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19 avril 2023 3 19 /04 /avril /2023 13:49
Il nous reste la colère - Projection à Carhaix mardi 25 avril d'un film documentaire sur la lutte des salariés de Ford à Blanquefort en présence de Philippe Poutou
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15 avril 2023 6 15 /04 /avril /2023 08:41
1350 manifestants à Carhaix pour la 12 e journée d'action contre la réforme des retraites le jeudi 13 avril (Photos Daniel Laporte)
1350 manifestants à Carhaix pour la 12 e journée d'action contre la réforme des retraites le jeudi 13 avril (Photos Daniel Laporte)
1350 manifestants à Carhaix pour la 12 e journée d'action contre la réforme des retraites le jeudi 13 avril (Photos Daniel Laporte)
1350 manifestants à Carhaix pour la 12 e journée d'action contre la réforme des retraites le jeudi 13 avril (Photos Daniel Laporte)
1350 manifestants à Carhaix pour la 12 e journée d'action contre la réforme des retraites le jeudi 13 avril (Photos Daniel Laporte)
1350 manifestants à Carhaix pour la 12 e journée d'action contre la réforme des retraites le jeudi 13 avril (Photos Daniel Laporte)
1350 manifestants à Carhaix pour la 12 e journée d'action contre la réforme des retraites le jeudi 13 avril (Photos Daniel Laporte)
1350 manifestants à Carhaix pour la 12 e journée d'action contre la réforme des retraites le jeudi 13 avril (Photos Daniel Laporte)
1350 manifestants à Carhaix pour la 12 e journée d'action contre la réforme des retraites le jeudi 13 avril (Photos Daniel Laporte)
1350 manifestants à Carhaix pour la 12 e journée d'action contre la réforme des retraites le jeudi 13 avril (Photos Daniel Laporte)
1350 manifestants à Carhaix pour la 12 e journée d'action contre la réforme des retraites le jeudi 13 avril (Photos Daniel Laporte)
1350 manifestants à Carhaix pour la 12 e journée d'action contre la réforme des retraites le jeudi 13 avril (Photos Daniel Laporte)

A Carhaix, 1 350 manifestants ce 13 avril pour la CGT

La douzième manifestation contre la réforme des retraites, ce jeudi 6 avril, à Carhaix, a encore mobilisé plus de 1 300 personnes. Dans les rangs des opposants, la volonté d’aller jusqu’au bout est manifeste.

« Même si le Conseil constitutionnel valide la réforme des retraites, je continuerai. Si c’est une acceptation totale, je trouverai ça un peu bizarre vu le niveau de mobilisation ». Lilian, 24 ans, forestier de Rostrenen, ne fait pas mystère de sa détermination dans les rues de Carhaix, ce jeudi 13 avril. Plus de 1 300 opposants à la réforme des retraites sont venus dire haut et fort qu’ils voulaient encore croire à un abandon de la réforme des retraites. Tous les regards sont tournés vers le Conseil Constitutionnel, dont la décision est attendue ce vendredi. « Je garde espoir parce que rien n’est encore décidé. Il ne faut rien lâcher », ajoute-t-il.

https://www.letelegramme.fr/finistere/carhaix/meme-si-le-conseil-constitutionnel-valide-la-reforme-des-retraites-je-continuerai-a-carhaix-les-opposants-veulent-aller-jusqu-au-bout-13-04-2023-13317495.php

VIDÉO. Une minute de silence en pleine manifestation contre la réforme des retraites, à Carhaix

https://www.ouest-france.fr/economie/retraites/video-une-minute-de-silence-en-pleine-manifestation-contre-la-reforme-des-retraites-a-carhaix-3546269d-d60c-4bcb-aaf6-de8609867247

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15 avril 2023 6 15 /04 /avril /2023 07:00
Brest - 14 avril - Concerts de soutien à la caisse de grève de l'intersyndicale
Brest - 14 avril - Concerts de soutien à la caisse de grève de l'intersyndicale
Brest - 14 avril - Concerts de soutien à la caisse de grève de l'intersyndicale
Brest - 14 avril - Concerts de soutien à la caisse de grève de l'intersyndicale

Photos Marion Francès.

À Brest, plus de 400 personnes pour les concerts de soutien aux caisses de grève
 
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12 avril 2023 3 12 /04 /avril /2023 05:31
Les Finistériens Ismaël Dupont et Gladys Grelaud font partie du nouveau conseil national du Parti communiste français. (Photo Parti communiste français)

Les Finistériens Ismaël Dupont et Gladys Grelaud font partie du nouveau conseil national du Parti communiste français. (Photo Parti communiste français)

Le nouveau conseil national du Parti communiste français compte deux Finistériens. Le 39e congrès du PCF, qui se déroulait du 7 au 10 avril, vient de se terminer à Marseille.

C’est l’une des décisions prises au 39e congrès du Parti communiste, réuni entre le 7 et le 10 avril à Marseille. Au sein de conseil national, la fédération du Finistère du PCF aura, pour la première fois depuis plusieurs décennies, deux élus qui avaient été proposés par le congrès fédéral de Pont-de-Buis du 26 mars 2023 : Gladys Grelaud, conseillère régionale de Bretagne, nouvelle élue, par ailleurs membre du conseil départemental du PCF du Finistère et militante à Landerneau, urbaniste à Brest Métropole, 40 ans ; et Ismaël Dupont, membre du conseil national du PCF depuis 2018, conseiller départemental et élu à Morlaix, secrétaire départemental du PCF Finistère, professeur documentaliste, 43 ans.

Le Télégramme

La délégation du Finistère au Congrès national du PCF à Marseille du 7 au 10 avril (il manque Catherine Flageul sur la photo): Taran Marec, Jacqueline Héré, Pierre-Yves Thomas, Claude Bellec, Jeannine Daniel, Paul Daumont, Erwan Rivoalan, Gladys Grelaud, Ismaël Dupont

La délégation du Finistère au Congrès national du PCF à Marseille du 7 au 10 avril (il manque Catherine Flageul sur la photo): Taran Marec, Jacqueline Héré, Pierre-Yves Thomas, Claude Bellec, Jeannine Daniel, Paul Daumont, Erwan Rivoalan, Gladys Grelaud, Ismaël Dupont

Au cœur d'un mouvement social sans précédent contre la réforme des retraites de Macron se tenait pendant 4 jours le Congrès des communistes dans les Bouches-du-Rhône, le 3ème congrès du PCF à Marseille depuis celui, fondateur de 1921, et celui de 1937, pendant le Front Populaire. 
 
Un congrès qui a accueilli l'ambassadrice de Palestine et l'ambassadeur de Cuba, le maire de Marseille Benoît Payan, les familles des résistants Danielle Casanova et Missak Manouchian, des dirigeants éminents de la CGT, des délégations de partis progressistes européens.
 
Du 7 au 10 avril 2023, 10 délégués de la fédération du Finistère ont participé au Congrès du Parti communiste français à Marseille, au milieu de 700 délégués représentant les 42 500 adhérents cotisants à jour du Parti communiste.
 
Notre 39e Congrès a débattu pendant quatre jours de la situation nationale et internationale, de nos orientations pour ouvrir un chemin d'espoir et de large front populaire à gauche, en lien avec l'unité du mouvement syndical et populaire contre la réforme des retraites.
 
Les délégués finistériens ont porté un éclairage sur la question des lignes ferroviaires de proximité, de l'hôpital public et des maternités menacées (à Carhaix et Landerneau), de l'enseignement des langues régionales que nous souhaitons encourager, de la prise en compte de la réflexion sur la relation entre métropoles et le monde rural et péri-urbain, sur le handicap, les personnes âgées et la perte d'autonomie.
 
 A l'issue de l'examen et du vote de plusieurs milliers d'amendements qui l'ont enrichi, le texte "Une ambition communiste pour de nouveaux jours heureux" est devenu la feuille de route des communistes dans leurs actions, leur proposition, leur stratégie, pour les 3 années à venir, et le climat de fraternité et de rassemblement régnant au sein du Parti communiste a été confirmé par l'élection d'une nouvelle direction nationale, renouvelée à plus de 50%, avec une moyenne d'âge de 47 ans, rajeunie de 5 ans par rapport à celle de 2018, grâce à l'ampleur des nouvelles adhésions au PCF: 1800 depuis janvier 2023, et 1000 au Mouvement des Jeunesses Communistes.
 
Un Conseil National de 182 dirigeants du Parti communiste, avec Fabien Roussel confirmé comme secrétaire national, a été élu avec 80,4% des voix.
 
Au sein de Conseil National, la fédération du Finistère du PCF aura pour la première fois depuis plusieurs décennies 2 élus qui avaient été proposés par le Congrès fédéral de Pont-de-Buis du 26 mars 2023:
 
- Gladys Grelaud, conseillère régionale de Bretagne, nouvelle élue, par ailleurs membre du Conseil Départemental du PCF Finistère et militante à Landerneau, urbaniste à Brest Métropole, 40 ans.
 
- Ismaël Dupont, membre du Conseil National du PCF depuis 2018, conseiller départemental et élu à Morlaix, secrétaire départemental du PCF Finistère, professeur documentaliste, 43 ans
 
Ensemble, et avec les cinq autres élus bretons au Conseil National, ils comptent s'investir pour la prise en compte des réalités territoriales de la Bretagne, du monde rural et des villes moyennes et petites dans le projet et l'action du parti communiste, mais aussi pour l'égalité des droits, la lutte contre la pauvreté, pour la justice sociale, la défense des services publics, l'éducation, la santé, les mobilités et transports, le féminisme, le combat anti-raciste et internationaliste, pour la paix et le désarmement nucléaire.
Parti communiste : deux Finistériens élus au conseil national (Le Télégramme, 12 avril 2023)
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6 avril 2023 4 06 /04 /avril /2023 12:00
Salah Hamouri invité par la section PCF de Brest et le MJCF 29 avant sa conférence du 6 avril à fac Segalen de Brest
Salah Hamouri invité par la section PCF de Brest et le MJCF 29 avant sa conférence du 6 avril à fac Segalen de Brest
Salah Hamouri invité par la section PCF de Brest et le MJCF 29 avant sa conférence du 6 avril à fac Segalen de Brest

Salah Hamouri invité par la section PCF de Brest et la JC ce jour! 🤗👍photo de Claude Bellec.

Hier, le MJCF 29 était en soirée de formation sur la Palestine et le conflit israélo-palestinien.

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5 avril 2023 3 05 /04 /avril /2023 12:44

Voici une analyse critique des associations d'aide et de soutien aux personnes exilé.e.s sur le plan MNA voté par la majorité de droite du Conseil départemental du Finistère.

Signataires:


- Les Utopistes en action – Ecole Alternative des Monts d’Arrée (EADMA) -Pleyber Christ
- Le Temps partagé - Quimper
- 29 couleurs/Aide aux jeunes réfugiés – Maison de Quartier du Moulin Vert – Quimper
- Accompagnement des Jeunes Isolés Migrants – ADJIM -Brest


Le Plan MNA adopté le 09/02/2023 par l’Assemblée départementale du Finistère restructure fortement l’organisation de l’Aide Sociale à l’Enfance ; il instaure de nouvelles modalités dans la prise en charge et l’accompagnement des Mineurs non accompagnés (MNA), c’est-à-dire les jeunes migrants, mineurs isolés, qui se présentent directement ou sont répartis dans le Finistère suite à une OPP (Ordonnance Provisoire de Placement) pour une mise à l’abri et une prise en charge par le CDAS.


Les associations qui accompagnent des MNA depuis plusieurs années dans le Finistère se sont réunies en coordination le 19/01/2023 à Quimper pour analyser en commun le Plan
MNA du Conseil Départemental et ses conséquences prévisibles sur leurs activités et sur la Qualité et l’efficacité de l’accompagnement des Jeunes exilé.e.s. qui sera délivré par les institutions.

Le présent texte représente la base commune d’analyse et d’orientation, qui nous aidera dans la période à venir à agir ensemble, dans la même direction et selon les modalités
propres à chacun, en toute indépendance.

Plan MNA : des avancées et des risques

Il faut se féliciter de l’annonce de la création de deux foyers d’accueil MNA par le CD29, et de la fin de l’hébergement dans les hôtels, où nous avons pu constater la faible présence d’accompagnement social et de propositions d’activités pour les jeunes.

Cette mesure est, au demeurant, rendue obligatoire, avant la fin 2024, par la Loi du 07/02/2022 relative à la protection de l’enfant et à la réforme de l’ASE.

Mais la conception qui sous-tend ce Plan MNA appelle à notre vigilance, car il présente un grand risque d’échec :

1. Ce Plan fait l’objet d’un manque d’anticipation préoccupant

o La fermeture précipitée du CDAS/Cellule d’appui MNA de Quimper, la suppression des postes de référents sociaux sur ce site en décembre 2022 ont conduit par exemple à des désordres graves et des manques importants dans l’accompagnement des MNA à Quimper ; les associations locales se sont retrouvées pratiquement seules à assurer un suivi et une aide aux jeunes mineurs hébergés à Quimper.

o Le projet d’implanter deux Foyers d’Accueil dans la Région Brestoise est loin d’être finalisé ; le Directeur du nouveau Service départemental MNA recentralisé à Brest nous indique que le premier Foyer pourrait être acquis fin 2023, et quant au second
Foyer, son implantation en milieu rural ou urbain n’est pas encore tranchée. Les hôtels sont saturés, l’un d’eux à Brest a déjà reçu la notification de l’arrêt des hébergements de MNA début 2023. Les nouvelles arrivées de MNA sont continues et en augmentation.

o Cette situation nous pose un défi collectif, à l’échelle du Département, car la concentration des accueils et des accompagnements par le Service MNA à Brest nous
conduit à devoir prévoir un accroissement considérable à Brest des exclusions pour non-reconnaissance de minorité. Pour l’instant les exclusions continuent , que ce soit à Quimper ou à Brest.

Il y a un risque de création de fait d’une ASE -bis, et d’un traitement distinct du Droit Commun pour les jeunes exilé.e.s.

Notamment sur la prise en compte et le respect de la parole de l'enfant (lors des évaluations) et la globalité de la prise en charge,

o ou sur le rôle que devra jouer le juge des enfants dès la réception de l'enfant par le CD,

o ou encore sur la prévention de la maltraitance.

o La reprise des hébergements des MNA directement par le CD29 entraînera en principe un accroissement des tâches de l’accompagnement par les référents sociaux, déjà en déficit actuellement. Les moyens d’encadrement pour ces MNA en
foyer d’accueil seront-il suffisants ? Il est permis d’en douter, tant nous remontent des alertes quant aux moyens dédiés à l'ASE actuellement ; les services et les foyers sont pleins, les familles d'accueil manquent à l'appel.

o Les propositions d’activités sportives et éducatives dès leur mise à l’abri sont nécessaires : or, cela repose actuellement uniquement sur l’investissement des bénévoles de nos associations.

o De même les démarches nécessaires pour la reconstitution de leur Etat-civil ne sont souvent qu’imparfaitement assurées, or c’est fondamental pour accélérer leur insertion dans la société.

o Ou encore, nous pointons l’absence d’accompagnement psychologique, pour des jeunes qui ont pu subir des traumatismes dans leur pays d’origine ou au cours de leur trajet vers l’Europe.

o Par ailleurs, le plan d’action du Conseil Départemental insiste fortement par l’insertion par la voie de l’apprentissage. Cela concerne effectivement la majorité des jeunes MNA qui, certes souhaitent apprendre un métier manuel, mais aussi obtenir plus facilement un titre de séjour à leur majorité en exerçant dans un métier sous tension. Mais qu’adviendra-t-il pour les jeunes ayant un bon niveau scolaire et souhaitant poursuivre dans la voie générale ou technologique ? Ils doivent avoir le libre choix de leur orientation, nous connaissons tous des cas où des MNA ont
brillamment réussi dans leurs études et ont intégré des formations post bac et Supérieures.

La mise en place d’un contrat moral entre le Département et le jeune, à la seuleévaluation du Conseil Départemental, dans l’objectif annoncé de faciliter l’obtention de titres de séjour à la majorité s’appuie-t-il sur le droit commun ? En va-t--il de
même pour la mise en place des contrats jeunes majeurs des non migrants ?

o La centralisation de l’accueil et de l’hébergement des MNA sur la seule région de Brest est un pari très risqué : les deux structures prévues auraient une capacité de 100 places, alors que l’on dénombre déjà 300 MNA sur le département (une partie
hébergés et suivis en services dédiés), auxquels il faut ajouter 400 jeunes majeurs migrants. ; les 30 MNA actuellement hébergés en hôtel à Quimper doivent être transférés à Brest pour la fin du premier trimestre 2023, et les capacités à Brest seront saturées dès le mois de mars 20233 ; de plus les arrivées de MNA répartis sur
le département sont en augmentation constante, et continueront d’augmenter. Il y a un risque de déséquilibre entre le Nord et le Sud du département, et un risque de saturation du système local brestois (Ecoles, entreprises accueillant des stagiaires et
apprentis, logement, etc.). Les moyens humains pour bien accompagner ces mineurs ne seront pas à la hauteur, puisque le budget resterait constant (en fait le budget voté en 2023 présente une diminution de 400 000€ par rapport au budget précédent, celle-ci étant compensée en principe par la création d’une Fondation).

C’est tout le modèle institutionnel de l’accompagnement des jeunes isolés migrants qui est actuellement en situation d’imploser, et les objectifs du plan MNA du Département présentent un risque réel de non- réalisation.

3. Ce Plan nécessite, pour réussir, la participation d’autres institutions qui connaissent elles-mêmes de fortes tensions

o Tensions dans l'école : les professeurs de MLDS4 sont en nombre insuffisants, les sessions sont réduites de moitié ; pour pallier ce manque, le CD29 a recours à des prestataires de droit privé, sans que ces deux acteurs ne se coordonnent pédagogiquement – Pourquoi les UP2A5 de l’Education nationale e sont-elles pas
sollicitées ? Nous nous questionnons aussi sur l'orientation scolaire des jeunes, qui devrait être réellement choisie et non dirigée par défaut vers les filières professionnelles.

Tensions sur les moyens de la Justice : si l’accélération de l’évaluation des MNA ainsique la décision de justice prise par un Juge des Enfants (JDE) est nécessaire, nous espérons que les évaluations « Flash »6 ne deviendront pas une norme, et nous continuerons à demander que le jeune MNA reste à l’abri le temps que tous ses recours soient épuisés. Avec tous les jeunes MNA en cours d’évaluation regroupés sur Brest, nous craignions un engorgement du Tribunal

o Tensions dans le domaine du logement et de l’hébergement des personnes précaires : le public sorti de l'ASE par le service MNA est censé être prioritaire en matière de logement social. Or, BMH7 par exemple ne donne pas de bail au premier Titre de séjour. M. BOILEAU, Directeur du service MNA, nous a indiqué que le Conseil
Départemental allait alors se tourner vers le privé - Il y a des délais très longs pour obtenir un logement social à BMH. Les hébergement d’Urgence sont saturés.

o Tension sur les autorisations de travail : la délivrance des autorisations de travail, étant à la main du seul préfet, est souvent arbitraire et inéquitable (pouvoir d’influence de certains secteurs). Dans un contexte général où les Obligations à Quitter le Territoire Français (OQTF) se multiplient, et restent soumis à une forme
d’arbitraire préfectoral, et face aux orientations annoncées par la future Loi Darmanin, nous ne pouvons qu’être inquiets...et vigilants.

II - Nos propositions d’action pour répondre aux besoins des MNA, pour le respect des Droits et de la dignité et pour l'équité

1. La Coordination départementale des associations accompagnant, à un titre spécifique ou accessoire , des MNA, a pour but d’agir sur trois niveaux, selon le niveau d’implication des associations :

1) Tenir informées les associations accueillant des migrants de la situation des MNA sur le Département ;

2) Instaurer une liaison constante entre membres de la coordination ASSOs MNA 29 accompagnant les MNA, pour faire remonter les informations préoccupantes, les
besoins et les solutions ;

3) Partager les ressources, mutualiser des outils, coopérer sur des projets dans leurs diverses activités.

2. Notamment, un objectif immédiat sera de favoriser le développement du réseau d’hébergement solidaire des MNA à l’échelle du Département.

3. Afin que les droits de tous ces jeunes soient respectés, et face aux dysfonctionnements constatés en ce début 2023, nous demandons la création d’un observatoire des droits des
MNA et ex MNA du Finistère, composé du Conseil départemental, des associations, des représentants de la Préfecture et de la Justice
4. Nous demandons l’arrêt des "évaluations "flash".

5. Les deux foyers d'accueil des MNA prévus par le Conseil Départemental doivent être localisés en zone urbaine et non relégués en milieu isolé, compte tenu des modes de fonctionnements que requiert l’institution ; il faudra veiller à ce que les capacités d'hébergement et d'encadrement social et leur financement soient suffisantes pour un accompagnement de qualité pour les MNA.

Mais les mesures contenues dans le plan MNA du Conseil départemental 29 risquent fort d’être largement insuffisantes ; nous demandons d’accroître les moyens alloués à l’ASE et
au plan MNA, et nous proposons d’innover, de développer des modes diversifiés, alternatifs, d’accueil et d’accompagnement des MNA.

6. Face au risque de sclérose voire d’implosion du modèle proposé par le Département du Finistère, il faudrait développer d’autres modèles d’accueil et d’accompagnement des jeunes. Nous pensons qu'une proposition alternative serait à envisager pour l'accueil des
MNA, en s'appuyant sur les expériences passées ( Cf. les anciens CAO à Douarnenez et Pleyber-Christ) et les innovation actuellement portées par des associations (Exemple : l’Ecole Alternative des Monts d’Arrée) ; il s’agirait de soutenir la création de lieux d'accueils alternatifs, accueillant chacun une vingtaine de jeunes, répartis sur l'ensemble du département (dont un sur la partie Sud du Département) autour de villes semi-rurales.

Ce mode d’accueil est très efficace pour une meilleure intégration des jeunes et leur permet une rencontre avec les finistériens par le biais d'associations locales et des bénévoles investis dans ces lieux alternatifs. Ce modèle apporte aussi des avantages pour la scolarisation, car de nombreuses écoles pourraient être sollicitées, ce qui contribuerait à désengorger les grandes villes où les moyens sont saturés (Cf. MLDS de Brest ). L'accès au soin serait aussi favorisé et les délais réduits pour les différentes démarches administratives. Enfin, les MNA se sentiront mieux suivis et moins seuls, avec un accompagnement de proximité quotidien qui produit des effets bénéfiques et les rend d’avantage acteurs, comme le montrent les bilans effectués dans ces « Maisons accueillantes ».

Le Département pourrait s’appuyer aussi sur l’exemple des lieux de vie mis en œuvre par l'association Don Bosco dans le Finistère, et sur les dispositifs de suivi des jeune majeur comme les CJM renforcés, dispositif qui fonctionne bien.

7. Nous demandons que les évaluations sociales effectuées par le service MNA soient effectuées dans le respect des Droits de l’Enfant, et soutenons la décision récente du comité des Droits de l’Enfant des Nations Unies demandant à l’Etat français de garantir que tout mineur isolé soit considéré comme un enfant jusqu’à décision définitive d’un juge

- La mise à la rue immédiate des MNA non reconnus mineurs par le CD 29 met ces jeunes en danger, faute de réorientation par le service vers des solutions d’hébergement et de mise à l’abri. Les associations qui les recueillent, les hébergent, les scolarisent et
reconstituent leur état civil, assument alors souvent, seuls, la responsabilité qui devrait être assumée par le Conseil départemental en attendant la décision du Juge.

- Dans le cas où le Conseil Département du Finistère ne respecterait pas ces dispositions garantissant aux jeunes MNA un traitement équitable et conforme aux droits de l’Enfant, les associations considéreront qu’elles sont fondées, en cas de reconnaissance de
minorité prononcée par le Juge, à demander par toutes voies utiles le remboursement des frais engagés pour mettre à l’abri les jeunes exclus de l’ASE.

Fait le 21 mars 2023

Signataires :

- Les Utopistes en action – Ecole Alternative des Monts d’Arrée (EADMA) -Pleyber Christ
- Le Temps partagé - Quimper
- 29 couleurs/Aide aux jeunes réfugiés – Maison de Quartier du Moulin Vert – Quimper
- Accompagnement des Jeunes Isolés Migrants – ADJIM -Brest

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5 avril 2023 3 05 /04 /avril /2023 12:08
Jeudi 6 avril – toutes et tous en grève et en manif contre la réforme des retraites – On peut gagner, on va gagner !
On peut gagner, on va gagner !
La fédération du Finistère du PCF soutient l’appel de l’intersyndicale à faire du 6 avril une nouvelle démonstration du refus de cette loi injuste, brutale et inutile . Alors que 70 % des Françaises et des Français refusent cette réforme des retraites et soutiennent les manifestations, Macron et son gouvernement s’obstinent à ne pas écouter le peuple. Le mépris, l’arrogance, le recours au 49-3, les mensonges du pouvoir sont un danger pour notre démocratie. On ne lâche rien jusqu’au retrait de cette loi.
Aujourd’hui l’intersyndicale sera reçue à Matignon pour réaffirmer avec force le refus unanime du report de l’âge de départ à 64 ans et les 43 années de cotisation.
Demain 6 avril aura lieu une nouvelle journée de mobilisation . Le 14 avril, le Conseil Constitutionnel se prononcera sur la réforme et sur un éventuel référendum.
Face à une mobilisation historique, l’exécutif a sorti sa dernière carte : la répression policière et judiciaire.Le gouvernement a la responsabilité de garantir la sécurité et le respect du droit de grève et de manifester.
La crise politique et sociale aiguë qu’affronte notre pays appelle une gauche porteuse d’espérance, affirmant l’exigence d’une Sécurité sociale du XXI° siècle et s’engageant à rétablir la retraite à 60 ans.
La fédération du PCF donne rendez-vous aux salarié.es, étudiant.es, retraité.es:
-Brest 10h30 place de la liberté
-Carhaix 10h30 place du champ de foire.Quimperlé 10h30 parvis de la gare
-Morlaix 11h00 place Edmond Puyo
-Ouessant 11h30 place de la mairie
-Quimper 10h30 rond-point d’entrée de la zone de Gourvily (la manif a été interdite par le préfet – nouveau parcours en vue?)
-Quimperlé 10h30 parvis de la gare
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5 avril 2023 3 05 /04 /avril /2023 07:10
Salah Hamouri sera à Plourin-les-Morlaix le 8 avril et à Brest le 6 avril pour des conférences-débat
Salah Hamouri sera à Plourin-les-Morlaix le 8 avril et à Brest le 6 avril pour des conférences-débat
Salah Hamouri sera à Plourin-les-Morlaix le 8 avril et à Brest le 6 avril pour des conférences-débat
SALAH HAMOURI, MILITANT INFATIGABLE DE LA CAUSE PALESTINIENNE INVITE A TEMOIGNER EN PAYS DE MORLAIX
Salah Hamouri est un avocat franco-palestinien. Militant des droits humains, il défend ses compatriotes victimes de l’arbitraire et des exactions des gouvernements israéliens et des colons.
Jeune militant contre la colonisation, il subit sa première inculpation en 2005, pour une prétendue participation à un complot visant à assassiner un rabbin d'extrême-droite. Pour éviter une sentence de 14 ans de prison, il a dû plaidé coupable. Aucun élément concret ne figurant dans le dossier d'accusation, le gouvernement français de l'époque a reconnu que rien ne pouvait lui être reproché juridiquement, que les accusations contre lui étaient fausses (M. Juppé alors ministre du président Chirac). Salah Hamouri a finalement passé sept ans en prison, avant d’être relâché le 18 décembre 2011.
Deuxième accusation récurrente contre lui une prétendue appartenance au FPLP (une organisation de la gauche palestinienne interdite en Israël ) qu'il a toujours contestée, mais qui servira de prétexte à ses arrestations successives. Nouvelle arrestation le 23 août 2017 pour être simplement « soupçonné d’avoir renoué avec une organisation politique illégale puis libéré le 30 septembre 2018 après 13 mois de détention administrative.
La détention administrative est un régime carcéral totalement arbitraire hérité du droit anglo-saxon permettant d’incarcérer n’importe qui sans preuve, sans inculpation, sans dossier, par périodes de 3 ou 6 mois renouvelables indéfiniment.
C'est en décembre 2018 que l'AFPS avait reçu Salah Hamouri en Finistère, après une campagne unitaire pour sa libération tout à fait exemplaire.
Malheureusement, Salah Hamouri a de nouveau subit la vengeance de l'état colonial israélien qui l'a de nouveau mis en détention administrative entre mars et décembre 2022 jusqu'à son expulsion pour la France le 18 décembre 2022.
Un bannissement absolument illégal selon le droit international à la suite de la décision de la ministre de l’Intérieur Ayelet Shaked de lui retirer son statut de résident permanent de Jérusalem, sa ville natale, pour "refus d'allégeance à l'Etat israélien"...
Avocat des prisonniers politiques palestiniens au sein de l'ONG Addameer, Salah Hamouri ne connaîtra jamais de répit dans le harcèlement que vont exercer contre lui les autorités israéliennes durant plus de 20 ans : Une dizaine d’années en détention, des restrictions de mouvements, la séparation forcée d’avec sa femme et ses deux enfants, l’infestation de son téléphone par le logiciel espion Pégasus, la suppression de son assurance maladie, la révocation de sa carte de résident permanent de Jérusalem et pour finir l'exil en France.
Aujourd'hui, Salah Hamouri continue son combat pour la Palestine, notamment pour faire connaître la situation des 4800 prisonniers politiques palestiniens.
Les 20 et 21 mars 2023, Salah Hamouri a été auditionné au siège des Nations Unies, à Genève. Il a pu témoigner des conditions de détention des prisonniers politiques palestiniens ainsi que des conditions de son expulsion, devant la commission d’enquête dédiée aux Territoires Palestiniens Occupés et à Israël.
Il a également rencontré les représentants de nombreux Etats ainsi que l’équipe de Francesca Albanese, rapporteuse spéciale de l’ONU pour la Palestine occupée.
A L'INITIATIVE DE L'AFPS SOUTENUE PAR PLUS DE 20 ASSOCIATIONS, PARTIS ET SYNDICATS DU PAYS DE MORLAIX, SALAH HAMOURI EST INVITE A TEMOIGNER LE SAMEDI 8 AVRIL A PARTIR DE 18H 30 - SALLE DU CHEVAL BLANC à PLOURIN LES MORLAIX.
Salah Hamouri sera à Plourin-les-Morlaix le 8 avril et à Brest le 6 avril pour des conférences-débat
SALAH HAMOURI SERA EN BRETAGNE NORD LA SEMAINE PROCHAINE
( pour le sud c'est en mai, du 24 au 27).
 
Venez nombreux écouter, soutenir et dialoguer avec cet avocat franco palestinien de Jérusalem victime de 4 emprisonnements arbitraires en Israël, dont plusieurs internements administratifs sans procès, récemment expulse manu militari de sa ville natale et de son pays par les autorités coloniales israéliennes qui ne supportent pas sa volonté tenace de dénoncer l’occupation et l’apartheid dans sans pays contre les palestiniens.
Rennes le 3 avril à 19h45 · Centre social Kennedy
 
42 bd Kennedy
 
Saint Brieuc le 4 à 20 h 20h · MJC du Plateau
1 avenue Antoine-Mazier
 
Lannion le 5 à 20h30 · Espace Saint Anne, salle 1
2 rue de Kérampont
 
Brest le 6  avril à 19 h 30 19h30 · Faculté Victor Segalen
20 rue Duquesne, Salle Yves Moreau
 
Brest Vendredi 7 avril de 17h30 à 18h30 avec HK au foyer Saint-Marc: quel avenir pour la non-violence?
 
Plourin-lès-Morlaix le 8 avril à 18h30 · Salle du Cheval Blanc 1 rue Tanguy-Prigent
 
Vous trouverez sur ce lien https://pcf29.org/salah-hamouri-sera-en-conference-debat.../ l’affiche pour la venue de Salah Hamouri à Brest le 6 avril La conférence se tiendra à la fac Segalen à Brest, à 19 h 30 dans l'amphi Yves Moreau.
Salah nous parlera des atteintes au droit que commet Israël, des prisonniers palestiniens et aussi de sa propre histoire. La conférence est à l'initiative de l'AFPS avec le soutiendes Amis de l'Huma,de la CGT, de Solidaires,d'Amnesty international,de la LDH, de l'UEP , la France Insoumise, le Mouvement des Jeunes Communistes de France, le Parti Communiste Français, l'Union Démocratique Bretonne.
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2 avril 2023 7 02 /04 /avril /2023 10:42
Un voeu pour le contrôle public de l'énergie, des tarifs régulés, et la sortie du marché de ce bien essentiel, voté à l'unanimité au Conseil Municipal de Quimper

Le Vœu de notre camarade Bernard Jasserand, adjoint au maire de quartier (élu PCF) à Quimper, a été adopté à l'unanimité (avec l'abstention de la droite) au Conseil Municipal de Quimper le 30 mars 2023.

Voici ce vœu important.

Un vœu comparable travaillé déjà avec Bernard Jasserand dans le cadre d'une campagne départementale sur l'énergie avait été voté à l'unanimité au Conseil Municipal de Morlaix 2 mars 2023

https://www.letelegramme.fr/finistere/morlaix/conseil-municipal-de-morlaix-ismael-dupont-exprime-le-voeu-de-la-majorite-de-revenir-a-une-maitrise-publique-de-l-energie-03-03-2023-13289697.php

Vœu proposé aux élus du Conseil Municipal de la ville de Morlaix - Conseil Municipal du jeudi 2 mars 2023: L'énergie, un bien commun essentiel qui doit être soustrait au marché et aux logiques de spéculation.

Vœu.

Les élus du conseil municipal de Quimper souhaitent interpeller l’Etat sur la nécessité d’extraire le secteur énergétique français du marché européen de l’énergie permettant aux collectivités locales, aux entreprises et à tous les citoyens usagers d’accéder à des tarifs régulés de vente calculés sur les coûts de production de transport et de distribution, avec une TVA à 5,5 %.

Ils souhaitent retrouver une maîtrise publique de l’énergie de l’électricité et du gaz, avec nos deux Epic EDF et GDF 100% publics.

 

Conseil Municipal de Quimper du 30 mars 2023.

Vœu sur l’énergie.

 

Exposé des motifs.

____________________________

 

Comme l’ensemble des villes et des collectivités territoriales, dans un contexte de baisse des dotations de l’Etat non réévaluées à hauteur de l’inflation, Quimper construit difficilement son budget 2023 devant faire face à une hausse de la facture énergétique de 3,2 Millions d’€ qui vient littéralement plomber ses finances. (1,5 million € en 2022, 4,7 millions € en 2023).

La flambée des prix de l’énergie frappe lourdement les particuliers, les familles, les associations, les entreprises et les collectivités, c’est tout le pays qui souffre.

Cette situation n’est pas une fatalité.

Comment est-on passé en 25 ans d’une situation nationale d’autosuffisance de production d’électricité et de contrats gaz de longue durée stabilisés, à la situation énergétique d’aujourd’hui ? Les directives européennes de l’énergie ont organisé la privatisation du secteur dès le début des années 2000. La loi NOME et l’Arenh (Accès Régulé à l’Electricité Nucléaire Historique) obligeant EDF à vendre 1/4 de sa production d’électricité nucléaire au prix coutant de 42€ le Mwh à des concurrents qui la revendent 4 ou 500€ a considérablement affaibli l’entreprise publique.

L’envolée actuelle des prix du gaz et de l’électricité, qui avait commencé bien avant la guerre en Ukraine, montre de manière cruelle aux usagers à quel point il est important que notre pays retrouve sa souveraineté sur la fixation des prix de l’énergie. Ce ne sont pas les coûts de production de transport et de distribution restés stables qui entraînent la flambée des prix, mais bien le cours de la bourse de l’électricité, la prédation des spéculateurs et des actionnaires qui font s’envoler les tarifs générant les super profits de Total énergie, d’Engie et des autres « fournisseurs dits alternatifs » laissant 13 Millions de personnes en situation de précarité énergétique. La crise n’est pas conjoncturelle mais structurelle.

Il est aujourd’hui primordial de maintenir les tarifs réglementés du gaz et de l’électricité qui reflètent les coûts réels de production et de distribution, d’en finir avec le pillage organisé de l’Arenh et d’abolir la loi Nome.

A l’instar de nos voisins espagnols et portugais nous devons déroger aux directives européennes pour sortir l’énergie des griffes du marché afin de retrouver notre maîtrise publique de l’énergie et un service public conforme à l’héritage de la nationalisation de 1946. La France a le poids politique nécessaire pour l’obtenir.

Une sortie du marché de l’électricité ne signifie pas une sortie du système électrique européen, les interconnexions et les échanges entre opérateurs, fondés sur des contrats bilatéraux mutuellement avantageux, doivent être garantis. Elle ne signifie pas non plus une sortie de l’Union Européenne. Les dispositions des traités permettent une renégociation des directives pour réorganiser le système électrique et gazier européen non sur une base mercantile, mais sur des bases de service public.

L’énergie est un bien vital dont chaque être humain a besoin pour se nourrir, se chauffer, se déplacer ou se soigner il ne peut être confié aux marchés financiers.

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Vœu.

Les élus du conseil municipal de Quimper souhaitent interpeller l’Etat sur la nécessité d’extraire le secteur énergétique français du marché européen de l’énergie permettant aux collectivités locales, aux entreprises et à tous les citoyens usagers d’accéder à des tarifs régulés de vente calculés sur les coûts de production de transport et de distribution, avec une TVA à 5,5 %.

Ils souhaitent retrouver une maîtrise publique de l’énergie de l’électricité et du gaz, avec nos deux Epic EDF et GDF 100% publics.

 

 

 

 

 

 

 

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2 avril 2023 7 02 /04 /avril /2023 08:09
Une motion pour la défense de l'enseignement des langues régionales votée à une large majorité au Congrès du PCF Finistère à Pont-de-Buis le 26 mars
Un amendement pour la défense des langues régionales a été adoptée à une large majorité par le Congrès départemental du PCF Finistère, après avoir été votée à la majorité au Congrès de la section PCF de Morlaix, et à l'unanimité au Congrès de la section PCF de Brest.
 
Cet amendement, porté initialement par Pascal Pouillet, Taran Marec et Ismaël Dupont, présentée comme contribution aux débats du Parti communiste sur ses orientations, vise à rendre possible l'enseignement immersif des langues régionales dans le cadre de l'école publique en donnant aux langues régionales un statut de co-officialité en réécrivant l'article 2 de la Constitution de la République.
 
Au 5ème chapitre de notre base commune "L'ambition communiste pour de nouveaux jours heureux", page 26, après la ligne 48, ajout d'un nouveau paragraphe :
 
« Dans la lignée de la loi n° 2021-641 du 21 mai 2021 relative à la protection patrimoniale des langues régionales et à leur promotion, les langues régionales qui font partie du patrimoine de la France seront enseignées de façon optionnelle, bilingue ou immersive dans le cadre du service public de l’Education nationale, de l’école maternelle à la terminale, avec le concours des collectivités territoriales concernées. Elles bénéficieront des moyens humains et financiers spécifiques adaptés à un enseignement exigeant propre à former des locuteurs de qualité. Le français restera la langue commune de la République et la Constitution donnera aux langues régionales un statut officiel par une réécriture de son article 2 ».
 
La majorité des 77 délégués du Congrès départemental du PCF à Pont-de-Buis moins 9 abstentions ont voté cet amendement en faveur de nos langues régionales.
Il correspond tout à la fois à l'esprit du premier projet de loi de défense de l'enseignement public des langues régionales porté par Marcel Cachin et les députés communistes bretons à la Libération et aux propos tenus par notre secrétaire national Fabien Roussel à Morlaix le 5 décembre dernier en réponse à une question de notre camarade Taran Marec, élu de Brest avec délégation sur la défense de la langue bretonne, pour la défense des langues régionales, minoritaires, et des langues des DOM-TOM.
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