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14 janvier 2024 7 14 /01 /janvier /2024 17:17
Invitation aux voeux de la fédération du PCF Finistère - Mercredi 17 janvier à 18h à Quimper, 5 place de Locronan - et de la JC Finistère le samedi 20 janvier à Brest, 18h
Invitation aux voeux de la fédération du PCF Finistère - Mercredi 17 janvier à 18h à Quimper, 5 place de Locronan - et de la JC Finistère le samedi 20 janvier à Brest, 18h

Nous avons le plaisir d'inviter les adhérents communistes et les amis et partenaires des communistes aux:

Vœux de la fédération du Finistère du parti communiste et de la section PCF de Quimper - dans le nouveau local du PCF à Quimper, 5 place de Locronan, mercredi 17 janvier à 18H

Et aux Vœux des Jeunesses Communistes du Finistère le samedi 20 janvier à Brest à 18h, rue André Berger

(les élus communistes de Brest Métropole présenteront eux leurs vœux à midi au Vauban le samedi 20 janvier)

 

 

Invitation aux voeux de la fédération du PCF Finistère - Mercredi 17 janvier à 18h à Quimper, 5 place de Locronan - et de la JC Finistère le samedi 20 janvier à Brest, 18h

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6 janvier 2024 6 06 /01 /janvier /2024 07:54
Voeux de la fédération PCF du Finistère pour une belle année 2024

Chers camarades, chers amis,

Au nom de la fédération, du Conseil départemental du PCF Finistère et de son exécutif départemental, nous vous souhaitons à vous et à vos proches une année 2024 avec la santé et de la joie.

Nous espérons pour vous une année 2024, avec de nombreux moments de partages, de fraternité et d'amitié, et une résolution intacte à porter l'espoir du progrès humain et social, et à lutter pour un monde meilleur dans ces temps qui sont difficiles et angoissants à de nombreux niveaux.

2023 a été une année bien remplie pour la fédération, les sections et les adhérents du PCF Finistère.

De très nombreuses mobilisations contre la réforme des retraites, avec un mouvement de masse que l’exécutif a méprisé souverainement, avec ses recours systématiques au 49-3 pour faire passer sa loi inégalitaire et de régression sociale, des actions contre la loi immigration, en solidarité avec Gaza et la Palestine, pour la Paix et le désarmement nucléaire, contre la vie chère, l’augmentation des tarifs du gaz et de l’électricité, la crise dans les Ehpad et le secteur de l’aide à l’autonomie, pour les dessertes ferroviaires de proximité, l’accès au logement pour tous dans le Finistère et la défense du logement public.

Nous avons eu aussi à préparer nos congrès de section et notre congrès départemental en mars 2023 avant le Congrès national de Marseille, le 39e congrès du PCF en avril 2023. Des formations militantes ont eu lieu à l’échelle régionale et départementale. Plusieurs camarades ont participé à l’Université d’été du PCF à Strasbourg en août.

Et bien sûr il y a eu comme chaque année ces deux temps forts mobilisateurs de beaucoup d’énergie et d’investissement des camarades et sympathisants que sont la fête de l’Humanité début septembre dans l’Essonne, et la fête de l’Humanité Bretagne fin novembre. Et les camarades ont aussi mis beaucoup de cœur et de travail à préparer les fêtes d’été et du travailleur de la mer du PCF dans le Pays Bigouden, la fête du 1er Mai à Morlaix, des fêtes du PCF à Brest, au Relecq-Kerhuon, à Carhaix, etc. Nos conférences-débat d’éducation populaire continuent dans plusieurs sections (Quimperlé, Quimper, Morlaix, …).

En 2023 nous avons eu aussi la grande joie de pouvoir acquérir conjointement avec la section de Quimper et la Fédération, et avec l’aide de la section de Brest, un beau local du PCF à Quimper, place de Locronan, un bel outil pour déployer nos activités et nous renforcer à Quimper. Le local est désormais tout beau et bien visible avec un accès à la rue relooké. Nous espérons pouvoir l’inaugurer en présence de Léon Deffontaines en début d’année 2024.

Cette année 2023 a été une nouvelle année d’implantation et de renforcement pour la JC, particulièrement active à Brest, et dont plusieurs jeunes camarades ont choisi d’intégrer aussi le PCF. Cette année 2023 aussi, nous avons eu 57 nouvelles adhésions au PCF Finistère.

Merci à tous nos nouveaux adhérents d’avoir fait le pas de l’adhésion ! Avec 536 adhérents cotisants, la fédération du PCF Finistère la 21 ème fédération en nombre d'adhérents au niveau national.

Un grand remerciement à tous les camarades qui se sont investis dans toutes ces actions et initiatives politiques, et dans bien d’autres encore, qu’il serait trop long d’énumérer. Remerciements aussi à nos élu.e.s communistes et apparentés, une soixantaine dans le département, qui travaillent à faire résonner nos valeurs et objectifs politiques, et si possible à les traduire en actes pour la population, dans les collectivités : Communes, Communautés de communes et d’agglomération, Département du Finistère, Région Bretagne.

En 2023, suite à la campagne des élections présidentielles, Fabien Roussel se confirme comme une des personnalités politiques les plus appréciées des Français, la 5ème et la 1ère à gauche selon plusieurs sondages.

Bien sûr nous savons qu’il y a souvent un écart entre le potentiel de sympathie et la décision du vote mais il est important de souligner que le Parti communiste a retrouvé une visibilité politique nationale et qu’il a l’écoute de la population, autant que d’autres forces politiques à gauche, même si la gauche dans son ensemble est très affaiblie, ce qui nous préoccupe tous, avec des forces de droite extrême et d’extrême-droite qui sont aux portes du pouvoir, dans notre pays. On a le sentiment que Macron et son gouvernement leur déroulent souvent le tapis rouge, sans parler des médias détenus par les milliardaires qui font le jeu du Rassemblement National et de la montée de la xénophobie.

C’est dans ce contexte que vont se dérouler les élections européennes du 9 juin 2024. Le PCF a validé le 13 novembre dernier à une très large majoritéla candidature de Léon Deffontaines, 26 ans, ancien dirigeant des Jeunesses communistes, comme tête de liste, et est actuellement en discussion avec d’autres composantes politiques de gauche pour travailler à une liste de rassemblement qui nous permette de faire élire des députés européens communistes, ce qui suppose que notre liste fasse 5 %.

Atteindre cet objectif demandera un effort de tous nos militantes et militants. Nous travaillons actuellement à un plan de travail pour pouvoir déployer notre activité sur le territoire finistérien.

Si vous voulez faire partie du comité de soutien de la liste du PCF conduite par Léon Deffontaines aux élections européennes, comité de soutien qui compte actuellement 184 personnes, envoyez un message à federation@29.pcf.fr / dupont.ismael@yahoo.fr ou bien un SMS à Ismaël Dupont (avec vos noms et qualités, votre commune) : 06 20 90 10 52

Les vœux de la fédération PCF Finistère, joints à ceux de la section PCF de Quimper et de la Coopérative des élu.e.s communistes finistérien.ne.s, ouverts à tous les camarades qui peuvent être présents auront lieu à Quimper au local du PCF 5 place de Locronan à 18h le mercredi 17 janvier.
 
Merci si vous souhaitez participer à l'apéritif qui sera offert à l'issue des courtes interventions d'accueil de vous signaler par avance auprès de Marion à la fédération pour ajuster nos provisions et pouvoir anticiper: federation@29.pcf.fr
 
L'assemblée générale du PCF Finistère aura elle lieu le samedi 10 février de 9h30 à 16h30 dans une salle polyvalente à Kernevel commune associée à Rosporden. Cette AG sera centrée en particulier sur la campagne Élections Européennes.

Tous nos vœux de bonheur pour 2024.

Ensemble, construisons l’espoir.

Ismaël Dupont, secrétaire départemental de la fédération PCF du Finistère

le 5 janvier 2024.

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5 janvier 2024 5 05 /01 /janvier /2024 09:13
Soutien au mouvement des EHPAD publics en résistance - EHPAD: il y a urgence ! Déclaration du Parti Communiste Français, fédération du Finistère

Soutien au mouvement des EHPAD publics en résistance

EHPAD: il y a urgence !

Comme les hôpitaux, comme le domaine général de la santé (fermetures d’urgences, de maternités, manque de médecins, pénurie de médicaments…), les EHPAD sont en grande difficulté.

Depuis des mois, les maires, les élu.e.s, président.e.s de CCAS, directrices ou directeurs d’établissements d’EHPAD publics, dans un mouvement parti des Côtes d'Armor puis du Finistère, alertent et sont mobilisés dans le Finistère comme dans d’autres départements bretons pour réclamer à l’État d’agir avant qu’il ne soit trop tard, pour sauver nos EHPAD de la faillite financière, d’éventuelles fermetures ou rachats à l’euro symbolique par le secteur privé lucratif.

Ces difficultés de gestion ne sont pas nouvelles mais, elles se sont aggravées depuis la crise du COVID. Plus de huit EHPAD publics sur dix sont aujourd’hui en situation de déficit (déficit moyen supérieur à 100 000€).

Quel que soit le statut, les EHPAD publics rencontrent des difficultés croissantes liées à l’inflation, de taux d’occupation dégradés, de financements insuffisants, de recrutement et d’épuisement des personnels. Sur 28 EHPAD publics ayant répondu à une consultation du collectif des élus en lutte, 22 manquent de personnels. Les démissions sont nombreuses, le recrutement difficile entraînant des recours à l’intérim médical et une augmentation des coûts supplémentaires.

À cela s’ajoutent des factures de gaz et d’électricité exorbitantes, nourries par la déréglementation du marché de l’énergie, l’ouverture à la concurrence et la spéculation; un seul trimestre pouvant représenter l’équivalent de la facture de l’année précédente. Les augmentations de facture d'électricité peuvent aller jusqu'à + 500%. Idem pour le gaz. Bouclier tarifaire insuffisant, conditions d'octroi nébuleuses et incertaines; critères du gouvernement incompréhensibles, aucune possibilité de faire une projection budgétaire assurée.

L’inflation touche aussi tous les consommables, les denrées alimentaires (+18%), les produits d’hygiène… Les augmentations salariales nouvelles instaurées par l’État depuis la crise sanitaire (Ségur, prime Grand Age, revalorisation du point d’indice), essentielles pour les personnels et l’attractivité des métiers, ne sont pas compensées par des dotations financières correspondantes et entraînent des déficits supplémentaires.

Plus de 63% des établissements n'ont pas reçu les financements d’État ni de l'ARS correspondant aux revalorisations salariales du Segur 1 et du Segur 2.

Difficultés financières, ruptures de paiements, tensions RH, 18,6 % des EHPAD et résidences autonomie ont encore été contraints de fermer des lits, 92,3 % d’entre eux estiment qu'ils seront déficitaires fin 2023, 50 % des directeurs d’EHPAD envisagent de quitter leur poste à court ou moyen terme...

La charge supportée par les établissements est de plus en en plus lourde et fragilise en particulier le modèle breton qui privilégie les EHPAD à but de non lucratifs, qu’ils soient associatifs ou publics.

En refus de ce constat de faillite et d’absence de mesures à la hauteur de la part de l’État, un mouvement transpartisan « EHPAD publics en résistance » à été initié en mai 2023 par des Maires des Côtes d’Armor, notre camarade Xavier Compain, maire de Plouha, notamment, et du Finistère Nord, s’étendant maintenant à l’ensemble du Finistère et des départements bretons. Des mouvements identiques se développent dans plusieurs régions de France et sont rejoints par la Fédération nationale professionnelle des directeurs d’établissements et de services pour personnes âgées (FNADEPA) qui alerte également depuis longtemps de la situation.

Une délégation des Maires des Côtes d’Armor et du Finistère Nord à rencontré la Ministre des Solidarités Aurore BERGER, le 31 août dernier. Celle ci a partagé le constat et s’est engagée à mettre en place des commissions départementales et un travail en lien avec les parlementaires avant la fin de l’année, pour une loi « Grand âge » à venir.

A l’appel de la FNADEPA, lors d’une journée d’action « Les vieux méritent mieux!», le 4 octobre dernier, près de 20 000 professionnels du grand âge, personnes âgées, familles, élus et bénévoles se sont rassemblés dans les EHPAD de France pour tirer la sonnette d’alarme face à l’aggravation des difficultés auxquelles sont confrontés les établissements et services pour personnes âgées et réclamer des mesures d’urgence et une loi Grand âge structurelle.

En Bretagne, des rassemblements d’élus et de responsables d’EHPAD se sont déroulés à Plourin-les-Morlaix (29), Bégard (22), Châteauneuf-du-Faou (29), Cléguérec (56). Certains édiles décidant de suspendre ou d’arrêter de payer les factures d’énergie. Un collectif de maires réfléchissant à lancer un recours en justice.

Le président du département du Finistère a également rencontré la Ministre des Solidarités , Aurore BERGER, pour obtenir des moyens d’urgence pour les EHPAD du département, en difficulté financière. Il a obtenu 8 millions d’euros d’aide venant s’ajouter au 2 millions d’euros déjà attribués dans le cadre du fond d’aide national. Cette allocation sera accordée, via l’ARS avant la fin d’année, à la plupart des 120 EHPAD publics et privés finistériens.

Mais, ces 10 millions d’euros d’aide versés par l’État sont loin de faire le compte face au déficit de 30 millions d’euros des EHPAD du Finistère. C’est mieux que rien mais, c’est une cautère sur une jambe de bois .

En conséquence ou contrepartie le président du département du Finistère décide d’une nouvelle augmentation pour l’année 2024, jusqu’à 5% du tarif d’hébergement pour les résidents des EHPAD du Finistère et, également d’appliquer une tarification différenciée pour les plus aisés nouveaux entrants, tout en disant vouloir rester un des départements aux tarifs les moins cher de France !

Des tarifs différenciés pour de mêmes prestations, prise en charge et soins identiques, c’est injuste, inégalitaire, particulièrement dans les EHPAD publics.

Des tarifs différenciés ajoutant également de la concurrence entre EHPAD et des disparités de gestion supplémentaires dans les établissements, pouvant entraîner des dérives comme dans les EHPAD privés.

En 2023 dans le Finistère, une augmentation tarifaire d’hébergement de 3 % avait déjà été appliquée, ainsi qu’à nouveau 2,5 % au 1er juillet, devenant insupportable pour les résidents et les familles victimes eux même de l’inflation. Les pensions de retraites n’ayant augmenté que de 0,8 % au 1er janvier 2023 et l’annonce du gouvernement d’augmenter les pensions de base, reste insuffisante compte tenu des retards accumulés et, ne fera qu’accroître les écarts différentiels. Depuis la désindexation des pensions sur les salaires et sur l’inflation, les retraités ayant perdus un mois de pension par an !

Le président du département du Finistère se défend d’avoir les tarifs d’hébergement des EHPAD restant parmi les moins chers de France mais, sait-il qu’ils sont déjà très largement supérieurs aux pensions des résidents. Ces tarifs d’hébergements, auxquels il faut ajouter en plus, un reste à charge supplémentaire important pour la dépendance, représentant au total plus du double des pensions moyennes des résidents et surtout des résidentes, en grande majorités dans les EHPAD. Il y avait le moyen pour limiter l'augmentation du coût des EHPAD pour les résidents tout en réduisant les déficits des EHPAD de jouer sur la valeur du point GIR dépendance. Ce moyen qui aurait sollicité davantage les finances du département n'a pas été activé. Le coût d’hébergement des EHPAD a augmenté de plusieurs centaines d'euros par mois dans beaucoup d’établissements, atteignant des tarifs de plus en plus élevés et insupportables. Il n'est pas raisonnable de faire supporter indéfiniment aux familles et aux résidents ces augmentations de charges quand on sait que les retraites et les retraites n’augmentent pas. Ce serait aggraver les inégalités sociales face à la perte d’autonomie liée au vieillissement qui est d’abord un problème de santé publique, devant être couvert par la solidarité nationale. Pour le PCF, il est inacceptable que les résidents et les familles soient à nouveau, au final, les victimes de cette variable d’ajustement d’un système dysfonctionnel et injuste du manque de financement des EHPAD par l’État, contraire aux principes de la Sécurité Sociale.

Les EHPAD, publics ou associatifs à but non lucratif, ne sont pas des lieux de villégiature , ce sont avant tout des établissements de de santé, de soins de personnes vulnérables, d’accompagnement de fin de vie où l’on rentre le plus tard possible, après hospitalisation, en perte d’autonomie, quand le maintien à domicile n’est plus possible. 

Il est impensable également de consentir à une dégradation de la qualité d’accueil pour les résidents d’EHPAD, quand on sait que les temps de disponibilités des personnels pour les personnes âgées en structure sont déjà limités ; si les personnels absents ne sont plus remplacés pour des raisons budgétaires, ce serait encore aggraver cette situation.

Nous sommes aujourd’hui au bord de la rupture.

Et pourtant, les associations d’usagers, de familles et les associations de directeurs d’ EHPAD ne cessent d’alerter depuis des années sur le besoin de trouver un financement solidaire pérenne de la prise en charge de la perte d’autonomie des personnes âgées. Ils et elles ont besoin d’accéder à une alimentation de qualité, à des animations, des sorties, des toilettes et des douches dans de bonnes conditions, des soins esthétiques et de confort.

Il y a une irresponsabilité terrible dans les reports successifs pour de bien mauvaises raisons d’une véritable « loi grand âge » assurant de nouveaux financements durables pour le secteur de la prise en charge des personnes âgées, notamment avec une intégration dans le cadre d’une nouvelle branche et de nouvelles recettes pour la sécurité sociale. Nous constatons que, pour l’instant, l’État, le gouvernement n’a toujours pas compris car, pour 2024, la prévision du budget de la Santé en France se situe au 20ème rang, avec 2,3 milliards d’euros programmés, en recul par rapport à 2023 ( 3,3 mds € ), alors que tout le monde sait que c’était déjà très insuffisant par rapport aux besoins grandissant liés au vieillissement de la population et à la désorganisation du système médical accumulé depuis plusieurs décennies ( à comparer du budget de la Défense, au 2ème rang, avec 47,2 milliards d’euros, en augmentation par rapport à 2023 )

Idem pour la projet de loi du budget de finance de la Sécurité Sociale ( PLFSS 2024 ) en recul par rapport à 2023. C’est inadmissible !

Nos anciens ont travaillé toute leur vie, créé les richesses de la société dont nous bénéficions, cotisé à la Sécurité Sociale. Ils méritent reconnaissance, respect, considération et prise en charge à la hauteur de leur besoins.

Nous réclamons des mesures et des financements pérennes et structurées dans une loi « Grand âge » intégrée dans la 5ème branche de la Sécurité Sociale, par la création d’un réel service public de l’autonomie et du grand âge, couvert à 100% par la Sécurité Sociale (branche maladie).

- Reconnaître l’utilité et toute la place de nos à EHPAD publics en favorisant l’autonomie de nos aînés avec un ratio d’encadrement d’ 1 soignant pour un 1 résident.

- Recruter, dès cette année, 100 000 emplois/an sur 3 ans dans nos EHPAD

- Revaloriser les salaires des personnels selon un coefficient multiplicateur d’utilité et de responsabilité médico-sociale.

Comment financer ces mesures et trouver des ressources pour la Sécurité Sociale ?

Les moyens existent.

C’est une question de volonté et de choix politiques. Le gouvernement n’a t’il pas fait voter récemment 413 milliards € pour la loi de programmation militaire  et, en 2008 attribué 600 milliards € pour sauver les banques lors du crac financier!

On évalue dans notre pays à 100 milliards € de fraude – évasion fiscale tous les ans (scandale des paradis fiscaux) et, rien est fait pour l’enrayer et récupérer cet argent !

Selon l’observatoire européen de la fiscalité, l’évasion mondiale globale des multinationales se chiffrait à 650 milliards de dollars en 2016 , 900 milliards de dollars en 2019, 1000 milliards de dollars dépassés en 2021 et 2022 !

L’État a bien trouvé les moyens d’aider le groupe d’ EHPAD privé ORPEA (1 milliards €), via la Caisse des dépôts, rendu tristement célèbre par la sortie du livre d’enquête « Les Fossoyeurs », mais n’a pas de solution pour les établissements publics !

Rien n’est fait pour mettre sous tutelle les EHPAD privés qui bénéficient d’un financement public et stopper les dérives tarifaires et de gestion. (1 millions/an de salaire pour la DG du groupe Korian).

Une « contribution solidarité » (CASA-ACT) des actionnaires à hauteur de 2% des dividendes (2 milliards en 2021) pourrait être votée et mise en place rapidement (par exemple)...

Pour réaliser des économies de gestion, réguler et interdire l’intérim social et médical dans les hôpitaux et les EHPAD, publics comme privés. La santé n’est pas une marchandise.

De même, afin de réduire les charges d’énergies, sortir le gaz et l’électricité du marché et de la spéculation et revenir à l’EDF-GDF nationalisé, 100 % public, comme cela à existé depuis 1946 jusqu’au début des années 2000.

Dans notre pays, à la démographie vieillissante, on ne peut donc faire l’économie, au niveau départementale comme national, d’une ambition forte pour résoudre et pérenniser la situation dans les EHPAD. C’est un enjeu de civilisation essentiel.

Nous appelons à faire voter en ce sens des vœux dans les communes et collectivités territoriales et enfin, une loi « Grand âge » ambitieuse pour notre pays, parmi les plus riches au monde !

Soutien et encouragement au mouvement des EHPAD publics en résistance

Déclaration du PCF Finistère

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24 décembre 2023 7 24 /12 /décembre /2023 07:58

Intervention de Gladys Grelaud, conseillère régionale communiste de Bretagne et du Finistère, sur le logement au conseil régional de Bretagne jeudi 14 décembre pour soutenir la feuille de route de la région Bretagne pour une foncière et ce que nous finançons, le parc public à la ville comme à la campagne au delà de nos compétences pour répondre à notre niveau à cette crise

https://youtu.be/YIrt0I1VZ7k?si=_MBxul6vjot0EG0v

 

 

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23 décembre 2023 6 23 /12 /décembre /2023 11:37
A propos de la petite entreprise révisionniste d'Yves Mervin qui réhabilite l'Abbé Perrot et salit la mémoire de la Résistance

Nous ne laisserons pas l'extrême-droite salir la mémoire de nos camarades engagés dans la Résistance.

Yves Mervin, ancien militaire, reconverti "historien" de propagande, sympathisant d'un nationalisme breton de droite anti-communiste ou d'extrême-droite, a récemment publié un livre contre la Résistance et à la gloire du prêtre nationaliste breton collaborateur "Jean-Marie Perrot, 12 décembre 1943, un crime communiste".

Il a encore fait publier cette semaine dans le Ouest-France et le Télégramme un droit de réponse sur un article du 8 décembre sur sa conférence d'hommage à l'Abbé Perrot et à son combat pour la collaboration avec l'occupant nazi.

L'auteur parle de la part de la résistance d'"assassinats y compris de jeunes enfants, de viols", accomplis par la Résistance. Les communistes mangeurs d'enfants, ça rappelle des souvenirs...

Yves Mervin avait déjà cherché à salir la Résistance pour blanchir a contrario les partisans de la collaboration dans un livre intitulé "Le joli mois de mai 1944".

Un livre où il défendait que "la Résistance a fait plus de morts chez les Bretons que chez les Allemands" et que "globalement, la Résistance a été plus nuisible qu'utile" (propos relatés dans un article de Ouest-France).

La conférence d'Yves Mervin pour dénoncer "le crime communiste" qu'aurait représenté selon lui l'exécution de l'Abbé Perrot, le 9 décembre dernier à Quimper, dans une salle du diocèse à la Chapelle Saint-Laurent, a justement alimenté la polémique, suscitant l'indignation de plusieurs associations et personnalités comme l'élue communiste de Quimper Yvonne Rainero qui avait également réagi dans un communiqué publié sur le site internet du PCF Finistère, "Rouge Finistère" et que nous citons à nouveau ici:

"ll est choquant, en ces temps où une extrême-droite décomplexée trouve un écho complaisant pour ses discours de haine et de xénophobie, d’apprendre que, sous le patronage de l’évêché, va se tenir dans une chapelle de Quimper, ville qui porte jusque dans sa préfecture le souvenir de Jean Moulin, une conférence dont l’objet est clairement de réhabiliter la collaboration et de salir la Résistance. Le site d’extrême-droite Breizh-info qui la sponsorise ne s’y est pas trompé. Il ne s’agit pas ici d’apaiser la mémoire, mais bien de revisiter l’histoire. Ce n’est pas un hasard si la sinistre milice armée bretonne constituée pour combattre la Résistance a pris en 1943 le nom de Bezen Perrot en hommage à cet abbé qui exprimait sa sympathie pour les régimes amis d’Hitler en Europe centrale et dont la proximité avec la collaboration ne fait aucun doute. La Bezen Perrot incorporée dans la SS hitlérienne a semé la terreur et la mort en Bretagne, poursuivant son parcours sanglant jusque dans sa fuite avec les armées nazies à la Libération. L’un des acteurs de cette réécriture de l’histoire n’hésite pas à traiter d’assassins les résistants communistes. C’est la résistance au nazisme dans son ensemble qu’il prend pour cible. La résistance communiste y a joué un rôle essentiel, le Finistère en a été un bel exemple. La tenue de cette conférence est une insulte à la mémoire des deux jeunes communistes Pierre Jolivet et Émile Le Page, premiers résistants fusillés à Quimper par les Allemands, ils avaient 19 et 20 ans, cela s’est passé au champ de tir de La Tourelle, à proximité de la chapelle Saint-Laurent.

Elle est une insulte à la mémoire de tous les résistants communistes de ce département, et dont beaucoup étaient bretonnants. Elle est aussi une insulte à la mémoire de ceux qui se sont engagés dans les combats de la Résistance au nom de leur foi comme le frère Joseph Salaün du Likès.

Ne laissons pas les héritiers des mouvements racistes et antisémites qui proclamaient dès 1938 « La France aux Juifs, la Bretagne aux Bretons » répandre leurs idées malsaines.

Yvonne Rainero, élue communiste de Quimper"

Rappelons que si en effet l'abbé nationaliste Jean-Marie Perrot a bien été exécuté par un jeune résistant communiste à Scrignac, c'était suite à une décision prise conjointement par les services de la France Libre à Londres (et donc la Résistance gaulliste) et la Résistance intérieure pour plusieurs raisons:

- L'Abbé Perrot était un ami politique et personnel de nombreux nationalistes bretons promouvant la collaboration politique et militaire avec les Nazis, Olivier Mordrel, Célestin Lainé, Raymond Delaporte, Yann Bricler, Debauvais, etc, et il les recevait dans son presbytère à Scrignac, comme du reste de nombreux officiers allemands avec lesquels pour certains il entretenait des relations avant la guerre. Cette présence d'officiers allemands et de collaborateurs dans une région acquise à la Résistance, et tout particulièrement à la résistance FTPF et communiste, était un danger pour les patriotes. 

- Cet abbé avait dénoncé à des collaborateurs bretons alliés aux nazis les activités patriotiques de Résistants et militants communistes de Scrignac, telle Mme Duperrier, sympathisante communiste, et son mari, communiste, qui avaient fait diffuser "La Marseillaise" par un haut-parleur de la place de Scrignac le jour du débarquement allié en Afrique du Nord et qui mobilisaient la population contre les Allemands. Jean-Marie Perrot publiait aussi de nombreux articles anticommunistes dans la revue Feiz Ha Breiz tenu par son ami Herri Caouissin, futur adhérent du Front National, alors que la répression de la police française de collaboration, des milices, et de l'armée d'occupation allemande et nazie faisaient rage contre la Résistance communiste, et que le discours de croisade contre le bolchevisme était un des ressorts idéologiques les plus utilisés du soutien au nazisme et à la collaboration.  

- A l'occasion des obsèques de l'Abbé Perrot, célébrées sous la garde des soldats allemands et en présence des dirigeants nationalistes collaborateurs bretons, Lainé et son ami Ange Péresse firent serment de le venger et de baptiser l'unité de supplétifs SS rattachée à la police de répression anti-résistante allemande qu'ils avaient créée et qui s'appelait le Bezen Cadoudal, du nom du chef chouan morbihannais qui combattit ardemment la République et la Révolution, du nom de Bezen Perrot. Rappelons que ce Bezen Perrot, où sévirent une soixantaine de jeunes militants nationalistes bretons d'extrême-droite, fut responsable de plusieurs centaines d'arrestations, de tortures, d'exécutions sommaires ou de déportations en camps de concentration contre des Résistants bretons dans les mois de la Libération de la Bretagne.  Les résistants du village de Scrignac et des environs, dans les Monts d'Arrée, furent parmi les premières victimes du Bezen Perrot, et du Kommando de Landerneau et de la répression nazie l'année 1944. Plusieurs résistants de Scrignac ont été arrêtés et fusillés par les Allemands : Jean Priol, Jean-Marie Le Fur, Joseph Salaun, Joseph Salaun, les frères Paul et Valentin Poher, Francis Kervoelen et André Édouard Guillou, Robert Boucher. D'autres sont morts en déportation comme François-Marie Coant. Mais ceux-là n'intéressent pas Yves Mervin.

Le devoir de mémoire concernant la collaboration bretonne et les crimes de ces centaines de collaborateurs bretons nationalistes ne doivent pas masquer que la Bretagne fut avant tout une grande terre de Résistance: on parle de 2 700 résistants bretons fusillés, de 1 000 résistants bretons tués au combat, de 3 743 déportés pour actes de Résistance dans les cinq départements bretons.

Et au sein de cette Résistance populaire intérieure qui appuya considérablement la Libération du territoire et la progression alliée en Bretagne et permit de fixer les troupes allemandes en Bretagne pour faciliter la progression alliée en Normandie, la résistance populaire F.T.P.F organisée par le Parti communiste clandestin composa le principal mouvement de Résistance en effectifs, et celui qui engagea le plus tôt la lutte armée contre l'Occupant fasciste, nazi, et ses collaborateurs d'extrême-droite, partisans de Vichy, des groupes collaborationnistes, dont ceux de la mouvance nationaliste bretonne.

La Fédération du PCF Finistère, 23 décembre 2023.

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23 décembre 2023 6 23 /12 /décembre /2023 07:09
Le Télégramme, 21 décembre 2023

Le Télégramme, 21 décembre 2023

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20 décembre 2023 3 20 /12 /décembre /2023 09:07
Communiqué du PCF Finistère: Le PCF Finistère dénonce le vote d’une loi immigration qui met en acte les principes défendus par l’extrême-droite depuis des années.

Brest, le 20 décembre,

Le PCF Finistère dénonce le vote d’une loi immigration qui met en acte les principes défendus par l’extrême-droite depuis des années.

Hier, l'Assemblée Nationale a voté une loi honteuse suite à la commission mixte paritaire qui a donné lieu à des tractations scabreuses entre le gouvernement, la droite et l’extrême-droite.

Les militants du PCF Finistère ont été présents dans les mobilisations dans le Finistère contre cette loi qui va très loin dans la remise en cause des principes républicains et des droits de l'homme et de l'enfant. Aujourd’hui, nous dénonçons les votes en faveur de cette loi des députés finistériens Graziella Melchior, Annaig Le Meur, Didier Le Gac, Sandrine Le Feur, Liliana Tanguy. Un vote à l’opposé des valeurs humanistes et de solidarité qui caractérisent le Finistère et qui va considérablement durcir les conditions de vie des étrangers en France, déjà difficiles.

 

Cette loi immigration installe une logique de soupçon et de harcèlement vis-à-vis des étrangers. Elle a été présentée, ce qui est en soi un motif de confusionnisme raciste, comme un moyen de lutter contre la délinquance, le terrorisme, l'islamisme, et Gérald Darmanin, le ministre de l’intérieur s'est particulièrement illustré dans la reprise des thématiques favorites de l'extrême-droite, à l'opposé de l'héritage républicain d'une France terre d'accueil. Là où l'extrême droite arrive au pouvoir par les urnes, elle y accède d'abord par les renoncements, les abandons, les compromissions de ceux qui sont au pouvoir avant elle. Le droit du sol et l'hospitalité sont depuis des siècles aux fondements de notre nation. Toutes les lignes rouges ont été franchies.

En effet, la version de la loi "immigration" adoptée mardi 19 décembre à l'Assemblée Nationale par 349 voix contre 186 suite à la commission mixte paritaire rétablit le délit de séjour irrégulier, le conditionnement de l'accès aux prestations familiales, et aux aides au logement, la remise en cause de l'automaticité du droit du sol et la possibilité de placer en rétention les demandeurs d'asile. Composée d'une centaine d'articles, la loi reprend l'essentiel de la version du texte adoptée au Sénat en novembre, durci sous la pression de la droite et du centre par rapport à sa version proposée par le gouvernement, qui prévoyait déjà de supprimer les restrictions par rapport à l'expulsion dont bénéficient certains étrangers, ceux arrivés avant l'âge de 13 ans en France, et l'accélération des délais de traitement des demandes d'asile. La droite a resserré les conditions d'obtention du titre de séjour étudiant à travers le dépôt d'une caution et la majoration des frais d'inscription, laissant entendre que les étudiants étrangers ne sont pas les bienvenus dans l'enseignement supérieur français, une hérésie du point de vue culturel et du rayonnement intellectuel et économique de la France. Le concept de préférence nationale, que le Rassemblement national, suite au FN, défend depuis toujours, teinte plusieurs articles de cette loi. Ainsi, des étrangers en situation régulière qui ne travaillent pas devront prouver qu'ils résident en France depuis 5 ans, sauf à justifier d'au moins 30 mois d'activité professionnelle, avant de pouvoir bénéficier de prestations familiales et d'aides personnalisées au logement (APL). La suppression de l'aide médicale d'Etat (AME) a disparu du projet, mais l'exécutif s'est engagé à la réformer dès 2024. Marine Le Pen a clamé "la victoire idéologique de son parti", le RN! Quelle erreur et faute morale de la majorité présidentielle !

Il y aura fort à faire pour s'employer à inverser cette dérive politique extrêmement grave.

Communiqué du PCF Finistère: Le PCF Finistère dénonce le vote d’une loi immigration qui met en acte les principes défendus par l’extrême-droite depuis des années.
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15 décembre 2023 5 15 /12 /décembre /2023 06:34
Le PCF appelle à participer aux initiatives en solidarité avec les Palestiniens de Gaza et pour la Paix
Le PCF appelle à participer aux rassemblements qui se tiennent dans toute la France avec l’ensemble des forces progressistes qui se battent pour la paix et la justice.
Mobilisons-nous contre les logiques de haine et de guerre qui ont trop ensanglanté le Proche-Orient, et pour faire prévaloir l’exigence d'une paix dans la justice et la démocratie entre les peuples palestinien et israélien.
 
A Brest rassemblement le samedi 16 décembre à 15H Place de la Liberté à l'appel du collectif pour une paix juste au proche orient
A Morlaix, réunion publique unitaire le mardi 19 décembre à 18h en mairie de Morlaix pour mettre fin aux massacres a Gaza, défendre une paix juste et durable. A l'appel de 17 organisations .
A Quimper:  samedi 16 janvier - 17h - des lumières pour Gaza - marche au flambeau à partir des Halles Saint-François
mercredi 20 décembre, Pierre Barbancey, grand reporter à l'Humanité, actuellement en reportage en Cisjordanie, sera présent à 18h à l'Espace Associatif pour une réunion-débat, à l'initiative du PCF avec le soutien du collectif de Cornouaille pour un cessez-le-feu immédiat à Gaza.
En introduction à cette soirée, Larbi Benchiha, réalisateur documentariste qui a travaillé pour France Télévisions présentera le film de 28mn Travelling Israël/Palestine qu'il a réalisé à Jérusalem et en Cisjordanie lors de la seconde Intifada.
 
Israël / Palestine : Après l’odieux veto américain, la France doit agir pour une coalition internationale pour le cessez-le-feu et la paix
La rupture de la trêve à Gaza a signifié non seulement la reprise, mais aussi l’intensification des opérations militaires israéliennes, désormais dans le sud de la bande de Gaza, exposant directement des centaines de milliers de personnes aux bombardements.
La population civile palestinienne, prise en étau, en est la première victime. Elle se retrouve acculée près de Rafah et totalement démunie. Près d’un million d’enfants ont été déplacés de force et se retrouvent sans eau, nourriture ni protection.
Les alarmes impérieuses et nombreuses lancées par les agences de l’ONU et les ONG sur l’effondrement humanitaire, sanitaire, alimentaire à Gaza qui menace l’existence des 2,4 millions de Gazaouis ne sont pas entendues par le gouvernement suprémaciste de Benyamin Netanyahou qui poursuit les massacres de masse, les crimes de guerre, les déplacements forcés et les expulsions de populations. C’est la réalité des opérations de l’armée israélienne à Gaza comme à Jérusalem-Est. En Cisjordanie, l’armée et les colons d’extrême droite arrêtent, expulsent violemment les civils palestiniens.
Les atrocités des actes terroristes du Hamas et d’autres forces du 7 octobre contre les civils israéliens ne justifient en rien ce massacre, qui viole toutes les règles du droit international.
Face à la gravité de la situation, le secrétaire général de l’ONU a activé l’article 99 de la charte des Nations Unies. Reculant les limites de la honte, le gouvernement des États-Unis a imposé un veto contre une résolution appelant à un cessez-le-feu, alors que 13 des 15 États membres du Conseil de sécurité la soutenaient. Il a en outre approuvé, sans passer par le Congrès, la vente a Israël de 14 000 obus équipant des chars de combat engagés dans l’offensive à Gaza. Il portera dans l’histoire la responsabilité d’avoir ainsi encouragé, seul, la poursuite du massacre, contre la position de l’immense majorité des Etats et des peuples.
Le gouvernement américain ne peut pas imposer sa loi au monde ! Un cessez-le-feu immédiat et permanent est urgent. La France peut et doit prendre une initiative pour constituer une large coalition internationale pour le cessez-le-feu et la paix, avec l’ensemble des États qui portent cette exigence, capable de l’imposer au gouvernement israélien.
Le PCF affirme sa solidarité avec toutes les forces progressistes palestiniennes et israéliennes qui luttent pour une solution de paix dans la justice et le droit, avec les familles des otages israéliens qui s’opposent au gouvernement Netanyahou, avec les familles palestiniennes frappées par le deuil.
Le PCF rappelle son engagement pour :
➡️ Un cessez-le-feu permanent avec la fin des bombardements et du déplacement forcé de la population et le retrait de l’armée israélienne de Gaza.
➡️ La libération de tous les otages détenus par le Hamas.
➡️ La mise en place d’un corridor humanitaire permanent pour acheminer les produits de première nécessité.
➡️ La protection de toutes les personnes civiles, quelle que soit leur nationalité.
➡️ La cessation de la coopération militaire avec l’État d’Israël et la suspension de l’accord d’association qui lie celui-ci à l’Union européenne, tant que le droit international sera bafoué.
➡️ La levée du blocus de Gaza, en place depuis 2007.
➡️ La libération des prisonniers politiques palestiniens, à commencer par celle de Marwan Barghouti, capable de porter les aspirations de son peuple et l’exigence de paix, à l’opposé du projet intégriste du Hamas.
➡️ Une initiative diplomatique de la France pour une paix juste et durable sur la base des résolutions de l’ONU, en particulier la résolution n° 242 du Conseil de sécurité des Nations Unies de 1967, exigeant le retrait des forces armées israéliennes des territoires occupés.
➡️ La reconnaissance de L’État de Palestine par la France, conformément au vote du Parlement français en 2014 et sur la base des frontières de 1967, avec Jérusalem-Est pour capitale, aux côtés de l’État israélien, doit permettre d’ouvrir le débat dans l’Union européenne afin d’aboutir à la même reconnaissance votée par le Parlement européen la même année. Le PCF salue l’annonce dans ce sens du gouvernement de gauche espagnol.
➡️ La traduction des dirigeants israéliens et ceux du Hamas devant la Cour Pénale Internationale.
➡️ La condamnation des viols, utilisés comme armes dans la guerre en cours.
Le Parti communiste français appelle à la plus large mobilisation contre les logiques de haine et de guerre qui ont trop ensanglanté le Proche-Orient, pour faire prévaloir l’exigence d'une paix dans la justice et la démocratie entre les peuples palestinien et israélien.
Le PCF appelle à participer aux rassemblements qui se tiennent dans toute la France sur la base de cet appel avec l’ensemble des forces progressistes qui se battent pour la paix et la justice.
 
 
 
 
 
 
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12 décembre 2023 2 12 /12 /décembre /2023 17:23
Rejet de la loi immigration à l’Assemblée Nationale le 11 décembre – Communiqué de la fédération du PCF Finistère

REJET de la loi immigration : une sanction méritée pour Darmanin et Macron

COMMUNIQUE DU PCF FINISTÈRE – 12 décembre 2023

La fédération du PCF Finistère se félicite du rejet du projet de loi sur l’immigration à l’Assemblée nationale le lundi 11 décembre. Le vote de la motion de rejet est un signal clair au gouvernement. Il n’a pas de majorité pour voter une telle loi, et il doit la retirer définitivement. Ce texte, tel qu’il est rédigé aujourd’hui, fait de l’étranger le nouveau paria, le pestiféré du XXIe siècle, en lui faisant porter tous les maux de la société. On l’associe à la délinquance et au terrorisme. C’est extrêmement grave. Ce texte de loi ne réglerait rien des problèmes qui sont posés. Il durcit les conditions d’accueil des migrants et du droit d’asile. Il va créer encore plus de difficultés, mettre davantage de gens en situation d’être sans papiers, et au final nourrir les mafias et les filières clandestines.

Ceux qui vivent et travaillent dans notre pays payent des cotisations, perçoivent des salaires, mais n’ont toujours pas droit à un titre de séjour. Ils sont sans droit. C’est une anomalie totale dans la République. Nous demandons qu’on leur garantisse un titre de séjour et que les travailleurs sans papiers soient régularisés. Il faut aussi s’attaquer aux causes des migrations.

Avec la complicité de Gérald Darmanin et des parlementaires macronistes, la discussion sur la loi immigration avait donné lieu à des amalgames et des propositions honteuses. C’était la trentième loi sur l’immigration depuis 1980 et une nouvelle escalade dans la remise en cause du droit d’asile, du respect des droits de l’homme, et une nouvelle étape de normalisation de l’idéologie xénophobe de l’extrême-droite. La loi votée au Sénat par la droite et la majorité macroniste prévoyait notamment la suppression de l’AME, de nouvelles restrictions au regroupement familial, à la possibilité de vivre en famille quand on est étranger, une nouvelle étape de la remise en cause du droit du sol, des nouvelles restrictions pour les étudiants étrangers de venir étudier en France, la complication de l’accès à la naturalisation, l’exclusion des dispositifs d’hébergement d’urgence des étrangers faisant l’objet d’OQTF (obligation de quitter le territoire française), l’augmentation de la durée de validité des OQTF, et donc du temps où les étrangers vivant en France sont sous la menace immédiate d’une expulsion, la généralisation du principe d’une justice expéditive en matière d’asile avec la limitation des possibilités de recours.

Nos élus au Sénat et à l’Assemblée nationale réfutent cette vision populiste anti-immigration et considèrent que la France doit faire preuve de responsabilité et garder à l’esprit l’immense apport humain et matériel que les étrangers lui ont déjà apporté. Les migrants ne doivent pas être perçus comme un fardeau pour la société. Il faut en finir avec la politique migratoire répressive menée depuis plusieurs années qui réduit le migrant à la figure du clandestin, du retenu destiné à être expulsé.

Le PCF appelle les citoyens favorables à un accueil humain des exilés et demandeurs d’asile à rester mobilisés et à participer nombreux aux initiatives de la journée internationale pour les migrants du 18 décembre.

Rejet de la loi immigration à l’Assemblée Nationale le 11 décembre – Communiqué de la fédération du PCF Finistère
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10 décembre 2023 7 10 /12 /décembre /2023 18:39
 Pierre Barbancey, grand reporter à l’Humanité.  Spécialiste du Moyen-Orient, lauréat en 2002 du prix Bayeux des correspondants de guerre pour un reportage à Jénine, Pierre Barbancey est actuellement en Cisjordanie pour l’Humanité.

Pierre Barbancey, grand reporter à l’Humanité. Spécialiste du Moyen-Orient, lauréat en 2002 du prix Bayeux des correspondants de guerre pour un reportage à Jénine, Pierre Barbancey est actuellement en Cisjordanie pour l’Humanité.

Larbi Benchiha, cinéaste, sera aussi présent avec son film « Travelling Israël/Palestine »qui propose des interviews de Palestiniens et Israéliens recueillis en 2012 lors d’un voyage avec le Mouvement de la Paix.

Larbi Benchiha, cinéaste, sera aussi présent avec son film « Travelling Israël/Palestine »qui propose des interviews de Palestiniens et Israéliens recueillis en 2012 lors d’un voyage avec le Mouvement de la Paix.

Le 20 décembre en soirée, à Quimper, venez rencontrer Pierre Barbancey, grand reporter à l’Humanité.

à 18h30 à l'Espace associatif de Quimper

1 allée Mgr Jean-René Calloc'h

Spécialiste du Moyen-Orient, lauréat en 2002 du prix Bayeux des reporters de guerre pour un reportage en Cisjordanie et notamment à Jénine lors de la seconde Intifada, Pierre Barbancey est actuellement en Cisjordanie pour l’Humanité.

Actuellement en reportage pour l'Humanité en Cisjordanie occupée, il témoignera pour nous à son retour.

Prix Bayeux des correspondants de guerre

Outre l'Humanité, il collabore avec de grands médias écrits ou télévisés (France, Suisse, Belgique, Canada...)

Auteur ou co-auteur de nombreux ouvrages, conférencier (ENS d'Ulm...)

A couvert de nombreux conflits et des mouvements populaires (Moyen-Orient, Afrique, Asie, Amérique du Sud )

Spécialiste du Moyen-Orient (Afghanistan, Irak, Liban, Syrie...) et particulièrement de la Palestine, où il s'est rendu à de nombreuses reprises.

Larbi Benchiha, cinéaste

Réalisateur documentariste

Né en Algérie, où enfant il a connu les camps de regroupement de l'armée française, il vit aujourd'hui à Rennes.

Venu en France dans les années 1970, il a été ouvrier-étudiant à Besançon, puis a poursuivi ses études à l'Université de Rennes tout en étant travailleur social.

Il a été chef opérateur sur le dernier tournage de René Vautier.

Il travaille ensuite comme réalisateur pour Arte et France Télévisions, puis en indépendant.

Il a tourné des films sur la Bretagne, sur les essais nucléaires français dans le Sahara et en Polynésie (son film Bons baisers de Mururoa a été primé à Berlin en 2017), sur l'Algérie, sur René Vautier, sur l'exclusion sociale (La vie sans toit)...

Et Travelling Israël/Palestine, film de 28 mn tourné en Palestine en 2002 au cours de la 2ème Intifada, il y accompagnait une délégation du Mouvement de la Paix.

Une soirée qui promet d'être passionnante !

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