Nous avons pu nous procurer les documents du comité de suivi du plan de sauvegarde de l'emploi de Gad Lampaul Guimiliau.
Cela permet de dresser un bilan, un an après la fermeture, au-delà de la médiatisation du livre d'Olivier Le Bras "Le visage des Gad".
793 salariés ont été licenciés.
116 ont retrouvé un CDI (13%), 81 sont en CDD d'une durée supérieure à 6 mois.
Cela ne fait pas lourd!
86 salariés licenciés sont en formation qualifiante/diplômante. On espère pour eux qu'elle débouchera réellement sur un emploi.
10 sont en VAE, projet de reprise ou de création d'entreprise.
105 ex-salariés de GAD sont en CDD de moins de 6 mois ou en CTT.
283 sont à Pôle Emploi, en recherche active d'emploi (environ 40%).
Rappelons que les ex-salariés de GAD sont suivis par des cabinets privés à but lucratif avec lesquels Pôle Emploi, bonne mère, traite: Altédia, et Adventia. C'est ce qui s'appelle le business du chômage.
Le budget formation du "plan de sauvegarde pour l'emploi" (toujours ces formules euphémisantes, à la limite de l'antiphrase) affichait le 28 novembre 2014 une dépense de 1,9 millions d'euros sur une enveloppe totale de 2,4 millions répartie entre la société GAD (942 OOO€), l'OPCA (845000€), la région (99000€) et Pôle Emploi (39000€).
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