commenter cet article …
/image%2F1489059%2F20230703%2Fob_d3a7c7_capture-d-ecran-2023-07-03-a-19-07.png)
Encore une triste nouvelle
Notre camarade Bernard CHAMBLET vient de décéder.
Bernard était arrivé à Morlaix et dans notre section il y a plusieurs années en provenance de Touraine où il était militant déjà militant cégétiste et communiste bien sûr. Il avait gardé de nombreux amis là-bas. Il adorait la mer et la pêche.
Cela fait plusieurs années que notre camarade était très diminué par la maladie.
Au nom de tous les Communistes, comme en mon nom personnel je tiens à présenter nos sincères condoléances à Annick, son épouse, et à toute sa famille.
Les obsèques de Bernard auront lieu le samedi 5 décembre à 16 h – Chambre Funéraire Menez à proximité de l’hôpital de Morlaix (Rue du Dr Kergaradec, 29600 Plourin-lès-Morlaix).
Des visites sont possibles le jeudi 3 décembre et le vendredi 4 décembre.
Nous exprimons notre soutien à Annick et à toute à sa famille, ses deux fils et sa fille.
Daniel Ravasio, Secrétaire de section du PCF Morlaix
Hier soir, lundi 30 novembre, célébration avec la ville de Morlaix, son maire Jean-Paul Vermot, Amnesty International, et sa présidente Elyane Guiho, l'ACAT, et la ligue des droits de l'homme, de la journée internationale des villes contre la peine de mort, dont Morlaix fait partie depuis 2011 comme Brest. A cette occasion, le kiosque a été illuminé et portait la banderole de la charte des villes contre la peine de mort, et la plaque des droits de l'homme de la place des otages a été redorée et illuminée avec des petites bougies, avec un très bel effet. D'autres événements avaient été prévus et organisés de longue date par Amnesty et les deux autres associations partenaires avec la ville de Morlaix, l'ACAT et la LDH, sur une manifestation qui aurait dû normalement rassembler au moins 80 personnes comme l'an passé: mise en scène de la plaidoirie de Robert Badinter avec le Théâtre de la Corniche au Tribunal, conférence-débat sur les droits humains et les conditions de détention par un grand témoin, mais ont du être maheureusement reportés en raison des incertitudes et règles de confinement liées à la crise sanitaire. Malgré tout, associations, élus, citoyens, nous restons et resterons tous mobilisés sur cette question éthique et politique fondamentale d'une abolition universelle de la peine de mort, et sur l'objectif qu'on ne régresse pas en France par rapport à cet acquis de civilisation essentiel. Merci aux associations organisatrices pour tout leur boulot et aux services de la ville de Morlaix pour leur accompagnement logistique. André Laurent, Katell Salazar, Ismaël Dupont étaient présents au côté du maire Jean-Paul Vermot pour dire l'attachement des élus de la ville de Morlaix au combat contre la peine capitale.
Lundi 30 novembre 2020, c’est le jour pour rappeler que Morlaix (Finistère) a signé la charte « Ville pour la vie – ville contre la peine de Mort », depuis 2012. Confinement oblige, un tout petit rassemblement a remplacé les événements prévus par les associations militantes.
« La peine de mort n’a aucune influence sur la dissuasion sur la criminalité. On le voit en Égypte ou en Iran, dans les pays qui la pratiquent. Elles touchent en priorité les populations les plus démunies », lit Elyane Guiho, présidente d’Amnesty international Morlaix, qui milite pour une abolition universelle de la peine de mort.
Une dizaine de représentants d’Amnesty international, de l’Action des chrétiens pour l’abolition de la torture, de la Ligue des droits de l’Homme et deux élus de Morlaix se sont réunis au kiosque de la place des Otages, ce lundi 30 novembre 2020. Beaucoup d’événements auraient dû avoir lieu ce jour-là pour rappeler que la Ville a signé la charte « Ville pour la vie – ville contre la peine de mort ».
Mais confinement oblige, le rassemblement s’est fait à huis clos. Des bougies et une banderole sont visibles sur le kiosque jusqu’à mercredi 2 décembre. Des bougies encerclaient également la plaque nouvellement dorée, située sur le parvis de l’hôtel de ville.
Photo Jean-Luc Le Calvez: Daniel Ravasio, Corentin Derrien, le plus jeune élu du Finistère, à Saint Thégonnec-Loc-Eguiner, adhérent au MJCF et au PCF, étudiant à Sciences-Po Rennes, et Walden Gauthier, lycéen, militant du MJCF
Discours de Glenn Le Saoût pour la coordination de partis politiques appelant au rassemblement contre la loi Sécuité Globale
Photo Jean-Luc Le Calvez avec Patrick Gambache et notre ami Patrick Le Goas (FO) - Photo Pierre-Yvon Boisnard
Red is back!
Les militants communistes étaient près de 80 dans la manif morlaisienne contre la loi sécurité globale hier a Morlaix, parmi les 600 manifestants, avec une forte présence de la jeunesse communiste avec Glenn, Corentin, Enzo, Walden.
Des camarades des sections de Lanmeur, Carhaix-Huelgoat, Roscoff étaient présents, mais aussi des camarades de Meudon, de Meurthe-et-Moselle, et une grande partie des 90 adhérents de la section de Morlaix.
Photos de Jean-Luc Le Calvez, Daniel Laporte, Pierre-Yvon Boisnard, Walden Gauthier, Jean-Victor Gruat
André et Patricia Paulus, Patick Gambache, Joël Helary, Roger Héré, photo Jean-Luc Le Calvez, 28 novembre 2020
Photo Pierre-Yvon Boisnard - Discours de Glenn Le Saoût pour les organisations politiques appelant au rassemblement, 28.11.2020
Comme dans toute la France et en Bretagne (4500 manifestants à Rennes, 1000 à Quimper, 500 à Saint-Malo) une très forte mobilisation à Morlaix contre la loi sécurité globale et la banalisation des violences policières tolérées et encouragées par le gouvernement. Cela faisait un moment qu'on avait pas vu autant de monde à manifester dans la coté du Viaduc.
La deuxième des deux manifestations organisées ce samedi, à Morlaix, contre le projet de loi sur la « Sécurité globale », a attiré 600 personnes. Une très belle mobilisation pour ce rassemblement initié par un communiqué et un appel au rassemblement commun d'une quinzaine d'organisations:
" La discussion sur la loi dite « sécurité globale » a commencé en première lecture à l’Assemblée nationale ce mardi 17 novembre.
Cette loi est attentatoire aux libertés publiques.
Nous dénonçons l’atteinte portée à la liberté de la presse et au droit à l’information. En effet, si les autorités publiques, police et gendarmerie, des autorités privées, et de la SNCF, peuvent plus facilement capter des images des particuliers, l’inverse sera interdit.
Cette loi condamne « le fait de diffuser, par quelque moyen que ce soit et quel qu’en soit le support, dans le but qu’il soit porté atteinte à son intégrité physique ou psychique, l’image du visage ou tout autre élément d’identification d’un agent de la police nationale ou de la gendarmerie nationale autre que son numéro d’identification individuel ».
Toutes ces mesures sont l’expression d’une dérive autoritaire du Gouvernement. Non seulement elles ne protégeront personne, mais en plus, elles créeront les conditions d’une répression accrue des mobilisations sociales : restriction du droit de manifester, surveillance et répression des manifestants, impunité des policiers violents, restriction de la liberté de la presse et du droit d’information.
Plus avant dans la révolution de la culture policière, la police nationale et les polices municipales devront participer au « continuum de sécurité », en impliquant les sociétés privées de sécurité à des activités de sécurité publique. Elles seront satisfaites de voir confier à des sociétés privées l’utilisation de drones contrôlant des manifestations de rue ou portant atteinte à l’intimité des citoyens.
En additionnant les 30 000 policiers municipaux aux 150 000 fonctionnaires de la police nationale et aux 170 000 employés des sociétés privées de sécurité, l’Etat pourrait disposer d’environ 350 000 membres des forces de maintien de l’ordre et de sécurité intérieure, sans compter les 99 000 militaires de la gendarmerie nationale.
Grâce à la loi « sécurité globale », l’Etat pourrait avoir à sa disposition répressive, au quotidien, pas loin d’un demi-million d’agents du maintien de l’ordre et de la sécurité intérieure, soit un potentiel ratio d’environ un fonctionnaire des forces intérieures pour 150 habitants (contre un pour 281 en 2018), la France devenant le premier pays sécuritaire de l’Union européenne.
Par ailleurs, Plusieurs centaines de migrants, en errance depuis l’évacuation d’un important camp d’exilés la semaine dernière, ont monté, lundi 23 novembre, un nouveau campement dans le centre de Paris, que les forces de l’ordre ont aussitôt démantelé sans ménagement. Une chasse à la misère à coup de matraques dans la capitale, ou, pour répondre à une urgence sociale, des policiers ont été déployés en masse. Sous des tirs de gaz lacrymogène et de grenades de désencerclement, avec un usage intensif de ces derniers, des centaines de migrant.e.s ainsi que différents soutiens et même des élu.e.s ont été violemment dispersés dans les rues alentour.
Darmanin fait maintenant mine de s’interroger sur la violence utilisée par la police hier, évoquant des images « choquantes »… Quelle hypocrisie alors que lui et le gouvernement auquel il appartient refusent d’apporter le moindre début de réponse, en dépit des différentes manifestations réussies ces derniers mois à l’initiative de la Marche des solidarités. Leur seule politique est de repousser hors de la capitale les migrants, qu’importe les risques sanitaires et la très grande précarité à laquelle ils et elles sont livrés… Quelle hypocrisie, en outre, de la part de celui qui veut précisément empêcher de diffuser les images de violences policières !
Cet énième épisode de violence policière ne fait que suivre une logique dictée par un gouvernement aux aboies prêt à tout pour museler les révoltes des lycéens ou précédemment des gilets jaunes. Tout ceci la veille au soir du vote solennel à l’assemblée de la loi « Sécurité Globale » apparaît comme le triste symbole des dérives autoritaires de ce gouvernement.
Mercredi 25 Novembre, un producteur de musique s'est fait littéralement tabasser par trois policiers. Pendant de longues minutes, il a subi coups et insultes racistes. Un tel acharnement est indigne d'une police républicaine. Si l’article 24 était en application, il aurait été interdit de filmer cette agression. Elle n’aurait pas été connue et vue. Ce citoyen n’aurait pas pu se défendre.
Le refus du gouvernement de se mobiliser contre les violences d'une minorité d'agents porte atteinte à l'ensemble des forces de l'ordre.
Le pays des droits de l'Homme serait-il en passe de devenir le pays de la répression et de la violence ?
D’ailleurs des inquiétudes, des oppositions se développent.
Trois rapporteurs spéciaux de l'Onu ont clairement indiqué, dans leur rapport du 12 novembre, craindre que « l'adoption et l'application de cette proposition de loi puissent entraîner des atteintes importantes aux droits de l'homme et aux libertés fondamentales ». La défenseure des droits comme la Commission Européenne s’inquiètent.
Nous, organisations politiques de gauche, Les Jeunes Communistes, Le Parti Communiste Français, La Gauche Indépendantiste, Génération.s, Europe Ecologie les Verts, Le Nouveau Parti Anti Capitaliste, Ensemble, L'Union Démocratique Bretonne et le Parti Socialiste, appelons le Parlement à refuser en bloc cette loi indigne.
Les syndicats SUD, CGT, FSU, FO, et les associations AFPS et LDH sont aussi aussi signataires de cet appel commun pour le retrait de la loi Sécurité Globale.
Tout ceci est fait pour nous dissuader de nous révolter contre l’ordre des puissants, contre l’ordre des capitalistes.
Ce dont la LREM et la bourgeoisie ont peur, c’est d’un vaste mouvement social pour la défense des services publics de santé et de l’éducation, d’un mouvement pour construire une démocratie véritable bousculant les vieilles institutions de la 5eme république.
C’est important pour construire un monde plus juste, un monde de bienveillance et non de surveillance, une société basée sur la fraternité et la sororité, la satisfaction des besoins réelles de chacun et non de la course au profit et bien sur un monde de liberté."
Afin d'occasionner le minimum de déconvenues à nos commerçants venant tout juste de rouvrir, nous ne défilerons pas. Nous leur apportons notre soutien le plus total en cette période de crise. "
Le combat continue pour le retrait de cette loi anti-démocratique!!!
Décès de notre camarade Didier SASS.
Après Xavier Madec, camarade de la CGT de l'hôpital, le mari de notre camarade Marie-Françoise Madec Jacob, élue communiste à Morlaix, décédé à 57 ans, et dont les obsèques ont eu lieu le 21 novembre, nous avons eu la peine d'apprendre il y a quelques jours le décès de notre camarade Didier SASS, parti brutalement en début de semaine.
Cet adhérent âgé de 67 ans cotisait fidèlement pour au PCF et à la section de Morlaix chaque année même si on le voyait peu dans les réunions depuis 2008.
Didier Sass travaillait à la compagnie des eaux puis à Véollia. Il était très impliqué syndicalement, dans la défense des droits acquis des travailleurs. Il avait voulu traduire son engagement politique au niveau municipal et avait été candidat communiste sur une liste d'union de la gauche à Morlaix.
Au nom de la section de Morlaix, comme en mon nous personnel, je présente à sa famille, ses amis nos sincères condoléances.
Un hommage lui a été rendu, dans l’intimité, le mercredi 25 novembre à 16 h 15, au pôle funéraire de Saint Thégonnec.
Daniel Ravasio, secrétaire de la section PCF de Morlaix
MONTROULEZ / MORLAIXPour s'opposer à cette loi liberticide dite "Sécurité Globale".
![]()
Communiqué commun de : Jeunes Communistes, Le Parti Communiste, La Gauche Indépendantiste, Génération.s, Europe Écologie les Verts, Union démocratique bretonne, Nouveau Parti Anticapitaliste, Parti Socialiste, Force Ouvrière, FSU, CGT, SUD, Association France Palestine Solidarité, Ligue des droits de l'homme, etc.Samedi 28 Novembre, place des Otages à Morlaix, 15H.Communiqué commun - Morlaix, 26 novembreRassemblement contre la Loi Sécurité globale samedi 28 novembre à 15h Place des OtagesLa discussion sur la loi dite « sécurité globale » a commencé en première lecture à l’Assemblée nationale ce mardi 17 novembre. Nous dénonçons une loi attentatoire aux libertés publiques.Nous dénonçons également l’atteinte portée à la liberté de la presse et au droit à l’information. En effet, si les autorités publiques, police et gendarmerie, et des autorités privées, SNCF, peuvent plus facilement capter des images des particuliers, l’inverse sera interdit. Cette loi condamne « le fait de diffuser, par quelque moyen que ce soit et quel qu’en soit le support, dans le but qu’il soit porté atteinte à son intégrité physique ou psychique, l’image du visage ou tout autre élément d’identification d’un agent de la police nationale ou de la gendarmerie nationale autre que son numéro d’identification individuel ».Toutes ces mesures sont l’expression d’une dérive autoritaire du Gouvernement. Non seulement elles ne protégeront personne, mais en plus, elles créeront les conditions d’une répression accrue des mobilisations sociales : restriction du droit de manifester, surveillance et répression des manifestants, impunité des policiers violents, restriction de la liberté de la presse et du droit d’information.Ainsi,les Jeunes Communistes, Le Parti Communiste, La Gauche Indépendantiste, Génération.s, Europe Écologie les Verts, UDB, Nouveau Parti Anticapitaliste, Parti Socialiste, Force Ouvrière, SUD Solidaires, FSU, CGT, Association France Palestine Solidarité, Ligue des Droits de l'Homme, etc.appellent l'ensemble des Morlaisiens et des habitants de la région sensibilisés à cette question démocratique majeure à se réunirle Samedi 28 Novembre, place des Otages à Morlaix, 15HPour s'opposer à cette loi liberticide dite "Sécurité Globale"
Pour dénoncer « une dérive autoritaire du gouvernement », plusieurs partis et associations appellent au rassemblement à 15 h, place des Otages à Morlaix (Finistère).
Ce samedi 28 novembre, plusieurs partis et associations appellent à un rassemblement contre la loi « Sécurité globale » à Morlaix (Finistère), à 15 h, place des Otages. Ils dénoncent notamment « l’atteinte portée à la liberté de la presse et au droit à l’information : si les autorités publiques, police et gendarmerie, et des autorités privées, SNCF, peuvent plus facilement capter des images des particuliers, l’inverse sera interdit », rappellent-ils.