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27 novembre 2020 5 27 /11 /novembre /2020 19:32
Rassemblement contre la Loi Sécurité globale samedi 28 novembre à 15h Place des Otages - Communiqué commun
MONTROULEZ / MORLAIX
🔴 Pour s'opposer à cette loi liberticide dite "Sécurité Globale". 🔴 ✊
Communiqué commun de : Jeunes Communistes, Le Parti Communiste, La Gauche Indépendantiste, Génération.s, Europe Écologie les Verts, Union démocratique bretonne, Nouveau Parti Anticapitaliste, Parti Socialiste, Force Ouvrière, FSU, CGT, SUD, Association France Palestine Solidarité, Ligue des droits de l'homme, etc.
Samedi 28 Novembre, place des Otages à Morlaix, 15H.
 
Communiqué commun - Morlaix, 26 novembre
Rassemblement contre la Loi Sécurité globale samedi 28 novembre à 15h Place des Otages
 
La discussion sur la loi dite « sécurité globale » a commencé en première lecture à l’Assemblée nationale ce mardi 17 novembre. Nous dénonçons une loi attentatoire aux libertés publiques. 
 
Nous dénonçons également l’atteinte portée à la liberté de la presse et au droit à l’information. En effet, si les autorités publiques, police et gendarmerie, et des autorités privées, SNCF, peuvent plus facilement capter des images des particuliers, l’inverse sera interdit. Cette loi condamne « le fait de diffuser, par quelque moyen que ce soit et quel qu’en soit le support, dans le but qu’il soit porté atteinte à son intégrité physique ou psychique, l’image du visage ou tout autre élément d’identification d’un agent de la police nationale ou de la gendarmerie nationale autre que son numéro d’identification individuel ». 
 
Toutes ces mesures sont l’expression d’une dérive autoritaire du Gouvernement. Non seulement elles ne protégeront personne, mais en plus, elles créeront les conditions d’une répression accrue des mobilisations sociales : restriction du droit de manifester, surveillance et répression des manifestants, impunité des policiers violents, restriction de la liberté de la presse et du droit d’information. 
 
Ainsi,
 
les Jeunes Communistes, Le Parti Communiste, La Gauche Indépendantiste, Génération.s, Europe Écologie les Verts, UDB, Nouveau Parti Anticapitaliste, Parti Socialiste, Force Ouvrière, SUD Solidaires,  FSU, CGT, Association France Palestine Solidarité, Ligue des Droits de l'Homme, etc.
 
appellent l'ensemble des Morlaisiens et des habitants de la région sensibilisés à cette question démocratique majeure à se réunir
 
le Samedi 28 Novembre, place des Otages à Morlaix, 15H
 
Pour s'opposer à cette loi liberticide dite "Sécurité Globale"

Ouest-France

Morlaix. Rassemblement contre la loi « Sécurité globale » ce samedi

Pour dénoncer « une dérive autoritaire du gouvernement », plusieurs partis et associations appellent au rassemblement à 15 h, place des Otages à Morlaix (Finistère).

Ce samedi 28 novembre, plusieurs partis et associations appellent à un rassemblement contre la loi « Sécurité globale » à Morlaix (Finistère), à 15 h, place des Otages. Ils dénoncent notamment « l’atteinte portée à la liberté de la presse et au droit à l’information : si les autorités publiques, police et gendarmerie, et des autorités privées, SNCF, peuvent plus facilement capter des images des particuliers, l’inverse sera interdit », rappellent-ils.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/morlaix-rassemblement-contre-la-loi-securite-globale-ce-samedi-7064813

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27 novembre 2020 5 27 /11 /novembre /2020 17:37
Jean-François Le Borgne, trésorier, et Robert Jouêtre, secrétaire général du comité du Secours Populaire du pays de Morlaix.  | OUEST-FRANCE

Jean-François Le Borgne, trésorier, et Robert Jouêtre, secrétaire général du comité du Secours Populaire du pays de Morlaix. | OUEST-FRANCE

Ouest-France

Pays de Morlaix. Au Secours Populaire, toujours autant de bénéficiaires

Les chiffres nationaux sont alarmants au Secours Populaire. Au niveau local, le comité du Secours Populaire du pays de Morlaix (Finistère) un nombre de bénéficiaires plutôt stable. On fait le point.

Les chiffres nationaux sont alarmants au Secours Populaire. L’association enregistre près de 45 % de bénéficiaires en plus ces derniers temps. Beaucoup d’étudiants sont concernés, mais aussi des personnes âgées ou des personnes seules et souvent avec des enfants en bas âge.

Au niveau local, le comité du Secours Populaire du pays de Morlaix (Finistère) enregistre un nombre de bénéficiaires plutôt stable. « Nous n’avons pas la même analyse que dans les grandes villes. Nous avons même eu un creux en été. Depuis quelque temps, nous sommes revenus à un effectif plus en phase avec celui des années précédentes », expliquent le trésorier Jean-François Le Borgne et le secrétaire général Robert Jouêtre.

400 familles inscrites

« Nous accueillons près de soixante-dix personnes les mercredis et les vendredis pour de l’aide alimentaire. » Toutefois, les bénévoles admettent qu’il y a de nouvelles inscriptions ces temps-ci. « Il y a de plus en plus de jeunes, » reconnaît Robert Jouêtre, « beaucoup plus que lors de mon arrivée en 2001. » Les familles monoparentales sont plus nombreuses et les demandes de produits d’hygiène plus importants, « comme les couches, qui sont très onéreuses. » Le nombre de familles inscrites fleure les quatre cent au total « mais ce sont près de trois cents familles qui sont présentes régulièrement. » Le protocole pour la distribution des aides alimentaires a changé en raison de la crise sanitaire. Plus strict, il n’en est pas moins plus efficace. « Les gens n’attendent pas trop longtemps à l’extérieur. Il y a l’obligation de mettre du gel en entrant. Un sas d’attente est installé avec des sièges, puis un circuit fléché, vers l’accueil (pour fournir sa carte de bénéficiaire), puis vers un comptoir pour les conserves qui mène vers les produits frais et le pain avant de terminer vers le garage où sont distribués fruits et légumes, » décrit Jean-François Le Borgne. Ainsi, les bénéficiaires ne se croisent pas. « Une pastille apposée sur les cartes de chacun leur indique l’heure à laquelle ils peuvent se présenter à la distribution, ce qui permet d’étaler les venues. Nous allons sans doute conserver ce système efficace après le confinement. »

La distribution des colis de Noël maintenue

Seul bémol, la pause-café qui était proposée après la distribution et qui a disparu. « Nous perdons en convivialité. » Pour Noël, la distribution de colis se fera comme à l’ordinaire, sur inscription et sous le même protocole le 24 décembre à partir de 9 h.

Contact : 02 98 88 38 91.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/pays-de-morlaix-au-secours-populaire-toujours-autant-de-beneficiaires-7061391

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26 novembre 2020 4 26 /11 /novembre /2020 19:12
Rassemblement à Plougonven - le Triskell à Guervenan - avec les oubliés du Segur ce 26 novembre
Rassemblement à Plougonven - le Triskell à Guervenan - avec les oubliés du Segur ce 26 novembre
Rassemblement à Plougonven - le Triskell à Guervenan - avec les oubliés du Segur ce 26 novembre
Rassemblement à Plougonven - le Triskell à Guervenan - avec les oubliés du Segur ce 26 novembre
Nous étions présents à Plougonven, devant le Triskell sur le centre hospitalier de Guervenan, pour soutenir le personnel du foyer d'accueil médicalisé de Plougonven, du Services soins a domicile SSIAD, et du CSAPA afin de dénoncer la discrimination dont sont victimes ces personnels médicaux par rapport aux primes du Ségur de la santé. Il y est urgent de rendre justice a ces personnels de l'hôpital du pays de Morlaix.
Le comité de défense de l'hôpital était la ainsi que plusieurs élus de gauche, des élus et militants communistes.
La CGT et Sud appellaient à la mobilisation ce judi 26 novembre de 16h30 à 17h30 devant le Triskel à Plougonven.
Qu'on fasse entendre la voix des oubliés du Ségur ! Les agents du Triskel, du CSAPA et du SSIAD doivent obtenir leurs augmentations comme le reste des salariés du CHPM ainsi que tous les salariés du secteur du médico-social qu'ils soient public ou privés.
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25 novembre 2020 3 25 /11 /novembre /2020 17:03

LREM, La République en Marche ou Le Rassemblement (national) en Marche :

Depuis lundi soir, circule sur les réseaux sociaux des dizaines, si ce n’est pas des milliers de vidéo de l’évacuation des réfugiés Place de la République à Paris.

Ces personnes, qui ont fui la guerre en vivent une autre ici, plus sournoise et dirigée par l’extrême droite et nos gouvernants.

Gerald Darmanin en tête, c’est lui qui part un arrêté a interdit il y a quelques semaines la distribution d’aide aux réfugiés à Calais. C’est sous ses ordres que le Préfet Lallement a fait sortir ces réfugiés qui ne demandent qu’à dormir des rues de Paris.

Dès les premières vidéos, une vague d’indignation a secoué les réseaux sociaux, l’adjoint au logement de Paris, Ian Brossat s’est rendu sur place avec d’autres élus.

Ils se sont vus encadrés par les forces de police avec d’autres journalistes. Puis empêché d’accéder à leurs bureaux à la mairie.

Sur une vidéo qui elle aussi a soulevé l’indignation, on voit Remy Buissine, journaliste pour le média Brut, se faire violenter par des policiers.

C’est donc ça qu’est devenu le pays des Droits de l’Homme, un pays, où les réfugiés sont violentés, où les journalistes sont frappés, où les élus sont mal menés par les gardiens de l’ordre.

Quelques heures après, j’apprenais que le maire de Béziers, Robert Ménard, proche du RN voulait que la France devienne un pays autoritaire. Nous avons depuis quelques semaines fait ce pas, qui avec la loi de Sécurité Globale va s’intensifier et devenir légale.

En 2017, les français avaient voté en masse Macron afin de faire barrage à Le Pen, 3 ans plus tard, En Marche applique le programme du Rassemblement National.

Enzo de Gregorio, militant du MJCF et du PCF à Morlaix

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22 novembre 2020 7 22 /11 /novembre /2020 20:41

Parce que la justice et l'égalité salariale dans le secteur médico-social et hospitalier restent à construire, la section de Morlaix du PCF soutient l'appel des personnels du centre hospitalier du pays de Morlaix et notamment des oubliés du Segur, personnels du Triskell, du CSAPA, du SSIAD, qui organisent un débrayage et une manifestation à 16h30 à Plougonven, à Gervenan, devant le service du Triskell le jeudi 26 novembre, au côté des syndicats SUD et CGT du centre hospitalier.

Soyons nombreux pour soutenir ces acteurs du monde de la santé!

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15 novembre 2020 7 15 /11 /novembre /2020 15:06
 
Un plan social opéré en catimini dans le secteur de la presse régionale sur les pays de Morlaix et de Brest...
 
Nous avons appris que les dépôts Ouest France de Morlaix et Brest sont supprimés par décision du groupe Ouest-France.
 
Leurs activités de livraison sont transférés au groupe le Télégramme, responsable unique désormais de la livraison des 2 quotidiens sur l'ensemble du Nord Finistère.
 
Un communiqué de presse du Ministère de la culture du 27 aout 2020 indiquait les nouvelles aides accordées à la presse Française, avec en particulier un fonds de lutte contre la précarité d'un montant de 18 millions d'euros.
 
En contrepartie de ce soutien conséquent, l’État attendait de la part des éditeurs de presse qu’ils se montrent exemplaires en matière de transition écologique, de parité et diversité, mais aussi de lutte contre la précarité des professions les plus fragiles du secteur (pigistes, photojournalistes, correspondants locaux de presse, vendeurs-colporteurs, etc.).
 
L'attitude du groupe Ouest France en cette période de crise sanitaire et économique se comprend mal dans ce contexte.
 
70 à 80 personnes perdent leur emploi de livreurs-transporteurs indépendants du Ouest-France dans le Nord-Finistère: est-ce une manière de lutter contre la précarité? 
 
Et pourtant les livreurs de presse ont pris dans la période du confinement des risques pour livrer la presse tous les jours de mars à mai sans aucune prime de risque liée à l'incertitude sur la transmission du virus.
 
Des travailleurs courageux, se levant tôt sur des horaires atypiques et décalées, impactant fortement la vie sociale, pour des revenus générés assez faibles, qui se trouvent aujourd'hui curieusement récompensés.
 
Sur l'ensemble des dépôts de Morlaix et Brest, environ 70 à 80 personnes ( Vendeurs colporteurs de presse, transporteurs) viennent donc, sans crier gare, il y a quelques jours, de perdre leur emploi, plongeant certains dans une situation précaire et pour d'autres dans une misère sociale et financière avec l'impossibilité pour beaucoup d'entre eux d'obtenir l'assurance chômage indépendant, ne remplissant pas les conditions d'obtention de cette dernière.
 
Sur le dépôt de Morlaix, il y avait 7 transporteurs et livreurs de presse travaillant sur la ville de Morlaix, 30 sur les communautés de commune du Haut Léon, de Landivisiau et de Morlaix. 
 
Contrairement aux livreurs d'Ille-et-Vilaine, du Morbihan, des Côtes d'Armor, et du sud-Finistère, ces livreurs-transporteurs de presse n'étaient pas salariés du groupe Ouest-France (98% des livreurs de Ouest-France, contrairement aux VCP du Télégramme, ont un statut de salarié qui leur assurent plus de protections, le dispositif d'intégration s'était arrêté au nord-Finistère où des responsables de dépôt, petits chefs d'entreprise travaillant pour le client Ouest-France comme prestataires, employaient des VCP ), mais avaient un statut de travailleurs indépendants travaillant avec un responsable de dépôt ayant une licence de transporteur.
 
L'un de ses livreurs-transporteurs indépendants travaillant pour livrer les journaux Ouest-France témoigne pour le Chiffon Rouge aujourd'hui :
 
" Pour livrer le Ouest-France, je travaillais 7 jours sur 7, de 2h à 6h du matin, 362 jours sur 365. Les livraisons étaient rémunérés sur la base de 0,44 centimes du kilomètres, et pour les livraisons à domicile de 18 centimes par journal livré dans une boîte aux lettres particulière (contre 14 centimes pour les VCP du Télégramme).
Chacun travaillait avec son véhicule individuel, avec les frais que ça occasionne sur le moyen terme: beaucoup de retraités à bas revenus (par exemple 800 euros) qui complétaient avec un revenu autour de 600-700 € par mois. Des précaires aussi.
Des travailleurs "pseudo indépendants" (en réalité, ils n'avaient aucune marges sur les tournées, l'organisation, les démarchages de clients, la gestion des problèmes de livraison, tout était centralisé), sans protection, que l'on peut virer du jour au lendemain sans passer par le licenciement ni le droit à la formation pour retrouver un métier. Il y a eu une entente entre les groupes Le Télégramme et le groupe Ouest-France sur le partage des livraisons dans le Finistère, les VCP et transporteurs du Télégramme livrant désormais aussi le Ouest-France, avec la réciproque dans le Sud-Finistère.
Seuls quelques indépendants livreurs du Ouest-France dans le Nord-Finistère sont embauchés ponctuellement pour des remplacements pour livrer le Télégramme. Le responsable du dépôt lui a été embauché par le Télégramme et nous, on se retrouve sans travail, victimes d'un plan social qui ne se voit pas, qui ne fait pas de bruit, et pour cause, la presse locale n'a pas intérêt à faire de la publicité sur cette affaire qui concerne de très près les intérêts de ses patrons. Les VCP indépendants du Ouest-France étaient isolés les uns les autres, pas syndiqués, assez âgés pour beaucoup: c'était des victimes désignées. Les aides accordées à la presse pour faire face à la crise du lectorat et de la publicité, aux rigueurs nouvelles liées au confinement, mais justifiées aussi pour réduire la précarité de l'emploi, conduisent à des destructions d'emploi pour 70 à 80 petits travailleurs du Finistère qui auront le plus grand mal à retrouver un emploi. C'est injuste. On aurait dû normalement passer à la géolocalisation par tablettes numériques et la validation de chaque portage individuel mais on n'a pas attendu cela: on nous a retiré notre travail du jour au lendemain, sans information préalable ".      
 
Ce "plan social" dissimulé à de quoi nous interroger sur la considération des groupes de presse pour les petites mains qui rendent les abonnements possibles, abonnements qui sont plus rentables pour ces journaux que les achats en maison de la presse. Il confirme aussi les méfaits de ce "statut" hybride de zone grise promise à toutes les flexibilités en plein essor aujourd'hui: celui de travailleur à son compte, en "free lance" sur commande des grands groupes. 
 
Nous avions déjà relayé en 2012 et 2013 le combat de quelques Vendeurs colporteurs de presse du Télégramme pour une revalorisation et une sécurisation de leur statut. 
 
Ce chantier ne fait que montrer à nouveau sa brûlante actualité. Avec une nouvelle mauvaise nouvelle sur le front de l'emploi dans la région morlaisienne.
 
Ismaël Dupont, 15 novembre 2020

Relire aussi dans Le Chiffon Rouge:

Parole de syndicaliste: Fabrice Clémenceau, l'infatigable défenseur des Vendeurs colporteurs de presse en quête de statut protecteur

Alerte sur le statut des travailleurs de l’ombre : les Vendeurs Colporteurs de Presse du Télégramme

Premières annonces prometteuses pour le syndicat des vendeurs colporteurs de presse du Télégramme

 

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15 novembre 2020 7 15 /11 /novembre /2020 13:40
Consultation de la région Bretagne Ligne Morlaix-Roscoff: contribution de la CGT Cheminots


SYNDICAT CGT DES CHEMINOTS DES PAYS DE MORLAIX ET DE LANDIVISIAU

Comme vous l'avez sans doute lu dans la presse locale, la Région Bretagne organise, chaque année, une réunion du Comité de lignes Léon Iroise qui permet aux usagers du réseau de transport Breizhgo (cars et trains) de s'exprimer sur le niveau et sur la qualité du service rendu.
Afin de tenir compte du contexte sanitaire actuel, elle sera, cette fois, dématérialisée entre le 2 et 15 novembre 2020.
Dans ce contexte, nous avons rédigé une contribution  centrée sur le devenir de la ligne Morlaix Roscoff : elle a été transmise au Conseil Régional le 13/11/2020.
 

Jean-Yves Ollivier

 

Contribution du Syndicat CGT des Cheminots de Morlaix pour le Comité de lignes Léon Iroise 2020 -

Déjà dans le collimateur du rapport Spinetta paru début 2018, les lignes classées UIC 7 à 9, dites « petites lignes », sont à nouveau menacées au travers du rapport Philizot et de l’article 172 de la loi d’orientation des mobilités (loi LOM).
En cherchant à se désengager de leur gestion et de leur financement, l’Etat fait planer de graves conséquences pour le service public ferroviaire.
C’est à ce contexte général que le sort de la ligne Morlaix Roscoff est intimement lié.
Et c’est dans ce contexte que le syndicat CGT des cheminots de Morlaix continue de récuser « l’enterrement » sans autre forme de procès de la voie Morlaix Roscoff et de son exploitation.
SNCF Réseau ne cesse d’affirmer que les pluies orageuses qui ont emporté l’infrastructure sur quelques mètres au niveau de Sainte Sève le 3 juin 2018 seraient « malheureusement » à l’origine de l’arrêt d’exploitation de la ligne. 

Mais il faut rappeler que la SNCF avait programmé l’arrêt total de l’exploitation au 1er janvier 2019.

Cet incident est arrivé à point nommé pour SNCF Réseau puisqu’il a permis d’avancer de 6 mois la fermeture prévue sans avoir à se justifier. La preuve en est fournie par la suite donnée à cet incident. Il suffit d’observer la configuration du site pour s’apercevoir que les eaux qui ont provoqué ces dégâts venaient en tout ou partie de la route. Les travaux de réparation auraient donc dû être financés, en tout ou partie, par le tiers responsable de la gestion des eaux en ce point.

Or la SNCF ne semble pas avoir amorcé la démarche de réparation qu’impose la gestion en « père de famille » du patrimoine. Mais ce n’est que le dernier avatar en date de l’abandon du patrimoine orchestré par SNCF Réseau.
Pour noircir d’avantage le tableau, SNCF Réseau annonce à tout vent le chiffre de 45 M€, « au bas mot », nécessaire à la réhabilitation de la ligne. SNCF Réseau n’est pas revenu sur ce chiffrage malgré le quasi-aveu « d’avoir chargé la barque » (sic) lors du précèdent comité de lignes. Pour un linéaire de 25,5 km, le ratio de réhabilitation s’élèverait à 1,765 M€ par kilomètre. Ce chiffrage est bien supérieur aux coûts constatés sur des travaux similaires réalisés dans la Région. C’est un euphémisme que de dire qu’il peut être optimisé, ou bien justifié.  
Nous comprenons bien que le coût du kilomètre de ligne à grande vitesse n’est pas le même que celui d’une ligne limitée à 100 km/h destinée à faire circuler des autorails.  Quelle charge à l’essieu a-t-elle été prise en compte ? La nouvelle voie « étudiée » sera-t-elle dédiée aux trains voyageurs légers ou bien intègre t’elle la possibilité d’un trafic marchandise, soit une charge e 22,5 t à l’essieu ? Quelle vitesse de circulation ?
Nous comprenons bien que le coût du matériel mis en œuvre du kilomètre de ligne renouvelé n’est pas le même pour une ligne de groupe UIC 3 ou une ligne de groupe UIC 9 avec un trafic réputé peu dense. L’« étude » a-t-elle pris en compte le groupe UIC 9 actuel ou a-t-elle envisagé une augmentation du trafic ? Quelles hypothèses d’exploitation (autorail dédié) ?
Nous comprenons bien que le coût des travaux n’est pas le même quand on ne dispose que d’une interception de 5 heures de nuit ou qu’on peut travailler de jour, sans nécessité de remettre la ligne en état à la fin de la période d’interception. Quel régime de travaux a été pris en compte dans l’« étude ».
Nous comprenons bien que les travaux connexes de drainage et de plateforme amènent des surcoûts. Les investigations indispensables à l’« étude » ont-elles été réalisées ? Quelles sont les résultats en termes de pourcentage de travaux connexes ?
Nous comprenons bien que le ralentissement sur le viaduc de la Penzé est lié à un problème structurel. Quelles investigations ont-elles été menées pour mieux connaitre l’état du pont et sur quelles hypothèses l’« étude » a-t-elle chiffré la réhabilitation de l’ouvrage ?
Mais SNCF Réseau aura raison à terme puisque ce chiffrage a tout d’une prophétie autoréalisatrice. La végétation va reprendre sa place sur la voie, va dégrader l’existant, le drainage non entretenu va devenir insuffisant va favoriser la dégradation de la plateforme. On peut parier que la ligne de Morlaix Roscoff atteindra le statut envié de ligne à grande vitesse, mais en termes de dégradation !  Le délai sans cesse reporté des travaux de réhabilitation ne fait qu’alourdir la note qui pourrait à terme converger vers le chiffre annoncé par SNCF Réseau.
Si nous ne sommes pas certains que la privatisation soit la panacée permettant une relance du transport ferroviaire, l’exploitation ferroviaire ne peut se faire que sur un réseau ferroviaire de qualité. Doit-on laisser les petites lignes se dégrader de façon irréversible ? A qui appartient la décision ? Le syndicat CGT des cheminots de Morlaix a rencontré l’ensemble des décideurs politiques de la région. Tous se disent favorables à la réouverture de la ligne, à l’exception notable de notre députée qui n’a jamais répondu à nos demandes d’entretien, ce qui est assez étrange de la part d’une élue appartenant à un mouvement dont les leaders ne cessent de se targuer d’actions pour sauver les petites lignes ! La ligne Morlaix Roscoff serait-elle une exception ?


La CGT a proposé des solutions innovantes pour la réhabilitation, la relance et le développement de la ligne. On trouvera, en annexe, les quelques points proposés au sous-préfet de Morlaix en août 2016.

La CGT reste à la disposition des élus pour apporter son expertise afin d’éclairer les choix dans la prise de décision.  Nous avons depuis longtemps réclamé une table ronde mettant en présence les élus, SNCF Réseau, SNCF Mobilités, les associations d’usagers et les syndicats afin d’acter les mesures à prendre au vu de la situation et de l’étude SYSTRA qui a bien défini le potentiel de la ligne. C’est à nos yeux la seule solution pour mettre en place un processus démocratique afin de décider de l’avenir de la ligne.

Enfin, nous mettons en avant la compatibilité du chemin de fer avec les déplacements en bicyclette :

- Facilité de transport des bicyclettes à bord du train par rapport au bus,
Transfert des cyclistes empruntant les ferries,

- Possibilité d’une voie cyclable parallèle à la plateforme ferroviaire sous réserve d’une séparation physique à étudier.


Le chemin de fer a montré sa résilience et toute son utilité lors des dramatiques inondations de la vallée de la Roya. Le temps qui passe détruit de façon irréversible les lignes non exploitées et non entretenues. Le pays est-il assez riche pour brader le patrimoine existant au bénéfice d’une innovation chimérique répondant à quelques intérêts particuliers. C’est sur la réhabilitation des lignes et sur leur exploitation que l’innovation devra être sollicitée.
Pour ne pas brader le patrimoine, il est temps d’engager les travaux sur la ligne Morlaix Roscoff.


- Annexe
 Contribution du Syndicat CGT des Cheminots de Morlaix pour le Comité de lignes Léon Iroise 2020 -


SYNTHESE DES ARGUMENTS PRÉSENTES PAR LA CGT AU SOUS-PREFET DE MORLAIX POUR LE MAINTIEN ET LE DEVELOPPEMENT DE LA LIGNE FERROVIAIRE MORLAIX ROSCOFF
05 AOUT 2016


-  Mise en place rapide d'une véritable table ronde sur l'avenir de la ligne, pourquoi pas pilotée    par le conseil régional.
-  Augmentation de la vitesse à 100km/h pour mettre Roscoff à 20 min de Morlaix et à moins de 3h de Paris.
-  Augmenter le cadencement en priorisant les trajets domicile travail ainsi que les élèves. 4 cars partent de Roscoff tous les jours.
-  Etudier la possibilité d'un affrètement permanent d'un autorail sur la ligne.
-  Si plus de correspondances par rail, il y aura des gains de places sur les parkings de Morlaix car plus de voitures ventouses.
-  Le rail autorise mieux le transport de vélos et de fauteuils.
-  On peut  imaginer des trains spéciaux tourisme en forte saison, circulant à faible allure avec des arrêts  aux points de vue.
-  Si véritable réfection de la ligne, on repart pour 50 ans.
-  Recherche de nouveaux marchés avec l'aide des collectivités locales, pourquoi pas renouveler l'opération 1000 tickets pour la plage.
-  Étudier pour certains trains des arrêts à Plouénan, Taulé, PN 24 bis, Henvic.
-  L'arrivée sur le même quai que le TGV à Morlaix est un atout.
-  Si on maintien la ligne c'est tout un patrimoine qu'on conserve.
-  Des taxes sont payées par la ligne aux collectivités.
-  Il faut une vérité sur les coûts.
-  Pourquoi ne pas imaginer la mise en place d'un laboratoire ferroviaire (tester des nouveaux engins).
-  On peu imaginer la création de Projets d'actions éducatifs avec des établissements scolaires (faire découvrir le train, le bus, le bateau).
-  Création d'un petit musée du chemin de fer afin d'étoffer l'offre touristique.
-  Location de vélos sous la marquise de Roscoff l'été avec pourquoi pas la création d'emploi saisonnier.
-  Quel sera l'avenir d'à fer et à flots si fermeture ?
-  2017, Conseil régional, seul organisateur des transports collectifs.
-  Le maintien de la ligne, c’est le renforcement des emplois locaux.
-  La plate-forme pourrait-elle intégrer un cheminement piétons et vélos ?
-  La plate-forme pourrait servir pour le transport de l’énergie et des communications.

 

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15 novembre 2020 7 15 /11 /novembre /2020 10:00
Instant Politique du vendredi 13 novembre 2020 - Julie Sicot et Steven Le Roy avec Ismaël Dupont (PCF) et Céline Meneses (FI)
Instant Politique du vendredi 13 novembre 2020 - Julie Sicot et Steven Le Roy avec Ismaël Dupont (PCF) et Céline Meneses (FI)
Instant Politique du vendredi 13 novembre 2020 - Julie Sicot et Steven Le Roy avec Ismaël Dupont (PCF) et Céline Meneses (FI)
Instant Politique du vendredi 13 novembre 2020 - Julie Sicot et Steven Le Roy avec Ismaël Dupont (PCF) et Céline Meneses (FI)
Le lien si vous voulez voir ou revoir L'Instant Politique du vendredi 13 novembre, diffusé à 19h15 
 
L’instant Politique revient pour une nouvelle saison tous les vendredis, à 19h15. Julie Sicot et Steven Le Roy décryptent l’actualité politique de la semaine en Bretagne.
 
Avec pour invités de Julie Sicot et Steven Le Roy : Ismaël Dupont (Premier adjoint à Morlaix, secrétaire départemental du PCF dans le Finistère) et Céline Meneses (co porte-parole régionale de France Insoumise, morbihannaise)  
 
 
 
"J'étais invité hier, vendredi 13 novembre, par Julie Sicot et Tebeo-Tebesud -la chaîne télé du Télégramme- pour l'émission politique du vendredi soir, l'Instant Politique, avec la présence du journaliste (et excellent humoriste) brestois Steven Le Roy et un échange sur les présidentielles en viseo avec la porte-parole régionale de France Insoumise Céline Meneses.
Cela a parfois piqué, mais ce fut dans l'ensemble un bon échange, même si 23 minutes, ça passe très vite pour pouvoir exprimer ce que l'on voudrait...
Ont été mis en discussion la réponse gouvernementale à la crise sanitaire, le soutien aux commerces et à la solidarité à Morlaix. Mais aussi la situation économique et sociale de Morlaix avec la casse de l'emploi à Hop! Morlaix programmée par le groupe Air France - un PSE de 280 emplois supprimés décidé pour 2022 par les capitalistes sans cœur ni vision à long terme qui dirigent Air France, avec la complicité du gouvernement, qui refuse de recevoir salariés et élus locaux, de faire pression sur Air France, qui a pourtant fourni une aide de 7 milliards au printemps (pour démanteler l'activité et licencier à tour de bras?). Le virage numérique de l'économie (Uber eats, Amazon) et des élections (voir la proposition de Chesnais Girard sur le vote numérique et par correspondance, à l'américaine, bof, bof...). Et la deuxième partie de l'échange, ouvert par une chronique acidulée de Steven Le Roy sur Georges Marchais 81 et le déclin du PCF, a tourné sur la candidature de Jean-Luc Melenchon, le PCF et la persistance de son existence et de sa vitalité. Je l'ai appris à Steven Le Roy, notre siège Oscar Niemeyer récemment tagué par l'extrême-droite, Colonel Fabien, nous appartient toujours et la fougue et la gouaille de Marchais vit bien encore en Fabien Roussel. Quant à l'ouragan qui nous a partiellement emporte, comme le disait Stéphanie de Monaco, c'est en grande partie l'ouragan néo libéral et capitaliste des paradis fiscaux qui fait aujourd'hui que quand 64 pour cent des français les plus modestes ont du mal à s'alimenter, les revenus des 2200 milliardaires dans le monde ont augmenté de 25% d'avril en juillet, en seulement trois mois de pandémie mondiale, les 25 personnes les plus riches de la planète ayant gagné 255 milliards supplémentaires à eux seuls, soit en moyenne 10 milliards d'euros chacun en 3 mois... !). Et après, le communisme serait un idéal dépassé, les eaux glacés du capitalisme financier seraient le dernier mot de l'Humanité. L'émission s'est terminé sur la question d'un rassemblement possible aux présidentielles pour que la gauche soit présente au second tour."
Ismaël Dupont - 14 novembre 2020 
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11 novembre 2020 3 11 /11 /novembre /2020 14:53
Le 21 juillet 1945 (archives municipales de Morlaix) -Photo transmise par Anne Cousin

Le 21 juillet 1945 (archives municipales de Morlaix) -Photo transmise par Anne Cousin

Le 21 juillet 1945 (archives municipales de Morlaix)

Le 21 juillet 1945 (archives municipales de Morlaix)

Le 21 juillet 1945 (archives municipales de Morlaix)

Le 21 juillet 1945 (archives municipales de Morlaix)

Source:

Site des bibliothèques de la ville de Morlaix

http://bibliotheques.ville.morlaix.fr/154-de-gaulle-a-morlaix:

 

"À midi quinze, sous un soleil éclatant, alors que les cloches sonnent à toute volée, le général de Gaulle arrive à l’Hôtel de Ville, sous les applaudissements". L’article du Télégramme du 9 septembre 1960 relate la venue du chef de l’État dans la cité du viaduc la veille.

"Follement acclamé", le général de Gaulle descend de sa voiture rue d’Aiguillon, face au café "Le Celtique" où il est accueilli par le Dr Jean Le Duc, maire de Morlaix, résistant. Après avoir salué les personnalités et la foule, le président de la République monte à la tribune pour une brève allocution. Après un déjeuner "intime" dans la salle des mariages, le cortège reprend la route pour Lannion.

Pour ces quelques heures de présence "gaullienne", la ville s’est pavoisée aux couleurs françaises, les fenêtres bordant le passage du convoi présidentiel regorgent de spectateurs enthousiastes. Les pompiers ont même dû intervenir pour faire évacuer du toit d’une maison de la place des Otages de nombreuses personnes imprudentes qui s’y sont placées pour mieux voir. La place des Otages est noire de monde.

Ce n’est pas la première fois que le général de Gaulle honore de sa présence la ville de Morlaix. Les archives municipales conservent sous la cote 21 Fi 3 treize photographies illustrant la venue du président du gouvernement provisoire de la République française (G.P.R.F.) le 21 juillet 1945.

Dans le Télégramme du jeudi 19 juillet, le maire, Jules Hyppolite Masson, est convaincu que "toute la population veillera à ce que la cité ait, ce jour-là, une physionomie particulièrement avenante. Toutes et tous auront à cœur d’accueillir dans l’ordre et l’enthousiasme le grand Citoyen…". À l’hôtel de ville, les plaques du souvenir sont décorées et fleuries. Au premier étage, des parterres fleuris sont disposés "avec goût par les ouvriers de la ville". Sur la façade de la mairie, une grande croix de Lorraine est installée. À l’entrée de la ville, rue de Paris, M. Gouriou, architecte de la ville, fait dresser deux grandes colonnes qui "montreront au chef du G.P.R.F. combien la population morlaisienne est sensible à l’honneur qu’il lui fait de venir lui rendre visite".

Enfin le grand jour arrive. "Jamais Morlaix ne vit foule si dense et si enthousiaste". Dès 9h du matin, une population nombreuse parcourt les rues de la ville. Le cortège présidentiel arrive de Saint-Brieuc vers 11h45 et s’arrête place des Jacobins. Le Général descend de son auto pour se rendre à pied à la mairie où se trouvent réunis la Lyre morlaisienne – société musicale – et les délégations des sociétés patriotiques. Tandis que les cloches des églises résonnent, la sonnerie "Aux champs" et "La Marseillaise" retentissent. Une jeune fille, Mlle Normand, offre un bouquet de fleurs au Général. Le chef du gouvernement provisoire dépose ensuite une gerbe devant la plaque du souvenir. Une minute de silence est observée tandis que la Lyre exécute la sonnerie "Aux morts". Les autorités civiles, militaires et religieuses et notamment les 60 maires de l’arrondissement sont présentés au Général dans la salle des mariages. Du balcon M. Masson puis le général de Gaulle prononcent des discours.

À midi 30, le Général sort de l’Hôtel de Ville. Il passe devant la foule, fait le tour de la place Thiers et de la place Émile-Souvestre. Rue d’Aiguillon, il fait enlever la corde du barrage pour se mêler au public qui l’acclame. Un déjeuner rapide pour 90 couverts est servi à l’Hôtel de l’Europe par M. Pichon.

Le Général quitte Morlaix à 13h33 pour Brest "follement applaudi". "Ainsi prend fin une cérémonie qui marquera dans l’histoire de Morlaix". Une cérémonie rondement menée, et chronométrée, de moins de 2h…

 

 Archives municipales de Morlaix

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11 novembre 2020 3 11 /11 /novembre /2020 12:02
La ville de Morlaix vue du ciel (photo Valérie Scattolin)

La ville de Morlaix vue du ciel (photo Valérie Scattolin)

Le prochain conseil municipal de Morlaix aura lieu le jeudi 12 novembre à 18h30 en viséo-conférence par mesure de précaution sanitaire. Ce conseil municipal intermédiaire sera moins dense que celui prévu en décembre. Le vote du budget n'interviendra que fin mars, avec un débat d'orientation budgétaire en février normalement, pour permettre de mettre en place un plan pluriannuel d'investissement et faire en sorte de bonifier les partenariats avec l’État, Morlaix Communauté, en tenant compte des soutiens à l'investissement dans notre projection budgétaire et nos arbitrages.

A l'ordre du jour:

- Achat de 5 000 masques en tissu et de 20 000 masques chirurgicaux de type IIR (0,16 centimes HT l'unité) dans un groupement de commandes avec Morlaix-Communauté

- Convention pour la mise à disposition des bâtiments communaux pour les associations

- Modifications marginales, liées au nouveau décret du 4 juin 2020, sur les frais de remboursement des frais de mission aux agents en déplacement dans le cadre de leur service ou de leur restauration (on passe au réel pour les frais de restauration)

- Modifications marginales sur le remboursement de frais aux élus dans le cadre de leurs fonctions et du droit à la formation (extension aux droits de garde d'enfants et d'assistance aux personnes âgées ou handicapées)

- Tableau des effectifs: Titularisation de 5 ATSEM, passage de 90% à 100% de temps de travail d'un agent du service économat, création de deux postes pour la plateforme culturelle du 9 rue de Paris, La Virgule: un poste de médiateur culturel, catégorie B ou C, un poste d'agent d'accueil, catégorie C

- Autorisation de recours au service civique pour la Mairie de Morlaix (demande d'agrément pour devenir organisme employeur)

- Plan de formation 2020 pour les agents

- Rétrocession par la société d'aménagement foncier et d'établissement rural (SAFER) Bretagne d'un terrain agricole à Ploujean

- Cession d'un immeuble d'habitation, hérité dans le cadre du legs de Madame Mariage, à Plougonven: 127 000€ (sans frais de notaire)

- Acquisition de terrain à Keranroux à Ploujean pour les travaux de sécurisation de l'école Notre-Dame-de-Ploujean dans le cadre des travaux d'aménagement du carrefour à l'entrée de Ploujean (intersection rue des Perdrix et de la rue de la Maison de paille)

- Acquisition d'une propriété 5 impasse de Kermahotou 

- Subventions pour le fonds d'intervention pour l'habitat

- Subventions pour le fonds de modernisation des enseignes et façades commerciales

M. Le Maire, Jean-Paul Vermot, fera aussi un point d'information sur les mesures prises dans le cadre du deuxième confinement face à la crise sanitaire: pour les agents de la ville de Morlaix, les écoles, le soutien au commerce, etc.

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