Un bon moment sous le soleil à la fête du travailleur bigouden de Loctudy ce samedi 19 août. Bravo à la section PCF du pays bigouden et à tous les bénévoles nombreux de la fête.
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Un bon moment sous le soleil à la fête du travailleur bigouden de Loctudy ce samedi 19 août. Bravo à la section PCF du pays bigouden et à tous les bénévoles nombreux de la fête.
Les JC du Finistère a la fête de l'Huma. Photo de la fête de l'humanité 1965 sur le stand du Finistère des jeunesses communistes avec une centaine de camarades de la JC. Préparation de la fête de l'humanité 1966 les 10 et 11 septembre sur Vincennes avec Gilbert Bécaud, Johnny Halliday, Mireille Mathieu, Hugues Auffray. Humanite-Dimanche, 7 août 1966. Supplément Notre Finistère.
L'Humanite-Dimanche, 13 septembre 1964, premier bilan de la fête de l'Humanite pour le stand des Jeunesses communistes du Finistère tenus par "50 jeunes, plein de dynamisme, ne rechignent pas à la besogne malgré la fatigue du voyage". 14 nouveaux adhérents au PCF parmi ces jeunes communistes, dans la promotion Maurice Thorez, dont beaucoup de filles...
Archives du PCF Finistère - fête de l'Humanite 1966. La fédération du Finistère avait 6 stands a Vincennes: Le stand de la fédération tenu par les sections de Concarneau et Saint-Pol-de-Leon, la section de Brest-centre, de Brest-Arsenal, de Kerhuon, de l'Union des Jeunesses Communistes, et de l'union des femmes françaises. Supplément de L'Humanite-Dimanche - Notre Finistère - 18 septembre 1966
Bretagne nouvelle - journal des fédérations communistes de Bretagne - 11 août 1968: Bretagne Nouvelle... 11 août 1968, photo du stand de la federation PCF Finistère de la fête de l'humanité de Vincennes... On invite les sections a s'emparer de l'exemple des initiatives de la section de Saint-Pol-de-Leon qui confectionne des poupées, des cartes postales, décore des coquillages vendus à la fête de l'humanité.
En parcourant le magazine "Notre Finistère", supplément à l'Humanité-Dimanche paraissant toutes les semaines, sur les années 1960 (recensement principalement sur les années 1964, 1966 et 1967), on réalise combien la vie de la fédération du Parti communiste français du Finistère, comme certainement partout dans les autres départements français, était riche sur ces années-là en évènements festifs communistes, témoignant de l'implantation locale et populaire exceptionnelle du Parti communiste et d'un apport militant tout aussi exceptionnel, avec un volontarisme, une politique financière ambitieuse, et une volonté d'inscrire la présence communiste dans la vie quotidienne des militants et sympathisants.
A cette époque, le secrétaire départemental était Louis Le Roux et la fédération était située au 87 rue de Glasgow à Brest. Plus d'une vingtaine de fêtes communistes étaient organisés tout au long de l'année, et les finistériens avaient 6 stands à la fête de l'Humanité de région parisienne. Aux cantonales de 1967, les communistes pèsent environ 20% des voix exprimées dans le Finistère (progression de 5,77% depuis 1961), loin devant les socialistes sous leurs différentes affiliations et les radicaux, même si la droite reste majoritaire dans le département (le PCF est le premier parti en nombre de voix, dépassant le Centre Démocrate-MRP). Près d'un électeur sur cinq accorde sa confiance au Parti communiste dans le Finistère en mars 1967.
En 1967, la fédération vise 500 nouvelles adhésions dans l'année (L'Humanité Dimanche du 2 avril 1967, supplément "Notre Finistère": le Parti revendique rien qu'en avril 265 adhésions nouvelles, et 190 nouveaux adhérents dès le 31 janvier 1967, avec la création notamment de 6 nouvelles cellules). Nul doute que les fêtes sont un bon moyen de doper les adhésions et de renforcer le parti et son ancrage populaire.
Il y eut en 1966 le gros coup de la relance de la fête de la Bretagne à Concarneau.
C'était la fête fédérale du Parti communiste, largement ouverte à la population. La première édition de la fête de la Bretagne a été inaugurée par Marcel Cachin en 1937, au Petit château à Concarneau.
En 1964, cette fête avait lieu à Quimper la grande fête champêtre de "La Bretagne" au bois du Seminaire les 4 et 5 juillet, avec la vedette Colette Déréal, les acrobates Alio et Alia. La section du PCF Concarneau tenait son restaurant cette année-là sous les Halles de Quimper. Des milliers de vignettes étaient placées. C'était Roger Garaudy qui faisait le discours. 3000 personnes y ont participé au bois du Séminaire (L'Humanité-Dimanche, Notre Finistère, 12 juillet 1964), et 6000 vignettes avaient été placées dans tout le département du Finistère. 13 adhésions y ont été réalisés en 1964, s'ajoutant aux 466 adhésions depuis le 1er janvier 1964 (dont 300 nouveaux adhérents de moins de 30 ans).
A la fête de la Bretagne de Concarneau, de 1966, on pouvait y gagner un mouton mis à la loterie par les camarades de Châteaulin, boire du chouchen chez nos amis de Rosporden, tenter "le petit train de la chance" chez les camarades de Morlaix. 300 repas étaient servis par les camarades de Quimper. Le mouvement de la paix présentait une exposition "Paix au Vietnam". 200 000 francs de vente ont été réalisés en août 1937 sur les livres et les disques. Pour le meeting de Jacques Denis, membre du Comité national, le propos était centré sur l'agression américaine au Vietnam, et la condamnation de la guerre israélienne au Moyen-Orient. 14 adhésions étaient réalisées à la fête de 1967. Une voiture Simca 1000 Luxe était à gagner à la souscription départementale du Parti communiste. Le programme artistique de la fête de la Bretagne le 6 août 1967, c'était: des sketchs bretons avec A. Trevidic et M. Youinou, les acrobaties aériennes des Gamby's, le numero comique de Los Juanito, et les 4 barbus. Des départs en car avaient lieu pour la fête de la Bretagne à Concarneau depuis Châteaulin, Morlaix, Quimper, Le Relecq-Kerhuon, la Forêt-Fouesnant, Brest, Douarnenez, Loctudy, Pont L'Abbé.
En 1966, c'était André Stil qui faisait le discours de la fête de la Bretagne à Concarneau, et Jean-Claude Annoux, vedette de la chanson et du disque, qui assurait le concert, en plus des danses bretonnes des Danseurs de l'Arguenon. Le spectacle avait lieu en ville close le dimanche. Tandis que le samedi il y avait, toujours dans la ville close, des luttes bretonnes et des spectacles de danse de haute-Bretagne, tout cela organisé par le PCF dans la ville close illuminée. Des promenades en mer étaient proposées.
Rien qu'à Brest, les billets de car pour la fête de la Bretagne étaient vendus dans 12 bars-tabacs ou restaurants différents
La fête du PCF de Douarnenez et de son journal "Le douarneniste" avait lieu en mai, le 8 mai pour l'année 1966 au stade Lesteven, sous le patronage de "Ricard". Les cellules étaient au travail: Ploaré annonçait 6 stands, Tréboul comptait en avoir autant, et les jeunesses communistes annonçaient leur participation. En 1967, la fête du PCF Douarnenez a lieu le 1er mai.
Le deuxième week-end de mai, c'était la fête de section du PCF Concarneau, dans le cadre traditionnel du "Petit château" au bord de la ville close. En 1967, on y invitait l'accordéoniste champion de France Robert Restout, Jeanine Pascal, vedette de la chanson, animatrice de l'ORTF, Lydie Gislais, équilibriste et jongleuse, l'illusionniste du Palais Berlitz à Paris, le Professeur Jan's, et enfin les clowns burlesques Pédro et Gusti.
En juin, il y avait la fête du "Travailleur Relecquois": en 1966, c'est déjà la 4ème édition de la kermesse le dimanche 19 juin. Plusieurs centaines de personnes y participent. Claude Stephan y représente la fédération. Le Maire du Relecq-Kerhuon et plusieurs conseillers municipaux sont de la partie.
A Quimper, les camarades communistes participaient à la fête des Gueux de la CGT dans le quartier de Kerogan (le 19 juin en 1966)
A Brest, les Samedi 2 et Dimanche 3 juillet 1966 a lieu la Fête de l'Huma-Dimanche organisée par les sections de Brest du Parti communiste sur le terrain du P.L Guerin à Kerigonan. Le Samedi 2 juillet a lieu un bal populaire et le dimanche 3 juillet, le matin, un concours de pétanque, de coinchée, et de jeux pour enfants, tandis que l'après-midi c'est le cabaret et l'allocution de François Echardour, membre du bureau fédéral du PCF Finistère. En 1967, la fête des sections du Parti communiste de Brest a lieu à Sainte-Anne-du-Portzic le dimanche 9 juillet. Elle est présentée comme une "grande fête champêtre". Au programme, les célèbres clowns Jo et Pastis, une exposition sur les personnages de Vaillant, l'allocution de Louis Le Roux, secrétaire fédéral.
En juillet, c'était le pique-nique de la jeunesse de l'Union des Jeunes Filles de France sur la côte d'Argenton-Porspoder. Yvonne Lagadec prenait les inscriptions pour le 12 juillet 1964. Un car partait de différents quartiers brestois.
A Guimaëc, c'est la fête des Jeunes agriculteurs sympathisants communistes (U.J.A.F) qui avaient lieu l'été.
Le 16 juillet 1967, ce sont les communistes de Kernevel qui organisent un tournoi de boules.
Le 23 juillet 1967, des fêtes du Parti communiste ont lieu à Tregunc (à Poul Dohan), avec Louis Le Roux, à Tregourez (terrain des sports), avec Roger Priol, à Berrien, avec Alphonse Penven.
Une fête plus importante encore a lieu le 23 juillet 1967 à Bénodet, la fête du Letty, la 11ème fête consécutive du Parti communiste, dans un cadre magnifique: au programme, jeux nautiques, mat d'eau, lâchers de canards, concours de tirs à la corde et boul ten, stands divers, frites, buvette, etc.
En 1964, la Fête de la Terre avait lie à Berrien, organisée par la section PCF en présence d'Alphonse Penven avec le spectacle de variétés, le fantaisiste Roberto, Gérardy, acrobate équilibriste des scènes parisiennes, Serge Tati, Champion de France d'harmonica, Jeanine Pascal, chanteuse réaliste, suivie d'une grande soirée bretonne, avec biniou, accordéon de Tromeus, et gavotte.
Le 26 juillet 1964, c'était la section de la forêt-Fouesnant qui organisait le dimanche un concours de boul-ten à la cale puis proposait des balades en mer dans la vedette "Sylvie Didier" qui fait visiter criques et plages.
Au mois d'août, les sections du Parti communiste organisaient au moins 10 fêtes dans le Finistère en comptant la Fête de la Bretagne de Concarneau.
En 1964: Le 2 août 1964, il y avait une fête de la Terre à Leuhan (700 personnes y participent). Et le même jour, également, une fête du PCF à la plage de Trescao en Trévignon, Tregunc, avec kermesse. Le 2 août 1964 toujours, la section de Pont-L'Abbé organise sa fête au Bois Saint-Laurent à Pont L'Abbé avec Françoise Quai, chanteuse réaliste, Les Drack's, acrobates burlesques, Serge Tatty, harmoniciste, Les Smoll Job's, trio comique, Ciprien, le clochard malchanceux, suivi d'un bal champêtre avec les "Santor", l'humoriste Gaston Grey, et d'une allocution de Gabriel Paul, ancien député du Finistère, membre du bureau fédéral. 700 personnes participèrent à la fête de Pont L'Abbé du PCF en 1964.
Le 9 août 1964, il y avait des fêtes du PCF à Lesconil, à Scrignac (avec concours de twist et une voiture R 8 à gagner à la souscription fédérale) à Doelan (organisée par la section de Quimperlé), et à Santec, sur la plage du Dossen, à l'initiative de la section de Saint-Pol de Léon. Le 15 août, les fêtes du PCF était au Guilvinec (château de Kergos, ou de Ker Goz, avec clowns, acrobates, chanteuse, harmoniste, grand bal populaire avec "Les Santors"), le dimanche 16 août à Lesconil, à Benodet, à Huelgoat, et le 23 août à Guimaëc (fête de la terre en présence d'Alphonse Penven, conseiller général et maire de Huelgoat et à Audierne.
Parallèlement, les jeunes communistes organisent les loisirs nautiques de la jeunesse populaire, le droit aux vacances et aux loisirs pour tous, au centre nautique L.V.J d'Audierne (175 stagiaires en 1964, soit 2500 journées d'hébergement en tout), le camping se faisant à Esquibien.
En 1966 et 1967:
- à Carhaix: fête de section Route de Plounévezel (au Petit-Carhaix, sur les bords de l'Hières). Voici la couverture de cette fête dans "Notre Finistère" (supplément à l'Humanité Dimanche) le 18 septembre 1966: "Il y avait une forte affluence à la fête populaire du 11 septembre, organisée par la section de Carhaix de notre parti, de la gaieté, et une franche camaraderie qui faisait penser à une grande fête de famille. Du casse-boîtes au tir à la carabine, du tiercé de cobayes aux canards aux anneaux, des loteries à la pêche à la ligne et au lapineaudrome, il y avait pour les petits et les grands de saines distractions. Une bonne équipe de plongeurs sur la rivière rattrapaient les canards à bout de souffle au grand amusement d'une galerie amassée sur la berge. Autour de la buvette les conversations allaient bon train et le Café-crêpes fit le délice des mamans et de leurs enfants.
- à Scrignac au terrain de sports, fête de la Terre: Concours de danse bretonne et allocution d'Alphonse Penven, conseiller général communiste, et candidat aux législatives de 1966. La fête se termine tard dans la nuit par un fest noz où les amateurs de gavotte de tous les âges, et en nombre impressionnant, s'en donnent à cœur joie (L'Humanité Dimanche, Notre Finistère, 21 août 1966).
- à Lesconil, sur le port: Allocution de Marcel Paul, ancien ministre, ancien déporté, créateur d'EDF ) la libération. En 1966, c'est la 3e année consécutive que la fête du Travailleur de la Mer a lieu, réunissant des milliers de participants. Stand de dégustation de poissons et de moules, loterie de plantes vertes qui dévalisée en quelques heures, loterie Toto avec 1000 lots garnissant les étagères, pêche à la ligne, tir à la carabine, allocution de Jacques Denis du Comité Central, présenté par Julien Faou, secrétaire de section, évoquant les problèmes de la pêche artisanale menacée dans son existence comme ceux de la guerre du Vietnam. En 1966 toujours, Roger Le Hyaric, ancien responsable résistant FTPF en Bretagne, dédicaçait son œuvre "Les patriotes de Bretagne". Les camarades proposent aussi des promenades en mer à bord de chalutiers appartenant à des pêcheurs communistes ou sympathisants. En 1967, "Notre Finistère", le supplément à L'Humanité Dimanche, parle d'un "Magnifique succès de la "fête du Travailleur de la Mer" de Lesconil: 100 000 francs de livres ont été vendus, 50 000 francs ont pu être collectés pour soutenir la lutte du peuple vietnamien. Jean Le Brun, maire du Guilvinec, et Marcel Paul, montèrent en tribune, tous deux anciens résistants et déportés survivants de Buchenwald, avec E. Faou, secrétaire de section.
- au Guilvinec, au vieux château de Ker Goz en présence du clown Jo: Allocution de Marcel Paul, ancien ministre, ancien déporté, créateur d'EDF ) la libération
- à Crozon, plage de l'aber à Tal ar Groas, fête de la section PCF de Crozon avec une allocution de Gaby Paul, ancien député et dirigeant du PCF finistérien. Promenades en mer et stands variés.
- la fête des cellules du canton de Plouigneau. En 1966, la fête de la terre du canton de Plouigneau eut lieu à Plouigneau, le 21 août: "un millier de personnes se relayèrent devant les nombreux stands: buvette, loterie, casse-boîtes, pêche à la ligne, jeu de massacre, boules, le "lapinodrome et ces vendeurs de charmes", l'enfonce-clous, le café-crêpes "sans oublier le petit train des cheminots de Morlaix. "Malgré le beau temps favorable à la moisson, les cultivateurs étaient nombreux, et ils furent particulièrement intéressés par l'exposé que fit notre camarade Pierre Jaouen, représentant le journal "La Terre", sur les conséquences funestes de la politique gaulliste pour les populations rurales, en particulier, et sur les solutions que propose le parti" (L'Humanité Dimanche, Notre Finistère, 28 août 1966). En 1967, la fête de la terre du canton de Plouigneau eut lieu à Botsorhel.
- à Huelgoat, pour la Fête populaire du quartier de Kervao, organisée par la section PCF sous le patronage de "La Terre" (chants et danses bretonnes, stands, loterie, fête de nuit: gavotte, etc).
- à Scaër, pour la fête des sections de Scaër et Rosporden, à Toul ar c'hoat, en forêt de Coat Loch. Des centaines de personnes participent à la fête l'après-midi le 21 août 1966: tournoi de boules, tir à la carabine, tirs à la corde, loteries, spectacle du "fantaisiste" Gaston Grey, et son gag sur le paysan de Kerlouan. A la tribune Jeanne Furic, secrétaire de section de Scaër, Pierre Salaun, maire de Scaër, René Nicolas, maire de Kernevel, Michel Le Goff et Hyacinthe Le Doeuff, secrétaires des sections de Rosporden et Bannalec, Claude Stephan, du secrétariat fédéral, et Michel Mazéas, membre du bureau fédéral, qui prononça une allocution contre la guerre au Vietnam et pour une politique de Paix.
Pour la fête de l'Humanité de Vincennes, en 1966, la fédération avait 6 stands en septembre: fête de l'Humanite 1966. Le stand de la fédération était tenu par les sections de Concarneau et Saint-Pol-de-Léon/Roscoff, il y avait aussi des stands spécifiques pour la section de Brest-centre, de Brest-Arsenal, celle du Relecq-Kerhuon, celle de l'Union des Jeunesses Communistes, et celle de l'union des femmes françaises (Supplément de L'Humanite-Dimanche - Notre Finistère - 18 septembre 1966). En 1966, 15 barriques de 200 litres de cidre avaient été écoulés à Paris par les camarades du Finistère. Dans les stands, on trouvait des crêpes, des huîtres, des porte-clefs aux couleurs de la Bretagne, des coquillages décorés à la main, des jolies poupées bretonnes. En 1964, le stand du Finistère (33 mètres de façade) était tenu par les camarades des sections de Brest, Roscoff, et Kerhuon. Il proposait du cidre, du lambic, du chouchen, et des poupées bretonnes à acheter en même temps que des beaux coquillages de bord de mer.
A la fête de l'humanité 1965, sur le stand du Finistère des jeunesses communistes, une centaine de camarades de la JC étaient présents. Un an plus tôt, à la fête de l'Humanité, 1964, ils étaient "50 jeunes, plein de dynamisme, ne rechignant pas à la besogne malgré la fatigue du voyage". Cette année-là, selon "Notre Finistère", il y avait eu parmi ces jeunes 14 nouveaux adhérents au PCF parmi ces jeunes communistes, dans la promotion Maurice Thorez, dont beaucoup de filles...
A la fête de l'humanité 1966, les 10 et 11 septembre sur Vincennes, avec Gilbert Bécaud, Johnny Halliday, Mireille Mathieu, Hugues Auffray, un car partait de Concarneau (avec passage à Quimper, Rosporden, Scaër, Bannalec, 60 francs aller-retour), un autre de Brest, et un autre spécifique aux Jeunesses communistes, depuis Brest.
Au mois de septembre:
Les cellules communes de Brest (cellules Ropars, Peri, et des cheminots) organisent une fête au foyer laïque de Saint-Marc le weed-end des 19 et 20 septembre 1964 avec bal populaire, concours de chants présenté par le fantaisiste Georges Gaston Crey
le dimanche 25 septembre 1966, la fête du Parti communiste à Morlaix est prévue en extérieur à la Madeleine (ou bien sous les Halles en cas de mauvais temps) avec une souscription pour l'achat de la maison du parti à Morlaix (à l'époque il s'agit du rez-de-chaussée de l'immeuble situé 5 rue Haute à Morlaix, acquis en septembre 1966), et un meeting d'Alphonse Penven. Finalement le soleil est présent et 300 personnes participent à la fête champêtre sur le terrain de la Madeleine.
En 1966, c'était la 2ème fête du Viaduc. Au programme: radio-crochet, course en sac, match de balai-ball, jeux de palais, course humoristique de vélos pour enfants, stand littéraire de Andrée Moat qui présentait de la littérature marxiste et socialiste. Michel Derrien, secrétaire de section de Morlaix, fit le discours.
I.Dupont.
ROUGE POHER
RUZ POHER
Journal de la section du Parti Communiste de Carhaix-Huelgoat
Samedi 9 septembre à Carhaix Banquet des Jours Heureux
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Dans le prolongement des élections Présidentielles et Législatives, après le fort mouvement social de cette année 2023 et pour une rentrée combative, la section du PCF de Carhaix-Huelgoat organise
un banquet fraternel
le 9 septembre 2023 à midi
aux Halles de Carhaix – Place des Droits de l’Homme.
12 heures : Apéritif suivi d’un repas (Couscous-Fromage-Dessert)
Erik Marchand et son groupe assureront la partie musicale.
Une participation de 15 euros pour les adultes et 8 euros pour les enfants vous sera demandée.
Cette initiative vous intéresse, n’hésitez pas à en parler autour de vous et à inviter les personnes de votre entourage à y participer.
En espérant que vous serez des nôtres, bien cordialement
La section de Carhaix du PCF Carhaix-Huelgoat
Pour des questions d’intendance, merci de confirmer votre participation au plus tard le 2 septembre 2023 : Par courriel: pcfcarhaixhuelgoat@gmail.com |
Un rassemblement réussi le jeudi 6 juillet 2023 en gare d'Hanvec pour obtenir de la desserte ferroviaire de proximité de qualité sur l'axe Quimper-Brest, à l'initiative du PCF 29, en soutien à l'association des usagers - collectif "Un train pour Hanvec" membre de la coordination ferroviaire bretonne (COFERBZH) qui demande la réouverture de la gare ou d'une halte TER.
Cette manifestation était également motivée pour réclamer la modernisation de la ligne Quimper-Landerneau, l'amélioration du service public et la défense des petites lignes de dessertes fines du territoire.
Une belle participation et des discours de Gladys Grelaud, conseillère régionale communiste, Gilbert Sinquin, pour la section PCF, de Mélanie Thomin, députée PS-NUPES de la circonscription de Châteaulin, du maire d'Hanvec, du président du collectif pour un arrêt de train à Hanvec, de Stéphanie Grevet présidente de la coordination ferroviaire bretonne, et du représentant de la CGT Cheminots de Cornouaille.
Voir article du Télégramme:
https://www.letelegramme.fr/finistere/hanvec-29460/une-centaine-de-personnes-dont-de-nombreux-elus-de-gauche-reunis-a-la-gare-dhanvec-6389470.php
Rassemblement en gare de Hanvec le 06/07/2023.
Intervention de Gilbert Sinquin (PCF):
Chers camarades , chers amis.
Toute politique publique en termes de mobilités doit se donner pour objectifs de répondre aux besoins des populations concernées, aux exigences d’aménagement du territoire et à l’urgence de répondre aux enjeux climatiques.
En conséquence, les investissements dans les transports ferrés doivent être la priorité à la réponse aux besoins des habitant-e-s et des territoires.
Petit historique et constat.
La gare d’Hanvec est située sur le tronçon de Châteaulin à Landerneau inauguré le 16 décembre 1867, permettant le lien extrême ouest entre les voies ferrées du nord et du sud de la Bretagne. Le tracé sinueux de cette ligne de chemin de fer à voie normale, de Savenay à Landerneau date donc de 156 ans, construite avec les moyens humains et matériel de l’époque en contournant et en éliminant au maximum les reliefs que les locomotives à vapeur, pas assez puissantes, ne pouvaient franchir. La concession avait été attribuée à la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans.
Le service voyageurs à la gare d’Hanvec ayant cessé au début des années 2000, plus aucun train de voyageurs ne s’y arrête.
L’infrastructure permet cependant à un agent - cheminot la réouverture exceptionnelle de la gare, encore pour l’instant, afin de permettre le croisement de deux trains, garer un train de travaux ou un train de Fret – marchandises, si toutefois le trafic reprenait, ce qui est serait aussi très important pour réduire le trafic routier et le CO2 .
Le dernier projet initial de rénovation de la ligne entre Landerneau et Quimper, décidé en 2010, devait créer une double voie de 13 km de long à partir de la gare d’Hanvec vers Irvillac et Dirinon pour permettre le croisement dynamique , en circulation de 2 trains. Avec la modernisation des aiguillages, le nombre de trains en circulations devait monter à 12 aller-retour et le temps de trajet réduit à 1h00 maximum entre Quimper et Brest.
Par manque de volonté politique et de budget insuffisant, ce projet initial de rénovation a été réduit à minima, certaines « autorités » estimaient même à l’époque que ce projet à minima était encore trop cher ou injustifié du fait de la présence de la voie express en parallèle, à proximité !
Nous avons quand même été heureux que cette ligne ait été rénovée dans ces conditions après de multiples combats syndicaux et politiques, car la ligne aurait pu être fermée.
Le résultat est donc que nous avons aujourd’hui avec 9 trains aller-retour, des trains mais, ils ne s’arrêtent plus dans toutes les gares, 2 sont directs, sans arrêt entre Quimper et Brest, pour un affichage commercial entre 1h01 et 1h04 de temps de trajet et, pour compenser l’ambition initiale, 3 autocars directs entre Quimper et Brest, par la voie express, parfois pratiquement aux mêmes horaires que les trains, à des tarifs différents et incompréhensible. (exemple en semaine : Quimper – Brest, trajet simple vers17h00, en car le prix = 7,50€ pour une durée du trajet = 1h27 et, en train le prix = 11,00€ et durée du trajet =1h19) .
Depuis la réouverture de la ligne Quimper-Landerneau , le 10 décembre 2017, après 1 an de fermeture pour les travaux de rénovation, chacun a pu constater que le service commercial attendu n’est pas à la hauteur de l’investissement (77,8 millions €, financés par la Région Bretagne 31 %, le département du Finistère 25,5 %, SNCF Réseau 20 %, l’État 19 %, Brest Métropole 3 %, Quimper Bretagne Occidentale 1,5 %).
La ligne est sacrifiée au moindre incident technique ou d’exploitation par la direction de la SNCF. Les trains supprimés ne sont pas remplacés faute de réserve de conducteurs ou de matériels, ni substitués par des autocars systématiquement ou aléatoire si un autre train circule dans l’heure suivante. Les contrôleurs ne sont plus présents systématiquement, très rarement même dans les trains, ce qui entraîne un manque de sûreté et de sécurité pour les voyageurs, le conducteur et l’exploitation de la ligne.
Des horaires inadaptés, des correspondances impossibles avec les TGV, des tarifs élevés parfois non remboursés en cas de suppressions de trains et de frais de transports supplémentaires.
Des guichets supprimés et, pour ceux encore restants des horaires d’ouvertures de plus en plus réduits, laissant les usagers désemparés devant des bornes automates n’acceptant pas tous les moyens de paiement ou renvoyés à Internet inaccessible pour 25 % de la population .
Il y a là, une rupture d’égalité à l’accès au train et au service de moins en moins public. Ce n’est pas normal et il ne faut pas s’étonner des conséquences sur la société, le vivre ensemble et la république.
Dans ce contexte de baisse du pouvoir d’achats, de services souvent dégradé, inadaptés, parfois inaccessibles, cette ligne non fiable est désertée par les voyageurs potentiels, inexploitée pour la collectivité, au détriment des collectivités financeurs, de la société et du climat.
Toutes ces défaillances perdurent, malgré les multiples réclamations et demandes d’améliorations formulées par les usagers, les syndicats de cheminots auprès de la Direction de la SNCF ou de la Région Bretagne qui parfois se renvoient les responsabilités, selon les interlocuteurs.
Les représentants des associations d’usagers Collectif « Un train pour Hanvec » , la Coordination Ferroviaire Bretonne COFERBZH, les syndicats de cheminots de Brest-Landerneau et Cornouaille-Quimper et des Conseils de développements de Brest, Quimper, Lorient et pays COB peuvent en témoigner plus en détail.
Nous pouvons aussi nous appuyer sur une présentation d’étude réalisée par un cabinet économique pour le CSE-SNCF Atlantique des cheminots.
Nous pensons que, si la Direction Régionale de la SNCF ou de la Région Bretagne ont effectivement une responsabilité dans la gestion de cette ligne et de son exploitation, la 1ère des responsabilité en revient à l’État qui n’accorde pas les budgets nécessaires au chemin de fer et particulièrement aux petites lignes de dessertes fines du territoire , malgré les annonces gouvernementales à double langage, non suivies des actes.
Nous le voyons encore cette fois, en ce moment avec le nouveau CPER ( Contrat de Plan Etat Région ) en discussion au Conseil Régional, qui est insuffisant pour répondre aux besoins de plus en plus importants de transports du quotidien et d’impact sur le climat, y compris en Bretagne déjà maintenant.
Selon nos informations - analyses, parmi les comparaisons des dotations aux différentes régions sur les 5 ans a venir au titre du CPER que nous pouvons faire .
La Bretagne est en queue de peloton.
L'île de France a 5 fois plus € / habitant, et en réalité même près de 40 fois plus si on y ajoute l'argent injecté par l'état au titre d'une fiscalité propre pour financer les infrastructures de transport.
C'est un vrai scandale!!!
La Région Bourgogne -Franche Comté à une dotation de presque 4 fois plus d’ € /habitant que la Bretagne.
C’est incompréhensible et, il faut qu'on réagisse vivement car, on ne pourra quasiment rien faire en terme de ferroviaire avec ces 189 millions d'euros que l’État voudrait daigner accorder à la Bretagne .
Dans ce contexte d'inflation que nous vivons, d’augmentation des coûts de l'énergie et du réchauffement climatique, de la métropolisation, de la dégradations visibles des bouchons quotidiens aux entrées et sorties de villes surtout aux heures d’embauches et de débauche du travail et d’augmentation des flux routiers, la voie express de plus en plus encombrée entre Brest et Quimper (25 000 à 48 000 véhicules/ jour), de la difficulté de trouver des places de stationnements et le coût de plus en plus important que ceux-ci représentent ( réduction des places de stationnements prévues à Brest et Quimper avec une hausse des tarifs), mise en place des ZFE en 2025 à Brest, l’alerte du Haut Conseil pour le climat dans son rapport annuel sur la trajectoire de réduction du CO2 avec la présentation de ces travaux au Conseil Régional la semaine dernière.
Il faut aussi prendre en compte également la démographie actuelle et annoncée, la répartition et l’éloignement de plus en plus grand des services publics, du domicile travail, du vieillissement de la population dans notre département, de la difficulté que cela va représenter pour l’accès au droit au transport pour tous et, de la prévision d’arrivée de nouveaux habitants (+ 400 000 en Bretagne dans 25 à 30 ans, dont une partie dans le Finistère).
Nos propositions, à cadrer dans un cahier des charges entre la Direction Régionale de la SNCF et la Région Bretagne, dans un ordre de priorités chronologiques de faisabilités, d’organisation, de délais techniques, économiques ou budgétaires, sachant que tout ne peux pas être réglé immédiatement en même temps.
1- Dans l’organisation des transports avec la décentralisation et la compétence à la Région, il faut que de toutes les réclamations ou demandes des usagers et des collectivités (format papiers et informatiques) soient remontées – centralisées auprès de la Région Bretagne, donneur d’ordre à l’exploitant SNCF, afin de connaître toutes les difficultés et les demandes d’améliorations, que des corrections et des pénalités soient demandées et mises en place au besoin selon un cahier des charges.
2- Décider immédiatement, qu’au prochain service, tous les trains directs Quimper – Brest ou Brest – Quimper ( semaine, week-ends et fêtes) s’arrêtent dans toutes les gares de la ligne.
C’est possible et ça ne «coûte» que 3 minutes (décélération – arrêt – ré-accélération). Si l’on veut remplir les trains il faut commencer par pouvoir monter et descendre du TER dans les gares intermédiaires.
Le jour ou un TGV pourra circuler sur la ligne électrifiée, on pourra comprendre qu’il ne s’arrête pas dans toutes les gares ! D’ailleurs, qu’elle est la fréquentation des trains TER directs? Le nombre de voyageurs potentiels laissés à quai et renvoyés à la route?
3- Supprimer immédiatement, au prochain service, tous les cars TER directs Quimper – Brest ou Brest – Quimper, en semaine, les week-ends et fêtes. Les trains aux mêmes horaires seront mieux remplis, les voyageurs non pénalisés en temps de trajets et de budget si les efforts tarifaires nécessaires sont adoptés. Les chauffeurs de cars pouvant être réaffectés sur d’autres lignes en pénuries de main d’œuvre où, embauchés à la SNCF où il y a aussi des besoins.
Dans un 2ème temps, ajouter 3 trains à circuler à des horaires non couverts aujourd’hui afin de compléter l’offre et répondre au projet initial de rénovation de 2010. Ce sera bon pour l’exploitation de la ligne et le C02 .
4- Ré-ouvrir les guichets fermés, c’est possible tout de suite à Châteaulin comme avant les travaux de 2017 , en n’oubliant pas Crozon sur le territoire, ni Dirinon ou il y a encore un agent, ainsi qu’élargir les plages horaires des guichets encore existants (Quimper, Brest, Landerneau).
Si la charge de travail des agents en gares de Châteaulin et Dirinon ne permet pas d’assurer le guichet entre 2 trains, la SNCF à mis en place des équipes mobiles qui peuvent renforcer. A quoi servent-elles?
Ne pourraient-elle pas être déployées dans les gares intermédiaires?
Il est inacceptable qu’aucun accueil physique ne soit possible dans aucune gare du centre Finistère, même sur des jours ou horaires dédiés, pour effectuer des démarches, acheter des abonnements ou des billets TGV ; qu’il faille aller à Quimper, Landerneau ou Brest pour le faire. Tout ne peut pas être fait par Internet où l’on ne voit pas toutes les offres, les meilleurs tarifs..., sans parler de l’obligation ou de l’absurdité d’avoir un véhicule et se déplacer en automobile pour effectuer un voyage en train! (perte d’égalité d’accès au train, de temps, d’argent, conséquences sociales pour le climat et la santé).
5- Adopter une tarification plus attractive ou incitative, moins chère, allant vers la gratuité pour favoriser le train avec des abonnements (domicile – travail, favoriser les transferts de mobilités pour les voyageurs et les familles, les loisirs, les vacances…) en commençant par obliger tous les bénéficiaires des transports (publics et privés) à contribuer au budget des transports et en augmentant ceux-ci via l’État et les collectivités pour le bien commun.
6- Revoir les horaires des correspondances entre TER et TGV afin de favoriser les rabattements et augmenter les cadencements des trains du quotidien et la complémentarité avec les TGV .
7- Pour répondre au demandes et besoins des populations d’Hanvec, Irvillac, Daoulas, Le Faou, la presqu’île de Crozon ..., rétablir le fonctionnement de la gare d’Hanvec afin de permettre aux voyageurs de monter et descendre du TER . (Une halte ferroviaire a été crée à Rennes – Ponchaillou , succès de fréquentation, aujourd’hui 4000 voyageurs /jour).
8- Afin de gagner du temps de trajet, en attendant une véritable modernisation la ligne Quimper-Landerneau, au prochain renouvellement de matériels ferroviaires, choisir des trains pendulaires , décarbonés si possible, qui permettent de gagner de la vitesse dans les courbes en préservant la sécurité et le confort des passagers , à moindre coût. La technologie existe depuis longtemps dans le ferroviaire.
9- Le projet LNOBPL ne doit concerner uniquement le rapprochement des métropoles de Nantes et Rennes mais bénéficier à l’ensemble de la Bretagne. Afin de répondre aux besoins complémentaires, équilibrés entre territoires, sans discriminations, le nombre d’habitants et l’éloignement géographique doivent prisent en compte équitablement. Les 6 milliards d’€ du projet doivent aller à l’ensemble des infrastructures ferroviaires de Bretagne y compris de Redon à Nantes et, pas seulement à des tronçons de LGV entre Redon et Rennes comme le voudrait l’État avec SNCF-Réseau.
Nous appelons l’État à rénover et moderniser très rapidement notre réseau ferré en commençant par le choix des rectifications de courbes, suppressions de passages à niveaux, doublement de voies et évitements, l’électrification et la modernisation de la signalisation par la mise au norme de l’ERTMS ( système de gestion des circulations des trains de dernière génération développé au niveau européen, améliorant les capacités et les vitesses, permettant de faire rouler plus de trains, plus vite, avec moins d’intervalles entre les circulations, en toute sécurité). Cette modernisation permettant en outre, pour un même budget de faire 10 fois plus de kilomètres de travaux que des tronçons de voies nouvelles (LGV), tels présentés dans le projet LNOBPL , sans impacts supplémentaires aux sols, en préservant et améliorant les dessertes de toutes les villes ou haltes existantes.
Cette modernisation permettrait d’augmenter le nombre de trains en circulation et les vitesses pour les TGV et le TER ainsi que le Fret ferroviaire afin de mettre enfin Brest et Quimper à 3h00 de Paris en passant par Rennes ou Nantes.
Le doublement de la voie unique Landerneau -Q uimper dont les ouvrages d’art sont construits depuis l’origine pour cela, permettant des liaisons Brest – Nantes sans passer par la gare de Rennes saturée et si elle était électrifiée, des cadencements pourraient se faire, avec un même matériel sur Brest - Nantes – Rennes seraient possibles pour les trains du quotidien et les TGV , tout en désengorgent la gare de Rennes.
10- Les prémisses du RER métropolitain Rennais avec la mise en service du dispositif « 2 trains même voie » en gare de Rennes amorçant une augmentation des flux de circulations de 20 à 30 % restent très insuffisant car, un véritable désengorgement, conditionnant tout le trafic ferroviaire ne pourra se faire que par la construction d’une 2ème gare à Rennes ,.avec un contournement par le nord-est, permettant de fluidifier les trafics et de rapprocher également la pointe Bretagne de Paris à 3h00 et moins.
Parmi les autres investissements et travaux à réaliser avec la modernisation ERTMS et l’électrification complète du réseau nous réclamons :
La réouverture à tous trafics de la ligne Morlaix/Roscoff avec l’intégration les ports de Brest et Roscoff dans le réseau Trans-Européen pour raccorder nos ports en eau profonde au réseau ferré,
La rénovation de la ligne Quiberon/Auray et un TER à l’année sans oublier la ligne Carhaix-Guingamp.
(liste non exhaustive)
Conclusion et rappel:
Nous appelons à revenir sur les réformes ferroviaires successives pour rétablir une véritable SNCF de service public, unifiée, au service du public, à la péréquation entre activités. De même, l’État ne peut définitivement abandonner Fret SNCF et laisser le secteur entre les mains du marché.
Dans notre pays le secteur du transport représente le 1er émetteur de gaz à effet de serre (GES) avec 30 % d’ émissions de CO2.
De fait, l’objectif de l’État d’atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2050, telle que reprise dans la Stratégie nationale bas carbone (SNBC), est inatteignable sans diminuer l’impact des transports.
Le train est d’utilité publique et doit se développer pour répondre à l’intérêt général !
Nous réclamons une politique et des subventions dédiées pour répondre à l’urgence climatique, sanctuarisées dans un budget de programmation ferroviaire jusqu’en 2050.
Appel aux communes pour le dépôt de vœux dans les conseils municipaux (si pas déjà fait) et l’augmentation – inscription au CPER – LNOBPL et réseau Trans-Européen (RTE-T)
Rassemblement en gare de Hanvec, le jeudi 06 juillet 2023, à 18h00.
Confrontés aux difficultés de rendre visible le sujet du transport du quotidien pour nous, élu.e.s, militants et usagers, en cette période importante de renouvellement du CPER (Contrat de Plan mobilité Etat-Région) , afin d’obtenir des avancées en réponses à nos besoins et nos demandes, nous vous invitons à un rassemblement :
Dans un contexte d'inflation, d’augmentation des coûts de l'énergie et du réchauffement climatique, de la métropolisation, de la dégradations visibles des bouchons et flux routiers entre Brest et Quimper (25 000 à 48 000 véhicules/ jour), ce rassemblement avec conférence de presse sera l’occasion d’aborder plus particulièrement l’amélioration de la ligne Brest- Quimper, la valorisation des gares intermédiaires importantes pour nos territoires, les horaires, la tarification, les dessertes-halte TER, les rabattements et correspondances, la Zone à faibles émissions prévue pour 2025 dans la métropole de Brest.
Nous nous appuierons sur les présentations et solutions d’une étude réalisée par le CSE-SNCF Atlantique, ainsi que sur les propositions du Cahier d'acteurs réalisé par les conseils de développement de Brest, Quimper, Lorient et pays COB, et associations d’usagers COFERBZH ainsi que « Un train pour Hanvec».
La Fédération PCF du Finistère