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Au menu de ce long conseil municipal de ce jeudi 25 février 2021, le rapport d’orientation budgétaire. Il a été l’occasion pour l’équipe municipale de le présenter pour la première fois depuis son élection et aussi, pour l’opposition, de monter au créneau.
Quelques chiffres à retenir : entre 2014 et 2020, l’épargne nette de la commune a baissé de près d’un million d’euros. Aux mêmes dates, la dette est passée de 11,9 millions d’euros à 15,2 millions. Le délai de désendettement est plutôt faible par rapport aux communes de même strate, soit 6,5 ans. « En 2008, ce délai était de plus de douze ans. Nous avons divisé la dette par deux : il faudra s’en souvenir, car on risque de gâcher notre effort », tient à rappeler Agnès Le Brun, désormais dans l’opposition.
Faiblement. « Notre engagement, c’était de ne pas augmenter les impôts locaux. Nous tolérons une hausse de 0,2 %, incompressible. Il faut se rappeler que pour les cinq prochaines années, nous allons payer 115 000 € annuellement pour amortir la crise du Covid. » La plus grande hausse porte sur les constructions nouvelles et les agrandissements dans le foncier, à hauteur de 0,5 %.
Ce budget est de 23 millions d’euros. Soit 40 000 € de plus que l’année précédente. « Il faut prendre en compte la création d’un nouveau service, La Virgule, qui coûte 63 500 €, rappelle Jean-Paul Vermot, maire. Ce budget est sérieux et équilibré. »
Le personnel communal coûte plus de la moitié du budget de la mairie, soit 12,7 millions d’euros. Dont 2,3 millions d’euros réservés aux services techniques pour la propreté ou encore les voiries et un million pour la culture, réhabilitation du musée des Jacobins compris.
Le montant porte sur un peu moins de dix millions d’euros. C’est quasiment la même chose que pour 2020, année record. « C’est la poursuite ou l’aboutissement de projets d’investissements déjà engagés », justifie Ismaël Dupont, adjoint aux finances. Notamment ceux de l’ancienne majorité : les travaux du musée des Jacobins (2,878 millions) ; le complexe sportif de Coatshero (1,3 million d’euros) ; le skatepark (163 872 €) ; la plateforme culturelle de La Virgule (290 000 €) et la voie d’accès au port (368 780 €).
Oui. Un million d’euros est consacré à la restructuration urbaine. 200 000 € pour la première phase de la requalification de la route de Paris ; 400 000 € pour l’îlot du Dossen ; 400 000 € pour du portage immobilier.
65 000 € sont consacrés au futur centre de santé communal, situé en centre-ville. Les médecins qui y travailleront seront des salariés de la Ville. Les écoles et les complexes sportifs auront respectivement le droit à 400 000 € et 162 000 € en 2021.
La majorité espère tenir un rythme d’investissements d’environ 6,5 millions d’euros par an, jusqu’en 2026. Mais uniquement si le budget de fonctionnement tient ses promesses et est contenu. Grâce « à la mutualisation des équipements et du personnel », poursuit Ismaël Dupont.
C’est là que l’opposition tire la sonnette d’alarme. « Concernant la masse salariale du budget de fonctionnement, il faut faire attention à ne pas aller au-delà. Mais je vois qu’il y a beaucoup de recrutements de prévus, notamment avec vos futurs projets comme le centre communal de santé », glisse Agnès Le Brun. « Le but est d’autofinancer le salaire des médecins », répond le maire.
Il va augmenter : les calculs prévoient 16,9 millions d’euros, avec un délai de remboursement de 7,2 ans.
Islamo-gauchisme?
Voici quelques temps que le terme « islamo-gauchisme » sort de la bouche de nos gouvernants.
Mais quel est ce thème si barbare, qui est visé par ce terme par nos gouvernants ?
Autrefois utilisée par la frange d'extrême-droite, l'expression "islamo-gauchiste" vise à discréditer les partisans d'une laïcité d'ouverture et ceux qui refusent d'instrumentaliser l'idée républicaine et universaliste de laïcité pour stigmatiser particulièrement une religion, et surtout ceux qui par leurs pratiques, leurs croyances, ou simplement par leurs origines, lui sont associés: les musulmans, et derrière eux, les étrangers un peu "basanés".
Comment ne pas voir que la paranoïa et les campagnes médiatiques contre les manifestations visibles de la religion musulmane renvoient essentiellement à une phobie xénophobe, à une volonté de déplacer les enjeux de la question sociale vers la question religieuse, raciale, ou communautaire, en semant des graines de conflit qui font le jeu des extrémistes islamistes?.
Cela ne posait en réalité pas de problème quand seule Marine Le Pen et ses acolytes l’utilisaient.
Il est devenu beaucoup plus problématique quand le gouvernement à commencé à l’utiliser.
Vous savez, le gouvernement d’Emmanuel Macron, élu pour faire barrage à l’extrême droite...
Quel magnifique barrage, aussi solide que la ligne Maginot l’était en 40.
Car si le terme « islamo-gauchisme » est devenu monnaie courante dans la France de 2021, un autre terme l’était tout autant dans les années 30, le « judéo-bolchévisme », qui nommait celles et ceux qui protégeaient et soutenaient les juifs, ou encore les juifs, en partie communistes, comme les communistes, réputés inspirés par les juifs.
Si le parallèle entre les années 30 et notre monde peut paraître excessif, la réalité est bien là, les dynamiques de la haine et de la fragmentation sont à l’œuvre.
Les conditions sont réunies: la crise politique dans laquelle la France est plongée élections après élections, une crise économique sans précédent depuis des années. Un sentiment d’abandon pour une jeunesse en perte de repère, la montée de propos autrefois réservés à une frange réactionnaire de la société et qui ne choquent même plus.
Mais heureusement, il n’est pas encore trop tard, d’ici un peu plus d’un an, les français seront appelés aux urnes pour élire le nouveau ou la nouvelle présidente de la République.
Et si pour le moment les médias aux mains de milliardaires nous vendent un second tour Macron/Le Pen, c’est le pouvoir des urnes qui décidera en dernier ressort et le choix ne sera et ne devra pas êtres fait par eux mais par nous, citoyens de France. Nous, citoyens du pays des Lumières.
Alors aujourd’hui, construisons ensemble la France de demain, loin des fachos, loin des réacs, loin de celles et ceux qui veulent détruire la France, son histoire et sa culture.
Et comme le disait si bien Karl Marx, « prolétaires de tous les pays unissez-vous ! »
Enzo de Gregorio
Parti Communiste Français
Mouvement des Jeunes Communistes Français
Sections de Morlaix
2 Petite Rue Callac 29600 MORLAIX – tel : 02 98 88 30 35
Mel : pcf-morlaix@wanadoo.fr
Blog : http://le-chiffon-rouge-pcf-morlaix.over-blog.com/
COMMUNIQUE DE PRESSE
L’école, comme les autres services publics, est un pilier essentiel du bon fonctionnement de la République et de la démocratie, alors même que nous traversons une terrible crise sanitaire, qui met à mal les conditions d’apprentissage des enfants et adolescents.
Beaucoup de promesses ont été faites dont, par exemple, le fait de ne pas toucher aux écoles rurales.
La réalité est toute autre : force est de constater que la carte scolaire prévue pour la rentrée 2021 dans le Finistère ne répond pas aux besoins, et notamment aux besoins spécifiques liés aux conditions sanitaires.
Il est indispensable que chaque enfant puisse avoir accès, partout sur le territoire, à une éducation de qualité.
Le Pays de Morlaix, marqué par une situation sociale et économique particulièrement difficile, est très sévèrement touché avec la fermeture prévue de 11 classes !
Les sections PCF du Pays de Morlaix, la section Morlaisienne Du MJCF (Mouvement des jeunes Communistes de France) tiennent à faire part de leur interrogation et opposition aux fermetures prévues.
Cette décision prise loin du terrain vécu chaque jour par les équipes enseignantes et les élèves, ne répond pas à une question de qualité d’apprentissage des élèves mais, à une question de simple logique comptable.
Les écoles touchées par ces mesures, vont se retrouver avec des situations difficiles, inacceptables encore plus dans la situation de crise sanitaire que nous connaissons.
Le PCF et le MJCF se félicite du rejet de ce projet de carte scolaire lors du Comité Technique Paritaire du mardi 9 Février.
Nous exigeons le gel de toutes les fermetures sur le Pays de Morlaix, comme en France d’ailleurs, pour permettre à l’école d’assumer sa mission au plus près des jeunes.
Jean-Paul Vermot et la majorité morlaisienne de gauche répondent aux attaques sans fondement de l'ex maire Agnès Le Brun, mauvaise perdante, nouvellement introduite en macronie grâce aux réseaux sarkozystes pour travailler avec Blanquer comme "capteuse de terrain", elle qu'on a guère vu sur le terrain auprès des écoles morlaisiennes. C'est dans le Télégramme de ce samedi 6 février.
Derrière le sourire de Maëla Burlot, se cache une grande détermination d’agir pour sa ville. | OUEST-FRANCE
Maéla Burlot fait partie des 8 élus de sensibilité communiste dans la majorité de gauche à Morlaix, adhérents (Ismaël Dupont, Valérie Scattolin, Fréderic L'Aminot, Patrick Gambache, Eugène Davillers Caradec, Marie-Françoise Madec Jacob) ou sympathisants du PCF (c'est son cas et celui d'Elise Kerebel). Ce portrait du Ouest-France illustre bien les qualités de cette femme très engagée, motivée, réfléchie et sérieuse dans son approche des fonctions d'élue comme dans son travail auprès des précaires.
Qui sont nos élus ? Elle a fait ses débuts professionnels comme animatrice dans un centrede loisirs. Aujourd’hui, elle s’attache à une meilleure prise en charge des jeunes enfants.
Ce que lui importe, c’est promouvoir l’égalité des chances pour tous, la solidarité, mais aussi l’égalité femme/homme, et la dimension environnementale. Ce n’est donc pas tout à fait par hasard si Maëla Burlot dit se reconnaître dans les idées de Jean-Paul Vermot mais aussi celles d’Ismaël Dupont qu’elle avait croisé en 2012 au local PCF. Quoi de plus naturel pour cette trentenaire, qui a suivi toute sa scolarité à Morlaix, de vouloir s’impliquer dans la vie municipale. « L’équipe est composée de personnes d’horizons différents et pas forcément politiques, ça m’a rassurée », glisse la jeune élue, benjamine des femmes du conseil municipal.
En binôme avec Catherine Tréanton, adjointe en charge des affaires sociales, de la petite enfance et du handicap, elle prend vite goût à ses missions. « Nous sommes toutes les deux éducatrices spécialisées, tout ce qui touche le social m’intéresse », s’enthousiasme Maëla Burlot qui travaille actuellement comme coordinatrice sur deux services intervenant auprès des publics en grande difficulté sociale, marginalisés ou en voie de marginalisation. « Mais on a réussi à dissocier les deux activités, j’interviens au niveau de la petite enfance, un domaine différent de celui que j’ai au quotidien. »
La Covid n’a pas facilité son travail d’élue : « J’ai réussi à rencontrer tout le monde, notamment les professionnels qui travaillent au niveau des structures d’accueil, chacun a la volonté de vouloir améliorer les pratiques pour une meilleure prise en charge dans les besoins de construction de l’enfant. Mais il y a des problèmes de sous-effectifs depuis plusieurs années après des départs en retraite. On sait aussi qu’il manque de places pour les petits, les outils sont là, mais ils sont vieillissants. J’ai aussi envie de mieux faire connaître les Coccinelles, un lieu d’accueil et d’échanges pour les enfants et leurs parents. »
La jeune femme se sent à l’aise dans son domaine d’expertise, et aime aller au contact des gens. « J’aime voyager hors des sentiers battus et découvrir les cultures différentes de la nôtre. » Elle dit être assez optimiste pour Morlaix : « On peut faire de belles choses ! »
7 décembre 1987 : naissance à Brest
2012 : découvre la politique
Décembre 2019 : accepte de se présenter aux élections municipales
La colère gronde au sein de la communauté d’agglomération. Les élus, réunis hier, se mobilisent contre le projet de fermeture de onze classes dans le territoire du Pays de Morlaix (Finistère).
La colère est grande chez les élus du territoire de Morlaix (Finistère) Communauté. Mardi prochain, le comité technique spécial départemental de l’inspection académique du Finistère traitera de la carte scolaire 2021.
L’hypothèse annoncée est celle de la fermeture de onze classes pour le Pays de Morlaix dont huit sur la seule communauté d’agglomération.
Les huit communes concernées sont Carantec, Guerlesquin, Pleyber-Christ, Plouégat-Guerrand, Plouigneau, Plounéour-Ménez, Plourin-lès-Morlaix, et Saint-Martin-des-Champs.
Vendredi après midi, les élus de ces communes se sont réunis au siège de Morlaix Communauté pour s’insurger contre ce projet et présenter une déclaration commune en présence de Jean-Paul Vermot, le maire de Morlaix et président de la communauté d’agglomération et du sénateur Jean-Luc Fichet.
Les élus dénoncent un plan de défiance de l’État, « une vision comptable et à court terme, qui touche à la qualité de vie du territoire. Nous devons absolument nous mobiliser collectivement, a déclaré Jean-Paul Vermot. Nous voulons rappeler au président de la République et à son ministre de l’Éducation leur promesse de 2017 de ne plus fermer de classes dans les écoles primaires des territoires ruraux. » Le sénateur Jean-Luc Fichet affirme avoir une très grande solidarité avec les communes concernées.
« Nous avons de plus en plus de nouveaux arrivants dans ces communes. L’école est la centrale nucléaire, le cœur de la vie d’une commune. »
Les élus, très mobilisés, exigent pour la carte scolaire 2021, le maintien de l’ensemble des moyens dévolus jusqu’alors aux établissements scolaires des communes visées.
« À défaut, nous exigerons un moratoire sur les mesures envisagées pour la prochaine rentrée. »
Il y a bientôt 8 ans, en novembre 2013, l'usine GAD de Lampaul-Guimiliau fermait. 900 camarades se retrouvèrent sur le carreau, tout ça pour satisfaire les lois du marché.
En 2014, 400 salariés décident de ne pas accepter ce licenciement à prix cassé, en effet les indemnités perçues sont dérisoires et ne permettent pas de s'en sortir dignement et ils décident d'aller aux Prud'hommes. Après une première déception en première instance, ils décident malgré tout de continuer le combat. Ce n'est pas pour rien qu'ils se nomment eux-mêmes : LES IRREDUCTIBLES DE CHEZ GAD ! Lundi prochain, le 8 Février 2021 à 14h00 se tiendra l'audience d'appel à Rennes. Nous voulons tous gagner, nous voulons que les juges nous rendent notre dignité face à ce capitalisme destructeur de vie, nous voulons que l'ex CECAB qui s'appelle maintenant Groupe D'Aucy et qui avait racheté GAD, à l'époque, soit condamné, reconnu coupable de licenciement abusif.
7 suicides, un petit pays sinistré, ou l'emploi ne court pas les rues, cela mérite bien une reconnaissance. Nous n'oublions pas nous ne pardonnons pas !
Compte tenu du couvre- feu, nous n'incitons pas à y aller, mais nous, ex-représentants du personnel, nous y serons.
Marc Hébert, Patrick Le Goas, Jean-Marc Detivelle, Katell Abgrall, Luis Fereirra