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19 août 2020 3 19 /08 /août /2020 07:16
Mathilde Maillard fait partie des nouveaux visages du Parti communiste promus aux responsabilités au seind e la majorité Cuillandre. (Le Télégramme/Jean-Luc Padellec)

Mathilde Maillard fait partie des nouveaux visages du Parti communiste promus aux responsabilités au seind e la majorité Cuillandre. (Le Télégramme/Jean-Luc Padellec)

Belle interview de notre camarade Mathilde Maillard, médecin et militante communiste de 29 ans, benjamine de l'exécutif municipal et des adjoints brestois (le plus jeune élu du conseil municipal, Taran Marec, est aussi communiste à Brest), chargée de la politique du bien-vieillir et de l'inclusion des personnes en situation de handicap, dans le Télégramme d'aujourd'hui. Mathilde Maillard est une des 7 élus communistes à Brest avec Eric Guellec, responsable communiste et adjoint, Jacqueline Héré, maire de quartier à Bellevue, Jean-Michel Le Lorc'h, vice-président de l'agglomération, Taran Marec, Sandra Le Roux, Anne-Catherine Cleuziou.

Il y avait déjà une une présentation de Mathilde Maillard dans Ouest-France et Côté Brest en juillet:

Brest, nouveaux élus : Mathilde Maillard, médecin, est désormais adjointe au maire (Côté Brest, 15 juillet 2020)

Municipales : présentation des élu.e.s du groupe communiste et citoyen de Brest - Paroles communistes

Nouveaux élus à Brest: Mathilde Maillard (adjointe PCF), benjamine de l'exécutif municipal, aux petits soins pour les aînés (Le Télégramme, Jean-Luc Padellec, 17 août 2020,
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18 août 2020 2 18 /08 /août /2020 11:13
Décès de Jean Perrot, ancien adjoint communiste à Brest dont les obsèques ont lieu ce 18 août (Le Télégramme)
Décès de Jean Perrot, ancien adjoint communiste à Brest
 
 
 
Le Télégramme, 17 août 2020

C’est avec une grande tristesse que la section brestoise du PCF a appris le décès de Jean Perrot, en fin de semaine dernière, à l’âge de 73 ans.

 

Élu communiste sur la liste d’union de la gauche conduite par Francis Le Blé en mars 1977, Jean Perrot a été adjoint au maire de Brest jusqu’à la rupture de 1980. Le 4 mars de cette année-là, Francis Le Blé, maire PS de la ville, a suspendu de leurs fonctions les six adjoints communistes (Louis Le Roux, Sylvie Le Roux, Louis Aminot, Jean Perrot, Yvon Pichavant et Yvonne Lagadec). « Jean fut aussi candidat communiste sur le canton de Bellevue avec un score de 23 % », rappelle la section du PCF, qui présente ses sincères condoléances à son épouse Marie-Louise et à ses deux enfants.

Un moment de recueillement aura lieu ce mardi, à 14 h 15, à la salle de cérémonie du Vern.

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23 juillet 2020 4 23 /07 /juillet /2020 10:13
Jacqueline Héré, Mathilde Maillard, Jean-Michel Le Lorc'h, Eric Guellec, Anne-Catherine Cleuziou, Sandra Le Roux, Taran Marec - 7 élus communistes à Brest

Jacqueline Héré, Mathilde Maillard, Jean-Michel Le Lorc'h, Eric Guellec, Anne-Catherine Cleuziou, Sandra Le Roux, Taran Marec - 7 élus communistes à Brest

Intervention du groupe des élu.e.s communistes

Par Eric Guellec, responsable du groupe des élus communistes brestois

Conseil Municipal du 17 juillet 2020 

Permettez-moi, car nous n’avons pas eu l’occasion de le faire lors du précédent conseil, de vous féliciter au nom des communistes brestois et brestoises, Monsieur le Maire, pour votre élection.

Mesdames, Messieurs,

Chers Collègues, nous avons vécu ces deux tours de scrutin dans un contexte particulier. La crise sanitaire de Covid-19 que nous traversons a bouleversé nos vies et le fonctionnement de nos sociétés. Et risque de les bouleverser durablement. Le second tour des élections municipales a dû être reporté. Il a ensuite fallu faire campagne différemment. Innover dans la manière de diffuser les propositions, de convaincre, d’échanger avec la population. C’est ce que notre liste s’est attachée à faire avec dignité, le regard tourné vers l'avenir, vers le progrès social et écologique, quand d’autres choisissaient d’utiliser des moyens parfois détestables sur la forme, en se donnant des objectifs sur le fond que nous ne partageons pas. A l’issue de ces deux tours de scrutin, c’est une majorité de gauche et écologiste, renouvelée et élargie dans ses composantes, qui l’a emporté et va avoir la responsabilité de la gestion de notre belle cité durant les six prochaines années. A ce titre, nous assurons les Brestois et les Brestoises que cette victoire, nous la mettrons au service de toutes et tous, sans exclusive.

Agir dans le sens de l’intérêt général, répondre aux besoins de la population, dans la perspective d’une société plus juste, plus humaine, plus fraternelle. C’est ce qui nous anime depuis toujours et c’est ainsi que nous allons continuer à conduire l’action publique ces six prochaines années. Nous nous appuyons sur un long travail déjà mené pour Brest sur un projet municipal que nous avons construit avec la population. Un projet qui prend à bras le corps les défis qui nous sont posés pour aujourd’hui, bien sûr, mais également pour demain. Durant cette nouvelle mandature, notre équipe aura à cœur de mettre en œuvre, de traduire en actes, le projet que nous avons porté pendant la campagne. C’est là notre conception de l’action publique, tenir ses engagements. Les 7 élus communistes membres de la majorité s’y attelleront avec rigueur et exigence, profondément attachés à l’esprit d’équipe. Esprit d'équipe qui, s'il ne garantit pas la réussite, en est la condition sine qua non dans la durée. Ces élections municipales 2020 se sont donc déroulées dans un contexte totalement inédit. Et les signaux envoyés sont clairs.

- Ces élections ont montré que face aux difficultés de leur vie quotidienne, beaucoup de nos concitoyens ont sanctionné sévèrement la politique d’Emmanuel Macron. C’est un échec lourd pour toutes celles et ceux qui espéraient conquérir une multitude de villes avec l’étiquette de la république en marche. C’est un premier coup d’arrêt électoral pour le Président des riches.

- Ces élections ont également montré, mes chers collègues, que l’abstention s'est révélée très forte partout en France, notamment dans les quartiers populaires. Et l’explication d’un tel niveau d’abstention dépasse la question conjoncturelle de la crise sanitaire que nous traversons. Elle est aussi le signe d’un sentiment de rupture éprouvé sur l'ensemble du territoire national par une partie de la population. Ce message de nos concitoyens, il nous faut l’entendre, le prendre en compte et y répondre, même si, bien évidemment, les solutions ne sont pas que locales, loin s'en faut. 

- Enfin, ces élections municipales 2020 ont montré que là où les forces de gauche et écologistes se sont unies et ont donc travaillé ensemble à un projet, social, écologique et démocratique, un projet en phase avec les besoins des populations, elles ont bien souvent emporté la victoire ! C’est le cas ici à Brest, mais aussi à Quimper, à Rennes, à Nantes, etc. Dans une période où la crise sanitaire a accentué les situations de précarité chez beaucoup, les services publics doivent être le pivot de la sortie de crise, buts et moyens d'un mode efficace de développement écologique et social. Investir dans le service public local, dans le bien public, est plus que jamais notre priorité. Ce mandat sera l’occasion pour notre majorité de continuer à développer des politiques sociales toujours plus ambitieuses dans toute la ville, dans tous les quartiers :

- Il nous faudra ainsi poursuivre le travail mené notamment par notre camarade Claude Bellec, élue communiste sortante que nous saluons et remercions pour son engagement depuis 2008, dans le domaine du renforcement des solidarités. 

- L’évolution de la tarification sociale de l’eau et le développement d’un réseau d’épiceries solidaires accessibles au plus grand nombre constitueront de nouvelles étapes importantes de nos politiques sociales, pour un Brest toujours plus solidaire.

- Par ailleurs, la crise sanitaire met en lumière, de façon aveuglante, les enjeux de santé et les grandes difficultés que connaît l’hôpital public depuis de nombreuses années. Les fortes inquiétudes qui pèsent sur notre service public hospitalier, dont le CHU représente le pilier ici à Brest, nous conduisent à exiger que tout soit mis en œuvre pour que notre centre hospitalier dispose des moyens adaptés aux enjeux de santé et d’accès aux soins. La priorité doit être donnée à l’humain au-delà des logiques purement budgétaires et comptables. Au niveau de la ville, nous serons vigilants à ce que le travail concernant la création d’une mutuelle santé communale soit rapidement enclenché et à ce que de nouvelles solutions d’accès aux soins puissent voir le jour. 

- Enfin, l’enjeu des solidarités ne saurait se penser sans une ambition toujours réaffirmée pour la vie associative brestoise et la promotion de l’éducation populaire dans les quartiers. Le soutien à la vie associative est le terreau de la solidarité et de la cohésion sociale. Renforcer les dynamiques collectives dans les quartiers, pour la construction de nouvelles solidarités, pour l’émancipation de chacune et chacun. Soyez assuré, et j’en terminerai là mon propos, que les communistes apporteront toute leur énergie au seul service qui vaille, le service à la population. Avec pour objectif, le seul objectif qui vaille, la construction d'une société meilleure. Monsieur le Maire, je vous remercie.

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22 juillet 2020 3 22 /07 /juillet /2020 06:10
Mathilde Maillard, nouvelle adjointe communiste à Brest, photo Ouest-France - 15 juillet 2020

Mathilde Maillard, nouvelle adjointe communiste à Brest, photo Ouest-France - 15 juillet 2020

Brest. Qui est Mathilde Maillard, nouvelle adjointe au maire ?

Qui sont les nouveaux adjoints. Elle sera notamment en charge de la politique du bien vieillir, et de l’inclusion des personnes en situation de handicap, au sein du nouveau conseil municipal de Brest (Finistère).

Mickaël Louédec, Ouest-France, 15 juillet 2020

Mathilde Maillard, 29 ans, médecin, adjointe au maire communiste a Brest au bien vieillir et a l'inclusion du handicap. Son interview dans Ouest-France: "J’ai 29 ans, je suis membre du PCF et je vis à Brest depuis mon enfance. J’ai fait une grande partie de ma scolarité à Kerichen. Aujourd’hui, je suis médecin généraliste et j’habite toujours Kerichen. J’ai aussi exercé pendant cinq mois à l’hôpital de Landerneau. Je suis militante depuis plusieurs années, et j’ai adhéré au Parti Communiste Français en 2018. Je milite pour une société plus juste, plus solidaire, plus humaine. J’ai retrouvé ces valeurs-là dans le PCF, avec cette volonté d’apporter des réponses concrètes et réalistes aux populations".

Trois questions à Mathilde Maillard, nouvelle adjointe au maire de Brest.

Pouvez-vous vous présenter ?

J’ai 29 ans, je suis membre du PCF et je vis à Brest depuis mon enfance. J’ai fait une grande partie de ma scolarité à Kerichen. Aujourd’hui, je suis médecin généraliste et j’habite toujours Kerichen. J’ai aussi exercé pendant cinq mois à l’hôpital de Landerneau. Je suis militante depuis plusieurs années, et j’ai adhéré au Parti Communiste Français en 2018. Je milite pour une société plus juste, plus solidaire, plus humaine. J’ai retrouvé ces valeurs-là dans le PCF, avec cette volonté d’apporter des réponses concrètes et réalistes aux populations.

Quelle sera votre action au sein de la municipalité ?

Je suis adjointe, en charge de la politique du bien vieillir, et de l’inclusion des personnes en situation de handicap. L’idée est de favoriser l’autonomie des personnes, via l’adaptation des logements, l’accessibilité des transports, l’accès à la culture, au sport, au numérique… Il y a aussi l’accompagnement dans la dépendance. Il faut améliorer les conditions d’accueil dans les Ehpad municipaux et soutenir le maintien à domicile.

Comment voyez-vous Brest en 2026 ?

Brest s’est construite comme une ville solidaire. On va renforcer cette dynamique pour les prochaines années. Avec l’allongement de la durée de vie, ce sont quatre générations qui vont vivre ensemble ! Cela va renforcer notre cadre de vie !

 

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3 juillet 2020 5 03 /07 /juillet /2020 06:08
Bilan des Municipales pour les communistes dans le Finistère: des communes gagnées et conservées à gauche, une cinquantaine d'élus

Pour conserver ou gagner des villes à gauche, y mener des politiques sociales, écologiques, démocratiques ambitieuses, servir les intérêts de la population, défendre les services publics, le secteur associatif, des politiques de solidarité, les sections PCF du Finistère ont cherché à s'inscrire dans dans une volonté de rassemblement à gauche pour ces élections municipales, et, partout où elles avaient la capacité de le faire, elles ont cherché à présenter des candidats communistes sur des listes d'union pour s'inscrire pleinement dans ce premier échelon de la démocratie locale qu'est la commune.  

Nos communes sont une grande richesse pour une démocratie vivante. Les élus municipaux sont de vrais porteurs d'un engagement au service de l'intérêt général et de la collectivité.

Le Parti communiste français, fort de sa richesse collective de 900 adhérents sur le Finistère, présentait au 1er tour du 15 mars 2020 des élections municipales 80 candidats adhérents PCF ou apparentés dans une vingtaine de communes du Finistère qui couvraient ensemble 321 000 habitants, soit un tiers de la population du Finistère environ.: Brest, Quimper, Morlaix, Landerneau, Douarnenez, Le Relecq-Kerhuon, Pont L'Abbé, Carhaix, Briec, Plouigneau, Plougonven, Guimaëc, Sizun, l'Ile de Batz, Saint Thégonnec Loc-Eguiner, Loctudy, Saint-Sauveur, Moëlan-sur-Mer, etc.

Nous n'avons pas réalisé tous nos objectifs...

Nous avons eu la déception de ne pas pouvoir reconquérir Douarnenez à gauche où la tête de liste de "Douarnenez Terre Citoyenne" était sympathisant communiste, Hugues Tupin (44% au 2nd tour), malgré une campagne de très haut niveau. Le résultat ne récompense pas la qualité de cette campagne et de cette liste. Nous avons eu aussi des déceptions à Scaër et Plougonven, où des têtes de liste communistes de liste de rassemblement à gauche n'ont pas été en mesure de reprendre ces communes à la droite. Nous remercions ces camarades pour leur engagement courageux et tout leur travail. A Landerneau, dans une ville plus conservatrice par tradition, et face à la forte adversité du maire sortant, une belle campagne de gauche d'une tête de liste militant de la CGT avec nos camarades sur une liste citoyenne aurait mérité de connaître un sort plus favorable aussi. A Pont L'Abbé, aussi, la liste de gauche a été battue dès le premier tour. A Loctudy aussi, une tête de liste de sensibilité proche des communistes n'a pas été en mesure de faire gagner la gauche dans la commune.

Mais dans l'ensemble, ces élections municipales auront permis au PCF d'enregistrer aussi de très beaux succès au 1er et au 2nd tour. 

Ainsi nous avons aussi fort heureusement dans le même temps de très grandes satisfactions sur ces élections municipales:

- Celles d'avoir conservé Rosporden-Kernevel (7780 habitants) à gauche dès le premier tour (majorité sensibilité divers gauche - PS-PCF), mais surtout d'avoir réussi de très bons résultats à Brest et au Relecq-Kerhuon pour conserver ces villes à gauche, ainsi que la métropole brestoise bien sûr. A Rosporden-Kernevel, nous aurons 8 élus communistes avec le maire délégué de Kernevel (PCF) Jacques Rannou, 2 adjoints, 2 conseillers communautaires. A Brest (140 000 hab), la liste fusionnée "Brest au cœur" menée par François Cuillandre PS-PCF-BNC-écolos a fait 49,69% au second tour contre 36 % à Malgorn pour la droite LR, et 13% au transfuge Coatanea pour la LREM. Le PCF aura 7 élu-es à la ville (+3 par rapport au début du mandat précédent ) et 4 élu-es métropolitain-es (+1). Au Relecq-Kerhuon (11 500 hab), où la liste PCF-PS issue de la majorité sortante et menée par Laurent Péron a fait 46% contre 27% aux Verts et 26 % à la LREM, nous aurons  8 élus apparentés PCF, dont 6 adhérents. 

- Celles d'avoir gagné des villes importantes contre la droite qui les gérait.

A Quimper (64 000 hab), où la liste "Quimper Ensemble" conduite par Isabelle Assih où étaient candidats 5 camarades du PCF a réalisé une magnifique performance au second tour en reprenant la ville chef lieu du Finistère au très droitier maire Ludovic Jolivet. C'est un soulagement intense et une respiration démocratique et sociale pour cette ville. Nous aurons 3 élus communistes dans la municipalité de gauche. Et 2 autres non loin de là à Briec, dans la majorité de gauche aussi.

A Morlaix (14500 hab), nous avons eu l'immense joie de gagner après 12 ans de mandat de droite avec la liste "Morlaix Ensemble" conduite par Jean-Paul Vermot (Alliance PS-PCF-Génération.S, citoyens engagés (50 % de la liste), soutenu par les Radicaux, Place Publique) avec une avance confortable au second tour de 55% contre 45% à la maire sortante Agnès Le Brun. Le PCF fait élire 8 élus apparentés dans la nouvelle majorité dont 5 adhérents. 

A Plouigneau (5300 hab), nous avons réussi à faire gagner la gauche au premier tour dans la commune après 40 ans de gestion de doite dans une commune votant plutôt à gauche aux élections nationales, grâce à une liste d'union de la gauche, citoyenne, et PS-PCF. Nous avons 6 élus adhérents PCF, + 2 sympathisants, 3 adjoints (2 adhérents et un sympathisant), 1 conseiller communautaire.

Dans le pays de Morlaix, nous avons aussi un adjoint à Guimaëc, un conseiller municipal de 18 ans à Saint-Thégonnec Loc-Eguiner dans la majorité de gauche plurielle, une élue d'opposition à Plougonven, soit 17 élus en tout dans le Pays de Morlaix. 

Nous avons aussi un élu d'opposition à Carhaix, n°2 sur la liste d'union de la gauche qui a été battu au premier tour, un élu à Scaër dans l'opposition, des élus sympathisants à Berrien, Douarnenez (opposition), un sympathisant candidat à Plomeur, une élue sympathisante à Loctudy dans l'opposition.

Nous avons aussi un élu à Saint-Sauveur.

En tout, le PCF aura donc un peu plus de 50 élus PCF dans le Finistère, soit une progression significative par rapport à 2014 où nous avions un peu plus de 30 élus adhérents, et une quarantaine d'élus apparentés en comptant les sympathisants (nombre d'élus ayant soutenu par exemple la campagne de Ian Brossat aux Européennes sur notre département).

Parmi ces élus, il faut signaler que plus de la moitié sont des nouveaux élus, et que plusieurs sont jeunes, la vingtaine d'années ou la trentaine d'années, le signe d'un parti qui a une vraie dynamique militante sur le territoire finistérien, ce dont nous nous félicitons.

Merci à tous nos candidats pour leur investissement dans ces campagnes municipales. Merci aussi à nos militants qui ont consacré du temps et de l'énergie pour défendre nos idées.  Et surtout un grand merci à tous nos électeurs!!!

Nous devons aussi remercier tous nos partenaires de ces listes d'union de la gauche avec lesquels nous avons mener de belles campagnes, qui ont été victorieuses dans plusieurs communes.

Et maintenant, au travail, pour les intérêts des citoyens et de l'application des idées et programmes sur lesquels nous avons été élus!

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3 juillet 2020 5 03 /07 /juillet /2020 06:05
Flotte de pêche : OUI à des investissements publics durables en toute transparence – Déclaration de la Fédération du Finistère du Parti Communiste Français et de la commission Maritime PCF 29.

Flotte de pêche : OUI à des investissements publics durables  en toute transparence.

La pêche bretonne a été très affectée par la crise sanitaire, avec des volumes de vente réduits de plus de 50 % en moyenne depuis mi-mars, et jusqu’à 90 % durant les plus mauvaises semaines.

Comme les autres secteurs d’activité, les outils de l’État et des collectivités se sont déployés pour aider les entreprises à passer le cap, en particulier sous la forme de prêts bancaires en trésorerie garantis par la puissance publique. Si à court terme les dommages sont limités, lorsque les premières échéances de ces prêts devront être remboursées début 2021, la situation de nombreux armateurs risque de se dégrader fortement.

Le 31 décembre est également la date à laquelle le Brexit prendra son jour le plus concret avec la fin de la « période de transition » qui a maintenu en vigueur les règles de la politique commune des pêches et du commerce entre l’Union européenne à 27 et le Royaume-Uni.

A ce jour, les progrès des négociations apparaissent faibles, sans compromis apparents entre le Gouvernement britannique et l’UE. La pêche fait partie des points durs, avec des positions de négociations parfaitement antagonistes. L’Union plaide pour le statu quo et met en jeu l’accès des produits britanniques au marché communautaire. Le Gouvernement britannique demande de son côté une révision de ses quotas pour les stocks partagés avec l’UE et souhaite mettre en œuvre un régime d’accès contrôlé à ses eaux tout en ménageant un large accès de ses produits au marché de l’UE.

Si l’issue des négociations est encore incertaine pour de longs mois, il y a tout lieu de penser que le Brexit ne peut pas être sans effet demain en matière de pêche. Répartition des quotas (revus à la baisse sur des stocks convoités par les navires britanniques tels le cabillaud, le merlan et l’églefin en mer celtique, ou la cardine et le lieu noir en Ouest Écosse)  et conditions d’accès (licences annuelles payantes? Obligation de débarquement dans des ports britanniques ?) changeront.

C’est dans ce contexte particulier que la proposition, en son nom propre, du Président du Conseil régional de Bretagne, de création de fonds d’investissements pour les entreprises menacées de difficultés prend son sens.

Cette proposition a beaucoup de chemin à accomplir pour devenir réalité. Mais elle est très positive, car elle est susceptible d’ouvrir la voie à une intervention directe des pouvoirs publics dans la gestion des entreprises concernées.

Dans la pêche, la première menace avec le Brexit est la faillite d’armements, la vente des navires par les patrons pêcheurs et la fuite des quotas hors de Bretagne. Cette menace n’a rien d’irréaliste pour tous les observateurs de ce secteur depuis les crises liées à la surpêche dans les années 1990 : disparitions d’armements (Dhellemmes, Arcobreizh) et prises de contrôles par des capitaux étrangers (CFTO, Compagnie des pêches de St Malo, Armement La Houle…).

La prise en main des entreprises est nécessaire et doit éviter cette fuite des quotas pour maintenir les apports qui font vivre les mareyeurs, conserveurs et transformateurs bretons. Un emploi à mer génère deux emplois à terre dans la filière.

Les communistes ont toujours affirmé leur attachement à ce que les pouvoirs publics jouent pleinement leur rôle dans l’économie. Une telle intervention massive, coûteuse et de longue durée dans la pêche n’est souhaitable que si elle engage la flotte dans sa transition énergétique (nouvelles propulsions hybrides ou hydrogènes), l’amélioration de ses pratiques de pêche (sélectivité, diversification et évitement des espèces qui ne sont pas au RMD…), et son versant social (amélioration des conditions de travail et de vie à bord, de conciliation de la vie familiale et professionnelle, recrutement local, participation à la formation continue et des jeunes, promotion sociale et renouvellement des générations).

Les critères de l’intervention et les résultats de l’intervention publique dans la gestion des entreprises appellent débat, transparence et rendu-compte.

A ces conditions, le Président de Région peut être assuré du soutien des communistes du Finistère.

 

Le 01 juillet 2020,

Fédération du Finistère du Parti Communiste Français .

Commission Maritime PCF 29.

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11 juin 2020 4 11 /06 /juin /2020 16:33
L’ARGENT POUR L’HÔPITAL, PAS POUR LE CAPITAL !  Un « Ségur » bien mal parti !… Il faut un plan d’urgence pour les hôpitaux et les EHPAD ! (PCF Finistère)
L’ARGENT POUR L’HÔPITAL, PAS POUR LE CAPITAL !  Un « Ségur » bien mal parti !… Il faut un plan d’urgence pour les hôpitaux et les EHPAD ! (PCF Finistère)

L’ARGENT POUR L’HÔPITAL, PAS POUR LE CAPITAL !

Un « Ségur » bien mal parti !… Il faut un plan d’urgence pour les hôpitaux et les EHPAD !

La crise sanitaire que nous venons de vivre prouve s’il en était besoin la nécessité d’un système de santé de grande qualité. Ce que les professionnel·le·s de santé, avec leurs organisations syndicales, disaient depuis plusieurs années est brutalement validé. Pas assez de lits, pas assez d’emplois, pas assez de financement dans les hôpitaux.
Le président Macron dit « s’engager » pour un « Ségur » de la Santé.
Mais ce « Ségur » de la santé est vraiment bien mal engagé !

On nous explique que tout est ouvert et que nous partons d’une page blanche. Mais, le Premier ministre, pour sa part, révèle le pot aux roses et articule la discussion sur la base du projet de loi « Ma santé 2022 » voté l’an dernier et qui prévoit la mise à mal de 300 hôpitaux de proximité en leur supprimant la chirurgie, la maternité et les urgences. Avec cette loi, c’est la poursuite de la destruction du maillage sanitaire de notre pays. Cette loi nous emmène dans le mur et Édouard Philippe nous
demande... d’accélérer !
Pourquoi poursuivent-ils cette politique catastrophique malgré l’évidence ? Parce que les enjeux sont énormes. Le capitalisme est en crise. Avec la politique de création monétaire massive des banques centrales depuis la crise de 2008, des suraccumulations de capitaux cherchent à se rentabiliser, à se créer de nouveaux marchés, à marchandiser toutes les activités humaines.
La France, avec son système de sécurité sociale, étonnant et anormal pour les libéraux, devrait se plier à leur logique. Nous ne mesurons pas assez l’aberration que représente ce système pour l’idéologie néolibérale. Pour un budget de l’État de 390 milliards d’euros, la Sécu, c’est 500 milliards d’euros de cotisations sociales... que les capitalistes rêvent de s’accaparer.
C’est maintenant que la démocratie doit s’imposer à tous les niveaux. Les hospitalier·e·s, les syndicats, les élu·e·s, les associations, seul·e·s ont fait acte de responsabilité, de prises d’initiatives et de compétences pour faire face au désastre sanitaire. ENSEMBLE, elles et ils sont seul·e·s qualifié·e·s pour faire des propositions à la hauteur des besoins et de l’intérêt général.
Les plans régionaux de santé sont disqualifiés : ils doivent être remis à plat et élaborés démocratiquement, à partir de la réalité d’aujourd’hui, dans toutes les régions et les bassins de vie.
Le gouvernement vient de faire adopter une loi de finance rectificative de 110 milliards d’euros au bénéfice de la
seule de la croissance financière, de même pour ce qui concerne la BCE au plan européen.
Dès à présent, des mesures urgentes doivent être prises pour un plan de créations de 100 000 emplois dans les hôpitaux et, dans les Éhpad, 100 000 pour aller vers les 300 000 postes à créer en 3 ans, l’augmentation de tous les quotas de formation, des augmentations de salaires équivalent à 300€ mensuel, pour un moratoire sur toutes fermetures et restructurations des hôpitaux, pour un pôle public du médicament…

Les organisations syndicales des personnels hospitaliers, les collectifs de défense du service public hospitalier, ENSEMBLE, appellent à une journée d’action mardi 16 juin.
Ces actions se dérouleront:

►A Brest, une chaîne humaine est prévue à partir de 18h00 autour de l’hôpital Morvan et de la
Mairie et pot de l’amitié
►A Brest, rassemblements à l’Ehpad de La Source (rue Marguerite Duras) à 8h30; à l’Ehpad de
Keraudren (rue Ernestine de Trémaudan) à 10h30;
►A Quimper, un rassemblement aura lieu devant le centre hospitalier (CHIC) à 14h30
►A Morlaix, barbecue à midi et rassemblement à partir de 14h30 à l’hôpital (chaîne humaine)

Les organisations syndicales CGT et Solidaires de l’Hôpital de Morlaix

- organisent un pique-nique devant le bâtiment administratif de  l’hôpital à partir de 12 h.

appellent les personnels à un débrayage de 14 h 30 à 16 h 30

- organiseront, à cette occasion, « un encerclement » par une chaine humaine du bâtiment administratif


►Maison Accueil Spécialisée Genêts d’or, rassemblement à 14h00 à Ploujean,
►A Douarnenez, rassemblement à 14h30 devant l’hôpital
►A Lesneven, rassemblement à 14h00 devant l’hôpital
►A Lannilis, rassemblement à 14h00 devant l’Ehpad des Abers …
►A Quimperlé, rassemblement à 11h00 devant l’hôpital
►A Carhaix, rassemblement à 18h30 devant l’hôpital
►Sur les sites de Perharidy et de Ty Yann de 12h00 à 14h00 pour un pique-nique revendicatif

La fédération du Finistère du PCF appelle toutes et tous à y participer massivement. Elle mettra en débat les propositions du PCF pour un plan d’urgence pour les hôpitaux publics et les Ehpad.

Fédération du PCF Finistère,

A Brest, le 11 juin 2020

L’ARGENT POUR L’HÔPITAL, PAS POUR LE CAPITAL !  Un « Ségur » bien mal parti !… Il faut un plan d’urgence pour les hôpitaux et les EHPAD ! (PCF Finistère)
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7 mai 2020 4 07 /05 /mai /2020 08:39
Communiqué du PCF Finistère -  Nous voulons d'une reprise d'école qui fasse sens (6 mai 2020)

Communiqué du PCF Finistère -

6 mai 2020

 

Nous voulons d'une école qui fasse sens, c'est pourquoi nous remettons en cause le bien-fondé d'une reprise de l'école prématurée, dans des conditions dégradées et inégalitaires, anxiogènes pour les enfants, les équipes éducatives et les familles

L'épidémie du Covid-19 et la fermeture des établissements scolaires liées aux contraintes de confinement ont mis en avant toute l'importance de l'école. L'école doit être reconnue comme bien commun indispensable à tous, et doit faire l'objet d'investissements qui permettent de faire face aux inégalités d'accès à la réussite et à l'ambition collective d'une culture commune de bon niveau pour tous nos jeunes. Ce ne sont pas les choix budgétaires et économiques du gouvernement actuel.

En ce sens, l'attitude de Macron et de son gouvernement est irresponsable : l'annonce d'une date de réouverture des écoles ne s'accompagne d'aucune véritable politique pour rendre cette reprise possible dans des conditions acceptables et égales pour toutes et tous ! L’État se défausse sur les collectivités territoriales, les directions d'écoles, les enseignant.es, les familles et laisse les enseignant.e.s dans l'inquiétude la plus profonde. La situation est chaotique, dantesque: les préconisations se suivent et ne cessent de se contredire, à l'image d'un gouvernement qui a fait la preuve de son incompétence et qui confond communication à l'emporte pièce et action sérieuse dans toute cette crise du Covid-19.

A chacun de bricoler avec les moyens du bord, quitte à provoquer une relance de l'épidémie...

Les avis du Comité scientifique sur le caractère prématuré de la date du 12 mai pour une reprise de l'école n'ont pas été pris en compte, pas plus que l'avis des organisations syndicales enseignantes en France, en Bretagne et dans le Finistère, ou l'avis du CHSCT (comité hygiène et sécurité) et d'une association de parents importante comme la FCPE.

Les équipes éducatives se sentent trahies par l'éducation nationale et leur ministre. On ne répond à aucune de leurs interrogations, par exemple sur la comptabilité d'un maintien du travail à distance avec les temps d'apprentissage en présence des élèves. Les directeurs-ices d'école vivent une période très douloureuse où ils/elles sont balloté.es entre des discours très éloignées de leurs problématiques de terrain et des réalités pédagogiques.

Le retour des enfants en classe est avant tout pour le gouvernement un levier de la reprise générale de l'activité économique dans le pays et un moyen de contrainte sur les salariés. Mais il ne faut pas mentir aux parents, aux enfants et aux équipes éducatives... En vérité, ce n'est pas pour des raisons de lutte contre le décrochage scolaire, d'efficacité pédagogique, d'intérêt des enfants, que l'école reprend à la mi mai. Sinon, comment expliquer que ce gouvernement n'ait absolument rien fait en matière sociale pour les familles en situation de grande précarité et de fragilité depuis le début du confinement alors qu'il débloque des dizaines de milliards pour les acteurs économiques ? Il y a une imposture et un mensonge fondamental à vouloir investir l'école d'une fonction que l'Etat est incapable d'assumer.

Quelle mobilisation exceptionnelle des aides, des services sociaux, des éducateurs, des moyens de liens avec les familles et les jeunes par la puissance publique pour répondre à la question de l'isolement et de la précarité des familles ? L’État n'a même pas été capable de mobiliser des moyens contre la fracture numérique pour rendre possible pour tous les enfants, toute les familles, le travail à distance pendant la durée du confinement, par l'aide à la mise à disposition de matériel informatique.

Quel sens cela a t-il d'un point de vue éducatif de faire reprendre les plus jeunes et pas les 4e et 3e, les lycéens, les étudiants, dont la rentrée n'interviendra pas avant juin ou septembre ? Quelle liberté laisse t-on vraiment aux parents si l'ouverture de l'école de leurs enfants leur enlève toute possibilité de dérogation et d'aménagement de travail à distance pour garder leurs enfants ? Comment se propose t-on d'assurer une continuité de la prise en charge scolaire des enfants en situation de handicap ?

Le gouvernement, tout à sa volonté de réouvrir au plus vite les écoles fait reposer sur les équipes pédagogiques et sur les parents d’élèves l'entière responsabilité de la reprise des cours.

Il se contente de faire circuler un protocole sanitaire de 54 pages qui montre bien à quel point la « rentrée » des classes pose, dans la situation actuelle, un problème majeur. Ce protocole sanitaire qui s'impose aux directions d'école et aux collectivités de référence est par bien des aspects inapplicable dans des conditions réelles, et il est basé sur l'hypothèse d'une reprise d'une partie des élèves seulement. Les moyens d'application ne sont aucunement garantis par l’État, par la mise à disposition de personnels et de locaux adaptés, de matériel de protection, ce qui fait que les dispositions prises localement, y compris sur l'offre de scolarité proposée aux enfants et aux familles d'une école à l'autre, vont être extrêmement disparates et inégalitaires.

Ce protocole sanitaire apparait comme un  parapluie géant et illusoire dressé par l’État et le ministère de l'éducation nationale pour dire aux écoles, aux collectivités locales, confrontées aux injonctions les plus contradictoires : « c'est pas moi, c'est votre responsabilité, c'est votre faute ».

Et cela en dehors de tous moyens supplémentaires attribués encore une fois... Ce protocole sanitaire risque de conduire à vider de nombreux enseignements d'une grande part de leur sens, comme en EPS (éducation physique et sportive), et à brouiller le sens de l'école pour les enfants, les familles, les enseignant.es, particulièrement pour les classes du premier degré. 

En maternelle par exemple : distance d’un mètre entre les élèves, pas de jeux collectifs, pas de coins jeux pour les petits, pas de proximité physique possible, lavages de mains à répétition, désinfection des objets, de locaux… D’emblée, il apparaît évident que les conditions d’accueil seront impossibles à tenir quand on connait la vie réelle d’un établissement qui reçoit des enfants., ce que dénoncent les syndicats de l’enseignement dans une courrier adressé le 4 mai à la Directrice académique du Finistère (SNUIPP, SUD Éducation, CGT éduc-action, SNUDI-FO). Quelle empathie a t-on vis-vis des petits en leur imposant ces conditions de reprise stressantes qui ruinent les efforts de construction pédagogique inclusive des enseignant.es ?

L'école transformée en caserne ou colonie pénitentiaire, est-ce encore l'école? Les équipes éducatives ont besoin de temps pour organiser une rentrée pour tous les élèves, et qui fasse sens. Les conditions de la reprise à la mi mai vont encore accroître les inégalités et les déséquilibres sociaux et territoriaux face à l'école. Il se pourrait même que le gouvernement cherche à instrumentaliser la crise sanitaire pour imposer son projet néo-libéral pour l'éducation : une école à la carte, différente d'un territoire à l'autre, d'un élève à l'autre.

Le Parti communiste qui a proposé un plan d'urgence pour l'éducation en 17 propositions veut d'une reprise scolaire qui n'exclue pas plus de la moitié des élèves et ne conduise pas à une caricature d' « école » , et d'une rentrée dans des conditions préparées par les acteurs de l'éducation qui savent ce qu'est un élève et une classe, discutées démocratiquement, sans exclure les familles, les personnels, les collectivités.

Les communes tentent de s'adapter comme elles le peuvent dans le Finistère, en se souciant d'impliquer les conseils d'école, les personnels éducatifs et les parents dans la réflexion sur la reprise des écoles dans le premier degré. Nous saluons l'effort actuel de nombre d'entre elles dans des conditions rendues complexes par les responsabilités que n'assume plus l’État. Il serait souhaitable qu'elles soient prochainement en mesure de débloquer des moyens, avec l'appui de l’État, pour l'organisation des temps périscolaires, la mobilisation des éducateurs et animateurs des villes, des locaux et infrastructures des activités culturelles et sportives, et l'intégration progressive du maximum d'enfants.

 

COMMUNIQUE DE PRESSE


Le PCF propose un plan d’urgence pour l’Éducation et verse 17 propositions au débat


L’annonce de la date du 11 mai pour la réouverture des écoles ne s’accompagne d’aucune véritable politique pour rendre cette reprise possible ! L’État se défausse sur les collectivités territoriales et sur les familles. À chacun de bricoler avec les moyens du bord, quitte à provoquer une relance de l’épidémie... Pourtant, l’argent existe : le gouvernement trouve des milliards pour renflouer les grands industriels, mais pas pour garantir de bonnes conditions d’enseignement et d’apprentissage pour tous les enfants ?
Si, dans l’immédiat, les établissements scolaires doivent rouvrir, ce n’est que pour permettre de réels apprentissages et non pour être un mode de garde en direction des enfants des familles qui n'ont pas d'autre choix que de retourner travailler. C'est à l'école qu'on apprend et qu'on progresse, avec l'ensemble des élèves et des adultes dont c'est le métier.

Le PCF propose un plan d’urgence pour l’Éducation. Il se décline en 17 propositions que le PCF verse au débat.

1/ L’Éducation de toutes et tous, une responsabilité nationale
2/ La priorité : assurer la sécurité sanitaire pour enrayer l’épidémie
3/ Des moyens matériels et humains dés maintenant et pour la rentrée prochaine
4/ Stop aux mensonges, au mépris, à la maltraitance : pas de mesures d’urgence sans implication de tous les acteurs

Vous trouverez ci-joint le document complet du plan d’urgence pour l’Éducation.


Parti communiste français,

Paris, le 6 mai 2020.

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30 avril 2020 4 30 /04 /avril /2020 09:02
Parti communiste - 1er mai : confiné.e.s, mobilisé.e.s et en colère !  Déclaration du PCF Finistère- 29 avril 2020
Parti communiste - 1er mai : confiné.e.s, mobilisé.e.s et en colère !

Déclaration du PCF Finistère- 29 avril 2020

Nous allons vivre un 1er mai inédit, avec l'impossibilité d'organiser les manifestations et rassemblements syndicaux et politiques (les fêtes du parti communiste à Brest et Morlaix). Les 900 adhérents de notre parti dans le Finistère et ses sympathisants étaient évidemment très impliqués dans les initiatives de cette journée et le seront encore, sous une autre forme, cette année.  

Cette journée est, rappelons-le, avant d'être un férié, d'abord une journée de grève et de mobilisation, pour les droits sociaux et politiques des travailleuses et travailleurs, pour la limitation de la durée du travail et un meilleur partage des richesses. En France, la mystification de la « fête du Travail » sous Pétain est redevenu le jour férié de défense des droits des travailleurs en 1947, alors que le ministre du travail communiste était Ambroise Croizat, l'initiateur de la Sécurité Sociale et du système de retraite par répartition.

Même confiné.e.s, nous pouvons être actifs et actives, utiles à nos idées de justice sociale. Le 1er mai, contre Macron et son monde, celui du capitalisme, faisons-nous entendre sur les réseaux sociaux et à nos fenêtres avec nos revendications, nos colères, nos propositions !

Le covid-19 n’est pas, comme beaucoup voudraient nous le faire croire, le déclencheur de tous les maux auxquels nous sommes confrontés actuellement et que nous devrions subir demain, il n’en est que le révélateur. Si le nombre de malades et de morts a été si grand en France, et la crise si compliquée à gérer, c'est en grande partie la responsabilité d'un libéralisme économique aveugle qui a fragilisé les hôpitaux, les EHPAD, empêché la construction d'une réponse de santé publique organisée, rationnelle, efficace, avec des tests, des médicaments, du matériel de soins et de protection adaptés, une transparence et une cohérence de la politique de l’État.  

Il ne fait que mettre en exergue les inégalités et l’importance des professions très féminisées et pour cela socialement et économiquement injustement dévalorisées : infirmières (87 % de femmes) et aides-soignantes (91 % de femmes), mais aussi des aides à domicile et des aides ménagères (97 % de femmes), des agentes d’entretien (73 % de femmes), des caissières et des vendeuses (76 % de femmes).

Les néo-libéraux au pouvoir en France et dans la plupart des pays voudront faire payer l'ardoise de la crise économique liée au Covid-19 aux travailleurs et aux travailleuses, à ceux et celles là-même qui ont été en première ligne pendant la crise du Covid-19 et qui ont été fragilisé.e.s par des décennies de casse des services publics, de la Sécu, des droits sociaux.

Lucides sur la « statégie du choc » des capitalistes pour continuer à imposer leur agenda par un discours de sacrifices nécessaires liés à la crise et à une « économie de guerre », nous ne voulons pas pour autant revenir au « monde d'avant », qui est le monde d'injustices intolérables d'aujourd'hui!

8 milliardaires qui détiennent autant de patrimoine que 3,6 milliards de femmes et d'hommes, des millions de pauvres dans la cinquième puissance mondiale, la France, des milliards de dividendes versés aux actionnaires en échange de la pression grandissante exercée sur les salarié.e.s, les salaires, la démocratie et le mouvement social muselés, ça ne peut plus durer !

La Sociale, la lutte des classes, le combat international pour la défense des travailleurs sont toujours à l'ordre du jour!

Le plan de déconfinement  annoncé le 28 avril par le premier ministre, sans consultation et construction démocratique préalable, et voté dans la foulée, juste après avoir été découvert par les parlementaires, avec la majorité étriquée constituée par les seules voix des groupes LREM et Modem est à la fois flou et dangereux.

Il ne comporte aucune mesure forte sur les moyens financiers à mobiliser: lutte contre l'évasion fiscale, rétablissement de l'ISF, taxation des revenus financiers. Alors que le nombre de personnes en-dessous du seuil de pauvreté dans notre pays pourrait augmenter de 9 millions à 12 ou 13 millions dans ce contexte de crise du Covid-19, qui voit le retour intolérable de la faim, le plan du gouvernement ne comprend aucun plan de lutte contre la pauvreté.

Dans une sorte de fausse décentralisation imposée par l'incompétence, l’État se défausse sur les mairies, les collectivités, les entreprises, les associations, les écoles, d'une grande partie des responsabilités qu'il n'assume plus, en termes de santé publique, de normes et de moyens d'une reprise d'activité dans des conditions minimales de sécurité.

C'est le grand flou sur l'accès aux tests, aux masques, sur les conditions effectives de la reprise de la scolarité. L'école "facultative" et « à la carte » met les parents, les enseignants et les communes et collectivités de référence devant des responsabilités difficiles à assumer sur le retour ou non de leurs enfants à l'école, alors qu'ils ne connaissent toujours pas les conditions effectives qui seront celles de la reprise après le 11 mai, ni le rôle qu'y jouera l'Etat.

L'exécutif étale ses défaillances dans tous les domaines tout en continuant à avancer sur son agenda de restriction des libertés publiques (prolongation de l'état d'urgence sanitaire jusqu'à mi-juillet) et de maintien dans le temps des dispositifs dérogatoires au droit social.

Les Français sont nombreux à ne pas faire confiance à ce gouvernement pour gérer la crise et ils ont raison.

Le PCF a porté des propositions précises à l'exécutif par la voix de ses députés :

- Le rétablissement de l'ISF, un grand plan de lutte contre l'évasion fiscale et le refus d'aider des grosses entreprises qui déclarent leurs bénéfices dans des paradis fiscaux.

- Le blocage des prix : produits de première nécessité en grande distribution, eau, électricité, gaz, télécommunications et assurances.

- Une loi de finance rectificative pour soutenir financièrement les collectivités qui sont en première ligne dans la gestion de la crise du Covid-19

- Un grand plan de lutte contre la pauvreté (gel des loyers, aides aux organismes HLM, aux associations de solidarité, aide directe aux familles les plus démunies, aux étudiants salariés précaires, soutien au PME en difficulté et aux auto-entrepreneurs).

- Un chômage partiel financé à 100 % de la rémunération, l'abandon de la réforme de l'assurance chômage, le maintien des droits et des allocations des chômeurs, l'abrogation de la réforme des retraites. L'augmentation du SMIC et des minima sociaux.

- Un plan massif d'embauches à l'hôpital et les EHPAD et la revalorisation des métiers, la mise en chantier d'une loi de santé publique et l'annulation de la dette des hôpitaux.


La crise sanitaire conduit à l'interdiction de la vente du muguet et des des fêtes du Parti communiste qui permettent, en plus d'être de beaux moments festifs de fraternité, de débats politiques, de financer une partie de l'activité politique. 

Pour tenter de compenser en partie cette perte financière le Parti communiste a donc réalisé un visuel symbolique, un brin de muguet virtuel, associé à une souscription.

Cette souscription est ouverte entre le 1er mai et le 11 mai.

https://www.pcf.fr/le_muguet_du_1er_mai.

Pour une participation à la souscription et un paiement par chèque, libellez le chèque à l'ordre de l'ADF PCF 29, et indiquez l'adresse de la fédération: PCF Finistère - 5 rue Henri Moreau - 29 200 Brest.

Le PCF Finistère.

A Brest, le 29 avril 2020,

Parti communiste - 1er mai : confiné.e.s, mobilisé.e.s et en colère !  Déclaration du PCF Finistère- 29 avril 2020
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