Juillet 1953, un portrait de Maurice Lurot est posé rue du Ruisseau à Paris, là où il vendait l’Humanité Dimanche. Mémoire d’Humanité/Archives dép. de la Seine-Saint-Denis
Le secrétaire national du PCF s’est adressé au président de la république pour rappeler les tragiques événements qui se sont déroulés il y a 70 ans. La police a tiré sur une manifestation durant la Fête nationale, faisant sept morts, des travailleurs algériens et un métallurgiste français membre du PCF et de la CGT.
es livres d’histoire n’en font pas état. Pourtant cette violence va s’exacerber avec la montée du mouvement pour l’indépendance de l’Algérie. Les responsables de la police parisienne font d’ailleurs se servir de ce 14 juillet 1953 pour créer de nouvelles unités répressives, les « compagnies d’intervention ». Celles-ci von s’illustrer dans la capitale française d’abord avec le massacre des Algériens en octobre 1961 puis la répression sanglante de la manifestation de Charonne, le 8 février 1962.
Jusqu’à présent, l’État n’a rien fait. Seule la municipalité de Paris, à l’initiative du groupe communiste, a fait apposer une plaque rappelant la mémoire des sept victimes.
« Le PCF n’entend pas oublier. Il s’incline devant les tués et les blessés », souligne Fabien Roussel qui « demande solennellement au président de la république de reconnaître officiellement la responsabilité de l’État dans cette tuerie. » Une nouvelle bataille commence.
les balles du 14 juillet 1953:
Un drame s'est déroulé en plein Paris: à la fin d'une manifestation célébrant la révolution Française, sept manifestants sont tués par balles une centaine de blessés et plus de 40 blessés par balles. Daniel Kupferstein, auteur réalisateur, a sorti un documentaire sur cette page sombre de notre histoire:
https://www.youtube.com/watch?v=EaFPW4YbQQk&feature=youtu.be
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