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8 décembre 2018 6 08 /12 /décembre /2018 06:20
Solidaires des lycéen-nes mobilisés pour leur avenir !
 
L’examen du budget pour l’enseignement scolaire qui s’est tenu mercredi soir au Sénat a donné lieu à une condamnation générale des mobilisations lycéennes par le Ministre de l’Education nationale, Jean-Michel Blanquer.

Manifester est un droit constitutionnel dans notre pays, ce que J.-M. Blanquer semble oublier, ou pire nier !
Les violences qui peuvent s’exprimer du côté des manifestants lors de ces mobilisations doivent être condamnées, au même titre que les abus d’un maintien de l’ordre disproportionné.

L’hospitalisation de plusieurs lycéen-nes dans un état grave nous inquiète. Le placement en garde à vue de 6 élèves de première pour un tag à Ivry-sur-Seine est inacceptable. Les images de l’arrestation collective de 150 élèves, dont de très nombreux mineurs, hier à Mantes-la-Jolie choquent tout autant qu’elles révoltent. La réaction des forces de police est totalement disproportionnée. Nous dénonçons ce recours à l’intimidation pour faire taire les lycéen-nes.

Ils sont aujourd’hui mobilisés pour exiger notamment de la transparence sur le dispositif de sélection mis en place par ParcourSup, un dispositif qui renvoie aux jeunes l’image de leur passé alors que l’éducation doit parler à leur avenir ! Ils demandent la vérité sur les discriminations géographiques et sociales que les lycéen-nes de banlieue, des filières techniques et professionnelles, ont subies l’an dernier.

Le gouvernement doit sortir du mépris et de l’arrogance et répondre aux demandes légitimes des lycéen-nes de rompre avec la logique de ségrégation sociale, une exigence partagée aujourd’hui dans les revendications des gilets jaunes.

Les sénatrices et sénateurs du groupe CRCÉ demandent à ce que le gouvernement revienne sur ses choix qui hypothèquent grandement l’avenir de la jeunesse en matière d’éducation : réduction des moyens notamment dans le secondaire et l’enseignement professionnel, dégradation des conditions d'études, dévalorisation du Bac, mise en place de la sélection sociale avec ParcourSup…

Le groupe CRCÉ continuera, aux côtés des lycéen-nes et des enseignant-es, à relayer et à soutenir leurs justes revendications.
 
Paris, le 7 décembre 2018
 
La communiste Eliane Assassi, présidente du groupe CRC

La communiste Eliane Assassi, présidente du groupe CRC

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6 décembre 2018 4 06 /12 /décembre /2018 19:25

Une trentaine de maires communistes ont lancé, hier, un appel au gouvernement pour qu’il prenne enfin les décrets permettant de mettre en place cette mesure sociale.

C’est un coup de poing contre l’inertie qu’ont voulu donner une trentaine de maires communistes et républicains. À l’heure où la baisse de leur pouvoir d’achat pousse des centaines de milliers de Français dans les rues, ces élus, dont 26 en région parisienne, ont demandé hier à pouvoir encadrer la hausse des prix des loyers dans leurs communes. « Dans beaucoup de zones tendues, le loyer est le principal poste des dépenses des familles. En Île-de-France, où il a atteint en moyenne 876 euros pour 45 m2, il absorbe déjà 25 à 30 % des revenus disponibles d’un couple installé et jusqu’à 50 % pour un jeune ménage », a rappelé Patrice Bessac, le maire de Montreuil.

« Notre démarche est politique »

Malgré son caractère modeste, l’encadrement, qui consiste à limiter la hausse à la relocation à 20 % au-dessus du loyer de référence fixé par un observatoire, « pourrait redonner un réel pouvoir d’achat aux familles », estime Ian Brossat, candidat PCF aux élections européennes et adjoint en charge du logement à la mairie de Paris. « Notre démarche est politique, nous voulons mettre le gouvernement face à ses responsabilités », a expliqué Patrice Bessac. Les élus demandent la promulgation rapide des décrets d’application qui permettront de mettre en place l’encadrement. Celui-ci est autorisé par la loi Elan adoptée mi-octobre, mais à titre expérimental et pour une période de cinq ans dans les seules communes volontaires. La limitation de son périmètre permet de faire sauter les contraintes géographiques qui avaient causé la mort des précédentes expériences de plafonnement. En 2017, la justice administrative avait annulé les arrêtés pris à Lille et à Paris, les deux seules communes ayant utilisé une disposition de la loi Alur de 2014 autorisant d’encadrer les loyers. Les tribunaux avaient estimé que la mise en place de la mesure dans une seule commune contrevenait à la loi, qui demandait son application à l’échelle de la métropole. Ce revers était l’aboutissement d’années d’intense lobbying par les acteurs de l’immobilier privé. Dès le départ, l’encadrement prévu par la loi Alur, qui devait s’appliquer à 28 agglomérations, a été l’objet d’un tir de barrage des associations de propriétaires et de promoteurs. Cédant à leurs sirènes, le premier ministre d’alors, Manuel Valls, avait unilatéralement limité l’application de la mesure en lui donnant un caractère expérimental.

Une lutte pour le droit à se loger

« À Paris, où l’encadrement des loyers a été appliqué entre 2015 et 2017, il a pourtant fait ses preuves, a rappelé Ian Brossat. Après une hausse de 50 % entre 2005 et 2015, les prix s’étaient stabilisés. » Le dispositif légal mis en place par le gouvernement recèle néanmoins des chausse-trappes. Son application dépend de l’existence d’un observatoire local des loyers, d’une demande formulée à l’échelle de l’intercommunalité (ou des établissements publics territoriaux, en Île-de-France) et de l’existence incontestable de tensions sur le marché locatif de la ville. Autant d’obstacles que les élus PCF d’Île-de-France repoussent d’un revers de la main, estimant que les difficultés techniques s’écarteront face à la volonté politique. L’encadrement fait pour eux partie d’une politique globale de lutte pour le droit à se loger. « Le logement est un système, a résumé Patrick Bessac, il faut soutenir les mesures sur le prix du foncier, construire des logements sociaux et encadrer les loyers. Aujourd’hui, nous attaquons le système par un bout. »

L'interview de Ian Brossat pour L'Humanité.fr

Logement. L’encadrement des loyers relancé par le PCF (Camille Bauer, L'Humanité, 6 décembre 2018)
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6 décembre 2018 4 06 /12 /décembre /2018 19:17
PCF: Manifestations/Gilets jaunes : La réponse du gouvernement ne peut pas être la surenchère sécuritaire

Manifestations/Gilets jaunes : "La réponse du gouvernement ne peut pas être la surenchère sécuritaire" (PCF)

Samedi va être une journée de mobilisation importante dans tout le pays pour le progrès social, la démocratie et le climat.

De nombreux lycéens sont blessés ou gardés à vue suite aux mobilisations lycéennes de ce jour.

La réponse au profond mouvement populaire qui s'exprime ne peut pas être une surenchère sécuritaire. Le gouvernement porterait une lourde responsabilité s'il n'apportait pas une réponse politique rapide aux demandes formulées par les Français, qu'ils aient un gilet jaune ou non. C'est désormais au Président de la République de parler au pays avant les manifestations de ce samedi.

Les communistes considèrent que les violences, d'où qu'elles viennent, n'offrent aucune perspective.

Le PCF appelle à amplifier le mouvement et appelle le gouvernement et le Président de la République à changer le cap de sa politique. Il appelle nos concitoyen.ne.s à manifester pacifiquement en ce sens. Les élu.e.s et militant.e.s communistes seront mobilisé.e.s partout en France pour faire valoir la nécessité de vraies mesures en faveur du pouvoir d'achat.

Aux côtés des citoyen.ne.s mobilisé.e.s, les communistes sont déterminé.e.s à faire progresser les mesures suivantes :

- Hausse du Smic de 200€ net et augmentation des pensions de retraites

- Ouverture des négociations salariales dans le public comme dans le privé

- Rétablissement de l'impôt sur la fortune

- L'application de l'égalité salariale femmes/hommes

Aujourd'hui, les gilets jaunes, robes noires, blouses blanches, cols bleus portent un espoir pour le pays. Leur mouvement est celui de la dignité. Samedi, les mouvements citoyens, syndicaux, associatifs, politiques doivent converger.

Parti communiste français,

Paris, le 6 décembre 2018.

PCF: Manifestations/Gilets jaunes : La réponse du gouvernement ne peut pas être la surenchère sécuritaire
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6 décembre 2018 4 06 /12 /décembre /2018 18:57
Gilets jaunes: les députés PCF, LFI et PS déposeront lundi 10 décembre une motion de censure.

Les députés communistes

Gilets jaunes: les députés PCF, LFI et PS déposeront lundi une motion de censure. (AFP)

Les députés socialistes, Insoumis et communistes, insatisfaits des réponses à la crise des "gilets jaunes", déposeront lundi une motion de censure contre le gouvernement, a indiqué jeudi le patron du PS Olivier Faure devant la presse.

"Nous allons chercher pendant les jours qui viennent à élargir le cadre de ceux qui pourront déposer avec nous" cette motion, au sein d'autres groupes politiques, a précisé M. Faure, aux côtés d'élus LFI et PCF, à l'issue d'une réunion de travail.

La motion devra être soumise au vote de l'Assemblée au moins 48 heures après son dépôt, en vertu de l'article 49-2 de la Constitution. Pour faire tomber le gouvernement, il lui faudrait réunir une majorité, ce qui paraît peu probable, ces groupes de gauche comptant 62 membres au total, sur 577 députés.

"On a un gouvernement qui va droit dans le mur, c'est de notre responsabilité de mettre un stop à ça et de faire en sorte qu'on change de gouvernement et donc de politique", juge Ugo Bernalicis (LFI).

Ce député du Nord veut convaincre des députés "notamment LREM" de joindre leurs signatures car selon lui "il y a des gens raisonnables" parmi eux, dont Sonia Krimi, qui a revêtu un gilet jaune "symboliquement" dans sa circonscription.

"Les mesures annoncées ne permettent pas de sortir de la crise et nous voulons une solution démocratique. Il faut une réponse à la colère sociale, à la revendication pour le pouvoir d'achat", a martelé Pierre Dharréville (PCF).

"Ce qui nous rassemble, au-delà de ce qui peut nous diviser, c'est au moins une volonté commune que cette fiscalité soit plus juste", a ajouté M. Faure, député de Seine-et-Marne, qui prévoit d'ici lundi de travailler au texte commun de la motion en fonction d'éventuels ralliements.

Le groupe socialiste a attendu la déclaration d'Edouard Philippe devant l'Assemblée pour décider d'apporter ses voix au projet de motion. L'Assemblée a approuvé mercredi par 358 voix contre 194 les mesures annoncées par le chef du gouvernement, à l'issue d'un débat de près de cinq heures.

Les trois groupes de gauche avaient surmonté en juillet leurs divisions pour déposer une motion de censure commune contre le gouvernement sur l'affaire Benalla. Fait inédit depuis 1980, deux motions simultanées avaient alors été défendues, LR en ayant aussi déposé une. C'était alors la première fois que l'opposition avait recours à cette procédure depuis l'élection d'Emmanuel Macron.

Plus de 100 motions de censure ont été déposées depuis 1958. Une seule a été adoptée, en 1962, faisant chuter le gouvernement de Georges Pompidou.

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6 décembre 2018 4 06 /12 /décembre /2018 09:12

Fabien Roussel était l'invité du grand oral des GG lundi 3 décembre 2018.

L’émission est à voir en 2 parties.

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6 décembre 2018 4 06 /12 /décembre /2018 06:13
Gilets Jaunes, colère sociale: Réponse de Fabien Roussel au premier ministre Edouard Philippe à l'Assemblée Nationale
Fabien Roussel Discours à l'Assemblée Nationale : Réponse aux propositions du Premier ministre
Monsieur le Premier Ministre 
Est-ce que vos propositions vont permettre aux Français de vivre mieux ? Est-ce que les ouvriers, les infirmières, les retraités, les demandeurs d’emploi, les étudiants, vont enfin pouvoir vivre dignement ?
Non Monsieur le Premier Ministre.
Vos annonces ne sont pas à la hauteur des attentes, car ce que vous demandent les Français, en métropole comme dans les territoires d’outre mer accablés par la vie chère, ce n’est pas l’aumône, ce ne sont pas des miettes, c’est tout simplement d’être respectés. C’est d’avoir un travail et de pouvoir en vivre dignement, c’est de pouvoir élever correctement leurs enfants, avoir accès aux loisirs, au sport, à la culture.

 

Ce qu’ils vous demandent, c’est d’avoir des services publics qui ne se réduisent pas à internet, qui répondent présents dans les villes comme à la campagne. C’est d’avoir des communes et des collectivités qui aient les moyens de répondre à leurs besoins. 

Et il n’y a rien de tout cela dans vos propositions.

Et, oui, les Français se sentent méprisés.

Et cela fait des années que ça dure !

30 ans de politique de réduction de la dépense publique au nom d’une dette dont ils ne sont pas responsables;

30 ans de mise en concurrence des travailleurs français avec ceux des pays à bas coûts;

30 ans de libéralisation totale de l’économie au nom de Traités européens, avec des inégalités qui n’ont jamais été aussi grandes;

30 ans de services publics privatisés, parfois vendus à des capitaux étrangers.

30 ans de libéralisme et vous en voulez toujours plus !

Car c’est vous qui êtes aujourd’hui en responsabilité, c’est vous qui avez été élus.

Et cela fait même des mois que nous dénonçons, avec d’autres, le Président des Riches et vos choix politiques en faveur du capital, de la finance.

Et aujourd’hui, la colère qui monte, c’est celle des Français, dans leur diversité, de l’ouvrier à l’agriculteur, du retraité à l’étudiant en passant par les pompiers et les routiers, qu’ils aient des gilets jaunes, des blouses blanches, des cols bleus ou des robes noires, c’est une révolte arc en ciel, une révolte pour la dignité.

Ne les humiliez pas en refusant de répondre à leurs demandes urgentes.

Car il n’est plus tolérable que les salariés, et même ceux qui ont un temps plein, n’arrivent pas à boucler leur budget parce que le SMIC est trop bas.

Il n’est pas acceptable, dans un pays riche comme le nôtre, qu’une personne handicapée survive avec une pension d’invalidité inférieure au seuil de pauvreté.

Il est insupportable que nos retraités voient leur pension baisser parce que vous avez augmenté la CSG. 

Et pendant ce temps-là, les revenus des 0,1% les plus riches de France augmentent de 86 000 euros en moyenne par an. Vous ne voyez pas le caractère explosif de telles inégalités !

Voilà pourquoi nous demandons une hausse de 200 euros net par mois du SMIC en commençant dès ce 1er janvier. 

Et parallèlement à cela nous vous demandons d’ouvrir des négociations avec les partenaires sociaux pour une augmentation générale des salaires, dans le privé comme dans le public. 

Vous allez peut-être nous répondre que tout cela coûte trop cher. Mais ce sont vos choix qui coûtent chers !

Ce n’est certainement pas le travail qui coûte cher, ce sont les cadeaux que vous avez faits aux plus riches, au capital, à la finance !!

Suppression de l’ISF, de la taxe sur les dividendes, mais aussi cadeaux à gogo avec la Flat tax, la niche Copé, l’Exit tax… 

Ce sont 8 à 10 milliards d’euros que vous donnez cette année aux riches, aux spéculateurs et que vous proposez de maintenir en 2019 !

Sans parler du CICE, alors là c’est le pompom : double ration en 2019, 40 MILLIARDS d’aides publiques versées indistinctement à toutes les entreprises, les plus riches comme les plus en difficulté !

C’est pour ça que cela ne va plus.

Il est quand même inadmissible de verser des aides publiques à des multinationales qui n’en n’ont pas besoin, à des grands groupes bancaires, des compagnies d’assurances, des Mc Do, des Starbucks et autres Amazon qui ne payent pas, eux, leurs impôts comme tout le monde !

C’est pourquoi nous vous proposons de réserver les aides publiques aux entreprises qui en ont besoin, à celles qui s’engagent à augmenter les salaires, à faire de la formation ou qui investissent dans la transition écologique. 

Parlons des impôts. Les Français ne sont pas contre l’impôt, ils sont pour un impôt juste, payé par tous, progressif, calculé en fonction de ses moyens. Parce que l’impôt, c’est le prix à payer pour vivre dans un monde civilisé et aujourd’hui nous souffrons que certains y échappent quand d’autre payent plein pot !

Oui, « que les gros payent gros et que les petits payent petit », comme le disent si bien les gilets jaunes

Alors, supprimez la taxe carbone sur l’essence et rétablissez l’ISF ! Imposez les multinationales en taxant leurs bénéfices à la source, avant qu’elles n’aillent les planquer dans les paradis fiscaux.

D’ailleurs, attaquez vous à l’évasion fiscale avec une véritable liste noire des paradis fiscaux, une liste crédible; en n’oubliant pas d’y mettre ces pays européens qui trafiquent et volent notre argent !

Vous parlez de la dette, du déficit de la France qui pèse sur nos enfants mais il manque 80 à 100 milliards d’euros à la France, tous les ans, à cause de l’évasion fiscale: avec cette somme, notre budget serait positif !

Oui les richesses existent et c’est possible d’augmenter les salaires tout de suite. Et quand on augmente les salaires de 1%, ce sont deux milliards qui rentrent pour financer la Sécurité sociale, les retraites…

C’est d’ailleurs comme cela que nous pourrons satisfaire une autre urgence: fixer à 1 200 euros le seuil des pensions de nos retraités. C’est le minimum pour vivre décemment et c’est aussi le minimum que l’on doit à tous ceux qui ont travaillé, souvent  durement, pendant plus de quarante ans.

Nous demandons aussi l’annulation de la hausse de la CSG pour les retraités et la revalorisation des prestations sociales.

Monsieur le Premier ministre, les Français ont besoin de solidarité mais surtout pas du chantage que vous proposez: 

Pour financer votre moratoire sur la hausse des taxes sur les carburants, vous annoncez une baisse de la dépense publique. Ca veut dire quoi ? Encore moins de services publics ? Mais c’est totalement inacceptable !

Les Français vous réclament au contraire davantage de services publics !

C’est bien pour cela qu’il faut un impôt juste, payé par tous, y compris le capital, pour financer les hôpitaux, les crèches, les écoles, les routes…

Mettez en place un moratoire sur toutes les fermetures de services publics de proximité, ces maternités, ces trésoreries, ces commissariats, ces bureaux de Poste, ces tribunaux d’instance que vous rayez de la carte.

Enfin, pour relever le défi écologique il y a beaucoup de propositions sur la table, que nous partageons, à commencer par verser la totalité des taxes sur les carburants vers la transition écologique. 

Nous voulons aussi donner aux collectivités les moyens de développer des transports en commun moins chers, voire gratuits, partout où c’est possible… Comme à Dunkerque. 

Il faut engager de toute urgence la rénovation des « passoires thermiques », au rythme de 500 000 logements par an et renforcer le crédit d’impôt pour la transition écologique.

Nous vous avons fait de nombreuses propositions, telles que taxer le kérosène des avions ou encore le fuel des porte- conteneurs.

Nous vous avons proposé d'imposer de manière exceptionnelle les bénéfices des multinationales, notamment les compagnies pétrolières.

Monsieur le Premier ministre, depuis un an et demi, nous n’avons eu de cesse, avec d’autres, que de vous alerter sur l’injustice flagrante de votre politique, sur la brutalité de certaines mesures, comme la suppression de l’ISF et la hausse de la CSG.

Les richesses de ce pays appartiennent à tous les Français, pas à une minorité de privilégiés.

Enfin, la crise est aussi d’ordre institutionnel.

Elle révèle les maux profonds d’un régime à bout de souffle, quasi monarchique. 

Cette dérive hyper présidentialiste nourrit la défiance citoyenne à l’égard d’un pouvoir marqué par un double déficit d’efficacité et de représentativité.

Le Président de la République n’entend pas le peuple, parce qu’il est déconnecté du peuple !

Vous ne pouvez pas dire que le cap est le bon car c’est vous qui avez déclenché la colère. Plusieurs morts. Des blessés graves. Oui, les violences sont inacceptables. Mais vous ne pouvez pas appeler à la responsabilité et en même temps poursuivre votre politique ! Et pour notre part, nous resterons ici les relais des revendications des gilets jaunes comme des organisations syndicales et des étudiants qui vous demandent de changer de cap.

Et c’est dans cet esprit, nous déposerons une motion de censure visant à engager votre responsabilité.

 

 

Fabien Roussel

Assemblée nationale 5/12/2018

 

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5 décembre 2018 3 05 /12 /décembre /2018 13:35
Réforme des allocations logement: Macron dégoupille une nouvelle fois! - Ian Brossat

Réforme des allocations logement : Macron dégoupille une nouvelle bombe sociale (Ian Brossat - PCF)

 

Le Canard Enchaîné de ce matin révèle la nouvelle réforme des aides sociales au logement, prévue pour 2019. Elle impactera 1,2 million de Français, qui perdront chacun 1000€ en moyenne. C’est une nouvelle attaque d’une violence inouïe contre le pouvoir d’achat des classes moyennes et des familles modestes.

 

En modifiant le mode de calcul des aides au logement, Emmanuel Macron compte récupérer 1,2 milliard d’euros dans les poches de ceux qui ont besoin des aides au logement pour vivre dignement. En effet, le montant des aides sera désormais calculé en fonction des revenus actuels des demandeurs, et non plus de leurs revenus antérieurs. Conséquences : les salarié-es les plus jeunes et les plus précaires, en contrats courts, seront les plus grands perdants. Un jeune de 24 ans vivant en foyer de jeune travailleur avec un salaire de 750€ perdrait ainsi plus de 1200€ par an.

 

Cette baisse des aides s’ajoute à la baisse des APL qui frappe déjà les familles les plus en difficulté, dans un contexte de montée générale des colères et de mobilisation des gilets jaunes contre les mesures gouvernementales qui diminuent le pouvoir d’achat. Cette réforme est totalement irresponsable. Il s’agit d’une véritable bombe sociale que le gouvernement s’apprête à dégoupiller.

 

Ian Brossat, tête de liste du PCF aux élections européennes

Paris, le 5 décembre 2018.

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5 décembre 2018 3 05 /12 /décembre /2018 12:38
Retour en images sur la fête de l'Humanité Bretagne 2018 - la fête de l'Humain d'abord, avec Ian Brossat!
Retour en images sur la fête de l'Humanité Bretagne 2018 - la fête de l'Humain d'abord, avec Ian Brossat!
photo Jean-Luc Le Calvez fête de l'Humanité Bretagne, 2 décembre 2018,  avec Ian Brossat, Joël Gallais, Ismaël Dupont

photo Jean-Luc Le Calvez fête de l'Humanité Bretagne, 2 décembre 2018, avec Ian Brossat, Joël Gallais, Ismaël Dupont

Photo Jean-Luc Le Calvez, fête de l'Humanité Bretagne, 2 décembre 2018- Debout, les damnés de la terre! Ismaël Dupont avec Ian Brossat , Joël Gallais, et les camarades du PCF Bretagne, Aurélien Guillo, Yannick Le Cam, Philippe Jumeau,  Claudine Le Bastard, Cinderella Bernard, et de la JC

Photo Jean-Luc Le Calvez, fête de l'Humanité Bretagne, 2 décembre 2018- Debout, les damnés de la terre! Ismaël Dupont avec Ian Brossat , Joël Gallais, et les camarades du PCF Bretagne, Aurélien Guillo, Yannick Le Cam, Philippe Jumeau, Claudine Le Bastard, Cinderella Bernard, et de la JC

Ian Brossat, à la Fête de l'Huma Bretagne "la suppression de l'ISF, c'est 33€ par jour que Macron offre aux plus riches. Dans le même temps, le plan pauvreté c'est 0,62€ par jour pr les plus pauvres". Et de continuer, "le CICE (cadeau aux plus grandes entreprises) vient d'être doublé". Alors, oui, la France peut se permettre de revaloriser le SMIC, les pensions et minimas sociaux! (Pam Pam Pidou - photo et commentaire)

Ian Brossat, à la Fête de l'Huma Bretagne "la suppression de l'ISF, c'est 33€ par jour que Macron offre aux plus riches. Dans le même temps, le plan pauvreté c'est 0,62€ par jour pr les plus pauvres". Et de continuer, "le CICE (cadeau aux plus grandes entreprises) vient d'être doublé". Alors, oui, la France peut se permettre de revaloriser le SMIC, les pensions et minimas sociaux! (Pam Pam Pidou - photo et commentaire)

Discours de Ian Brossat le dimanche 2 décembre 2018 - photo Jean-Luc Le Calvez

Discours de Ian Brossat le dimanche 2 décembre 2018 - photo Jean-Luc Le Calvez

Discours de Jeanne Pechon pour la JC 35 - photo Jean-Luc Le Calvez

Discours de Jeanne Pechon pour la JC 35 - photo Jean-Luc Le Calvez

Discours à plusieurs voix de l'association féministe pour la défense du centre d'accueil pour les femmes victimes de violence (fête de l'Huma Bretagne)

Discours à plusieurs voix de l'association féministe pour la défense du centre d'accueil pour les femmes victimes de violence (fête de l'Huma Bretagne)

photo Caro Berardan - discours pour la réouverture pour le centre d'accueil des femmes de la région lorientaise victime des politiques d'austérité

photo Caro Berardan - discours pour la réouverture pour le centre d'accueil des femmes de la région lorientaise victime des politiques d'austérité

Prise de parole de Catherine Quéric, animatrice de la fête de l'Humanité Bretagne - photo Caro Berardan

Prise de parole de Catherine Quéric, animatrice de la fête de l'Humanité Bretagne - photo Caro Berardan

Discours de Philippe Jumeau, secrétaire départemental du PCF Morbihan - fête de l'Huma Bretagne 2018, photo Jean-Luc Le Calvez

Discours de Philippe Jumeau, secrétaire départemental du PCF Morbihan - fête de l'Huma Bretagne 2018, photo Jean-Luc Le Calvez

photo Caro Berardan - meeting du dimanche après-midi

photo Caro Berardan - meeting du dimanche après-midi

Retour en images sur la fête de l'Humanité Bretagne 2018 - la fête de l'Humain d'abord, avec Ian Brossat!
photo Caro Berardan - meeting du dimanche après-midi

photo Caro Berardan - meeting du dimanche après-midi

photo Jean-Luc Le Calvez fête de l'Humanité Bretagne

photo Jean-Luc Le Calvez fête de l'Humanité Bretagne

photo Jean-Luc Le Calvez fête de l'Humanité Bretagne

photo Jean-Luc Le Calvez fête de l'Humanité Bretagne

photo Jean-Luc Le Calvez fête de l'Humanité Bretagne

photo Jean-Luc Le Calvez fête de l'Humanité Bretagne

photo Jean-Luc Le Calvez fête de l'Humanité Bretagne

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photo Caro Berardan

photo Caro Berardan

photo Jean-Luc Le Calvez fête de l'Humanité Bretagne

photo Jean-Luc Le Calvez fête de l'Humanité Bretagne

Ian Brossat avec Gérald, Philippe Jumeau, et Margaux au stand de Port Louis: Une super Fête de l'Huma Bretagne, à Lanester. 800 personnes au meeting de lancement des élections européennes et de belles rencontres, notamment Margaux, 98 ans... dont 80 ans au Parti Communiste !

Ian Brossat avec Gérald, Philippe Jumeau, et Margaux au stand de Port Louis: Une super Fête de l'Huma Bretagne, à Lanester. 800 personnes au meeting de lancement des élections européennes et de belles rencontres, notamment Margaux, 98 ans... dont 80 ans au Parti Communiste !

photo Jean-Luc Le Calvez fête de l'Humanité Bretagne

photo Jean-Luc Le Calvez fête de l'Humanité Bretagne

photo Jean-Luc Le Calvez fête de l'Humanité Bretagne - débat sur les retraites et contre la réforme préparée par le gouvernement, avec Denis Durand, de la commission Economie du PCF, et des syndicalistes

photo Jean-Luc Le Calvez fête de l'Humanité Bretagne - débat sur les retraites et contre la réforme préparée par le gouvernement, avec Denis Durand, de la commission Economie du PCF, et des syndicalistes

photo Jean-Luc Le Calvez fête de l'Humanité Bretagne - débat sur le vieillissement et la prise en compte des personnes âgées dans la société dimanche 2 décembre avec Joëlle Le Gall, Présidente d’honneur de la FNAPAEF (Fédération Nationale des Associations de Personnes Âgées Et de leurs Familles) et Présidente de BVE.BZH/ FNAPAEF(Association Bien Vieillir Ensemble en Bretagne/ FNAPAEF) Dominique Watrin, ancien sénateur PCF du Pas de Calais Débat animé par Christiane Caro, commission Santé du PCF

photo Jean-Luc Le Calvez fête de l'Humanité Bretagne - débat sur le vieillissement et la prise en compte des personnes âgées dans la société dimanche 2 décembre avec Joëlle Le Gall, Présidente d’honneur de la FNAPAEF (Fédération Nationale des Associations de Personnes Âgées Et de leurs Familles) et Présidente de BVE.BZH/ FNAPAEF(Association Bien Vieillir Ensemble en Bretagne/ FNAPAEF) Dominique Watrin, ancien sénateur PCF du Pas de Calais Débat animé par Christiane Caro, commission Santé du PCF

photo Jean-Luc Le Calvez fête de l'Humanité Bretagne - débat de l'atelier régional santé sur le vieillissement

photo Jean-Luc Le Calvez fête de l'Humanité Bretagne - débat de l'atelier régional santé sur le vieillissement

photo fête de l'Huma Bretagne - Caro Berardan, Alain, Martine et Yvonne

photo fête de l'Huma Bretagne - Caro Berardan, Alain, Martine et Yvonne

 fête de l'Humanité Bretagne - Bernard Vasseur, ancien dirigeant du PCF, professeur de philosophie, à l'espace librairie nous parle de l'actualité théorique et pratique de Karl Marx, de la nouveauté du communisme, qui n'a rien à voir avec les expériences socialistes de prise de pouvoir d'Etat autoritaire

fête de l'Humanité Bretagne - Bernard Vasseur, ancien dirigeant du PCF, professeur de philosophie, à l'espace librairie nous parle de l'actualité théorique et pratique de Karl Marx, de la nouveauté du communisme, qui n'a rien à voir avec les expériences socialistes de prise de pouvoir d'Etat autoritaire

Fête de l'Huma Bretagne à Lanester Très intéressant débat animé par Ismaël Dupont, secrétaire du PCF 29, sur la situation des Kurdes de Turquie, d'Irak, de Syrie avec 3 intervenantes: Hazal Karakus, du mouvement international des femmes kurdes qui a évoqué le combat des femmes dans le Kurdistan syrien, Hülliya Turan, secrétaire départementale du PCF du Bas-Rhin, elle-même d'origine kurde de Turquie, qui a situé la question kurde dans l'histoire et témoigné sur la situation dans la Turquie d'Erdogan, Sylvie Jan, présidente de France-Kurdistan, qui a expliqué les raisons de son engagement, et notamment l'assassinat des 3 dirigeantes kurdes à Paris en janvier 2013, et évoqué l'action de son association en Turquie. 3 femmes pour parler des Kurdes, tout un symbole pour un peuple qui donne une place essentielle dans son combat à la question de l'égalité femmes-hommes. Un moment de solidarité avec le peuple kurde - photo et commentaire Yvonne Rainero

Fête de l'Huma Bretagne à Lanester Très intéressant débat animé par Ismaël Dupont, secrétaire du PCF 29, sur la situation des Kurdes de Turquie, d'Irak, de Syrie avec 3 intervenantes: Hazal Karakus, du mouvement international des femmes kurdes qui a évoqué le combat des femmes dans le Kurdistan syrien, Hülliya Turan, secrétaire départementale du PCF du Bas-Rhin, elle-même d'origine kurde de Turquie, qui a situé la question kurde dans l'histoire et témoigné sur la situation dans la Turquie d'Erdogan, Sylvie Jan, présidente de France-Kurdistan, qui a expliqué les raisons de son engagement, et notamment l'assassinat des 3 dirigeantes kurdes à Paris en janvier 2013, et évoqué l'action de son association en Turquie. 3 femmes pour parler des Kurdes, tout un symbole pour un peuple qui donne une place essentielle dans son combat à la question de l'égalité femmes-hommes. Un moment de solidarité avec le peuple kurde - photo et commentaire Yvonne Rainero

Hazal Karakus, du Mouvement International des Femmes Kurdes - Fête de l'Huma Bretagne à Lanester sur la situation la situation des Kurdes de Turquie et Syrie avec Hazal Karakus (mouvement international des femmes kurdes), Sylvie Jan (présidente de France Kurdistan), Hülliya Turan, secrétaire départemental PCF du Bas-Rhin (photo Caro Berardan)

Hazal Karakus, du Mouvement International des Femmes Kurdes - Fête de l'Huma Bretagne à Lanester sur la situation la situation des Kurdes de Turquie et Syrie avec Hazal Karakus (mouvement international des femmes kurdes), Sylvie Jan (présidente de France Kurdistan), Hülliya Turan, secrétaire départemental PCF du Bas-Rhin (photo Caro Berardan)

Fête de l'Huma Bretagne à Lanester sur la situation la situation des Kurdes de Turquie et Syrie avec Hazal Karakus (mouvement international des femmes kurdes), Sylvie Jan (présidente de France Kurdistan), Hülliya Turan, secrétaire départemental PCF du Bas-Rhin (photo Caro Berardan)

Fête de l'Huma Bretagne à Lanester sur la situation la situation des Kurdes de Turquie et Syrie avec Hazal Karakus (mouvement international des femmes kurdes), Sylvie Jan (présidente de France Kurdistan), Hülliya Turan, secrétaire départemental PCF du Bas-Rhin (photo Caro Berardan)

les camarades de Morlaix à la fête de l'Huma Bretagne (photo Jean-Luc Le Calvez)

les camarades de Morlaix à la fête de l'Huma Bretagne (photo Jean-Luc Le Calvez)

Françoise du PCF Finistère avec des amis d'origine chilienne et malgache au stand du MLNE Pays de Loire

Françoise du PCF Finistère avec des amis d'origine chilienne et malgache au stand du MLNE Pays de Loire

débat sur l'Europe avec la députée européenne Marie-Pierre Vieu, Philippe Jumeau, Hulliya Turan (photo Caro Berardan)

débat sur l'Europe avec la députée européenne Marie-Pierre Vieu, Philippe Jumeau, Hulliya Turan (photo Caro Berardan)

Jeannine et Marianne à la caisse du PCF Finistère - photo Caro Berardan

Jeannine et Marianne à la caisse du PCF Finistère - photo Caro Berardan

Mariette au stand librairie - photo Jean-Luc Le Calvez

Mariette au stand librairie - photo Jean-Luc Le Calvez

Marie-Pierre Vieu et ses amis du samedi soir, Frédérique Lalys, Patrick Le Pichon, etc. - photo Caro Berardan

Marie-Pierre Vieu et ses amis du samedi soir, Frédérique Lalys, Patrick Le Pichon, etc. - photo Caro Berardan

photo Caro Berardan - Sylvain et Michel

photo Caro Berardan - Sylvain et Michel

Jean-Louis Pascal - photo Caro Berardan

Jean-Louis Pascal - photo Caro Berardan

Dans le car pour la fête de l'Huma Bretagne en provenance de Plestin, Lanmeur, Morlaix, Huelgoat (photo Jean-Luc Le Calvez, dimanche 2 décembre)

Dans le car pour la fête de l'Huma Bretagne en provenance de Plestin, Lanmeur, Morlaix, Huelgoat (photo Jean-Luc Le Calvez, dimanche 2 décembre)

Dans le car pour la fête de l'Huma Bretagne en provenance de Plestin, Lanmeur, Morlaix, Huelgoat - les mots bleus des gens heureux de Patricia (photo Jean-Luc Le Calvez)

Dans le car pour la fête de l'Huma Bretagne en provenance de Plestin, Lanmeur, Morlaix, Huelgoat - les mots bleus des gens heureux de Patricia (photo Jean-Luc Le Calvez)

Qu'elle était belle cette fête de l'Humanité Bretagne 2018.

Une fraternité incroyable, du monde, un stand du Finistère qui a marché du feu de dieu, de bons concerts, des débats et interventions passionnantes, et un candidat communiste aux Européennes qui donne la pêche et fait l'unanimité: Ian Brossat.

"Macron ne pourra pas continuer à ignorer la colère qui s'exprime dans notre pays. Le problème est connu : le pouvoir d'achat. Les solutions aussi : renoncer à la taxe supplémentaire sur les carburants, augmenter le SMIC et les retraites, rétablir l'ISF."  

Philippe Jumeau, secrétaire départemental du PCF Morbihan, avait bien présenté l'esprit, les intentions et le contexte de la fête sur le plateau de Tébéo-Tébésud la semaine avant la fête: 

Tébésud (de 11 m et 20 s à 16 mn et 55 s), « L’Instant T », émission d’infos régionales (Finistère et Morbihan) enregistrée dans les conditions du direct et diffusée le soir à 19 h 15 puis téléchargeable.

http://www.tebesud.bzh/contents/videos/INST181128.mp4

ou

http://www.tebesud.bzh/replay/330-linstant-t/13451785

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5 décembre 2018 3 05 /12 /décembre /2018 06:00
Pierre Ouzoulias

Pierre Ouzoulias

L’examen budgétaire (partie dépenses) se poursuit au Sénat avec l’examen de la mission enseignement supérieur et recherche. 
Vous trouverez c-joint (et ci-dessous) l’intervention générale que Pierre a prononcée sur cette mission ainsi que le lien vers la vidéo.
Vidéo complète de la séance (toutes les interventions + les amendements) : http://videos.senat.fr/video.935920_5c058e940e007.seance-publique-du-3-decembre-2018-soir 
(Pierre à partir de 22 : 10 : 00)

Président, Madame la Ministre, Cher·e·s collègues,

C’est avec une certaine gravité que je porte, au nom des chercheurs, de leurs syndicats et de plusieurs sociétés savantes, devant vous, leur grande inquiétude devant le décrochage de la science française. D’année en année, la part du produit intérieur brut que la France consacre à la recherche ne cesse de diminuer. Elle était de 2,23 % en 2015 et elle devrait être de 2,19 % en 2017. Non seulement l’objectif ambitieux d’une part de 3 % du PIB s’éloigne inexorablement, mais son écart avec les taux de nos voisins ne cesse de s’accroître. Pour ne prendre que deux exemples, les dépenses de recherche de la Belgique rapportées à son PIB ont dépassé celles de la France en 2012 et ne cessent de progresser. Celles de l’Allemagne se trouvent quasiment au niveau de 3 % du PIB.

Plus grave encore, les dépenses de recherche et développement des industries de la construction spatiale et aéronautique sont en forte baisse de 3,2 %. Ce désengagement a des conséquences directes sur l’emploi des chercheurs, dans ces domaines, qui baisse de 1 %. À terme, c’est là toute la capacité de recherche, d’innovation et de développement de notre pays qui est menacée.

Au XVIe siècle, Jean Bodin affirmait : « il n’y a richesse, ni force que d’hommes ». La maxime s’applique avec encore plus d’évidence au domaine de la science : il n’y a pas de recherche, sans chercheuse et sans chercheur. Or, les opérateurs publics voient leurs effectifs se réduire inéluctablement. Certes, dans les documents budgétaires produits par le Gouvernement les plafonds d’emploi semblent préservés, mais pratiquement ils ne sont jamais atteints et il devient impérieux de nous interroger sur leur sincérité.

Je salue la qualité de l’analyse budgétaire produite par notre collègue Jean-François Rapin, rapporteur spécial pour la commission des finances. Il montre avec grande précision que le coût des mesures salariales décidées par le Gouvernement ne sont jamais intégralement compensées et que les opérateurs de la recherche publique sont donc obligés de réduire leur masse salariale pour équilibrer leur budget. Ainsi, pour le CNRS, le coût supplémentaire du financement du seul Glissement vieillissement technicité, le fameux GVT, est évalué, pour le budget de 2019, à 25,3 millions d’euros. Il impose au CNRS de réduire son recrutement de cinquante chercheurs et de le porter à un niveau historiquement bas qui compromet la crédibilité des concours et, en amont, la pérennité de nombreuses filières de l’enseignement supérieur. En deux ans, les effectifs du CNRS ont diminué de 375 équivalents temps pleins. La baisse est de plus de mille postes depuis 2011. Je partage totalement le propos de notre rapporteur spécial, notre collègue Jean-François Rapin, quand il déclare : « Alors que notre pays cherche à attirer des chercheurs, la baisse des effectifs envoie un signal singulièrement négatif ». J’ajoute que la fuite vers l’étranger est devenue la seule issue possible pour une génération de chercheuses et de chercheurs qui se sent sacrifiée.

Cette saignée a des répercussions sur la capacité de la science française à maintenir son rang. Ainsi, les financements obtenus par les équipes françaises pour le programme-cadre pour la recherche de l’Union européenne étaient encore de 13,5 % de son montant total, pour le cinquième programme, mais de 11,3 %, pour le septième, qui s’est achevé en 2013. De nombreux autres indicateurs attestent la baisse continue de l’influence de la science française. Je regrette vivement que vous ne donniez à votre ministère la seule ambition de l’accompagner.

À cet affaiblissement de la capacité d’action des opérateurs publics, s’ajoutent des choix stratégiques discutables qui concentrent davantage les aides apportées à la recherche privée sur un dispositif, le CIR, qui mobilise plus de six milliards d’euros, pour des résultats que désormais la représentation nationale considère comme difficilement quantifiables. Je note que le nouveau Fonds pour l’innovation et l’industrie, qui est destiné à « garantir la souveraineté scientifique et technologique de notre pays et de son développement économique », répond à un modus operandi totalement différent de celui du CIR. Ses axes stratégiques sont définis par un Conseil de l’innovation, ses programmes sont confiés à des responsables chargés de leur mise en œuvre, chaque action fait l’objet d’une convention et d’un rendu évalué. C’est le fonctionnement normal adopté pas tous les pays pour orienter et maîtriser leurs aides à la recherche privée. Il faut se demander pourquoi il ne s’appliquerait pas au CIR.

Comme la recherche publique, l’enseignement supérieur souffre d’un désinvestissement de l’État dont les conséquences catastrophiques se mesurent notamment sur le taux d’encadrement des étudiants qui ne cesse de diminuer. Comme pour les opérateurs de la recherche, les universités sont dans l’impossibilité d’atteindre leurs plafonds d’emploi. Ainsi, pour la période 2013-2016, seuls 76 % des emplois notifiés aux établissements ont effectivement été ouverts au recrutement. Dans un contexte de forte poussée de la démographie estudiantine, cette contraction ne permet pas d’améliorer l’accompagnement pédagogique qui était pourtant l’un des objectifs de votre loi pour la réussite des étudiant·e·s. S’agissant de son application, il est très regrettable que votre ministère ne nous ait pas fourni un bilan complet du dispositif Parcoursup avant cette discussion budgétaire. Pourtant, les premières données très générales disponibles montrent que les bacheliers des filières techniques et professionnelles ont subi des discriminations sur lesquelles nous aurions souhaité vous entendre.

Votre budget consacre le renoncement de votre Gouvernement, il organise une forme de déclin ou un étiolement accepté et nous voterons contre.

 

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4 décembre 2018 2 04 /12 /décembre /2018 16:51
Annonces d'Edouard Philippe : Un moratoire ne va pas changer la vie des français (Fabien Roussel - PCF)

Annonces E.Philippe : "Un moratoire ne va pas changer la vie des français" (Fabien Roussel - PCF)

Après plusieurs semaines de mobilisations intenses partout en France, le Premier Ministre vient d'annoncer la suspension pour 3 mois de la hausse des taxes sur les carburants.

Ces annonces sont clairement insuffisantes face à un peuple qui souffre de ne pas pouvoir boucler ses fins de mois. Les revendications sont pourtant claires : il faut plus de mesures pour le pouvoir d'achat et cela ne peut passer que par une augmentation des salaires et des pensions.

Non seulement un moratoire ne changera pas la vie des français, mais pire elle serait aggravée puisque le Premier ministre menace qu’une telle mesure serait suivie d'une dégradation des services publics. Voilà la preuve que le gouvernement est complètement coupé des réalités du quotidien des français.

Edouard Philippe n'entend que de l'oreille droite. Il est temps qu'il se mette à écouter des deux oreilles.

Les communistes resteront mobilisés et accentueront leur campagne pour une meilleure répartition des richesses, plus de pouvoir d'achat et de services publics dans les villes comme à la campagne, pour taxer le capital et le rétablissement de l'ISF, et la hausse de 200€ net du SMIC.

Fabien Roussel, secrétaire national du PCF,

Paris, le 4 décembre 2018.

Fabien Roussel, secrétaire national du PCF,

Paris, le 4 décembre 2018.

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