Les partisans d’un choix électoral réduit à Macron, Fillon, Le Pen perdent leurs nerfs, jusqu’à la caricature…
François Hollande a choisi le magazine conservateur le Point pour sortir de son silence préélectoral. « Il y a un péril face aux simplifications, face aux falsifications », avertit-il. La menace de l’extrême droite ? Même pas. Dit-il cela pour soutenir le candidat issu de la primaire de son camp ? Il ne cite pas plus le nom de Benoît Hamon… Comme si la seule crainte du locataire de l’Élysée en fi n de bail était de voir s’éloigner un second tour Macron–Le Pen ! La dynamique de campagne et les idées de progrès portées par son programme et les forces qui soutiennent Jean-Luc Mélenchon bousculent la donne. Tous ses adversaires en deviennent fébriles. Jusqu’au Figaro qui, hier, sur trois pleines pages agitait les figures de Robespierre, Lénine et Chavez pour tenter de ressouder un (é)lectorat désertant les rangs de son champion. Et donc, de François Fillon à Emmanuel Macron, on ressort la peur du « communiste ». Un hommage involontaire à l’apport du PCF, pour le pays et son peuple… « L’effort, la mobilisation doivent se tourner vers la qualification de Jean-Luc Mélenchon » au second tour, a appelé, hier, Pierre Laurent sur France Inter. « J’espère que le maintien de la candidature de Benoît Hamon – c’est pour ça que j’ai appelé à un rapprochement – ne coûtera pas cette qualification », a-t-il précisé.
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