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4 novembre 2020 3 04 /11 /novembre /2020 12:53
Marie-Louise Kergourlay

Marie-Louise Kergourlay

Portrait de résistante communiste -

8. Marie Louise Kergourlay Résistante de Guingamp à Paris

(100 ans d'engagements communistes)

 

Marie-Louise Kergourlay est née le 7 novembre 1921 à Moustéru dans les Côtes-du-Nord. C'est la quatrième enfant d'une famille de huit. Son père est cheminot, cantonnier sur la ligne Guingamp-Carhaix, sa mère sans profession. L’un de ses frères Théophile Kergourlay, ouvrier à l’arsenal de Brest, s'engagera aussi dans la Résistance, récupérant des armes parachutées, les cachant les montant pour les maquis.

Elle est élève boursière, en pension à l’Ecole Primaire Supérieure de Guingamp. J’ai été formée à la comptabilité. Mon premier emploi a été dans un garage de Guingamp.

Elle suit de près la progression du fascisme en Europe et la guerre d'Espagne,  collecte du lait pour soutenir l’Espagne républicaine contre le général Franco.  Elle aide son voisin, instituteur de Guingamp qui s’occupait de l’Union locale des syndicats, pour la frappe de textes.

Elle devient membre des Jeunesses communistes avant la guerre, selon sa profession de foi de novembre 1946.

Elle fut contactée par la Résistance communiste de Guingamp, et au début de 1942 elle intégra le Front de la Jeunesse patriotique, dans un triangle composé d’Yves Ollivier et Lucien Trovel.

Elle exposait à Patricia Arzel Mazet et Pierre Yves Mazet:

" Mon engagement dans la résistance a été plus déterminé au tout début de 1942 et j’ai agi jusqu’à mon arrestation à Paris. Sollicitée par mon frère Théophile et mon beau-frère, M. Tanneau (le mari de ma soeur Joséphine) qui travaillaient à l’arsenal de Brest où la Résistance était déjà bien organisée. Il s’agissait de cacher des armes (dans des cabanons appartenant aux ouvriers de l’arsenal) provenant des premiers parachutages alliés. Je circulais entre Guingamp et Brest. Etant fille de cheminot, je bénéficiais d’avantages pour utiliser le train. Sinon, j’utilisais un vélo".

Par groupe de trois, les fameux "triangles" constituées à l'initiative du Parti communiste français, des tracts sont distribués, des actions multiples sont organisées: du sucre dans les réservoirs des voitures allemandes, des clous sur les routes utilisées par les véhicules militaires.

"J’ai commencé par former des groupes de trois (les groupes s’ignoraient entre eux sur le département) pour faire des actions précises : rédiger des tracts très courts pour dénoncer des collaborateurs et pour toucher le moral des Allemands. Nous recevions des textes à reproduire également par une liaison venant de l’interrégionale Bretagne F. U. J. P (Forces Unies de la Jeunesse Patriotique), groupe Simone Bastien. J’ai distribué des tracts dans les boîtes aux lettres, en volée sur le marché ni vu ni connu, j’ai coupé des câbles téléphoniques et électriques en 1942 toujours par groupe de trois ou de deux si un manquait à l’appel. En Août 1943, dénoncée par une personne lors d’arrestations à Guingamp, j’ai dû quitter le département des Côtes-du-Nord et la Bretagne où j’avais commencé à avoir des responsabilités dans le Finistère et l’Ille-et-Vilaine" (entretien de Marie-Louise Kergourlay avec Patricia Arzel Mazet et Pierre Yves Mazet).

La propagande communiste était très active à Guingamp touchée par les premiers attentats à l’explosif contre des bâtiments occupés par les Allemands à la fin 1942 et au début de 1943. En août 1943, elle échappa à la vague d’arrestations dans l’Ouest opérée par le SPAC, la police anticommuniste de Vichy, consécutive à la trahison d’un cadre communiste. Marie-Louise Kergourlay quitta alors la Bretagne pour la région parisienne où elle devint Interrégionale dans les organisations du Front uni de la jeunesse patriotique (FUJP).

Marie-Laure Kergourlay: "A Paris j’étais appointée (modestement) par la Résistance. J’étais sensée travailler dans une entreprise : l’entreprise Chausson de Gennevilliers. Je suis restée un mois à l’essai au contact de la M.O.I (Main d’œuvre immigrée). Je connaissais une institutrice qui vivait avec un homme appartenant à la M.O.I. J’étais l’accompagnatrice de messieurs très chics qui n’étaient autres que des résistants. Une fois la bombe déposée, dans un endroit discret, l’homme me disait : « tu es libérée maintenant ». Je continuais mon chemin seule alors qu’une autre fille faisait l’accompagnatrice à son tour. Il fallait rendre difficile l’identification des personnes. J’ai fait des prises de paroles très courtes sous protection dans les bals, les bains-douches, puis toujours taper et diffuser des tracts et des petits journaux tels « France d’abord ». J’ai fait des faux papiers pour ceux qui allaient dans les maquis de Seine-et-Marne en compagnie de Pierre Katz devenu ensuite cinéaste de courts métrages après la guerre. Nous avions un endroit que nous étions seuls à connaître, une « planque ». Une fois les papiers faits, une personne, un responsable régional, venait les prendre dans notre planque. De très nombreuses personnes avaient besoin de faux papiers, j’en ai donc fait beaucoup. J’avais trois planques, une dans chaque département. Il fallait être très prudent et pouvoir en changer souvent . J’ai appris le plan du métro par cœur et je connaissais le temps qu’il mettait pour aller de tel endroit à tel autre. Je gardais tout en mémoire, je n’avais aucun carnet. Je n’ai jamais noté les rendez-vous par exemple" (entretien de Marie-Louise Kergourlay avec Patricia Arzel Mazet et Pierre Yves Mazet).

Elle fut arrêtée le 21 février 1944 dans le métro lors d’un simple contrôle, mais les policiers furent conscients d’avoir fait « une belle prise » au vu de ses faux papiers d’identité, et elle fut abominablement torturée.

Entretien de Marie-Louise Kergourlay avec Patricia Arzel Mazet et Pierre Yves Mazet:

" J’ai été interrogée par les Brigades spéciales à la Préfecture de police de Paris. Il y avait là 2000 inspecteurs français, des tortionnaires. Je n’ai jamais eu affaire aux Allemands. En arrivant dans la cour de la Préfecture, j’ai vu les corps des hommes du groupe Manouchian gisant dans un camion. J’ai remarqué ensuite l’escalier maculé de sang où l’on avait traîné les corps des malheureux. Ils avaient été affreusement torturés. Ils étaient défigurés. Les policiers m’ont dit que je finirai comme eux si je ne parlais pas. Du 21 au 29 février 1944, j’ai été torturée pendant une semaine, jour et nuit, dans une immense salle au 2ème étage de la Préfecture. Je n’étais pas la seule. Je n’ai rien mangé durant cette période. Je pouvais boire en allant aux toilettes. Elles étaient gardées et l’on devait laisser la porte ouverte mais on me donnait à boire. On me tutoyait : « Si tu parles, je te laisserai dormir ». Je savais que si je parlais les coups ne s’arrêteraient pas pour autant. Je n’ai jamais donné, ni mon adresse, ni ma véritable identité. Je suis donc restée seule dans mon affaire. Je me suis comportée conformément à ce qui était normal mais sous les tortures, il faut avoir un idéal pour tenir ou encore pratiquer une religion et savoir pourquoi nous étions là. (1) J’ai connu ensuite le Dépôt au sous-sol de la Préfecture. C’était un endroit très sale. Le sol n’était jamais balayé. Les détenus y faisaient leurs excréments, certains avaient rendu. J’y suis restée seule une journée ou deux. Un juge d’instruction aurait dû venir me voir (procédure normale avant une incarcération), il ne l’a pas fait. Je l’ai vu par la suite à la prison et cela s’est mal passé à tel point qu’il m’a menacée du « cabanon », une cellule très étroite où l’on ne pouvait se tenir debout. Après l’interrogatoire à la Préfecture, on m’a proposée à la prison de Fresnes : « on n’en veut pas de votre cadavre » a t-on répondu aux policiers français. La prison de Fresnes, dirigée par les Allemands, ne voulait pas de moi car je n’avais pas été prise les armes à la main".

Enfermée à la prison de la Roquette avec cinquante autres otages, elle échappa de justesse au dernier train de déportation pour l’Allemagne, et fut libérée par les FFI le 17 août 1944, juste au début de l’insurrection parisienne.

Marie-Louise Kergourlay racontait à Patricia Arzel Mazet et Pierre Yves Mazet sa libération qui fut aussi la Libération:

"J’ai relaté ma libération dans le livre de France Hamelin « Femmes dans la nuit, 1939-1944 » : « Nous sommes début août (…) la nervosité s’installe parmi nous, les suspicions aussi ; en particulier les mères de famille sont angoissées, notre avenir immédiat est incertain… Qui va partir ? Les rumeurs vont bon train. En général les condamnées à plus de deux ans partent pour une destination inconnue, en fait les camps de la mort, via Romainville… Un dernier convoi est en préparation juste avant que ne débute la grève des cheminots, le 10 août 1944. Cette fois le tri n’est pas le même. Quel critère a-t-il été retenu pour faire partir une majorité de prévenues à la place des condamnées ? Celles qui restent sont incontestablement des otages­, comme dans les autres prisons de Paris. On murmure qu’« ils » ont gardé celles et ceux qu’ils jugent les plus dangereux. C’est du moins la version officielle, nul ne saura sans doute la vérité. Notre organisation cependant structurée a été bouleversée par le départ inopiné et imprévu du dernier convoi. Mais d’autres se sont levées pour prendre une place dans ce que nous appelions le triangle de direction qui était chargé de défendre les détenues politiques. J’ai fait partie de cette direction après le départ de ce dernier convoi. J’étais la plus jeune de celles qui restaient et sans charge de famille. Combien était grande notre responsabilité en ces derniers jours. Nous étouffions dans cette prison dans l’attente d’être fusillées ou libérées. Mais l’idéal qui nous animait pour la plupart prenait le dessus et nous étions encore capables de remonter le moral des plus affaiblies. Même après avoir rédigé notre « dernière lettre », l’espoir continuait à nous guider. Nous harcelions sans cesse la direction. Nous en avons fait des propositions ! des dizaines… pour sortir sans donner l’éveil, ni aux « Droit Commun », ni aux gardes mobiles qui entouraient la prison. Finalement notre salut (c’est-à-dire notre libération), nous le devons à notre combat à l’intérieur de la prison (car les multiples entretiens avaient un certain impact), à notre moral, mais aussi à l’appui de l’État-Major de l’insurrection qui a négocié la libération des prisons de la Capitale. Le 17 août au soir, nous avons franchi, en silence et en ordre dispersé, les murs de cette prison. Avec scepticisme… Nous pensions à un guet-apens. Cette idée ne nous a quittées qu’à la libération de la dernière prisonnière. Des points de chute étaient prévus dehors, en particulier pour les provinciales dont je faisais partie.  Gisèle Robert m’a accompagnée rue Walt. J’ai repris contact avec l’État-Major de l’insurrection et malgré la fatigue due aux mois de détention et aux tortures infligées par les 6 Brigades Spéciales lors de mon arrestation, j’ai pris une part active à la libération de Paris. ». J’ai été gardée comme otage avec 49 autres camarades emprisonnées. Nous devions être fusillées, nous avions écrit notre dernière lettre à nos familles. Dans les autres prisons, c’était la même chose : 50 à Fresnes, à la Santé, aux Tourelles. Les 25 du Cherche-Midi ont été fusillés. J’ai participé à l’insurrection parisienne en qualité d’agent de liaison à l’état-major l’insurrection parisienne sous les ordres de Rol-Tanguy nous étions nombreux à faire ce travail entre les états-majors de l’insurrection car il y avait beaucoup de blessés et de morts. J’ai eu de la chance de m’en tirer. Il fallait transmettre des plis dans les différents arrondissements. Puis je me suis occupée du ravitaillement de Paris avec le colonel Raynal ensuite j’ai été démobilisée le 1er octobre 1944 pour accomplir d’autres tâches dans la jeunesse. Je n’ai pas voulu être intégrée dans la 1ère armée française qui continuait vers l’est à libérer le pays. J’ai fait partie des 200 F.F.I (Forces françaises de l’Intérieur) désignés et invités par le roi d’Angleterre après la libération de Paris, au début du mois de septembre 1944" .

Lors de la création de l’Union de la jeunesse républicaine de France, l’UJRF, en remplacement des Jeunesses communistes en avril 1945, Marie-Louise Kergourlay fut nommée dans son comité national. Comme les autres cadres de la nouvelle organisation, elle fut envoyée comme « instructeur » dans plusieurs départements de province, ou moins la Creuse et l’Oise dans son cas, pour convaincre les jeunes communistes locaux d’accepter cette nouvelle dénomination et de s’y investir.

Elle revint dans les Côtes-du-Nord au début du mois de septembre, et y devint d’emblée secrétaire fédérale de l’UJRF. Une des questions sur lesquelles elle eut à se prononcer, lors d’une conférence d’octobre 1945, fut celle de la mixité, dont elle souhaitait le maintien, contre l’avis de la direction nationale.

Elle appliqua pourtant la consigne d’encourager à fonder des « foyers de jeunes filles », par un article publié dans L’Aube nouvelle le 8 septembre 1945, tout en déclarant en privé ne pas en être « convaincue, ni de la nécessité, ni de la possibilité ». L’Union des Jeunes Filles de France fut bel et bien fondée au plan national un an plus tard, et non seulement Marie-Louise Kergourlay gardait sa place au comité national de l’UJRF à son congrès d’août 1946, mais elle figurait aussi à celui de l’UJFF qui se tenait en même temps et au même lieu à Clichy. Peu avant, l’organisation de jeunesse des Côtes-du-Nord réunissait son 1er congrès départemental ; elle revendiquait alors 7 500 adhérents.

En novembre 1946, au congrès de Guingamp, Marie-Louise Kergourlay entra au bureau fédéral du PCF, unique femme siégeant avec neuf hommes. Au même moment, elle fut candidate en sixième position (sur sept) sur la liste communiste dirigée par Marcel Hamon lors des élections à l’Assemblée nationale du 10 novembre 1946. Cette liste eut deux élus dont Hélène Le Jeune qui remplaça Auguste Le Coënt entré au Conseil de la République. Le 4 mai 1946, L’Aube nouvelle avait annoncé la présence de Marie-Louise Kergourlay en deuxième position sur la liste communiste des Côtes-du-Nord, mais elle ne figura pas sur liste définitive le 2 juin 1946.
Marie-Louise Kergourlay devint l’un des trois permanents du PCF des Côtes-du-Nord, sans doute au congrès de Plérin de 1947, lorsque Jean Le Jeune devint secrétaire politique. Au secrétariat fédéral de trois membres, elle était chargée de la propagande, et fut réélue à cette fonction en mars 1949. Aux Jeunesses, elle avait poussé Marcel Alory à la remplacer, mais elle continuait à le conseiller attentivement, même après qu’il eut suivi l’École centrale de la jeunesse. En mars 1950, la fédération ayant connu une forte baisse de ses effectifs (de 16 000 à la fin 1946 à 6 000 au printemps 1950 selon les Renseignements généraux), le PCF fut contraint de supprimer deux de ses trois postes de permanents. Les discussions à la 6e conférence fédérale des 11 et 12 mars 1950 furent tendues. Le bureau et le comité fédéral furent profondément remaniés (ramenés à quatre et sept membres). Marie-Louise Kergourlay perdit son poste de permanente mais resta encore quelque temps à la direction du Parti, dont les rangs se resserrèrent suite à l’arrêt d’un train d’armement en gare de Saint-Brieuc le 11 mai 1950 pour s’opposer à la poursuite de la guerre d’Indochine. Dix militants communistes et cégétistes furent emprisonnés, deux autres en fuite. Marie-Louise Kergourlay quitta les Côtes-du-Nord en 1952 ; en février elle n’était plus membre de la direction fédérale.

Elle s’était mariée en août 1950 à Saint-Brieuc. Le couple a eu une fille, mais s’est séparé en 1963, le divorce étant prononcé en 1970. La famille vécut successivement dans la région de Morlaix, puis à Vannes dans le Morbihan.

Marie-Louise Kergourlay est restée militante, mais apparemment plus active, l’âge venant, dans les organisations d’anciens résistants et déportés, en multipliant notamment les conférences à destination des jeunes en milieu scolaire. En 2007, demeurant à Vannes, dans le prolongement de la polémique suscitée par le président Nicolas Sarkozy qui avait demandé que soit lue dans toutes les classes la dernière lettre du jeune résistant Guy Môquet à ses parents avant d’être fusillé, elle se démarquait de la consigne présidentielle, mais s’exprima sur le sujet au lycée Charles-de-Gaulle de sa ville au mois d’octobre, témoignant de sa propre expérience et des sévices qu’elle avait endurés. Elle promouvait aussi régulièrement dans sa région le Concours national de la résistance et la déportation, en tant que présidente de l’association départementale de la FNDIRP. En avril 2010, une photo du Télégramme la montre déposant une gerbe au monument de la Résistance à Baden (Morbihan), à l’issue du congrès départemental de l’association, tenu en présence d’une trentaine d’adhérents. Depuis cette date, son état de santé ne lui permet plus de poursuivre ses activités.

Marie-Louise Kergoulay a été nommée chevalier de l’ordre national de la Légion d’Honneur par décret du 7 novembre 2014.

Sources:
Par Christian Bougeard, Marc Giovaninetti - https://maitron.fr/spip.php?article137977, notice KERGOURLAY Marie-Louise par Christian Bougeard, Marc Giovaninetti, version mise en ligne le 28 août 2011, dernière modification le 11 mars 2015.

Héroïques, Femmes en résistance Tome II - Antoine Porcu (éditions le Geai Bleu)

https://www.memoresist.org/resistant/marie-louise-kergourlay/

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