La relation entre notre société et l’argent, l’argent et le travail, le modèle production et l’environnement doivent être profondément remis en question car nous n’acceptons pas les principes actuels guidés par un capital avide de profits. Oui, il faut mettre en œuvre un nouveau modèle de développement, rebâtir une industrie nouvelle, respectueuse des humains et de la planète, répondant à des critères de production sociaux et environnementaux. Cela permettra de créer de nouvelles richesses utiles à la nation et à notre indépendance économique. C’est localiser en France les sites de production et de recherche utiles au pays en conjuguant efficacité sociale et la réponse aux défis écologiques. C’est organiser de nouveaux rapports de coopération et de solidarité, dans le pays mais aussi à l’échelle de l’Europe et du monde.
La crise du Covid-19 a, par exemple, montré l’importance d’élaborer un plan de reconquête industrielle dans le domaine du matériel médical et du médicament avec un pôle public industriel et de recherche comprenant Sanofi et Thalès et assurant un service public du médicament.
L’intervention publique et sociale doit permettre, grâce à des prises de participation de l’État et à des nationalisations significatives, qui seront d’un nouveau type. Elle devra être accompagnée de l’intervention des travailleur·euse·s des entreprises concernées et des populations, afin que soient mis en œuvre de nouveaux critères de gestion, porteurs d’efficacité sociale, économique et écologique. Des instances de planification stratégique devront également être mises en place, aux niveaux des territoires, des régions, du pays. Une coordination européenne devra compléter ce nouveau dispositif.
Relocaliser les productions va également de pair avec le combat pour empêcher les restructurations destructrices de postes et les fermetures de sites, comme avec la recherche de nouveaux modes de coopération et de partage au plan international. Face aux menaces sur l’emploi, les travailleur·euse·s devront pouvoir opposer un droit de veto et des contre-projets disposant de financements. L’interdiction des licenciements boursiers, de même qu’un droit de préemption aux salarié·e·s souhaitant transformer leur entreprise en coopérative sont parmi les premières mesures à prendre.
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