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21 avril 2021 3 21 /04 /avril /2021 12:30
LE 23 AVRIL POUR L’EMPLOI, LA PROTECTION SOCIALE ET LE RETRAIT DE LA RÉFORME D’ASSURANCE CHÔMAGE (communiqués PCF Pays de Brest et PCF Quimper, 21 avril 2021)

 

LE 23 AVRIL POUR L’EMPLOI, LA PROTECTION SOCIALE ET LE RETRAIT DE LA RÉFORME D’ASSURANCE CHÔMAGE.

La section du Pays de Brest du PCF appelle à participer au rassemblement pour l'emploi la protection sociale et contre la réforme de l'assurance chômage organisé par le monde de la culture et du spectacle mobilisé depuis plusieurs semaines et des organisations syndicales de différents secteurs( culture, santé, fonction publique, interim...) organisé vendredi 23 avril à 16 h Place de la Liberté.

Dans tout le pays, le patronat dans le privé et le gouvernement dans les services publics profitent de la crise pour supprimer des emplois, augmenter les profits et réduire la réponse aux besoins de santé, d’éducation, de culture, de protection sociale... Depuis le 4 mars, une centaine de lieux culturels sont occupés par les professionnels du spectacle et de métiers précaires qui revendiquent le droit de travailler, la garantie de tous les droits sociaux et donc le retrait de la réforme d’assurance chômage.
Avec sa réforme de l'Unedic, le gouvernement veut faire payer 3 milliards d’euros d'indemnisation du chômage par les chômeurs. Au nom de l'idéologie ultra-libérale selon laquelle l'indemnisation du chômage serait un facteur de dés-incitation au travail, il veut une fois encore changer les règles de l'indemnisation des chômeurs en rognant sur le droit à indemnisation.

Si le gouvernement veut vraiment réduire le nombre de chômeurs et relancer l'emploi, eh bien qu'il crée les conditions d'une éradication réelle du chômage. Et pour cela, le PCF a des suggestions à lui faire. A commencer par empêcher les fermetures de site industriels et par créer en urgence les centaines de milliers d’emplois qui manquent cruellement dans les services publics.

Et il pourrait inscrire cette ambition dans la mise en place d'une véritable sécurité d'emploi ou de formation qui, en assurant une rotation emploi-formation-nouvel emploi sans perte de rémunération, permettrait d'assurer une véritable mobilité professionnelle choisie des salariés sans passer par la case chômage, ni par l'inactivité. Et pour financer cela, qu'il mette à contribution ceux qui sont les premiers responsables de la hausse du chômage : le Medef, qui privilégie la rémunération des actionnaires au développement de l'investissement productif.
 Partout les aides de l’État doivent sauvegarder et améliorer l’emploi, être conditionnées à l’arrêt des licenciements, aux embauches, au non-versement de dividendes. Elles doivent permettre l’insertion des jeunes notamment à la sortie des études.

À l’initiative du monde de la culture, du spectacle mobilisés depuis plusieurs semaines des appels  ont lieu toutes les semaines sur le Finistère : comme les vendredi de la colère à Brest et Quimper.
Pour Brest et Quimper la date du vendredi 23 avril sera celle d’un temps fort..Les confédérations CGT et Solidaires appellent aussi à se mobiliser pour l'emploi la protection sociale et le retrait de la réforme de l'assurance chômage

Le 23 avril pour l’emploi, la protection sociale et le retrait de la réforme de l’assurance chômage ! La CGT de l’hôpital appelle aussi ...

Les revendications :

- abrogation de la réforme de l’assurance chômage
- contre les licenciements et les suppressions de postes
- contre la précarité
- pour le système de santé
- pour l’ensemble des biens communs : services publics, culture....
 

Rassemblements du vendredi 23 avril :

à 12h30 Place St Corentin à Quimper
à 16 heures place de la Liberté à Brest.

LE 23 AVRIL RASSEMBLONS-NOUS POUR L’EMPLOI , LA PROTECTION SOCIALE , POUR LE RETRAIT DE LA RÉFORME DE L’ASSURANCE-CHÔMAGE !

La section PCF et les élus communistes du pays de Quimper appellent à participer au rassemblement organisé vendredi 23 avril à 12h30 place St Corentin par les professionnels du spectacle et de la culture et les syndicats de salariés, pour l’emploi, la protection sociale, et le retrait de la réforme de l’assurance-chômage.

Depuis le début de la pandémie, précarité et insécurité sociale s’étendent, les inégalités sociales se creusent.

Le nombre de bénéficiaires de l’aide alimentaire en France est passé de 5,5 millions avant la crise à 7 millions en décembre.

Tandis que les riches sont toujours plus riches, merci Macron.

Selon le classement du magazine Forbes, les 10 hommes les plus riches du monde ont vu leur fortune augmenter de plus de 500 milliards de dollars. En tête des grands gagnants, le patron d’Amazon, qui sait si bien éviter les impôts. Dans le peloton de tête on trouve aussi Bernard Arnault dont la fortune a doublé en un an, passant de 64 à 127 milliard d’euros. Et parmi les nouveaux Français nominés, sans surprise, des actionnaires des laboratoires Moderna (vaccins), Eurofins (analyses biologiques)...

L’argent qui va à l’accumulation financière, aux actionnaires, qui s’évade dans les paradis fiscaux, manque à nos services publics, à nos écoles, à nos hôpitaux, il manque à notre protection sociale, à la solidarité, il manque aussi à notre économie, à la sécurisation de l’emploi, aux investissements utiles pour la population, pour le climat.

Si nous n’y veillons pas le monde d’après pourrait ressembler à un cauchemar.

Et pourtant Macron persiste et signe, voulant imposer sa contre-réforme de l’assurance chômage avec laquelle 1 700 000 chômeurs verront leurs allocations baisser, celle des retraites qu’il remet sur le tapis, profitant aussi de la crise pour passer au forceps ses lois liberticides.

Cette société-là qui sacrifie les hommes et la planète au profit de quelques-uns, nous n’en voulons pas !

Et ce refus s’exprime de plus en plus : salariés, du public comme du privé, précaires, se font entendre.

Le monde de la culture, les intermittents du spectacle aussi : cela fait plus d’un mois que le Théâtre de Cornouaille est occupé.

Ce qu’il faut mettre à l’ordre du jour, c’est un changement radical du système économique pour réorienter l’argent vers l’emploi et les salaires, la formation, la protection sociale, la culture, pour permettre aux jeunes d’avoir un autre horizon que celui de la précarité et du chômage, pour une vraie révolution démocratique et écologique, pour des jours heureux de notre temps.

Toutes et tous rassemblons-nous vendredi à 12h30 place St Corentin pour porter ces exigences.

Quimper, le 21 avril 2021

 

🔴La réforme de l’assurance chômage doit être retirée : manifestons le 23 avril et le 1er mai🔴
Le gouvernement veut imposer sa réforme de l’assurance chômage, qui est rejetée par tous les syndicats de salariés. Cette réforme est particulièrement nocive pour les jeunes.
Derrière cette réforme, il s’agit de réaliser 2,3 milliards d’euros d’économies sur le dos du monde du travail, pendant que des dizaines de milliards d’euros sont versés aux entreprises sans aucune contrepartie, sous forme d’aides, de crédits d’impôts ou d’exonérations sociales.
Le Mouvement Jeunes Communistes de France demande le retrait de la réforme de l’assurance chômage, et s’oppose à toute baisse des indemnités et à tout recul du droit à l’indemnisation.
MJCF
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18 avril 2021 7 18 /04 /avril /2021 06:58
Les communistes étaient présents à la manif pour la régularisation des sans-papiers à Morlaix le 19 janvier 2021, à l'initiative de la CGT défendant les travailleurs d'Aviland et de Prestavic (ici, Roger Héré, vice-président de Morlaix Communauté, et premier adjoint de Plouigneau, et Ismaël Dupont)

Les communistes étaient présents à la manif pour la régularisation des sans-papiers à Morlaix le 19 janvier 2021, à l'initiative de la CGT défendant les travailleurs d'Aviland et de Prestavic (ici, Roger Héré, vice-président de Morlaix Communauté, et premier adjoint de Plouigneau, et Ismaël Dupont)

Morlaix- 19 janvier 2021

Morlaix- 19 janvier 2021

Morlaix- 19 janvier 2021

Morlaix- 19 janvier 2021

Morlaix, le 12 avril 2021.

Monsieur le Préfet du Finistère,

Je me permets de vous interpeller en tant que secrétaire départemental du Parti communiste français dans le Finistère sur la situation des travailleurs des entreprises de ramasse de volailles Prestavic et Aviland victimes d’un non respect du droit du travail, voire même de faits pouvant rentrer dans la catégorie de « traite d’êtres humains ».

A notre sens, ces travailleuses et travailleurs, ainsi que leurs enfants et conjoints, doivent pouvoir bénéficier d’un titre de séjour et d’une régularisation.

Or, treize travailleurs et travailleurs d’Aviland et les membres de leur famille sont sous la menace d’OQTF et un salarié de Prestavic encore. Cela nous surprend d’autant plus que des salariés de Prestavic ont eu obtenu des titres de séjour suite à leurs auditions et une plainte établie auprès de la Police des frontières.

C’est pour nous un très mauvais signal donné pour le respect du droit du travail quand des salariés qui témoignent dans le cadre d’affaire d’entorses au droit du travail sont menacés d’une reconduite à la frontière.

Le Parti communiste français salue l’action courageuse et déterminée de la CGT pour défendre ces travailleuses et ces travailleurs, et leurs familles, leur droit à un travail dignement rémunéré dans le cadre des garanties légales qui doivent être accordés à tous les salariés, et leurs droits au séjour régulier.

Les employeurs ne doivent pas profiter des situations de précarité causées par la situation des sans-papiers pour maximiser leurs profits au détriment de la santé et des droits des travailleurs.

Nous vous encourageons vivement à régulariser ces travailleuses et travailleurs et leurs familles qui font la preuve tous les jours de leur volonté de s’insérer dans la vie professionnelle, économique et sociale en France et qui ont subi des préjudices dans une relation d’exploitation au travail.

Nous étions avec de nombreuses associations, syndicats, partis politiques, élu.e.s, citoyennes et citoyens le mardi 19 janvier 2021 au rassemblement à l’initiative de la CGT organisé devant la mairie puis la sous-préfecture de Morlaix pour demander la régularisation de ces travailleurs sans papiers, et nous attendons de l’État et de ses représentants qu’ils mettent en application les dispositions du code d’entrée et de séjour des étrangers et du droit d’asile qui protègent les travailleurs victimes d’entorse au droit du travail et de traite d’êtres humains qui cherchent à faire valoir leurs droits.

C’est une question de respect des lois et des valeurs de la République, comme d’humanité.

Nous comptons fortement sur votre attention portée à ce dossier et votre résolution à le faire évoluer positivement.

Ismaël Dupont, secrétaire départemental du PCF, élu à Morlaix

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18 avril 2021 7 18 /04 /avril /2021 06:00
Jacqueline Héré - Ismaël Dupont - les élus départementaux (vice-présidents PS) Marc Labbey et Marie Gueye, et Yohann Nédelec, secrétaire fédéral du PS - Photo Jean-Yves Cabon: Brest, 16 avril 2021

Jacqueline Héré - Ismaël Dupont - les élus départementaux (vice-présidents PS) Marc Labbey et Marie Gueye, et Yohann Nédelec, secrétaire fédéral du PS - Photo Jean-Yves Cabon: Brest, 16 avril 2021

Signature de l'accord entre le PS et le PCF pour les Départementales dans le Finistère (photo Jacqueline Héré)

Signature de l'accord entre le PS et le PCF pour les Départementales dans le Finistère (photo Jacqueline Héré)

Cet après-midi, socialistes et communistes ont conclu un accord pour le 1er tour des élections départementales dans le Finistère, dans le cadre d'un élargissement de la majorité "Finistère et solidaire", de manière à garder le département à gauche (il l'est depuis 1998) dans un contexte de crise où cette collectivité au cœur des solidarités est si importante. C'est la première fois qu'un tel accord intervient.

Cet accord - dans la lignée des municipales et de ce qui se passe dans les autres départements bretons - devrait permettre de gagner des élus communistes au département et de faciliter la réélection d'une majorité à gauche.

Il est basé sur plusieurs grandes orientations explicitement mentionnées:

1. Répondre à l'urgence sociale

2. Engager la transition écologique

3. Être plus encore la collectivité des solidarités

4. Renforcer l'accueil des mineurs non accompagnés

5. Défendre les services publics, notamment pour les EHPAD

6. Contribuer à un renouveau démocratique.

Le PCF présentera avec le PS, et des citoyens de gauche s'inscrivant dans cette dynamique majoritaire, des candidats dans les cantons de Brest-1 (Bellevue-Lambezellec), Morlaix, Pont-de-Buis, Pont L'Abbé, et peut-être encore dans un cinquième canton encore à déterminer en fonction de l'évolution des discussions.

Le PCF présentera aussi des suppléants dans plusieurs autres cantons.

Cet accord intervient après 6 mois d'échanges, en multilatérale sur 2 réunions, et ensuite avec le PS, et d'autres organisations, en bilatérale, pour tenter d'avancer vers l'union.

Cette volonté d'accord portée par le conseil départemental du PCF comme par celui du PS, et les élus de la majorité sortante, marque pour les communistes une double ambition politique:

1. garder nos collectivités bretonnes (Bretagne, Finistère) à gauche à l'issue des élections du 27 juin en faisant le choix du rassemblement avec les majorités sortantes à dominante PS actuellement, majorités sortantes qui sont les mieux placées pour gagner et résister à la droite, mais aussi

2. conquérir plus d'espace pour influencer les décisions dans le sens des idées communistes pour la participation citoyenne, des collectivités aux services des besoins sociaux, la réduction des inégalités, le service public, la primauté de l'humain, en faisant élire des élus communistes utiles aux habitants au Département du Finistère comme à la Région Bretagne.
Face à Macron, à la menace du RN, avec la fragmentation de la gauche et son affaiblissement, il faut faire front commun si on veut que tout ne soit pas balayé par la droite (l'ancienne ou la nouvelle) et l'extrême-droite, et si l'on veut montrer qu'une gauche de justice sociale peut encore être le meilleur allié des intérêts de la population, tout particulièrement des classes populaires.

Si les électeurs en décident ainsi, cet accord pourrait nous amener à gagner 4 conseillers départementaux communistes dans le département du Finistère, élus sur des binômes de rassemblement et d'union de la gauche.

 Le fait que les élections régionales soient le même jour que les élections départementales a aussi favorisé une volonté de travailler sur une stratégie claire et cohérente d'union, sans "géométrie variable", sachant que dans les autres fédérations bretonnes il y avait aussi la volonté de conserver ou de reprendre les départements à gauche et de gagner des élu.e.s communistes.

Pour un Finistère toujours plus solidaire

Il y a encore quelques années, l’existence même des Conseils départementaux était remise en cause. Le rôle qu’ils ont joué dans la crise sanitaire prouve pourtant à l’évidence qu’ils sont au contraire indispensables pour notre cohésion sociale.

Nous demandons des moyens financiers pour les départements, qui soient la garantie de leurs capacités assumer leur mission sociale, de service public et d’égalité d’accès aux droits.

Dans le Finistère, la majorité départementale de gauche a démontré qu’il est possible d’allier solidarité, attractivité, développement durable, promotion du service public et démocratie.

Les prochaines élections départementales interviendront dans un contexte totalement inédit. L’absence d’anticipation du gouvernement peut faire craindre une très forte abstention. Plus que jamais, l’union de la gauche est nécessaire. La fédération du Finistère du PS et la fédération du  PCF  ont décidé de passer du discours aux actes et ont signé un accord électoral afin de renforcer encore la majorité de gauche du Conseil départemental du Finistère.

L’objectif commun est bien, pour l’ensemble des candidat-es qui se présenteront sous l’étiquette de la majorité départementale, de renforcer, d’améliorer et d’amplifier les politiques mises en œuvre dans le Finistère depuis de longues années déjà.

 

Répondre à l’urgence sociale

La crise sanitaire a accentué ou révélé des situations sociales dramatiques faisant passer le nombre d’allocataires du RSA de 18 à 20 000 en quelques semaines.

Le prochain mandat devra voir un renforcement des moyens du Conseil départemental en particulier dans les domaines de la protection de l’enfance en danger ou de la lutte contre les violences faites aux femmes.

Plus que jamais, les départements de gauche, et nous souhaitons qu’ils soient encore plus nombreux au soir du second tour des départementales, doivent revendiquer la possibilité d’expérimenter le revenu de base et la possibilité pour les 18/25 ans de percevoir le RSA.

En lien avec les autres collectivités, le département devra apporter une attention particulière à toutes celles et tous ceux qui ont été obligé de cesser leurs activités : restaurateurs, intermittents du spectacle, professionnels du tourisme et des loisirs, commerçants…

 

Engager la transition écologique

Si elle est passée au second rang des préoccupations, l’urgence climatique s’impose pourtant à nous. La promotion du développement durable est inscrite dans l’adn du Conseil départemental du Finistère puisque, sous l’impulsion de Pierre Maille, il fut l’un des premiers départements de France à se doter d’un agenda 21.
Toutes les politiques engagées autour du pacte alimentaire territorial, de l’aide à l’installation des agriculteurs ou du développement des circuits courts seront poursuivies et amplifiées.

Il en va de même pour les transports avec la plateforme https://ouestgo.fr qui doit encore monter en puissance, ou le schéma vélos qui ne demande qu’à se renforcer. Il va de soi que le Conseil départemental interviendra avec détermination pour redonner au transport ferroviaire la place qui lui revient.

 

La collectivité des solidarités

Au cœur de l’action du Conseil départemental se trouvent la promotion et la défense des solidarités. Elles peuvent s’exercer envers nos concitoyennes et nos concitoyens les plus fragiles ou envers les territoires.

Cette recherche permanente d’égalité envers l’ensemble des Finistériennes et des Finistériens est plus que jamais indispensable. Elle passe par un approfondissement des méthodes de participation et d’évaluation des politiques, déjà mises en place.
Elle passe aussi par une exigence d’équité de la part de l’Etat qui a trop tendance à se défausser sur les collectivités locales et à les laisser prendre à leur charge des dépenses qui relèvent de la solidarité nationale.

L’accueil et l’accompagnement des mineurs non accompagnés (MNA) seront renforcés.

Handicap : augmenter le nombre de place d’accueil dans les IME, réduire les délais d’attente, être attentif à l’amélioration de la qualité des internats, augmenter les moyens de la MDPH. Simplifier les démarches administratives pour les personnes en situation de handicap et mieux les accompagner pour leur faire connaître les dispositifs auxquels ils ont le droit et leur permettre d’en bénéficier.

Services publics partout

Cette solidarité ne peut s’exprimer qu’à travers un service public assuré par des agents dévoués et entièrement mobilisés dans la défense de l’intérêt général. Nous aurons à inventer de nouveaux outils de concertation afin d’échanger encore plus avec celles et ceux qui mettent en œuvre les politiques du département dans le comité départemental d’action sociale, les collèges, les routes….

L’accès de l’ensemble des Finistériennes et des Finistériens à ces services publics doit être garanti et amélioré en prenant garde que le développement du numérique ne se traduise pas, pour certains, par une forme d’exclusion.

Les établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) du Finistère sont, et resteront, quasi-exclusivement publics. C’est un enjeu essentiel pour permettre à toutes les personnes âgées qui en ont besoin d’être hébergées correctement.

Un accueil des personnes âgées dépendantes de qualité passe aussi par une revalorisation des salaires des métiers de l’aide à la personne, ainsi que par un travail autour de la formation initiale et continue.

Renouveau démocratique.

La période récente n’a pas été propice aux grands rassemblements. Et pourtant, dès que la situation sanitaire le permettra, le Conseil départemental devra reprendre son rôle de rassembleur des élu-es et des forces vives du Finistère et organiser des moments de rencontres et d’échanges.

Les comités d’évaluation des politiques du Conseil départemental sont désormais systématiques. Cependant, la qualité des diagnostics apportés peut toujours s’améliorer notamment en allant chercher les avis des personnes les plus éloignées de l’action publique.

L’expérience « paroles de jeunes » illustre parfaitement la démarche qui doit être celle d’une collectivité locale du 21e siècle : élaborer les dispositifs avec les usagers.

Pour mettre en œuvre ce projet, la fédération du Finistère du Parti socialiste et la fédération du Finistère du Parti communiste ont passé un accord électoral qui prévoit que des candidat-es titulaires communistes et de progrès représenteront la majorité départementale au moins dans les cantons de Brest 1, Morlaix, Pont de Buis et Pont l’Abbé. Le Parti socialiste apportera son soutien aux candidats communistes et de progrès et le Parti communiste apportera le sien aux candidats présentés par le PS et les candidats issus de la société civile.

Les désignations des suppléant-es interviendront plus tard.

Fait à Brest le 16 avril 2021

Le Télégramme, 17 avril 2021

Le Télégramme, 17 avril 2021

Ouest-France, 17 avril 2021

Ouest-France, 17 avril 2021

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17 avril 2021 6 17 /04 /avril /2021 07:30
Le Télégramme Concarneau, 16 avril 2021

Le Télégramme Concarneau, 16 avril 2021

Enzo de Gregorio et le mouvement des Jeunes Communistes du Finistère ont écrit aux maires d'un certain nombre de communes du département pour qu'ils s'engagent pour la libération du leader palestinien embastillé Marwan Barghouti en donnant par exemple un nom de rue à ce Parlementaire palestinien très populaire emprisonné depuis 2002 par Israël.

Le Télégramme du jour.

Signez la pétition de la JC pour la libération de Marwan Barghouti

Message de Enzo de Gregorio pour le MJCF 29 
 
Dans le cadre de la semaine des prisonniers palestiniens cette semaine, la JC  travaille à la signature massive de la pétition pour Marwan Barghouti.
 
Mercredi, nous fêterons un triste anniversaire, le 15 avril 2002, Marwan Barghouti était emprisonné par Israël. Marwan est le premier membre du parlement palestinien arrêté par Israël. 
 
Le 20 mai 2004, après un procès à charge, il est condamné à 5 peines de réclusion à perpétuité et à 40 ans de prison. Lors de son procès Marwan Bargouthi, n'a pas reconnu le tribunal militaire israélien ni sa capacité à juger un ressortissant palestinien. 

Ce procès à largement été condamné à l'international par de nombreux observateurs, notamment le sénateur communiste Jean Claude Lefort et l'avocate Gisèle Halimi. 
 
Il est le symbole : celui d'un peuple entier que l'on enferme, mais aussi de la lutte contre la colonisation. Tout comme Mandela l'a été pour l'Afrique du Sud, Marwan Bargouthi est une figure d'espoir. L'espoir qu'un jour les Palestiniens puissent vivrent libre et unis dans leur pays.
Il sera d'ailleurs de nouveau candidat au législative en Palestine.
La libération de Marwan Bargouthi est un préalable à un processus de paix entre la Palestine et Israël. 
 
C'est pour cela que le Mouvement des Jeunes Communistes de France ce bat depuis des années pour obtenir la libération de Marwan Barghouti. 
 
Ainsi, nous vous proposons de signer la pétition du MJCF pour la libération de Marwan Barghouti.
 
Toi aussi signe la pétition qui sera remise au Ministre des affaires étrangères!
 
Ou pour le Finistère.
 
Via mail : mjcf.finistere@gmail.com
 
Fraternellement, 
 
Enzo De Gregorio, 
Secrétaire Départemental MJCF 
mjcf.finistère@gmail.com
 
Signez la pétition de la JC pour la libération de Marwan Barghouti
Signez la pétition de la JC pour la libération de Marwan Barghouti
Palestine. Marwan Barghouti, le souffle d’un vent nouveau
Mardi 6 Avril 2021 - L'Humanité

En prison depuis dix-neuf ans, le dirigeant du Fatah est donné vainqueur à la présidentielle en cas de candidature. Pour les législatives, cette figure palestinienne soutient une liste dissidente.

 

Face à l’effritement de son pouvoir, la colère dans les villes et les camps de réfugiés, tant en Cisjordanie qu’à Gaza, et l’illégitimité qui le gagne (la dernière élection présidentielle palestinienne s’est déroulée en mars 2005 et les législatives en janvier 2006), le président palestinien, Mahmoud Abbas, se devait de réagir.

36 listes et une surprise

Mi-janvier, il a annoncé que le scrutin parlementaire se tiendrait le 22 mai, la présidentielle le 31 juillet et le renouvellement du Conseil national palestinien, la plus haute instance décisionnelle de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), le 31 août. Une décision attendue avec impatience : plus de 93 % des Palestiniens en âge de voter se sont inscrits pour pouvoir le faire.

La Commission électorale centrale palestinienne (PCEC) a fait savoir que 36 listes de candidats avaient été enregistrées pour ce scrutin à la proportionnelle intégrale où au moins deux femmes doivent être parmi les dix premiers et représenter 26 % de l’ensemble. La surprise est venue de Marwan Barghouti, la figure politique palestinienne la plus populaire.

Une détermination intacte

Condamné à cinq peines de prison à perpétuité et à quarante ans de prison au cours d’un procès totalement illégal puisqu’il était député et a été enlevé en territoire palestinien par l’armée d’occupation en avril 2002, Marwan Barghouti n’a pas cessé de lutter. Malgré ses 19 ans d’emprisonnement, il a gardé la détermination des premiers jours. Le journal israélien Haaretz va même jusqu’à le décrire comme « l’homme qui pourrait mener son peuple à l’indépendance ».

Bien que membre du Fatah, il a décidé de soutenir une liste baptisée « Liberté », qui sera dirigée par Nasser Al Kidwa, neveu de Yasser Arafat, ancien ministre des Affaires étrangères, et dont la figure numéro 2 ne sera autre que Fadwa Barghouti, son épouse. « Nous espérons que cette liste mènera à la démocratie, a déclaré cette dernière. Nous avons enregistré cette liste et nous espérons qu’elle réussira. »

La corruption gangrène le Fatah

Si Marwan Barghouti s’engage derrière une liste classée comme indépendante et ne soutient pas celle de son parti, dont il est membre du comité central (mais des rumeurs disent qu’il vient d’être exclu de la formation historique, comme c’est officiellement le cas pour Nasser Al Kidwa), c’est parce que les discussions avec Mahmoud Abbas sur la constitution d’une liste large, incluant des Fatawis (membres du Fatah) et des personnalités reconnues pour leur intégrité, n’ont pas abouti.

À l’heure où la corruption gangrène le Fatah et où cette formation est engluée dans une cogestion de l’occupation via l’Autorité palestinienne et les accords de coopération sécuritaire avec Israël, il fallait donner un signal aux Palestiniens de Cisjordanie et de Gaza.

Les formations de gauche partent désunies

D’autant que le Hamas entend bien tirer les marrons du feu et que Mohammed Dahlan, ancienne figure du Fatah, parti aux Émirats arabes unis, devenu homme lige des monarchies du Golfe, entend bien redistribuer les cartes. Les formations de gauche partent désunies. Les communistes du Parti du peuple palestinien (PPP), avec Fadwa Khader en tête, dirigeront une liste formée avec le Fida. Mais le Front populaire de libération de la Palestine (FPLP) fera cavalier seul.

Selon le Palestinian Center for Policy and Survey Research, qui a effectué un sondage récemment, la participation électorale serait de 79 %. Le Hamas obtiendrait 27 % des suffrages, contre 24 % au Fatah, 20 % à « Liberté », soutenue par Barghouti, et 7 % à la liste « Avenir » de Dahlan. Dans cet affrontement de mastodontes, les partis de gauche sont crédités de peu de voix. Mais tous les regards se portent également vers la présidentielle.

L’argumentaire du Fatah contre la liste où figure Fadwa Barghouti est sans surprise : la multiplication des listes favoriserait le Hamas.

Marwan Barghouti candidat écraserait ses adversaires avec 22 % des voix, contre 14 % à Ismaël Haniyeh, du Hamas, 9 % à Mahmoud Abbas et 7 % à Dahlan. Depuis plusieurs semaines maintenant, Nasser Al Kidwa a fait savoir qu’il soutiendrait la candidature de Marwan Barghouti « sans réserve et avec force ».

L’argumentaire du Fatah contre la liste où figure Fadwa Barghouti est sans surprise : la multiplication des listes favoriserait le Hamas. Si l’on en croit les sondages et d’un point de vue purement arithmétique, c’est vrai.

Redonner un sens à la lutte

En termes politiques, il en va tout autrement. Nombreux sont les Palestiniens toujours attachés au Fatah en tant qu’organisation fondée par Yasser Arafat et au rôle historique évident mais peu enclins à voter pour lui au vu des figures le représentant : du vieillissant Mahmoud Abbas, 85 ans, aux jeunes (ou moins jeunes) loups qui veulent se partager une poule aux œufs d’or sans aucune initiative nouvelle capable de redonner un sens à la lutte du mouvement national contre l’occupation et la colonisation. Alors que Marwan Barghouti représente bien ce combat aux yeux des Palestiniens. La liste qu’il soutient pourrait aussi éviter une hémorragie de voix vers le Hamas.

Tout peut encore bouger

D’ici aux élections, tout peut encore bouger. Mahmoud Abbas et ses partisans vont sans doute tenter d’intégrer la liste « Liberté » dans la leur. À quelles conditions ? C’est la question. Mais déjà ils brandissent une possible annulation de la tenue du scrutin si Israël ne permet pas aux Palestiniens de Jérusalem-Est de participer aux élections.

Une condition réelle mais qui apparaît comme une ultime manœuvre de la part d’un clan au pouvoir prêt à s’entendre avec le Hamas plutôt qu’à écouter les revendications des Palestiniens. Ces derniers ont hâte de s’exprimer et attendent un signal de mobilisation et d’encouragement pour renforcer la résistance populaire.

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16 avril 2021 5 16 /04 /avril /2021 08:00
Jacqueline Héré

Jacqueline Héré

Jacqueline Heré est adjointe au maire à Brest, adjointe de quartier à Bellevue depuis plusieurs mandats. Elle fait partie du groupe des 8 élus communistes à Brest.

Elle sera candidate sur une liste de rassemblement avec le PS et la majorité départementale aux élections départementales du 20 et 27 juin dans le canton de Brest-1.

Retraitée des Finances Publiques, c'est une figure très connue et appréciée à Brest, notamment pour son sens de l'Humain et sa présence quotidienne auprès des habitants.

Nulle doute qu'au Conseil Départemental elle continuera à faire du social et de la consultation des habitants une priorité.

 

"Mes priorités, les liens avec les habitants, les démarches participatives ,la jeunesse:

Je suis adjointe en charge du quartier de Bellevue depuis de nombreuses années, chargée de la coordination de l’activité municipale avec une vision territoriale du quartier, faire le lien avec les habitants, les élus thématiques et les services, faire le lien avec les associations, les écoles, la Police …

Au titre d’adjointe de quartier j’ai la responsabilité du Projet Éducatif et Citoyen, du Conseil de quartier, de la cellule de veille en lien avec la Police, les médiateurs, Brest Métropole habitat (logements sociaux)..

Bellevue c’est un quartier de 17 000 Habitants C’est le plus gros quartier du Finistère classé en quartier politique de la ville. C’est un quartier avec 6 écoles publiques, 4 écoles dans le REP de même que le collège. Une concentration importante des habitants au m2, le quartier le plus vert de la ville avec 25% d’espaces verts.

C’est le plus gros quartier du Finistère classé en quartier prioritaire qui va bénéficier d’une transformation importante dans les 10 ans à venir dans le cadre de l’Opération de renouvellement urbain, de l’arrivée du TRAM, de l’évolution du cœur de Campus.

Un quartier dont une partie de sa population est loin des réseaux sociaux. Certains habitants des logements sociaux ont bénéficié de l’opération Internet Habitat Social (mise à disposition d’ordinateurs et de MODEM ainsi que de connections au moindre coût en lien avec numéricable, des formations)

Le quartier c’est aussi un partenariat important de toutes les forces vives depuis de nombreuses années, c’est ce partenariat fort qui a permis d’éviter une dégradation.

Quant à la participation, elle a évolué au fil du temps, des visites de quartier, des rencontres avec les habitants à leur demande ou sur les sujets sur l’espace public, sur les projets de quartier. (Concertations souvent longues qui demandent plusieurs rencontres, globalement des habitants très satisfaits) .

Avec l’arrivée de l’opération de renouvellement : de nouvelles formes de concertation ont été proposées :

des rencontres sur les marchés, (nous imaginons aussi de faire cette concertation sur d’autres lieux publics fréquentés), des diagnostics en marchant (y compris certaines avec des jeunes ), des questionnaires, du travail en ateliers (chaque personne autour de la table peut donner son avis et apprendre à écouter l’autre), des rencontres avec les professions médicales et les commerçants, des expositions.

Ces nouvelles formes de participations ont également mis en application pour le TRAM.

Et continueront à être appliquées dans le cadre du renouvellement puisque d’une phase de propositions, nous allons passer en phase opérationnelle à partir des propositions de habitants .

Maintenant une de mes priorités est sur ce que j’appellerai le « aller vers »:

- aller au plus près des habitants, au bas des tours pour les amener à participer à la vie du quartier

- aller vers la jeunesse en leur proposant des actions hors les murs

Reste maintenant un nouvel élément à prendre en compte les conséquences de la crise sanitaire et ses impacts sur la population et sur notre territoire.

Le Département, collectivité des solidarités, est un outil indispensable pour réduire l'impact de la crise économique et sociale liée à la crise sanitaire, et pour corriger les inégalités, donner à toutes et tous leurs chances". 

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16 avril 2021 5 16 /04 /avril /2021 07:59
Qui êtes-vous? Maryse Rousseau: candidate présentée par le PCF dans le canton de Pont L'Abbé dans le cadre d'une liste de rassemblement de la gauche
Maryse Rousseau et Denis Golberg, dirigeant communiste en Afrique du Sud, compagnon de la lutte anti-Apartheid et de Nelson Mandela - C'était à l'occasion d'un voyage il y a quelques années

Maryse Rousseau et Denis Golberg, dirigeant communiste en Afrique du Sud, compagnon de la lutte anti-Apartheid et de Nelson Mandela - C'était à l'occasion d'un voyage il y a quelques années

"Accepter d'être candidate est pour moi un acte citoyen et politique....rien de plus. Je remercie tous les camarades qui m'ont fait confiance durant toutes ces années de militantisme".  

Maryse Rousseau, candidate présentée par le PCF à Pont L'Abbé, Pays Bigouden, aux élections départementales du 20 et 27 juin, sur une liste commune avec le PS.

" Maryse Tirilly née le 30/04/1958.

"Déjà un signe, je ne souhaitais pas que ma mère travaille un 1er mai !. J'ai travaillé en saison dans les usines de poissons des mes 16 ans.

À 19 ans j'ai commencé à travailler à la mutualité Française, vu les conditions de travail et le non respect des salariés, j'ai créé le syndicat CGT en 1981, à l'époque le secrétaire de l'UL " Marcel Souron" m'avait dit : tu ne vas pas faire long feu ! Au fil des fusions j'ai terminé mon mandat syndical professionnel comme déléguée syndicale centrale à harmonie mutuelle. Mes 10 dernières années j'étais entre Paris et Plomeur toutes les semaines. J'étais détachée à 100%, plus de 5000 salariés.

Je suis retraitée ( en inactivité professionnelle, comme dirait mon grand ami Jacques Rannou) depuis le 1 er mai 2018.

Cette année, j'entame mes 30 années comme administrateure CGT au service des assurés sociaux et notamment à la branche famille, j'ai été élue en 2018 vice présidente en charge de l'action sociale.

J'ai également milité contre le régime d'apartheid avec mon amie Jacqueline Derens, secrétaire nationale de la Rencontre Nationale Contre l'apartheid.

Je suis veuve et j'ai une fille, Elsa, qui va avoir 36 ans".

Maryse Rousseau aura pour suppléante, également présentée par le PCF, Jacqueline Braire, du Guilvinec, déléguée syndicale S.M.I.C.T. - C.G.T. pendant la carrière professionnelle (syndicat des médecins, ingénieurs,  cadres et techniciens ), Infirmière retraitée,  puis cadre de soins et ensuite cadre supérieure de santé jusqu'en 2004, ayant participé à la réserve sanitaire de 2004 à 2010, membre du comité de défense du SMUR et des urgences de Pont-l'Abbé.

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15 avril 2021 4 15 /04 /avril /2021 05:09
Ouest-France, 13 avril 2021 - Portrait et interview d'Eugène Davillers Caradec

Ouest-France, 13 avril 2021 - Portrait et interview d'Eugène Davillers Caradec

Eugène Davillers-Caradec, le benjamin des élus morlaisiens, 22 ans, conseiller municipal délégué a l'urbanisme, membre des JC et du PCF, et un garçon étonnant, curieux de tout et aux grandes qualités humaines. Quand on dit que les rockers ont du coeur... Son portrait et son interview dans le Ouest-France, 13 avril 2021.

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14 avril 2021 3 14 /04 /avril /2021 14:05
Défense des langues régionales - Tribune des élus communistes de Brest
Les élus communistes de Brest - Jacqueline Héré, Mathilde Maillard, Jean-Michel Le Lorc'h, Eric Guellec, Anne-Catherine Cleuziou, Sandra Le Roux, Taran Marec

Les élus communistes de Brest - Jacqueline Héré, Mathilde Maillard, Jean-Michel Le Lorc'h, Eric Guellec, Anne-Catherine Cleuziou, Sandra Le Roux, Taran Marec

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11 avril 2021 7 11 /04 /avril /2021 15:36
Conférence nationale du PCF - photos de la délégation du Finistère 10 et 11 avril 2021
Conférence nationale du PCF - photos de la délégation du Finistère 10 et 11 avril 2021
Conférence nationale du PCF - photos de la délégation du Finistère 10 et 11 avril 2021
Conférence nationale du PCF - photos de la délégation du Finistère 10 et 11 avril 2021
Conférence nationale du PCF - photos de la délégation du Finistère 10 et 11 avril 2021
Conférence nationale du PCF - photos de la délégation du Finistère 10 et 11 avril 2021
Conférence nationale du PCF - photos de la délégation du Finistère 10 et 11 avril 2021
Conférence nationale du PCF - photos de la délégation du Finistère 10 et 11 avril 2021
Conférence nationale du PCF - photos de la délégation du Finistère 10 et 11 avril 2021
Conférence nationale du PCF - photos de la délégation du Finistère 10 et 11 avril 2021
Conférence nationale du PCF - photos de la délégation du Finistère 10 et 11 avril 2021
Conférence nationale du PCF - photos de la délégation du Finistère 10 et 11 avril 2021
Conférence nationale du PCF - photos de la délégation du Finistère 10 et 11 avril 2021
Conférence nationale du PCF - photos de la délégation du Finistère 10 et 11 avril 2021
Conférence nationale du PCF - photos de la délégation du Finistère 10 et 11 avril 2021
Conférence nationale du PCF - photos de la délégation du Finistère 10 et 11 avril 2021
Conférence nationale du PCF - photos de la délégation du Finistère 10 et 11 avril 2021
Conférence nationale du PCF - photos de la délégation du Finistère 10 et 11 avril 2021
Conférence nationale du PCF - photos de la délégation du Finistère 10 et 11 avril 2021
Conférence nationale du PCF - photos de la délégation du Finistère 10 et 11 avril 2021

Photos Eug.

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11 avril 2021 7 11 /04 /avril /2021 07:45
La conférence nationale a voté cette après-midi en faveur d’une candidature communiste à 66%. (30% contre et 4% d’abstention)

La conférence nationale a voté cette après-midi en faveur d’une candidature communiste à 66%. (30% contre et 4% d’abstention)

Conférence nationale du PCF - Deux tiers des 1000 délégués approuvent la candidature communiste aux Présidentielles - photos de la délégation finistérienne
Conférence nationale du PCF - Deux tiers des 1000 délégués approuvent la candidature communiste aux Présidentielles - photos de la délégation finistérienne
Conférence nationale du PCF - Deux tiers des 1000 délégués approuvent la candidature communiste aux Présidentielles - photos de la délégation finistérienne
Conférence nationale du PCF - Deux tiers des 1000 délégués approuvent la candidature communiste aux Présidentielles - photos de la délégation finistérienne
Conférence nationale du PCF - Deux tiers des 1000 délégués approuvent la candidature communiste aux Présidentielles - photos de la délégation finistérienne
Conférence nationale du PCF - Deux tiers des 1000 délégués approuvent la candidature communiste aux Présidentielles - photos de la délégation finistérienne
Conférence nationale du PCF - Deux tiers des 1000 délégués approuvent la candidature communiste aux Présidentielles - photos de la délégation finistérienne
Conférence nationale du PCF - Deux tiers des 1000 délégués approuvent la candidature communiste aux Présidentielles - photos de la délégation finistérienne
Conférence nationale du PCF - Deux tiers des 1000 délégués approuvent la candidature communiste aux Présidentielles - photos de la délégation finistérienne

Conférence nationale du PCF - 10 et 11 avril

📲 La prouesse technologique au service du débat démocratique !
👥🗣 1000 délégués du PCF réunis pour un débat exigeant et riche sur la situation du pays et notre stratégie pour 2022.

C'est en effet 1000 camarades ont participé au niveau national à la conférence nationale du PCF. Un grand moment de démocratie dans le contexte de la crise sanitaire. A 66%, les délégués ont fait le choix d'une candidature communiste ce samedi 10 avril. Un choix très important qui sera ensuite soumis au vote de l'ensemble de nos 50 000 adhérents à jour de cotisation.

Onze camarades du PCF Finistère ont participé à cette conférence nationale comme délégués et ont apprécié la bonne tenue des débats, et la richesse des argumentaires, de part et d'autres, d'ailleurs, avec des avis différents bien sûr s'exprimant dans le parti, représentatifs de la complexité de la situation.  

Les délégués de la fédération du PCF Finistère à la conférence nationale de ce week-end, 10 et 11 avril, réunis en viséo-conférence:

Martine Carn, Eugénie Cazaux, Corentin Derrien, Enzo de Gregorio, Ismaël Dupont, Marion Francès, Jean-Luc Le Calvez, Marie-Françoise Madec Jacob, Erwan Rivoalan (le dimanche), Monique Sithamma, Pierre-Yves Thomas.

Photos Ismaël Dupont et Enzo de Gregorio, etc

 

Prise de parole de Corentin Derrien, plus jeune élu du Finistère, a la conférence nationale du PCF:
 
"Le Conseil départemental du PCF Finistère s’est prononcé pour une candidature communiste et celle de Fabien ROUSSEL à l’élection Présidentielle.
Dans ce débat, il n’y a sans doute pas d’option sans risque, mais il y en a une dont nous estimons qu’elle est nécessaire et souhaitable : celle de présenter une candidature communiste.
Nous sommes dans une situation très compliquée. De Gaulle a réussi son coup quand il a mis en place la Cinquième République. La présidentielle est une élection très anti-démocratique, créant de la personnalisation à outrance, du pouvoir personnel, au détriment des programmes et du collectif.
Nous serions plutôt pour que le Président soit élu par une Assemblée nationale élue à la proportionnelle.
Si nous n’avons pas de candidat à cette élection, nous n’existerons pas aux yeux de nos concitoyennes et concitoyens, cela est terrible à concevoir. Cette absence dans les médias sera préjudiciable ensuite pendant six ans.
Quelle sera notre image pour les élections législatives si nous disparaissons du paysage médiatique ?
Notre candidature fera que la parole communiste sera entendue, que nos propositions, nos idées seront débattues.
La nature a horreur du vide. Une troisième absence de candidature à la Présidentielle reviendrait à nous effacer de la scène nationale.
Pourtant, nous sommes le parti qui a le plus d’adhérents, qui a en plus un corpus idéologique et un projet de société cohérents, une histoire, des valeurs, un parti organisé qui continue à combattre et à résister.
Il est essentiel de retrouver une visibilité, une lisibilité envers les électeurs pour qu’ils se réapproprient la question communiste. Comment ne pas prendre en compte l’interrogation de militants d’avoir à soutenir un candidat issu d’une autre formation.? Celle de Jean-Luc Mélenchon en 2017 laisse un goût amer à bon nombre d’adhérents mais aussi à des électeurs de gauche qui ne se reconnaissent plus en lui.
Nous avons aussi conscience qu’une grande partie de l’électorat de gauche, du peuple de gauche comme l’on dit, souhaite un effort de rassemblement pour donner de l’espoir, donner une chance de trouver une alternative au scénario du pire en 2022, d’autant plus qu’aujourd’hui une victoire du RN n’est plus tout à fait du domaine de l’impossible.
De nombreux précédents européens existent. La gestion calamiteuse de la crise sanitaire par MACRON, les dégâts de sa politique néolibérale, les maux psychologiques du confinement, de la crise économique et sociale, l’absence ou la faiblesse du mouvement social et des échanges sociaux dans cette période renforcent cette hypothèse et cette crainte.
En même temps, quand nous regardons autour de nous, peu de forces politiques à gauche ou chez les écologistes ont l’air vraiment de vouloir sérieusement construire des ponts, de rassembler, si ce n’est derrière eux. Pourquoi serions-nous les seuls à nous effacer, alors que nous sommes le seul parti important à gauche à avoir un projet non soluble dans la social-démocratie ?
Il est peu probable que MÉLENCHON accepte de se retirer pour un autre candidat, JADOT idem.
Dans ce cas, il faudrait être d’une mauvaise foi absolue pour dire que c’est essentiellement les communistes qui minimisent les chances pour qu’un candidat de gauche soit au second tour.La candidature précoce de Jean-Luc MÉLENCHON a sans doute figé les choses et la division.
Si Fabien ROUSSEL, passe dans les médias en ce moment, c’est sans doute parce qu’il est pressenti candidat à la présidentielle. Ce peut être un très bon candidat à la Présidentielle comme Ian BROSSAT a été un très bon candidat aux Européennes. Ce sont aussi de nouvelles incarnations du PCF à faire connaître pour générer un dynamisme d’adhésion et militant.
Notre adversaire, c’est le capital. Il n’y a pas d’autre organisation politique qui mette en avant cette rupture pour une société plus juste et sociale.
C’est sur le fond des problèmes et notre projet de société que nous ferons la différence avec les autres candidats."
Conférence nationale du PCF - Deux tiers des 1000 délégués approuvent la candidature communiste aux Présidentielles - photos de la délégation finistérienne
Conférence nationale du PCF - Deux tiers des 1000 délégués approuvent la candidature communiste aux Présidentielles - photos de la délégation finistérienne
Conférence nationale du PCF - Deux tiers des 1000 délégués approuvent la candidature communiste aux Présidentielles - photos de la délégation finistérienne
Présidentielle 2022. Un pas de plus vers une candidature communiste
Samedi 10 Avril 2021 - L'Humanité

La Conférence nationale du PCF s’est majoritairement prononcée, samedi 10 avril, en faveur d’une candidature autonome à la prochaine élection présidentielle et d’un « pacte d’engagements communs » en vue des législatives.

 

Sous le dôme blanc de la coupole Niemeyer, place du Colonel-Fabien à Paris, le siège du PCF a pris des allures 2.0 ce week-end. Projetés sur un écran géant, quelque mille délégués communistes s’y sont retrouvés via un système de visio – reliant de multiples réunions décentralisées, restrictions sanitaires obligent – pour débattre de leur stratégie pour l’élection présidentielle de 2022.

66,41 % pour une candidature autonome

Et c’est le choix d’une candidature autonome du PCF à la présidentielle qui l’a emporté. Une large majorité, 66,41 %, s’est prononcée, samedi, à l’issue des travaux de cette Conférence nationale, en ce sens. Les délégués ont assorti à cette candidature un « pacte d’engagements communs », qui « inclurait des mesures immédiates, des propositions structurelles, appuyant les luttes, pour constituer une majorité de gauche à l’Assemblée nationale ».

Icon QuoteL’objectif final : empêcher le duel Macron-Le Pen, dont personne ne veut, mais surtout empêcher la finance de conserver le pouvoir dans notre pays. Fabien Roussel

« Nous sommes tous d’accord sur l’objectif final : empêcher le duel Macron-Le Pen dont personne ne veut, mais surtout empêcher la finance de conserver le pouvoir dans notre pays. Nous voulons offrir un pacte aux Françaises et aux Français pour déjouer le piège, le duel que l’on veut nous imposer. Car cinq années de plus avec la finance au pouvoir seraient dévastatrices et nous savons que c’est sur ce terreau-là que pousse l’extrême droite », a résumé le secrétaire national du PCF, Fabien Roussel à l’issue des discussions, ce samedi.

 

Tout au long de la journée, les échanges ont porté sur la stratégie à mettre en œuvre pour y parvenir. Le texte adopté en fin d’après-midi plaide ainsi pour une candidature communiste afin de « changer la donne, faire prévaloir à gauche des solutions transformatrices, renforcer l’influence communiste et donc celle de la gauche tout entière, initier une dynamique au service d’une nouvelle majorité politique, riche de sa diversité ».

Icon Quote C’est une action volontariste de reconquête du monde du travail, des classes populaires, de la jeunesse qui doit être mise à l’ordre du jour pour ramener aux urnes celles et ceux qui s’en sont détournés. Christian Picquet

Pour la direction du PCF, « c’est une action volontariste de reconquête du monde du travail, des classes populaires, de la jeunesse qui doit être mise à l’ordre du jour pour permettre de ramener aux urnes celles et ceux qui s’en sont détournés, il s’agit de reconstruire la confiance pour une réelle transformation progressiste de la France », a assuré Christian Picquet en charge de la commission qui a rédigé le document d’orientation.

« Exister dans le débat »

« Pour peser, il faut exister dans un débat présidentiel qui concentre toute l’attention », ont également insisté plusieurs intervenants favorables à une candidature communiste face à une gauche dont « la faiblesse est due, plus qu’à ses divisions, à ses renoncements », à l’instar du quinquennat Hollande.

La France insoumise, qui par la voix de Jean-Luc Mélenchon, en amont de la conférence des communistes, leur a proposé une « alliance privilégiée pour constituer un pôle populaire de rupture », n’a pas emporté plus d’adhésion. Pas davantage que « la reproduction des politiques d’accompagnement du libéralisme » ou que « le verdissement du capitalisme », « la tentation du populisme de gauche ne permettra à la gauche de se reconstruire », a jugé Christian Picquet, plusieurs autres intervenants faisant valoir les différences de fond entre leur programme et celui des insoumis, notamment sur le financement de la Sécurité sociale, ou les mesures contre le chômage.

Alternative et « clause de revoyure » rejetées

Face au risque d’élimination de la gauche dès le premier tour de la présidentielle et à celui d’une victoire de l’extrême droite, certains militants se sont toutefois prononcés pour une autre voie. « Il faut viser la victoire et donc chercher le rassemblement, s’il n’y a pas de perspectives pour faire gagner les intérêts immédiats des classes populaires alors c’est le désespoir », a notamment estimé Hugo Blossier, responsable du PCF de la Vienne.

 

« Malgré la qualité de la campagne menée et du programme, les efforts intenses déployés lors des dernières élections européennes n’ont conduit à obtenir qu’un faible résultat », a également observé Jacques Maréchal, secrétaire départemental de Moselle, estimant que « le pouvoir est fort de la division de ses adversaires ». Mais « l’option alternative » soumise au vote, qui proposait « d’interpeller et de rencontrer forces de gauche et acteurs du mouvement social pour construire une stratégie partagée dans la clarté d’un projet de rupture », autour de « dix mesures majeures », a obtenu 29,44 % des voix (4,14 % des participants s’étant abstenus). De même, un amendement plaidant en faveur d’une « clause de revoyure » pour « ajuster et définir les positions des communistes pour les deux élections » en fonction de l’évolution des débats à gauche a également été rejeté, à 65,68 %.

Vers un « pacte pour l’espoir »

À l’issue des débats locaux des dernières semaines, le texte d’orientation adopté à la mi-mars par le Conseil national du PCF a toutefois été légèrement modifié. La démarche de rassemblement en vue des élections législatives est ainsi précisée. « Tout au long de l’année à venir, le Parti communiste français prendra des initiatives en ce sens, est-il écrit. Nous voulons avancer vers un socle commun fait d’idées nouvelles, s’appuyant sur les luttes du monde du travail et de la culture, de la jeunesse, des mouvements sociaux, féministes, écologistes, antiracistes, démocratiques ». 

En vue de constituer un « pacte pour l’espoir », un appel est lancé en direction « des citoyen·ne·s, des militant·e·s syndicalistes, des actrices et acteurs des mouvements populaires, des élu·e·s locaux, départementaux, régionaux, des parlementaires ». En revanche, l’amendement défendu par le président du Conseil national du PCF, Pierre Laurent, pour créer à cette fin dans « chaque circonscription, des « coopératives d’idées » » et « un comité de rédaction national ouvert et transparent pour animer et garantir l’aboutissement de ce travail d’écriture à plusieurs milliers de mains » a, lui aussi, été rejeté à 59,18 %. « Cela ressemble à une superstructure, or le rassemblement ne doit pas être une initiative de sommet, mais d’abord celui des catégories populaires et du monde du travail », a notamment opposé Igor Zamichiei, responsable de la fédération de Paris et membre de la direction nationale.

Reste qu’avec cette démarche, il s’agit de « bousculer tous les scénarios » et de « s’adresser aux forces de gauche, mais aussi aux salariés, aux syndicats, aux élus locaux, à tous les Français, non pas pour parler d’une candidature unique, mais pour nous fixer un objectif : reprendre le pouvoir à la finance », a plaidé Fabien Roussel qui veut « reconquérir les têtes et les cœurs » des abstentionnistes avec un projet de rupture avec le capitalisme.

Fabien Roussel, probable candidat

Dimanche, le débat doit se poursuivre, il s’agira pour les participants de se prononcer sur le choix de leur candidat. Le député du Nord devrait emporter une très large majorité mais deux militants, l’un de Paris, Emmanuel Dang Tran, et l’autre du Val-de-Marne, Grégoire Munck, ont également fait connaître leur intention de postuler à l’investiture.

Les délégués communistes devront aussi mettre au point le bulletin de vote sur lequel sera invité à se prononcer l’ensemble des adhérents du PCF lors d’un vote prévu du 7 au 9 mai prochain. Jusqu’à ce scrutin, qui aura le dernier mot, les échanges se poursuivront au niveau local.

En attendant, le secrétaire national du PCF, Fabien Roussel, doit prendre la parole en conclusion des travaux du week-end, ce dimanche à 12 heures, pour un meeting en direct sur les réseaux sociaux.

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