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23 mai 2014 5 23 /05 /mai /2014 06:25

Le petit film réalisé par Bertand SEYS,

candidat du Front de Gauche

avec Myriam MARTIN

sur la liste aux élections européennes de la circonscription Ouest

est  sur youtube (durée 5 minutes) 

 

Cliquez sur le lien suivant :

https://www.youtube.com/watch?v=Dbf0a7GVRNI&feature=youtu.be

 

J HéréBSeys JLmélenchonMeeting des présidentielles et législatives à Brest - 2012: Jacqueline Héré, Jean-Luc Mélenchon, Bertrand Seys. 

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21 mai 2014 3 21 /05 /mai /2014 19:13
Le Télégramme, l'info vous suit partout Carhaix
 
Marine Harvest. Les toutes dernières heures
21 mai 2014 / Dominique Morvan / commentaires 

 

La production de l'usine Marine Harvest, de Poullaouen, cessera définitivement vendredi. Seules les expéditions continueront durant un an et demi, avec environ 50 salariés. Quasiment tous les autres devraient être licenciés puisque seulement trois personnes ont opté pour un reclassement à Landivisiau sur 80 possibles.

Cela faisait 46 ans que cela durait mais cette fois, c'est fini. La semaine prochaine, plus aucun saumon ne sera produit à l'usine Marine Harvest, de Poullaouen. Annoncée pour le 31 mai, la fin de la production a été avancée de quelques jours pour des raisons d'organisation. Hier, c'est l'atelier filetage du saumon qui a cessé définitivement. Vendredi, ce sera au tour des services tranchage et conditionnement. Les machines s'arrêteront pour de bon. Un moment très difficile à vivre pour les salariés, qu'ils aient 35 ou deux ans d'ancienneté. 

Plus de 130 personnes sans emploi vendredi 

Au sein de l'usine, l'ambiance est morose depuis des mois. Après la période de grève, en novembre dernier, les employés ont repris le travail mais le coeur n'y était évidemment pas. Ils ont terminé la saison du saumon et les rotations en 2/8 ou en 3/8 semblent déjà très loin. Ces dernières semaines, une seule équipe était à l'oeuvre de 7 h à 14 h 20 et l'usine tournait au ralenti. D'autant que les salariés licenciés ont dû solder leurs congés. L'entreprise, elle, a déjà transféré des activités à Landivisiau. Lundi, seuls les employés des expéditions (environ 50 personnes) seront à leur poste de travail. Leur service a obtenu une rallonge d'un an et demi. Il ne fermera qu'en décembre 2015. Outre la centaine d'intérimaires laissés sur le carreau, ce sont donc plus de 130 personnes sur les 185 CDI qui seront sans emploi, dès vendredi. Un total qui aurait pu être largement réduit grâce aux offres de reclassements internes. La direction de Marine Harvest a proposé 80 postes à Landivisiau. Mais, à ce jour, seules trois personnes y ont répondu favorablement. « Ces chiffres ne sont pas définitifs mais il est vrai que très peu de salariés sont intéressés, malgré les mesures d'accompagnement comme une prime à la mobilité, le paiement du déménagement ou des indemnités kilométriques », indique Christian Pasquier, le directeur général de Marine Harvest Kritsen. Pour lui, pas de doute : « Le principal frein, c'est la distance d'autant qu'une partie des salariés vit dans les Côtes-d'Armor. Faire plus d'une heure de route pour aller au travail, je comprends que ce n'est pas simple, surtout quand on commence à 4 h ou 5 h du matin. » Le montant relativement important des indemnités de licenciement obtenues a aussi certainement joué. Jérôme Joffroy, représentant du personnel, évoque également « le manque de confiance » des salariés envers Marine Harvest. En clair, certains doutent de l'avenir du site de Landivisiau. 

Plus de 70 postes à pourvoir à Landivisiau

Christian Pasquier, lui, espère que des employés changeront d'avis. Un courrier leur sera expédié la semaine prochaine. Ils ont officiellement jusqu'au 6 juin pour se prononcer. « Et si passé cette date, certains veulent venir, on ne fermera pas la porte », prévient le directeur général. Il est fort probable tout de même que plus de 70 postes resteront à pourvoir. Cela devrait intéresser les actuels intérimaires de l'usine de Landivisiau mais aussi des personnes résidant dans ce bassin d'emploi secoué par la fermeture de Gad. À Poullaouen, le plan social va suivre son cours. La cellule de reclassement va s'efforcer d'aider les salariés licenciés. Christian Pasquier dit penser avant tout à eux. « Je sais que c'est difficile. On a essayé de préserver au maximum l'emploi, d'où la décision de poursuivre l'activité expéditions. Notre devoir d'employeur, c'est de suivre et d'accompagner les salariés mais évidemment ce n'est pas facile dans un bassin d'emploi compliqué. »

http://www.letelegramme.fr/finistere/carhaix/marine-harvest-les-toutes-dernieres-heures-21-05-2014-10176352.php

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21 mai 2014 3 21 /05 /mai /2014 19:05
Tilly-Sabco. La CGT en appelle à l'Etat
Le Télégramme - 21 mai 2014 

 

 La situation très difficile dans laquelle se trouve Tilly-Sabco a conduit le CGT de l'entreprise à rédiger un communiqué dans lequel elle en appelle à l'État.

 « Comme nous l'avons déjà maintes fois exprimé, nous réitérons notre demande de mise sous tutelle de la filière avicole par l'État et les collectivités pour explorer toutes les possibilités de poursuite d'activité et de maintien de l'emploi. L'argent public doit permettre de prendre le temps de la réflexion pour construire une orientation industrielle durable. Ce n'est pas le choix qui est pris par les pouvoirs publics, qui préfèrent donner l'argent public au compte-gouttes, sans contrepartie, sans visibilité. Le manque de courage des institutions publiques pour obliger l'entreprise à se projeter durablement conduit à un gâchis économique, social et humain », indique le syndicat.

« La CGT demande l'organisation d'une table ronde, sous la responsabilité de l'État, pour explorer toutes les pistes qui permettent une continuité industrielle viable pour le site de Guerlesquin et pour la filière. À l'heure où les salariés sont sollicités pour répondre à l'austérité européenne, il est normal que ces efforts servent au maintien de l'emploi et de l'industrie dans les territoires. Nous en appelons au préfet de Région pour organiser cet échange nécessaire pour une solution pérenne. C'est de sa responsabilité ».

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21 mai 2014 3 21 /05 /mai /2014 07:06
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21 mai 2014 3 21 /05 /mai /2014 06:40

Coordination Front de Gauche Finistère

 

Résultats de 2009 / 8,5 % pour être élu ?


Résultats des élections européennes de 2009 - OUEST

 

L'UMP a eu 3 élus avec 27,15% soit 9,05 par candidat

Le PS a eu 2 élus avec 17,28% soit 8,64 par candidat

Les Verts ont eu 2 élus avec 16,64% soit 8,32 par candidat

Le Modem a eu 1 élu avec 10,27%

De Villiers a été élu avec 8,48%



Les élu-e-s sont répartis à la proportionnelle entre les listes ayant dépassé 5%.

 

Le Front de Gauche est donné autour de 8%, le Grand Ouest est une région difficile (avec plusieurs départements traditionnellement conservateurs, un électorat de gauche plutôt centriste). Il y a 9 sièges à pourvoir dans le Grand Ouest.


Il y avait 20 listes en 2009, il y en a 25 en 2014. Ce qui logiquement dispersera plus les voix et donc devrait légèrement faire baisser le pourcentage permettant d'avoir un-e élu-e.

 

Et le Front de Gauche est mieux identifié aujourd'hui qu'en 2009, où le mouvement venait d'être créé. 

 

En 2008, avec 8,48 % De Villiers avait été élu. En 2014, ça tournera autour entre 8 et 9%.

Le paysage à beaucoup changé depuis 2009: le FN va au moins multiplier son score de 3% par 5, le NPA ne retrouvera pas ses 5%, le PS va subir une nouvelle sanction. Les Verts au regard de leur soutien à la politique d'austérité de Hollande, Valls et Ayrault, et de leurs comproimissions politiciennes, ne devraient pas atteindre 16%, d'autant que le "charismatique" et chouchou des médias  Cohn-Bendit n'est plus leur tête de liste.  


L'élection de Myriam Martin n'est pas impossible, raison de plus pour continuer la campagne jusqu'à la dernière minute, en argumentant aussi contre la dispersion des voix à la gauche de la gauche !

 

 

Unknown

 

 

 

 

Inscrits

6177138

 

 

Abstentions



57,62

 

 Votants

2618040

42,38

 

Exprimés

2506396

 



 



 



 UMP

 Christophe Béchu

680664

27,15%

 3 sièges

 PS

 Bernadette Vergnaud

433248

17,28%

 2 sièges

 EELV

 Yannick Jadot

417232

16,64%

 2 sièges

 Lib

 Philippe de Villiers

257406

10,27%

 1 siège

 MODEM

 Sylvie Goulard

212471

8,48%

 1 siège

 NPA

 Laurence De Bouard

128634

5,13%

 

 FdG

 Jacques Généreux

114909

4,58%

 

 AEI

 Eva Roy

93371

3,72%

 

 FN

 Brigitte Neveux

76647

3,06%

 

 





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20 mai 2014 2 20 /05 /mai /2014 18:17

 

 

Yoann-Daniel1.jpg

 

Yoann Daniel est le candidat des communistes finistériens de la liste Front de Gauche conduite par Myriam Martin sur la circonscription Ouest. A bientôt 40 ans, ce scaërois d’origine est journaliste, un métier appris sur le tas après quelques années en tant que correspondant de presse local et sportif. Comme Myriam Martin, Yoann est issu de cette génération qui a vécu l’essor de la construction européenne, celle du marché bien entendu, mais aussi celle des échanges culturels, celle de la paix, celle qui a permis aux peuples grecs, espagnols et portugais de définitivement s’émanciper de régimes totalitaires, celle qui a vu le rêve européen se transformer en cauchemar, mais à l’image de l’ensemble des candidats présentés par le Front de Gauche, il refuse de céder au fatalisme, au repli sur soi, à la victoire annoncée des touts puissants qui ont fait main basse sur l’Union Européenne pour servir leurs profits. Un combat difficile mais une lutte nécessaire et vitale où les communistes doivent être les fers de lance pour refonder l’Europe. 

Q : Yoann, quel est le sens de ta candidature sur la liste Front de Gauche aux élections européennes ? 
Toutes les composantes du Front de Gauche, sortent de ce scrutin avec la gueule de bois. Il y a un sentiment de frustration énorme. Le temps viendra de tirer les leçons, de se parler entre partenaires, de débattre en interne. Mais sur les questions européennes, nous partageons tous les mêmes valeurs, les mêmes aspirations et la même ambition, donc nous devions rebondir vite. Et nous lancer, avec nos camarades du Front de Gauche, dans cette campagne. C’est de ma responsabilité de dirigeant départemental du PCF d’insuffler ce nouvel élan auprès de nos adhérents et sympathisants de faire en sorte que nous occupions notre place légitime au sein du Front de préparer l’avenir en installant les conditions d’un débat sincère sur les futures orientations du Front de Gauche. 
Q : Comment se déroule la campagne ? 
Elle est inégale sur l’ensemble de la circonscription, un territoire aux problématiques bien différentes. Mais dans notre département cela fonctionne. La mise en route a été un peu difficile. Les communistes ont du s’habituer à d’autres façons de travailler puisque c’est Ensemble qui dirige la campagne. Mais le constat est éclatant : nous menons une vraie campagne de terrain ! Nous multiplions les rencontres, les débats publics, les assemblées citoyennes, et nous 
sommes dans une réelle démarche de conviction. Sur le terrain on constate le mal fait à la démocratie par les gouvernements successifs en France, et par les dirigeants de l’Union Européenne. Les « listes qui comptent » n’ont pas 
intérêt à faire campagne, car moins les gens iront voter, plus nos dirigeants actuels seront confortés dans leurs politiques d'austérité et anti-démocratiques. 
Q: Les principaux axes de campagne? 
Avant tout, c'est un gros travail de pédagogie, d'explication. Pour ma part, j'insiste fortement sur trois points. Tout d'abord, le retour d'une réelle démocratie en Europe avec de vrais pouvoirs pour le parlement et la suppression d'instances supranationales telles que la commission européenne. C'est aux peuples souverains de reprendre en main la destinée de l'Union Européenne. En ce sens, chaque député élu du Front de Gauche sera une vigie prompte à nous alerter, nous informer, nous rassembler, chaque fois que l'on tentera de corrompre les institutions démocratiques, chaque fois que les financiers, les banques, les trusts industriels, les lobbys se serviront de l'Europe pour leurs bénéfices. Cela découle sur mon second point: le TAFTA - l'accord de libre échange Europe - Etats-Unis. Heureusement que quelques unes de ces vigies ont découvert le pot aux roses, et que de nombreuses organisations relaient l’information auprès du public et mobilisent sur le sujet. Cet accord serait catastrophique pour notre modèle social, économique et culturel. J’encourage tout le monde à se saisir de la question et à dire non au TAFTA ! François Hollande lors de sa visite aux Etats-Unis a demandé à « mettre les bouchées doubles » pour que l’accord soit signé. Si par hasard les Français refaisaient le 25 mai le même coup qu’en 2005 pour le Traité Européen ! Et, troisième angle de cette campagne : la désobéissance ! Non à l’austérité, aux plans d’économies sur le dos des services publics. Non aux ultimatums de la Commission Européenne, à ses directives stupides. Non à la Banque Centrale Européenne, usurière des peuples européens. Non au remplacement des institutions politiques et démocratiques par une gouvernance économique Oui à une Europe au service de ses peuples ! 
Q: Et les réactions des gens que tu rencontres? 
Il y a beaucoup de colère. Les salariés de l'agroalimentaire que j'ai rencontré à Guerlesquin gèrent leur quotidien dans la précarité. A Crozon, 200 familles ont besoin de l'aide du Secours Populaire. Ces familles, en majorité, n'iront pas voter pour les Européennes. Pourtant, le maintien des aides européennes aux associations caritatives, alors que la Commission voulait les supprimer, c'est le résultat de la lutte acharnée des députés Front de Gauche, Patrick Le Hyaric en tête. 
La méfiance face à l'étranger redouble. On cherche des responsables et les politiques sont les premiers ciblés. Cela fait le jeu de l'extrême-droite. Pourtant, il y a de l'espoir, notre programme est crédible et au service des populations, mais les médias ne nous font pas beaucoup de place. Dans l'ensemble, lorsque le dialogue est possible, notre message est très bien reçu. 
Q: Alors il faut vraiment aller voter le 25 mai? 
Je suis communiste et je ne cesse de la répéter tout au long de la campagne: la démocratioe n'est pas un jouet qu'on peut ranger au fond d'un placard parce qu'il n'est plus à la mode. Ne pas s'exprimer le 25 mai, c'est dire implicitement "oui" à l'Europe telle qu'elle se dessine aujourd'hui. C'est laisser la place à la droite dure et à l'extrême-droite. Le 25 mai, nous devons gagner des élus avec nos camarades grecs, espagnols, portugais, irlandais... Nous devons faire progresser notre rapport de force pour que rien ne soit possible sans nous, sans la parole retrouvée des peuples européens. 
Liste Front de Gauche circonscription Ouest
1. Myriam Martin (enseignante en lycée professionnel, Ensemble)
2. Xavier Compain (paysan, Côtes d'Armor, PCF)
3. Sylvie Mamet (psychologue, Charente)
4. Marie-Claude Robin (syndicaliste, Loire-Atlantique)
5. Alain Bergeot (cadre retraité de la Poste, militant syndical, Finistère)
6. Françoise Jaffré (56)
8. Bertrand Seys (enseignant chercheur, Finistère, Parti de Gauche)
9. Evelyne Robin
10. Gilles Leproust
11. Katell Andromaque
12. Yoann Daniel (journaliste, Finistère, PCF) 
13. Véronique Bonnet (enseignante, Charente-Maritime)
14. Franck Loiseau 
15. Anne Joulain
16. Guénolé Fournet (assistant d'éducation, Ile et Vilaine)
17. Caroline Pottier
18. Thierry Rouquet 
Meeting à RENNES: le jeudi 22 mai Halle Martenot, 20h avec: 
MYRIAM MARTIN, Ensemble
PIERRE LAURENT, Parti Communiste
YOANN DANIEL, Parti Communiste
GUENOLE FOURNET, Parti Communiste
MARTINE BILLARD, Parti de Gauche
CLEMENTINE AUTAIN, Ensemble
BERTRAND SEYS, Parti de Gauche
Unknown
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11 mai 2014 7 11 /05 /mai /2014 17:08

L'accord" du 22 mars de l'UNEDIC réduit les droits des artistes dépendants du statut de l'intermittence du spectacle.
 

 

Appel à manifester du collectif ART29

 

Samedi 17 mai
 

 

14h place de la liberté à Brest
 

 

 http://www.art29.net/

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21 avril 2014 1 21 /04 /avril /2014 15:37

Les élections européennes c'est parti !

Pour la "région" grand ouest la liste sera conduite par Myriam Martin Invitée dans le cadre d'un débat sur le Grand Marché Transatlantique à Concarneau, elle passera la journée à Brest ce vendredi 25 avril

Elle tiendra une conférence de presse à 11 heures salle Gaston Tessier, rue Fonferrier, près de l’hôpital des armées. Pour toutes celles et ceux qui le souhaitent, rendez-vous dès 10 heures dans cette salle pour une rencontre avec notre candidate D'autres initiatives auront lieu le même jour.

 

Myriam Martin

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16 avril 2014 3 16 /04 /avril /2014 14:12

Déclaration de Myriam Martin, tête de la liste Front de gauche dans le Grand Ouest.


Seita à Carquefou : fermeture et délocalisation pour les profits. 

La Seita à Carquefou, dans la banlieue de Nantes, c'est 327 salariéEs dont un certain nombre vienne des usines de Strasbourg et de Metz, fermées en 2008, quand Imperial Tobacco a racheté Altadis.

Le même cauchemar se répète : la direction, à l'occasion d'un comité central d'entreprise aujourd'hui 15 avril, a confirmé la fermeture de l'usine de Carquefou.

La production va être délocalisée en Pologne.

Au 327 suppressions d'emplois supprimés à Carquefou s'en ajoutent trente autres du centre de recherche de Bergerac en Dordogne.

Cette fermeture n'a rien à voir avec la santé conséquence du tabagisme.

Elle est uniquement causée par la recherche du profit.

Imperial Tobacco a engagé un plan d'économies de 385 millions d'euros d'ici 2018 et entend en même temps maintenir ses profits. 
La marge bénéficiaire du groupe reste à un haut niveau et les dividendes versés aux actionnaires en 2013-2014 ont augmenté de 10%.

Menant la liste du Front de gauche pour les élections européennes dans la circonscription du Grand ouest, je dénonce le silence du gouvernement face à cette délocalisation et j'apporte tout mon soutien et ma solidarité aux salariéEs qui ne veulent pas être victimes de la rapacité patronale. 

 

Myriam Martin

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16 avril 2014 3 16 /04 /avril /2014 09:33

Il y a dans le centre Finistère, un collectif contre l'obligation du  
puçage des brebis…
Il organise un fest noz à Saint-Cadou, le 3 mai prochain.

Pour en comprendre les enjeux : un article de Libération
http://www.liberation.fr/terre/2014/04/13/attention-nos-vaches-ont-des-puces-et-bientot-nos-brebis-aussi_996734

 

Attention, nos vaches ont des puces, et, bientôt, nos brebis aussi

Photo de brebis de type racial (animaux de boucherie) dans la proche banlieue de Limoges (Haute-Vienne). Photo de brebis de type racial (animaux de boucherie) dans la proche banlieue de Limoges (Haute-Vienne). (Photo : JEAN-PIERRE MULLER.AFP)

TRIBUNE
Depuis juillet 2010, un règlement européen oblige les éleveurs de chèvres et de brebis à poser sur leurs animaux une puce d’identification électronique, basée sur la technologie RFID (puces interrogeables par un lecteur situé à quelques décimètres). La voie est donc ouverte à un passeport permettant, comme c’est déjà le cas chez les vaches, de fabriquer des fichiers numériques à usage local (trier les bêtes automatiquement) ou à usage global (croiser la comptabilité des naissances, des subventions et des envois à l’abattoir, surveiller la performance génétique). Pour certains éleveurs, angoissés par la stagnation des prix de vente, c’est une façon de montrer leur capacité à rejoindre les plus hauts standards en matière de traçabilité. Pour d’autres, c’est simplement onéreux et inutile (1)et pour beaucoup, c’est insupportable. Avec l’obligation de l’identification électronique, la filière ovine-caprine effectue un bond en avant dans l’industrialisation de ses pratiques : moins de main-d’œuvre grâce au tri automatique et une soumission aux organismes d’insémination artificielle.

Il faut préciser pour le «consommateur» que la traçabilité invoquée ici n’a rien à voir avec ce qu’il trouvera dans son assiette à l’arrivée. La puce se perd à l’abattoir et, quand bien même elle permettrait de suivre le trajet de la viande, cela ne signifierait rien : elle a été falsifiée lorsque les chevaux des laboratoires Sanofi ont rejoint le circuit de la viande alimentaire (2). La traçabilité, dont il est ici question, est celle de l’amont de la filière : faire de l’éleveur un ouvrier redevable des subventions qui constituent plus de la moitié de ses rentrées financières. Ceci alors que, dans le même temps, syndicats et politiques ressassent en boucle les thèmes de l’emploi, de la qualité, de la proximité, etc.

Rappelons que le chantier de la numérisation n’a rien à voir avec la qualité du produit en circulation. En entrepôt commercial, un lecteur portatif passé sur un carton vous dira, instantanément, s’il contient 12 montres ou 500 paires de chaussettes. Plus exactement, il vous dira si le carton contient 12 «tags» RFID de Rolex ou 500 tags RFID de chaussettes. Les tags de Rolex peuvent être accrochés à des chaussettes, peu importe. L’essentiel est de ne pas avoir à ouvrir le carton dont le contenu se trouve ainsi authentifié, dégageant la chaîne logistique de toute responsabilité. De la même manière, l’éleveur peut maintenant fabriquer des produits certifiés conformes en abandonnant toute proximité avec son troupeau. Ainsi, dans l’élevage des vaches laitières dotées de RFID permettant leur identification par un robot de traite, on supprime les vaches aux pis «non conformes» et on promet à l’éleveur la possibilité d’habiter «à trente kilomètres de son troupeau» (3), quitte à ce que le robot le bipe sur son téléphone dix fois par nuit parce que le système automatique s’emballe.

Le vaste chantier de la numérisation n’est donc qu’une nouvelle fuite en avant. Mais la révolution industrielle est passée en mode «silencieux». Qui soupçonnerait des boucles d’oreille de porter en germe une telle dégradation d’un métier ? Qui, ailleurs, dans d’autres secteurs, se révolte contre les bienfaits du numérique ? Dans les métiers du livre, les plateformes de distribution de type Amazon fonctionnent sur le même modèle de traçabilité intégrale, et, en bibliothèques, les puces RFID placées dans chaque ouvrage dispensent les bibliothécaires de connaître leurs rayonnages : pour repérer un «manquant», il suffit de promener son lecteur. Dans la logistique commerciale, le passage en caisse fait dialoguer la puce et le portique. Les stocks sont automatiquement mis à jour et une voix synthétique résonne dans le casque d’un manutentionnaire, qui n’a plus qu’à suivre les instructions sans pouvoir organiser ses déplacements ou doser ses efforts physiques. Il existe une cohérence globale dans la numérisation : aller toujours plus loin dans l’élimination du facteur humain considéré comme un risque, une malfaçon, une mauvaise pratique.

Depuis 2009, les collectifs d’éleveurs opposés au puçage se sont multipliés (4) plus ou moins suivis par le Syndicat de la confédération paysanne. Fin 2013, Nathalie Fernandez et Laurent Larmet se sont vu infliger 15 000 euros de retrait de subvention et 5 000 d’amende : ils avaient signé la déclaration de Montferrier rédigée par l’intercollectif des éleveurs opposés au puçage (5).

Quand on évoque les défauts du monde numérisé, on cite en premier lieu le manque de respect de la confidentialité des données personnelles et on fait confiance à la Cnil pour nous informer des dérives en la matière. Mais nous oublions systématiquement la taylorisation silencieuse que mène l’informatique dans le monde du travail.

(1) Rapport du conseil général de l’alimentation, de l’agriculture et des espaces ruraux : Evaluation du dispositif d’identification électronique des petits ruminants et de son impact en 2013. (2) «Libération» du 17 décembre 2013. (3) Publicité pour le robot de traite Delaval. (4) Voir le documentaire «Mouton 2.0, la puce à l’oreille», Synaps Collectif Audiovisuel, Antoine Costa et Florian Pourchi. (5) http://contrelepucage.free.fr/

Membres du groupe Oblomoff de critique de la recherche scientifique. Dernier ouvrage paru : «le Monde en pièces. Pour une critique de la gestion. 1 : "quantifier"», éditions la Lenteur, 2011.

 

Jean GARDIN Maître de conférences en géographie, Paris-I-Sorbonne etFayssal SABIR Président de l’association Trabendo (promotion de l’agriculture, de l’artisanat et de l’habitat paysans auprès des citadins)

http://www.liberation.fr/terre/2014/04/13/attention-nos-vaches-ont-des-puces-et-bientot-nos-brebis-aussi_996734

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