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7 mars 2021 7 07 /03 /mars /2021 19:01
Régionales - résultats du vote interne des adhérents bretons et finistériens du PCF - du 4 au 6 mars 2021

En Bretagne: dans les quatre fédérations des Côtes d'Armor, du Finistère, d'Ille et Vilaine, du Morbihan  

1670 cotisants à jour

1100 votants (65,86%)

Programme:

960 voix pour (90,9 %)

6 voix contre (0,62%)

89 abstentions (8,4%)

Choix stratégique de rassemblement: 

816 voix pour option 1 (74,18%): Proposition de la conférence régionale du 23 février - Travailler à la construction d'une liste commune avec le Parti socialiste menée par Loïg Chesnais-Girard, ouverte à d'autres formations politiques de gauche, du mouvement social. Elle participera au rassemblement au second tour des forces de gauche et écologistes pour battre droite et extrême-droite.

106 voix pour option 2 (9,63%): Travailler à la constitution d'une liste avec la France Insoumise, ouverte à d'autres formations politiques de gauche, au mouvement social

126 voix pour option 3 (11,45%) - Présenter une liste de rassemblement conduite par un-e communiste, ouverte au mouvement social. Elle participera au rassemblement de l'ensemble des forces de gauche et écologistes au second tour pour battre la droite et l'extrême-droite.

36 abstentions (3,27%)

 

 
Dans la fédération PCF du Finistère -
 
Votants: 380 (sur 542 adhérents cotisants à jour de cotisation): 70% de participation
 
Programme du PCF pour les élections régionales de juin 2021:
 
Pour: 346 (92,2%)
 
Contre: 2 (0,5%)
 
Abstention: 27 (7,2%)
 
Choix stratégique
 
Choix 1 - Proposition de la conférence régionale - Travailler à la construction d'une liste commune avec le Parti socialiste menée par Loïg Chesnais-Girard, ouverte à d'autres formations politiques de gauche, du mouvement social., ... :  299 voix (79,3%)
 
Choix 2 - Travailler à la constitution d'une liste avec la France Insoumise, ouverte à d'autres formations politiques de gauche, au mouvement social: 28 voix (7,4%)
 
Choix 3 - Présenter une liste de rassemblement conduite par un-e communiste, ouverte au mouvement social,...: : 40 voix (10,6%)
 
Choix 4 - Abstention: 10 voix (2,6%)
 
Je tiens à remercier tous les adhérents qui ont participé au scrutin, et je crois que nous pouvons nous féliciter collectivement de ce niveau de participation, supérieur à celui de la consultation interne sur les régionales en 2015.
 
Je tiens également à remercier chaleureusement tous ceux qui dans les sections, au CD, et à l'exécutif départemental ont œuvré pour faciliter cette bonne participation et la collecte des votes des camarades.
 
Fraternellement,
 
Ismaël Dupont, secrétaire départemental fédération PCF Finistère
 
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7 mars 2021 7 07 /03 /mars /2021 18:01
Armelle Labadie, Gladys Grelaud et Aline Tassin sont les trois organisatrices du rassemblement. (Le Télégramme/Enora Heurtebize)

Armelle Labadie, Gladys Grelaud et Aline Tassin sont les trois organisatrices du rassemblement. (Le Télégramme/Enora Heurtebize)

Droit des femmes : « On n’est toujours pas à égalité », ont rappelé des manifestants à Landerneau

Ce samedi, une cinquantaine de personnes se sont rassemblées place de la mairie, à Landerneau, afin de dénoncer les inégalités, notamment salariales, entre les hommes et les femmes.

« Il y a plus inconnu que le soldat inconnu : sa femme » ; « Jette ta casserole, prends la parole ». Samedi, sur la place devant la mairie, à Landerneau, le ton était clairement affiché. À 11 h, une cinquantaine de personnes se sont rassemblées à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes. Une initiative de l’association Femmes solidaires, qui était représentée à Landerneau par Gladys Grelaud, Aline Tassin et Armelle Labadie.

Compte bancaire personnel : seulement depuis 56 ans !

Cette année, elles ont choisi de mettre en lumière la question de l’égalité salariale. « Ce rassemblement, c’est pour rendre visible les inégalités qui existent aujourd’hui, explique Gladys Grelaud. Pour un même poste, il y a une différence de salaire de 25 % entre un homme et une femme. Si on ne fait rien et que les choses continuent à évoluer à ce rythme, il faudra 1 000 ans pour avoir une égalité des salaires ».

Il fallait faire tourner la machine à laver ? Mais… tu ne m’as pas dit de le faire !

On l’oublie souvent, mais ça ne fait que 56 ans que les femmes ont le droit d’ouvrir un compte bancaire en leur nom et de travailler sans le consentement de leur mari ! « C’est assez fou, encore aujourd’hui, de devoir se battre pour une égalité des droits, s’exclame une des participantes à la manifestation, Eugénie Cazeaux. Certains hommes disent qu’il n’y a pas d’inégalité. Ils ferment juste les yeux ! C’est essentiel de se rappeler qu’on n’y est pas et que ça prend du temps ».

Poser ses conditions

À côté d’elle, Sarah Du Bosq, AESH (accompagnant des élèves en situation de handicap), vit bien le problème : « On est 92 % de femmes. Il y a seulement 2 % de temps plein. La plupart vivent sous le seuil de pauvreté… Il faut que ça change ».

Malgré tout, les choses évoluent mais… avec des consignes, comme l’indique Floriane Feyssel : « Aujourd’hui, je vois moins les situations inégalitaires car, dès le début, au travail comme à la maison, j’ai posé mes conditions ». Une bonne initiative qui n’est malheureusement pas toujours entendue, comprise ou appréciée. Ou qui nécessite parfois, des « encouragements », avec notamment cette fameuse phrase rapportée qui fait rire jaune ses camarades : « Il fallait faire tourner la machine à laver ?, demande l’homme. Mais… tu ne m’as pas dit de le faire ! ». « On a parfois l’impression de prendre la suite des mères de nos maris ».

C’est avec L’Hymne des femmes, une chanson créée collectivement en mars 1971 par des militantes féministes à Paris, que s’est terminé le rassemblement.

Discours – Prise de parole de Gladys Grelaud– 8 mars 2021

 

Bonjour et merci à toutes et tous d’être présents ce matin à l’occasion de la journée internationale pour les droits des femmes, aujourd’hui à Landerneau.

Cet événement a été organisé par l’association Femmes Solidaires pour que les Landernéennes puissent, elles aussi, participer, se rendre visibles pour cette journée qui existe à travers le monde, du plus petit village d’Amérique latine aux plus grandes métropoles européennes, afin de lutter pour l’égalité entre les femmes et les hommes.

La journée internationale des droits des femmes trouve son origine au début du 20è siècle où des femmes de tous les pays s’unissent pour défendre leurs droits : des ouvrières pour de meilleures conditions de travail, des femmes réclamant le droit de vote et c’est en 1917 avec la grève des ouvrières de Saint Pétersbourg que la tradition du 8 mars se met en place !

Depuis 104 ans !

La date du 8 mars est réinvestie avec le regain féministe des années 1970 et est officiellement reconnue en 1977 par les Nations Unies puis en France en 1982.

Depuis 44 pour l’ONU !

Depuis 39 ans pour la France !

Avec toujours la même, seule et unique revendication : l’égalité femmes-hommes dans la société, dans les entreprises et à la maison, à Paris, à Lyon, à Nice, à Berlin, à Madrid mais aussi à Landerneau !

 

-----------------------

Où en sommes-nous sur l’avancée de cette lutte en 2021 pour l’égalité entre les femmes et les hommes ? Prenons quelques chiffres qui disent la réalité de la situation vécue par les femmes (les chiffres cités sont issus de l’observatoire des inégalités)

Première chose : les femmes représentent 51,4 % de la population française soit 31,1 millions de personnes. Donc nous vous rappelons bien qu'un homme sur deux est une femme !

Deuxième chose : A la maison, les femmes consacrent environ 1h30 de plus que les hommes, par jour, aux tâches domestiques

alors vous pouvez nous acheter des fleurs mais surtout passer l’aspirateur !

 

Troisième chose : Au travail : les hommes gagnent en moyenne 25 % de plus que les femmes, en France, tous temps de travail confondu

« à travail égal, salaire égal non ? »

pour vous rendre compte :

pour les retraité.e.s : une femme a 932 € de retraite en moyenne, et c’est 1603 € pour un homme

c’est une différence de 671 € par mois c’est-à-dire 8000 € par an

pour les employé.e.s = une femme gagne 1398 € en moyenne et c’est 1649 € pour un homme

c’est une différence de 251 € par mois c’est-à-dire 3000 € par an

Une différence de plus de 200 € pour le même travail, le même temps de travail.

pour les cadres : la différence de salaires est en moyenne de 940 € ! 940 €, je répète, pour le même travail, le même temps de travail !

Au travail encore, 30 % des femmes subissent un temps partiel contre 7 % chez les hommes

11 % des femmes sont en CDD contre 6 % pour les hommes

 

«  alors me direz vous, des choses avancent, oui c’est vrai, mais au rythme actuel de rattrapage, il faudrait 1000 ans pour obtenir l’égalité salariale »

 

----------------------

Nous voudrions aujourd’hui aussi rendre visibles, rendre hommage (ou femage, en langage inclusif, c'est d'actualités) mais surtout demander la revalorisation des emplois du CARE qui, depuis la crise du COVID, sont en première ligne.

Car ces métiers sont ceux qui permettent de « prendre soin », du souci pour l’autre et des activités liées à la prise en charge du soin et de l’entretien de la vie.

- 80 % de ces emplois sont occupés par des femmes,

- ils sont peu valorisés en termes de salaires (- 20 % de manière générale par rapport à celui des hommes)

- ces emplois sont de plus en plus précaires = de plus en plus de CDD dans le privé, de moins en moins de titularisation dans le public

  • des horaires atypiques, des mouvements répétitifs, la pénibilité

Après 1 an d’une gestion de la pandémie qui les a mis particulièrement en danger pour nous protéger,

Nos voisines, nos sœurs, nos cousines, chacun.e d’entre vous a forcément une connaissance à Landerneau, Plouedern, la Roche Maurice, la Forest-Landerneau, Pencran, d’une aide soignante, d’une infirmière, d’une auxiliaire de vie sociale, d’une assistante familiale, d’une assistante maternelle, d’une éducatrice spécialisée, d’une assistante sociale, d’une agente de service hospitalier, d’une aide à domicile, d’une agente d’entretien…

Elles sont les premières de corvées sans aucune reconsidération de leurs métiers, elles continuent à supporter la dégradation de leurs conditions de travail avec aucune amélioration en vue.

Au contraire, la gestion anxiogène de la crise se systématise. Pire, pour les remercier, le gouvernement leur offre 12 € par mois en plus en 2021 avec une augmentation du SMIC que beaucoup d’entre elles touchent, c’est dire ! 12  ! rendez vous compte !

Nous sommes donc présentes aujourd’hui pour demander l’égalité entre les femmes et les hommes

Parce que les femmes ont eu le droit de vote pour la première fois en France en 1945,

Parce que les femmes ont eu le droit d’ouvrir un compte bancaire sans l’autorisation de leur mari en France en 1965,

parce que les femmes ont le droit aujourd’hui à l'égalité entre les femmes et les hommes dans la société, au travail et à la maison

c'est pourquoi, nous demandons aujourd’hui, l’égalité entre les femmes et les hommes, 40 ans après la reconnaissance du 8 mars en France.

Alors Mesdames, et vous nos filles de Landerneau et d'ailleurs, jetez vos casseroles et prenez la parole pour exiger l’égalité !

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6 mars 2021 6 06 /03 /mars /2021 20:11
Une quarantaine d’hommes et de femmes ont rendu hommage à la féministe Nathalie Lemel, à l’occasion du 150e anniversaire de la Commune de Paris et en amont de la Journée des droits des femmes. Photo Le Télégramme Quimper, 6 mars 2021

Une quarantaine d’hommes et de femmes ont rendu hommage à la féministe Nathalie Lemel, à l’occasion du 150e anniversaire de la Commune de Paris et en amont de la Journée des droits des femmes. Photo Le Télégramme Quimper, 6 mars 2021

À Quimper, hommes et femmes rendent hommage à une pionnière du féminisme

Ce samedi, à l’appel du PCF, une quarantaine d’hommes et de femmes se sont rassemblés dans le centre-ville de Quimper, pour rendre hommage à la Communarde bretonne Nathalie Lemel. Un rendez-vous organisé dans le cadre de la Journée des droits des femmes.

« En ces temps où les inégalités de salaires, d’accès aux droits, sont toujours importantes entre les femmes et les hommes, où la précarité touche tant de femmes, où les « invisibles » qui ont permis à notre société de tenir malgré la crise sociale et sanitaire sont souvent des femmes, les combats émancipateurs de Nathalie Lemel sont d’une grande modernité »

 

Ce samedi, à 14 h 30, les propos tenus au micro par la conseillère municipale communiste Yvonne Rainero trouvent un écho favorable dans les rangs. Face à elle, sur le parvis de l’hôtel de ville, une quarantaine de personnes, venues participer à un rassemblement imaginé par le Parti communiste français en amont de la Journée des droits des femmes, prévue le 8 mars.

« Il ne s’agit pas d’une guerre des sexes »

Pour l’occasion, le PCF a donc tenu à rendre hommage à Nathalie Lemel, décédée il y a cent ans dans la plus grande indifférence. Une « pionnière des luttes sociales et féministes », Brestoise de naissance et Quimpéroise de cœur, qui occupa une place majeure dans la Commune de Paris, dont le 150e anniversaire est également célébré cette année.

« Des femmes d’exception », parfois oubliées

À l’ombre de la cathédrale, des femmes, évidemment, ont répondu à l’invitation. Mais beaucoup d’hommes aussi, presque plus nombreux. Et c’est tant mieux, laisse entendre l’élue : « C’est dans cet esprit qu’on a lancé l’appel. Il ne s’agit pas d’une guerre des sexes ». Diane Levesque, militante CGT, acquiesce. Tout en avouant qu’« il est regrettable d’avoir recours à ce genre de rassemblements pour permettre à la femme d’exister ».

« L’armistice a aussi été une amnésie »

Le groupe est rejoint par Matthieu Stervinou, « un vrai passionné de la Commune ». « Car elle est un peu une révolution oubliée : dix ans après la Commune, a été voté l’armistice, qui a aussi été une amnésie », déplore celui qui est par ailleurs adjoint à la maire de Quimper. Et qui souligne également « la place considérable des femmes » durant cette période. Nathalie Lemel donc, Louise Michel, évidemment, mais aussi Elizabeth Dmitrieff, Sofia Kovalevskaïa… Des femmes « d’exception », insistera lors de son discours Yvonne Rainero. Dont certaines ne passeront cependant jamais à la postérité. Abandonnées dans les oubliettes de l’Histoire. Mais pour quelques heures, ce samedi, les participants ont contribué à leur rendre leurs lettres de noblesse.

À noter

Dimanche, place Saint-Corentin, à 14 h 30, plusieurs associations, structures pour femmes, collectifs, groupes politiques, syndicats, appellent à un nouveau rassemblement, dans le cadre de la Journée des droits des femmes. Lundi, un rendez-vous aura lieu sur le parvis de la médiathèque Alain-Gérard, à 12 h, à l’appel de l’union locale CGT.

 

Lire aussi:

La quimpéroise Nathalie Lemel, féministe de la première heure: un hommage lui est rendu à Quimper par le PCF le 6 mars à 14h30 (Le Télégramme, 5 mars 2021)

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6 mars 2021 6 06 /03 /mars /2021 07:02
du 6 au 8 mars, mobilisés pour les droits des femmes dans le Finistère
Le 8 mars est la journée internationale de lutte pour des droits des femmes.
Initialement, cette journée a été créé par la conférence internationale des femmes socialistes en 1910 à Copenhague , notamment par Clara Zetkin et Rosa Luxembourg.
Puis, elle a été officialisée en URSS par Lénine en 1921, notamment en hommage aux ouvrières de saint Pétersbourg qui avaient manifesté le 8 mars 1917 pour réclamer du pain et la fin de la guerre.
En 1977, l'ONU instaure le 8 mars comme "journée internationale des femmes"
 
Nous communistes avons au fil de l'Histoire pris une place importante dans ce mouvement.
Depuis la vague mondiale Me Too et la crise sanitaire qui a enfin rendu visible les "premières de corvées", la vague féministe continue de monter en France et dans le monde.
 
La Fédération du Finistère appelle donc l'ensemble des camarades à rejoindre les mobilisations prévues cette année (liste non exhaustive à ce jour) :
 
BREST 
*A l'appel du Collectif "Brestoises pour les droits des femmes" rejoint par la plupart des organisations brestoises (dont le PCF), manifestation dimanche 7 mars à 11h. départ place Saint Louis pour une déambulation en fanfare.
*Le 8 mars, à l'appel de l'intersyndicale, rendez-vous à partir de midi devant la sous préfecture
*Le 8 mars , à l'appel du Planning Familial, rendez-vous à 15h40 pour des collages féministes
 
QUIMPER
* Rendez-vous dimanche 7 mars à 14h30, Place Corentin
 

Samedi 6 mars à 14h30

devant la mairie de Quimper, place St Corentin

pour rendre hommage à Nathalie Le Mel ouvrière relieuse née à Brest, ayant vécu à Quimper, qui partit ensuite à Paris où elle joua un rôle important dans les luttes ouvrières et féministes, avant de devenir une des principales animatrices de la Commune de Paris à la tête de l'Union des femmes.

Pionnière de l'égalité femmes-hommes, de la solidarité, des luttes ouvrières, membre de l'Internationale, elle fut une héroïne de la Commune de Paris.

Trop peu connue, en dehors des spécialistes de la Commune, beaucoup moins que son amie Louise Michel.

Notre camarade Eugène Kerbaul lui consacra un livre qui a inspiré il y a quelques années la bande dessinée "Des graines sous la neige".

Ci-dessous le communiqué de presse de notre section.

Nous nous associons bien sûr aussi aux autres initiatives prises à QUIMPER autour de la journée du 8 mars :

  • manifestation féministe au départ de la place St Corentin dimanche 7 mars à 14h30
  • rassemblement à l'appel de la CGT lundi 8 mars devant la médiathèque de 12h à 14h
 
A Landerneau:

La cellule PCF de Landerneau se joint à Femmes Solidaires et participera au rassemblement du 6 mars 2021 à 11h 00 place de la mairie, qu’elles organisent pour cette journée internationale pour les droits des femmes. Aujourd’hui à Landerneau comme ailleurs, l’écart salarial reste à ce jour de 25% en moyenne entre les hommes et les femmes. Malgré les belles paroles et numéros verts du gouvernement, au rythme actuel il faudrait 1000 ans pour obtenir l’égalité salariale. Il est important de porter haut notre volonté et nos combats pour l’égalité professionnelle, le droit à disposer de son corps et le juste partage des pouvoirs. L’enjeu de ce 8 mars 2021 est aussi de rendre visible les femmes de Landerneau :caissières, infirmières, aides-soignantes, aides à domicile, agents d’entretien,assistantes maternelles, majoritairement des femmes, et qui sont les premières touchées par le travail partiel imposé, le chômage, les contrats précaires.

Mais aussi pour rendre visible les landernéennes, on ne peut aussi passer sous silence ces landernéennes qui n’apparaissent ni dans les manuels, ni sur les plaques de rue comme Marie Lambert née Perrot à Landerneau en 1913, agent de liaison pendant la résistance dans la région de Landerneau et qui organisa des groupes de «femmes patriotes » malgré une grossesse. Elle fut aussi la première femme députée à représenter le Finistère à l’Assemblée Nationale en 1948.Cette journée est l'occasion de faire un bilan sur la situation des femmes et de faire entendre leurs revendications pour que l'égalité entre les femmes et les hommes soit atteinte.

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6 mars 2021 6 06 /03 /mars /2021 07:01
Droits des femmes: le PCF s'associe au rassemblement du 6 mars à Landerneau (Le Télégramme, 2 mars 2021)

Droits des femmes: le PCF s'associe au rassemblement du 6 mars à Landerneau et rend hommage à Marie Lambert, première députée finisterienne (communiste) à la Libération, future journaliste à l'Humanité (la première à avoir parlé de guerre en Algérie au début du conflit de décolonisation).

 

 
A réécouter le journal du vendredi 5 mars au matin et du midi sur RCF, la radio catholique finistérienne, avec une interview de Gladys Grelaud, notre camarade de Landerneau, féministe et membre de Femmes Solidaires Landerneau.

Journal de 7h du vendredi 5 mars 2021

Présentée par ,

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6 mars 2021 6 06 /03 /mars /2021 06:59
Née à Brest en 1826, morte en 1921 dans un hospice d’Ivry-sur-Seine, Nathalie Lemel a vécu à Quimper entre 1849 et 1861, où elle a tenu une librairie et un atelier de reliure rue Kéréon et rue Saint-François. (DR)  - Le Télégramme, 5 mars 2021

Née à Brest en 1826, morte en 1921 dans un hospice d’Ivry-sur-Seine, Nathalie Lemel a vécu à Quimper entre 1849 et 1861, où elle a tenu une librairie et un atelier de reliure rue Kéréon et rue Saint-François. (DR) - Le Télégramme, 5 mars 2021

Le Télégramme, 5 mars 2021

La Quimpéroise Nathalie Lemel, féministe de la première heure

À l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, le 8 mars, et du 150e anniversaire de la Commune de Paris de 1871, le PCF organise un hommage à Nathalie Lemel, qui vécut à Quimper de 1849 à 1861. Retour sur l’histoire de cette communarde, féministe de la première heure.

À Quimper, Nathalie Lemel a le droit à une petite allée à son nom, dans la zone de Cuzon, même si elle n’est pas passée à la postérité, contrairement à son amie Louise Michel. À l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes et de la commémoration des 150 ans de la Commune de Paris dont elle fut une image marquante, le PCF a choisi de mettre à l’honneur cette pionnière bretonne des luttes sociales et féministes. « Les combats émancipateurs de Nathalie Lemel sont d’une grande modernité », note la conseillère municipale communiste Yvonne Rainero.

Ils fuient la misère à Quimper pour Paris

Fille de bistrotiers républicains brestois, la demoiselle Duval épouse, à 18 ans, un collègue relieur, Adolphe Lemel. En 1849, la famille quitte Brest pour s’installer à Quimper et ouvre un atelier de reliure et une librairie, rue Kéréon, puis rue Saint-François. Le couple aura trois enfants. « Fuyant la misère, ils déménagent en 1861 pour Paris, où l’Empereur Napoléon III règne dix ans après son coup d’État », écrit Serge Rogers dans un article du Télégramme. « Alors que son mari est au chômage et sombre dans l’alcoolisme, Nathalie Lemel, qui travaille en tant qu’ouvrière relieuse, s’engage dans les luttes sociales. Opposée à la politique du Second Empire, elle se fait rapidement remarquer par son exaltation et son combat pour le droit des femmes et la parité des salaires hommes/femmes », explique l’historien Jacques Arnol lors d’une conférence. En 1865, Nathalie Lemel adhère avec ses camarades à la première Internationale ouvrière. « Elle est même élue déléguée syndicale, ce qui, à l’époque, pour une femme, est une première », note l’historien.

« Des combats d’une grande modernité »

En 1868, elle quitte le domicile conjugal. « Le 11 avril 1871, Nathalie Lemel met en place l’Union des femmes pour la défense de Paris et les soins à donner aux blessés et, avec une centaine de citoyennes, elle nourrit, soigne et dirige la construction et la défense de la barricade de la place Pigalle », poursuit Serge Rogers. Elle est arrêtée le 21 juin 1871 alors que la révolte s’est terminée dans un bain de sang.

« Dès leur séjour quimpérois, Nathalie Lemel a manifesté une personnalité anticonformiste. Cela pourrait lui venir de sa mère, Catherine Hardy, qui semblait avoir, elle aussi, une forte personnalité. Restée veuve, celle-ci se remarie avec un second maître au port marchand de Brest, à près de 65 ans. Et son mari en a 47. Pour une femme, à l’époque, se remarier à 65 ans était très rare. Et encore plus rarissime de se remarier avec un homme de 18 ans son cadet ! C’était faire preuve d’une rare indépendance d’esprit. La première féministe de la famille était vraisemblablement la mère de Nathalie Lemel », estime l’historien Serge Duigou. Et de rappeler que, lors de son procès, en 1872, un gendarme témoigne que Nathalie Lemel était « exaltée, avec des allures d’indépendance qui n’étaient pas goûtées à Quimper », ce qui la faisait passer pour une femme de mœurs légères. « Il faut dire que les voisins immédiats du couple, rue Kéréon, étaient de prospères commerçants soucieux de respectabilité et de paix sociale », indique-t-il.

À l’âge de 46 ans, elle est condamnée à la déportation à vie en Nouvelle-Calédonie. Amnistiée en 1879, Nathalie Lemel regagne la métropole, où elle travaille au journal « L’Intransigeant » en tant que plieuse, tout en continuant de défendre ses convictions. Elle décède à l’âge de 94 ans, dans la plus extrême pauvreté. En 2016, elle est réhabilitée par l’Assemblée nationale avec l’ensemble des victimes de la répression de la Commune de Paris.

Pratique

Le PCF appelle à un rassemblement, ce samedi 6 mars, en hommage à Nathalie Lemel, à 14 h 30, place Saint-Corentin.

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6 mars 2021 6 06 /03 /mars /2021 06:58
Rosa Luxemburg aura sa rue à Brest - Le Télégramme, 5 mars 2021
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5 mars 2021 5 05 /03 /mars /2021 08:06
Rassemblement pour la culture et le spectacle vivant à Brest - 4 mars
Rassemblement pour la culture et le spectacle vivant à Brest - 4 mars
Rassemblement pour la culture et le spectacle vivant à Brest - 4 mars
Rassemblement pour la culture et le spectacle vivant à Brest - 4 mars
Rassemblement pour la culture et le spectacle vivant à Brest - 4 mars
Rassemblement pour la culture et le spectacle vivant à Brest - 4 mars
Rassemblement pour la culture et le spectacle vivant à Brest - 4 mars
Rassemblement pour la culture et le spectacle vivant à Brest - 4 mars
Rassemblement pour la culture et le spectacle vivant à Brest - 4 mars
Rassemblement pour la culture et le spectacle vivant à Brest - 4 mars
Ce 4 mars au matin, un très chouette rassemblement pour défendre la culture et le spectacle vivant !
Les communistes et jeunes communistes étaient présent ce matin à Brest au côté du monde du spectacle vivant.
La culture, l’enfant malade de la France est pourtant indispensable à l’émancipation de chacun.e d’entre nous.
Dites non essentielle par nos dirigeants. Pourtant, que serait notre pays et notre vie sans elle.
Aujourd’hui et demain, soutenons la culture dans toute sa diversité!
Photos et compte rendu: Enzo de Gregorio et Eugénie Cazaux
 
La section du Pays de Brest  du Parti Communiste Français soutient le secteur de la culture, et participait à l’appel unitaire à la mobilisation lancé par les syndicats et organisations du spectacle pour ce jeudi 4 mars à 11 h place de la Liberté à Brest.
 

« Tout ce qui dégrade la culture raccourcit les chemins qui mènent à la servitude ». Albert Camus.


Parce qu’il est essentiel d’agir pour le monde de la Culture et pour celles et ceux qui la font vivre, les communistes  soutiennent le monde du spectacle et de la culture en grand danger  en cette période.
Le monde de la culture (gage majeur de démocratie ) ne semble toujours pas devenir une priorité. Face aux verdicts successifs qui consistent à ne toujours pas ouvrir les cinémas, les théâtres, les musées, etc., et qui poussent un peu plus le spectacle vivant et le monde de la culture dans le néant, nous devons plus que jamais les soutenir.
Il est impératif, dès aujourd’hui, de sauver le monde de la culture, les entreprises, artistes et techniciens du spectacle, et ce, coûte que coûte. « Quoiqu’il en coûte », pour reprendre les mots du Président Macron.Le gouvernement,se doit d'entendre les  revendications et  examiner les  propositions concrètes des organisations professionnelles .
Cela doit passer par une réouverture des lieux de spectacle la plus rapide possible, mais également d’une politique forte de l’État et des collectivités pour soutenir le secteur culturel par un déblocage de fonds et une politique volontariste de commande publique : permettons aux artistes, techniciens, compagnies, groupes, ensembles musicaux (…) de reprendre le chemin des salles de spectacles et des studios, quand bien même ces lieux pourraient demeurer fermés au public en cette période.

Préparons les œuvres de demain, et sécurisons les emplois et les droits collectifs des professionnels de la Culture.

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5 mars 2021 5 05 /03 /mars /2021 08:01
On en a marre, on veut la réouverture de la culture - rassemblement de Brest le 4 mars avec 300 personnes pour la réouverture des lieux culturels (Ouest-France, Fréderique Guiziou, 5 mars 2021)
La section du Pays de Brest  du Parti Communiste Français soutient le secteur de la culture, et participait à l’appel unitaire à la mobilisation lancé par les syndicats et organisations du spectacle pour ce jeudi 4 mars à 11 h place de la Liberté à Brest.
 

« Tout ce qui dégrade la culture raccourcit les chemins qui mènent à la servitude ». Albert Camus.


Parce qu’il est essentiel d’agir pour le monde de la Culture et pour celles et ceux qui la font vivre, les communistes  soutiennent le monde du spectacle et de la culture en grand danger  en cette période.
Le monde de la culture (gage majeur de démocratie ) ne semble toujours pas devenir une priorité. Face aux verdicts successifs qui consistent à ne toujours pas ouvrir les cinémas, les théâtres, les musées, etc., et qui poussent un peu plus le spectacle vivant et le monde de la culture dans le néant, nous devons plus que jamais les soutenir.
Il est impératif, dès aujourd’hui, de sauver le monde de la culture, les entreprises, artistes et techniciens du spectacle, et ce, coûte que coûte. « Quoiqu’il en coûte », pour reprendre les mots du Président Macron.Le gouvernement,se doit d'entendre les  revendications et  examiner les  propositions concrètes des organisations professionnelles .
Cela doit passer par une réouverture des lieux de spectacle la plus rapide possible, mais également d’une politique forte de l’État et des collectivités pour soutenir le secteur culturel par un déblocage de fonds et une politique volontariste de commande publique : permettons aux artistes, techniciens, compagnies, groupes, ensembles musicaux (…) de reprendre le chemin des salles de spectacles et des studios, quand bien même ces lieux pourraient demeurer fermés au public en cette période.

Préparons les œuvres de demain, et sécurisons les emplois et les droits collectifs des professionnels de la Culture.

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4 mars 2021 4 04 /03 /mars /2021 07:45
Quimper: pour la journée des droits des femmes un hommage à Nathalie Le Mel

Sur le site internet d'Ouest-France  :

https://www.ouest-france.fr/bretagne/quimper-29000/quimper-pour-la-journee-des-droits-des-femmes-un-hommage-a-nathalie-le-mel-7174147

en fait 1915, c'est l'année où elle est entrée à l'hospice d'Ivry, elle y est décédée en mai 1921, pou le 50ème anniversaire de la Commune.

Dans une réunion publique en 1886 où il était question du sort des femmes, elle avait déclaré :"Les femmes ne veulent pas être protégées, elles sauront bien se défendre elles-mêmes"

Un esprit en avance sur son temps!

Quimper. Pour la Journée des droits des femmes, un hommage à Nathalie Le Mel
Nathalie Le
            Mel.
 

À l’occasion de la journée internationale des droits des femmes et du 150e anniversaire de la Commune de Paris, la section PCF du pays de Quimper organise un hommage à Nathalie Le Mel, samedi 6 mars, à 14 h 30, devant la mairie quimpéroise.

Nathalie Le Mel est « une pionnière bretonne des luttes sociales et féministes, rappelle Yvonne Rainero, du Parti communiste. Fille d’un ouvrier corroyeur de Brest où elle est née en 1826, vécut à Quimper de 1849 à 1861, elle y tint une librairie et un atelier de reliure rue Kéréon puis rue Saint-François avant de partir pour Paris, où elle exerça son métier de relieuse, élevant seule ses trois enfants après la séparation d’avec son mari. En 1864, elle s’investit dans les luttes des ouvriers relieurs parisiens, revendiquant l’égalité salariale entre les femmes et les hommes. »

«  En avril 1871, Nathalie Le Mel, avec Elizabeth Dmitrieff, crée l’Union des femmes pour la défense de Paris dont elles prennent la tête et signent les proclamations, poursuit Yvonne Rainero. Lors de la semaine sanglante elle se bat sur les barricades contre les troupes versaillaises. Elle sera arrêtée, jugée, déportée en Nouvelle-Calédonie avec son amie Louise Michel, elle n’en reviendra qu’en 1879 lors de l’amnistie, ayant toujours refusé toute mesure de grâce, et finira sa vie dans la misère à l’hospice d’Ivry en 1915. »

Samedi 6 mars, à 14 h 30 devant la mairie de Quimper.

Quimper. Pour la Journée des droits des femmes, un hommage à Nathalie Le Mel
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