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4 septembre 2022 7 04 /09 /septembre /2022 07:23

Ernest Pignon Ernest sera à Dialogues Brest le mardi 6 septembre à 18h.

Samedi 1er octobre - visite guidée de l'exposition Ernest Pignon Ernest suivie d'une conférence avec Renaud Faroux: inscrivez vous!
Samedi 1er octobre - visite guidée de l'exposition Ernest Pignon Ernest suivie d'une conférence avec Renaud Faroux: inscrivez vous!
Samedi 1er octobre - visite guidée de l'exposition Ernest Pignon Ernest suivie d'une conférence avec Renaud Faroux: inscrivez vous!
sortie culturelle le Samedi 1er Octobre à Landerneau expo Ernest Pignon Ernest.
 
 
Une sortie culturelle est organisée par le PCF Finistère le Samedi 1er Octobre à Landerneau pour voir l'Exposition Ernest Pignon Ernest.
 
Artiste précurseur de renommée et de rayonnement internationaux, Ernest Pignon Ernest est un peintre et plasticien engagé, compagnon de route du Parti communiste et surtout des causes anticolonialistes, des combats de l'émancipation humaine et sociale. Il sera présent encore cette année à la fête de l'Humanité de Bretigny-sur-Orge.
 
Une initiative d'éducation populaire qui vient après d'autres visites guidées suivies de conférences passionnantes autour des expositions de l'espace des Capucins à Landerneau (Picasso, Figurations Libres Années 80, Mitchell et Riopelle, Henry Moore...) ou du musée de Pont-Aven (exposition Tal Coat) avec notre conférencier préféré, l'historien d'art et commissaire d'exposition Renaud Faroux, récent auteur d'un livre de référence sur le Pop Art en Europe, et commissaire de la superbe exposition du centenaire du PCF, "Libres comme l'art - Cent ans d'histoire entre les artistes et le PCF" place du Colonel Fabien l'an passé.
 
Le Samedi 1er octobre de 10h à 12h: visite guidée de l'exposition Ernest Pignon Ernest puis de 12h30 à 15h, conférence avec l'historien d'art Renaud Faroux dans une salle publique à Landerneau.
 
Chacun amène son pique nique, éventuellement avec salades, cakes, tartes à partager à la bonne franquette. 
 
Initiative ouverte à toute personne intéressée dans la limite des places disponibles.
 
Rendez-vous au Fond Hélène & Edouard Leclerc pour la Culture, aux Capucins, à Landerneau (29800) à 09h50.
 
Une participation de 10€ sera demandée par personne (participation au coût de la visite guidée et au défraiement du conférencier).
 
Nous pouvons accueillir entre 30 et 60 personnes (en prévoyant deux groupes de visites guidées) et cette exposition est ouverte à tous, adhérents ou non. N'hésitez pas à proposer à vos amis, familles de venir avec vous.
 
Merci de vous inscrire auprès de Dominique GONTIER au 06 74 44 04 90 ou par mail dominique-gontier5829@orange.fr
 
Fraternellement,
 
le PCF Finistère
 
Ernest Pignon-Ernest, vagabond du réel, en quête de vérité

À Landerneau, une exposition exceptionnelle retrace le parcours d’un artiste hors norme, dont les collages n’ont cessé de faire date. À Bernay, l’abbaye Notre-Dame accueille ses « Extases, les mystiques ».

Publié le Jeudi 28 Juillet 2022 - Article de l'Humanité
 

« Extases, les mystiques ». Sous cette appellation, c’est une œuvre majeure d’Ernest Pignon-Ernest, de 2008, qui a pris place, le 2 juillet, dans l’abbatiale Notre-Dame de Bernay, grâce à la détermination du journaliste Pierre-Louis Basse, résidant de la commune. Saint-Denis, Lille, La Pitié-Salpêtrière à Paris, Avignon, Naples, l’installation déjà exposée dans autant de lieux emblématiques n’a rien perdu de sa force, de la puissance de son questionnement.

Les mystiques : huit femmes. Hildegarde de Bingen, Angèle de Foligno, Catherine de Sienne, Thérèse d’Avila, Marie de l’Incarnation, Madame Guyon, Louise du Néant, Marie-Madeleine. Autant de figures de la passion, jusque dans leur chair. Il ne s’agit pas de portraits mais de grands dessins de leur corps habité par le désir et son déni. « Comment, s’interrogeait EPE à Avignon, dire cet infini du désir, de l’angoisse, de la douleur, de la suavité de l’exaltation qui les habitait et toutes les contradictions qui les traversaient ? » Le reflet des planches en demi-cercle dans un miroir d’eau est comme cet abîme dont parlait Chateaubriand et que ne fait qu’entrevoir l’athée dont « la vie est un effrayant éclair ».

Est-ce lui qu’a voulu sonder l’artiste, qui dit avoir été inspiré par sa lecture de Thérèse d’Avila, laquelle a tant écrit sur le texte le plus brûlant de la bible, « le Cantique des cantiques » ? On pense alors à la sainte Thérèse en extase du sculpteur italien Le Bernin, en 1652, qui avait même choqué la peintre Élisabeth Vigée Le Brun par ce qu’il faut bien appeler son ambiguïté, répondant aux mots de Thérèse elle-même, qui avait senti « la lance d’un ange entrer dans (s)on cœur et Jusqu’au fond des entrailles ».

De la rue à la rue

Comme Le Bernin, Ernest Pignon-Ernest est un baroque au sens premier qu’illustrait le grand peintre que fut Le Caravage au début du XVIIe siècle, se tournant vers les hommes et femmes de la rue quand on lui demandait quels étaient ses modèles : « Les voilà ! » De la rue à la rue. L’image, non pas servilement copiée mais réinventée par le dessin, revient collée aux murs. Il n’y a pas une œuvre d’Ernest-Pignon Ernest qui n’ait eu cette vocation.

L’exceptionnelle exposition rétrospective qui lui est consacrée à l’espace Leclerc de Landerneau, à quelques encablures de Brest, a bien été pensée dans cet esprit, avec le commissariat de Jean de Loisy, ancien directeur du palais de Tokyo et de l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris. Présentant des dizaines de dessins préparatoires ou achevés, elle restitue aussi, à chaque étape d’un parcours de plus de cinquante ans, désormais le contexte des interventions en question, s’appuyant sur des tirages de grande taille et de haute qualité, des photos des lieux concernés.

Comme l’écrit l’écrivain et réalisateur Gérard Mordillat dans un petit livre tout récent, « le Miracle du dessin selon Ernest Pignon-Ernest », « l’œuvre (de ce dernier) ne s’arrête jamais au trait. Elle n’est accomplie qu’affichée dans l’ordinaire du monde, le réel, c’est-à-dire dans “ce qui ne va pas”, comme dirait Lacan » (1).

Poètes, combattants et déshérités

Né en 1942 à Nice, le jeune homme fréquente les artistes qui vont attacher leur nom à la ville. Ben, Arman, Martial Raysse, l’écrivain Jean-Marie Gustave Le Clézio. Après son service militaire en Algérie, son premier collage, en Avignon, est celui du metteur en scène du Living Theatre, Julian Beck.

En 1971, à Paris, il colle en divers lieux, dont les marches du Sacré-Cœur et, pour les cent ans de la Commune, ses premières grandes sérigraphies avec des dessins reprenant des cadavres de communards. Afficher dans « ce qui ne va pas ».

En 1974, Nice, qui vient de se jumeler avec Le Cap et une Afrique du Sud où domine encore l’Apartheid, découvre au matin, place Massena, une famille noire derrière des barbelés à de multiples exemplaires.

En 1975, c’est l’image à Calais d’un homme accablé, au chômage. La même année, dans les rues de Tours et de Paris, le corps nu d’une femme comme torturée : l’avortement est encore interdit et le restera jusqu’en 1979.

En 1976, à Grenoble, c’est son ouvrier avec une oreille comme fracassée, en liaison avec des comités d’entreprise. Deux ans plus tard, son Rimbaud, vagabond de 17 ans qui veut « changer la vie » et écrit : « Le poète prendra le sanglot des infâmes, la haine des forçats, la clameur des maudits. »

Les poètes, les combattants, les déshérités. Il affichera Maurice Audin torturé à mort en Algérie, Desnos, Neruda, Jean Genet, Pasolini, Mahmoud Darwich, Maïakovski… il fait vivre à Naples la mémoire du choléra ; à la prison Saint-Paul à Lyon, celle de centaines de détenus ; en Haïti, la figure de Jacques Stephen Alexis, défini comme le père du réalisme merveilleux. Réalisme… « La vérité, écrivait Platon, l’autre nom du réel, est un vagabondage divin. 

(1) Gérard Mordillat. « Le Miracle du dessin selon Ernest Pignon-Ernest ». Éditions Ateliers Henry Dougier, 120 pages. 12,90 euros.

Ernest Pignon Ernest. À Bernay, jusqu’au 18 septembre. À Landerneau jusqu’au 15 janvier. Catalogue 230 pages. 35 euros.

Samedi 1er octobre - visite guidée de l'exposition Ernest Pignon Ernest suivie d'une conférence avec Renaud Faroux: inscrivez vous!
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2 septembre 2022 5 02 /09 /septembre /2022 05:37
une rencontre régionale sur le droit à la mobilité pour tout.e.s  Samedi 8 octobre après-midi à Morlaix organisée par le PCF Bretagne

Le samedi 8 octobre, à Morlaix, le CRAC (Comité Régional d'Action et de Concertation, issu des 4 fédération PCF Bretagne) organise une journée d'étude et de débats sur la "mobilité", le transport ferroviaire en Bretagne

Gladys Grelaud, conseillère régionale, Christian Beaumanoir et Gilbert Sinquin en sont les artisans. Merci à eux !

 

Rencontre régionale communistes MOBILITES : Samedi 8 octobre à Morlaix  

Cette rentrée s’annonce comme celle de la lutte tant les crises sont multiples. Les droits des ménages des classes populaires aux plus fragiles pour le droit à un logement décent, pour le droit à la mobilité, pour le droit de se chauffer, de manger sont remis en cause de toutes parts.  

Au vu de l’explosion du prix des carburants, de la crise climatique qui a frappé la Bretagne cet été et du travail construit depuis un an sur l’accès à la mobilité par de nombreux camarades à l’initiative du CRAC PCF de Bretagne, nous vous invitons, ouvert à tout.e.s, militant.e.s, usager.e.s et élu.e.s, pour :   

une rencontre régionale sur le droit à la mobilité pour tout.e.s

Samedi 8 octobre après-midi à Morlaix.

 

Un programme complet ainsi que les intervenant.e.s vous sera transmis très prochainement,  

Réservez d’ores et déjà votre date et de nous faire part de votre intérêt à y participer: federation@29.pcf.fr

Fraternellement,   

Pour le Comité Régional du PCF

Philippe Jumeau  

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2 septembre 2022 5 02 /09 /septembre /2022 05:26
Espace Bretagne de la Fête de l'Humanité - Table ronde sur le droit à la mobilité pour un service public utile et efficace pour les bretonn.e.s et le climat : le train, un outil des jours heureux Samedi 15h-17h
Espace Bretagne de la Fête de l'Humanité - Table ronde sur le droit à la mobilité pour un service public utile et efficace pour les bretonn.e.s et le climat : le train, un outil des jours heureux Samedi 15h-17h
Espace Bretagne Samedi 15h-17h00
 
 
Table ronde sur le droit à la mobilité pour un service public utile et efficace
pour les bretonn.e.s et le climat : le train, un outil des jours heureux
 
Intervenants :
 
- Alexandre BOYER, cheminot CGT ligne fret Perpignan-Rungis
 
- Cyril DALLOIS, cheminot CGT Ile et vilaine
 
- Roger HERE, vice-président communiste en charge des mobilités à Morlaix communauté
 
- Gérard LAHELLEC, sénateur communiste des Côtes
d’Armor
 
Animée par Gladys GRELAUD, Conseillère régionale Bretagne communiste et Christian PELTAIS PCF Morbihan
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23 août 2022 2 23 /08 /août /2022 08:27
6 juillet 1947 - Maurice Thorez à Brest
Document original - Maurice Thorez à Brest/ Carte postale du PCF. Le 6 juillet 1947, le secrétaire général du Parti communiste français rassemble 40 000 personnes a Brest sur le cours d'Ajot. Le PCF compte alors entre 7000 et 10 000 adhérents dans le Finistère, les JC puis l'UJRF 10 000 adhérents aussi de leur côté. En novembre 1946, 3 des 10 députés finisteriens sont communistes (dont une femme, Marie Lambert, résistante de Landerneau, et le jeune Gabriel Paul, ancien résistant lui aussi, et Alain Signor, lui même ancien dirigeant de la résistance dans le sud, d'où il a été exfiltre depuis la bigoudenie) et 105 800 voix dont rassemblées par le parti communiste dans le Finistère. Archives de Jean-Claude Cariou, ayant appartenu à son père, instituteur à Goulien, né à Plogonnec, bretonnant, résistant et permanent du PCF dans le Finistère à la Libération, membre du comité fédéral du PCF, ami avec Charles Tillon et Daniel Trellu. CF. 1920-2020: 100 ans d'engagements communistes en Finistère: 17/ Alain Cariou (1915-1998)
Dans une lettre datée du 16 octobre 1985, Pierre Le Rose, ancien secrétaire départemental du PCF, donne à Pierre Crépel, un camarade de l'IRM (Institut de Recherche Marxiste) basé à Lanester, des renseignements complémentaires sur le Parti Communiste à la Libération, période qu'il a connue en tant que dirigeant et acteur. On trouve dans cette lettre des informations tout à fait importantes d'un point de vue historique qui justifient qu'on la publie, avec l'accord de la fille de Pierre Le Rose:
"L'audience du Parti était très grande dans le Finistère à la Libération. On évaluait les adhérents à 10 000 ou 12 000. Les cartes étaient placées aux réunions publiques au lendemain de la libération. L'organisation ne suivait pas. Mais dans les localités importantes (Brest, Morlaix, Quimper, Douarnenez, Concarneau), les cellules avaient des Bureaux et des activités réelles. Le premier pointage réel que j'ai pu faire en Avril 47 (je venais d'avoir la responsabilité de l'organisation fédérale) faisait apparaître plus de 7000 adhérents. Nous avons vu jusqu'à 12 000 personnes à nos fêtes fédérales (fête de la Bretagne, notre journal, avec Marcel Cachin; 40 000 personnes à Brest sur le cours d'Ajot avec Maurice Thorez le 6 juillet 1947). Parallèlement, les JC (44-45) puis l'UJRF (à partir d'avril 45) comptaient entre 9 et 10 000 adhérents (jeunes venus des FTP, jeunes filles très nombreuses). Les jeunes prenaient leurs responsabilités pour organiser les activités ( 400 Jeunes Communistes à Quimper, 200 à Concarneau, mêmes chiffre à Douarnenez; organisations existant dans les localités rurales du Centre Finistère, Riec sur Belon, etc...). Les meetings des JC rassemblaient autant et parfois plus d'auditeurs que le Parti. Ce sont les JC (garçons et filles) qui ont vite fourni les cadres du Parti (peut-être au détriment de l'organisation des jeunes).
L'audience du Parti est venue du combat clandestin, puis de l'activité des militants, des élus et des ministres communistes, activité qui continuait le combat national, le confirmait.
Dans des élections législatives à la proportionnelle, le Parti Communiste recueillait 70 000 voix en novembre 1945 (2 députés), 80 000 voix en mars 1946 (2 députés), 105 800 voix en novembre 1946 (3 députés sur 10 députés finistériens).
La part de la jeunesse et des femmes fut considérable dans cette période. Nous avions la première femme maire (Kernevel), des adjointes. Notre Parti faisait le plus confiance aux jeunes (Gabriel Paul, député et secrétaire fédéral à 26 ans), Marie Lambert, députée et secrétaire fédérale à 33 ans (idem dans les Côtes d'Armor avec Hélène Le Jeune). On retrouve des jeunes de nos fédérations bretonnes également à Ouest-Matin (sur Rennes comme correspondants).
La composition du Parti: bien sûr des ouvriers et des ouvrières d'usines dans le sud, mais aussi des paysans, des marins et des classes moyennes. A noter la présence d'enseignants, souvent secrétaires de cellules et sections. A noter, l'apport au Parti d'anciens SFIO (souvent les plus sectaires à l'égard des socialistes) et d'anciens soutiens des radicaux baillistes (région du Cap-Sizun). Cet apport a eu des effets positifs et négatifs sur le fonctionnement des cellules.
Après l'exclusion des communistes du gouvernement: le Parti, tel qu'il était composé, pouvait réagir vite et avec beaucoup d'allant aux mesures de Ramadier puis de Robert Schumann (c'était l'époque du Rapport Jdanov). D'où l'ampleur des grèves de 47, puis en 48, en 50 (Arsenal), en 52 (bâtiment), en 53 (fonctionnaires). Grèves aussi dans la conserve, les pêcheurs de Concarneau (1949), première guerre de marins ayant un caractère de classe (les grèves dans la pêche artisanale étaient jusque là plutôt dirigées contre les usiniers, les mareyeurs - cette fois-ci contre les armateurs industriels apparus à Concarneau pendant la guerre). On peut dire que l'audience du Parti, la participation de ses militants aux luttes, y compris aux luttes revendicatives dans la CGT, expliquent l'ampleur des luttes de cette période. Mais en même temps, le caractère de classe de ces actions écarte les classes moyennes. En 1951, nous perdons plus que d'autres départements aux élections (2 députés), probablement les couches gagnées entre 45 et 46 et nous stabilisons le 2 janvier 1956 (2 députés). Intéressant: la vague poujadiste à ces mêmes élections, Demarquet élu député.
Les luttes revendicatives se sont déroulées dans cette période sur un fond de combats politiques (guerre d'Indochine, Henri Martin, luttes pour la paix). On ne peut séparer la dureté de la répression à Brest en 50 (assassinat d'Edouard Mazé le 17 avril 1950 et plus de 20 blessés hospitalisés) de la politique de guerre froide donc pro-américaine du gouvernement. La question du débarquement d'armes à Brest était posée. A cette manifestation, Alain Signor et Marie Lambert, députés, furent arrêtés et jugés. Le procès d'Henri Martin à Brest en 1951 avait lieu pendant les grèves du bâtiment.
Les paysans étaient nombreux dans le parti avec la naissance d'une solidarité à l'égard des grévistes (envoi de pommes de terre, keufs, etc.). Dans le Centre Finistère, ils faisaient la liaison avec leurs propres luttes, constitutions de comités de défense paysannes, manifestations aux perceptions avec des charrettes de pommes de terres".

lire aussi:

L'audience du Parti Communiste à la libération dans le Finistère

 

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23 août 2022 2 23 /08 /août /2022 08:15
22 août 2022 - 80 ans après son exécution au stand de tir de Balard à Paris par les Allemands, poignant hommage à notre camarade résistant communiste brestois Carlo de Bortoli au cimetière de Kerfautras à Brest
22 août 2022 - 80 ans après son exécution au stand de tir de Balard à Paris par les Allemands, poignant hommage à notre camarade résistant communiste brestois Carlo de Bortoli au cimetière de Kerfautras à Brest
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22 août 2022 - 80 ans après son exécution au stand de tir de Balard à Paris par les Allemands, poignant hommage à notre camarade résistant communiste brestois Carlo de Bortoli au cimetière de Kerfautras à Brest
22 août 2022 - 80 ans après son exécution au stand de tir de Balard à Paris par les Allemands, poignant hommage à notre camarade résistant communiste brestois Carlo de Bortoli au cimetière de Kerfautras à Brest
22 août 2022 - 80 ans après son exécution au stand de tir de Balard à Paris par les Allemands, poignant hommage à notre camarade résistant communiste brestois Carlo de Bortoli au cimetière de Kerfautras à Brest
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22 août 2022 - 80 ans après son exécution au stand de tir de Balard à Paris par les Allemands, poignant hommage à notre camarade résistant communiste brestois Carlo de Bortoli au cimetière de Kerfautras à Brest
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22 août 2022 - 80 ans après son exécution au stand de tir de Balard à Paris par les Allemands, poignant hommage à notre camarade résistant communiste brestois Carlo de Bortoli au cimetière de Kerfautras à Brest
22 août 2022 - 80 ans après son exécution au stand de tir de Balard à Paris par les Allemands, poignant hommage à notre camarade résistant communiste brestois Carlo de Bortoli au cimetière de Kerfautras à Brest
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80 ans après, au moment où les héritiers du fascisme et de la collaboration sont extrêmement forts en Italie et en France, le devoir de mémoire -
 
22 août 2022- cimetière de Kerfautras à Brest, en présence de plusieurs camarades du PCF et notamment de la section de Brest, de son secrétaire de section Jean-Paul Cam, secrétaire départemental du PCF, tout près de la tombe d'Édouard Mazé ("Un homme est mort" ... L'ouvrier cégétiste tué lors de la répression de la manifestation du 17 avril 1950 par les gardes mobiles et les gendarmes qui avait fait en outre une vingtaine de blessés), très émouvant hommage à Carlo de Bortoli, résistant communiste brestois fusillé à 33 ans le 22 août 1942 par les Allemands au stand de tir de Balard dans le 15e arrondissement de Paris, après avoir été arrêté et torturé par la police française à Brest, "chargé" par elle en tant que militant communiste pris avec des tracts, emprisonné à la prison de Pontaniou de Brest et à Quimper, où sont venus le voir son épouse et ses enfants, puis à Fresnes, et un hommage aussi à sa femme, Aline de Bortoli, militante communiste elle aussi, qui résistait avec lui, et a continué à le faire après sa mort a Brest et dans les Côtes d'Armor, poursuivant ses engagements après guerre, notamment à la CGT, au PCF et à l'ANACR.
L'historien et chercheur Gildas Priol qui avait été a l'initiative de la cérémonie et de son organisation a introduit l'hommage en présentant le rôle des FTP et de l'OS du PCF au sein du tableau global de la résistance brestoise, qui avait de nombreux réseaux et composantes, suivi des enfants de Carlo et Aline de Bortoli, Sonia et Edgar, présents au côté des petits-enfants et arrière petits-enfants, et de Anne Friant Mendres, présidente de l'ANACR 29 et fille du résistant Jacob Mendres, ami et camarade de Carlo de Bortoli.
Eric Guellec, adjoint PCF de Brest, aux anciens combattants et cérémonies patriotiques, et Anne Friant, ont ensuite remis une gerbe de fleurs devant la tombe d'Edgar et d'Aline, décédée dans le pays bigouden, ainsi que Edgar et Sonia les enfants, devant le porte-drapeau de l'ANACR, Roger Berthelot.
Sonia, la fille de Carlo et Aline de Bortoli, a rappelé l'importance de se mobiliser aujourd'hui comme hier et demain pour la Paix.
 
Photos et commentaire Ismaël Dupont, secrétaire départemental du PCF Finistère, présent à la cérémonie pour rendre hommage à l'engagement dans la résistance de nos camarades Carlo et Aline de Bortoli.
22 août 2022 - 80 ans après son exécution au stand de tir de Balard à Paris par les Allemands, poignant hommage à notre camarade résistant communiste brestois Carlo de Bortoli au cimetière de Kerfautras à Brest
Pour en savoir plus sur Carlo de Bortoli, la notice de Gildas Priol: https://www.resistance-brest.net/article1108.html
Carlo (Charles) Antonio De Bortoli, émigré italien en 1925, est mosaïste à Paris. Il y rencontre une bretonne, Aline Morin qu’il épouse en 1931. Quelques années plus tard, la famille s’installe à Saint-Brieuc où naît leur fille Sonia en 1934. Toujours plus à l’ouest, on retrouve les De Bortoli à Brest en 1935. Ils s’installent à Lambézellec au 48 rue Jean Jaurès. Impliqué dans le militantisme, Carlo est l’un des responsables de l’Union Populaire Italienne (U.P.I) de Bretagne, qui regroupe les antifascistes transalpins. Il y rencontre Luigi Pezziga et tous deux adhèrent au Parti Communiste Français en 1936. L’année suivante, Carlo se spécialise dans les devantures et monuments funéraires. En 1938, il se rend au commissariat de Police de Lambézellec pour faire une demande de naturalisation et son second enfant, Edgard, voit le jour. Peu après la famille s’installe définitivement au 47 rue François Rivière. En 1939, il fait voter par les Italiens de l’U.L.P une motion où ils s’engagent à défendre la France contre toute attaque fasciste, y compris de l’Italie mussolinienne. A la déclaration de guerre, il souhaite incorporer l’armée française mais trop suspect, cela le lui est refusé.
Au lendemain de l’entrée des allemands à Brest, le 20 juin 1940, plusieurs réunions du P.C.F sont organisées à Brest. Carlo et Aline De Bortoli assistent à celle de chez les Goasguen, en présence de Raymonde et André Vadaine ainsi que Jules Lesven. Tous sont partants pour continuer le militantisme clandestin pour le parti. Au début 1941, il devient l’un des responsables du Triangle de direction du P.C.F pour le secteur du Bâtiment. Comme tous les français occupés, qui plus est dans le bâtiment, il est contraint de travailler pour l’occupant. Il participe cependant à la formation et à l’organisation de la résistance communiste parmi les ouvriers, avec Pierre Corre. Il intègre à sa création, l’Organisation Spéciale (O.S) au début 1941 et effectue des sabotages, notamment à l’École Navale où il est employé en février 1941. Carlo diffuse la presse clandestine du mouvement ainsi que les tracts. En mars 1941, il aurait participé avec Jules Lesven à l’immersion dans la rade de trois ou cinq corps de soldats allemands, abattus par l’O.S dans une embuscade au port de commerce.
Alors qu’il se rend chez Henri Moreau avec Yves Prigent, Charles Cadiou et Mathurin Le Gof, Carlo est arrêté le 28 avril 1942 par deux policiers brestois. Carlo subit un interrogatoire musclé par la police française qui tente de lui arracher des informations. Après quoi, il est livré à l’armée allemande avec ses camarades. Interné dans un premier temps à Pontaniou, il est traduit devant le Conseil de Guerre allemand de Brest. La déposition du policier français responsable de son arrestation accable Carlo qui était porteur d’une valise avec du papier destiné à l’imprimerie clandestine des communistes. De Bortoli, lucide sur son sort, endosse la responsabilité des divers actes de la résistance locale pour clore les enquêtes ou lever des soupçons. Il est alors condamné à mort le 14 mai 1942.
Il est ensuite interné à Quimper et Rennes, du 25 juin au 24 juillet, et enfin à Fresnes du 27 juin au 22 août 1942. Carlo De Bortoli est fusillé à Paris le 22 août 1942 au stand de tir de Balard dans le 15e arrondissement de Paris. Sa dépouille est jetée dans une fosse commune du cimetière parisien d’Ivry le jour même
. En 1948, son épouse fait rapatrier sa dépouille à Brest. Une cérémonie civile et militaire se déroule dans la chapelle ardente du cimetière de Saint-Martin avant qu’il soit inhumé, le 7 févier au cimetière de Kerfautras.
À titre posthume, pour son engagement dans la clandestinité, il reçoit la Croix de Guerre 1939-1945, avec étoile d’argent le 24 avril 1947 puis la médaille de la Résistance le 24 septembre 2014. En sa mémoire, une rue de Brest porte son nom depuis le 22 mars 1997.
La sépulture de Carlo De Bortoli se trouve dans le cimetière de Kerfautras à Brest [Carré 44, Rang 12, Tombe 28]
Publiée le mercredi 4 mars 2020, par Edgard De Bortoli, Gildas Priol, mise à jour vendredi 22 juillet 2022
***
Aline de Bortoli:
Née le 15 juillet 1908 à Bréhand (Côtes-du-Nord, Côtes d’Armor), morte le 21 avril 2004 à Lesconil (Finistère) ; aide-soignante ; militante communiste, résistante FTPF, vice-présidence de l’ANACR du Finistère ; femme de fusillé.
Aline Morin naquit à Bréhand (Côtes-du-Nord), petit village situé entre Moncontour et Lamballe, de parents agriculteurs, Pierre Morin et Marie Glâtre. Le couple avait six enfants dont deux moururent en bas âge. Ses parents louaient leurs bras, lui tantôt pour tenir une petite ferme, tantôt comme cantonnier, ouvrier agricole ou docker au déchargement du charbon au port du Légué à Saint-Brieuc Sa mère se rendait souvent à Paris comme employée de maison.
En 1925, à dix-sept ans, pour aider ses parents à construire leur petite maison, Aline Morin monta à Paris rejoindre sa sœur Marie. Elles travaillaient toutes les deux dans les hôtels, les restaurants, les cliniques. En deux ans, la maison fut payée intégralement. Quatre ans après son arrivée dans la capitale, elle fit la connaissance de Carlo de Bortoli fils de paysans pauvres ayant cinq frères et sœurs. Il était venu à Paris à quinze ans avec son père Angelo, militant socialiste antifasciste italien, conseiller municipal "bousculé" et menacé par ses collègues car il ne saluait pas le portrait de Mussolini à la fin du Conseil municipal, emprisonné sous Mussolini pour ses idées, fuyant le régime fasciste et la misère pour faire vivre la famille restée au pays. Ils se marièrent le 23 mai 1931 à Paris VIIIe arr. et eurent deux enfants : Sonia le 8 décembre 1934 à Saint-Brieuc, et Edgard le 7 juillet 1938 à Brest. Le couple s’était installé en Bretagne, en septembre 1935 à Brest où Carlo travaillait comme artisan mosaïste-carreleur,
Ils militèrent dans de nombreuses organisations : l’Union Populaire Italienne, la Ligue des Droits de l’Homme, le Parti Communiste Français, le Secours Populaire Français, la CGT, la Ligue Antifasciste, le Comité Mondial pour la Paix, le Soutien de l’Enfance.
Elle entre au PCF en octobre 1939 alors qu'il vient d'être interdit par le gouvernement Daladier après avoir commencé à militer dans la solidarité avec l'Espagne Républicaine de 1936 à 1939.
Le 6 septembre 1939, Carlo tenta de s’engager dans l’Armée Française mais il fut refusé car il avait conservé sa nationalité italienne. Il liquida alors sa petite entreprise, redevint ouvrier pour être plus libre de ses mouvements.
Après la guerre éclair de mai-juin 1940, Aline et son mari entrèrent dans la Résistance. Leurs premières actions furent d’ empêcher les militants de rejoindre l’Angleterre, puis, plus tard, de convaincre les hommes de ne pas partir travailler en Allemagne.
Aline commença sa propagande de résistance par une distribution de tracts du PCF en juillet 1940, tract dénonçant la trahison du gouvernement Pétain à Vichy et la collusion du vieux maréchal avec l'occupant allemand et ses chefs nazis.
Aline De Bortoli se fit embaucher à l’Arsenal de Brest et Carlo à l’École navale, pour faire des sabotages. Aline animait des groupes de femmes, organisait des manifestations devant la mairie pour réclamer du pain, du beurre, de la viande pour les enfants, distribuait des tracts, parfois avec sa fille, à la sortie des cinéma, tracts dénonçant la collaboration. Elle hébergeait des responsables de la Résistance, dont Robert Ballanger, inter-régional du PCF pour la Bretagne, et Alain Le Lay, responsable régional quelques mois pour le Finistère, mort en déportation à Auschwitz, et assurait d’importantes liaisons entre les groupes FTP. Les réunions de femmes étaient de plus en plus réprimées
Carlo De Bortoli fut arrêté dans la rue le soir du 28 avril 1942, avec trois camarades alors qu’il portait une valise pleine de papier blanc pour imprimer les tracts du 1er mai. Carlo fut condamné à mort par un tribunal allemand sur les témoignages de policiers français, pour faits de Résistance et pour propagande communiste. Aline essaya de le faire évader, en vain. Le 22 août 1942, il a été fusillé au stand de tir place Balard, puis enterré au cimetière parisien d’Ivry-sur-Seine, dans le Carré des Fusillés.
Aline De Bortoli resta trois ans sans nouvelles de son mari, elle n’apprit son exécution qu’à la Libération.
Dans un premier temps, après l'arrestation de Carlo de Bortoli, Aline dût chercher du travail et en trouva à l'arsenal, près de la prison allemande de Pontaniou où était détenu son mari. Elle effectua là des sabotages de camions allemands par des coupures de pneus notamment. Elle tenta de faire évader son époux, et, selon Eugène Kerbaul, manquera de peu d'y réussir. Charles restera emprisonné à Pontaniou du 15 mai au 1er juillet 1942... (1918-1945, 1640 militants du Finistère, Dictionnaire biographique de militants ouvriers du Finistère élargi à des combattants de mouvements populaires de Résistance - Eugène Kerbaul)
Elle continua la lutte sous le pseudonyme de "Térésa" prénom de sa belle-mère et devint responsable du "Comité des Femmes Patriotes" de Brest, alors composé exclusivement de femmes communistes qui en avaient pris l'initiative. Elle continue sur ces périodes, jusqu'au 9 février 1943, d'importantes liaisons PCF-FTP, mais, devant la menace d’être arrêtée, elle se réfugia chez sa marraine, dans son village natal de Bréhand, en février 1943. La police allemande la recherchait à Saint-Brieuc, où vivait sa mère.
Elle y resta jusqu’en octobre 1945, travaillant dans les fermes pour vivre, poursuivant son activité comme agent de liaison entre les maquis FTP (Bréhal et Montoncour), leur fournissant des renseignements sur l’ennemi, du ravitaillement, des vêtements, diffusant tracts et journaux du PCF, du Front National de Libéation, et des FTP à la population. Son rôle était aussi d’aller chercher à pied et de raccompagner des résistants à la gare de Lamballe, à sept kilomètres et de nuit, et d’organiser des réunions clandestines de la Résistance.
A la Libération, Aline de Bortoli a le grade de adjudant F.T.P.
De retour à Brest, elle retrouva son appartement, intact malgré les ravages dus aux bombardements alliés sur la ville. Aline vécut de petits emplois jusqu’à ce qu’elle entre à l’hôpital Ponchelet de Brest comme employée d’abord puis ensuite comme aide-soignante. Elle fit le choix de ne pas se remarier pour se consacrer à ses enfants et ses activités militantes. En 1946, elle fit la connaissance de ses beaux-parents.
Elle devint responsable de l’Association Nationale des Familles de Fusillés et Massacrés de la Résistance pour le Finistère, à l’Union des Femmes Françaises, milita activement au syndicat CGT des Hospitaliers et à l’Association Nationale des Anciens Combattants de la Résistance – ANACR – dont elle était encore Vice-présidente jusqu’à son décès. Elle était « combattant volontaire de la Résistance ».
En 1950, elle s’installa à Lesconil où elle fit construire une petite maison, pour sa retraite et sa famille.
Son dernier combat, elle le mena pour le maintien du nom de Jean Moulin au fronton du Lycée Professionnel de Plouhinec.
Inhumée au cimetière de Lesconil le 24 avril 2004, Louis Le Pape lui rendit hommage en retraçant le parcours de sa vie militante.
Sources:
Maitron - Article de Annie Pennetier Pour citer cet article :https://maitron.fr/spip.php?article206871, notice DE BORTOLI Aline, née MORIN par Annie Pennetier, version mise en ligne le 8 octobre 2018, dernière modification le 10 octobre 2018. SOURCES : Louis le Pape : ancien maire de Plobannalec-Lesconil, Président du Comité Bigouden le l’Association Nationale des Anciens Combattants de la Résistance, ANACR, texte d’hommage auquel cette notice doit beaucoup . — Témoignage de son fils Edgard De Bortoli, 2018.
Eugène Kerbaul 1918-1945, 1640 militants du Finistère, Dictionnaire biographique de militants ouvriers du Finistère élargi à des combattants de mouvements populaires de Résistance.
 
Voir aussi:
22 août 2022 - 80 ans après son exécution au stand de tir de Balard à Paris par les Allemands, poignant hommage à notre camarade résistant communiste brestois Carlo de Bortoli au cimetière de Kerfautras à Brest
22 août 2022 - 80 ans après son exécution au stand de tir de Balard à Paris par les Allemands, poignant hommage à notre camarade résistant communiste brestois Carlo de Bortoli au cimetière de Kerfautras à Brest
22 août 2022 - 80 ans après son exécution au stand de tir de Balard à Paris par les Allemands, poignant hommage à notre camarade résistant communiste brestois Carlo de Bortoli au cimetière de Kerfautras à Brest
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21 août 2022 7 21 /08 /août /2022 16:03
Fête de l'Humanité 2022 à la base aérienne 217 de Plessis-Pâté dans l'Essonne: les 9, 10, 11 septembre: réservez votre week-end!
Un « nouvel élan » pour la Fête de l’Humanité

Après vingt-deux ans passés en Seine-Saint-Denis, cet événement musical et politique majeur, grand rendez-vous politique de rentrée de la gauche, organisé par les communistes depuis plus de 90 ans, va poser ses valises sur l’ancienne base aérienne 217, au Plessis-Pâté, dans l’Essonne, les 9, 10 et 11 septembre. Fini l’aire des Vents, une nouvelle ère s’ouvre.

 
En 2022, la Fête de l’Humanité prend son envol ! 🪂
 
C’est une toute nouvelle Fête de l'Humanité, intégralement repensée et complètement inédite, qui sera à découvrir les vendredi 9, samedi 10 et dimanche 11 septembre prochains, sur La Base 217 du Plessis-Pâté en Essonne !
 
Il est possible d'acheter votre bon de soutien ouvrant droit aux 3 jours d'entrée sur la fête auprès des militants et sections communistes du Finistère pour 35 euros par bon de soutien avec une invitation pour l'entrée à valider ensuite par internet.
 
Ce bon de soutien est aussi un soutien au journal l'Humanité. Et il est possible d'acheter un bon de soutien de 35 euros pour soutenir le journal l'Humanité, journal engagé pour l'alternative sociale et politique de gauche, et les idées émancipatrices et communistes, sans venir à la fête soi-même.
 
Si vous souhaitez participer à la fête de l'Humanité comme bénévole sur le stand du PCF Finistère, qui fonctionne chaque année avec 60-70 bénévoles et militants et qui dispose d'un espace de restaurant (Kig-ha-Farz finistérien, Saucisses de Molène-Pommes de terre grenailles) et bar, ouverts du vendredi au dimanche, vous pourrez en donnant 3h par jour minimum de travail pour le stand vivre une très belle expérience collective, fraternelle et festive, et profiter de la fête de l'intérieur tout en plantant votre tente à l'arrière du stand si besoin.
 
Les fiches d'inscription sont annexées en pièce-jointe avec les plannings à la publication. Contact et retours avant le dernier week-end d'août à federation@29.pcf.fr /et PCF 29 - 5 rue Henri Moreau - 29 200 BREST - renseignements: 02 98 43 47 78 
 
 
Possibilité d'envisager des covoiturages pour se rendre sur la fête.
 
Vous serez les bienvenus sur le stand du PCF Finistère les 3 jours de la fête. Il sera situé dans l'espace Bretagne Avenue Gisèle Halimi.
 
L'espace Bretagne aura une scène commune:
 
Avec Fest-Noz le vendredi soir
 
Débat sur les Transports et Mobilités le samedi après-midi, 10 septembre, à 15h:

"Le train : un service public, efficace pour les breton.ne.s et pour le climat "

Animé par Gladys Grelaud, Conseillère régionale PCF, de Bretagne

Dimanche 11 Septembre à 11h, Espace – débats Bretagne:

T2A : "Rendre le soin aux soignants..."

- Hamama Bourabaa – Fondatrice et présidente de l'association “Rendre le soin aux soignants”

- Jean-Marie Fessler – Docteur en économie de santé - Président du conseil scientifique de l'Institut Montparnasse – Docteur en éthique médicale – Ancien directeur d'hôpital et des établissements de soins de la MGEN

- Fabien Cohen – Commission santé / protection sociale du PCF – Membre du Comité national du PCF

Animé par Christiane Caro, Atelier Citoyen Santé Bretagne,PCF "

 
 
 
Sinon, entrée commerciale à la fête de l'Humanité actuellement à 50 euros pour les 3 jours à vendre sur le site de l'Humanité:
 
 
🔴 Pass 3 Jours en vente ici dès maintenant* 👉 http://fetehumanite.seetickets.com/
 

Si la base 217 peut paraître lointaine, elle n’est pas moins accessible en transports en commun que ne l’était l’aire des Vents. « Entre l’entrée de la Fête et la station de Brétigny sur la ligne C, la distance est la même que celle qui séparait le RER du Bourget du site de La Courneuve, approximativement 3 kilomètres », indique le directeur de la Fête.

En outre, des navettes assureront la liaison durant tout le week-end entre les gares des RER C et D (cette dernière étant un peu plus éloignée) et la Fête. « Et nous avons travaillé avec la SNCF et les collectivités pour adapter le plan de transport, afin de s’assurer que le site sera accessible, poursuit le responsable. Une vingtaine de trains supplémentaires seront ainsi rajoutés ce week-end-là. » Le lieu proposera également davantage de places de parking sur site, à proximité du cœur de Fête.

Pour ceux qui souhaiteraient dormir sur place, ce sera bien évidemment possible. Le camping, qui existait déjà sur l’aire des Vents, sera là-bas proposé avec de nouveaux services : locations de tipis, de tentes, de matelas, de draps. Un coin famille sera également proposé. Une importante zone sera dédiée aux camping-cars, au prix de 20 euros les trois jours.

 

Informations diverses:

https://www.facebook.com/FetedelHumanite

https://fete.humanite.fr/

 
🔴 OUVERTURE DE LA BILLETTERIE PARKING !
Vous pouvez désormais réserver vos billets pour le parking de la Fête de l'Humanité, situé directement aux abords du site de la Fête.
♿ Parking PMR/PSH : un parking gratuit est accessible en Porte B sur présentation de la carte mobilité inclusion.
🚲🏍 Parking 2 Roues : un parking gratuit est accessible en Porte R (motos et scooters) et via l'entrée piéton (vélos). Ce parking est géré par la FFMC - Fédération Française des Motards en Colère, partenaire de la Fête de l'Humanité.
Réservez votre parking sur 👉 https://parkings-fh.agp.fr/
Fête de l'Humanité 2022 à la base aérienne 217 de Plessis-Pâté dans l'Essonne: les 9, 10, 11 septembre: réservez votre week-end!
FOCUS SUR... La programmation de la Scène Angela Davis ! 👀
Du rap à la soul en passant par la chanson française et l’électro, la programmation de la Scène Angela Davis vous fera voyager dans des univers musicaux éclectiques. Les 9, 10 et 11 septembre prochain vous pourrez y retrouver Jacques Dutronc & Thomas Dutronc, Sexion D'Assaut, Selah Sue, Laylow, CHRISTOPHE MAE, Kungs, Benjamin Biolay, Ibeyi, Ronisia, Zamdane, The Excitements et le Grand Choeur du Canto ! 🔥
Fête de l'Humanité 2022 à la base aérienne 217 de Plessis-Pâté dans l'Essonne: les 9, 10, 11 septembre: réservez votre week-end!
Entre beats tranchants, rythmes dansants, et textes émouvants, ils viendront tous enflammer la scène Joséphine Baker sur la Base 217, nouvelle terre d’accueil de la Fête de l’Humanité ! 🔥
Pass 3J à retrouver 👉 fetehumanite.seetickets.com
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28 juillet 2022 4 28 /07 /juillet /2022 09:25

 

Tres grand succès de la "Fête du travailleur bigouden" orgranisée par la section PCF du Pays Bigouden à Lesconil.

Cette fête a réuni 1000 personnes qui ont pu se restaurer, assister à des spectacles groupes "Barabord" et "Orphée").

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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16 juillet 2022 6 16 /07 /juillet /2022 08:56
PCF Pays Bigouden - Le retour de la Fête du Travailleur de la Mer au port de Lesconil le 23 juillet à 19h: demandez le programme!
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14 juillet 2022 4 14 /07 /juillet /2022 08:21

Lettre des élus communistes du Conseil Régional de Bretagne - Juillet 2022

Lettre des élus communistes du Conseil Régional de Bretagne - Avril 2022

Retour sur la session du Conseil régional de Bretagne des 30 juin et 1er juillet 2022
 

La lettre des élues communistes et progressistes
du Conseil régional de Bretagne

 

Juillet 2022 - Gladys GRELAUD
 

conseillère régionale membre de la CAO et de la Commission aménagements et mobilités
Durant cette session plénière du Conseil régional de Bretagne, Gladys GRELAUD prenait la parole au sujet de le stratégie régionale des transitions économiques et sociales :
 

« Cette stratégie que nous présentons nous donne des orientations claires dans la continuité de nos engagements de mandat. Elle nous donne un cap et une méthode pour promouvoir une économie sociale et écologique à l’échelle de la région Bretagne.
Nous n'avons eu de cesse de dénoncer les affres du libéralisme du projet présidentiel et son impact sur les hommes et la planète, il est bon que des contre-pouvoirs ressurgissent et que des projets de justice sociale et
de transition écologique voient le jour.
Face à ces grands défis de notre temps, nous saluons la méthode proposée qui s'appuie sur toutes les ressources de notre territoire.
Nous ne pourrons bâtir la Bretagne de demain sans être à l'écoute de l'ensemble des
Bretonnes et des Bretons et d’abord à l’écoute des travailleuses et des travailleurs parce que ce sont eux produisent les richesses de cette Bretagne, et rappelons-le dans cet hémicycle, c’est aussi en Bretagne que ce trouvent les plus bas salaires.

Et rappelons encore les 2/3 des smicards sont des smicardes. Il est essentiel dans cette stratégie de reconnaître et de comprendre les attentes des travailleurs, au même titre, voire plus, que celui des entrepreneurs.
Il est primordial de s'adresser à toutes et tous et pas seulement à celles et ceux qui décident, qui possèdent, mais aussi celles et ceux qui produisent les richesses de notre territoire.
Ne répétons pas les erreurs du projet présidentiel qui fait fi des aspirations populaires et ne répond à l'inflation galopante que par des opérations pièces jaunes. L’aumône, la becquée, en toute sérénité, ça n’est pas ce que nous défendons dans cette majorité.
Les travailleurs et les privés d’emploi qui vivent dans les quartiers populaires des métropoles, mais aussi des villes moyennes ou encore dans les lieu-dit à la campagne sont souvent loin des objectifs.

Nous tenons à souligner l'importance de leur prise en compte en priorités dans les politiques économiques de la région. Ce schéma dans sa construction s'adresse, d’abord, à celles et ceux qui ont si peu, qui survivent, et
où la vie chère frappe de plein fouet. Pour beaucoup, cet argent public que nous investissons améliore concrètement le quotidien et est parfois le seul rempart face à des politiques libérales qui fracturent et qui aggravent l'existant.

Là où le projet présidentiel se limite à la pose de rustine, construisons pierre par pierre un modèle breton, qui rassemble et qui protège.
Personne ne sait de quoi demain sera fait, à nous d'apporter un peu d'espoir dans une période qui en manque cruellement ».


Pour retrouver l’intégralité de son intervention:


Gladys GRELAUD session juillet 2022 -
YouTube

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14 juillet 2022 4 14 /07 /juillet /2022 07:38
Conseil départemental du Finistère, séance plénière du 29 juin: intervention de Jacqueline Héré sur la politique sportive
Voici l'intervention de Jacqueline Héré, conseillère départementale communiste de Brest-1, pour le groupe Finistère & Solidaires (22 élu.e.s) sur la politique sportive à la dernière séance plénière du Conseil Départemental du Finistère, le 29 juin 2022
 
 
***
 
Monsieur le Président, chers collègues.

Le Finistère est un département sportif grâce à la mobilisation de nombreux acteurs professionnels et bénévoles, dans les 1800 associations sportives que compte notre département.

Le sport participe non seulement à une meilleure condition physique, au bien-être, mais est également un fort levier de cohésion sociale, de solidarité, d’apprentissage du vivre ensemble- Il y a quelques jours, l’équipe du collège Mandela de Plabennec en a fait la démonstration, en remportant le championnat de France d’athlétisme UNSS en sport partagé.

Le Département, collectivité des solidarités sociales et territoriales, doit accompagner tout ce qui renforce le lien social à travers la pratique sportive, de loisirs et de compétition, aux côtés du mouvement sportif. C’est pourquoi il doit adapter ses aides au sport pour mieux prendre en compte cette exigence de solidarité, mobiliser le sport comme un levier d’insertion, faciliter l’accès au sport pour les publics qui en sont le plus éloigné, notamment les personnes en situation de handicap, les personnes âgées, mais aussi promouvoir le sport au féminin et auprès des jeunes générations, favoriser la pratique dans les collèges.

Dans votre délibération sur le bilan sportif, vous parlez des 5 euros versés aux clubs comme un vrai succès : en effet qui ne souhaiterait pas avoir un peu plus de moyens financiers à disposition.

Ce bilan pose des questions :

-        ce versement sera -t -il reconduit pour les années à venir sur le même mode ?

-        ce dispositif ne doit-il pas évoluer , puisque les besoins des associations peuvent être différents ,ne serait-il pas souhaitable d’utiliser un autre modèle de calcul intégrant des critères sociaux ,comme le font déjà d’autres collectivités (associations accompagnant certains publics en difficulté et aux associations mettant en place une tarification sociale).

Dans cette délibération, la seule perspective, la création d’un pôle dédié au nautisme et d’un service au sein du département. Certes le Finistère, comme premier département nautique de France vu sa proximité avec la mer mérite une attention particulière, le fait de regrouper l’ensemble des structures est-il souhaitable ?, nous n’en sommes pas convaincus.

Nous regrettons de ne pas lire dans cette délibération de mention de politique sportive volontariste sur le sport au féminin, le sport adapté aux personnes en situation de handicap ou aux personnes âgées, sur le sport comme levier d’insertion. Rien non plus sur l’accessibilité financière, alors que nombre de nos citoyens sont amenés à recentrer leurs budgets sur leurs besoins primaires. Écrire un rapport de » perspective » en omettant ces dimensions du sport ,qui, avec le nautisme ,font la fierté du Département ,c’est prendre le risque d’un premier carton jaune.

Nous voterons contre cette délibération.

Conseil départemental du Finistère, séance plénière du 29 juin: intervention de Jacqueline Héré sur la politique sportive
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