvrir qu'il y a des gros travaux de réfection qu'il n'aurait pas anticipés (il n'y a pas eu de plan pluri-annuel d'investissement au moment du passage du nouveau contrat) et qui, de toute façon témoignent que Véolia n'a pas fait son "boulot" d'entretien lors des précédents temps de contrat de DSP, ce qui justifie en bonne logique libérale que l'on "récompense" aujourd'hui Véolia en prolongeant de 5 ans son contrat.  

De la sorte, et c'est sans doute l'objectif poursuivi par la droite et Véolia, Morlaix compliquerait le retour de la gestion de l'eau en régie publique en cas de transfert en gestion communautaire car il faudrait dédommager davantage Véolia. S'il y a un retour en régie dans 6 ans, au moins 300 000€ à rembourser, qui n'apparaitront pas dans les dettes actuelles du SIVOM.
 
Mais Morlaix s'est inspiré de l'exemple de Lanmeur qui (merci M. Fichet) a aussi prolongé son contrat de 5 ans avec son délégataire, sans étude ni débat public, comme la loi le lui permet (à condition que la durée totale du contrat n'excède pas 20 ans), en prétextant de gros travaux à réaliser, confiés au délégataire. 
C'est important qu'il y ait du monde aujourd'hui à 17h30 à l'ancien lycée de Kernéguès devant le SIVOM. Si certains veulent se déguiser en père Noël, ou avec des bonnets de Noël, c'est un élément de spectacle et de symbole pour la presse. 
Le collectif eau-publique va demander à s'exprimer en Conseil du SIVOM. Le nombre de personnes mobilisés pour l'eau publique dans le public sera déterminant pour en obtenir la possibilité et faire pression. 
Pour ce qui est du vote, François Hamon, maire PS de Saint Martin, s'est simplement abstenu en bureau du SIVOM sur cette délibération dont il ne maîtrisait pas semble t-il les tenants et aboutissants, alors que les élus PS de Saint Martin il y a deux ans avaient tous voté pour la régie publique directe, sauf Gilbert Plassart, l'ancien président du SIVOM, qui avait voté contre les consignes de son groupe pour la reconduction du contrat avec Véolia. 
Cette fois, le lundi, ils n'avaient pas encore pris de décision définitive: abstention (position incohérente par rapport à leur position il y a deux ans) ou opposition. Le PS morlaisien et le collectif eau publique plaident auprès d'eux l'opposition à cette prolongation de contrat. 
S'ils votent contre avec JP Cloarec, il y aura égalité de voix, mais la voix du président est déterminante et compte double dans ce cas là. La droite morlaisienne et saint-martinoise (1 élu au SIVOM) a donc toutes les cartes en main, même si le collectif eau publique espère que les élus de gauche demanderont un vote à bulletin secret, ce qui pourrait compliquer la tâche de la droite pour que la voix du président compte double. 
Un sacré passage en force pour Véolia et le SIVOM afin de se soustraire à la décision démocratique.
M. Guilcher, président du SIVOM, a refusé que le collectif eau publique puisse prendre la parole en assemblée du SIVOM cet après-midi. Bel exemple d'ouverture démocratique!  
Ismaël Dupont,
Elu PCF/ Front de Gauche à Morlaix.  
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17 décembre 2014 3 17 /12 /décembre /2014 08:28
M. Guilcher joue les Père Noël pour Véolia
 
En 2011, le SIVOM de Morlaix et Saint Martin a décidé de déléguer la gestion de l’eau potable et de l’assainissement à la société Véolia pour un contrat de 8 ans débutant le 1er janvier 2012. Le COLLECTIF EAU PUBLIQUE DU PAYS DE MORLAIX s’est opposé à cette décision, lui préférant un retour en régie publique.
 
Vous en reprendrez bien pour 5 ans !
Après à peine 2 ans de contrat, le SIVOM propose, en catimini, de prolonger ce contrat au motif qu'il y a des travaux importants à réaliser, en eau potable sur le réservoir de Keriven et en assainissement sur le poste de relevage du square Weygand. Mais le fait d'allonger la durée du contrat ne change évidemment absolument rien au montant total que devront payer les consommateurs d'eau pour ces investissements. Ce qui change en revanche, c'est que le SIVOM va se lier les mains à Véolia pour 5 ans de plus, c'est-à-dire jusqu'en 2025 !
 
De qui se moque-t-on ?
3 ans après l'étude réalisée préalablement à la délégation de service public, qui a coûté   00 000€, on constate que 2 équipements majeurs du SIVOM sont si vétustes qu’ils doivent être remplacés rapidement. N'est-ce pas surprenant ?
Et le SIVOM s’apprête une fois de plus à prendre des décisions pour les citoyens de Morlaix et Saint Martin sans aucune information préalable, avec une information des élus extrêmement réduite : aucune information des conseils municipaux, information des délégués du SIVOM prévue le jour de la décision !
 

Mobilisation des usagers – citoyens

Le COLLECTIF EAU PUBLIQUE DU PAYS DE MORLAIX demande donc aux usagers – citoyens qui s’opposent à ce projet, à se mobiliser mercredi 17 décembre à 17 h 30 au SIVOM à l’ancien lycée de Kernegues.
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17 décembre 2014 3 17 /12 /décembre /2014 08:24

Merci Marylise Lebranchu, merci Gwenegan Bui qui soutenez et appliquez une politique gouvernementale qui détruit les services publics de proximité. Les électeurs sauront s'en souvenir. 

 

Ouest-France 16.12.14 (2)

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