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Loi alimentation : "Enfumage et chantage" (Cécile Cukierman - PCF)
A partir d'aujourd'hui, du fait du relèvement de 10% du "seuil de revente à perte" prévu par la loi "Agriculture et Alimentation", plusieurs centaines de produits devraient voir leur prix augmenter.
L'objectif de la loi serait d'inciter la grande distribution à réduire ses marges sur les produits alimentaires pour faciliter le prix rémunérateur et permettre aux agriculteurs de vivre de leur travail.
L'opération d'enfumage et le chantage qu'entend jouer la grande distribution est scandaleuse.
L'augmentation le prix du caddie va pénaliser, en premier lieu, les foyers les plus modestes.
Le PCF appelle à de véritables états généraux des prix agricoles. Grande distribution et industrie agroalimentaire de transformation doivent prendre leur responsabilité et garantir des prix justes aux consommateurs et rémunérateurs pour les agriculteurs plutôt que de les prendre en otage.
Cécile Cukierman, porte-parole du PCF et sénatrice de la Loire
Paris, le 1er février 2019.
Ian Brossat, tête de liste du Parti communiste français (PCF) aux élections européennes, sera en meeting près de Brest (Finistère), vendredi soir. Il ne renonce pas à rassembler les communistes, Benoît Hamon et Jean-Luc Mélenchon.
La désunion à gauche, entre le PCF, Génération. s, la France Insoumise, le mouvement citoyen Place publique, ou encore le PS et les Verts, vous tire vers le bas : comment l’analysez-vous ?
Cela fait longtemps que la gauche est traversée par ce débat sur l’Europe. Que ce soit pour le traité de Maastricht ou le référendum de 2005, le Parti socialiste par exemple a été divisé en son sein. Au PCF, nous avons rejeté tous les traités européens, même le traité de Rome. Quand nous regardons la réalité de l’Europe à ce jour, cela nous donne raison. Pour autant, nous souhaitons rassembler tous ceux qui souhaitent une autre Europe. Je ne renonce pas à rassembler Benoît Hamon et Jean-Luc Mélenchon. Pour les Verts, ils ont décidé d’y aller seuls. C’est regrettable.
Quelle est donc cette Europe que vous dénoncez ?
Nous dénonçons l’Europe qui a créé la règle des 3 % de PIB du déficit public, qui crée l’austérité, la baisse des services publics et des services de santé publique. Il faut sortir de cette logique des 3 %. Je suis profondément européen, mais je ne veux pas de l’Europe qui délocalise, libéralise, fabrique des travailleurs détachés. Pour sauver l’Europe, nous devons l’arrimer à du progrès social. Si l’Europe continue comme elle est, elle se désintégrera.
Faudrait-il en sortir ?
Je ne suis pas favorable à un Frexit ! Quand on regarde ce qui se passe avec le Brexit, ça ne fait pas rêver. Pour les Britanniques, sortir de l’Europe ne veut pas dire sortir du libéralisme.
Avec qui travaillez-vous au sein du Parlement européen ?
Nous faisons partie du groupe « La gauche unitaire européenne » qui compte une cinquantaine de députés. Avec eux, nous menons des batailles comme celle concernant la directive « conditions de travail des routiers », qui empirait la situation des conducteurs routiers. Nous l’avons gagnée avec l’aide des syndicats et la mobilisation de nos députés. Cela veut dire que le Parlement a un rôle non négligeable. La Commission ne peut pas tout décider.
Des Gilets jaunes vont présenter une liste pour les élections européennes : qu’en pensez-vous ?
Que des citoyens s’organisent, c’est une bonne chose. Ensuite, j’attends de voir le programme, le contenu… Le PCF a cherché à construire une liste avec 50 % d’employés et ouvriers. La crise des Gilets jaunes a mis en relief l’inadéquation totale de la classe politique avec la société. En deuxième position, sur notre liste, nous avons Marie-Hélène Bourlard, ouvrière du Nord, qui, si elle est élue, sera la première femme ouvrière à rentrer au Parlement européen. En 5e position, nous avons Mamoudou Bassoum, qui s’est engagé dans le mouvement des Gilets jaunes.
Ian Brossat, tête de liste du PCF, sera en meeting au Relecq-Kerhuon près de Brest, vendredi 1er février, à 20 h, salle municipale des associations Germain Bournot.
Le pays traverse une crise sociale et politique d’une gravité exceptionnelle. Les mouvements et les luttes engagées dans la période démontrent que le monde du travail, la jeunesse, les retraités et les privés d’emploi rejettent massivement la politique antisociale du gouvernement et sont disponibles pour la mobilisation collective. Il est urgent de redistribuer les richesses créées par le travail. La CGT revendique dans ce sens une augmentation générale et immédiate des salaires, des pensions, des minima sociaux, des revenus de remplacement de 300 euros, avec pour base le SMIC à 1800 € brut.
Pour que nos revendications soient entendues, l’union locale CGT de Morlaix appelle le plus grand nombre à faire grève et à manifester le mardi 5 février 2019.
Sur Morlaix, un rassemblement aura lieu le 5 février, place des Otages, à partir de 10 h 30.
Le PCF appelle à la mobilisation le 5 février
A l'appel de la CGT, le PCF sera mobilisé pour la grève et les manifestations mardi 5 février prochain.
Alors que la mobilisation des gilets jaunes continue, alors que les réponses apportées sont insuffisantes, le PCF sera mobilisé mardi 5 février partout en France pour répondre à l'urgence sociale.
Les communistes s’impliqueront dans tous les échanges citoyens, les favoriseront et aideront à ce qu’ils se traduisent en propositions concrètes.
C'est dans cet esprit que le PCF souhaite que s’élaborent partout des « Cahiers d’espoir », nouveaux cahiers de doléances de ce XXI° siècle, où chacune et chacun pourra s’exprimer, faire état de ses revendications, avancer des solutions qui correspondront aux besoins les plus urgents de nos concitoyens.
Fabien Roussel, secrétaire national du PCF, participera à la manifestation parisienne aux côtés d'élu-es et de militant-es communistes.
Paris, le 30 janvier 2019.
Le chef de file du PCF pour les européennes a sillonné vendredi le Pas-de-Calais. Sur fond de Brexit, de mise en concurrence des salariés et de destruction des services publics, il appelle à reprendre le pouvoir sur l’argent.
Le manteau de neige qui recouvre le Pas-de-Calais s’efface sous la pluie. Mais c’est un autre maillage menacé qu’est venu voir Ian Brossat : celui de l’emploi et des services publics. À Boulogne-sur-Mer, 5 000 personnes travaillent dans la zone de Capécure. Le premier port de pêche de France a peur. « Avec le Brexit, il y a un risque que l’on ne puisse plus pêcher au large de l’Écosse », s’alarme-t-on. Boulogne, c’est aussi la première plateforme de transformation du poisson d’Europe. « Mais c’est facile à délocaliser. En cas de Brexit dur, les Hollandais tenteront tout pour capter les flux maritimes », préviennent André et les syndiqués de la CGT marée. « Quand on pense que Marine Le Pen a applaudi le Brexit des deux mains, alors qu’un tiers des emplois ouvriers sont désormais menacés ici… », souffle Ian Brossat. Loin de tout débat abstrait, le chef de file du PCF pour les Européennes souligne que la vie quotidienne sera bel et bien au cœur du scrutin du 26 mai prochain.
« Je ne vois pas d’une part la colère sociale et de l’autre ces élections, d’autant qu’il y a aujourd’hui la même logique à Paris et en Europe », insiste-t-il devant salariés et élus rassemblés à Béthune. David, de Bridgestone, dénonce le chantage à l’emploi organisé dans son entreprise : « On nous demande de travailler 39 heures payées 37, sans quoi il n’y aura pas d’investissement. Mais on a aucune garantie sur le maintien de l’emploi pour les 1 100 salariés. » Le groupe a beau faire 25 milliards d’euros de chiffre d’affaires et 2 milliards de bénéfices, il ne se gêne pas pour opposer les gars du coin à ceux des sites en Pologne, Espagne, Italie et Slovaquie. « Il faut interdire les délocalisations internes à l’Union européenne, soit la moitié de celles qui frappent la France », propose Ian Brossat. Défenseur d’une Europe de la coopération qui abandonnerait le dogme de la concurrence, il invite aussi à ce que les travailleurs détachés aient un contrat et un salaire identiques à ceux des Français.
Les communistes souhaitent de plus en finir avec l’austérité, qui va de pair avec la marchandisation des services publics. « On a perdu 75 postes en 2014, et on vient d’apprendre que 80 suppressions de plus sont prévues. C’est simple : ils sont en train de tuer l’hôpital public. Dans notre bilan, il n’y a plus rien sur l’humain, que du financier et du déficit provoqué », s’indigne Pascal Fovet, secrétaire CGT du centre hospitalier Béthune-Beuvry. Sur place, le service de cardiologie est en train de fermer pour se concentrer à Lens, où l’hôpital local a déjà perdu 140 lits (160 de plus sont menacés). Et tant pis si le taux de mortalité dans le bassin lensois dépasse de 38 % la moyenne nationale… « Les personnels donnent tout ce qu’ils peuvent. Ils se battent pour garantir la qualité des soins et rentrent écœurés chez eux », pointe Pascal. « La pneumologie, c’est fermé partout. Il n’y en a plus que dans le privé à Bois-Bernard », s’indigne dans la foulée la sénatrice PCF Cathy Apourceau-Poly. Quant au parking de l’hôpital public d’Arras, il est devenu payant…
Aucune fatalité pourtant. Comme l’a rappelé Ian Brossat lors de son meeting à Calais, les richesses créées chaque année continuent d’augmenter en Europe. « Elles sont passées de 15 000 milliards d’euros il y a dix ans à 17 000 milliards aujourd’hui. Mais en même temps, le nombre de travailleurs pauvres européens est passé de 7 % à 10 %. » C’est dire l’ampleur du vol. Et le candidat d’attaquer frontalement la fraude et l’évasion fiscales, qui coûtent chaque année 1 000 milliards d’euros aux Européens. « Les bénéfices réalisés en France doivent être imposés en France », martèle enfin celui qui propose de s’organiser à l’échelle du continent pour mettre fin au dumping fiscal et social.
Katja Krüger, 43 ans, élue à Rennes, est candidate sur la liste du Parti communiste Français pour les élections européennes du 26 mai prochain. C’est la quatrième Rennaise à s’engager officiellement dans ce scrutin.
Comédienne, dramaturge, intermittente du spectacle, mais aussi adjointe à Rennes déléguée aux Temps de la ville et à la petite enfance, conseillère communautaire et présidente de l’association nationale des politiques temporelles « Tempo Territorial », Katja Krüger, 43 ans, est candidate pour les élections européennes du 26 mai prochain sur la liste du Parti communiste français menée par Ian Brossat.
Née à Wuppertal, en Allemagne, elle dit représenter par ses divers engagements « l’espoir d’une autre Europe, qui cultive la paix et l’amitié entre les peuples et rompt avec l’austérité et la concurrence libre et non faussée » . Elle rappelle avoir fait voter au conseil municipal de Rennes la mise hors concurrence et hors marché de la petite enfance, en 2018, « pour préserver les crèches municipales et associatives des logiques marchandes et de rentabilité du droit commun européen actuel » .
La liste « Pour une Europe des gens, et pas celle de l’argent » co-conduite par Ian Brossat, adjoint à Paris en charge du logement, et Marie Hélène Bourlard, ouvrière des Hauts-de-France héroïne du film Merci Patron, comprend « 50 % de membres soit ouvriers, soit employés », assure le PCF.
Elle doit encore être approuvée par les adhérents, lors d’un vote du 31 janvier au 2 février. Le PCF est crédité de 2 à 3 % des intentions de vote dans les récents sondages.