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13 mars 2023 1 13 /03 /mars /2023 12:16
Encore plus de 1000 manifestants à Carhaix ce samedi 11 mars contre la réforme des retraites Macron (Photos de Daniel Laporte)
Encore plus de 1000 manifestants à Carhaix ce samedi 11 mars contre la réforme des retraites Macron (Photos de Daniel Laporte)
Encore plus de 1000 manifestants à Carhaix ce samedi 11 mars contre la réforme des retraites Macron (Photos de Daniel Laporte)
Encore plus de 1000 manifestants à Carhaix ce samedi 11 mars contre la réforme des retraites Macron (Photos de Daniel Laporte)
Encore plus de 1000 manifestants à Carhaix ce samedi 11 mars contre la réforme des retraites Macron (Photos de Daniel Laporte)
Encore plus de 1000 manifestants à Carhaix ce samedi 11 mars contre la réforme des retraites Macron (Photos de Daniel Laporte)
Encore plus de 1000 manifestants à Carhaix ce samedi 11 mars contre la réforme des retraites Macron (Photos de Daniel Laporte)
Encore plus de 1000 manifestants à Carhaix ce samedi 11 mars contre la réforme des retraites Macron (Photos de Daniel Laporte)
Encore plus de 1000 manifestants à Carhaix ce samedi 11 mars contre la réforme des retraites Macron (Photos de Daniel Laporte)
Encore plus de 1000 manifestants à Carhaix ce samedi 11 mars contre la réforme des retraites Macron (Photos de Daniel Laporte)

À Carhaix, 1000 manifestants ce samedi 11 mars contre la réforme des retraites

Le télégramme : Ce samedi 11 mars, plusieurs centaines de personnes ont défilé dans les rues de Carhaix contre la réforme des retraites. L’avenir de la maternité s’est invité dans les rangs du cortège avec l’annonce d’une fermeture possible le 3 avril 2023.

Pour cette troisième manifestation de la semaine à Carhaix, ils étaient encore plusieurs centaines de personnes (1 000 selon les organisateurs, 700 selon la gendarmerie) à battre le pavé contre la réforme des retraites. Des jeunes, des moins jeunes. Des actifs du privé comme du public, mais aussi de nombreux retraités.

https://www.letelegramme.fr/finistere/carhaix/a-carhaix-plusieurs-centaines-de-manifestants-contre-la-reforme-des-retraites-11-03-2023-13294563.php

Ouest France : À Brest, Quimper, Morlaix, Quimperlé ou encore à Carhaix (Finistère), les manifestants sont appelés à une nouvelle journée de mobilisation contre la réforme des retraites à l’étude actuellement au Sénat. Ce samedi 11 mars est la septième journée d’actions. Ce matin, environ 2 000 personnes ont défilé dans les rues de Quimperlé et 1 000 à Carhaix, selon les syndicats

https://www.ouest-france.fr/economie/retraites/direct-manifestation-du-11-mars-des-rassemblements-dans-les-grandes-villes-du-finistere-70aaafbe-bf63-11ed-8b0a-102ab124256a

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8 mars 2023 3 08 /03 /mars /2023 07:47
Rose Zehner , militante CGTU , membre du PCF . Photographie prise en mars 1938 par Willy Ronis dans l’atelier de sellerie des Usines Citroën , Quai de Javel , à Paris

Rose Zehner , militante CGTU , membre du PCF . Photographie prise en mars 1938 par Willy Ronis dans l’atelier de sellerie des Usines Citroën , Quai de Javel , à Paris

Exposition Willy Ronis, au Musée de Pont-Aven.

Samedi 6 mai, à partir de 10h:

Dans le cadre de ses sessions de formation et d'éducation populaire autour de l'art et de ses enjeux politiques et sociaux, le PCF Finistère organise deux visites commentées d'une heure de l'exposition Willy Ronis à la suite, de 10h15 à 11h15 puis de 11h15 à 12h15 pour deux groupes constitués de 20 personnes maximum, soit 40 places en tout.

Réception des inscriptions: papin.sylviane@orange.fr

Cette visite de l'exposition Willy Ronis sera suivie par une Conférence de Renaud Faroux au port de Brigneau à Moëlan sur Mer

Renaud Faroux notre conférencier historien et critique d'art préféré nous éclairera sur les thèmes Photographie et Humanisme - Les communistes et la photographie - la photographie dans les journaux progressistes et communistes: Regard, Vu, Ce Soir, L'Humanité...

Chacun amène son pique-nique et on partagera.

Pour l'inscription il faudra préciser impérativement l'heure choisie pour la visite guidée à Pont Aven

 

Photographie de 1936, photo de Willy Ronis exposée à Pont-Aven

Photographie de 1936, photo de Willy Ronis exposée à Pont-Aven

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26 février 2023 7 26 /02 /février /2023 12:04
Lanester, 1er mars, 18h - Mobilisation pour nos retraites - Meeting unitaire de la Nupes avec les parlementaires Pierre Dharréville (PCF), Mélanie Thomin (PS), Marianne Maximi (FI), Daniel Salmon (EELV)

Suite à la proposition du PCF Morbihan de tenir un meeting unitaire au sujet du projet de réforme des retraites en débat parlementaire actuellement, les forces de la NUPES seront présentes mercredi 1er mars à partir de 18 h 00, dans les docks de Quai 9 à Lanester, avec la présence et participation de :


- Marianne Maximi, (LaFI), députée de la 1ére circonscription du Puy de Dôme
- Mélanie Thomin, (PS), députée de la 6ème circonscription du Finistère
- Daniel Salmon (EELV), sénateur d'Ille et Vilaine
- Pierre Dharréville, (PCF), député de la 13ème circonscription des Bouches du Rhône

Toutes les organisations de l'intersyndicale ont été invitées à être présentes, voire à intervenir sous la forme qu'il leur semblera appropriée à l'occasion des prises de parole des parlementaires.

 

Cette réunion publique est ouverte à toutes et tous, elle sera aussi destinée à préparer de manière unitaire les mobilisations des 7 et 8 mars prochains.
 

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26 février 2023 7 26 /02 /février /2023 10:13
Le Pays Bigouden manifeste pour la défense de la filière pêche: près de 500 personnes à Pont l'Abbé (PCF Pays Bigouden)
Le Pays Bigouden manifeste pour la défense de la filière pêche: près de 500 personnes à Pont l'Abbé (PCF Pays Bigouden)
Le Pays Bigouden manifeste pour la défense de la filière pêche: près de 500 personnes à Pont l'Abbé (PCF Pays Bigouden)
Le Pays Bigouden manifeste pour la défense de la filière pêche: près de 500 personnes à Pont l'Abbé (PCF Pays Bigouden)
Pour la défense de l’économie de notre territoire
La présence du PCF à la manifestation de ce jour n’est pas un soutien aux élus, mais aux marins pêcheurs qui comme d'autres salariés du bassin d’emploi sont amers et très inquiets pour leur avenir.
Des chalutiers bigoudens promis à la casse
Ce nouveau plan est une fois de plus la résultante d’une politique visant à détruire l’outils de production, la ressource et l’humain, au profit des donneurs d’ordre capitalistes.
La volonté de détruire la pêche française
Nos élus se sont faits les complices des politiques nationales et européennes qui ont accepté des décisions indignes lors des discussions post-Brexit ! A qui faire croire que ce plan d’accompagnement Individuel est une découverte ? Les conséquences se font déjà ressentir !
Nous demandons :
• Que soit exigée une négociation globale sous l’égide d’un véritable ministère de la mer de plein exercice.
• Que soit organisée une juste répartition des droits de pêche et des quotas dont une part de ces derniers doit être réservée à la pêche artisanale, que les spécificités doivent être reconnues.
• Que des actions visant à développer la pêche durable soient mises en place et pérennisées.
• Qu’un dialogue constructif associant administration, marins pêcheurs, scientifiques, associations et usagers au niveau local comme au niveau régional soit instauré.
• Que nos élus rendent compte à la population de leur vision à long terme du devenir du territoire bigouden.
Des solutions peuvent encore être trouvées ! Nous ne laisserons pas le pays bigouden devenir un musée touristique. Nous serons vigilants à ce que les décisions prises répondent aux besoins de la population et non aux intérêts politiques et économiques de certains.
 
Philippe Moreau, PCF Pays Bigouden
 

Communiqué du parti communiste du Pays Bigouden

Plan de sortie de la flotte : d’abord défendre l’activité économique de la pêche en Pays Bigouden

Depuis de trop nombreuses années, les gouvernements successifs et leurs représentants ont ignoré la spécificité de la pêche en Pays Bigouden.

Déjà en tension avec l’instauration des quotas de pêche décidée par l’Union Européenne peu sensible à la situation des pêcheurs, des filières qu’ils alimentent et des populations qui vivent des retombées économiques de la pêche, le Brexit est un tournant dans la dégradation de la situation de la pêche en Pays Bigouden. L’accord signé en décembre 2020, lié à la sortie du Royaume Uni de l’Europe – sortie qui aurait d’ailleurs pu être évitée si la préoccupation de nos dirigeants n’avait pas seulement été de nature économique – se fait aujourd’hui gravement ressentir.

Alors que le flou sur le devenir de la réglementation de la pêche dans les eaux britanniques, représentant 20% des prises des bateaux français, était source d’inquiétude, il faudra attendre janvier 2021 pour que les parties s’accordent sur le principe de disposer de licences pour accéder à ces eaux. Mais, faute d’une véritable politique française de la pêche, les négociations seront rudes : le nombre de licences octroyé sera bien en de ça de ce qui était imaginé par le gouvernement Français et de surcroît, elles le seront uniquement sur preuve d’une activité des bateaux dans les zones concernées depuis 2017. L’inquiétude des marins pêcheurs se transforme alors en colère.

Aujourd’hui, au pied du mur d’une sortie d’une part conséquente de la flotte, domine l’amertume. Et, elle est grande. A qui la faute ? A des négociations ratées ? Non ! A des négociations pipées. Car dès le début c’est bien la défense d’un système économique privilégiant la grande pêche industrielle qui a prévalu, jamais l’intérêt des marins pêcheurs ni celui des territoires qu’ils font vivre.

Bien que certains armateurs se félicitent d’être accompagnés pour détruire leurs bateaux, il ne faut pas oublier que cette destruction conduira au chômage bon nombre de marins pêcheurs et de salariés de la filière. Car, ce plan d’accompagnement individuel de sortie de la flotte, ne se préoccupe pas de la population. Au-delà d’un plan de soutien à l’activité économique réclamé et promis par les élu.e.s, qu’adviendra-t-il de l’économie de la pêche en Pays Bigouden ? Nous craignons fort que notre région soit également, comme beaucoup dans cette situation, sacrifiée au profit du tourisme.

Pour les communistes du Pays Bigouden, des réunions en préfecture ne suffiront pas. Une négociation globale, sous l’égide d’un véritable ministère de la mer de plein exercice, sur l’avenir de la pêche, tout particulièrement artisanale, est nécessaire. Les propositions du rapport* de la mission d’information parlementaire relative à l’état de la pêche en France déposé en octobre 2019 en fournissent les bases. Il est urgent de s’en emparer en reconnaissant, ainsi, les spécificités de la pêche artisanale et en organisant une juste répartition des droits de pêche et des quotas dont une part de ces derniers doit lui être réservée… Des exigences, comme le propose le rapport, à mettre en œuvre de façon pérenne dans le cadre d’un dialogue constructif associant administration, marins pêcheurs, scientifiques, associations et usagers au niveau local comme au niveau régional.

En appelant et en prenant part à la manifestation de ce samedi 25 février, à 11h place de la République à Pont l’Abbé c’est cette approche globale, sociale, économique et environnementale, que les communistes du pays bigouden défendront pour répondre aux besoins de toute la population et non aux intérêts politiques et économiques de certains.

*https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/15/rapports/cion-eco/l15b2293_rapport-information

Le Pays Bigouden manifeste pour la défense de la filière pêche: près de 500 personnes à Pont l'Abbé (PCF Pays Bigouden)
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26 février 2023 7 26 /02 /février /2023 10:00
25 février 2023: 200 personnes manifestent place de la Liberté à Brest pour la Paix en Ukraine, en solidarité avec le peuple ukrainien victime depuis un an de l'agression et de la guerre barbare de Poutine
25 février 2023: 200 personnes manifestent place de la Liberté à Brest pour la Paix en Ukraine, en solidarité avec le peuple ukrainien victime depuis un an de l'agression et de la guerre barbare de Poutine
25 février 2023: 200 personnes manifestent place de la Liberté à Brest pour la Paix en Ukraine, en solidarité avec le peuple ukrainien victime depuis un an de l'agression et de la guerre barbare de Poutine
25 février 2023: 200 personnes manifestent place de la Liberté à Brest pour la Paix en Ukraine, en solidarité avec le peuple ukrainien victime depuis un an de l'agression et de la guerre barbare de Poutine
25 février 2023: 200 personnes manifestent place de la Liberté à Brest pour la Paix en Ukraine, en solidarité avec le peuple ukrainien victime depuis un an de l'agression et de la guerre barbare de Poutine
25 février 2023: 200 personnes manifestent place de la Liberté à Brest pour la Paix en Ukraine, en solidarité avec le peuple ukrainien victime depuis un an de l'agression et de la guerre barbare de Poutine
25 février 2023: 200 personnes manifestent place de la Liberté à Brest pour la Paix en Ukraine, en solidarité avec le peuple ukrainien victime depuis un an de l'agression et de la guerre barbare de Poutine

Un an après l'agression russe de l'Ukraine décidée par Poutine, son cortège de crimes de guerre et de crimes contre l'Humanité, ses risques d'escalade qui peuvent mener très loin, un rassemblement de solidarité avec le peuple ukrainien et pour engager une voie de paix était organisé à Brest ce samedi 25 février, place de la liberté, à partir d'un appel commun unitaire partagé par de nombreuses organisations.

Noëlle Péoc'h (Mouvement de la Paix - CIAN 29) a pris la parole pour les organisateurs du rassemblement.

Appel  à rassemblement en solidarité avec le peuple ukrainien et pour la paix

Samedi 25 février à 14h30 place de la Liberté, Brest

En Ukraine et partout dans le monde, il n’y a d’autres solutions que la Paix !


 
Depuis le 24 février 2022, date du début de l'agression de la Russie contre l'Ukraine, ce conflit a déjà fait des dizaines de milliers de morts et de blessés, des destructions terribles, l'exode de millions d'ukrainiens. En Ukraine et partout dans le monde, il n’y a d’autres solutions que la Paix !

Les conséquences sociales, économiques et écologiques de cette guerre et des autres guerres en cours risquent de devenir de plus en plus terribles pour l'ensemble des populations des pays concernés et pour l’ensemble de la planète.

Il est urgent d'arrêter ces massacres et de stopper en Ukraine une escalade militaire susceptible de conduire à une extension mondiale de la guerre pouvant dégénérer en apocalypse nucléaire.

La seule issue possible c'est l’arrêt des combats et la construction d'une solution diplomatique et négociée dans le cadre des institutions internationales et dans le respect de la Charte des Nations unies.

 Les négociations en pleine guerre ont permis de trouver un accord pour l'exportation des céréales. Ce chemin diplomatique doit prévaloir pour que cessent les combats. Les logiques de guerre n'aboutissent qu'à des échecs.

Notre appel  à la paix ne se limite pas à l'Ukraine. Pour tous les conflits dans le monde, nous appelons les gouvernements à refuser la logique de la confrontation et de la guerre, à s'opposer au péril nucléaire en signant le Traité d' Interdiction des Armes Nucléaires (TIAN)

 La paix, la coopération et l’amitié entre les peuples sont nécessaires pour faire face aux défis actuels, arrêter la course aux armements et mobiliser les ressources du monde entier pour la justice, la solidarité et la transition écologique.

En ce week-end mondial d'action contre la guerre venons en grand nombre témoigner notre solidarité avec les populations ukrainiennes et exiger un cessez le feu immédiat préalable à une résolution négociée du conflit.

Premiers signataires:

Collectif finistérien pour l'interdiction des armes nucléaires (Mouvement de la Paix, Université Européenne de la Paix, Agir pour un Environnement et un Développement Durable, Association France Palestine Solidarité, Anciens Appelés en Algérie et leurs Ami(e)s Contre la Guerre, CGT, FSU, Solidaires, Europe Écologie Les Verts, Ensemble !, La France Insoumise, Nouveau Parti Anticapitaliste, Parti Communiste Français, Union Démocratique Bretonne) et Iroise-Ukraine, Amnesty International, Ligue des droits de l'Homme, Confédération Nationale du Travail, Union Pirate,  Brest Nouvelle Citoyenneté, Génération.s, Parti Socialiste, Radicaux de Gauche, Union Communiste Libertaire, La Liste Citoyenne , Mouvement des Jeunes Communistes de France.

 
Article du Télégramme sur le rassemblement d'hier pour la Paix en Ukraine - 26 février 2023

Article du Télégramme sur le rassemblement d'hier pour la Paix en Ukraine - 26 février 2023

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26 février 2023 7 26 /02 /février /2023 09:45
La Bretagne dit non au fascisme, au racisme et aux intimidations de l'extrême-droite contre les journalistes - Plus de 600 personnes se rassemblent à Carhaix ce 25 février pour soutenir les journalistes du Poher et de France 3
La Bretagne dit non au fascisme, au racisme et aux intimidations de l'extrême-droite contre les journalistes - Plus de 600 personnes se rassemblent à Carhaix ce 25 février pour soutenir les journalistes du Poher et de France 3
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La Bretagne dit non au fascisme, au racisme et aux intimidations de l'extrême-droite contre les journalistes - Plus de 600 personnes se rassemblent à Carhaix ce 25 février pour soutenir les journalistes du Poher et de France 3
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La Bretagne dit non au fascisme, au racisme et aux intimidations de l'extrême-droite contre les journalistes - Plus de 600 personnes se rassemblent à Carhaix ce 25 février pour soutenir les journalistes du Poher et de France 3
Ce 25 février, à midi, au rassemblement pour le journal du Le Poher à Carhaix.
Soutien à Erwan Chartier, aux journalistes pour la liberté de la presse, contre le fascisme.
Une foule dense et compacte pour défendre nos valeurs démocratiques, chaque fois qu’il serait nécessaire, en Bretagne comme ailleurs.
Au moins 600 personnes mobilisées à Carhaix ce samedi 25 février à midi pour défendre la liberté d’informer.
Un petit retour en arrière , à CALLAC et au projet « Horizon », un programme social d’accueil et de développement local destiné à des familles notamment des exilés qui prévoyait l’accueil de quelques familles d’immigrés.
Leur intégration dans la vie locale devait contribuer à redynamiser Callac.
La ville de Callac dans les Côtes d’Armor accueillent depuis longtemps des familles de réfugiés sans que quiconque trouve quoique ce soit à redire.
Les habitants de Callac sont nombreux à l’affirmer et ils ont été nombreux à la contre-manifestation contre l’extrême droite le 17 septembre dernier.
Rappelons en passant que l’immigration n’est pas un fléau, comme certains voudraient nous le faire croire , mais une richesse culturelle et aussi économique.
L’extrême droite et l’ultra droite, opposées au projet, ont tout fait pour qu’ "Horizon" ne voit pas le jour, n’hésitant pas à menacer de morts les élus de la ville.
Devant ces menaces et l’ambiance délétère qui s’installait, la mairie de Callac a préféré abandonner la projet « Horizon » .
L’extrême droite et l’ultra-droite ont ainsi pu crier victoire, mais , voulant sans doute avancer leurs pions un peu plus et devant la passivité des pouvoirs publics , ils s’en prennent , aujourd’hui , aux journalistes qui ont couvert cette actualité, usant là aussi de menaces de morts et, lundi dernier , d’une alerte à la bombe visant le Poher Hebdo.
La CGT qui a soutenu le projet « Horizon », condamne fermement cette atteinte à la liberté de la presse .
La CGT combattra aussi toujours ceux qui veulent imposer des idées racistes et xénophobes .
Non le racisme et la xénophobie n’ont pas leur place en Kreiz Breizh , non ils n’ont pas leur place en Bretagne , ils n’ont leur place nulle part et la CGT mettra tout en œuvre pour que l’extrême droite le comprenne.
Oui l’extrême droite est un danger pour le monde du travail et la démocratie.
Photos et Commentaire CGT Carhaix- Daniel Laporte
et Gladys Grelaud (PCF Finistère)
 
 
 
 
 
 
 
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26 février 2023 7 26 /02 /février /2023 09:37
Menaces de mort au journal « Le Poher Hebdo » : au moins 600 personnes sont venues à Carhaix soutenir la rédaction et la liberté de la presse.
 
Article Le Télégramme sur le rassemblement de soutien à la liberté de la presse et contre les intimidations de l'extrême-droite à Carhaix le 25 février 2023

Article Le Télégramme sur le rassemblement de soutien à la liberté de la presse et contre les intimidations de l'extrême-droite à Carhaix le 25 février 2023

Article du Ouest-France  sur le rassemblement de soutien à la liberté de la presse et contre les intimidations de l'extrême-droite à Carhaix le 25 février 2023

Article du Ouest-France sur le rassemblement de soutien à la liberté de la presse et contre les intimidations de l'extrême-droite à Carhaix le 25 février 2023

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23 février 2023 4 23 /02 /février /2023 12:31
Envolée des prix de l'électricité et du gaz, marché de l'énergie: l'immense gabegie!

Envolée des prix de l’électricité et du gaz, marché de l’énergie: l’immense gabegie!

La crise énergétique bat son plein. Les coûts de l’énergie explosent mettant en grande difficulté les particuliers, comme les entreprises et les collectivités. Le gouvernement fait mine d’aider, un peu et de manière insuffisante, tout en refusant de s’attaquer aux causes réelles du problème.

Pour certains ménages, la situation est dramatique: les 2/3 des ménages en électrique sont en tarif réglementé et 1/4 des ménages pour le gaz.

Cela veut dire que nombre de familles subissent, comme les entreprises, la folie du marché et ce d'autant que les démarcheurs commerciaux des énergéticiens ont pour tradition d'aller dans les quartiers populaires depuis la libéralisation car cela leur est plus facile de convaincre de changer d'opérateurs et d'abonnement chez les personnes âgées, ou chez les personnes aux revenus les plus modestes, ou encore par téléphone. Et le tarif réglementé du gaz s'arrête cet été.

Citons l'exemple d'une dame à Brest qui a une facture de régularisation 2022 de Total énergie de 6000€ (elle a déjà payé 2000 euros) alors qu'elle travaille en temps partiel subi. Son KwH est à 50 centimes TTC et 18 centimes pour le tarif réglementé sans même avoir 18 degrés dans son logement.

Pensons aussi au cortège de drames des fermetures de boulangeries ou d'industries, dues à l'augmentation faramineuse du coût de l'énergie, et au chômage qui peut suivre.

Le coût de l'énergie en France qui devient plus élevé que les coûts salariaux aura des effets dissuasifs pour les investisseurs.

Les conséquences catastrophiques de cette gabegie sur notre société toute entière sont à relever, avec l'inflation généralisée des prix et des répercussions sur les particuliers, l'économie, les collectivités, les industries et l'artisanat, le chômage, l'écologie...

La guerre en Ukraine n'étant qu'un prétexte révélateur et la cause véritable la spéculation capitaliste qui a trouvé un espace de profitabilité extrême dans le secteur de l'énergie privatisé et libéralisé.

Le PCF vous aide à y voir plus clair!!! 

Comment est-on passé, en 25 ans, d’une situation d’autosuffisance de production d’électricité et de contrat de gaz de longue durée stabilisés, à la situation énergétique d’aujourd’hui?

Les directives européennes de l’énergie ont organisé, depuis le début des années 2000, la libéralisation-privatisation du secteur. Les pouvoirs politiques qui se sont succédé depuis se sont appliqués à démanteler EDF et à libéraliser le secteur de l’énergie.

Ces directives s’appuient sur le Traité de Maastricht (1992), puis le Sommet européen de Lisbonne (2002). Le but: satisfaire les appétits des capitalistes en privatisant les secteurs publics très rentables dans le domaine de l’eau, des transports, des télécoms et de l’énergie notamment.

Cela a généré en France, en 2004, la transformation d’EDF en société anonyme avec l’ouverture de son capital en 2005.

Depuis le 1er juillet 2007 (présidence de Nicolas Sarkozy) le marché de l’électricité est ouvert à la concurrence pour les particuliers.

En 2010, Nicolas Sarkozy et François Fillon font adopter la loi NOME (Organisation du Marché de l’Electricité) avec l’Arenh (accès régulé à l’électricité nucléaire historique), Nicolas Sarkozy qui n’hésite pas à endetter EDF de 7 milliards d’euros!

Ce système fait obligation à EDF de revendre 1/4 de sa production nucléaire à ses concurrents à un tarif très bas leur permettant de faire des profits (le prix de revente de l’électricité à prix cassé d’EDF est de 42 euros-46 euros le Mwh alors que la cour des Comptes estime que le coût de revient se situe entre 50€ et 55€!). Aujourd’hui, avec le prix de l’énergie fixé par le marché, des opérateurs peuvent revendre l’électricité nucléaire à 500€ le Mwh dans le cadre de l’Arenh (Accès régulé à l’électricité nucléaire historique).  Actuellement, Total revend son électricité nucléaire acheté à prix bradé à EDF dans le cadre de l’Arenh 180, 200, 300, 400, 500 euros, en fonction de la fluctuation des marchés et de la loi de l’offre et de la demande, sachant qu’on est plutôt en manque d’électricité en ce moment, ayant fragilisé les capacités d’investissement et de maintenance d’EDF sur son parc. C’est ainsi que Fabien Roussel, responsable du PCF, estime que Total Energies a volé entre 6 et 8 milliards à EDF, une part non négligeable des 36 milliards de bénéfices de Total Energies, alors que la facture énergie bondit pour les particuliers et les familles, les entreprises, les collectivités.

Ces concurrents qui se devaient au bout de 12 ans de produire leur propre électricité… ne produisent toujours rien, ou si peu. Ils se gavent sur le dos d’EDF et spéculent sur le dos des consommateurs.

Avant la loi NOME et l’ouverture du marché au particulier le prix du KWh des Tarifs régulés de vente (TRV) reflétait le coût de production du transport et de la distribution ajoutés à l’amortissement des moyens de production. C’était l’État qui fixait les prix sur proposition d’EDF. Les taxes étaient composées de la TVA et de la TLE (taxe locale de l’électricité versée aux communes).

Aujourd’hui, c’est le cours de la bourse, avec la spéculation qui l’accompagne, qui entraîne la flambée des prix!

Désormais, c’est la Commission de régulation de l’électricité (CRE) qui propose le montant des TRV à l’Etat et ce ne sont plus les coûts de production de transport et de distribution restés stables qui entraînent la flambée des prix! C’est donc bien le cours de la bourse de l’électricité, la hausse des taxes et les marges exorbitantes des fournisseurs privés aux mains des actionnaires exigeant le meilleur rendement qui font s’envoler les tarifs.

Le PCF réclame le retour au Tarif régulé de l’énergie pour les particuliers, les entreprises, les collectivités. Au lieu de vagues promesses, véritables opérations de com sans réalité effective substantielle, de chèques énergie, de boucliers tarifaires… Les opérateurs financiers alternatifs n’ont plus à se faire du beurre sur le dos d’EDF et le nôtre.

Que penser d’un gouvernement qui promet aux PME, aux petits commerçants, de bloquer les tarifs qui leur seront appliqués à 280 € le Mwh alors que les opérateurs alternatifs achètent 70% de leur électricité 42 € le Mwh.

Autre aberration: le prix de l’électricité est fixé sur le prix du dernier Mwh produit, très souvent avec du gaz, donc indexé sur son cours aujourd’hui au plus haut, du fait de la guerre en Ukraine, alors qu’en France l’électricité est produite essentiellement avec du nucléaire et de l’hydrolique.

Le PCF demande à ce que l’on puisse s’extraire du marché européen de l’énergie quand les prix sont trop en décalage avec les réalités de la production et du prix de production. Nos voisins espagnols et portugais ont obtenu une dérogation de la commission européenne sur l’énergie: nous pourrions agir avec eux.

Il faut en finir avec le racket de l’Arenh qui subventionne des acteurs alternatifs qui ne produisent rien et qui accumule les profits.

Regagnons ensemble notre maîtrise publique de l’énergie, de l’électricité et du gaz, avec nos deux Epic EDF et GDF 100% publics, permettant aux collectivités locales, aux entreprises, aux usagers d’accéder à des tarifs régulés de vente calculés sur les coûts de production de transport et de distribution.

La nationalisation d’EDF-GDF qui a permis à la France de bénéficier d’une souveraineté énergétique partielle, et d’une électricité accessible et peu chère, a été l’œuvre du programme du Conseil National de la Résistance, mis en œuvre dans ce domaine par le ministre communiste Marcel Paul, ancien enfant de l’assistance publique, paysan puis ouvrier, dirigeant syndical CGT, résistant et déporté, qui deviendra ministre de la Production industrielle à la Libération. Le combat de sa vie fut la création de l’entreprise publique EDF GDF et du programme de production d’électricité par la réalisation de grands équipements hydro-électriques et nucléaires.

Aujourd’hui, les villes et l’ensemble des collectivités territoriales construisent leur budget 2023 dans un contexte de baisse réelle des dotations de l’État, non réévaluées à la hauteur de l’inflation, et d’une facture énergétique qui plombe littéralement les finances, affectant les taux d’épargne et les capacités d’investissement. Ces collectivités peinent à construire leur budget 2023 sans dégrader le service public. Elles sont exposées à des renoncements d’investissements, à l’abandon de certains projets ou à des augmentations d’impôts.

Ainsi, Quimper QBO doivent faire face à une augmentation de 5 millions d’€ de leur facture d’énergie, Morlaix de 1,2 million d’euros, Plomelin de 128 000€, etc.

Dans les lycées de la région Bretagne, l'impact sur les factures d'électricité est de + 480%, parfois plus, et pour les factures de gaz de + 70%. Les établissements ont vu leur facture multipliées par 4 ou 5 entre 2021 et 2022, et ce n'est pas fini.

L’envolée actuelle des prix du gaz et de l’électricité montre de manière cruelle aux usagers à quel point il est important que notre pays retrouve sa souveraineté sur la fixation des prix de l’énergie. Ce ne sont pas les coûts de production de transport et de distribution restés stables qui entraînent la flambée des prix, mais bien le cours de la bourse de l’électricité, la prédation des spéculateurs et des actionnaires qui font s’envoler les tarifs générant les super profits de Total énergie, d’Engie et des autres « fournisseurs dits alternatifs » laissant 13 Millions de personnes en situation de précarité énergétique. Il est aujourd’hui primordial de maintenir les tarifs réglementés du gaz et de l’électricité qui reflètent les coûts réels de production et de distribution, d’en finir avec le pillage organisé de l’Arenh et d’abolir la loi Nome.

A l’instar de nos voisins espagnols et portugais nous devons déroger au droit européen pour sortir l’énergie des griffes du marché pour retrouver notre maîtrise publique de l’énergie et un service public conforme à l’héritage de la nationalisation de 1946. La France a le poids politique nécessaire pour l’obtenir.

Sortir du marché ne signifie pas une sortie du système électrique européen, les interconnexions et les échanges entre opérateurs, fondés sur des contrats bilatéraux mutuellement avantageux, doivent être garantis.

L’énergie est un bien vital dont chaque être humain a besoin pour se nourrir, se chauffer, se déplacer ou se soigner il ne peut être confié aux marchés financiers.

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22 février 2023 3 22 /02 /février /2023 10:46
En Bretagne, les « tsunamis de violences » de l'extrême droite - L'Humanité, 21 février 2023
En Bretagne, les « tsunamis de violences » de l'extrême droite

L’extrême droite multiplie les attaques contre les protagonistes de projets solidaires avec les personnes exilées. Dans l’Ouest, journalistes, élus, responsables associatifs sont les cibles de graves menaces émanant de la fachosphère, qui agit pour l’instant en toute impunité.

Publié le Mardi 21 février 2023

La Bretagne est balayée depuis quelques mois par de forts coups de vents bruns. Mi-janvier 2023, la municipalité de Callac (Côtes-d’Armor) annonce, après un « tsunami de violences », selon les termes de Laure-Line Inderbitzin, maire adjointe PCF, l’abandon de son projet Horizon, portant sur l’accueil et l’insertion de personnes migrantes.

L’extrême droite s’est mobilisée contre cette initiative, n’hésitant pas à user de menaces en tous genres pour faire plier les porteurs de cette action humaniste et solidaire que devait financer le fonds de dotation Merci. Galvanisés par ce qu’ils considèrent comme une « victoire », les acolytes d’Éric Zemmour et compagnie continuent de faire souffler leur vent haineux.

« On va te crever pourriture et tes Négros que tu aimes tant ! » adressé au rédacteur en chef de l'hebdomadaire local

Ce 20 février, les locaux de l’hebdomadaire le Poher, situé à Carhaix, ont ainsi été évacués à la suite d’une alerte à la bombe. Rien n’indique, pour l’heure, que l’extrême droite en soit à l’origine. Mais le 31 janvier, en revanche, la rédaction a reçu un mail à l’attention de son rédacteur en chef, Erwan Chartier, pour lequel le doute n’est guère possible. On y lit : « On va te crever pourriture (un terme également utilisé dans l’alerte à la bombe – NDLR) et tes Négros que tu aimes tant ! »

L’intéressé a porté plainte pour menace de mort. Ce n’est d’ailleurs pas la première fois qu’il subit les foudres de l’extrême droite. Quelques semaines plus tôt, il a été mentionné de façon injurieuse dans un article de Bernard Germain, candidat Reconquête aux dernières législatives, paru sur le site Résistance républicaine, et intitulé « À Callac, l’avenir de l’homme, ce n’est pas la femme, c’est l’Africain ».

Le texte est présenté comme une réaction à une enquête du Poher sur les tensions autour du projet Horizon. Le journaliste y est qualifié d’ « ignare », de « minable petit collabo » et d’ « immigrationniste islamophile ».

« Le mail de menace de mort m’est parvenu le lendemain du jour où Bernard Germain a reçu son assignation en justice à la suite de la plainte déposée après la parution de cet article », confie Erwan Chartier. Par la suite, l’hebdomadaire est une nouvelle fois victime de menaces, le 8 février, par téléphone. « Une voix masculine demande à mon propos : “À quelle heure je peux passer lui mettre une balle dans la tête ?”, promettant le même sort à la salariée qui a répondu », raconte le rédacteur en chef.

« Leurs méthodes font vraiment peur »

Bernard Germain se défend, quant à lui, de tout lien avec ces pratiques d’intimidation. « Je mène, au grand jour, un combat loyal et condamne ces méthodes », assure-t-il à l’Humanité. Il sera néanmoins jugé le 3 mars. Et son procès fait l’objet d’une forte communication dans les réseaux nationalistes et identitaires.

Parallèlement à cette mobilisation, la mouvance brune a trouvé un autre cheval de bataille. Bernard Germain, Pierre Cassen, de Riposte laïque, Christine Tasin, de Résistance républicaine, ou encore Catherine Blein, exclue du RN à la suite de son soutien aux auteurs de l’attentat contre les mosquées de Christchurch (Nouvelle-Zélande), en 2019, et d’autres font bloc au sein du Collectif de préservation de l’école de la Pierre-Attelée, à Saint-Brévin-les-Pins, en Loire-Atlantique.

Objectif : mener la fronde contre le projet d’implantation d’un centre d’accueil pour demandeurs d’asile (Cada), à proximité des écoles maternelle et primaire de cette commune du littoral atlantique. Et leur stratégie semble être la même qu’à Callac.

« Leurs méthodes font vraiment peur, alerte Perrine Jacotin, militante de la section locale du PCF. Ils parlent de viols sur les enfants. Ils multiplient les menaces sur leurs sites Internet. Ils s’en prennent aux élus, à la présidente de l’association des parents d’élèves (APE), à la directrice de l’école… »

Cette dernière, en poste depuis la rentrée 2022, a d’ailleurs dû porter plainte après la publication d’une photographie d’elle, estampillée du qualificatif « collabo » sur le site de Riposte laïque. « La photo a été dérobée sur l’intranet de l’école, explique Sabrina Mallard, responsable de l’APE. Pour ma part, j’ai été amenée à déposer un renseignement judiciaire pour usurpation d’identité. Une fausse lettre signée par l’APE a été adressée à l’inspection d’académie pour s’opposer au Cada. En réalité, en tant qu’association, nous avons décidé de ne pas nous prononcer sur ce projet. »

Le maire traité de  « collabo » sur la toile xénophobe

Les membres du collectif d’extrême droite n’hésitent pas à se procurer les adresses électroniques des représentants des parents d’élèves, de la directrice de l’école et d’élus municipaux pour leur adresser des menaces. Bernard Germain n’y voit pas de problème. « Ces mails ne posent aucun souci, argumente le prédicateur xénophobe. Ils s’adressent à des gens irresponsables, des collabos qui soutiennent un projet immigrationniste pouvant avoir des conséquences terribles. » Il fait ainsi allusion à de supposées violences perpétrées contre des enfants par des exilés, auxquelles les élèves de la Pierre-Attelée pourraient être exposés.

« Nous accueillons régulièrement des personnes exilées, depuis 2017, explique Yannick Morez, l’édile (DVD) de Saint-Brévin. Nous n’avons jamais rencontré de problème. Et lorsque l’association Aurore, en charge de leur accueil, nous a indiqué qu’elle souhaitait pouvoir aussi recevoir des femmes et des enfants, nous avons jugé bon d’accompagner le projet de la sous-préfecture d’ouvrir un Cada dans la commune. »

Ce positionnement lui vaut, lui aussi, d’être pointé sur la Toile xénophobe comme « collabo », sans compter les menaces de mort. « J’ai lu des commentaires sur leurs sites du genre : “arrêt du projet ou bien la mort” ou encore “ce ne sera pas une tarte à la crème mais une tarte de plomb”, confie l’élu. Mais on ne se laissera pas intimider. De toute façon, c’est un projet de l’État et il a été adopté à l’unanimité du conseil municipal. »

Le projet est aussi soutenu par la population. Le Collectif des Brévinois attentifs et solidaires appelle à une manifestation en soutien au Cada, le 25 février, et entend exprimer sa solidarité, dans la matinée, avant que l’extrême droite vienne déverser sa haine lors d’un rassemblement prévu dans l’après-midi.

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22 février 2023 3 22 /02 /février /2023 09:45
L'extrême-droite ne fera pas sa loi: Rassemblement de soutien au journal Le Poher le samedi 25 février à 11h30 à Carhaix

Communiqué du PCF Finistère - 22 février 2023

La fédération du PCF du Finistère et de la section du PCF Carhaix-Huelgoat appellent à manifester très nombreux samedi 25 février devant la rédaction du Poher à Carhaix à 11h30 à l'appel de plusieurs syndicats et du SNJ, pour dénoncer et demander que l’État prenne au sérieux les menaces et tentatives de déstabilisation graves subies par les journalistes et employés du journal Le Poher et une journaliste de France 3 de la part de militants d'extrême-droite.
Nous considérons qu’après les intimidations à son encontre lors de la manifestation de Callac, l’extrême droite montre son vrai visage.
 
Ce sont les mêmes personnes, très actives sur les réseaux sociaux et très certainement aussi dans des réseaux actifs plus obscurs de la fachosphère bretonne, qui ont été à la manoeuvre avec les méthodes les plus répugnantes et les arguments les plus délirants pour empêcher le projet d'accueil des réfugiés à Callac, en intimidant notamment des élus et des habitants.
 
Il est intolérable, en démocratie, que de telles menaces soient proférées. S’en prendre à la liberté de la presse, c’est un pas vers la dictature. Les communistes finistériens sont attentifs à la banalisation qui est faite de l’extrême droite et de ces groupuscules fascisants.

Nous demandons que l’État, la justice et la police, prennent la mesure du danger de l'extrême-droite radicale pour la démocratie, les valeurs de la République et nos vies, et mènent sérieusement et avec des moyens l'enquête pour trouver et condamner les auteurs des menaces de mort contre les journalistes du Poher.

Nous voulons aussi par là-même exprimer notre soutien à l'ensemble des journalistes de la presse régionale et nationale dans leur travail pour produire une information honnête, indépendante, basée sur l'objectivité et les faits.

Les communistes seront toujours du côté de ceux qui défendent les valeurs démocratiques et pratiquent la liberté d'informer contre l’obscurantisme haineux, d'où qu'il vienne.

 

"Le SNJ toujours en soutien du Poher et de tous les journalistes menacés par l’extrême-droite. Le SNJ appelle la profession à participer au rassemblement pour la liberté d’informer face aux menaces de l’extrême-droite, ce samedi 25 février à 11h30, devant la rédaction du journal Le Poher, à Carhaix" : https://www.snj.fr/.../le-snj-toujours-en-soutien-du...

Le SNJ toujours en soutien du Poher et de tous les journalistes menacés par l’extrême-droite

 

Le SNJ apporte à nouveau son soutien à la rédaction du Poher, qui a reçu une menace à la bombe. Le SNJ, qui a également co-signé un texte, appelle la profession à rassemblement, ce samedi 25 février, à 11h30, à Carhaix. 

 

 


 

 

Le 8 février, le Syndicat national des journalistes, première organisation de la profession, apportait son soutien au journal Le Poher, et à toute son équipe suite à des menaces de mort reçues le 31 janvier.

 

Lundi 20 février, c’est une menace d’alerte à la bombe qu’a reçue la rédaction. Comme le 31 janvier, il ne fait aucun doute que cette nouvelle intimidation provient de l'extrême-droite. En parallèle, une journaliste de France 3 était aussi victime d’intimidations pour avoir fait son métier en évoquant le harcèlement numérique dont le Poher fait également l’objet sur des sites d’extrême-droite. 

 

Aujourd'hui, la ville de Callac et plus largement des élus du Centre-Bretagne, des militants associatifs et des journalistes sont victimes de ce phénomène violent. 

 

Après les menaces verbales, des intimidations qui contraignent la rédaction à cesser le travail pour laisser intervenir les forces de l’ordre, cette atteinte à la liberté d’informer et d’être informé, garantie par notre Constitution, est intolérable. 

 

Le SNJ, au-delà des faits insupportables qui doivent être traités par les services d’enquête et la justice, souhaite une prise de position ferme de la sphère politique. Ces attaques multiples, insidieuses, contre tout journaliste qui rapporte des informations sur les mouvances d’extrême-droite, leurs agissements et leurs manœuvres n’ont que trop duré. 

 

Nous appelons à une opposition unanime contre les discours appelant à la haine et des moyens appropriés pour que chaque acteur, dans ses fonctions, puisse mettre fin aux impunités du harcèlement orchestré en ligne. Il est grand temps que le législateur donne enfin les moyens et s'oppose fermement aux discours qui attaquent la liberté d’informer et d’être informé.

 

Le SNJ renouvelle son soutien aux journalistes du Poher et de France 3 ainsi que toutes celles et ceux qui subissent, depuis de longs mois, les attaques ad hominem des mouvances d’extrême-droite dont les principaux animateurs sont parfaitement identifiés. Le SNJ se tiendra à leurs côtés, dans toute procédure intentée, pour défendre cet aspect essentiel de notre profession.

 

Le SNJ appelle la profession à participer au rassemblement pour la liberté d’informer face aux menaces de l’extrême-droite, ce samedi 25 février à 11h30, devant la rédaction du journal Le Poher, à Carhaix. 

 
 

 

Paris le 21 Février 2023

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