Loi anti-casseurs. Le Feur s'explique, le PCF dénonce.
La loi dite "anti-casseurs" a été votée, cette semaine, par l'Assemblée Nationale. La députée de la quatrième circonscription, Sandrine Le Feur (LREM), s'est expliqué dans un communiqué sur son vote favorable à cette loi.
"Avec l'interdiction administrative de manifester pour les personnes dont la participation à une manifestation constitue un risque d'une particulière gravité pour l'ordre public, avec l'inscription au fichier des personnes recherchées de ces casseurs ayant commis des actes délictuels à l'occasion de précédentes manifestations, nous pourrons enfin tenir à distance les fauteurs de trouble", écrit la députée. L'élue de poursuivre: "Ces mesures de prévention me semblent de bon sens. Lorsque Morlaix se transforme en ville morte un jour de marché, il me semble urgent de légiférer pour prévenir les violences et sanctionner leurs auteurs. Il est évident que la loi ne vise pas à empêcher les manifestations, mais bien à renforcer la liberté de manifester, par un régime simplifié de déclaration".
Pour le PCF (Parti communiste), "ce sont que les députés comme Sandrine Le Feur ont osé voter restera à tout jamais comme une tache indélébile dans notre histoire républicaine. Ces dispositions vont dans le sens d'une restriction des libertés publiques et du droit de manifester. Dans un contexte de fortes mobilisations violemment réprimées, de grand débat vérrouillé, cette loi est une indication supplémentaire de la dérive antidémocratique et répressive du pouvoir macronien. Face à une contestation grandissante de sa politique antisociale, des injustices criantes qu'elle génère, le gouvernement, au lieu de répondre à la colère des Français, veut mettre l'éteignoir". Le parti de préciser: "Loin de nous l'idée de vouloir épargner les casseurs, mais ce n'est pas de cela qu'il s'agit ici. Au moment où les blessés graves dus aux forces de l'ordre se comptent par centaines, ce que tente le pouvoir avec cette loi est de dissuader de manifester"
Interdiction de lanceurs de balle de défense dans le cadre du maintien de l’ordre
Christine PRUNAUD
Sénatrice des côtes d’Armor
GROUPE COMMUNISTE, REPUBLICAIN ET CITOYEN
Commission des affaires étrangères Et de la défense
Membre de la Délégation aux Droits des Femmes
Mme Christine Prunaud attire l'attention de M le Ministre de l’Intérieur sur l’interdiction de certaines armes utilisées dans le cadre du maintien de l’ordre.
En effet, de plus en plus de signalements pour violences policières présumées sont effectuées auprès de l’inspection générale de la police nationale. Les griefs portent notamment sur l’utilisation de lanceurs de balle de défense LBD40 ou des grenades GLI-F4.
Ces armes provoquent de graves blessures pour les personnes visées, de la simple contusion, à la perte d’un membre, d’un œil, voire plus grave au comas et au décès.
Elle lui rappelle que notre pays est le seul à en être doté au sein de l’Union Européenne. De plus, le Défenseur des Droits, l’ONU, l’Union Européenne et de nombreuses associations jugent ces armes extrêmement dangereuses et appellent à leur interdiction.
Pour ces raisons, elle lui demande s’il entend interdire l’utilisation de ces armes par les forces de l’ordre, lors des manifestations.
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