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23 avril 2018 1 23 /04 /avril /2018 10:55

Face à Macron, nous sommes de toutes les mobilisations

Les mobilisations et les colères sociales s'étendent dans le pays contre les politiques d'austérité et d'injustice du gouvernement Macron, contre son arrogance et son autoritarisme. Les communistes sont de toutes ces mobilisations, dans le droit fil des votes de nos parlementaires à l'Assemblée nationale et au Sénat contre les lois et les budgets qui provoquent aujourd'hui tant de rejet. La journée d'action interprofessionnelle du 19 avril a marqué une nouvelle étape de l'extension de ces luttes. Des centaines de milliers de femmes et d'hommes participent désormais aux grèves et à de multiples actions pour leurs revendications, pour l'avenir des service publics, pour améliorer leurs conditions de vie et de travail, pour défendre leurs emplois, leur pouvoir d'achat, le droit aux études, pour  stopper les logiques libérales et conquérir de nouveaux droits.

Dans ces mobilisations multiples, un climat nouveau est en train de grandir. Dans les AG, les manifestations, dans les entreprises et sur les marchés, les débats s’aiguisent et la recherche de convergences, de solutions plus justes pour le plus grand nombre et d'idées alternatives aux logiques  de la finance capitaliste est mise en débat. Le mouvement peut et doit encore beaucoup grandir pour faire reculer le pouvoir Macron. Celui-ci ne s’y trompe pas en utilisant la force. Procédé connu, que nous condamnons fermement pour faire casser les mouvements en cours. C'est donc le moment d'intensifier nos actions, de populariser arguments et solutions nouvelles, d'unifier ces luttes car toutes se heurtent aux mêmes logiques d'austérité et de déréglementation sociale.

Emmanuel Macron et ses ministres trustent les médias, qui relaient quotidiennement les arguments du pouvoir. La bataille d'idées fait rage. Nous invitons les communistes, aux côtés des syndicalistes, à riposter pied à pied en portant des propositions alternatives pour financer les services publics, l'emploi, le pouvoir d'achat, les universités et l'éducation, et pour en finir avec les privilèges accordés à la finance, aux actionnaires, aux grandes fortunes. Dans cette bataille d'idées, les communistes  peuvent largement diffuser l'Humanité, l'Humanité Dimanche, la presse régionale progressiste, comme La Marseillaise, l’Echo. Ils peuvent également relayer, via les réseaux sociaux, toutes les luttes en cours, toutes les propositions et les argumentaires alternatifs développés par celles et ceux qui sont en lutte, et notamment les  vidéos argumentaires, les cahiers d'acteurs émanant du PCF, de ses parlementaires et élus·e·s. Nous pouvons inonder la toile si chacune et chacun les partage. Au-delà des réseaux sociaux, nous appelons à multiplier les réunions publiques et points de rencontre pour mettre en débat les propositions alternatives à la politique de Macron, afin que le pays s'empare de cette idée : "oui, d'autres choix sont possibles". 

Nous appelons l'ensemble des communistes à initier et à investir partout où ils vivent, où ils travaillent, les mobilisations, et à participer à tous les rassemblements, débats, manifestations, du local au national.

Dans tout le pays, préparons désormais un très grand 1er mai 2018 de mobilisations et de convergences qui aura une couleur particulière cette année. La vente militante du muguet par les communistes doit être ce jour là l'occasion d'un débat à grande échelle dans tout le pays.

Nous appelons les communistes à être présents et actifs, avec leurs propositions, dans tous les rendez-vous d'ores et déjà annoncés et dans ceux qui le seront dans les jours à venir, pour faire d'avril, mai et juin trois mois de luttes généralisées dans le pays : aux côtés des cheminot.e.s et des électriciens et gaziers, dans chacune de leurs journées de grève ; le 25 avril aux manifestations des chômeuses et chômeurs ; au meeting unitaire de la gauche et des écologistes du lundi 30 avril, Place de la République à Paris, et dans les initiatives unitaires de la gauche dans le pays ; le 3 mai avec les enseignant.e.s et les lycéen.ne.s contre la sélection ; le 5 mai à la manifestation « pot-au-feu : la fête à Macron » ; le 22 mai avec les fonctionnaires et les hospitaliers; le 9 juin pour la  « Marche sur l’Élysée » des « oublié.e.s de la République » ; le 14 juin avec les retraité.e.s ; le 23 juin à l' initiative nationale à l'appel de la Convergence des services publics et à toutes les autres initiatives qui continuent de se construire.

Le Parti communiste fera tout, au cœur de ces mois de luttes, pour que la convergence professionnelle, syndicale et des forces de gauche se renforce. Il agira pour qu'une date nationale de mobilisation réunissant l'ensemble de ces forces permette au pays de montrer son unité et sa force face au mépris du pouvoir. Il travaillera à la construction d'une plate-forme de convergence commune au maximum de ces forces.

Au service de cette dynamique, nous mettons sur la table la proposition d'une votation citoyenne nationale sur l'avenir du service public ferroviaire et de tous les services publics dont l'organisation serait à co-construire avec toutes les organisations, les citoyen.ne.s, les élu·e·s locaux qui le souhaitent.

Nous appelons à organiser la solidarité concrète avec les grévistes, mais aussi avec toutes celles et ceux qui souffrent et ont besoin de protection.

Nous proposons également d'organiser dans tout le pays des chaînes humaines pour protéger nos biens communs que sont les services publics et les emplois menacés dans les entreprises en lutte.

 

Le Comité exécutif national du Parti communiste français


Paris, le 22 avril 2018

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19 avril 2018 4 19 /04 /avril /2018 20:12
Immigration et droits d’asile : les députés communistes sont vigoureusement opposés à ce texte

jeudi 19 avril 2018

Le projet de loi Asile et Immigration est discuté toute la semaine dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale. Vigoureusement opposés à ce texte, Les députés communistes défendront avec force le trait d’identité de la France et de son histoire.

Dans son intervention, Stéphane Peu n’a pas manqué de rappeler que l’exécutif lui-même « flatte les peurs et encourage les attitudes de repli », alors que « partout en Europe ces politiques d’apprentis sorciers ont renforcé l’extrême droite ».

Pour le député communiste, « l’asile est un droit fondamental qui obéit à des obligations liées à des conventions internationales auxquelles nous ne pouvons pas déroger. »

Par contre, « la gestion des flux migratoires est une autre affaire, qui dépend de la législation dont se dote chaque pays. Elle appartient donc à un tout autre registre et la confusion que vous introduisez ici est à nos yeux extrêmement dangereuse : elle incite une partie de nos concitoyens à se détourner d’une tradition d’accueil qui, en plus de constituer un droit fondamental, est un trait d’identité de notre pays et de son histoire et une obligation qui découle des traités que nous avons signés, à commencer par la convention de Genève. »

S. Peu souligne également l’important déséquilibre qui caractérise ce texte :

« réduction des droits et renforcement des dispositifs répressifs. Ce déséquilibre manifeste, brandi au nom de l’efficacité, ne trompe pas les acteurs de terrain et fait d’ailleurs l’unanimité contre lui. Les associations, les magistrats tout comme les avocats sont vent debout contre ce texte, de même que les agents d’administrations comme ceux de la Cour nationale du droit d’asile – la CNDA – ou de l’OFPRA, familiers du sujet, qui rejettent également les choix retenus par le Gouvernement . » Pour lui, on ne fait jamais de bonne loi contre l’avis de ceux chargés de la mettre en œuvre.

 Lire l’intervention de Stéphane Peu

Stephane Peu, député communiste

Stephane Peu, député communiste

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18 avril 2018 3 18 /04 /avril /2018 11:31
Hubert Wulfranc député PCF de Seine-Maritime

Hubert Wulfranc député PCF de Seine-Maritime

Nouveau pacte ferroviaire

"une agression de classe sans aucune efficacité sociale"

mercredi 18 avril 2018

Les députés communistes ont rejeté le 17 avril, le projet de loi de réforme ferroviaire :

"Votre majorité aura des comptes à rendre aux usagers et aux agents de la SNCF. Pour notre part, nous laissons le compteur ouvert pour remettre les pendules à l’heure !" a expliqué Hubert Wulfranc lors des explications de vote.

Il a rappelé l’absence de réponse du gouvernement sur les modalités d’apurement de la dette, imputable au choix et au laxisme des différents gouvernements de ces 30 dernières années.

Aucune information sur le niveau de reprise, sur le calendrier et bien entendu sur qui sera appelé à régler la note .

Dans l’esprit du gouvernement, ce sont les ménages et les usagers qui seront mis à contribution et non pas les entreprises, notamment du transport routier subventionnées directement, et indirectement, par les pouvoirs publics.

Aucun engagement du gouvernement sur le maintien du réseau régional ferroviaire.

Aucune explication crédible sur le casse tête que constitue l’ouverture à la concurrence avec le maintien des exigences du service public, notamment en terme de continuité du service.

La chimère de la baisse des tarifs pour les usagers liée à l’ouverture à la concurrence est contredite chaque jour par les précédentes libéralisation qui ont touché le secteur postal, le gaz, l’électricité...

Une réforme qui se donne pour ligne de mire politique, la suppression du statut des cheminots alors même que l’Union Européenne ne pose pas cette exigence. Une mesure de "classe" idéologique pour tenter de briser les forces de contestation sociale alors que le mouvement perdure et se réinvente chaque jour. Le groupe GDR est consolidé dans son contre projet. Ils proposent d’assurer la pérennité et le développement d’un service public unifié autour de la SNCF, et d’introduire une fiscalité plus exigeante pour les modes de transport les plus polluants notamment transport routier et aérien actuellement largement défiscalisé. Ils proposent également de recentrer la SNCF sur son coeur de métier, le train, et de développer les complémentarités avec les autres modes de transport.

Le vote de la réforme en première lecture à l’Assemblée nationale n’est pas synonyme de conclusion au débat, loin s’en faut. Dès à présent, le Gouvernement est comptable de sa politique devant les usagers et les agents de la SNCF, a affirmé Hubert Wulfranc

La réforme ferroviaire largement adoptée par les députés

mercredi 18 avril 2018

Le 17 avril, l’Assemblée a adopté, par scrutin public, le projet de loi pour un nouveau pacte ferroviaire (Pour : 454 Contre : 80 Abstentions : 29)

 Voir le vote de chaque groupe

Ce texte sera discuté au Sénat à partir du 23 mai en commission et du 29 mai en séance. Les principales dispositions :

 Le texte autorise le gouvernement à transformer par ordonnance la SNCF en société nationale à capitaux publics, détenue à 100% par l’Etat, à partir du 1er janvier 2020. L’ouverture à la concurrence sera possible à partir de décembre 2019 pour les régions qui le souhaitent et après avoir organisé des appels d’offres, avec la possibilité laissée aux régions de continuer d’attribuer des contrats à la SNCF jusqu’à fin 2023, pour une durée maximale de 10 ans. Tout contrat signé après décembre 2023 devra être mis en concurrence. L’ouverture sera étendue aux TGV à partir de décembre 2020. La transition sera progressive, jusqu’en décembre 2023.  Pour l’Ile-de-France, l’ouverture à la concurrence se fera entre 2023 et 2039. Le texte met fin au statut des cheminots pour les nouveaux embauchés, qui seront soumis aux conventions collectives et accords d’entreprise. Sont floues, les garanties que les cheminots conserveront lorsque la SNCF perdra l’exploitation d’un contrat de TER à la suite d’un appel d’offres. Pour l’instant, le projet de loi prévoit qu’ils conserveront leur niveau de rémunération, leur régime spécial de retraite et la garantie de l’emploi.

 Lors du débat, il y a eu peu de réponse sur la reprise de la dette de la SNCF (46,6 milliards d’euros fin 2017). Le 15 avril dernier, Emmanuel Macron avait indiqué que l’État "reprendra progressivement de la dette" à partir du 1er janvier 2020, sans en préciser le montant.

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18 avril 2018 3 18 /04 /avril /2018 06:11
Un dernier hommage sera rendu à Louis AMINOT vendredi à 17h au Patronage Laïque Sanquer
59 Rue Richelieu Salle Georges VIGIER
29200 Brest - Le Pilier Rouge
 
 
 
Nous avons eu la nouvelle lundi matin du décès de notre ancien camarade Louis Aminot qui a joué un rôle notable dans l'histoire du PCF finistérien dans les années 70-80. Il nous avait appris être atteint d'une grave maladie l'an passé. 
 
Au-delà de ce qui a pu l'opposer au Parti Communiste depuis la rupture de 1985, période de crise intense qui a laissé un mauvais souvenir, et pour certains les souvenirs sont plus douloureux que pour d'autres, cette nouvelle nous peine car nous avions des échanges fréquents et amicaux avec Louis qui continuait à vivre pour la politique, avec un regard paradoxalement passionné et distancié, désormais en s'intéressant surtout aux questions stratégiques de fond, et qui avait gardé des convictions communistes profondes et des liens de dialogue avec plusieurs camarades à la direction du PCF. 
 
Ismaël Dupont
 

LOUIS AMINOT : LE COMBAT CONTINUE

Je viens d'apprendre avec beaucoup de tristesse la disparition de Louis .
Depuis ses 15 ans son existence a été placée sous le signe du communisme ...dans ou en dehors du Parti .
Après des années de combats communs nos chemins se sont éloignés . Dans des circonstances parfois rudes . Mais Louis ne générait pas la tiédeur . Lors d'une réunion du Front de Gauche il me disait qu'il voulait écrire sur cette période et souhaitait mes souvenirs . Nous n'aurons pas eu le temps de le faire . 
Et puis nous nous sommes retrouvés dans les combats et dans cette belle tentative , avortée ou plutôt assassinée , que fut le Front de Gauche dans le Finistère .
Une vie de combats vient de s'éteindre . Le meilleur hommage qu'on puisse rendre à Louis est de les poursuivre sans relâche...et de gagner .

 

ALAIN DAVID .

 

 

A Notre Ami et Camarade Louis Aminot
Louis Aminot a également été conseiller municipal pendant 24 ans. (Photo d'archive Le Télégramme)

Louis Aminot a également été conseiller municipal pendant 24 ans. (Photo d'archive Le Télégramme)

Article Le Télégramme Brest - 17 avril 2018 

Louis Aminot est décédé dans la nuit de dimanche à lundi à l'âge de 76 ans. Personnage haut en couleur, fort en verbe et militant acharné, Louis Aminot aura été d'une fidélité sans faille à ce que l'on appelle sans doute un peu vite la gauche non socialiste. Entré aux Jeunesses communistes à l'âge de 15 ans, il adhère cinq ans plus tard au Parti communiste pendant son service militaire. Il devient cadre de la fédération du Finistère nord du PCF tout en travaillant à l'Arsenal comme électricien puis devient permanent. Élu communiste, il rompra avec le PCF en 1985 pour rejoindre le groupe des rénovateurs communistes. Louis Aminot restera dans le giron des communistes unitaires, « il aura gardé au coeur jusqu'au bout l'idée de communisme », salue la section locale du PCF dans un communiqué.

Adjoint aux sports en 1989


Élu en 1977 sur la liste d'union de la gauche de Francis Le Blé, Louis Aminot a également été conseiller municipal pendant 24 ans, étant régulièrement élu sur la liste de Pierre Maille et accédant également aux fonctions d'adjoint, dont celle d'adjoint aux sports en 1989. En 2001, il partira vers Sevran en banlieue parisienne pour travailler auprès d'un maire communiste. Il était revenu vers Brest pour sa retraite et restait attentif aux débats de la ville et notamment ceux ayant trait à la défense et au désarmement nucléaire.
 

Le Télégramme, 17 avril 2018

La section  du Pays de Brest et la fédération du PCF saluent la mémoire de Louis Aminot décédé cette nuit. 
 
Il a été élu de la ville de Brest pendant vingt-quatre ans depuis la première municipalité de gauche en 1977.
 
Entré aux Jeunesses communistes à l'âge de 15 ans,  il adhère cinq ans plus tard au Parti communiste pendant son service militaire.
 
Il devient cadre de la fédération du Finistère nord du PCF tout en travaillant à l'Arsenal comme électricien puis devient permanent.
 
Élu communiste, il rompra avec le PCF en 1985 pour rejoindre le groupe des rénovateurs  communistes.
 
Toujours membre de Communistes unitaires il aura gardé au cœur jusqu’au bout l’idée de communisme.
 
Passionné par les questions de Défense et de Désarmement nucléaire, il avait animé un débat de la fédération PCF du Finistère à la fête de l'Humanité de la Courneuve il y a trois ans, et participé encore il y a trois mois à un débat que nous organisions sur l'activité et l'industrie maritime à Brest, et nos échanges ont été fréquents et fraternels dans le cadre du Front de Gauche où Louis était un militant d'Ensemble soucieux de convergence et soucieux d'engager le débat sur le fond des questions sociales et politiques. 
 
Aujourd'hui, nous exprimons nos condoléances à la famille et aux amis de Louis.
Louis Aminot aux Rencontres du Front de Gauche Finistère (2014, photo Pierre-Yvon Boisnard)

Louis Aminot aux Rencontres du Front de Gauche Finistère (2014, photo Pierre-Yvon Boisnard)

Un dernier hommage sera rendu à Louis AMINOT vendredi à 17h au Patronage Laïque Sanquer
59 Rue Richelieu Salle Georges VIGIER
29200 Brest - Le Pilier Rouge
 
 
Disparition de Louis Aminot, ancien cadre du PCF jusqu'en 1985, militant d'Ensemble, des Communistes Unitaires, et de l'Université Européenne de la Paix, figure haute en couleur de la gauche brestoise
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18 avril 2018 3 18 /04 /avril /2018 05:55
Le samedi 26 mai à la Forêt-Fouesnant, salle de l'archipel: la section PCF de Fouesnant nous invite à un voyage cinématographique avec René Vautier et Michel Le Thomas
René Vautier

René Vautier

Le samedi 26 mai à la Forêt-Fouesnant (salle de l'archipel). 

 

Repas des Amis du PCF - Après-midi et soirée politique culturelle autour de la colonisation et de l'immigration. 

 

On projette 3 films de René Vautier et 1 de Michel Le Thomas, compagnon de route de René Vautier

 

Afrique 50  René Vautier 15mn

 

Les trois cousins  René Vautier 10 mn

 

Les Ajoncs  René Vautier 10 mn

 

De Sable et de sang René Vautier.

 

 

Avant ça on projette également en solidarité avec les cheminots et les usagers en lutte un film sur le combat pour le maintien de la gare de Plouaret-Tregor, de Michel Le Thomas, qui sera présent.  

 

Hommage de Pierre Laurent à René Vautier

Un témoignage exceptionnel de René Vautier: une enfance héroïque - avoir 13-16 ans dans la Résistance à Quimper (Des enfants dans la Résistance, Philippe Chapleau, Ouest-France)

"René Vautier, un immense bonhomme" - hommage de Louis Aminot

René Vautier sur la mort d'Edouard Mazé, tué par les forces de l'ordre établi en 1950: un documentaire de Tébéo raconte le contexte de ce conflit social à Brest

 

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18 avril 2018 3 18 /04 /avril /2018 05:20
Journée de solidarité: une "cerise sur le gâteau du président des riches" pour André Chassaigne

Journée de solidarité: une "cerise sur le gâteau du président des riches" pour André Chassaigne

AFP | mardi 17 avril 2018

Le président du groupe communiste à l'Assemblée, André Chassaigne, s'est insurgé mardi contre l'idée évoquée par Emmanuel Macron d'une seconde journée de solidarité pour financer la dépendance, y voyant "la cerise sur la gâteau du président des riches".

"Ça, c'est la cerise sur le gâteau du président des riches", a réagi M. Chassaigne sur RFI.

"C'est quand même un peu gros. On a sur le budget 2018 des cadeaux faramineux qui sont faits aux plus riches. (...) On fait des cadeaux qui au final vont alimenter l'évasion fiscale, avec des sommes d'argent colossales, des milliards qui vont partir dans les paradis fiscaux et on dit aujourd'hui il faut que ce soit les salariés, les travailleurs, qui puissent travailler une journée gratis pour financer la dépendance", a-t-il développé.

"Je trouve que non seulement c'est inacceptable, mais ça a un côté que je pourrais qualifier d'immoral", a déclaré l'élu du Puy-de-Dôme.

Évoquée par la ministre de la Santé Agnès Buzyn, l'idée d'une deuxième journée de solidarité a été jugée "intéressante" dimanche soir par le président Emmanuel Macron.

"C'est une piste (...) Est-ce que ça a bien marché la dernière fois? Je ne suis pas contre, je pense que c'est une piste intéressante, il faut la regarder (...) Ça peut être une option", a déclaré le chef de l'Etat.

La première journée avait été instaurée après la canicule de 2003. En 2017, elle a rapporté 2,37 milliards d'euros, dont 1,42 milliard ont été octroyés aux personnes âgées et 946 millions aux personnes handicapées.

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15 avril 2018 7 15 /04 /avril /2018 10:23
No pasaran: demande d'interdiction de la manifestation néo-nazie prévue par l'extrême-droite radicale bretonne à Scrignac le 21 avril avec pour mot d'ordre Communistes assassins: question écrite de Pierre Laurent au Sénat et au ministère de l'intérieur

Question écrite de Pierre Laurent, secrétaire national du Parti Communiste, sénateur: 

Monsieur Pierre Laurent attire l’attention de Monsieur le Ministre de l’Intérieur sur un projet de manifestation le 21 avril 2018 à 18h00 à Scrignac.
Le média internet de sensibilité d'extrême-droite Breiz Info indique que plusieurs groupuscules de l'extrême-droite radicale bretonne, racistes, antisémites, antirépublicains comme l’ADSAV et la mouvance du réseau social néo-nazi de Boris Le Lay, Breiz Atao - projetaient de faire une manifestation ce jour sous le mot d'ordre de "Communistes assassins".
Ces groupes comptent dans leurs rangs des antidémocrates et des extrémistes violents qui ont déjà sévi à plusieurs reprises en envahissant un CADA de migrants et en s'attaquant à des militants et citoyens de gauche. Ils profèrent, pour certains d’entre eux, des menaces de mort sur les réseaux sociaux et cultivent la nostalgie du nazisme.
Il y a un risque réel que ces personnes s’attaquent à des biens et/ou à des personnes à Scrignac, explicitement désignée par eux comme une commune indigne car encore sous influence communiste depuis la Résistance. Cela peut donc générer des troubles graves à l'ordre public.
Il est à noter que le 24 novembre 2016 dans des conditions similaires un arrêté d'interdiction contre une manifestation de Génération Identitaire a été pris par la Préfecture de Police  afin d'éviter des affrontements violents et des troubles à l'ordre public.
Il lui demande ce qu’il compte faire face au projet de manifestation du 21 avril 2018 à Scrignac.

Menaces de l'ultra-droite à Scrignac
La tombe a été vandalisée le week-end de Pâques.

Le week-end de Pâques, la tombe de l’abbé Perrot, à côté de la chapelle de Koat Keo, en Scrignac, a été vandalisée. Ce prêtre, engagé politiquement, notamment à travers le mouvement catholique « Feiz ha Breiz » a été tué le 12 décembre 1943. Attribué aux FTP et à la résistance, cet acte n’a jamais été revendiqué officiellement. Le nom de Perrot a été ensuite récupéré par des nationalistes bretons radicaux qui ont formé une petite milice, le Bezenn Perrot. Avec une soixantaine de membres combattant sous uniforme allemand, elle a été engagée en 1944 contre la résistance. Avant son décès, l’abbé Perrot avait condamné ce projet de groupe armé.

Un hommage est rendu chaque année à l’abbé Perrot, le lundi de Pâques, près de sa tombe à la chapelle de Koat Keo. Il est organisé par l’association Unvaniezh koat Keo, de tendance catholique. Mais des organisations d’extrême droite ont régulièrement tenté de récupérer la figure de l’abbé Perrot. La chapelle, dessinée par l’architecte James Bouillé, est classée monument historique. Elle a fait l’objet de dégradations il y a quelques jours. La croix celtique qui surplombait la tombe a ainsi été cassée. Des inscriptions antifascistes en breton et en français ont été relevées sur la chapelle et une maison voisine. Deux plaintes ont été déposées.

Un rassemblement inquiétant

Depuis quelques jours, un appel à un rassemblement circule sur les réseaux sociaux. Il émane d’un groupuscule, Yaouankiz Breizh (« Jeune Bretagne ») et annonce un rassemblement le 21 avril, à 18 heures. Sur le flyer, on voit un homme armé d’un marteau fracasser une étoile rouge. On y lit « Communistes assassins » et « en mémoire de l’abbé Perrot et des nationalistes bretons assassinés. D’autres sites d’extrême droite relayaient des informations inquiétantes. Ainsi, Breiz-Info.com, proche du mouvement d’ultra-droite, les identitaires, rappelle qu’« historiquement, le communisme a eu une influence très importante dans la commune (on parlait durant la guerre du « maquis rouge » de Scrignac) et la petite commune était considérée comme étant le coeur de la « montagne rouge » à l’entrée des Monts d’Arrée ». Entre les lignes, on devine que c’est la population qui pourrait être une cible parce qu’elle « vote à gauche ».

Les menaces sont tout aussi explicites sur le site « Breiz Atao », dont le responsable, Boris Le Lay, a été condamné à plusieurs reprises. Il vivrait actuellement au Japon, ce qui lui permet d’échapper à la justice. On y découvre un article intitulé « Profanation de la tombe de l’Abbé Perrot : la gauche doit se préparer à déguster ».

Condamnation sans ambiguïté

Le site « Breiz Atao » met en cause un militant breton de gauche, Gaël Roblin. Contacté, ce dernier condamne sans ambiguïté les dégradations de Scrignac. « je ne comprends pas qu’on s’en prenne à une tombe. En tant que militant politique, je désapprouve cet acte qui victimise l’extrême droite et qui donne de l’importance à ces groupuscules ». Suite à cet article, il a décidé de porter plainte, en référé, contre le site « Breiz Atao ».

S’il avait lieu, le rassemblement de Scrignac pourrait attirer quelques dizaines de militants de l’ultra-droite, avec des profils potentiellement violents. Yaouankiz Breizh s’était ainsi distinguée, il y a quelques années, en s’invitant dans la Breizh manif à Nantes. Il y a quelques mois, une autre manifestation pour la réunification de la Bretagne avait été annulée par crainte d’affrontements en ce groupe et les militants de gauche. Le risque est d’ailleurs important que les associations antifascistes appellent à un contre rassemblement. Contacté, le maire de Scrignac, Georges Morvan, indiquait « n’avoir reçu aucune demande d’autorisation pour un tel rassemblement ». La gendarmerie de Carhaix étudie la situation. Il est fort probable que ce rassemblement d’extrême droite fasse l’objet de mesures d’interdiction. Reste à savoir si elles seront dissuasives.

Contactés, des membres de l’association Unvaniezh Koat Keo, qui entretiennent l’héritage de l’abbé Perrot, désapprouvent le rassemblement du 21 avril. Ils préfèrent insister sur l’appel aux dons qui a été lancé pour la restauration du monument.

Le Poher, 14 avril 2018 

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15 avril 2018 7 15 /04 /avril /2018 07:04
MACRON MOBILISE LES MÉDIAS, MOBILISONS LES CITOYENS ! (Pierre Laurent, secrétaire national du PCF)

MACRON MOBILISE LES MÉDIAS, MOBILISONS LES CITOYENS ! (Pierre Laurent)

Mis en difficulté dans l'opinion sur la réforme SNCF et sur l'autoritarisme de ses choix politiques, Emmanuel Macron tente, à partir d'aujourd'hui sur TF1, une nouvelle offensive médiatique pour regagner le terrain perdu.

Mais, sur le fond, il ne change rien. Pour lui, il n'y a rien à négocier avec les syndicats, rien à discuter avec les étudiants, rien à amender au Parlement. Le pays ne supporte plus cette arrogance.

La pression populaire doit donc s'accentuer dans les jours et les semaines à venir pour faire reculer le président de la République et son gouvernement. Après les ordonnances et les interventions policières, ils mobilisent les médias. Mobilisons les citoyens !

Cheminots, fonctionnaires, étudiants, retraités, agents des services publics, salariés du secteur privé… les mobilisations sociales s'amplifient parce que le pays prend conscience que Macron, loin d’être « l’homme nouveau » qu’il prétendait être, agit en fait comme le représentant attitré des intérêts de la finance.

J'appelle, au nom du Parti communiste, à dire non dans tout le pays à cette politique injuste, à amplifier le soutien aux cheminots, à étendre l'entrée dans l'action de maximum de salariés sur leurs revendications, à réussir la journée interprofessionnelle d'action syndicale du 19 avril, celle de la fonction publique du 22 mai, et à préparer une grande mobilisation citoyenne le 1er mai.

Le Parti communiste propose, comme il l'a fait devant les barrages du Sautet dans l’Isère et d’Eguzon dans l’Indre, autour de l’Hôpital de Douai dans le Nord, de généraliser les chaînes humaines autour des gares, hôpitaux, Postes, tribunaux... pour mettre symboliquement sous protection citoyenne les services publics autour du slogan :

« Mon service public, j'y tiens » !!!

Nous mettons le badge édité par le Parti communiste sur ce thème à disposition de toutes et tous.

Nous proposons également d'amplifier la tenue, dans tout le pays, de réunions publiques pour discuter des contre-propositions pour une autre logique de développement des services publics, des salaires et de l'emploi. Dette SNCF, fret ferroviaire, avenir des petites lignes, financement des investissements nécessaires dans tous les services publics, avenir des communes… tout doit être sur la table.

Concernant la perspective d'un temps fort national un week-end, nous partageons l'objectif d'additionner l'énergie des secteurs en lutte et celle de tous les citoyens prêts à les soutenir. Une telle initiative n'a de sens que si elle unit les forces syndicales, les forces citoyennes et les forces politiques qui soutiennent les luttes en cours. Le PCF est disponible pour continuer à discuter des conditions à réunir pour une telle initiative.

Nous soumettons à ce débat la proposition d'organiser, sur le mode de la consultation citoyenne contre la privatisation de la Poste il y a quelques années, un immense référendum populaire sur la question de la SNCF 100 % publique. Des millions de nos concitoyens pourraient y participer.

Pierre Laurent, secrétaire national du PCF,

Paris, le 12 avril 2018

MACRON MOBILISE LES MÉDIAS, MOBILISONS LES CITOYENS ! (Pierre Laurent, secrétaire national du PCF)
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14 avril 2018 6 14 /04 /avril /2018 05:00
Lucienne Fabre-Sébart, grande dame de la Résistance (l'Humanité)

Lucienne Fabre-Sébart, grande dame de la Résistance (l'Humanité)

Disparition. Lucienne Fabre-Sébart, grande dame de la Résistance
PIERRE CHAILLAN
VENDREDI, 13 AVRIL, 2018
L'HUMANITÉ
Une vie pour la liberté, la justice et la paix. DR

Combattante antinazie de la première heure dans l’Oise, membre de l’état-major de la FFI à la libération de Paris, la militante du Secours populaire est décédée à l’âge de 97 ans.

Lucienne Fabre-Sébart, « grande dame de la Résistance », est décédée. « Vétérante du Parti communiste français, Lucienne avait conservé une flamme intacte de résistance à toutes les injustices, tous les fascismes, les racismes, les guerres et fut jusqu’aux limites de ses forces une combattante pour un monde meilleur de liberté, de justice et de paix, porteuse de cette “invincible espérance” dont parlait Jaurès. » C’est par ces mots que le secrétaire départemental du PCF de l’Oise, Thierry Aury, lui a rendu hommage.

Née le 1er décembre 1920 à Nogent-sur-Oise, ouvrière dès l’âge de 13 ans, Lucienne Sébart s’engage très jeune dans les grandes grèves de 1936 et dans la solidarité avec les républicains espagnols. Elle entre dans la Résistance dès octobre 1940. Sa vie bascule alors dans la clandestinité pour quatre longues années où elle va risquer sa vie et voir assassiner nombre de ses camarades. Agente de liaison, responsable de la résistance des femmes successivement dans l’Oise, le Calvados, l’Eure-et-Loir et la Somme, Lucienne joue un rôle auprès du Colonel Fabien ou de Rol-Tanguy. Après avoir rejoint l’état-major FFI à Paris, elle participe à la libération de Paris. Militante communiste, Lucienne sera de la première école centrale organisée par le PCF en novembre 1944. C’est là qu’elle rencontre Raymond Fabre. Ils se marient à Montpellier (Hérault) en 1946.

Dans ces années de guerre froide, le combat politique est âpre et les exclusions et mises à l’écart se multiplient dans les rangs communistes. Il faudra surmonter cette période. Elle militera à l’Union des femmes françaises (UFF) et au sein du Secours populaire ­français. En 2017, elle est élevée au rang de chevalier de la Légion d’honneur. Très engagée dans l’Association nationale des anciens combattants de la Résistance (Anacr), elle consacre beaucoup de temps à témoigner dans les collèges et lycées pour y rencontrer la jeunesse. Ses obsèques auront lieu lundi 16 avril, à 10 h 30, au cimetière de Nogent-sur-Oise. Ni fleurs, ni couronnes, ni plaques, mais dons au Secours populaire français. L’Humanité présente ses condoléances à sa famille ainsi qu’à tous ses proches.

Tribunes & idées
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11 avril 2018 3 11 /04 /avril /2018 11:36
SNCF : les députés communistes brandissent un rail pour rappeler le gouvernement à la réalité
SNCF : les députés communistes brandissent un rail pour rappeler le gouvernement "à la réalité"

mercredi 11 avril 2018

Les députés communistes ont ironisé mardi sur la création d’une société baptisée "Portion de chemin de fer" (PCF) en symbole de leur vive opposition à la réforme ferroviaire, l’un de leurs porte-parole brandissant un morceau de rail pour un "rappel à la réalité" au gouvernement.

"J’ai amené avec moi un rail, un bout de ligne abandonné comme il en existe beaucoup trop dans notre pays et peut-être encore plus demain si la réforme du gouvernement devait aboutir", a déclaré le député Pierre Dharréville lors d’un point-presse, en tenant le morceau de métal.

"En regardant ce bout de rail, nous nous sommes demandés si nous n’allions pas créer une société que nous pourrions appeler la société PCF, +Portion de chemin de fer+", a-t-il ironisé, martelant la volonté des élus de son groupe de "défendre le service public".

Il a dénoncé un gouvernement qui à l’ouverture des débats à l’Assemblée lundi "n’a pas assumé le projet de fond de la réforme", notamment "la privatisation de toute une partie d’un service aujourd’hui assumé par une structure publique".

Pour Sébastien Jumel, également porte-parole, Emmanuel Macron "poursuit l’écriture du dictionnaire de la pensée libérale", s’inscrivant dans les pas de Ronald Reagan ou Margaret Thatcher. Il "veut scalper les cheminots parce qu’il a mesuré à quel point la bataille du rail (...) était le symbole du scalp du modèle social français", du "socle de notre République qu’il protège", a-t-il affirmé.

"Aujourd’hui, plus que jamais, nous réaffirmons que tous ceux qui luttent dans les hôpitaux, dans les Ehpad, dans les territoires oubliés de la République pour défendre l’économie rurale, pour défendre un projet d’enseignement supérieur (...) sont tous cheminots", a-t-il ajouté. Les députés PCF ont dénoncé à nouveau, comme ils l’avaient fait la veille, un amendement gouvernemental adopté pour acter le principe du changement de statut de la SNCF, y voyant "du jamais vu" et une "rupture avec l’esprit de la Constitution". Selon eux, malgré l’affirmation que les parts de la SNCF seront incessibles avec la nouvelle organisation, il y a derrière "une volonté d’augmenter le capital, ce qui n’est pas une cession d’actions mais conduit au même résultat".

Lu sur le Facebook du groupe (source AFP)

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