23 septembre 2018
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Qu'il est bon de pouvoir se battre pour une Europe démocratique, sociale, fraternelle, respectueuse des souverainetés populaires, sortant des traités libéraux existants (que les communistes n'ont jamais voté, contrairement à Mélenchon, qui a voté Maastricht, comme pas mal d'ex-socialistes qui constituent sa garde rapprochée à FI) avec un chef de file communiste brillant et énergique comme Ian Brossat, 38 ans.
Ismaël Dupont et Glenn Le Saout lancent la campagne d'affichage pour Ian Brossat sur Morlaix, au kiosque, place des Otages, sous le Viaduc, en ce vendredi 21 septembre.
" L'Union européenne promeut depuis de nombreuses années des politiques d'austérité. Celles-ci sont à la fois injustes et inefficaces. Au cours des 10 dernières années, les richesses produites ont augmenté, certes. Le PIB des pays de l'UE est passé de 15 000 milliards d'euros à plus de 17 000 milliards d'euros entre 2006 et 2017. 2000 milliards d'euros de plus, c'est l'equivalent du PIB français. Mais dans la même période, la part de travailleurs pauvres est passée de 7% à 10%. Ceux qui ont produit ces richesses n'ont pas été récompensés pour leurs efforts. Pire, ils se sont appauvris. Ce sont les multinationales qui en ont profité et s'en sont mis plein les poches.
Tout cela n'est pas le fruit du hasard. La politique de l'Union européenne y est pour beaucoup. Toute sa logique peut être résumée en 3 lettres : priorité aux marchés. Résultat, c'est jackpot pour les banques et ceinture pour les autres.
Depuis la crise de 2008, la Banque centrale européenne a versé 3000 milliards d'euros aux banques privées sans la moindre contre-partie. Les mêmes banques qui alimentent la spéculation et qui vous infligent des aggios dès lors que vous avez quelques euros de déficit.
Quant aux salariés, la Commission européenne leur inflige la mise en concurrence à tous les étages. Elle organise le dumping social, c'est-à-dire la course aux plus bas salaires et aux pires conditions de travail. Elle ne fait rien d'efficace face au travail détaché, rien face aux délocalisations.
Au dumping social, elle ajoute le dumping fiscal en encourageant les États à baisser les impôts des plus riches et des entreprises.
C'est avec cela qu'il faut rompre. Car cette Europe nous conduit dans le mur. La preuve : les gouvernements ont tellement dégoûté les Européens de l'Europe qu'ils finissent par se jeter dans les bras de l'extrême-droite. Il y a donc urgence à porter la voix d'une autre Europe, qui soit celle du monde du travail, et non celle du fric".
(Ian Brossat, Rouge Finistère, septembre 2018)
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Published by Section du Parti communiste du Pays de Morlaix
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