Ce mercredi 21 janvier avait été décrété « jour de deuil national pour le droit des étrangers », par les associations et particuliers soutenant les migrants, dont une vingtaine était rassemblée devant le kiosque de la place des Otages, à 18 h. Ils avaient déjà dit non à la circulaire Collomb, qui prévoit le recensement des migrants dans les centres d'hébergement. Cette fois, ils dénonçaient le projet de loi « pour une immigration maîtrisée et un droit d'asile effectif », présenté le jour même en conseil des ministres. Car il ne comporte, selon eux, aucun élément relatif à l'amélioration des délais d'enregistrement et d'accès aux droits. Et de réclamer « une politique d'asile digne et humaine » et « un soutien des hébergeants ».
Gwendal Hameury, Le Télégramme, 22 février 2018
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