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17 mai 2021 1 17 /05 /mai /2021 16:59
Iraci Hassler Jacob: nouvelle maire communiste et féministe de Santiago du Chili

Felicitaciones a Iraci Hassler, alcaldesa electa de Santiago de Chile 🇨🇱 !

👏 Bravo à Irací Hassler Jacob, nouvelle maire de Santiago du Chili.

Irací Hassler vient d'être élue maire de la capitale du Chili : Santiago de chile.
 
Irací Hassler, qui arrache cette ville de 5 millions d'habitants à la droite Chilienne, est une jeune femme communiste de 30 ans.

Il y a 10 ans, alors qu’elle était étudiante, elle s’était fortement mobilisée pour l’accès à une éducation publique et gratuite.

Aujourd’hui économiste, féministe et membre du parti communiste chilien, elle vient d’être élue maire de la capitale chilienne, à seulement 30 ans.

Ses objectifs sont clairs : l’inclusion et le vivre-ensemble, l’accès au logement, à la santé, au sport, à l'éducation et à la culture, une politique environnementale et pour le bien-être animal, etc

PCF - Parti Communiste Français

Iraci Hassler Jacob: nouvelle maire communiste et féministe de Santiago du Chili
Attention, âmes sensibles s'abstenir ! Voici le résultat de Daniel Jadue Jadue, leader communiste chilien, à Recoleta, dans la capitale. Un spectre hante le Chili... Cathy Dos Santos

Attention, âmes sensibles s'abstenir ! Voici le résultat de Daniel Jadue Jadue, leader communiste chilien, à Recoleta, dans la capitale. Un spectre hante le Chili... Cathy Dos Santos

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17 mai 2021 1 17 /05 /mai /2021 16:59
CHILI : UN PEUPLE QUI PREND SON DESTIN EN MAIN (L'Humanité, 17 mai 2021)
CHILI : UN PEUPLE QUI PREND SON DESTIN EN MAIN
Lundi 17 Mai 2021

En octobre 2019, de jeunes étudiant-e-s commençaient à manifester contre la hausse des tarifs dans les transports. Plus d’un an et demi s’est écoulé, et le réveil chilien se confirme enfin avec un scrutin historique. Le peuple s’est exprimé afin d’élire 345 maires, 2 252 conseillers municipaux, 16 gouverneurs régionaux et les 155 membres de la Convention constituante. Les élections de cette Convention constituante, paritaire, sont l’aboutissement de la mobilisation sociale. Malgré la répression sanglante de ces derniers mois, ce sont la force et la persévérance populaires qui permettent de changer l’histoire et d’avancer vers une Constitution issue de la démocratie, pour se débarrasser définitivement de l’héritage lourd et obscur du dictateur Pinochet.

L’espoir populaire des derniers mois s’est donc traduit dans les urnes. La gauche est largement majoritaire pour rédiger la nouvelle Constitution. Ce qui peut être considéré comme une victoire des mouvements sociaux est, pour le gouvernement de Sebastian Piñera, une cuisante défaite. Cette coalition de droite atteint 37 sièges, c’est-à-dire loin du tiers nécessaire qu’elle espérait obtenir pour imposer son veto et freiner les changements structurels qui s’annoncent.

Les résultats cristallisent un peu plus le rejet des partis politiques traditionnels, d’ailleurs, près de 40 % des candidats n’étaient pas issus de partis politiques. C’est notamment le cas pour la coalition de centre gauche qui a gouverné à plusieurs reprises depuis 1990 et qui atteint seulement 25 sièges. La « gauche alternative », composée du Parti communiste et de Frente Amplio, obtient 28 sièges. Mais les grands vainqueurs de ce scrutin sont définitivement les candidat-e-s indépendant-e-s, de tendance progressiste, qui gagnent 48 sièges.

Une des difficultés pour ces candidat-e-s indépendant-e-s aura été de faire connaître leurs candidatures en peu de temps. Beaucoup de celles et ceux qui travaillent dans les syndicats, dans des organisations sociales ou dans l’enseignement n’ont pas les mêmes ressources pour rivaliser avec des personnalités de la télévision ou du monde intellectuel, des politiciens bien connus, qui ont reçu des contributions financières importantes du monde des affaires du pays. Ces inégalités n’auront rien empêché. Le processus est désormais enclenché, le Chili peut maintenant rompre et instaurer de véritables changements structurels sur le plan politique, économique et social.

Le peuple chilien s’est aussi mobilisé pour l’égalité et la diversité. D’une part, dans cette Assemblée, 17 sièges sont réservés aux peuples autochtones, trop souvent oubliés des institutions en place depuis trente ans. D’autre part, la parité de la Convention représente une première mondiale ! C’est la garantie d’une perspective de genre tellement essentielle pour cette refondation démocratique. C’est l’opportunité de bousculer le patriarcat et le rapport de forces traditionnel qui opèrent depuis 1990, permettant ainsi de faire émerger une Convention suffisamment diverse afin d’avancer vers un nouveau pacte social.

La responsabilité est énorme pour ces 155 membres dont le but sera de rédiger une nouvelle « Carta Magna » pendant neuf mois, avec une éventuelle prorogation de trois mois. L’expérience australe de la souveraineté populaire au XXI e siècle est en cours. Il sera fondamental que les membres de la Constituante favorables aux changements puissent instaurer, dans les premières semaines où doivent être débattus et définis les rouages de fonctionnement de l’Assemblée, d’importants mécanismes de participation citoyenne. Cette Convention constituante est la porte de sortie de quarante-sept ans de néolibéralisme outrancier et d’injustices sociales.

Le travail de cette Convention va se dérouler à quelques mois de l’élection présidentielle (premier tour prévu le 21 novembre). Ces résultats électoraux doivent pousser les forces progressistes à parvenir à l’unité pour la présidentielle, afin que la fragmentation politique ne vienne pas obstruer le processus constituant. Les victoires du Parti communiste, notamment à Santiago avec Iraci Hassler, renforcent la candidature présidentielle de Daniel Jadue, lui-même largement réélu dans à Recoleta, une des municipalités de la région métropolitaine.

Le changement est une lutte continue. Cette lutte légitime et nécessaire, elle aura malheureusement coûté la vie à des dizaines de jeunes manifestant-e-s, aveuglé-e-s et mutilé-e-s, des centaines d’autres, mais elle ne fut pas en vain. Ce peuple debout et conscient, avec un crayon bleu, aura en quelques heures anéanti la Constitution de Pinochet et embrassé la diversité et la parité pour écrire une nouvelle histoire : celle de la dignité. Ce 16 mai 2021 au Chili « quelque chose a changé, l’air semble plus léger, c’est indéfinissable ».

Pierre Lebret, politologue, expert du Chili et de l’Amérique latine

Christophe Bieber, historien, expert de l’Amérique latine

Florian Lafarge, ancien conseiller du porte-parole du gouvernement français (2012-2017)

 
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15 mai 2021 6 15 /05 /mai /2021 06:20
Communiqué de l’AFPS - L’indispensable solidarité avec le peuple palestinien doit pouvoir s’exprimer en France
 
Vendredi 14 mai 2021

Communiqué de l’AFPS

L’indispensable solidarité avec le peuple palestinien doit pouvoir s’exprimer en France

Le gouvernement français vient de passer un cap. Alors que la population palestinienne de Gaza subit la terreur et les destructions des bombardements par Israël, et que les victimes se comptent par dizaines dont de nombreux enfants, le gouvernement français n’a toujours pas condamné ces bombardements aveugles ni la nécessité de protéger la population palestinienne. Et maintenant c’est l’expression de la solidarité à l’égard du peuple palestinien qu’il a décidé de faire taire.

Mercredi 12 mai le président de l’Association France Palestine Solidarité (AFPS) était mis en garde à vue suite à l’interdiction d’un rassemblement à Paris.

Le 13 mai le ministre de l’Intérieur a annoncé vouloir faire interdire toutes les manifestations en solidarité avec le peuple palestinien à Paris le samedi 15 mai.

Depuis des semaines, l’armée d’occupation harcèle les Palestiniens de Jérusalem. Cette même armée a pénétré dans les lieux saints (jusqu’à l’intérieur de la mosquée d’Al Aqsa) pour y tirer sur les fidèles. Elle a assuré la protection de centaines de militants racistes criant « mort aux arabes » à Jérusalem. Elle protège les colons armés qui agressent les Palestiniens menacés d’expulsion dans le quartier de Sheikh Jarrah et de Silwan. En Cisjordanie la répression s’abat aussi sur la population : 10 morts ce 14 mai, assassinés par l’occupant. Les Palestiniens d’Israël quant à eux paient le prix d’un racisme institutionnel enraciné dans la société israélienne.

Ces faits n’ont suscité aucune condamnation de la France qui continue de renvoyer dos à dos l’oppresseur et l’opprimé, l’occupant et l’occupé. Cela ne fait qu’accroître la colère et la révolte.

L’AFPS est scandalisée par cette nouvelle décision du préfet de Paris sous ordre d’un ministre de l’Intérieur qui justifie cette interdiction par des supposés troubles à l’ordre public. Elle soutient le référé qui a été déposé contre l’interdiction de manifester. Ce sont les interdictions qui créent les troubles à l’ordre public et non l’inverse. Monsieur Darmanin joue les pyromanes. Il portera la responsabilité des dérapages qui pourraient advenir suite à cette interdiction.

Le 14 mai le ministre Darmanin en rajoute dans l’outrance laissant entendre que les manifestations en solidarité avec le peuple palestinien sont des manifestations antisémites. C’est scandaleux et indigne. Nous avons le droit de contester le régime israélien d’oppression et de domination sans être insultés et muselés. Nous avons le devoir de dénoncer les violations du droit international. La France a déjà été condamnée par la Cour européenne des droits de l’homme pour entrave à la liberté d’expression. Ces violations doivent cesser.

L’émotion est très forte et l’indignation doit pouvoir s’exprimer dans un cadre organisé. Réprimer systématiquement toute expression de solidarité à Paris voire dans d’autres villes est une tendance extrêmement dangereuse. Dans de nombreuses villes de France des manifestations se sont tenues depuis une semaines à l’appel de collectifs d’organisations. Toutes se sont passées sans le moindre incident. Des dizaines de rassemblements sont programmés samedi 15 mai. La solidarité avec le peuple palestinien s’exprimera malgré les défenseurs inconditionnels d’un État criminel.

Nous allons avec nos partenaires prendre des initiatives pour que le droit à manifester notre solidarité avec le peuple palestinien à Paris et partout en France soit restauré.

Le Bureau National de l’AFPS
Le 14 mai 2021

https://www.france-palestine.org/L-indispensable-solidarite-avec-le-peuple-palestinien-doit-pouvoir-s-exprimer

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15 mai 2021 6 15 /05 /mai /2021 06:12
En Israël, Netanyahou et l’extrême droite se déchaînent sur les Palestiniens - Pierre Barbancey dans l'Humanité de vendredi 14 mai
En Israël, Netanyahou et l’extrême droite se déchaînent sur les Palestiniens
Pierre Barbancey dans l'Humanité de vendredi 14 mai
 
Des groupes juifs racistes attaquent les Arabes dans plusieurs villes israéliennes. En marge des bombardements sur Gaza, des préparatifs d’une invasion terrestre s’accéléraient jeudi, tandis que le Hamas maintenait les tirs de roquettes sur Israël.
Le lynchage en direct d’un Palestinien par un groupe d’extrême droite, dans une petite localité du sud de Tel-Aviv, a jeté l’effroi dans le monde entier. Les signes avant-coureurs étaient là. Les rassemblements de protestation qui se sont déroulés dans le quartier de Cheikh Jarrah, à Jérusalem-Est, pour empêcher l’expulsion de dizaines de familles palestiniennes n’ont pas mobilisé uniquement les habitants de la partie occupée de la ville. De nombreux Arabes israéliens, c’est-à-dire les Palestiniens vivant en Israël depuis 1948, musulmans et chrétiens, sont venus manifester directement sur place ou ont participé à des marches à Haïfa et à Tibériade tout autant qu’à Nazareth ou Saint-Jean-d’Acre. Jérusalem-Est devenue le symbole de l’occupation et de son corollaire, la colonisation.
Un Arabe israélien tué d’une balle dans le dos à Lod
Parallèlement, dopée par les discours de Benyamin Netanyahou et son score lors des dernières élections législatives, l’extrême droite israélienne est venue s’affronter directement aux Palestiniens avec à sa tête le député raciste Itamar Ben Gvir. Des ratonnades ont été déclenchées aux cris de « Mort aux Arabes ». De Cheikh Jarrah, cette extrême droite s’est ensuite déplacée dans les villes à majorité arabe dans un évident geste de provocation en cherchant l’affrontement armé.
C’est exactement ce qui s’est produit. Un Arabe israélien a été tué d’une balle dans le dos à Lod, la veille du lynchage. Les fascistes israéliens ont montré de quoi ils étaient capables. Il ne s’agit pas de faits isolés. Ils bénéficient de la mansuétude, voire de l’encouragement du gouvernement – toujours dirigé par Benyamin Netanyahou – et même du président israélien, Reuven Rivlin. Celui-ci, membre du Likoud et souvent présenté abusivement comme modéré, a cru bon dénoncer des « pogroms » et a vu des « foules arabes assoiffées de sang ». De quoi déclencher les pires réflexes. Le ministre israélien de la Sécurité intérieure, Amir Ohana, y est allé aussi de son couplet en soutenant ceux qui ont tiré à balles réelles sur les manifestants arabes en expliquant benoîtement : « Les civils qui portent des armes aident les autorités à neutraliser immédiatement tout danger et toute menace. »
L’envoi de renforts« massifs » dans les villes mixtes israéliennes
Le ministre israélien de la Défense, Benny Gantz, a ordonné jeudi l’envoi de renforts « massifs » pour les forces de sécurité dans les villes mixtes israéliennes en annonçant le rappel de dix compagnies de gardes-frontières opérant d’habitude en Cisjordanie occupée. Des gardes-frontières connus pour leur violence à l’égard des Palestiniens et dont on entrevoit l’utilisation qui en sera faite ces prochains jours.
 
La coalition Hadash, qui rassemble des juifs et des Arabes et à laquelle participe le Parti communiste israélien, a exprimé son opposition à ces violences. « Dans une tentative désespérée pour se maintenir au pouvoir, Netanyahou nous entraîne dans une guerre dangereuse qui va faire des ravages sur les deux peuples. La guerre ne fera qu’apporter plus de meurtres, de souffrances et de douleurs. Nous exigeons la fin de l’escalade. Nous exigeons la fin de l’incendie. Nous exigeons la seule solution à la situation : la fin de l’occupation, la fin du siège de Gaza et la création d’un État palestinien aux côtés d’Israël dont la capitale est Jérusalem-Est. »
 
Une invasion terrestre envisagée
 
De son côté, le député communiste Ayman Odeh a également appelé les Arabo-Palestiniens d’Israël à s’abstenir d’actes de violence. « Nous sommes préoccupés par la détérioration de la rue, dit-il. Nous nous opposons à toute attaque contre des civils innocents qui doivent être tenus à l’extérieur du conflit. Nous avons averti Netanyahou à maintes reprises qu’il pourrait enflammer toute la région afin de préserver son pouvoir et maintenant nous voyons le résultat de ses actions. »
 
Des actions terribles qui s’amplifient. Sous prétexte de répliquer aux tirs de roquettes en provenance de Gaza et de viser les installations militaires du Hamas, l’aviation israélienne s’est déchaînée, opérant plus de 600 sorties en trois jours. C’est un véritable massacre. Plus de 80 personnes, des civils pour la plupart, ont été tuées côté palestinien et sept en Israël.
Tandis que les tirs d’artillerie se multipliaient en direction de l’enclave palestinienne, contrôlée par les islamistes du Hamas, des chars et d’autres véhicules blindés se sont massés le long de la barrière frontalière séparant Gaza d’Israël. « Nous sommes prêts et nous continuons à nous préparer à différents scénarios », a déclaré à l’AFP le porte-parole de l’armée, Jonathan Conricus, précisant qu’une invasion terrestre était « un des scénarios ». En réalité, Israël n’a jamais cessé d’attaquer Gaza, même lorsque aucune roquette n’était tirée. Les Marches du retour, organisées chaque semaine dans le territoire palestinien, ont été l’occasion pour l’armée israélienne de blesser et tuer de nombreux Palestiniens. La dernière offensive massive, en 2014, s’était soldée par plus de 2 200 morts dans la bande de Gaza.
« Cela prendra du temps (…) mais nous allons restaurer la quiétude en Israël », a averti Benyamin Netanyahou, qui s’est rendu jeudi sur le site d’une batterie du bouclier antimissile Dôme de fer, dans le centre du pays. Aucune mesure de rétorsion n’étant envisagée pour le contraindre à cesser les bombardements, il sait qu’il dispose encore de plusieurs jours pour frapper Gaza. Joe Biden, qui l’a appelé, lui a redit qu’Israël avait le droit de se défendre. Mais de l’occupation et de la colonisation, raisons de la colère palestinienne, les deux hommes n’ont pas parlé.
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15 mai 2021 6 15 /05 /mai /2021 05:59
Rassemblement de soutien aux Palestiniens - Samedi 15 mai 2021 à 10h 30 SQUARE DE LA RESISTANCE à MORLAIX VENEZ NOMBREUSES ET NOMBREUX !
Un appel de L'AFPS du Pays de Morlaix et de nombreuses associations est lancé pour manifester notre solidarité avec le peuple palestinien
SAMEDI 15 MAI 2021
(jour anniversaire de la Nakba de 1948)
a 10h 30 SQUARE DE LA RESISTANCE à MORLAIX
l'appel lancé par l'Afps du Pays de Morlaix a d'ores et déjà reçu le soutien de: LDH, Amnesty International, CCFD-Terre Solidaire, Association Morlaix/Wavel, ACAT, PS, PCF, Génération's, France Insoumise, EELV, Ensemble, UDB, Gauche indépendantiste, NPA, Lutte Ouvrière, UL-CGT, UL-Solidaires...
La situation subie par le peuple palestinien est dramatique.
A Jérusalem, en Cisjordanie ou à Gaza, l'occupant israélien amplifie sa politique d'apartheid et réprime la population palestinienne. Les bombardements sur Gaza s'intensifient, 70 morts annoncés ce jeudi matin.
Pour dire NON aux expulsions et destructions de maisons dans les quartiers palestiniens de Jérusalem Est !
Pour dire NON aux provocations et aux actes racistes des suprémacistes israéliens dans la vielle ville de Jérusalem !
Pour dire NON aux massacres à Gaza !
Pour le respect par Israël du droit international et la fin de l'occupation !
Pour interpeller le gouvernement français sur son absence de soutien au peuple palestinien !
Pour manifester notre solidarité avec une Palestine libre !
 
Rassemblement Samedi 15 mai 2021
(jour anniversaire de la Nakba de 1948)
à 10h 30 SQUARE DE LA RESISTANCE à MORLAIX
VENEZ NOMBREUSES ET NOMBREUX !
Rassemblement de soutien aux Palestiniens - Samedi 15 mai 2021 à 10h 30 SQUARE DE LA RESISTANCE à MORLAIX VENEZ NOMBREUSES ET NOMBREUX !
Rassemblement de soutien aux Palestiniens - Samedi 15 mai 2021 à 10h 30 SQUARE DE LA RESISTANCE à MORLAIX VENEZ NOMBREUSES ET NOMBREUX !
[Urgence en Palestine 🚨]
Soyons nombreux·ses à participer au rassemblement en solidarité avec le peuple palestinien, à l'initiative de l'Association France Palestine Solidarité - Groupe local de Brest.
RDV le samedi 15 mai à 15h Place de la Liberté ✊

RAPPPEL: à Brest, ce samedi 15 mai à 15h, place de la liberté

POUR LA DEFENSE DU PEUPLE PALESTINIEN SOUMIS A UNE ATTAQUE MASSIVE DE L'ARMEE ISRAELIENNE A GAZA ET A DES EXPULSIONS A JERUSALEM. A l'appel de l'AFPS, avec Amnesty international, les Amis de l'Humanité, Attac, EELV Brest, Ensemble, la FI, la LDH, les Jeunes insoumis, le Mrap, le NPA, le PCF, le POID, Solidaires, l'UCL, l'UDB, l'UEP...

Et à Quimper:
Lundi 17 mai à 17h30 place Terre au Duc à Quimper
Pour la protection du peuple palestinien, pour la paix.
La section PCF du pays de Quimper appelle à participer au rassemblement de solidarité avec le peuple palestinien lundi 17 mai à 17h30 place Terre au Duc à Quimper à l’initiative du groupe du pays de Cornouaille de l’AFPS.
Chaque jour qui passe, la situation en Palestine s’aggrave, la sinistre statistique des morts et des blessés palestiniens à Gaza, y compris des enfants, s’alourdit, les violations du droit international par le gouvernement d’extrême-droite israélien se multiplient, et la flambée de la haine et de la violence interpelle celles et ceux qui sont attachés à la paix, paix qui ne peut se fonder que sur la justice et la reconnaissance du droit des peuples.
Quelles perspectives laisse-t-on aux jeunes Palestiniens de Cisjordanie qui n’ont jamais connu d’autre horizon que l’occupation armée, la spoliation, le déni des droits les plus élémentaires, à ceux de Jérusalem-Est qui assistent à l’expulsion forcée de leurs familles au profit de colons israéliens, à ceux de Gaza enfermés dans une prison à ciel ouvert à la merci des bombes israéliennes, et même d’une intervention terrestre un moment envisagée, alors que la promesse d’un État palestinien, à côté de l’État d’Israël, s’éloigne de plus en plus malgré les engagements internationaux ?
Apartheid et discriminations s’étendent des deux côtés du mur de la honte construit par les dirigeants israéliens, et les Palestiniens d’Israël, déjà citoyens de seconde zone, se retrouvent aujourd’hui rejetés à la marge de leur pays devenu en 2018 « État-nation du peuple juif ».
Tous ceux qui s'emploient à transformer un conflit colonial entre puissance occupante et peuple privé de terre et de droits, au mépris de toutes les résolutions internationales, en conflit religieux, et même maintenant ethnique, jouent avec le feu.
En témoignent la montée du racisme, les déchaînements de l’extrême-droite israélienne, les lynchages.
C’est un dangereux engrenage qui se met en place, et personne n’en sortira indemne.
Seule une solution politique peut garantir une paix juste et durable, et permettre de construire un avenir pour tous les peuples de cette région du monde, c’est l’intérêt des Palestiniens comme des Israéliens.
L’attitude d’Emmanuel Macron, renvoyant dos à dos la puissance occupante et un peuple vivant sous occupation, avec la pression permanente d’une des armées les plus puissantes du monde, est indigne, comme l’est l’arrestation et la mise en garde à vue mercredi dernier, au sortir d’une entrevue officielle au ministère des Affaires étrangères, de Bertrand Heilbronn, 71 ans, président de l’AFPS.
Et quand le ministre Darmanin enjoint aux préfets d’interdire les manifestations de solidarité avec la Palestine, on peut s’interroger légitimement sur le but visé.
Le gouvernement de la France doit au contraire peser de tout son poids, conformément aux engagements internationaux de notre pays, pour arrêter l’escalade meurtrière, protéger le peuple palestinien et défendre ses droits, ouvrir la voie à un règlement politique juste et durable.
C’est le chemin de la paix pour tous ceux qui vivent sur cette terre, creuset de grandes civilisations.
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14 mai 2021 5 14 /05 /mai /2021 17:20

Directeur de l’Humanité ; député européen 2009-2019 ; membre de la commission chargée des relations avec la Palestine.

 

Il est de la responsabilité des États-Unis et de l’Union européenne de faire cesser immédiatement l’offensive meurtrière et criminelle contre les Palestiniens de Gaza. Seule l’action diplomatique résolue pourra également mettre fin aux contre-offensives du Hamas, qui, elles aussi, font des victimes civiles. Une nouvelle fois, les populations, les enfants de Gaza en paient le prix fort.

Il n’y a pas d’issue militaire au conflit. La mise à l’écart de l’OLP a ouvert la dangereuse voie des armes. C’est l’action politique des gouvernements et des peuples s’appuyant sur le droit international qui, seule, est porteuse de solutions. Il est de leur responsabilité de contraindre expressément le pouvoir israélien à respecter les résolutions du Conseil de sécurité et de l’Assemblée générale de l’ONU. Pour moins que cela, les gouvernements occidentaux trouvent bien souvent les moyens d’appliquer des sanctions et des actes de boycott. Or, le premier ministre israélien, en quête de réélection, est laissé libre de faire monter les tensions et de déstabiliser toute une région dans des buts bassement électoralistes et sur le dos des populations civiles palestiniennes.

Quelle femme, quel homme raisonnable peut supporter ces images de fer et de feu sur Gaza, le vol des maisons de familles palestiniennes à Jérusalem, la chasse à l’Arabe, les ratonnades, et les lynchages dans les villes israéliennes, les vociférations racistes entonnées de plein cœur par une foule fanatisée ? Quel pays au monde bénéficie-t-il d’une impunité totale depuis cinquante-quatre années d’occupation et de viol du droit international ? Sans les mouvements de jeunes Palestiniens aux côtés de leurs parents, les expulsions menées par l’armée israélienne à Jérusalem, hier pourtant sanctifiée par un consensus international, se dérouleraient dans un silence plombant, tandis que chaque semaine depuis des mois des bombes israéliennes détruisent et tuent à Gaza. L’exaspération a été portée à son comble. En témoignent les mouvements spontanés inédits de la population arabe d’Israël. Il ne faut donc pas inverser les rôles, comme s’y complaisent médias et chancelleries occidentales. Ici, il y a un occupant et un peuple occupé privé de sa terre et d’un État.

Il y a bien un oppresseur et des opprimés : le processus d’apartheid et de colonisation s’accélère et s’amplifie, donnant quitus aux forces fanatisées de l’extrême droite israélienne qui, désormais, font ou défont les coalitions gouvernementales. C’était à prévoir : l’engrenage de la guerre et de la colonisation, huilé par les États-Unis de Donald Trump, renforce les éléments les plus radicaux et fascisants de la société israélienne tout en marginalisant les courageuses forces de progrès. Ces faiseurs de roi messianiques, racistes et colonialistes ont trouvé leur caution en la personne de Netanyahou, sinistre va-t-en guerre corrompu, adepte d’une conception ethnique et ségrégationniste de la nation digne des extrêmes droites continentales, qui ne lésinent d’ailleurs pas sur leur soutien envers le gouvernement israélien.

Cette fuite en avant n’est rendue possible que par la sidérante complaisance des États occidentaux avec le pouvoir israélien et ses relais d’extrême droite, dans un nouvel enchevêtrement géopolitique à l’œuvre depuis les scélérats accords d’association entre l’Union européenne et l’État d’Israël et, plus récemment, sous l’égide des États-Unis, les cyniques accords au parfum de dollar signés avec le Maroc, le Soudan, les Émirats arabes unis ou Bahreïn. Voilà qui explique le silence de la France et d’autres, qui équivaut à absoudre le gouvernement israélien d’exactions pourtant condamnées par le droit international. Le scandaleux renvoie dos à dos des responsabilités dont est désormais coutumier le Quai d’Orsay normalise dangereusement la politique ultra répressive et raciste d’Israël, tout en dégradant considérablement l’image de la France à travers le monde. Pire, le placement en garde à vue de Bertrand Heilbronn, président de l’Association France Palestine Solidarité, et l’interdiction de la manifestation de solidarité organisée mercredi dernier à Paris témoignent d’une criminalisation inédite de la solidarité avec le peuple palestinien dans notre pays, hier moteur dans la recherche de la paix.

La mise en scène de la rivalité entre le Hamas et l’extrême droite israélienne permet ainsi d’évacuer les causes premières et fondamentales de la colère, à savoir le vol permanent des terres palestiniennes et la situation d’apartheid créée par Israël dans ses frontières depuis le vote de la loi « Israël, État-nation du peuple juif » en 2018, comme dans les territoires occupés. On peut toujours regretter la forme qu’a prise la résistance palestinienne, la confessionnalisation grandissante et désolante d’une lutte de libération nationale. Elle reste cependant la résistance d’un peuple délaissé, opprimé, spolié, emmuré, dont les parlementaires sont arrêtés et les militants enfermés dans les geôles de l’occupant comme l’est Marwan Barghouti. Ils n’ont d’autre choix que la lutte quotidienne. Il est de notre responsabilité d’amplifier la solidarité active pour trouver des solutions politiques. D’abord en interpellant nos gouvernements et l’Union européenne, mais aussi en réclamant encore une force de protection du peuple palestinien.

De puissants points d’appui existent. La saisine et l’enquête de la Cour pénale internationale pour commission de crimes de guerre par Israël, les deux rapports de l’ONG israélienne B’Tselem, celui de Human Rights Watch, la reconnaissance des actions « Boycott, désinvestissement, sanctions » comme formes non violentes de lutte.

L’action doit s’amplifier ici pour que la France demande la suspension de l’accord d’association entre l’Union européenne et Israël, qu’elle suspende sa coopération militaire, et réengage le processus pour la reconnaissance de l’État de Palestine comme l’a déjà voté le Parlement le 2 décembre 2014.

Pourquoi n’envisagerait-on pas, en plus de nos actions quotidiennes, l’envoi, en Palestine et auprès des forces démocratiques israéliennes, de missions civiles d’observation et de protection du peuple palestinien ? Solidarité concrète avec la Palestine !

 

 

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14 mai 2021 5 14 /05 /mai /2021 06:00
Jérusalem: des militants d’extrême droite israélienne exacerbent les tensions, les violences redoublent (Médiapart, Nejma Brahim, 13 mai 2021)
Jérusalem: des militants d’extrême droite israélienne exacerbent les tensions, les violences redoublent
Par

Mercredi soir, des militants de l’extrême droite israélienne ont manifesté à travers le pays, aggravant ainsi les tensions déjà fortes qui opposent manifestants palestiniens et police israélienne depuis lundi. En parallèle, l’escalade militaire s’est intensifiée entre l’armée israélienne et le Hamas, faisant 83 morts dont une journaliste et dix-sept enfants à Gaza et sept morts côté israélien.

es violences se sont intensifiées à Jérusalem, dans la nuit de mercredi à jeudi, lorsque des militants de l’extrême droite israélienne ont décidé de manifester à travers le pays, provoquant des affrontements avec la police et des Arabes israéliens. Les images – choquantes – d’un homme présumé arabe, lynché par ces militants près de Tel-Aviv, ont été diffusées en direct sur la chaîne de télévision publique Kan, à une heure de grande écoute.

Elles montrent un homme agressé sur la promenade en bord de mer de Bat Yam, au sud de la métropole de Tel-Aviv. D’abord sorti de force de sa voiture, il est roué de coups par une dizaine de personnes, jusqu’à ce qu’il perde connaissance, rapporte l’Agence France-Presse (AFP). Selon celle-ci, les agresseurs ont justifié leur acte en prétextant que l’homme aurait tenté de foncer sur le rassemblement d’extrême droite, alors que les images laissent penser qu’il tentait au contraire d’y échapper.

En parallèle, depuis lundi, l’armée israélienne et le Hamas ont poursuivi leurs frappes aériennes et de tirs de roquettes. Sur la bande de Gaza, au 13 mai, 83 personnes dont 17 enfants ont été tuées. La journaliste palestinienne Reema Saad – enceinte de son troisième enfant – son mari et leurs deux enfants sont morts des suites d’une frappe israélienne dans la nuit de mardi à mercredi, rapporte l’organisation internationale Women in Journalism dans un tweet. Côté israélien, sept personnes ont perdu la vie.

Pour la première fois depuis le début des affrontements en cours, l’armée israélienne a annoncé ce jeudi une alerte à la roquette dans le nord du pays. Jusqu’ici, les tirs de roquettes lancés par le Hamas avaient visé le sud et le centre d’Israël. Selon l’AFP, tôt jeudi matin, les sirènes ont retenti à nouveau dans la métropole de Tel-Aviv, conduisant les habitants à se mettre à l’abri, mais aussi dans la vallée de Jezreel, en Galilée, au nord du pays.

Les quelque six cents tirs visant la bande de Gaza revendiqués par l’armée israélienne et la centaine de tirs de roquettes en direction de différentes villes d’Israël assumée par le Hamas (1 500 selon l’armée israélienne) ont conduit les autorités aéroportuaires à détourner, dès mercredi soir, tous les vols en direction de l’aéroport de Tel-Aviv jusqu’à nouvel ordre. Ce jeudi, le Hamas a affirmé avoir lancé une roquette d’une portée de 250 kilomètres en direction du second aéroport d’Israël, Ramon, près d’Eilat, et appelé les transporteurs aériens à « suspendre » tous leurs vols vers l’État hébreu, rapporte l’AFP.

Benny Gantz, ministre de la défense israélien, a par ailleurs ordonné un renforcement « massif » des forces de sécurité dans les villes mixtes, où cohabitent Juifs et Arabes, et le rappel de dix compagnies de gardes-frontières opérant habituellement en Cisjordanie occupée. « Nous sommes dans une situation d’urgence », a-t-il déclaré dans un communiqué.

Les affrontements entre manifestants palestiniens et policiers israéliens ont débuté lundi soir à Jérusalem, avec pour détonateur l’expulsion programmée de trois cents résidents du quartier de Sheikh Jarrah, dans la droite ligne de la politique de colonisation développée par Benyamin Netanyahou à Jérusalem-Est et en Cisjordanie depuis plusieurs années (lire ici notre analyse).

En réponse à l’escalade des violences à Jérusalem-Est et Gaza, Médecins du Monde a appelé la communauté internationale à « prendre des mesures urgentes » pour « pour protéger les Palestiniens de Jérusalem-Est occupée et de Gaza » et « mettre fin aux violations du droit international », condamnant la mort d’enfants lors des frappes aériennes sur Gaza.

« Les Palestiniens souffrent d’une occupation militaire perpétuelle et d’une action ciblée et prolongée visant à les expulser de leur terre et à les priver de leurs droits humains fondamentaux, y compris le droit à la santé », a expliqué le coordinateur général de Médecins du Monde France à Gaza, Willy Bergogne, pour qui « appeler à la désescalade n’est pas suffisant ». « La communauté internationale doit reconnaître et s’attaquer à la profonde inégalité de pouvoir, à l’usage excessif de la force, aux violations du droit international, et prendre des mesures claires et concrètes pour protéger les Palestiniens. »

Washington envoie un émissaire en Israël et dans les territoires palestiniens

Le premier ministre britannique, Boris Johnson, a réclamé une « désescalade urgente » et « exhorté » Israël et les Palestiniens à « faire preuve de retenue ». L’Union européenne a elle aussi appelé à un « arrêt immédiat » des violences par le biais du chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell. Reconnaissant le « besoin légitime » d’Israël de protéger sa population civile (de même que l’Allemagne), ce dernier appelle à une réponse « proportionnée » et « une retenue maximale dans l’usage de la force ».

Mardi, l’émissaire de l’ONU pour le Proche-Orient, Tor Wennesland, a alerté sur une « guerre à grande échelle », alors que l'état-major n'exclut pas l’arrivée d’une troisième intifada. En France, les députés du groupe d’amitié France-Israël à l’Assemblée nationale, dont Aurore Bergé, présidente du groupe, ont marqué leur soutien à Israël, sans un mot à l’égard des Palestiniens et des nombreux morts recensés à Gaza, dans un communiqué publié mercredi. « Nous refusons de rester silencieux et affirmons notre amitié et notre soutien indéfectible à l’État d’Israël face au terrorisme islamiste, déclarent-ils. Il n’est pas question ici de soutien politique à l’égard d’un gouvernement mais de l’affirmation du soutien à un pays ami et allié de la France. »

Le secrétaire d’État français aux affaires européennes, Clément Beaune, a quant à lui déclaré avoir besoin de l’engagement américain, reconnaissant, d’une certaine manière, l’impuissance de l’Union européenne – ou le manque de volonté d’agir ? – face au conflit israélo-palestinien qui n’a que trop duré. « Il est clair que ce sont eux [les États-Unis – ndlr] qui ont aujourd’hui encore les principaux leviers diplomatiques même si l’Europe doit être davantage présente. […] Il faut effectivement que Joe Biden et l’administration américaine, avec nous, soient impliqués », a-t-il affirmé sur France 2.

Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken a annoncé, en plus de l’envoi d’un émissaire en Israël et dans les territoires palestiniens, avoir échangé avec le président de l’autorité palestinienne Mahmoud Abbas concernant la situation à Jérusalem et Gaza, insistant sur la nécessité de mettre fin aux tirs de roquettes et appelant à une désescalade de la violence. « Les Israéliens et Palestiniens méritent des mesures égales en termes de liberté, dignité, sécurité et prospérité », a-t-il souligné dans un tweet.

Mercredi, le président américain s’est exprimé pour la première fois depuis le début des affrontements, pressé par l’ampleur des violences, et a annoncé s’être entretenu avec le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, affirmant avoir l’espoir que les violences se tarissent « le plus rapidement possible », mais défendant le droit d’Israël « à se défendre quand on a des milliers de roquettes » qui s’abattent sur son territoire.

Aucune mention aux Palestiniens en revanche, alors qu’au sein même de son parti, vingt-cinq membres du Congrès, parmi lesquels Alexandria Ocasio-Cortez et Mark Pocan, ont dénoncé les violences commises par Israël et adressé un courrier au secrétaire d’État Antony Blinken, l’encourageant à exercer une « pression diplomatique » sur Israël afin de prévenir l’expulsion de Palestiniens de leurs maisons. Pour ceux qui espéraient voir Joe Biden réaffirmer les droits humains des Palestiniens après le soutien aveugle de l’administration Trump (2017-2021) à Benyamin Netanyahou, la réaction reste faible et décevante.

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13 mai 2021 4 13 /05 /mai /2021 08:34
Jérusalem, violences à l'égard des palestiniens: Lettre des députés communistes à Jean-Yves Le Drian, ministre des affaires étrangères
Jérusalem, violences à l'égard des palestiniens: Lettre des députés communistes à Jean-Yves Le Drian, ministre des affaires étrangères
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13 mai 2021 4 13 /05 /mai /2021 06:01
Manifestation de solidarité aux Palestiniens et Palestiniennes : samedi 15 mai (10 h 30 – Square de la Résistance à Morlaix)

Manifestation de solidarité aux Palestiniens et Palestiniennes : samedi 15 mai (10 h 30 – Square de la Résistance à Morlaix)

Devant la gravité de la situation en Palestine occupée, à Jérusalem-Est et dans la bande de Gaza et des événements de ces dernières semaines et particulièrement de ce week-end (plus de 300 blessés, plusieurs dizaines de morts) l’AFPS (Association France Palestine Solidarité) pays de Morlaix a lancé un appel unitaire pour une manifestation le samedi 15 mai, un large rassemblement de solidarité internationale (manifestation qui devrait prendre la direction de la Sous-Préfecture).

Cette manifestation sera portée par de nombreuses organisations : AFPS ; PCF ; PS ; EELV ; GENERATION.S ; UDB ; Gauche indépendantiste bretonne; NPA ; ENSEMBLE ! ; UL CGT Morlaix ; ACAT; (d’autres organisations devraient rejoindre cet appel).

Le PCF Morlaix est bien évidement signataire de cet appel : la situation que vise les palestiniens est inacceptable ; le droit international doit prévaloir ; …

Le PCF dénonce le déferlement de violence auquel sont confrontés les palestiniens :

  • Violences de la part de l’armée israélienne (armée qui a envahi une mosquée)
  • Menaces d’expulsion de familles palestiniennes de leur logement à Jérusalem Est.
  • Bombardements meurtriers à Gaza

Cette violence est le résultat à la décision du pouvoir israélien, au mépris du droit international, d’annexer Jérusalem-Est et d’en éliminer toute présence palestinienne, dans le même temps qu’il s’emploie à coloniser définitivement la Cisjordanie.

Le PCF, dans un appel national, appelle tous les communistes à participer aux rassemblements dans leurs villes.

Et bien évidemment le PCF Morlaix appelle à la manifestation programmée à Morlaix. Soyons-y nombreux.

Jérusalem : Exigeons des sanctions ! (Fabien Roussel, secrétaire national du PCF, député du Nord)

Je dénonce la réponse honteuse du ministre Jean-Baptiste Lemoyne faite à ma collègue Elsa Faucillon lors de sa question au gouvernement aujourd’hui. Dans sa réponse, le gouvernement renvoie dos à dos la politique de colonisation de l'Etat israélien et l’appel de l’autorité palestinienne, à faire respecter toutes les résolutions de l'ONU.

Pourtant, les violences contre les Palestiniens de Jérusalem ont culminé ce lundi 10 mai. La répression policière israélienne des manifestants de l'Esplanade des Mosquées a fait, selon le Croissant rouge palestinien, plus de 305 blessé.es.

A Gaza, plus de 20 personnes - dont plusieurs enfants - ont succombé sous les bombes israéliennes.

Déjà vendredi, sur l’Esplanade des mosquées, mais aussi dans la Mosquée Al Aqsa, lors de la prière à laquelle participaient 70 000 fidèles, l’armée israélienne — armée d’occupation de Jérusalem-Est depuis 54 ans, au mépris de toutes les résolutions des Nations unies —, est intervenue tirant à balles métalliques enrobées de caoutchouc, utilisant des gaz lacrymogènes.178 personnes ont été blessées dont 88 grièvement.

Les Palestiniens sont confrontés à un déferlement de violence de l’armée israélienne, allant jusqu'à envahir la mosquée.

Dans le quartier de Sheikh Jarrah, comme dans tout Jérusalem-Est, des familles palestiniennes sont, de nouveau, menacées d’expulsion par les colons israéliens et militants d’extrême droite soutenus par le système judiciaire israélien. Même si la décision d’expulsion a été reportée au 15 juin, la résistance non violente des Palestiniens s’est organisée et la police israélienne a bouclé le quartier.

Cette violence est le résultat à la décision du pouvoir israélien, au mépris du droit international, d’annexer Jérusalem-Est et d’en éliminer toute présence palestinienne, dans le même temps qu’il s’emploie à coloniser définitivement la Cisjordanie.

La communauté internationale a condamné cette annexion mais n’a pas accompagné cette condamnation de sanctions, ce qui conforte le sentiment d’impunité de ceux qui, en Israël, n’hésitent pas à crier « Mort aux Arabes » et de ceux qui, depuis 1967, le pensent tout bas, en prétendant annexer Jérusalem-Est.

Le Conseil de sécurité de l'ONU n'est pas parvenu, ce lundi, à s'accorder pour condamner le gouvernement israélien. Et pourtant une décision d'urgence portée par la France et l’Union européenne est nécessaire pour apporter une protection internationale au peuple palestinien mais aussi imposer des sanctions au gouvernement israélien et dans l'immédiat, faire respecter les droits des Palestiniens à la sécurité dans leur vie quotidienne. 

Une fois de plus, la preuve tragique est apportée que seule une solution conforme aux résolutions des Nations unies peut créer une paix durable avec la création, aux côtés d’Israël, d’un Etat palestinien sur les territoires occupés de Cisjordanie et Gaza, avec Jérusalem-Est pour capitale.

Le PCF appelle tous les communistes à participer aux rassemblements dans leurs villes et à Paris ce mercredi 12 mai de 16h à 18h devant le Ministère des Affaires étrangères, à l’appel du Collectif national pour une Paix Juste et Durable entre Palestiniens et Israéliens.

Fabien Roussel, député du Nord, secrétaire national du PCF

Paris, le 11 mai 2021.

 

***

Publié le 12/05/2021 par MJCF
Augmentation des violences à l’égard des Palestiniens : La France doit réagir vite !

Depuis plusieurs semaines, les destructions de maisons et arrêtés d’expulsions se multiplient dans le quartier de Sheikh Jarrah à Jérusalem-Est. La stratégie de colonisation mise en place dans tout le pays s'intensifie d’année en année, particulièrement à Jérusalem où l'État israélien ambitionne d’éliminer toute présence palestinienne afin de mener à bien son projet de Grand Jérusalem, en dépit des conventions internationales. À cette violence de l'État s'ajoutent les multiples provocations de groupes d'extrême droite et fascistes ainsi que la mise en place de restrictions d’accès à la vieille ville par l’armée israélienne. Cette situation déjà tendue a pris un nouveau tournant vendredi avec l’intrusion et l’attaque de l’Esplanade des Mosquées par l’armée israélienne. Alors que des dizaines de milliers de fidèles étaient réunis, la présence militaire a déclenché un mouvement de foule, auquel l'armée a répliqué avec des gaz lacrymogènes et des tirs. Le quartier de Sheikh Jarrah après de nombreuses violences policières a été rapidement interdit d’accès à tous les Palestiniens et Palestiniennes.    Les deux cents Palestiniens blessés n’ont pas pu recevoir de soins corrects, la force occupante ayant tiré des gaz lacrymogènes jusqu’aux salles de soins du Croissant rouge.

Samedi soir, les Palestiniens et Palestiniennes réunis sur l’Esplanade des Mosquées ont de nouveau été attaqués. Ce dimanche, l’accès à l’entièreté de Jérusalem-Est a été restreint par l’armée israélienne alors que ce territoire n’est pas, normalement, sous contrôle israélien. Ce lundi matin, ce sont de nouveau des centaines de Palestiniens et Palestiniennes qui ont été blessés à Jérusalem.

Cette situation n’est pas un hasard, elle est la conséquence de la politique menée par Israël depuis des dizaines d’années. Construction de colonies, arrestations arbitraires, enfermements massifs de militantes et militants, évacuations forcées, répression constante sur le territoire cisjordanien mais aussi à l’intérieur même d’Israël avec la mise en place de lois ouvertement racistes.

Le soutien international dont a bénéficié Benyamin Netanyahou dans son objectif d’effacer la Palestine de la carte et notamment à Jérusalem, alors même qu’une partie de la communauté internationale demeure silencieuse ou inactive, n'a fait que renforcer cette politique. Il est temps d’agir, les condamnations ne suffisent pas à faire reculer la politique raciste et coloniale menée par l'État israélien. La communauté internationale doit apporter tout son soutien à la population palestinienne face à ces attaques et à la situation d’apartheid mise en place. Le silence du gouvernement français et d’Emmanuel Macron est particulièrement insupportable.

Le Mouvement jeunes communistes de France exprime sa solidarité aux Palestiniens et Palestiniennes face à ces attaques.   

Le MJCF appelle l’ensemble des jeunes à se mobiliser partout en France pour exiger de notre gouvernement une action immédiate sur la scène internationale pour une paix juste et durable en Palestine. Nous nous donnons rendez-vous à Paris le 12 mai à 16 heures devant le ministère des Affaires étrangères.

Le MJCF demande que la France intervienne :

  • Pour la reconnaissance de l’État Palestinien sur les frontières de 1967 avec Jérusalem-Est comme capitale.
  • Pour la mise en place de sanctions financières et diplomatiques    à l’égard d’Israël.
  • Pour la convocation d’un conseil de sécurité à l’ONU.
  • Pour la libération des prisonniers et prisonnières politiques palestiniens et palestiniennes, dont celle de Marwan Barghouti.

Clémentine Le Duey

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13 mai 2021 4 13 /05 /mai /2021 05:48
Jérusalem-Est: les jeunes Palestiniens brisent le mur du silence (L'Humanité, Pierre Barbancey, 12 mai 2021)
Jérusalem-est. Les jeunes Palestiniens brisent le mur du silence
Mercredi 12 Mai 2021

Malgré la répression israélienne ayant fait plus de 500 blessés et les raids meurtriers sur Gaza, la colère ne retombe pas face à l’occupation et la colonisation.

 

Étudiant en psychologie à l’université de Bir Zeit, non loin de Ramallah, en Cisjordanie, Judeh, 27 ans, vit à Jérusalem-Est. L’occupation et la colonisation israéliennes, il sait ce que cela signifie dans sa chair. Pour pouvoir suivre ses cours, il lui faut, tous les jours, emprunter un bus réservé aux Palestiniens – ainsi qu’en ont décidé les autorités israéliennes – régulièrement ciblé par les contrôles de la police et bloqué plus que de raison au checkpoint à franchir. De quoi alimenter la colère. D’autant qu’il lui arrive régulièrement de subir les provocations des colons, de plus en plus nombreux dans la partie orientale de la ville. Le triste quotidien d’un jeune à Jérusalem-Est. « La vie est difficile », dit avec colère l’étudiant contacté par téléphone.

Judeh le dit tout de go : « Je ne suis pas musulman. » Ce qui ne l’empêche pas, en cette période de ramadan, d’être tous les soirs avec ses copains pour l’iftar, cette rupture du jeûne lorsque le soleil s’est couché. Un moment convivial où tout le monde se retrouve, au-delà de ses convictions religieuses. D’ailleurs, l’armée israélienne n’a pas posé ce type de question lorsqu’elle a évacué à plusieurs reprises tous les jeunes assis pacifiquement sur les marches formant agora devant la porte de Damas, l’une des entrées de la vieille ville.

Cheikh Farrah, cœur du plan de colonisation de la ville

Mais c’est sans doute ce qui se passe dans le quartier de Cheikh Jarrah qui a fait éclater ce trop-plein d’humiliations. Vingt-huit familles palestiniennes ont reçu un ordre d’expulsion. Il y a une dizaine de jours, des centaines de jeunes sont alors spontanément venus manifester leur opposition à cette éviction et à l’installation de colons. « On ne veut pas laisser ces familles seules face à l’occupant, souligne Judeh . Si on est là, les colons osent moins provoquer. » Si Cheikh Jarrah est ainsi visé, ce n’est pas anodin. L’argument d’une présence juive il y a plus d’un siècle, sans doute réelle, ne tient pas. En revanche, on comprend mieux cet acharnement lorsqu’on sait que ce quartier – qui ne dépend pas de la vieille ville – s’étend jusqu’à la route numéro 1. Celle-ci désigne la ligne verte, où les combats s’étaient arrêtés en 1949 et franchie par les troupes israéliennes en 1967. Vider Cheikh Farrah de ses habitants palestiniens, c’est ouvrir la voie à une continuation « ethniquement » homogène entre Jérusalem-Ouest et Jérusalem-Est, but ultime de la colonisation de la ville (lire ci-contre).

Maral Qutteine, une ancienne journaliste qui vit dans la vieille ville, que nous avons pu joindre, témoigne aussi. « Les gens ne supportent plus la présence des colons et la pesanteur de l’occupation. » Si Israël parle de Jérusalem comme de sa « capitale une et indivisible », en réalité le traitement n’est pas le même entre l’ouest et l’est. Les services municipaux sont pratiquement inexistants dans la partie occupée malgré les taxes toujours plus nombreuses que paient les Palestiniens.

«  Ce n’est pas une guerre inévitable, mais une politique délibérée »

Comme cela se produit souvent dans l’histoire des révoltes et des révolutions, arrive un moment où la goutte d’eau… « Les jeunes se révoltent car ils sentent bien qu’ils n’ont pas d’avenir, souligne Maral Qutteine. Rien ne change pour eux. Des résolutions sont votées à l’ONU, il y a beaucoup de déclarations mais les jours se suivent et se ressemblent. Les jeunes réalisent que la seule solution qui se présente à eux est de se libérer eux-mêmes, sans l’aide de quiconque, ni des pays arabes, ni de l’Union européenne et pas plus de l’Autorité palestinienne, qui est très faible. »

Phénomène intéressant : à Cheikh Jarrah, ce ne sont pas seulement les Palestiniens de l’Est qui manifestent. Ils sont rejoints par ceux que l’on appelle les Arabes palestiniens, qui vivent en Israël. Les députés de la Liste unie, conduite par le communiste Ayman Odeh, sont venus les soutenir. Mais des dizaines de juifs sont aussi présents. Certains sont là à l’appel de Standing Together, qui regroupe juifs et Arabes pour la paix et l’égalité. « Nous rendons le gouvernement responsable de ce qui se passe. Ce n’est pas une guerre inévitable, comme veulent le faire croire les autorités, mais une politique délibérée », affirme Uri Weltmann, animateur de l’association. Celle-ci agit aussi à Tel-Aviv, Haïfa, Jaffa ou Nazareth pour « mobiliser autant que possible les citoyens d’Israël ».

L’enjeu est d’autant plus important que l’extrême droite israélienne, qui a le vent en poupe, s’agite et tente de créer un climat de violence contre les Palestiniens, et pas seulement à Jérusalem-Est mais partout en Israël. Lundi, un Palestinien a été tué à Lod. « C’est une “hébronisation”de la situation », dit Uri Weltmann en référence à la ville d’Hébron, en Cisjordanie, où les colons terrorisent les Palestiniens. Une extrême droite et un Netanyahou qui trouvent dans la tactique destructrice du Hamas les justifications d’un massacre à Gaza. « Deux faces d’une même pièce », comme l’ose un jeune Palestinien qui ne veut pas dire son nom.

À Jérusalem, la répression a fait plus de 500 blessés. Judeh craint cette violence des colons. « Mais nous resterons aussi longtemps que possible pour empêcher l’expulsion des familles de Cheikh Jarrah », prévient-il. Quoi qu’il arrive maintenant, les Palestiniens de Jérusalem-Est ont brisé au moins un mur, celui du silence.

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