Lundi 29 octobre au matin, le Premier ministre a dévoilé la feuille de route du gouvernement pour la réforme de la fonction publique.
Le premier objectif est de supprimer 50 000 postes de fonctionnaires d’ici 2022. Le gouvernement souhaite donc inciter les agents à quitter leur emploi via des plans de départs volontaires. Ceux qui acceptent partiraient avec 24 mois de salaire et le droit aux allocations chômage.
Sur France Info, Jean-Marc Canon, secrétaire général de syndicat CGT de la Fonction publique a dénoncé "le gouvernement, le président de la République, de vouloir faire des fonctionnaires (...) le bouc émissaire d’une crise pour laquelle ils ne sont en rien responsables et ils ont choisi de faire sur leur dos des économies drastiques pour réduire les déficits publics.
« il y a déjà plus d’un million d’agents non titulaires sur les cinq millions d’agents de la fonction publique. Les administrations écornent déjà le principe selon lequel un emploi permanent doit être pourvu par un titulaire. Certains agents restent en CDD pendant six ans avant de pouvoir passer en CDI. Au-delà du problème de la précarité, le statut est avant tout un gage de neutralité et d’impartialité des agents, notamment face à des ordres qui pourraient être illégaux donnés par un supérieur ». Il craint ainsi que l’emploi titulaire passe " de la norme à l’exception"