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20 janvier 2016 3 20 /01 /janvier /2016 06:40
Le Télégramme, Morlaix - le 19 janvier 2016

Le Télégramme, Morlaix - le 19 janvier 2016

Le PCF du pays de Morlaix soutient l'action des facteurs qui sont soumis à une pression intenable du fait du non remplacement des arrêts maladie et autres arrêts et dont les heures supplémentaires tardent à être payées. Il dénonce les plans de réorganisation continuels à la poste au nom de la profitabilité pour l'actionnaire, au détriment des personnels et des usagers de ce service public qui est désormais complètement phagocyté par des logiques d'entreprise lucrative, avec, cette fois-ci notamment, le regroupement annoncé du centre de distribution de Guerlesquin sur celui de Plougonven et la fermeture possible du centre de distribution de Lanmeur. A chaque fois, la destruction des postes est le but, et le transfert des charges financières des bureaux de poste vers les municipalités, la réduction des horaires d'ouverture, manifeste aussi l'abandon de l'ambition de service public d'intérêt général à la La Poste. Le travail des salariés de la poste, dans ces conditions où ont leur demandent une productivité accrue et une diversification des tâches tout en supprimant du personnel, est de plus en plus pénible, d'autant qu'il heurte la déontologie souvent de salariés qui ont une culture de service public, et cette pénibilité n'est pas reconnue. Le mal-être au travail va crescendo. Le dialogue social est grippé.

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14 janvier 2016 4 14 /01 /janvier /2016 17:31

A la commission Finances du mardi 12 janvier à Morlaix-Communauté nous a été présenté un document préparatoire au Débat d'Orientation budgétaire 2016 qui prépare le débat budgétaire qui aura lieu le lundi 25 janvier 2016, en Conseil de Communauté.

Qu'est-ce que nous pouvons en retenir essentiellement?

D'abord, il y a une forte pression sur le financement des actions communautaires liée à la baisse drastique des dotations d'Etat. 800 000€ vont être encore retirés à la Communauté d'agglomération en 2016, contre 800 000€ en 2015 et 400 000€ en 2014. En tout, entre 2013 et 2017, ce sera en cumul 10 millions d'euros qui auront été perdus du côté des dotations d'Etat par la communauté (par rapport à une situation hypothétique de maintien des dotations d'Etat de 2013). C'est considérable, d'autant que certaines compétences nouvelles ont été transférées et que le climat de crise n'est pas propice à une augmentation de la fiscalité locale et que les bases d'imposition de cette communauté éloignée des centres métropolitains et sans dynamisme démographique n'augmentent pas. Et c'est à rapprocher évidemment avec la politique libérale (moins d'Etat, de solidarité, moins de services publics) et pro-patronale du gouvernement.

Non seulement la répartition des richesses dans l'entreprise continue à se déséquilibrer au profit du capital contre le travail (en 1980, les salariés consentaient 10 jours de travail pour payer les dividendes des actionnaires, aujourd'hui, c'est un mois et demi, 45 jours; la part de la rémunération du capital sur le volume globale des richesses produites était de 5% en 1980, elle est de 28% aujourd'hui), mais le gouvernement Hollande-Valls-Macron en maintenant les 200 milliards d'aides annuelles diverses aux entreprises qui existent déjà, en accordant 50 milliards aux patrons et actionnaires dans le cadre du CICE et du Pacte de Responsabilité, réduit en proportion le financement des services publics et des collectivités locales.

Les conséquences sont multiples:

- une hausse de l'endettement pour les collectivités: avec l'importance des investissements du Pôle d'échange multimodal de la gare, le projet Espace des Sciences, l'aménagement de la Manu, l'endettement a augmenté de 8 millions d'euros à Morlaix-Communauté entre 2014 et 2015.

- une réduction du potentiel d'auto-financement sans recourir à la dette.

- une forte pression exercée sur le budget pour augmenter les impôts et tarifs et Morlaix-Communauté prévoit de réévaluer à la hausse ses tarifs tous les ans (par exemple dans les transports) et d'augmenter la fiscalité: une hausse de 2% du taux de la Taxe d'Habitation, de la Contribution Foncière des Entreprises, et de la Taxe d'Enlèvement des Ordures Ménagères (TEOM). Pour la taxe d'habitation, l'augmentation du taux de Morlaix Communauté (qui était resté stable depuis le transfert de cette part d'impôt local qui était autrefois prélevé par le département au niveau de la communauté d'agglo en 2011) coïncidera avec une augmentation d'environ 3% de la taxe d'habitation pour l'usager (1% de plus au titre de la revalorisation forfaitaire) et rapporterait selon les estimations 400 000 € (soit, si l'on compte environ 33 000 ménages dans l'agglomération, 13€ en moyenne de plus par ménage à l'année). Le problème est que si la moitié des ménages reste non imposable à la taxe d'habitation, cet impôt est néanmoins peut progressif et peu juste, beaucoup de personnes à bas revenus le payant à un niveau élevé. L'augmentation de la taxe d'enlèvement des ordures ménagères pourrait elle rapporter 224 000 € en recettes.

- une forte pression exercée sur le personnel, ses conditions de travail (toujours plus de productivité demandée), d'indemnisation, et l'emploi public, puisqu'on cherche à faire autant, voire plus (la communauté a désormais de nouvelles compétences - PLUI, droit des sols - et de nouveaux postes de dépense en personnel: Espace des Sciences mis en service en 2018, avec des effectifs de personnels constants) avec moins.

- une restriction des ambitions en terme de couverture de service public. Dans ce contexte d'austérité, on peut douter qu'il y ait la volonté de créer une régie publique des transports en commun urbains, péri-urbains et ruraux plus performante. On peut craindre aussi que l'on ne veuille pas faire les investissements préalables pour le passage en régie publique de la gestion de l'eau (assainissement et distribution) à l'échelle communautaire. On peut supposer que l'obligation légale au titre des nouvelles normes de rénover, d'équiper les déchetteries ou de fermer certaines d'entre elles s'accompagnera d'une réduction de l'offre de service public de proximité en termes de gestion des déchets.

- une qualité de service qui peut s'en ressentir ça et là pour les usagers.

- moins d'investissements pouvant soutenir le secteur du bâtiment et les entreprises locales. Les collectivités locales représentent 70% des commandes du BTP. Et actuellement, le secteur du bâtiment voit son nombre de chantiers chuter d'environ 22%.

- restriction du soutien aux communes et aux associations: la Communauté d'agglo se concentre sur ses compétences strictement délimitées et ses priorités de mandat (projet de territoire). Des associations actives dans le domaine social et la vie quotidienne peuvent se faire du souci sur le maintien ou l'obtention de leurs subventions. Il est ainsi écrit dans le document du DOB 2016 que, "à périmètre constant, les dépenses générales et les subventions doivent baisser".

- renoncement à des projets améliorant la vie quotidienne des habitants du territoire et structurants par rapport au développement de celui-ci.

Pour toutes ces raisons, combattant la politique d'austérité soutenue par les formations de la plupart des élus de droite et du PS de Morlaix Communauté et qui impacte considérablement les marges de manœuvre de la collectivité, j'imagine que je pourrai difficilement voter le budget 2016 de Morlaix Communauté, même si tout n'est évidemment pas à rejeter tous les projets, dont certains portent des ambitions intéressantes, notamment pour le rebond de la ville centre, Morlaix, qui, on l'a vu, a encore perdu des habitants sur les 5 années avant 2014.

Les orientations 2016 en terme d'investissement de l'exécutif de Morlaix-Co nous ont été présentés ainsi:

- 4,7 millions d'euros pour le PEM (pôle d'échange multimodal de la gare)

- près de 6 millions d'euros pour la Manufacture (projet SEW, Espace des Sciences, lequel ne pourra jamais être à l'équilibre en fonctionnement du fait des dépenses de personnel importantes, parking de l'IUT).

- renforcement de la compétence développement économique (1,2 millions d'euros)

- La commission Environnement devrait aussi absorber beaucoup du budget d'investissement (7,5 millions d'euros), avec la phase d'études pour la réhabilitation et la transformation du schéma des déchetteries, l'achat des conteneurs enterrés, les études liés au schéma de transport associé au renouvellement de DSP...

Ismaël Dupont.

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13 janvier 2016 3 13 /01 /janvier /2016 18:54
Coût des campagnes des listes aux municipales à Morlaix en 2014 (Le Télégramme, 13 janvier 2015)
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6 janvier 2016 3 06 /01 /janvier /2016 21:52

« Charlie ». Il y a un an, Morlaix se rassemblait
7 janvier 2016

Quelques heures après les terribles attentats de Charlie Hebdo, les rassemblements spontanés avaient réuni plusieurs milliers de personnes, un peu partout, en France. À Morlaix, en ce mercredi 7 janvier 2015 de sinistre mémoire, 400 personnes s'étaient retrouvées devant la mairie en fin de journée, avec gravité. Tous ensemble, afin de faire front face à la barbarie et pour plaider en faveur de la liberté d'information. Quatre jours plus tard, à l'appel de plusieurs associations et organisations, ce sont plus de 10.000 personnes qui avaient défilé dans le centre-ville de la Cité du viaduc avec pour leitmotiv : « liberté, égalité, fraternité ».
http://www.letelegramme.fr/finistere/morlaix/charlie-il-y-a-un-an-morlaix-se-rassemblait-07-01-2016-10911172.php

Charlie Hebdo rassemblement Mairie de Morlaix 07.01.15
https://www.flickr.com/photos/pyb29/sets/72157649766892858

Morlaix Charlie Hebdo 11 janvier 2015
https://www.flickr.com/photos/pyb29/albums/72157650231648742

Charlie Hebdo : Riposte cuturelle à Morlaix dimanche 18 janvier 2015
https://www.flickr.com/photos/pyb29/albums/72157649959278438

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2 janvier 2016 6 02 /01 /janvier /2016 06:21
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29 décembre 2015 2 29 /12 /décembre /2015 08:14

Hommage de l'ANACR à Gabriel Paul,ancien Résistant , le jeudi 24 décembre au Vern à Brest .

Je voudrais d'abord excuser les adhérents qui n'ont pu venir à cette cérémonie ,ainsi Mme Anne Friant-Mendrès ,notre présidente départementale ,retenue pour raisons familiales , comm d'autres...

Gaby Paul ,mobilisé dans la Marine ,est fait prisonnier à St Lô ,en Normandie en 1940 ,puis transféré en Allemagne. Il est libéré au bout d'un an ,remobilisé à Toulon . Il faut dire que la Marine vichyste ,sous les ordres de l'amiral Darlan , présent à Vichy auprès de Pétain, pratiquait une politique proche de la collaboration ,surtout après l'affrontement franco-anglais de Mers El Kebir (en Algérie).

Gaby rentre à Brest ,y retrouve son travail de secrétaire-comptable à l'arsenal de Brest . Sa Résistance commence bientôt : il réunit des copains dans un café rue Jean Jaurès ,pour décider d'actions ;ainsi une souscription est lancée pour les familles des ouvriers internés ,et parfois futurs déportés. Il relance dans l'arsenal la CGT dissoute par Pétain ;c'est le début d'une sorte de sabotage :ainsi les consignes de l'occupant ne sont pas transmises , et les machines commencent à être mises en panne.

En octobre 1942 , il y a une trentaine d'arrestations de résistants brestois ,qui seront déporté ou fusillés à Paris. On retrouve les noms sur la stèle du square G. Melou au Guelmeur.

Le Front National (de Libération ,le vrai !) propose à Gaby Paul de prendre des responsabilités , à la fois au niveau politique ,le PCF ,et au niveau syndical , la CGT; en 1943, on a ainsi une lutte contre la réquisition de jeunes ouvriers de l'arsenal pour aller travailler en Allemagne (le STO).Une manifestation a lieu su la corniche ; beaucoup de monde , et la foule chante "La Marseillaise "et "l'Internationale"...

Sur le plan de l'organisation pour éviter de nouvelles arrestations ,le système dit "du triangle" est mis au point par les FTP :il s'agit de connaitre très peu de camarades pour éviter de dénoncer tout un réseau en cas d'arrestation,par la police vychiste ou la Gestapo ,puis de "paroles" sous la torture.Gaby est dans le même triangle que Jacob Mendrès,grand Résistant aussi ,père de notre présidente Anne.

Il y aura moins d'arrestations ensuite . En avril 44 ,c'est le mot d'ordre, : "pas de pain ,pas ce boulot" ! Lutte pour le ravitaillement.

Gaby ,avec un mandat d'amener à son égard ,échappe de justesse à la police venue perquisitionner dans son service.

C'est le début de la clandestinité :on lui demande de partir dans le Morbihan , où il n'est pas repéré : il y reconstitue le syndicat ,par exemple à Lorient .Le 6 juin ,(le débarquement ),il s'agit de lancer le mot d'ordre de grève générale,insurrectionnele ! Beaucoup de monde ,mais les armes manquent;et les maquis ne peuvent accueuillir les volontaires.

Ensuite ,c'est le retour dans le Finistère ,dans le secteur de Laz/Trégourez/St Thois :Gaby y est chargé d'organiser les maquis et les parachutages .Il demande qu'on n'oublie pas les groupes FTP ,toujours oubliés.Un anecdote ; il rencontre alors un jeune officier américain, parachuté pour organiser la répartition ,qui lui raconte avoir combattu dans les Brigades internationales pendant la guerre d'Espagne ,7 ans avant ! Les FTP ne sont plus oubliés ensuite ...

Gaby participe aux combats dans la région de Scaër ( 18 résistants massacrés le 14 Juillet à Kernabat ) ;les allemands ont attaqué le maquis avant que les nouvelles armes soient prêtes.Gaby ,dans une ferme ,échappe de justesse à l'arrestation ,en rejoignant le quartier général des FTP.

Une autre fois,à bicyclette ,avec une jeune femme agent de liaison , dans le secteur de Châteauneuf du Faou ,le lendemain d'un parachutage , il se sort sans encombre d' un contrôle allemand sur la route .

A la Libération , Gaby est nommé au Comité Départemental de Libération ; il y retrouvera mon père , Alain Cariou ,résistant FTP dans le Cap Sizun ,puis lieutenant FFI en 1944.Il s'agissait de relancer l'administration (délégations spéciales an attendant les élections municipales de 1945 );l'économie,le ravitaillement (lutte contre le marché noir) , le relogement ,avec les ruines comme à Brest ,avec le centre détruit.

Gaby entame une carrière politique :secrétaire régional du PCF,puis élu député.

Pour terminer ,je le cite (texte de 2005):

"Je parle très rarement de la guerre...On a fait ce qu'on avait à faire ,et puis on a tourné la page.Après ,j'ai toujours continué à me battre pour faire avancer les idées que je défendais.

La Résistance a forgé le caractère de ceux qui y ont participé. On se disait ;puisque nous avons surmonté ces difficultés-là, on peut en affronter d'autres". "Lucie Aubrac a dit :"Résister est un verbe qui se conjugue toujours au présent ".Gaby Paul a toute sa vie gardé en lui les valeurs de la Résistance , celles de sa jeunesse.

Jean-Claude Cariou

Hommage de l'ANACR et de Jean-Claude Cariou à Gabriel Paul, figure de la résistance brestoise et de l'engagement politique communiste (jeudi 24 décembre à Brest)
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23 décembre 2015 3 23 /12 /décembre /2015 07:10
Jean,-Michel Parcheminal intervient pour dénoncer l'éviction de 13 conseillers communautaires en rupture avec le mandat que leur a accordés le suffrage universel

Jean,-Michel Parcheminal intervient pour dénoncer l'éviction de 13 conseillers communautaires en rupture avec le mandat que leur a accordés le suffrage universel

Christine Prigent lors de son intervention de fin de Conseil Communautaire

Christine Prigent lors de son intervention de fin de Conseil Communautaire

Conseil Communautaire du 21 décembre 2015 (photos de Pierre-Yvon Boisnard)
Mon intervention sur les déchetteries communautaires

Mon intervention sur les déchetteries communautaires

Conférence de presse des élus "sortis" du Conseil Communautaire

Conférence de presse des élus "sortis" du Conseil Communautaire

Conseil Communautaire du 21 décembre 2015 (photos de Pierre-Yvon Boisnard)

Ce fut un Conseil Communautaire assez étrange et triste que celui du lundi 21 décembre 2015.

D'emblée Jean-Luc Fichet a annoncé l'installation d'un nouvel/ancien conseiller communautaire illustre, Yvon Hervé, sans rappeler que la conséquence cette arrivée était l'obligation de ramener, en vertu d'un arrêt du Conseil Constitutionnel suite au recours d'une commune du centre de la France, le nombre de délégués communautaires de 65 à 52 délégués, sortant ainsi de l'assemblée des élues qui travaillent depuis le début de mandat dans le cadre de leur délégation, Christine Prigent (EELV) à l'environnement, Annie Loneux à l'Espace des Sciences, et d'autres élus des communes autour de Morlaix comme Nicole Moulu (Plouézoc'h), Joël Quéré (Pleyber-Christ), Madeleine Corre (St Martin des Champs), Clotilde Roux (Plounéour Menez), André Prigent (Plougonven).

Jean-Michel Parcheminal, le maire de Plounéour-Menez, a justement pris la parole dès cette annonce un peu incomplète de Jean-Luc Fichet pour s'indigner du scandale démocratique que constitue l'éviction de conseillers communautaires qui ont été élu au suffrage universel, sur des listes où ils étaient fléchés pour devenir élus s'ils réunissaient assez de suffrage. Il s'en est pris à la décision du Conseil Constitutionnel, qu'il a comparé à l'annulation par Sarkozy du Non des citoyens français au référendum sur le TCE en 2005. Dans les deux cas, on s'assoie sur la démocratie, ce qui ne peut créer qu'une colère légitime.

Annie Loneux a parlé d'un licenciement inique même si les élus concernés étaient tout de même moins à plaindre que les salariés de Gad... Elle a mis en cause la sagesse des sages du conseil constitutionnel.

Madeleine Corre a dit que cette refonte de la composition du Conseil Communautaire se faisait au détriment de la parité, puisque probablement 9 des 13 conseillers communautaires sortant de l'assemblée seront des femmes.

Enfin, Christine Prigent est intervenue pour lire un discours préparé en fin de Conseil Communautaire afin d'exprimer son amertume de ne plus pouvoir poursuivre sur son engagement pour des politiques publiques communautaires plus écologistes, EELV n'ayant plus aucun représentant au Conseil Communautaire avec son départ. Elle a dit sa frustration de ne pouvoir mener à bien les dossiers qu'elle avait commencé à prendre en main dans sa délégation et a souligné que pour beaucoup, on se contentait en matière d'écologie d'un peu de "peinture verte" sans prendre réellement ces enjeux au sérieux. Elle a dit sa consternation d'avoir appris par la presse son éviction. Elle a rappelé à juste titre qu'il était pas normal que les sensibilités politiques diverses ne soient pas représentées à la hauteur de ce qu'elles représentent dans la population au sein du Conseil Communautaire. Son propos a envoyé pas mal de piques aux socialistes, notamment sur l'investissement de la halle Jezéquel, un "palace pour les chevaux", sur le soutien à l'agriculture productiviste, au développement des zones commerciales de périphérie.

Jean-Luc Fichet, son maire à Lanmeur, lui a reproché d'avoir voté ces délibérations et de s'en plaindre ensuite, ce qui n'est pas vrai semble t-il pour la halle Jézequel (elle s'était abstenue).

Pour ma part, je suis intervenu à l'entame du Conseil Communautaire pour m'étonner que des communes de Morlaix Communauté expriment déjà leur inquiétude sur la fermeture de leurs déchetteries comme si les choix étaient faits alors qu'aucun débat ni aucun choix majoritaire n'ont eu lieu en Commission Environnement, où l'étude et les trois réunions du groupe de travail sur la mise aux normes des déchetteries ont juste fait l'objet d'un rapport succinct, à l'occasion duquel j'avais déjà pointé la réduction des possibles à laquelle on avait déjà procédé suite aux trois réunions du groupe de travail (en tenant pour acquis la fermeture de trois à cinq déchetteries sur le territoire de Morlaix Communauté, compensées par la création d'une à deux déchetteries nouvelles), ni surtout en Conseil de Communauté. Il y a de quoi être interrogatif. Faut-il penser que des arbitrages ont déjà été faits à huis-clos entre quelques-uns suite à une première consultation des maires? J'ai mis en avant la nécessité d'avoir un vrai débat transparent et ouvert sur cette question en assemblée communautaire et j'ai demandé quand cette question allait être à l'ordre du jour du Conseil Communautaire.

Je n'ai pas obtenu de réponse claire sinon qu'il y "avait un travail très important en cours, des consultations par cantons, des débats avec les maires, au sein des conseils municipaux. De cela sortira des propositions plus proches de la demande des communes, des contraintes budgétaires, des possibilités liées au coût considérable de la remise aux normes des déchetteries".

La délibération suivante sur la modification des règles d'attribution des fonds de concours a fait l'objet d'un consensus.

Sur le schéma de mutualisation, on nous a lu un document cadre issus des concertations avec les communes et des débats entre élus qui pour l'instant indique des pistes de travail mais aucune décision vraiment contraignante. Agnès Le Brun a regretté à juste titre qu'"un principe de mutualisation que l'on décrète commence mal. Et qu'il serait complètement erroné de croire que la mutualisation va pouvoir compenser la baisse des dotations de l'Etat. Les mutualisations peuvent être une bonne chose, mais elles produisent rarement des économies et posent la question de l'implication des agents, ce qui suppose qu'elles soient conduites de manière prudente, préparée, réfléchie et non à marche forcée pour répondre à quelque coefficient de mutualisation".

Je n'en ai pas rajouté sur le sujet, m'étant déjà exprimé assez longuement lors du précédent conseil communautaire sur ce que je pensais de la loi Notre et du chantage au transfert de compétence rapide.

Jean-Luc Fichet a reconnu qu'avec ces mutualisations, on ne ferait sans doute pas d'économies, mais qu'on pourrait selon lui rendre un meilleur service aux citoyens.

Sont concernés en particulier par la réflexion sur les mutualisations au sein de Morlaix Communauté:

- mutualisation ou transfert du secteur petite enfance (j'avais dit il y a quelques mois en Conseil Communautaire que cela n'allait pas de soi pour les usagers et les personnels)

- Mise en réseau des acteurs culturels (bibliothèques, médiathèques, musées...)

- gestion du site de Langolvas et de la halle Jézequel: on espère un aboutissement rapide!

Nous avons lors d'une délibération suivante modifié les conditions d'accès au dispositif d'aide à l'accession à la propriété dans du bâti ancien pour des bénéficiaires potentiels d'un prêt à taux zéro. Alors que ce dispositif était calibré pour 150 maisons pour un montant maximal de 750 000€ sur plusieurs années, reparti sous la forme de prêts bonifiés de 3000€, il n'a bénéficié à aucune famille! C'est dire le déficit d'intervention. Du coup, le prêt bonifié devient une subvention de 5000€ pour des familles et nouveaux propriétaires aux revenus limités ou moyens (pouvant bénéficier d'un prêt à taux zéro) et la Communauté est chargée de trouver les canaux pour rendre l'information plus accessible pour les personnes susceptibles d'être concernées.

Sur le compte rendu annuel de la ZAC Saint Fiacre et le versement d'une participation financière de 99 004€ au titre de l'année 2015, je me suis abstenu car en octobre j'avais voté contre la cession de terrain à titre très préférentiel au propriétaire de l'Intermarché (SCI Traverse) pour commercialiser des lots à des enseignes commerciales, toute cession qui représentait un cadeau ou un manque à gagner par rapport aux recettes planifiées de 136 019€ pour Morlaix-Co, 73 000€ pour Plourin. J'avais refusé de voter les pertes de recettes liés à cette cession de terrains (20 000 m2) au motif que la collectivité cédait à une entreprise l'aménagement foncier et commercial de la zone, qu'il n'était pas souhaitable de continuer à imperméabiliser les sols sur le plateau et à développer les zones commerciales au détriment du commerce de centre-ville et de centre-bourg.

Les délibérations suivantes ont porté sur l'achat de parties de la Manu à l'EPF de Bretagne pour y loger des bureaux d'habitat 29, sur le PLUI communautaire au sujet duquel j'ai rappelé que les objectifs du nouveau PLUI étaient assez complets mais mettaient des exigences potentiellement contradictoires en avant et ne supprimaient pas la nécessité de débats futurs pour prioriser tels ou tels d'entre eux, comme la mobilité des habitants de Morlaix-communauté par la mise en place d'un vrai réseau de transport en commun que pour l'instant, on ne voit pas venir.

Ismaël Dupont

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23 décembre 2015 3 23 /12 /décembre /2015 06:56

Changement de composition du Conseil Communautaire

Lors du Conseil Municipal à Morlaix hier soir, le jeudi 17 décembre, je suis intervenu d'abord sur la présentation du rapport de Morlaix Communauté pour regretter que la réduction du nombre de conseillers communautaires liée à l'élection d'Yvon Hervé comme maire de Ste Sève ne conduise à réduire la représentation féminine à Morlaix-Communauté, 12 des 19 élus communautaires qui vont perdre leur poste étant semble t-il des femmes, portant ainsi atteinte à la parité dans l'assemblée. J'ai aussi fait valoir que, alors que l'assemblée est déjà insuffisamment pluraliste du mode de scrutin, certains courants politiques n'étant pas du tout représentés à la hauteur de ce qu'ils représentent, cette réduction des élus communautaires allait encore accentuer le déséquilibre entre la composition politique de l'assemblée communautaire (essentiellement PS et droite) et les idées représentées dans la population, EELV perdant sa seule élue encartée, déléguée à l'environnement, Christine Prigent, à Lanmeur. J'ai aussi mis en avant le fait que la réduction au maire des représentants des communes rurales allait encore accentuer la tendance du Conseil Communautaire à n'être qu'une chambre d'enregistrement, réduisant ainsi le débat démocratique puisque la plupart des décisions seront prises à huis clos en conseil des maires, ceux-ci ayant ensuite de la peine à remettre en cause des compromis au risque de voir leurs subventions minorées...

Déjà que des décisions très lourdes comme des fermetures de 3 ou 4 déchetteries se prennent on ne sait où mais pas publiquement sans que la Commission environnement ou le Conseil Communautaire ait pu vraiment en débattre, ni que le groupe de travail concerné ait formulé des propositions consensuelles, cette réduction du nombre d'élus communautaires va encore accentuer le caractère insuffisamment démocratique du fonctionnement de Morlaix Communauté.

Loi Macron: autorisation de travailler le dimanche

Les maires de Morlaix-Communauté, justement, ont pris la décision de ne pas aller au-delà de l'autorisation de 5 dimanches travaillés dans les commerces de détail et concessionnaires automobiles, n'utilisant pas les ressources de la loi Macron en terme de généralisation possible du travail du dimanche, à la discrédition des EPCI: jusqu'à 12 dimanches travaillés par an possible. J'ai dit en Conseil Communautaire que cette décision était sage car la loi Macron, en généralisant le travail du dimanche: - ne créera pas plus de consommation, de croissance, d'emploi: on consommera le dimanche au lieu du samedi ou d'autres jours. - cette loi Macron participe d'un projet de société où la consommation devient l'alpha et l'omega, où la vie sociale et familiale est subordonnée à l'activité économique. - cela remet en cause les garanties des salariés, les droits des travailleurs. Le principe du volontariat ne pèsera pas très lourd à terme face aux exigences des employeurs dans un contexte de chômage de masse et de chantage à l'emploi. Cela s'apparente comme le disent les syndicats à du "volontariat forcé". - à terme il est certain qu'en banalisant le travail du dimanche en remettra en cause la rémunération supplémentaire pour le travail du dimanche, revenant ainsi sur un principe fondamental du droit du travail et un acquis social essentiel.

Restrictions à l'accès pour les associations à la salle de Kernéguès

Ma troisième intervention s'est faite à la suite de celle de Jean-Pierre Cloarec dénonçant la restriction posée à l'utilisation de la salle de Kernéguès, qui ne pourrait être utilisée par les associations que trois fois dans l'année (à titre gratuit). Cette mesure vise certainement notamment à restreindre l'accès à cette salle pour la coopérative citoyenne, mais aussi sans doute le Collectif de défense des réfugiés et des migrants. J'ai fait valoir que la Mairie avait déjà restreint l'accès à MAJ lors du dernier mandat pour les associations et réunions publiques de partis politiques, ne laissant plus à disposition que Kernèguès (salle à l'étage de l'ancien lycée) à titre gratuit ou la salle polyvalente de Ploujean à titre payant. Sachant qu'en dehors des périodes électorales, il peut y avoir une restriction aussi à l'utilisation des salles de quartiers et de clubs pour certaines assos (le Mille-Club de la Madeleine, le foyer Jean Moulin). Pourtant, Morlaix a la chance d'avoir une vie associative, politique et syndicale riche qui fait toute une partie de la richesse et de la vitalité sociale de cette ville. Le rôle de la municipalité est d'accompagner, de soutenir cette vitalité associative. Si l'objectif était bien d'assurer que la salle de Kernéguès puisse bien bénéficier à toutes les associations qui ont besoin d'une salle suffisamment grande pour leurs réunions, et d'assurer une rotation sans que la salle soit "toujours" reservée par les mêmes associations (ce qui n'est pas le cas aujourd'hui), alors il aurait suffi, comme mesure de bon sens, de rendre prioritaires les associations qui n'ont pas déjà utilisé 3 fois cette salle de Kernéguès, mais de laisser les autres associations plus coutumières de l'utilisation de cette salle la réserver s'il n'y avait pas d'autre demande.

Même si la délibération a été votée en dépit du vote contre de l'opposition, Agnès Le Brun a tout de même devant notre tir groupé et le caractère peu défendable et ostensiblement dirigé contre certaines associations de cette restriction à l'usage de l'aile droite des bâtiments du service technique à Kernéguès admis qu'il pourrait y avoir des dérogations à cette règle.

Débat avant le vote sur le budget primitif, baisse du budget des bibliothèques

Sur le vote du budget primitif, j'ai été le seul élu, majorité et opposition compris, à intervenir sur un plan général: j'ai rappelé, sans m'étendre trop longuement car je l'avais déjà fait lors du débat d'orientation budgétaire, le contexte du vote de ce budget. 470 000 euros de dotations en moins pour la ville cette année, -9% de dotations cette année pour les collectivités sur le plan national, ce qui correspond à 3,7 milliards d'euros qui leur sont retirés en 2016. Cela évidemment pour contrebalancer les 32 milliards de cadeaux sociaux et fiscaux faits aux entreprises dans le cadre du Pacte de Responsabilité. Malgré le message d'avertissement et de désaveu venu des urnes aux Régionales, Hollande et Valls continuent à maintenir le cap du libéralisme et de l'austérité. Les conséquences nationales sont que 82% des collectivités n'envisagent pas de recruter en 2012 et que selon des études, 60 000 postes pourraient être détruits à court terme à cause de ces réductions de dotations imposés aux collectivités. On assiste donc à un resserement considérable des marges de manoeuvre de la municipalité qui va se traduire par une dégradation des conditions d'activité et de travail du personnel, par le sacrifice d'investissements utiles et nécessaires. Si nous avions eu la majorité, nous n'aurions pas fait de miracles par rapport à cette baisse de moyens qui impose mécaniquement de renoncer à certaines choses, mais nous aurions sans doute eu d'autres priorités et surtout, nous aurions davantage construit nos choix budgétaires et politiques en co-élaboration avec les citoyens, en les associant aux décisions en amont et en aval, sur la construction et la mise en oeuvre des projets, parce que c'est leur ville et qu'ils sont les premiers compétents pour reconnaître leurs besoins.

Ceci dit, j'ai dit que nous avions un certain nombre de points d'accord par rapport à certains arbitrages du budget 2016:

- pas de nouvelles baisses de subventions aux associations (elles avaient été réduites de 7 à 18% l'an passé, rappelons-le tout de même).

- pas d'augmentations des impôts locaux (ils n'ont pas augmenté depuis 2012) car ils figurent parmi les impôts les plus injustes et que les taux d'imposition à Morlaix, parce que aussi il y a des charges de centralité et un poids de l'impôt qui repose sur moins de la moitié de la population, du fait des faibles revenus d'une partie importante des morlaisiens, du poids de l'habitat social et collectif, sont les plus élevés de Morlaix-Communauté et créent une forme de distorsion de concurrence pour attirer des familles de la classe moyenne et des nouveaux habitants (cela s'ajoute à la rareté de l'offre en maisons neuves, courtisées par beaucoup de jeunes couples). La taxe foncière en particulier, pèse très fortement sur des personnes âgées, parfois seules et veuves, qui ont bien peu de revenus, des très faibles retraites, même si elles ont pu acquérir un bien en épargnant au cours de leur vie.

- pas de grosse augmentation des tarifs (même s'il y a eu une légère augmentation des tarifs de cantine et de garderie)

- des travaux qui sont prévus dans les écoles publiques, conformément aux demandes des enseignants et des parents d'élèves - un investissement important, qui fait consensus dans le Conseil Municipal, pour la rénovation-réhabilitation de la Chapelle des Jacobins et du Musée même si, en contrepartie des 600 000 euros qui vont être consacrés cette année à la première tranche de cette rénovation, aux études, on aurait pu attendre un retour à la gratuité du musée pour les Morlaisiens qui a été supprimée par la majorité de droite lors du précédent mandat, cela afin qu'il soit vraiment un lieu de fréquentation courant pour les Morlaisiens, et pas simplement une attraction touristique.

Par contre, j'ai dénoncé la baisse du budget de fonctionnement des bibliothèques de Morlaix (-6,53%), à mettre en relation avec la hausse du budget communication. Le budget pour les achats de livres baisse de 2000€, de 4,2%, soi disant parce que le "fond des bibliothèques est constitué": mais un fond documentaire est toujours à renouveler, à enrichir. Par ailleurs, le budget de fonctionnement des bibliothèques avait déjà été amputé de 16 000€ en 2009 par l'actuelle majorité. Pourtant, la fréquentation des médiathèques de Morlaix était déjà inférieure à la moyenne nationale avant la mise en service de la très belle nouvelle médiathèque de Saint Martin au Roudour.

En 2013, 900 adultes morlaisiens, 528 enfants de – 14 ans et 149 jeunes de 14 à 23 ans résidant sur la commune même de Morlaix, fréquentaient les bibliothèques de Morlaix, soit 10% de la population de la ville, contre 15% en moyenne nationale des habitants du commune usagers des bibliothèques de leur ville selon les chiffres du Ministère de la culture en 2012. Maintenant, cette trop faible proportion de la population qui a recours aux médiathèques de Morlaix risque encore de se réduire avec la mise en place de la médiathèque de Saint Martin, très attractive, les locaux parfois manquant d'e facilité d'accès et d'aménagement des bibliothèques morlaisiennes. Cela va encore s'aggraver si l'offre de prêt est moins attractive. Pourtant, cette baisse du financement des bibliothèques ne récompense pas l'engagement des personnels des bibliothèques pour rapprocher tous les publics de la lecture et des lieux de culture: lectures pour enfants, ateliers artistiques, accueil de classes, d'écrivains, d'expositions, animations thématiques, travail en partenariat avec "Multiples", avec le "Salon du livre de la baie de Morlaix" à Saint Martin des Champs.

Ce manque de soutien aux bibliothèques publiques de prêt est malheureusement trop partagé sur l'échiquier politique. Marylise Lebranchu, ministre de la Fonction Publique faut-il rappeler, a évoqué dans un entretien aux Echos en septembre 2015 comme exemple d'économies flagrantes à réaliser par les collectivités territoriales la limitation de la construction et/ou du financement des médiathèques. "Les médiathèques sont-elles un équipement toujours d'actualité au XXIe siècle?" s'est-elle questionnée, de manière faussement innoncente. Et bien, pour nous, évidemment, les médiathèques, les bibliothèques, le soutien à la culture pour tous sont plus que jamais d'actualité et ne doivent pas être sacrifiés sur l'autel du libéralisme et de l'austérité.

Comment peut-on considérer qu'ils sont dépassés, que les livres sont dépassés, quand notre démocratie est malade, qu'il y a plus de 50% d'abstention, que l'extrême-droite progresse dangereusement?

Subvention aux associations conventionnées - année 2016 - dans le secteur culturel et social

Après avoir baissé l'an passé (pour certaines subventions de 18%), ces subventions restent stables cette année:

Carré d'As: 53 904€

Ti an Oll - Kernégès: 10 200€

Bretagne Vivante: 17575€

Bretagne Vivante- Verger Conservatoire: 2420€

La Récré: 67 320€

MAJ: 83 946€

Office Municipal des Sports: 22 580€

ORPAM: 45 166€

Wart: 16 000€ (+ 25 420€ pour Panoramas)

Les Moyens du Bord: 27 000€

Théâtre de l'Entresort: 8 200€

Théâtre pays de Morlaix: 522 000€ (mais le théâtre verse un loyer de 300 000€ annuel à la ville)

Rues en scène: 16 700€

Cinéma La Salamandre: 15 000€

MJC: 130 000€ (au lieu de 124 500€ en 2015)

Espace des Sciences: 15 000€ (au lieu de 12 300€ en 2015: la subvention retrouve son niveau de 2014).

Dans le cours du débat, Agnès Le Brun a remis en cause les activités politiques du centre social Ti an Oll et s'est déclarée vigilante pour que cela ne se produise pas à la MJC.

Pour ma part, j'ai dit mon inquiétude par rapport au désengagement du Conseil Départemental, dans le cadre de la politique d'économies drastiques liée à la baisse de dotations (15,5 millions d'euros), du financement du poste d'animateur jeunesse à la MJC, occupé par un salarié très compétent qui a été recruté récemment, et absolument indispensable au fonctionnement de la MJC. Agnès Le Brun a dit partager cette colère face au désengagement du département de l'action sociale et de l'action à destination des jeunes, et a annoncé que la ville, même si cela doit lui coûter un effort financier supplémentaire, pallierait au défaut du Conseil Départemental et financerait ce poste pour le pérenniser.

Nous serons très vigilants sur cet aspect des choses.

Rapport du SIVOM 2015

J'ai été le seul à intervenir sur le sujet et mon intervention n'a pas été reprise par Agnès Le Brun, contrairement à ses habitudes.

J'ai pointé l'augmentation de la part fixe d'abonnement sur la facture de l'usager pour l'assainissement, laquelle passe de 6,08€ à 15€ ( l'argent allant au SIVOM et non au délégataire): j'ai rattaché ça au financement des travaux liés au non entretien suffisant du réseau par Véolia avant le renouvellement de DSP en 2009, l'entreprise déclarant des dépenses de personnel sans commune mesure avec les travaux réellement effectués sur les réseaux et les personnels réellement employés à Morlaix-St Martin des Champs afin de gonfler la facture des usagers et de rémunérer grassement les actionnaires. J'ai rappelé que si Véolia avait pu diminuer d'1 euro le m3 la facture d'eau pour retrouver le marché, c'était à la faveur d'un tour de passe passe dans la mesure où certains travaux qui lui incombaient avant 2009 revenaient désormais au SIVOM. J'ai rappelé aussi la mobilisation citoyenne qui l'an passé est parvenue à faire échec au projet de la municipalité de prolonger de 3 ans le contrat de Véolia jusqu'en 2020, sans débat public, pour que Véolia prenne à sa charge des travaux sur des pompes d'eau et sur le château d'eau. C'est parce que la mobilisation citoyenne du collectif eau publique, mais aussi du Front de Gauche, a permis que Saint Martin se désolidarise de Morlaix au SIVOM sur cette question, que le SIVOM s'est trouvé contraint de renoncer au projet d'allongement du contrat de Véolia, qui l'aurait mis dans une situation avantageuse dans le cadre des discussions sur les modes de gestion avec le passage en gestion communautaire de la distribution de l'eau potable et de l'assainissement en 2020. Ce qui explique aussi que le SIVOM ait du emprunter pour investir dans les travaux et faire monter ainsi sa part consacrée à l'abonnement dans la facture de l'usager.

Article Ouest-France du 18/12: conseil municipal du jeudi 17 décembre 2015

Article Ouest-France du 18/12: conseil municipal du jeudi 17 décembre 2015

Article Télégramme du 18/12: conseil municipal du jeudi 17 décembre 2015

Article Télégramme du 18/12: conseil municipal du jeudi 17 décembre 2015

Baisse du budget des bibliothèques, loi Macron, vote du budget primitif: principales interventions de Ismaël Dupont, élu du front de gauche, au conseil municipal de Morlaix du jeudi 17 décembre (et revue de presse)
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22 décembre 2015 2 22 /12 /décembre /2015 13:06
La solidarité avec les réfugiés au menu des fêtes à Pleyber-Christ

Voilà un très bon article du "Ouest-France" du jour sur l'engagement extrêmement fort des élus de Pleyber, et en particulier notre camarade du Front de Gauche Julien Kerguillec, et de citoyens au service de la solidarité avec les migrants et réfugiés auprès des réfugiés soudanais et afghans relogés à Pleyber après des mois passés à Calais. Un grand coup de chapeau à tous ces acteurs de la fraternité humaine!

Pleyber-Christ. La solidarité au menu des fêtes de Noël
http://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/pleyber-christ-la-solidarite-au-menu-des-fetes-de-noel-3935239

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21 décembre 2015 1 21 /12 /décembre /2015 11:38
LA CGT fête ses 120 ans à la Maison du Peuple (Le Télégramme)
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