Alors que le premier ministre veut faire oublier l’enterrement de la loi grand âge, promise depuis le début du quinquennat et censée donner corps au « cinquième pilier de la Sécurité sociale » consacré aux enjeux de la dépendance (le rapport Libault de 2018 prévoyait 6 milliards d’euros en 2024 pour faire face aux besoins du grand âge.), on en loin du compte pour faire face aux besoins de la perte d'autonomie avec un plan gouvernemental de 400 millions.
La mobilisation des salarié-e-s et des retraité-e-s doit donc s’engager sans attendre pour gagner l’intégration du droit à l’autonomie dans la branche maladie de la Sécurité sociale, financé par les cotisations sociales, au sein d’une Sécurité sociale intégrale. Dans le cadre d’une nécessaire loi sur le grand âge et l’autonomie, exigeons la mise en place d’un grand service public de l’autonomie, en établissements ou à domicile avec 200 000 embauches dans les EHPAD et 100.000 dans le secteur de l’aide à domicile.
Alors que le président de la République veut reporter à 64 ans l’âge de départ à la retraite en modifiant les règles paramétriques en agissant sur l’âge de départ à la retraite et en augmentant le nombre de trimestres cotisés la mobilisation s'impose .
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