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23 mars 2025 7 23 /03 /mars /2025 06:42
Au moins 3500 personnes manifestent contre le racisme, le fascisme et l'extrême-droite ce samedi 22 mars dans le Finistère
Au moins 3500 personnes manifestent contre le racisme, le fascisme et l'extrême-droite ce samedi 22 mars dans le Finistère
Au moins 3500 personnes manifestent contre le racisme, le fascisme et l'extrême-droite ce samedi 22 mars dans le Finistère
Au moins 3500 personnes manifestent contre le racisme, le fascisme et l'extrême-droite ce samedi 22 mars dans le Finistère
Au moins 3500 personnes manifestent contre le racisme, le fascisme et l'extrême-droite ce samedi 22 mars dans le Finistère
Au moins 3500 personnes manifestent contre le racisme, le fascisme et l'extrême-droite ce samedi 22 mars dans le Finistère
Au moins 3500 personnes manifestent contre le racisme, le fascisme et l'extrême-droite ce samedi 22 mars dans le Finistère
700 personnes à Quimper pour dire non au racisme, non à l'extrême-droite, le fascisme ne passera pas, et proclamer ensemble "Né·es ici ou venu·es d'ailleurs, l'égalité des droits c'est pour toutes et tous !"
Divers par l'âge, par leurs engagements, mais conscients de la gravité de ce qui se passe dans la société française et dans le monde.
Syndicalistes, féministes, militants associatifs, politiques, simplement citoyens, engagés pour les droits du peuple palestinien, pour la solidarité avec les migrants, contre le racisme et toutes les discriminations, ont défilé en fanfare à l'appel d'un collectif de 18 organisations.
Les jeunes, très nombreux et motivés, , côtoyaient les anciens, les femmes aussi étaient très présentes, comment s'en étonner.
Ce qu'ils avaient en commun, le refus de la haine et de l'exclusion, le choix d'une société, humaniste, solidaire et égalitaire.
Et bien sûr les communistes étaient là, et tout particulièrement les jeunes communistes, bien visibles.
Ce premier rassemblement de l'année 2025 ne restera pas sans suite !
Yvonne Rainero
Au moins 3500 personnes manifestent contre le racisme, le fascisme et l'extrême-droite ce samedi 22 mars dans le Finistère
Au moins 3500 personnes manifestent contre le racisme, le fascisme et l'extrême-droite ce samedi 22 mars dans le Finistère
Au moins 3500 personnes manifestent contre le racisme, le fascisme et l'extrême-droite ce samedi 22 mars dans le Finistère
Au moins 3500 personnes manifestent contre le racisme, le fascisme et l'extrême-droite ce samedi 22 mars dans le Finistère
Au moins 3500 personnes manifestent contre le racisme, le fascisme et l'extrême-droite ce samedi 22 mars dans le Finistère

A Brest, nous étions entre 2000 et 2500 personnes à manifester contre l'extrême-droite et le racisme: les principaux partis de gauche , les syndicats , des collectifs et des associations étaient dans la rue contre le racisme et le fascisme. Une manifestation coordonnée par la Ligue des droits de l’homme

Photos Jacqueline Héré

Au moins 3500 personnes manifestent contre le racisme, le fascisme et l'extrême-droite ce samedi 22 mars dans le Finistère
Au moins 3500 personnes manifestent contre le racisme, le fascisme et l'extrême-droite ce samedi 22 mars dans le Finistère
Au moins 3500 personnes manifestent contre le racisme, le fascisme et l'extrême-droite ce samedi 22 mars dans le Finistère
Au moins 3500 personnes manifestent contre le racisme, le fascisme et l'extrême-droite ce samedi 22 mars dans le Finistère
Au moins 3500 personnes manifestent contre le racisme, le fascisme et l'extrême-droite ce samedi 22 mars dans le Finistère
Au moins 3500 personnes manifestent contre le racisme, le fascisme et l'extrême-droite ce samedi 22 mars dans le Finistère

Et à Morlaix nous étions 500 manifestants contre l'extrême-droite et le racisme, à l'occasion d'une manifestation très rythmée et colorée, sous le soleil, à l'appel de 23 organisations:

Voici le texte unitaire, basé sur l'appel national des associations de lutte contre le racisme, qui a été lu au début de la manifestation avec une introduction en breton par Fabris Cadou, puis un relais par Sylvie Lécuillier et Ismaël Dupont

Stoppons l'extrême droite et ses idées !

Partout dans le monde, l’extrême droite défend un projet raciste et ultralibéral. Dans les sommets internationaux auxquels participe le Rassemblement National, comme dans les discours d’Elon Musk, les saluts nazis sont de retour alors qu’on les croyait disparus à jamais.

En France, Le Pen et Bardella surfent sur le racisme pour combattre les difficultés économiques, lutter contre la précarité et assurer la domination des puissants. En Bretagne, leur présence dans les urnes et la sphère publique est de plus en plus forte et inquiétante. Leurs idées excluantes contaminent le gouvernement Bayrou, au sein duquel Retailleau ou Darmanin sont coutumiers des thèses frontistes. Ils s’appuient sur une offensive médiatique impulsée par les médias du groupe Bolloré et bénéficient d’une expression toujours plus grande dans la totalité des médias de grande écoute.

La violence de l’extrême droite est impunie. Retailleau comme Darmanin multiplient les sorties racistes et xénophobes mais ne disent rien quand des néonazis poignardent un homme en plein Paris, ne disent rien quand un élu est agressé par des fascistes à Cintré près de Rennes, ne disent rien quand les milices d’extrême droite du club le 1988 tabassent des jeunes en plein centre de Rennes. Ça suffit !

Nous voulons vivre dans une société humaniste, solidaire et égalitaire, contre le racisme, l'exclusion et l'exploitation.

Nous allons maintenant lire l’appel national pour cette journée de mobilisation internationale pour l’élimination de la discrimination raciale, pour un autre projet de société, humaniste, solidaire et égalitaire.

Le 18 décembre 2024 lors d'un meeting pour la journée Internationale des Migrants, nos organisations et collectifs ont déclaré :

"Nous ne voulons pas d’une société raciste. Ensemble, construisons la société dans laquelle nous voulons vivre, une société de tous les droits pour toutes et tous, une société de solidarité, de fraternité, de justice, et de respect des libertés".

Cette déclaration commune est plus que jamais d'actualité face aux attaques renouvelées contre les personnes étrangères avec ou sans papier, d'origine étrangère ou présentées comme telles.

Nous voulons, pour nous comme pour nos voisin-e-s, collègues de bureau, d’atelier, nos camarades d’amphi, pour notre médecin, notre boulangère, pour la copine ou le copain de classe de nos enfants… une réelle égalité des droits.

Nous ne concevons pas la société autrement que dans la fraternité qui est marquée sur le fronton des édifices publics, aux côtés de la liberté et de l’égalité. Nous ne concevons pas la société autrement que rassemblée par l’accès effectif à tous les droits, pour toutes et tous.

Les comportements racistes et xénophobes sont le quotidien pour tant de personnes aujourd’hui, du fait de leur origine, de leur couleur de peau, de leur religion. Les actes violents se multiplient, faisant vivre dans la peur, la souffrance, l’injustice d’un quotidien de discriminations.

Le quotidien, ce sont aussi les discours de haine désinhibés, les propos mensongers de responsables politiques et de médias contrôlés par des acteurs économiques disposant de moyens considérables, les comportements trop souvent racistes de la police, qui stigmatisent des populations et des quartiers et manipulent les chiffres.

La circulaire Retailleau s’inscrit pleinement dans cette approche :

Repoussant les personnes sans-papiers dans la clandestinité et la surexploitation dans l'emploi, imposant un durcissement des conditions de la régularisation de leur droit au séjour, et ouvrant des possibilités supplémentaires d’expulsions.

Le même ministre ainsi que des médias d'extrême droite contrôlés par l’empire Bolloré s'en prennent aux associations et syndicats qui soutiennent les personnes étrangères, mettant en péril leur rôle crucial pour la démocratie, l’état de droit et l'inclusion sociale.

Le premier ministre Bayrou lui-même reprend les formulations stigmatisantes de l’extrême droite, faisant des personnes d’origine étrangère les boucs émissaires de tous les maux la société.

Ces discours publics, allant jusqu'à remettre en cause le droit du sol, cherchent à nous opposer les un.es aux autres alors que nous partageons les mêmes aspirations au bien-être, à la justice économique et sociale, et à l'égalité des droits. L'absence d'accès aux droits des uns n’a jamais donné plus de droits à d’autres !

C’est pourquoi, toutes et tous ensemble, nous agissons uni.e.s et nous nous rassemblons ce samedi 22 mars 2025, pour la journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale, pour un autre projet de société, humaniste, solidaire et égalitaire.

Au nom des 23 organisations, nous tenons bien naturellement à vous remercier pour votre présence et votre mobilisation.

Les organisations signataires sont : Le Comité local NFP du Léon-Trégor, la Gauche indépendantiste, Génération s, les Ecologistes, la France Insoumise, PCF, le mouvement des jeunes communistes, le PS, l’UDB, la CGT, Solidaires, Force Ouvrière 29, la FSU, la Ligue des droits de l’homme, Morlaix Libertés, Le mouvement national des chômeurs et précaires, le collectif des Inemployables, l'Association France Palestine Solidarité du Pays de Morlaix, AJPF-Morlaix-Wavel Morlaix Antifasciste, L'Amarrée, la Batouk en feu, la Ral'Ko à l'Ouest

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23 mars 2025 7 23 /03 /mars /2025 06:00
Inauguration de la rue Missak et Mélinée Manouchian à Brest ce samedi 22 mars
Inauguration de la rue Missak et Mélinée Manouchian à Brest ce samedi 22 mars
Inauguration de la rue Missak et Mélinée Manouchian à Brest ce samedi 22 mars
Inauguration de la rue Missak et Mélinée Manouchian à Brest ce samedi 22 mars
Inauguration de la rue Missak et Mélinée Manouchian à Brest ce samedi 22 mars
Inauguration de la rue Missak et Mélinée Manouchian à Brest ce samedi 22 mars
Inauguration de la rue Missak et Mélinée Manouchian à Brest ce samedi 22 mars
Inauguration de la rue Missak et Mélinée Manouchian à Brest ce samedi 22 mars
Inauguration de la rue Missak et Mélinée Manouchian à Brest ce samedi 22 mars
Inauguration de la rue Missak et Mélinée Manouchian à Brest ce samedi 22 mars

Un moment émouvant à Brest samedi 22 mars.

Inauguration de la nouvelle rue Missak et Mélinee Manouchian à Brest ce matin avec et le groupe des elu.e.s communistes de Brest et Brest métropole, les camarades de la CGT et du PCF, Guy Abgrall, comédien et militant communiste, qui a lu magnifiquement la lettre à Mélinee, Hervé Thomas qui a magnifiquement chanté L'Affiche rouge, lui aussi, le poème d'Aragon et la chanson de Léo Ferré, l'historien de la résistance brestoise et finistérienne Gildas Priol, le maire socialiste de Brest et président de Brest Métropole François Cuillandre qui a pris la parole au début de l'inauguration, le député insoumis Pierre Yves Cadalen, et les élus communistes bien sûr, qui avaient proposé une rue pour ce couple de résistants FTP MOI communistes arméniens panthéonisés l'an passé, Éric Guellec, Taran Marec, Jean Michel Le Lorc'h, Mathilde Maillard, les secrétaires de la section PCF de Brest Erwan Rivoalan et Jean Paul Cam, et ici sur les photos Gladys Grelaud, conseillère régionale communiste et membre de la direction nationale du PCF, Jacqueline Héré, maire adjointe de quartier à Brest et conseillère départementale communiste, Claude Bellec, ancienne élue pendant plusieurs mandats, et toujours engagée sur le logement et l'épicerie sociale et solidaire à Brest, et Fabienne Bodin dirigeante de l'UL CGT de Brest, Ismaël Dupont, conseiller départemental et secrétaire de la fédération du Parti communiste du Finistère.

Photos Ismaël Dupont, Jacqueline Héré, groupe des élu.e.s communistes de Brest et Brest-Métropole

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22 mars 2025 6 22 /03 /mars /2025 08:10
Le racisme divise, la lutte rassemble - le MJCF 29 et l'UEC Finistère appellent à participer aux manifestations contre l'extrême-droite et le racisme le samedi 22 mars
Le racisme divise, la lutte rassemble - le MJCF 29 et l'UEC Finistère appellent à participer aux manifestations contre l'extrême-droite et le racisme le samedi 22 mars
Le racisme divise, la lutte rassemble !
Le libéralisme n’est qu’un marche pied de l’extrême droite et de ses idées. Plus que jamais, l’état de droit est menacé.
Né.e d’ici ou d’ailleurs, il ne suffit pas de ne pas être raciste, il faut être anti raciste. Une seule solution, un antiracisme de classe 
Soyons nombreuses et nombreux dans la rue ce samedi 22 mars. Face à l’extrême droite, on s’organise, on répond, et on gagne!
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22 mars 2025 6 22 /03 /mars /2025 07:48
"Ceux qui luttent ne sont pas sûrs de gagner, mais ceux qui ne luttent pas ont déjà perdu"
Bertolt Brecht (écrivain et dramaturge antifasciste et communiste allemand)
 
Photos de Jean-Luc Le Calvez dans la manifestation syndicale régionale des retraités à Pontivy le jeudi 20 Mars au côté de 1000 syndiqués pour la défense de la Sécurité Sociale (à l'occasion du 80e anniversaire de la naissance de la Sécurité Sociale avec le programme du CNR et Ambroise Croizat, ministre communiste du Travail) et des pensions de retraites et du pouvoir vivre des retraités.
 
Les militants CGT en force et parmi un grand nombre de camarades du PCF sur Morlaix, dans tout le Finistère et la Bretagne.
Photos de Jean-Luc Le Calvez dans la manifestation syndicale régionale des retraités à Pontivy le jeudi 20 Mars au côté de 1000 syndiqués pour la défense de la Sécurité Sociale et des Retraites
Photos de Jean-Luc Le Calvez dans la manifestation syndicale régionale des retraités à Pontivy le jeudi 20 Mars au côté de 1000 syndiqués pour la défense de la Sécurité Sociale et des Retraites
Photos de Jean-Luc Le Calvez dans la manifestation syndicale régionale des retraités à Pontivy le jeudi 20 Mars au côté de 1000 syndiqués pour la défense de la Sécurité Sociale et des Retraites
Photos de Jean-Luc Le Calvez dans la manifestation syndicale régionale des retraités à Pontivy le jeudi 20 Mars au côté de 1000 syndiqués pour la défense de la Sécurité Sociale et des Retraites
Photos de Jean-Luc Le Calvez dans la manifestation syndicale régionale des retraités à Pontivy le jeudi 20 Mars au côté de 1000 syndiqués pour la défense de la Sécurité Sociale et des Retraites
Photos de Jean-Luc Le Calvez dans la manifestation syndicale régionale des retraités à Pontivy le jeudi 20 Mars au côté de 1000 syndiqués pour la défense de la Sécurité Sociale et des Retraites
Photos de Jean-Luc Le Calvez dans la manifestation syndicale régionale des retraités à Pontivy le jeudi 20 Mars au côté de 1000 syndiqués pour la défense de la Sécurité Sociale et des Retraites
Photos de Jean-Luc Le Calvez dans la manifestation syndicale régionale des retraités à Pontivy le jeudi 20 Mars au côté de 1000 syndiqués pour la défense de la Sécurité Sociale et des Retraites
Photos de Jean-Luc Le Calvez dans la manifestation syndicale régionale des retraités à Pontivy le jeudi 20 Mars au côté de 1000 syndiqués pour la défense de la Sécurité Sociale et des Retraites
Photos de Jean-Luc Le Calvez dans la manifestation syndicale régionale des retraités à Pontivy le jeudi 20 Mars au côté de 1000 syndiqués pour la défense de la Sécurité Sociale et des Retraites
Photos de Jean-Luc Le Calvez dans la manifestation syndicale régionale des retraités à Pontivy le jeudi 20 Mars au côté de 1000 syndiqués pour la défense de la Sécurité Sociale et des Retraites
Photos de Jean-Luc Le Calvez dans la manifestation syndicale régionale des retraités à Pontivy le jeudi 20 Mars au côté de 1000 syndiqués pour la défense de la Sécurité Sociale et des Retraites
Photos de Jean-Luc Le Calvez dans la manifestation syndicale régionale des retraités à Pontivy le jeudi 20 Mars au côté de 1000 syndiqués pour la défense de la Sécurité Sociale et des Retraites
Photos de Jean-Luc Le Calvez dans la manifestation syndicale régionale des retraités à Pontivy le jeudi 20 Mars au côté de 1000 syndiqués pour la défense de la Sécurité Sociale et des Retraites
Photos de Jean-Luc Le Calvez dans la manifestation syndicale régionale des retraités à Pontivy le jeudi 20 Mars au côté de 1000 syndiqués pour la défense de la Sécurité Sociale et des Retraites
Photos de Jean-Luc Le Calvez dans la manifestation syndicale régionale des retraités à Pontivy le jeudi 20 Mars au côté de 1000 syndiqués pour la défense de la Sécurité Sociale et des Retraites
Photos de Jean-Luc Le Calvez dans la manifestation syndicale régionale des retraités à Pontivy le jeudi 20 Mars au côté de 1000 syndiqués pour la défense de la Sécurité Sociale et des Retraites
Photos de Jean-Luc Le Calvez dans la manifestation syndicale régionale des retraités à Pontivy le jeudi 20 Mars au côté de 1000 syndiqués pour la défense de la Sécurité Sociale et des Retraites
Photos de Jean-Luc Le Calvez dans la manifestation syndicale régionale des retraités à Pontivy le jeudi 20 Mars au côté de 1000 syndiqués pour la défense de la Sécurité Sociale et des Retraites
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22 mars 2025 6 22 /03 /mars /2025 07:00
Combattre le racisme, conquérir l'égalité le 22 mars! Manifestons dans le Finistère!

Combattre le racisme, conquérir l'égalité le 22 mars! Manifestons dans le Finistère!

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21 mars 2025 5 21 /03 /mars /2025 06:39
Inauguration de la rue « Mélinée et Missak Manouchian, résistante et résistant » à Brest samedi 22 mars
Inauguration de la rue « Mélinée et Missak Manouchian, résistante et résistant » à Brest samedi 22 mars
Inauguration de la rue « Mélinée et Missak Manouchian, résistante et résistant » à Brest samedi 22 mars
RDV à l’angle du 15, rue Coat ar Gueven
Samedi 22 mars 2025 à 11h
Hommage à ces combattants antifascistes, FTP-MOI, morts pour la liberté. Leur mémoire est un combat d’aujourd’hui.
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17 mars 2025 1 17 /03 /mars /2025 05:39
samedi 22 mars: combattre le racisme, conquérir l'égalité - Manifestons dans tout le Finistère
Communiqué du PCF Finistère:
 
22 mars, combattre le racisme, conquérir l’égalité
 
Manifestons dans tout le Finistère.
 
Brest 14 h 30 Place de la Liberté.
Crozon 10 h 30 Place de la Mairie.
Morlaix 14 h Place de la Résistance
Quimper 15 h Place St Corentin
 
Venu·e·s d’ailleurs, l’égalité des droits c’est pour toutes et tous ! » :
c’est le mot d’ordre qu’ont choisi les associations antiracistes, de défense des droits humains et les organisations syndicales pour appeler à des manifestations ce samedi 22 mars dans tout le pays.
Cet appel s’inscrit dans le cadre de la Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale (21 mars) qui marque l’anniversaire du massacre de Sharpeville en Afrique du Sud, quand la police tua 69 personnes lors d’une manifestation contre l’apartheid.
C’était en 1960.
Aujourd’hui en France, les paroles et les actes racistes sont en forte augmentation, et vont de pair avec la persistance d’un haut niveau de discrimination, notamment à l’embauche et au travail.
Nous saluons à ce titre l’initiative inédite des huit grandes organisations syndicales qui lanceront le 21 mars une grande campagne unitaire contre le racisme, l’antisémitisme et la xénophobie en direction du monde du travail.
La xénophobie, le racisme, l’antisémitisme et les discriminations sont des armes de division massive qui alimentent les fractures et permettent aux idéologies identitaires et à l’extrême droite de progresser partout. Une progression aujourd’hui largement permise par la parole même du Premier ministre, quand il évoque la « submersion migratoire », ou par les actes du ministre de l’Intérieur dont la circulaire dangereuse doit être abrogée.
Fabien Roussel déclarait récemment : « Quand tout est fait pour nous diviser en fonction de notre couleur de peau, de notre religion, de notre lieu d’habitation – urbains versus ruraux –, quand certains à gauche ne proposent rien d’autre que le chaos, le travail doit être le socle du rassemblement. »
Nous inscrivons ainsi notre lutte contre le racisme dans une perspective indissociable du combat de classe pour la justice sociale et intimement liée à la bataille universaliste pour l’égalité. Elle est celle de la République qui refuse de distinguer les êtres humains, quelle que soit leur nationalité, en fonction de leur origine, de leur couleur de peau ou de leur religion.
Nous combattons le racisme et la xénophobie qui demeurent des ressorts majeurs de la progression de l’extrême droite en alimentant le rejet des immigrés et en portant le principe de « priorité nationale », clé de voûte du programme du RN. Nous combattons avec autant de force la haine antijuive, qui a conduit dans notre pays à l’affaire Dreyfus et à la collaboration avec le génocide hitlérien. Et parce que nous savons que la dynamique de l’extrême droite et des idéologies identitaires se nourrit de la crise économique et sociale, nous voulons remettre la question du travail au centre de la bataille politique et amplifier notre mobilisation pour une nouvelle industrialisation et pour le développement des services publics.
Samedi 22 mars, soyons très nombreux aux côtés des victimes du racisme, avec les associations et les syndicats, et les autres partis politiques de gauche, pour conquérir l’égalité !
 
Fédération du Finistère du PCF, 
 
Communiqué du 17 mars 2025
 
 
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14 mars 2025 5 14 /03 /mars /2025 06:44
Manifestation des retraités le 20 mars à Pontivy - communiqué de la fédération PCF du Finistère

Communiqué de la Fédération du PCF du Finistère

Manifestation des retraités le 20 mars à Pontivy

La fédération du PCF du Finistère appelle les retraité.e.s et retraitables à se mobiliser jeudi 20 mars et à participer à la manifestation régionale à l'appel de neuf organisations syndicales et associations de retraités.

La situation sociale des retraité-e-s se dégrade fortement depuis plusieurs décennies en raison du travail de sape mené par les gouvernements successifs. La pauvreté se développe et se posent les questions de santé, de logement, d’accès aux soins et aux services publics. Une opposition systématique est entretenue entre jeunes et retraité-e-s, retraité-e-s et salarié-e-s et même entre retraité-e-s car il y aurait des retraité-e-s aisé-e-s avec une pension mensuelle de 2000 €.
Nous constatons également que depuis des mois, les retraité-e-s sont accusé-e-s de tous les maux, responsables d’une grande partie de la dette du pays et du prétendu « déficit de la Sécurité sociale».
Cela revient à oublier rapidement les milliards d’euros d’exonérations de cotisations sociales accordées aux entreprises, ainsi que les aides publiques massivement versées à ces mêmes entreprises, sans aucune contrepartie en termes d’emploi, de formation professionnelle ou de revalorisation des salaires.
Rappelons que 60% des retraité-e-s perçoivent une pension inférieure au SMIC, 31% des retraité-e-s reçoivent moins de 1 000 € par mois;
Nous ne devons qu’au vote de la motion de censure que les pensions aient été enfin revalorisées de 2.2% au 1er janvier, mais les retraités sont sous la menace de la suppression des 10% d’abattement pour le calcul de nos impôts et de l’alignement du taux de CSG sur celui des actif·ves

Une réforme pour une bonne retraite est possible et nécessaire

Les communistes appellent à agir pour l’augmentation immédiate de 10 % de toutes les pensions et pour une loi pour rétablissant  la retraite à 60 ans à taux plein avec une pension à 75 % du revenu net d’activité

Des déplacements en car sont prévus , inscrivez vous auprès des Unions locales des syndicats

À Brest : départ à 8 h de la Maison du Peuple, 2, place Edouard-Mazé, passages au Géant (arrêt de bus Villeneuve), puis Leclerc Plougastel-Daoulas, passage à Châteaulin – Le Pouillot à 8 h 45.

À Morlaix : départ à 8 h 40, arrêt de bus Carrefour Saint-Martin-des-Champs, passage à Huelgoat 9 h 10, zone de covoiturage de Menez-Braz et Carhaix, maison des syndicats, à 9 h 35.

À Quimper : départ du parking Penvillers à 9 h. Inscriptions/contact : usrcgt29@orange.fr ; tél. 02 98 44 37 55.

Manifestation des retraités le 20 mars à Pontivy - communiqué de la fédération PCF du Finistère
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7 mars 2025 5 07 /03 /mars /2025 06:33
Intervention d'Isabelle Maugeais le 6 mars 2025 sur la solidarité et l'action sociale (photo Jacqueline Héré)

Intervention d'Isabelle Maugeais le 6 mars 2025 sur la solidarité et l'action sociale (photo Jacqueline Héré)

Depuis juillet 2021, il y a 3 élu.e.s communistes dans le groupe Finistère et Solidaires au Conseil départemental du Finistère: Jacqueline Héré, Isabelle Maugeais, Ismaël Dupont. Voici nos interventions au Conseil départemental du 6 mars 2025 sur le vote du budget.

 

Intervention Séance Plénière du 6 mars – Sport - Isabelle Maugeais, élue départementale du Canton de Pont-de-Buis (intervention travaillée avec Jacqueline Héré, élue départementale du canton de Morlaix)

M le Président , chers collègues,

Comme les années précédentes notre groupe ne peut se satisfaire de votre manière de distribuer les subventions de 5 euros par adhérent aux clubs sportifs.

Saupoudrer le soutien départemental uniquement au regard du nombre d’adhérents est une solution simpliste qui ne tient aucun compte de la réalité de la vie des clubs, qui ne fait pas levier pour développer les pratiques sportives.

Nous nous répétons : comment développer la pratique des femmes ? des Finistériens en situation de handicap ? des personnes en insertion ?

Nous sommes à mi-mandat, il est possible de faire évoluer le soutien du Département au sport.

Notre Proposition : Développer une politique sportive construite autour de trois piliers :

la solidarité,

l’inclusion et

l’éco-responsabilité,

une politique sportive également en faveur de l’égalité Femmes Hommes,sensibilisant autour des incivilités et de la prévention des violences dans le sport.

Nous avions proposé lors du DOB que l’aide soit par exemple doublée pour le handisport et le sport adapté, d’étendre l’aide aux actions de sport santé : qu’en est-il ?

Les études montrent que les politiques publiques permettant de développer la pratique sportive sont des investissements, qui préviennent d’autres dépenses publiques.

Le sport est un enjeu de société et mérite mieux que des subventions versées simplement au nombre d’adhérents.


 

Intervention Séance Plénière du 6 mars – Sport - Isabelle Maugeais, élue départementale du Canton de Pont-de-Buis

Monsieur le Président,

Chers collègues,

Le Conseil départemental doit être fort sur ses compétences obligatoires : il doit être un pilier pour le développement des solidarités humaines et territoriales dans le Finistère. Nous sommes tous d'accord la dessus.

Il doit également s’engager sur des compétences facultatives sur lesquelles son action a un réel effet levier pour soutenir les forces de notre territoire.

Pour le Finistère, c’est une chance d’avoir une Métropole, c’est une chance d’avoir l’Université de Bretagne Occidentale.

Lors de la dernière Séance plénière, nous avons même adopté à l’unanimité un vœu pour soutenir cette dernière.

Le Conseil départemental doit continuer à montrer son attachement à l'université avec force via son budget dédié à l’enseignement supérieur et à la recherche.

Collectivité des solidarités, il doit également peser de tout son poids pour que ses compétences obligatoires améliorent la qualité de l’accompagnement de tous les étudiants de l’UBO.

Deux exemples : la priorité de votre mandat, le handicap, et l’action sociale.

Le handicap tout d’abord, pour que les étudiants de l’UBO en situation de handicap soient soutenus dans leur quotidien d’étudiant, que les conditions de la réussite de leur parcours universitaire soient garanties.

Aujourd’hui notre groupe pouvons nous inquiéter de savoir que les besoins particuliers des étudiants en situation de handicap soient trop peu pris en compte, ou bien que l’institution renvoie leur soutien vers la solidarité entre étudiants ce qui ne nous paraît pas une réponse adaptée.

Il n’est pas acceptable aujourd’hui que des étudiants à mobilité réduite ne soient pas accueillis en toute sécurité dans les locaux de l’université, que des ascenseurs soient régulièrement en panne.

Il n’est pas acceptable qu’ils ne puissent pas bénéficier d’une aide humaine pour leur permettre de suivre leurs cours, comme ils pouvaient en bénéficier dans le secondaire.

Monsieur le Président,

Vous dites aux finistériens que la priorité de votre mandat est le handicap : le Conseil départemental doit être le chef d’orchestre de l’inclusion des Finistériens en situation de handicap dans tous les domaines et agir avec force auprès de ses partenaires pour soutenir leurs parcours de vie.

L’action sociale, ensuite.

La précarité étudiante explose, les articles de presse quotidienne régionale sur ce sujet se multiplient depuis des années. Fin février encore, 300 étudiants brestois se sont rendus à la distribution alimentaire organisée par un syndicat étudiant associé à la Banque alimentaire.

C’est dans ce contexte inquiétant que le restaurant universitaire de Plouzané est fermé depuis plusieurs semaines, à durée indéterminée, privant des étudiants de repas à des tarifs accessibles dans des conditions dignes.

Les solutions proposées par le CROUS dans l’attente ne sont pas satisfaisantes : certains étudiants ne peuvent plus déjeuner, et aucun ne peut déjeuner avec un repas chaud, et au chaud, alors que pour certains ces repas étaient la seule garantie de se nourrir suffisamment et correctement. Aujourd'hui ces jeunes sautent régulièrement un repas.

Chef de file des solidarités, le Conseil départemental doit aussi être au rendez-vous pour répondre aux difficultés de ces étudiants.

L’Adeupa – que vous avez décidé de cesser de soutenir - a récemment (janvier 2025) publié une étude sur la précarité alimentaire à Brest que je vous invite à lire.

https://adeupa-brest.fr/system/files/publications/fichierjoint/453_2_precarite_alimentaire_brest_metropole.pdf

Sa conclusion rappelle la nécessité d’une coordination entre les acteurs et le déploiement de dispositifs innovants pour répondre à l’explosion de la précarité alimentaire.

Pour nous, c'est au Conseil départemental de jouer ce rôle : impulser une coordination pour répondre à ces besoins, peser auprès de l’Etat pour la réouverture du restaurant universitaire de Plouzané.

Le Conseil départemental doit également innover pour ne pas laisser les jeunes étudiants Finistériens dans la précarité, condition nécessaire à leur réussite scolaire et à la préparation de leur avenir. Nos étudiants vivent une vraie crise d'espérance et nous devons y répondre.

Ce que nous proposons aujourd’hui c’est l’expérimentation d’une Sécurité Sociale Alimentaire pour les étudiants finistériens.

De nombreuses collectivités se sont engagées sur ces dispositifs au cours des toutes dernières années, et les résultats sont encourageants : les personnes se nourrissent suffisamment, avec des aliments de qualité et choisis , retrouvent de la dignité, tout en soutenant les producteurs locaux par le biais de conventionnement. Sortons de ces nomenclatures de bénéficiaires stigmatisant es et offrons à chacune et chacun une véritable place de décideur de ses choix alimentaires .

Le Conseil départemental du Finistère doit être un moteur pour le territoire : se mobiliser pour soutenir les étudiants d’aujourd’hui, c’est préparer l’avenir de notre département. Chacun y trouverait sa place et cette nouvelle forme de solidarité redonnerait de l'espoir à tous et se souviendrait longtemps du rôle joué par le Département dans ce projet.

Interventions Ismaël Dupont - Conseil départemental du 6 mars 2025 - conseiller départemental du canton de Morlaix:

Première intervention en Conseil départemental du Finistère sur la politique d'insertion des jeunes à l'occasion du plan RSA par la majorité de De Calan.
 
"Une politique d’insertion pour nous ne se résume pas à l’objectif et une trajectoire pour réduire le nombre d’allocataires du RSA.
L’insertion est sociale autant que professionnelle, elle nécessite de nombreux levées de frein – être capable de faire des démarches administratives, avoir ou reprendre confiance en soi, éviter le repli sur soi, pouvoir disposer d’un minimum de sécurité matérielle, améliorer sa santé, etc.
De la sorte, je voudrais porter votre attention sur les pertes de financement importantes subies par nos missions locales finistériennes, et l’impact que cela peut avoir pour un public de jeunes sans doute plus vulnérables que d’autres, car en décrochage scolaire, avec des problèmes d’orientation et souvent d’autres difficultés de type sociale.
Les missions locales ont été créées en 1981 et sont un moyen de reprendre pied pour beaucoup de jeunes, et aussi de connaître et comprendre leurs droits, d’identifier des parcours pour se mettre en mouvement.
En 2024, la mission locale de Morlaix a perdu comme dotation départementale 8572€ (-7%), celle de Brest 139 000€ (-36%), celle du pays de Cornouaille – 32 000€ (-15%).
Comme ces baisses de financement départemental s’ajoutent à des pertes de moyens de l’État, du FSE, et parfois, plus marginalement, de la région, cela produit des trous importants dans les budgets.
Alors qu’elle a été contrainte de se séparer de 4 salariés en 2024, et qu’elle ne fonctionne plus maintenant qu’avec un travailleur social, la mission locale de Morlaix est de nouveau confrontée à une procédure d’alerte lancée par le commissaire aux comptes touchant la capacité de l’association à poursuivre sereinement ses activités.
On parle d’une perte sèche de + 200 000 euros entre les financements de 2023 et ceux estimés en 2025. Et pourtant cette baisse significative des financements publics n’est pas corrélée à une baisse des objectifs quantifiés d’accompagnement des jeunes, jeunes finistériens dont on sait que depuis la crise sanitaire notamment, du fait de la dégradation économique et sociale qui a touché de nombreuses familles, connaissent une précarité accrue. De plus en plus de jeunes sont dans une grande détresse financière et sociale, avec parfois aussi des problèmes de santé psychologique et mentale, d’isolement, de ruptures scolaires et familiales, situations de plus en plus fréquentes.
Nous devons nous en préoccuper : mettre plus de moyens dans l’insertion sociale et professionnelle des jeunes, et pas seulement sur les publics qui relèvent strictement des missions obligatoires confiées au département (jeunes de l’ASE, ou passés par elles, jeunes en dispositif MNA, contrats jeunes majeurs, etc).
Il faut avoir une vision large et ambitieuse de l’insertion des jeunes, pas une vision boutiquière et comptable avec des ambitions a minima. Il faut consolider nos missions locales.
Il nous faut aussi aider nos Foyers des Jeunes Travailleurs car l’insertion des jeunes passe aussi par le logement, l'accompagnement socio-éducatif. La perspective d'une baisse de soutien financier du département aux FJT n'est pas une perspective à laquelle nous saurions nous résoudre."
 
Deuxième intervention:

" M. Le président, la finalité et la légitimité de la politique départementale en matière de RSA s'évalue également à l'aune de son centre de gravité. Est-elle prioritairement construite dans l'intérêt des privés d'emplois, des allocataires du RSA, pour favoriser leur insertion sociale, leur droit au travail, leur égalité d'accès aux droits? A cet égard, il est éloquent d'avoir présenté votre bilan du plan RSA cette semaine quelque jour avant ce conseil département dans une entreprise finistérienne, chez Cadiou, avant même de l'avoir présente en séance publique aux conseillers départementaux. Manière d'articuler la finalité des dispositifs de contrôle et de régulation du plan RSA aux besoins des entreprises et du patronat. On est là dans une forme de confusion regrettable des genres entre le privé et le public et à titre personnel, plus généralement, je regrette que systématiquement des conférences de presse précèdent les débats et votes en séance sur les politiques départementales. Ce n'est pas une manière de reconnaître à sa juste valeur le mandat que les électeurs ont accordé aux 54 conseillers départementaux."

Troisième intervention sur le Pacte Finistère: 

"Le manque de transparence que nous pointons dans le pacte Finistère et l'attribution des subventions aux communes et aux communautés d’agglomération et de communes ne concerne pas tant la connaissance des sommes allouées aux cantons et aux communes années après années mais bien plutôt les raisons de retenir tel ou tel projet, et de subventionner à telle ou telle hauteur, où, à défaut de tout critère de priorisation, de toute clarification de priorités départementales dans l'attribution de subventions aux communes, on ne peut s'interroger vos choix. En tant qu'elus départementaux de l'opposition nous sommes bien invités à une présentation des projets des communes pour le volet 1, mais nous n'avons aucune compréhension rationnelle du choix de privilégier telle ou telle commune telle année, tel ou tel projet, de subventionner à telle hauteur ou à telle autre, avec parfois des montants de subventions très différents pour des projets similaires. Ce que nous reprochons c'est l'absence de définition d'axes prioritaires pour le subventionnement public départemental. Financer un projet à haute valeur ajoutée sociale, c'est quand même autre chose que de financer de la vidéo-protection dans une commune."

Conseil départemental du Finistère du 6 mars : interventions portées par les élus communistes pour le groupe d'union de la gauche Finistère & Solidaires
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7 mars 2025 5 07 /03 /mars /2025 06:30
Gare de Brest: hommage à Pierre Sémard ce vendredi 7 mars à 10h45
Gare de Brest: hommage à Pierre Sémard ce vendredi 7 mars à 10h45
Ce vendredi 7 mars 2025 à 10h45 devant la stèle de la gare de Brest  aura lieu la traditionnelle commémoration d'hommage à Pierre Sémard.
 Livré par Vichy aux nazis, qui l’ont fusillé le 7 mars 1942 à la prison d'Évreux. Il a été Secrétaire Général de la fédération CGT des cheminots, et Secrétaire Général du Parti Communiste Français de 1924 à 1929.
Le devoir de mémoire et de transmission de la connaissance des faits est indispensable pour lutter contre l’oubli et les révisions de l’Histoire, qui marquent  aujourd’hui notre actualité politique et sociale.

A l'heure où l’extrême-droite progresse dangereusement en Europe et dans le monde, les communistes appellent à combattre  le racisme et la xénophobie qui demeurent des ressorts majeurs de sa progression  .

Alors qu’il coule dans les veines du continent européen un venin de couleur brune comme si aucune leçon n’avait été retenue de l’histoire, la section du pays de Brest du PCF appelle à rendre hommage à ceux qui se sont battus contre le fascisme et pour la paix.
 
***
Pierre SEMARD, fusillé le 7 mars 1942.
Pierre Sémard est né le 15 février 1887 à Bragny-sur- Saône dans une famille de cheminots. Devenu cheminot lui-même, Pierre Sémard s’engage activement dans le syndicalisme. Il devient le secrétaire général de la Fédération des cheminots CGT en juin 1921, de la Fédération des cheminots CGTU après la scission, puis de nouveau avec la CGT réunifiée en 1936.
La famille Pierre Sémard habitait au 65 avenue Secrétan dans le 19èarrondissement où se trouve aujourd’hui un nouvel immeuble des HLM.
En 1939, à la déclaration de guerre, Pierre Sémard est réquisitionné comme cheminot et doit s’installer avec sa famille à Loches en Indre et Loire. C’est dans cette ville qu’il est arrêté, en octobre 1939, par le gouvernement de l’époque en vertu d’un décret qui interdit le Parti Communiste Français.
Alors que l’armée allemande envahit le pays, Pierre Sémard est maintenu en détention au camp de Gaillon dans l’Eure d’où les autorités de Vichy le livreront plus tard comme otage à l’occupant.
Durant sa captivité, Pierre Sémard, malgré son internement, réussit à garder le contact avec les syndicats clandestins, il sera un personnage-phare dans la mobilisation des Cheminots contre les nazis.
Il apporte ses conseils, rédige des appels au combat et dans sa dernier lettre avant d’être fusillé, il lance un ultime appel à ses amis cheminots : " Je meurs avec la certitude de la libération de la France. Dites à mes amis cheminots qu’ils ne fassent rien qui puisse aider les nazis. Les cheminots me comprendront, ils m’entendront, ils agiront. Adieu chers amis, l’heure de mourir est proche. Mais je sais que les nazis qui vont me fusiller sont déjà des vaincus et que la France saura poursuivre le bon combat".
Les cheminots joueront un rôle considérable dans ce qu’on a appelé “la bataille du rail”.
Le 6 mars 1942, Pierre Sémard est transféré à la prison d’Évreux et remis le lendemain aux autorités allemandes pour être fusillé comme otage, le lendemain.
Juliette, l’épouse de Pierre Sémard, fut elle aussi arrêtée le 7 août 1941, elle avait assuré durant l’internement de son mari la liaison avec la direction clandestine des cheminots. Jugée le 5 janvier 1942, elle fut condamnée à 8 ans de travaux forcés. Déportée à Ravensbrück, elle fut rapatriée le 24 juin 1945.
Avec la complicité de son épouse, Pierre Sémard avait, jusqu’à son exécution, tenu une place considérable dans la direction de la Résistance cheminote. Cette place lui a été reconnue officiellement au titre de la Résistance Intérieure Française. Pierre Sémard est inhumé au cimetière du Père-Lachaise à Paris.
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