Bel article d'Erwan Chartier-Le Floch dans le Poher sur les 100 ans du PCF, avec un beau portrait photographique de Marcel Cachin. Une précision de taille toutefois (à la fin de l'article) : le PCF ne vise pas de liste indépendante mais s'oriente bien vers des listes de rassemblement à gauche aux régionales et aux départementales, avec l'objectif de participer à des majorités de gauche au Conseil Départemental du Finistère et à la Région Bretagne, ce qui suppose une volonté de rassemblement large à gauche sur un projet répondant aux besoins sociaux et environnementaux et aux attentes démocratiques de la population finistérienne et bretonne. En revanche, une candidature communiste aux élections présidentielles est possible, avec un choix des militants en avril et mai 2021.
Voici une partie de l'émouvant hommage que Alain David a dédié ce matin à ses obsèques à Saint-Thégonnec à son camarade et ami Michel Derrien, dont il avait pris la suite à la tête de la section de Morlaix en 1968. Un grand homme, un grand militant vient de nous quitter! Merci à Alain d'avoir su mettre en relief sa vie d'engagement et de solidarité avec des mots si justes.
HOMMAGE A MICHEL DERRIEN
Avec la disparition de Michel le parti communiste perd un militant aux qualités humaines unanimement reconnues qui s’est investi sans relâche dans toutes ses activités pendant des années. Mais la ville de Morlaix et ses habitants perdent aussi un élu, un soutien qui n’a ménagé ni son temps ni son énergie pour améliorer la vie de ses concitoyens particulièrement les plus fragiles.
J’ai connu Michel en 1968, l’année de mon adhésion au Parti. J’ai tout de suite été frappé par la qualité de sa réflexion, de son apport à la réflexion collective en tant que secrétaire de section de Morlaix et au rayonnement des idées communistes. De la qualité et de la bienveillance de son écoute aussi Cette année- là Michel, qui militait déjà syndicalement au SNI y prit des responsabilités départementales et je me retrouvai propulsé au secrétariat de section. Il avait pris soin de rassurer le néophyte que j’étais en disant qu’il ne laisserait pas tomber la section …et contrairement à ce qui arrive parfois , il tint bien entendu parole et continua à participer activement à notre vie.
Michel avait beaucoup lu et avait donc une culture très étendue, même s’il ne l’étalait pas. Il avait un souci permanent d’ouverture du Parti invitant à participer aux réunions, au-delà de nos rangs sur des sujets divers, de l’éducation populaire sans en dire le nom au 5, rue haute donc.
Parmi les activités qu’il ne manquait jamais il y avait, comme temps fort, la préparation des congrès. Michel tenait à ce que le maximum de camarades puisse participer aux échanges, à la réflexion et aux propositions. Là encore sa réflexion, son expérience, sa rigueur étaient précieuses .Il était toujours soucieux de la précision des choses et de l’accessibilité des formulations. Je l’entends encore me dire : « tu sais, nous les communistes, il faut que nous soyons compris par tout le monde. S’il y a plusieurs façons de dire les choses, sans en altérer le sens, choisis toujours la plus simple, la plus compréhensible ». A une période où le jargon étant loin d’être absent de notre expression le conseil était particulièrement pertinent.
C’est aussi ce qui motivait son attachement à ce que nous appelions à cette époque les écoles du parti qui ont été développées à Morlaix. C’est de cet « intellectuel collectif « que nous tirions notre efficacité .Je me souviendrai de ces leçons lorsque j’aurai la responsabilité de la Formation des militants au niveau départemental.
Bien sûr je ne saurais oublier tout ce que Michel nous a apporté en ce qui concerne la réflexion sur l’enseignement et la défense de l’école publique. Utilisation précieuse de son expérience syndicale. Même si ses voyages vers Châteaulin n’étaient pas sans danger dans les Monts d’Arrée en hiver, la nuit par temps de brouillard.
Me reviennent à l’esprit les ventes exceptionnelles de l’Huma Dimanche que nous faisions tous les deux à Plourin ,les échanges riches avec la population et les discussions enrichissantes pendant le trajet entre les fermes dont Michel connaissait tous les occupants et leur histoire: ainsi allaient les choses en ce temps-là.
Mais l’apport de Michel n’était pas qu’intellectuel. Il ne rechignait jamais à mettre la main à la pâte. Dans les deux sens du terme. Beaucoup se souviennent encore de ses talents de cuisinier lors des fêtes du parti.
Et puis il y eut 1977 : depuis des dizaines d’années il n’y avait pas eu d’élus communistes à Morlaix et bien entendu nous n’avions pas d’expérience en ce domaine. Michel effectua quatre mandats successifs. Apportant dans le domaine dont il avait la charge (la circulation, le transport et le stationnement) son sérieux, son travail, sa connaissance des dossiers. Mais aussi sa volonté de tenir compte des avis de la population, de prioriser avant toute chose le service au public. Pendant toutes ces années Michel a apporté beaucoup plus que sa compétence ; il a été pour beaucoup dans la cohésion et dans la cohérence du groupe que nous formions y compris lorsque soufflaient sur l’union des vents mauvais.
Le 3ème mandat a été particulier, puisque la majorité sortante ayant été battue, nous nous sommes retrouvés dans l’opposition. A deux communistes sur 8 élus. Une nouvelle expérience où il s’agissait plus de contrôler et de s’opposer que de construire. Avec Michel nous jouions notre rôle même si je voyais bien que ce n’était pas celui qu’il préférait. Il fut certainement plus à l’aise lorsqu’il put à nouveau construire dans la nouvelle municipalité.
Ce mandat terminé, Michel ne resta pas pour autant l’arme au pied. Il s’investit encore davantage au Secours Populaire qui, du coup, prit de l’ampleur. D’autres, diraient mieux que moi tout ce qu’il y a apporté à la fois comme rigueur et comme chaleur humaine avec toujours la volonté de préserver la dignité des personnes accueillies. Car, évidemment, Michel ne faisait rien à moitié.
En cette année où l’on fête le 100ème anniversaire du PCF, on célèbre beaucoup et c’est bien normal, les grandes avancées sociales à son actif et toutes celles et tous ceux qui y ont joué un grand rôle. Mais le rôle du PCF c’est aussi le résultat du combat de centaines de milliers de militants et d’élus qui, comme Michel, ont toute leur vie lutté pour bâtir cette France fraternelle que chantait Jean FERRAT.
A l’heure où l’humanité est confrontée à des défis colossaux pour dépasser cette société d’exploitation, de domination et d’aliénation qui sème tant de drames et de misère, à l’heure où la vie même est menacée sur la planète, il est temps que les choses changent. Cela a été le combat de la vie de Michel.
Nous, ses camarades, prenons l’engagement de le poursuivre sans relâche.
Alain DAVID
31.12.2020
Alain David - Annie Bergot - et Michel Derrien au local de section de Morlaix. C'était pendant le mandat de 83 à 89, du temps de Jean-Jacques Cléac'h, maire PS. Il y avait à l'époque 7 élus communistes dans la majorité. Marie-Paule Kerebel Adjointe aux affaires Sociales, Alain David Adjoint aux affaires scolaires, Lucien Le Leuc'h Adjoint aux Travaux, Michel Derrien Adjoint aux Transports, Jean-Luc Le Calvez à la commission logement et urbanisme, Annie Bergot aux Affaires Sociales, Scolaires et Culturelles, et Jean-Charles Le Naour à la commission Travaux.
Michel Derrien à la fête du Viaduc 2014, la 50ème, où le PCF Morlaix lui avait rendu hommage en même temps qu'aux autres premiers bâtisseurs de la fête (Photo Jean-Luc Le Calvez)
Michel Derrien (2e à partir de la gauche) - Photo Jean-Luc Le Calvez
Michel Derrien à la fête du Viaduc (à gauche), avec notamment Yvette et Michel Prigent, Jean-Claude Le Fer et Jules Bouedec à Ty Dour
Triste nouvelle : décès de notre camarade Michel DERRIEN.
Notre camarade Michel DERRIEN, ancien instituteur originaire de Plouyé dans le canton de Huelgoat, fils d'agriculteur, vient de décéder à l’âge de 90 ans le 27 décembre 2020.
Michel a été un militant de longue date de notre parti : il a été responsable de la section de Morlaix ; élu à la Mairie de Morlaix.
Comme élu, son premier mandat date de 1976-1983.
Il a accompli notamment un gros travail comme adjoint aux transports à Morlaix (mise en place du réseau de transport en commun TIM). Il a aussi été adjoint aux Travaux. Michel Derrien a été élu pendant 4 mandats, dont 3 mandats d'adjoint, et un mandat dans l'opposition (du temps d'Arnaud Cazin).
Michel Derrien est resté jusqu'au bout très impliqué dans la vie politique et militante. Il y a quelques mois, il avait participé pour soutenir financièrement la campagne de Morlaix Ensemble aux élections municipales. Il est resté un militant communiste concerné jusqu'à la fin de sa vie, attaché à l'union de la gauche. Tout un symbole: il est décédé la semaine du centenaire du Parti communiste français né lors du Congrès de Tours.
Cet habitant du quartier de la Boissière était un sage, quelqu'un de très pondéré et réfléchi. Michel Derrien était secrétaire de la section du PCF pays de Morlaix au moment de la création de la fête du Viaduc en 1964 et de l'achat d'un premier local de la section de Morlaix. Alain David lui a ensuite succédé comme secrétaire de section en 1968 (jusqu'en 1976). La première fête du Viaduc a eu lieu en septembre 1964 à Kernéguès. Avec François Paugam, Louis Ollivier, et bien d'autres encore, Michel Derrien faisait partie des artisans de la montée en puissance de la section de Morlaix dans les années 60-70.
Alain David témoigne: "Michel Derrien a témoigné d'une volonté constante de permettre aux militants d'être maîtres et acteurs de leur parti. d'où l'importance de la formation et la participation aux travaux des congrès. Il témoignait de fermeté dans ses opinions en même temps que d'une volonté de rassemblement constante. Il avait le souci de faire participer la population aux choix municipaux. Il défendait à la fois l'identité des élus communistes et la loyauté par rapport au programme municipal, l'ouverture aux autres sensibilités et était un partisan résolu de l'éducation populaire".
Michel Derrien n’a pas ménagé sa peine dans bien d’autres activités au service de la population et des plus fragiles en particulier : responsable du Secours Populaire Morlaix ; responsable syndical ; …
Au nom de la section, comme en mon nom personnel, je présente nos sincères condoléances à toute sa famille.
Michel repose à l’espace funéraire rue du Docteur Kergaradec à Plourin les Morlaix de 14 h à 17 h.
Un hommage lui sera rendu le jeudi 31 décembre à 10 h 15, au pôle funéraire de Saint Thégonnec.
Merci à chacun de s’associer à la peine de la famille.
Bien cordialement.
Daniel RAVASIO, secrétaire de section du PCF pays de Morlaix
Le CSE de Hop! s'oppose au plan de départs et se prépare à "une bataille juridique"
Modifié le avec AFP (AFP)
Le CSE de la compagnie aérienne Hop!, filiale d'Air France, s'est opposé dans la nuit de mercredi à jeudi au plan de départs prévoyant la suppression de 1.007 emplois, promettant "une grosse bataille juridique" si celui-ci est homologué, a appris l'AFP de sources syndicales.
Après quatre mois de négociations, le plan présenté en comité social et économique (CSE) de lundi à mercredi était "le même document que celui qu'on avait eu les 12 et 13 août", lors du dernier CSE de la compagnie de court-courrier, a regretté Joël Rondel, secrétaire CGT du comité.
La direction de Hop! envisage un plan de départs volontaires (PDV) - plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) qui pourrait mener à la suppression de 1.007 emplois dont 317 pilotes, 286 personnels navigants commerciaux et 404 personnels au sol, sur un effectif de 2.421 emplois en équivalent temps plein (ETP) à fin mai.
Les membres du CSE ont très majoritairement voté contre les deux volets du plan (sa justification économique et les mesures d'accompagnement proposées).
"On n'a pas rendu les armes", a ajouté Joël Rondel, qui s'attend à présent à ce que le plan de départs soit, malgré l'opposition du CSE dont l'avis n'est que consultatif, déposé pour homologation à la Direccte (direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l'emploi). Si celle-ci homologue le PDV-PSE, que la direction compte ouvrir dès janvier 2021 et clore en octobre 2022, "ce sera une grosse bataille juridique devant le tribunal administratif", a-t-il prévenu.
Ce plan "va se faire dans le mépris du droit français", a ajouté Etienne Rossignol, membre UNAC (Union des navigants de l'aviation civile) du CSE.
L'une des dispositions les plus discutées est le sort réservé aux personnels navigants, qu'ils soient techniques (pilotes) ou commerciaux (stewards et hôtesses) souhaitant aller chez Air France: ils perdraient alors leur ancienneté et reviendraient au bas de l'échelle des salaires, avec une perte de revenu pouvant monter jusqu'à la moitié de celui-ci, ont dénoncé à l'AFP deux navigants membres du CSE. En cause, selon eux, le refus des pilotes d'Air France d'être mis en concurrence avec de nouveaux arrivants.
Sollicité par l'AFP, Air France n'a pas souhaité faire de commentaire.
Au total, 8.500 emplois en ETP doivent être supprimés d'ici 2022 au sein des compagnies Air France et Hop! dans le cadre du plan de transformation du groupe.
Sur le réseau court-courrier assuré par Hop!, le groupe Air France perdait environ 200 millions d'euros par an en 2019.
Le schéma de transformation d'Air France, lancé avant la crise du Covid-19 et accéléré avec l'effondrement du trafic dû à la pandémie, prévoit une "rationalisation du réseau et une montée en puissance de Transavia", la compagnie low-cost du groupe jusqu'ici positionnée sur le moyen-courrier, sur les liaisons intérieures.
Morlaix. La Journée internationale des migrants mobilise
Publié le
Marc Corbel, secrétaire de l’U.L. CGT de Morlaix, mobilisé pour la Journée internationale des migrants. | OUEST-FRANCE
Vendredi, répondant à un appel collectif de syndicats et d’associations humanitaires, l’union locale CGT de Morlaix a organisé une conférence de presse à la maison du peuple. Cette conférence, en présence d’Anne Véronique Roudaut, de l’Union départementale CGT du Finistère, a permis à Marc Corbel, secrétaire de l’Union locale de Morlaix d’attirer l’attention sur la situation des migrants. Cette question, de dimension internationale, se décline également à l’échelon national et local.
« Dépourvus de titres de séjour ou précarisés par leur statut, les migrants et leurs familles sont l’objet de discriminations et peuvent subir des conditions de travail indignes du fait de leur vulnérabilité, s’indigne Marc Corbel. La pandémie et le confinement ont accentué cette réalité. » Des salariés peuvent détenir un contrat de travail sans pour autant bénéficier d’un titre de séjour.
« Localement, trois salariés de l’agroalimentaire sont venus spontanément nous demander des éléments par rapport à leurs conditions de travail. Très vite, nous avons pris conscience de la complexité et de l’ampleur du dossier. Nous avons donc saisi nos partenaires et contacts : services de l’état, associations d’aide aux migrants, réseau CGT national… » Cette situation pourrait concerner 77 travailleurs. À ce jour ces salariés espèrent une régularisation de leurs titres de séjour.
« Pour la CGT, en cas de contrat de travail le titre de séjour devrait être délivré », conclut Marc Corbel.
Morlaix. Le Covid impacte les finances de la mairie pour cinq ans
Publié le Gaëlle COLIN
Oublié pour 2021, le coronavirus ? Et non, en tout cas par pour les finances de la mairie de Morlaix (Finistère). Un premier surcoût de 575 000 € a été calculé, lors du conseil municipal de jeudi 17 décembre 2020.
Les finances étaient au menu de ce conseil municipal de jeudi 17 décembre 2020. Une soirée marquée par des problèmes de sons pendant la visioconférence, mais aussi par l’impact du coronavirus sur les budgets de la Ville.
Quelles décisions ont été prises pour aider les commerçants ?
On le sait, les commerces locaux ont beaucoup souffert de la crise sanitaire du coronavirus. De ce fait, le conseil municipal proposait une exonération totale de la taxe d’occupation commerciale du domaine public. À l’origine, elle devait s’opérer du 15 mars au 30 septembre, mais le second confinement est passé par là, et il a été proposé une exonération totale pour 2020. Ce à quoi l’opposition a rappelé que « nous avions proposé cela dès mars. Même si c’est un coût pour la collectivité, le commerce local est prioritaire », par la voix d’Annie Piriou.
Quelles nouvelles charges la Ville doit payer à cause du Covid ?
La somme de 575 000 € est à éponger. 370 000 € sont issus d’une subvention complémentaire pour la cuisine centrale qui s’occupe de la confection des repas en Ehpad et dans les écoles. En effet, le personnel a été payé alors que les repas des écoliers n’ont pas tous été consommés et il était nécessaire d’acheter des gants, du gel hydroalcoolique, etc. 43 000 € correspondent aux pertes sèches du parc des expositions de Langolvas.
Comment la Ville va faire pour essuyer cette somme ?
Un dispositif de l’État permet à la mairie de lisser sur cinq ans les surcoûts liés au Covid. Cela va les « transformer en crédit d’investissement pour ne pas peser sur les crédits de fonctionnement. Nous sommes en contact avec tous les financeurs publics pour construire un Plan Pluriannuel d’Investissement compléter par les fonds de l’État prioritairement (Plan de Relance) », complète Jean-Paul Vermot, maire. Ainsi, pour les cinq prochaines années, la ville devra payer 115 000 € par an pour éponger cette dette.
Quelle autre conséquence pour Langolvas ?
L’Association Retrouver du travail (ART) a effectué un chantier à Langolvas, mais il y avait moins à faire cette année, à cause du Covid. Pour ne pas pénaliser cette association à vocation sociale, la Ville a voté le renouvellement de la convention et compense ces chantiers en moins par la somme de 8 000 €. « Nous réfléchissons à développer les clauses d’insertion sociale dans les clauses de nos marchés publics », complète Ismaël Dupont, premier adjoint aux finances.
Pourquoi le débat d’orientation budgétaire n’a-t-il pas été voté ?
C’est l’un des points qui a suscité le plus d’échanges entre l’opposition et la majorité et qui s’est soldé par sept abstentions. Le débat d’orientation budgétaire et le vote du budget ont été reportés au premier trimestre 2021, au lieu d’être débattu ce jeudi 17 décembre 2020. « Nous regrettons cette décision, annonce Jean-Charles Pouliquen, élu de la minorité. Voter le budget en année civile est confortable pour les associations et les partenaires. »
Pour justifier ce choix, le maire a expliqué que « nous étions en difficultés pour construire le budget et nous avons besoin de temps pour construire notre projet ».
Et concernant la culture ?
Le Théâtre de Morlaix a vu sa subvention municipale baisser cette année, avec 50 000 € (contre 110 000 € les deux dernières années). L’explication est simple : « Il y a eu beaucoup d’annulations de spectacle, mais le théâtre a besoin de moins », souligne Ismaël Dupont.
Morlaix. Les citoyens pourront proposer des sujets de débats en conseil municipal
Publié le
La majorité municipale de Morlaix (Finistère) va réaliser un point de son programme. Il s’agit du droit à l’initiative citoyenne : une pétition de 500 Morlaisiens de plus de 16 ans sera proposée. Une question de celle-ci sera validée par le conseil municipal.
C’était une promesse de campagne. Le conseil municipal de Morlaix (Finistère) du jeudi 17 décembre 2020 a entériné l’article 20 du nouveau règlement intérieur du conseil municipal.
Une pétition sera proposée à 500 Morlaisiens et Morlaisiennes de plus de 16 ans. Une question issue de cette pétition sera choisie par le conseil municipal pour être débattue et validée, « si elle est bien dans un domaine de compétence de la commune », précise le maire, Jean-Paul Vermot.
« Le fait du prince »
Agnès Le Brun, de l’opposition, a salué « l’idée, bonne et intéressante. C’est un progrès cet article mais ce n’est pas nouveau : rue de Brest, lors de l’installation des pistes cyclables, nous avons fait appel à des experts, avons écouté ce qu’ils nous avaient dit ». Elle regrette l’interprétation de l’article, qui se traduirait par « le fait du prince, le maire et la commission feront ce qu’ils voudront, il n’y aura pas obligation de les traiter ».
Ainsi, il y aura des commissions permanentes où seront intégrés les citoyens, pour « enrichir la réflexion des commissions. Cela permet de rendre des comptes sur la politique de la municipalité. Pour réconcilier les citoyens avec la vie politique », a rappelé Ismaël Dupont, premier adjoint aux finances.
Six élus de l’opposition se sont abstenus lors du vote.
En mars 2007, une délégation d’élus du Pays de Morlaix, lors d’un voyage organisé par la fédération des villes jumelées avec les camps palestiniens, s’est rendue dans un lieu situé au nord du Liban à la frontière syrienne : Wavel.
Au retour et afin de favoriser des liens d’amitié et de solidarité avec ce camp de réfugiés palestiniens l’association de jumelage Morlaix Wawel a été créée le 11 septembre 2007.
Depuis cette date et jusqu’à aujourd’hui, de multiples initiatives ont été prises pour :
⦁ apporter à la population du territoire de Morlaix la connaissance de la réalité de la vie de ces réfugiés palestiniens auxquels se sont joints des syriens fuyant la guerre
⦁ fournir une aide matérielle et financière dans le cadre de la solidarité
⦁ agir pour une reconnaissance de l’état palestinien et du droit au retour de ces peuples déplacés
Tout dernièrement, à la suite du décès du président et en respect de sa volonté, nous avons pu enfin (confinement et situation du Liban) verser la somme récoltée lors de ses obsèques.
Nous avons pu joindre une association humanitaire française sur place qui s’est chargée de se rendre dans ce camp pour verser la somme de 1800 €, permettant l’achat de matériel scolaire et sanitaire (photos reçue le 4 décembre dernier).
Nous la remercions vivement. L’association de jumelage Morlaix -Wavel
Centenaire du PCF - librairie militante au local du PCF Morlaix ce samedi 19 décembre avec Roger, Lucienne, Daniel, Enzo, Walden, Marie-Francoise, Jean-Luc, Mariane, Martine, Ismaël etc. 26 livres ont été vendus à cette occasion.
Les communistes brestois avaient quant à eux organisé une vente de livres militante autour du centenaire mercredi soir dans les locaux de la Rue Henri Moreau et de la rue André Berger, deux résistants communistes brestois fusillés au Mont-Valérien en 1943.
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Favoriser l'expression des idées de transformation sociale du parti communiste.
Entretenir la mémoire des débats et des luttes de la gauche sociale.
Communiquer avec les habitants de la région de Morlaix.