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Plusieurs camarades finistériens (Brest, Scaër, Morlaix, Plouigneau, St Thégonnec...) étaient à Châteaubriant ce dimanche 18 octobre, et parmi eux 5 camarades du PCF Morlaix, pour les 79 ans de l'exécution des otages le 22 octobre 1941 par les nazis, 27 prisonniers dont le seul tort était d'être communistes et qui ont été livrés à l'occupant par le sinistre ministre de Vichy Pucheu.
Ian Brossat prenait la parole dans la carrière pour y représenter le Parti communiste français.
Châteaubriant, 18 octobre. Ian Brossat avec nos camarades et amis de Morlaix, Walden Gauthier, lycéen, militant des jeunesses communistes, 16 ans, et Lucienne Nayet, présidente du Réseau du Musée National de la Résistance de Champigny-sur-Marne, pour l'hommage aux 27 fusillés communistes de la Sablière de 1941. Photo Mariane Gauthier-Destable. Jean-Luc Le Calvez
Le 22 octobre 1941, à Chateaubriant, 27 résistants, choisis par Vichy, furent fusillés par les nazis.
Des hommes,syndicalistes et politiques, dont « on dira que c’était des communistes » pour reprendre les mots d’Aragon qui leur a rendus hommage.
Annonce parue dans le Ouest-France:
Saint-Martin-des-Champs, Stanislas, Guillaume, Maximilien, Nicolas, ses 4 fils; Françoise Porcher Le Bars,
son ex-femme, ont la douleur de vous annoncer le décès de
Roland PORCHER
L'hommage aura lieu mardi 20 octobre 2020, à 13 heures, au crématorium de Saint-Thégonnec de Saint-Thégonnec-Loc-Eguiner.
Roland repose à la chambre funéraire de Saint-Thégonnec.
La famille remercie l'HAD de Morlaix, Floriane, Annick, Anne-Marie pour leur soutien.
Roland était professeur de Français au collège Tanguy Prigent puis au lycée de Morlaix. Il aimait la musique, le cinéma, les lettres et beaucoup d'autres choses.
"Roland était un homme porteur de valeurs humanistes fortement ancrées … et n'hésitant pas à les défendre bec et ongles même s'il fallait pour cela aller à contre courant . Au moment où dans tant de domaines la réflexion tend de plus en plus vers la simplification pour ne pas dire le simplisme Roland voulait toujours aller " au fond des choses ". Ceci impliquait bien sûr de longues discussions où il n'était pas question de biaiser . De sa vie personnelle il avait tiré un attachement très fort à toutes les conquêtes sociales tellement mises à mal aujourd'hui . A l'importance de l'éducation et de l'éducation populaire pour lutter contre les inégalités et armer la citoyenneté . Il y a des personnes que l'on se réjouit de les avoir connues . Roland était de celles-là".
Alain David
"J'ai appris avec tristesse le décès de Roland Porcher, qui était atteint par la maladie depuis plusieurs années. J'ai été son collègue a Tristan Corbière où il venait souvent discuter avec moi dans ma classe de philo. On partageait des analyses et des options politiques communes. Il avait été candidat du front de gauche avec François Bourven pour le PCF en 2007. Il était quasiment toujours présent dans les comités de soutien du PCF pour les élections, participait à la fête de viaduc, lisait l'Huma. C'était un original, surprenant parfois, mais d'une grande culture, un esprit curieux attaché au progrès humain et social, à une idée exigeante de la pédagogie. Avec Françoise, sa femme ils avaient porté de beaux combats, par exemple pour faire correspondre des élèves avec des prisonniers. Je croisais souvent Roland au marché de Saint-Martin-des-Champs le dimanche. Il avait pris sa retraite tardivement car une maladie de jeunesse lui avait retardé son entrée dans la carrière professionnelle. Salut Roland! On se souviendra de toi. Une personnalité morlaisienne"
Ismaël Dupont
"C'est avec tristesse que j'apprends le décès de Roland Porcher ancien prof de français à Tanguy Prigent et au lycée de Morlaix. Il avait accepté d'être suppléant sur la liste du front de gauche avec mon fils François qui lui était alors secrétaire départemental du PCF. Malade depuis quelques années ,il gardait toutefois sa bonne humeur, un peu déjanté c'est vrai mais un bon copain avec qui j'échangeais des conversations parfois sérieuses (ça m'arrive) et parfois très rigolotes. Un gai luron. Il savait mon amour pour Vivaldi et avec son fils et son épousé nous avions été au concert Vivaldi a l’église Saint Mathieu, suivi d'un repas rue Ange de Guernisac. Une soirée très joyeuse. Je garde de Roland un super souvenir un peu fou c'est vrai. Mais ses convictions étaient réelles. KENAVO l'ami Roland. Sinceres condoléances a tes 4 fils".
Michèle Bourven
" Belle personnalité. Brillant. Triste. Je viens de l'apprendre. Bises à Francoise et aux enfants. Oui belle personne !"
Pierre Santini
Une exposition « rétrospective Jean-Marc Nayet » se tiendra dans la salle du préau, du 30 octobre au 8 novembre, après son inauguration le 29 octobre. Dans un communiqué, l’adjoint Guy Airaud déclare : « En février 2020, l’ami Jean-Marc Nayet nous faussait compagnie sans prévenir… Empreint d’humanité, Jean-Marc a toujours photographié ses contemporains. Les poilus lors des cérémonies de commémorations à Béthune, dans le Pas-de-Calais, d’où il était originaire, les enfants palestiniens dans le camp de Wavel au Liban, au travers de l’association Morlaix-Wavel dont il était le président, les musiciens dans les bals populaires, les fanfares avec ses amis de Pattes à Caisse. Grand amoureux de l’Irlande, il photographiait la vie dans les pubs. En 2019, il a photographié des dessins de poilus réalisés par l’artiste Guy Denning sur papier kraft et collés sur les murs du village de La Feuillée. Il a aussi accompagné l’artiste plasticien Pierre Chanteau dans le projet de l’œil en Finistère. L’idée d’une rétrospective de l’ensemble de son travail dans la salle du préau de Locquénolé, lieu qu’il a fait tant vivre, permet à ses amis de lui rendre un dernier hommage. Le choix difficile de l’éditing parmi les tirages photographiques de Jean-Marc est à la charge de son épouse Lucienne et de son ami photographe Philippe Grincourt ».
Pratique
Ce panorama photographique sera visible les mercredis, jeudis, de 15 h 30 à 19 h, de 15 h 30 à 20 h 30, les vendredis. Fermé les lundi et mardi. Contraintes sanitaires à respecter.
Les camarades de Morlaix -Jean-Rolland Labrousse, Mariette Labrousse, Serge Bazin, Jean-Claude Postic, Serge Puil, Marie-Hélène Le Guen et Jean-Luc Le Calvez- distribuaient ce midi, 13 octobre, le tract de la campagne nationale pour l'emploi du PCF à la Sermetta.
Une distribution identique a eu lieu à Bosh Saint-Thégonnec.
Photos Jean-Luc Le Calvez devant la Sermetta.
La liste de rassemblement de gauche (PCF, Génération.s, Radicaux de gauche, place publique) conduite par Isabelle MAZELIN, adjointe communiste au Relecq Kerhuon, a obtenu un beau score en plus que doublant le nombre de suffrages obtenus par celle également conduite par le PCF en 2014. Pas assez cependant pour avoir un élu.
Mais le centre (2 élus) et la droite (1) raflent 3 des 4 sièges dévolus au Finistère. Le 4ème étant acquis par le P.S. Une victoire de la droite et surtout du centre donc.
Pourtant le résultat des municipales et les votes émis par les « grands électeurs » (plus de mille) auraient permis d’élire 3 candidats de gauche. Il aurait fallu pour cela que toutes les sensibilités de gauche puissent faire vote commun. Des négociations ont certes eu lieu… mais, en annonçant dès le départ 3 candidatures PS pour les trois premières places, elles ne pouvaient aboutir. Les socialistes étaient tellement sûrs du résultat qu’ils avaient déjà décidé la succession de la présidente du conseil département. Un véritable gâchis donc, qu’il importe de ne pas renouveler.
Les partis concernés se sont réunis pour analyser la situation ainsi créée et en tirer les conséquences. Sans trop d’autocritique au PS qui, si j’en crois la presse, s’est contenté de déplorer que le rassemblement n’ait pu se réaliser. En concluant cependant qu’il faudra tenir compte des erreurs passées, y compris récentes. Le PS et le PCF affirment que des listes d’union sont indispensables pour les prochaines échéances départementales et régionales.
Et maintenant ?
Le bon sens semble donc prévaloir. Mais il importe de se rappeler que ces élections sont de nature différente des sénatoriales. Il ne s’agit plus de convaincre les grands électeurs du département (essentiellement des élus) mais de gagner l’adhésion de l’ensemble du corps électoral.
Encore plus que par le passé la bataille pour la participation, la lutte contre l’abstention seront donc cruciales. Pour cela il me semble qu’il ne faut pas se contenter d’affirmer sa volonté d’union ni s’en tenir aux modalités de répartition des sièges.
Comme pour les municipales il faut donner aux électeurs des raisons de voter pour ces candidatures d’union. Et, pour cela travailler ensemble à l’élaboration des programmes (départementaux et régionaux) qui apportent des réponses claires à la situation économique et sociale du Finistère et de la région comme aux enjeux environnementaux. Qui partent aussi des besoins exprimés par la population particulièrement celles et ceux qui souffrent le plus des politiques macroniennes.
Enfin, à un an des échéances présidentielle et législatives, il est évident que la signification des départementales et régionales va largement déborder le cadre local mais être aussi un indicateur et un point d’appui pour les élections nationales.
Du pain sur la planche et des rendez-vous à ne pas rater donc. Il est de la responsabilité de chacune et de chacun de faire que le sens de la responsabilité prévale.
Alain DAVID Morlaix le 03-09-2020
Rentrée sociale ! Dans la manif du 17 septembre à Morlaix. Des syndicats, des militants politiques, des salariés de Hop! et de l'hôpital mobilisés, mais pas encore assez de monde pour faire bouger la politique économique et sociale du gouvernement.
Mi-août dernier, 500 personnes se sont retrouvés devant le siège de HOP à Morlaix (Finistère) pour manifester contre les licenciements d’Air France après l’annonce de la fermeture du site. | VINCENT MOUCHEL/OUEST-FRANCE
Publié le
Rejoignant la mobilisation, l’intersyndical Hop ! appelle à son tour à la manifestation ce jeudi 17 septembre 2020. Le cortège se donne rendez-vous à 10 h devant les grilles de l’entreprise Hop !
Ce jeudi 17 septembre 2020, l’intersyndicale de Hop ! se joint à la grande journée de mobilisation interprofessionnelle à Morlaix (Finistère). Les salariés de l’entreprise se donnent rendez-vous à 10 h devant les grilles de la compagnie aérienne, avant de rejoindre la manifestation dans le centre-ville à 11 h.
Ils viendront dénoncer la fermeture du site de Morlaix, et avec, la suppression de 276 emplois. « Le Gouvernement et son Premier ministre clament haut et fort qu’il faut maintenir l’emploi sur les territoires d’un côté et de l’autre encouragent et financent un plan social avec de l’argent public. »
Dans le centre-ville, les employés rejoindront les syndicats CGT et Sud de l’hôpital, ainsi que la mobilisation appelée par la CGT, FSU (Fédération syndicale unitaire) Solidaires, FIDL (Fédération indépendante et démocratique lycéenne), MNL (Mouvement national lycéen), Unef (Union nationale des étudiants de France) et UNL (Union nationale lycéenne).