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10 janvier 2022 1 10 /01 /janvier /2022 19:29

 

Communiqué de presse.

 

Des manifestations sont prévues sur tout le territoire national, le mardi 11 janvier à Brest.

La Coordination Nationale de tous les comités de défense des Hôpitaux Publics, demande aux différents comités de participer à ces manifestations.

 

« Quoi qu’il en coûte », avait dit le Président de la République à l’hôpital de Mulhouse en 2020 ! La Covid est toujours là, mais les promesses n’ont été qu’un feu de paille et c’est encore avec plus de détermination que le gouvernement met en place la stratégie Ma Santé 2022 : moins d’hôpitaux publics pour plus d’ambulatoire, ou, but moins avoué encore, pour plus de privé !

A propos des urgences, le gouvernement a trouvé la solution : faire payer un forfait excluant ceux qui ne peuvent pas faire l’avance !

Epuisés, désabusés par une gestion comptable faisant fi de l’humain, les soignants désertent en nombre !

La catastrophe sanitaire est au rendez vous avec des retards de prises en charge malgré le dévouement des soignants.

Le maintien des brevets empêche de protéger la santé de tous et de limiter l’apparition de variants.

Avec les organisations syndicales des personnels hospitaliers et les collectifs, le Comité de Défense des usagers de l’Hôpital Public des Pays de Morlaix appelle à participer à la manifestation Départementale du mardi 11 janvier à Brest, Place de la Liberté à 10h30.

Toute la population et les usagers de l’hôpital sont appelés à venir à ce rassemblement.

Un covoiturage sera mis en place, RDV sur le parking de Géant coté Citroën à 9h15.

 

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3 janvier 2022 1 03 /01 /janvier /2022 06:54
PCF Morlaix - Calendrier des prochaines réunions

Parti Communiste Français

Section de Morlaix

2 Petite Rue Callac 29600 MORLAIX – tel : 02 98 88 30 35

Mel : pcf-morlaix@wanadoo.fr                                             

Blog : http://le-chiffon-rouge-pcf-morlaix.over-blog.com/        

Mercredi 5 Janvier 2022 : AG des communistes des sections PCF Morlaix, Lanmeur et Saint Pol de Léon / Roscoff (18 h – Local PCF Morlaix)

Mercredi 12 Janvier 2022 : Réunion de préparation de la Fête du Viaduc (18 h – Local PCF Morlaix).

Depuis 58 ans, la section du Pays de Morlaix du PCF organise une fête le 1er mai (fête du « VIADUC »).

Bien sûr, compte tenu de la crise lié au « Covid-19 » nous n’avons pas pu tenir cette fête ni le 1er mai 2020 ni le 1er mai 2021.

Mais nous avons décidé de tenir, dans le respect des règles sanitaires qui s’appliqueront au printemps prochain, notre Fête le 1er Mai 2022.

Elle se tiendra sur la place Allende.

Mardi 18 janvier 2022 (18 h – local PCF Morlaix) : AG du « Comité des Jours Heureux – Pays de Morlaix »

Ce sera la 4ème réunion de ce Comité de soutien à la candidature de Fabien ROUSSEL aux élections présidentielles 2022, Comité de Soutien fort de 117 ami-es et camarades.

Nous y ferons un point sur la situation politique.

Nous y définirons notre activité dans les semaines à venir : distributions de tracts ; réunions publiques ; …

Cette réunion devra se tenir dans le respect des règles sanitaires c’est-à-dire port du masque tout au long de la réunion.

Mardi 8 Février - Mardi de l'éducation populaire sur Jean de La Fontaine avec l'écrivain et journaliste Valère Staraselski

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29 décembre 2021 3 29 /12 /décembre /2021 07:56
Exposition Nono à Plounéour-Menez, ancienne Poste, du 15 au 29 janvier 2022 - Aquarelles de voyage, dessins d'humour, dessin de presse
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15 décembre 2021 3 15 /12 /décembre /2021 07:07
Conseil Municipal de Morlaix du 16 décembre - Un voeu pour demander au président de la République et au gouvernement d'engager le processus de ratification du Traité d'Interdiction des Armes Nucléaires adopté à l'ONU le 7 juillet 2017
Un combat essentiel pour l'avenir de l'Humanité!!!
Au Conseil Municipal de Morlaix, Jeudi prochain, conseil municipal qui débattra de l'orientation budgétaire, nous présenterons un vœu pour que la ville de Morlaix, après celle de Lannion et bien d'autres, demande à son tour au président de la République et au gouvernement d'engager le processus de ratification du Traité d'Interdiction des Armes Nucléaires adopté à l'ONU le 7 juillet 2017.
 
Ville de Morlaix - CONSEIL MUNICIPAL DU JEUDI 16 DÉCEMBRE 2021
Vœu pour demander au président de la République et au gouvernement d'engager le processus de ratification du Traité d'Interdiction des Armes Nucléaires adopté à l'ONU le 7 juillet 2017
VU la Charte des Nations Unies,
VU l’article 55 de la Constitution qui dispose que «les traités ou accords régulièrement ratifiés ou approuvés ont, dès leur publication, une autorité supérieure à celle des lois»,
VU l’article 6 du Traité sur la Non-Prolifération nucléaire (TNP) signé et ratifié par la quasi totalité des États du monde dont la France
VU que cet article 6 stipule que «chacune des parties au Traité s’engage à poursuivre de bonne foi des négociations sur des mesures efficaces relatives à la cessation de la course aux armements nucléaires à une date rapprochée et au désarmement nucléaire et sur un traité de désarmement général et complet sous un contrôle international strict et efficace»,
VU que le Traité d’Interdiction des Armes Nucléaires adopté le 7 juillet 2017 par l’Assemblée Générale des Nations Unies, en vue de la mise en œuvre intégrale et effective du Traité sur la Non-Prolifération des armes nucléaires,
La situation internationale place la question de la prolifération des armes nucléaires et du désarmement au centre des questions cruciales de notre époque. L’arme nucléaire a été utilisée par deux fois dans l’histoire de l’Humanité, à Hiroshima et Nagasaki en août 1945, faisant des centaines de milliers de victimes, et dévastant des régions pendant des années.
La prolifération des armes nucléaires accroît le danger d’un nouvel usage de ces armes de terreur essentiellement dirigées contre les populations civiles. Pour faire face au danger de cette prolifération, la communauté internationale a estimé qu’il n’y avait qu’une seule issue possible: leur élimination comme l’indique l’article 6 du Traité de Non-Prolifération nucléaire et les attendus du Traité d’Interdiction des Armes Nucléaires (TIAN) fondés sur le droit humanitaire et international. 122 États, mais pas la France, ont voté l’adoption du Traité sur l’interdiction des armes nucléaires. Aujourd’hui, 127 États soutiennent ce traité.
Tous les gouvernements sont à présent invités à signer et à ratifier cet accord mondial crucial qui interdit l’utilisation, la production, le stockage, la menace d’emploi des armes nucléaires et ouvre la voie à leur élimination totale. Un prix Nobel de la paix est venu récompenser la campagne internationale ICAN pour l’abolition des armes nucléaires le vendredi 6 octobre 2017. En répondant à l’Appel des villes promu par ICAN, les communes peuvent faire entendre leur voix pour aider à créer un mouvement de soutien pour cette nouvelle norme du droit international
Le conseil municipal de Morlaix est préoccupé par la lourde menace de destruction massive et systématique que les armes nucléaires font peser au dessus des peuples et de l’Humanité. De plus, une partie de l’arsenal nucléaire français est stocké ou transite tout près de chez nous, dans le Finistère, à l’île-Longue, ou encore sur la base aérienne de Landivisiau. La modernisation et le renforcement de notre armement nucléaire représente en outre un coût annuel exorbitant pour le budget de l’État alors que de nombreux services publics mériteraient d’être mieux financés (hôpital public, école, université, collectivités…).
«Notre ville est profondément préoccupée par la lourde menace que les armes nucléaires posent aux communautés à travers le monde. Nous sommes fermement convaincus que nos habitants ont le droit de vivre dans un monde libre de cette menace. Toute utilisation, délibérée ou accidentelle, d’arme nucléaire aurait des conséquences catastrophiques durables et à grande échelle pour la population et pour l’environnement. Par conséquent, nous soutenons le Traité sur l’interdiction des armes nucléaires et appelons notre gouvernement à y adhérer. »
Cet appel a déjà été soutenu par des villes comme Washington, Canberra, Berlin, Dortmund, Düsseldorf, Genève, Hiroshima, Los Angeles, New-York, Manchester, Munich, Nagasaki, Oslo, Potsdam, Salt Lake City, Toronto, et, en France, Paris, La Courneuve, Gennevilliers, Grenoble, Lyon, Besançon, Lannion, etc.
Le conseil municipal de Morlaix considère qu’il est important pour notre commune et ses élus d’exprimer sans plus tarder notre souhait que, pour préserver l’avenir de notre planète et des générations futures, le Président de la République et le Gouvernement engagent dès maintenant le processus de ratification du Traité d’Interdiction des Armes Nucléaires adopté par l’Assemblée Générale des Nations Unies le 7 juillet 2017.
Photo - Départ d'une marche pour la ratification du traité d'interdiction des armes nucléaires sur la presqu'île de Crozon en 2018.
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15 décembre 2021 3 15 /12 /décembre /2021 06:55
Interview de Fabien Roussel au 20h de France 2 ce mardi 14 décembre - visionnage collectif au local du PCF Morlaix

Fabien, on était avec toi, pas au parti communiste chinois comme voudraient le faire croire les journalistes de France 2

Ils sont bien plus complaisants avec la droite et l'extrême-droite...

Première fois depuis des années (15 ans paraît-il, une éternité!) qu'un communiste est invité pour une interview dense au 20h de la chaîne publique et il faut que ceux qui font des courbettes à Macron et ses ministres nous tendent un traquenard pour nous identifier aux "méchants" communistes chinois au pouvoir, images d'archive et reportage manipulateur à l'appui. Au passage ça les embête un peu, eux qui suivent l'agenda atlantiste, que la Chine soit devenue une des plus grandes, sinon la plus grande puissance mondiale, et un pays qui s'est développé et est devenu à la pointe des innovations technologiques, des infrastructures, et de l'urbanisation, en un temps record, réduisant sa pauvreté de manière spectaculaire. 

Fabien Roussel a été très bon, sans agressivité et en les renvoyant à leurs contradictions, à leurs silences sur les vrais lobbyistes de la Chine (comme Raffarin), qui passent gaiement par dessus les non respects des droits humains, et des libertés démocratiques, et des thuriféraires du libre-échange et des délocalisations en Chine ou dans d'autres pays où l'on cherche la main d’œuvre la moins chère, le service public de l'information n'en sort pas grandi.

Il a parlé de nos ambitions pour augmenter les salaires et les pensions, s'attaquer à l'évasion fiscale, au pouvoir de la finance et des ultra-riches, retrouver des marges de manoeuvre financières en faisant contribuer davantage les entreprises et multinationales. Il a défendu une République sociale, laïque, féministe et écologique, où les enjeux de lutte contre le dérèglement climatique doivent être pris au sérieux. Il a donné l'image d'une gauche sereine et déterminée, défendant les travailleurs et les citoyens et citoyennes contre l'arrogance des puissants et les logiques capitalistes.

 

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15 décembre 2021 3 15 /12 /décembre /2021 06:34
Mardi de l'éducation populaire de Georges Cadiou sur Marcel Cachin -14 décembre 2021 - Photo Patrick Gambache

Mardi de l'éducation populaire de Georges Cadiou sur Marcel Cachin -14 décembre 2021 - Photo Patrick Gambache

Mardi de l'éducation populaire de Georges Cadiou sur Marcel Cachin -14 décembre 2021 - Photo Patrick Gambache

Mardi de l'éducation populaire de Georges Cadiou sur Marcel Cachin -14 décembre 2021 - Photo Patrick Gambache

Mardi de l'éducation populaire de Georges Cadiou sur Marcel Cachin -14 décembre 2021 - Photo Enzo de Gregorio

Mardi de l'éducation populaire de Georges Cadiou sur Marcel Cachin -14 décembre 2021 - Photo Enzo de Gregorio

Mardi de l'éducation populaire de Georges Cadiou sur Marcel Cachin -14 décembre 2021

Mardi de l'éducation populaire de Georges Cadiou sur Marcel Cachin -14 décembre 2021

Mardi de l'éducation populaire de Georges Cadiou sur Marcel Cachin -14 décembre 2021

Mardi de l'éducation populaire de Georges Cadiou sur Marcel Cachin -14 décembre 2021

Mardi de l'éducation populaire de Georges Cadiou sur Marcel Cachin

Mardi de l'éducation populaire de Georges Cadiou sur Marcel Cachin

Mardi de l'éducation populaire de Georges Cadiou sur Marcel Cachin

Mardi de l'éducation populaire de Georges Cadiou sur Marcel Cachin

Mardi de l'éducation populaire de Georges Cadiou sur Marcel Cachin

Mardi de l'éducation populaire de Georges Cadiou sur Marcel Cachin

Passionnante conférence du journaliste, écrivain et historien Georges Cadiou sur Marcel Cachin, fondateur breton du parti communiste français - local du PCF Morlaix, mardi de l'éducation populaire du 14 décembre 2021. Une traversée d'une quarantaine d'années de communisme international et en France: rapport avec la révolution bolchevique et la Russie des Soviets, à la politique de guerre de 14-18, Congrès de Tours, politique anti-coloniale, Front populaire et guerre d'Espagne, accords de Munich de 1938 et capitulation devant Hitler (75 députés votent contre cet accord de la honte qui livre la Tchécoslovaquie à Hitler et lui garantit la non agression de la France et de la Grande-Bretagne, dont 73 députés députés communistes, l'ensemble du groupe), procès de Moscou, occupation et Résistance, gouvernement d'union nationale de la Libération, et le parcours d'un militant et d'un dirigeant exceptionnel du monde ouvrier, du socialisme guesdiste puis du communiste, directeur de l'Humanité pendant 40 ans de 1920 à 1958, député et sénateur profondément érudit, cosmopolite, affable et apprécié, passionné par la Bretagne, sa langue et sa culture, lui, l'homme de Paimpol, brillant orateur qui fut l'icône du mouvement communiste pendant le Front Populaire, les films de Jean Renoir l'attestent: Marcel Cachin, un breton émancipé (1869-1958)!

On ne peut que vous conseillez l'excellente biographie de Georges Cadiou sur Marcel Cachin. Très intéressante et agréable à lire, elle se lit comme un roman, et c'est aussi une belle traversée du siècle.

Date à noter dans vos agendas d'ores et déjà: le mardi 8 février, l'écrivain, journaliste et romancier Valère Staraselski viendra nous parler de Jean de La Fontaine, écrivain français universel et atemporel, au local du PCF Morlaix.

Passionnante conférence des Mardis de l'éducation populaire de Georges Cadiou sur Marcel Cachin, 14 décembre 2021 au local du PCF pays de Morlaix
Passionnante conférence des Mardis de l'éducation populaire de Georges Cadiou sur Marcel Cachin, 14 décembre 2021 au local du PCF pays de Morlaix
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14 décembre 2021 2 14 /12 /décembre /2021 07:49
14 décembre, 18h - Mardi de l'éducation populaire du PCF pays de Morlaix - le journaliste et historien Georges Cadiou nous parle de Marcel Cachin, breton émancipé, fondateur du Parti communiste, directeur de l'Humanité pendant 40 ans
Les mardis de l’Education Populaire : conférence sur Marcel CACHIN le mardi 14 décembre (18 h – local PCF Morlaix)
 
Une nouvelle conférence des Mardis de l'éducation populaire du PCF Morlaix se tiendra le mardi 14 décembre (18 h – local PCF Morlaix, 2 petite rue de Callac) avec l’écrivain, journaliste, historien Georges CADIOU , autour de son excellente biographie publiée il y a quelques semaines "Marcel CACHIN, un breton émancipé" (édition Yoran Embanner, 2021).
 
Né à Paimpol en 1879 dans une famille modeste, Marcel Cachin, compagnon de Jules Guesde et de Jean Jaurès, adhère au socialisme révolutionnaire en 1892 alors qu'il est étudiant en philosophie à Bordeaux, puis, séduit par la révolution bolchevique, il est sans doute le fondateur du PCF le plus célèbre et important en décembre 1920 au Congrès de Tours. Journaliste puis directeur de l'Humanité pendant 40 ans, à l'origine du mouvement des Bretons émancipés, défenseur de l'identité bretonne, des langues et cultures régionales, fervent militant anti-colonialiste, il est une des grandes figures de la gauche française à la fin du XIXe et au XXe siècle. Quand il meurt en 1958, des centaines de milliers de personnes suivent son convoi funèbre jusqu'au carré des Communards du père Lachaise à Paris".

Présentation du livre de Georges Cadiou:

Marcel Cachin, un breton émancipé

Yoran Embanner, 2021 - 16€

Compagnon de Jean Jaurès, directeur de « L’Humanité » pendant 40 ans, député, sénateur, Marcel Cachin est surtout connu pour avoir été le principal fondateur du Parti communiste français lors du célèbre Congrès de Tours à la fin du mois de décembre 1920. Né à Paimpol, Marcel Cachin fut, tout au long de sa vie, un fervent anticolonialiste, ardent défenseur de la République espagnole, antifasciste militant, soutien de la cause arménienne. Il fut aussi un militant breton, défenseur acharné de la langue bretonne qu’il parlait. En 1947, avec Pierre Hervé, député communiste du Finistère, originaire de Lanmeur, il présenta à l’Assemblée nationale un projet de Loi sur l’enseignement du breton à l’école publique, projet qui fut ensuite dénaturé par la coalition dite de Troisième force, socialistes et centristes, pour donner la pâle Loi Deixonne. Marcel Cachin savait que la Bretagne était davantage qu’une région, il l’a dit et écrit dans ses carnets personnels publiés voici quelques années par le CNRS.

Georges Cadiou, déjà connu pour avoir dénoncé les dérives du Mouvement breton au moment de l’Occupation dans son livre « L’hermine et la croix gammée » revient ici sur la vie foisonnante de Marcel Cachin, ce « Breton émancipé » qui fut à l’origine d’une association de Bretons de la Région parisienne portant ce nom dans les années 1930.

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7 décembre 2021 2 07 /12 /décembre /2021 06:24
L'écrivaine syrienne Samar Yazbek invitée à Morlaix le jeudi 9 décembre à 19h à la librairie Les Déferlantes
🌊 La rencontre avec Samar Yazbek c'est la semaine prochaine : JEUDI 9 DÉCEMBRE à 19h/ Pensez à réserver, merciii! 😉
 

« 19 femmes est le fruit d’une série d’entretiens que j’ai menés avec des Syriennes dans leurs pays d’asile, ainsi qu’à l’intérieur du territoire syrien. À chacune j’ai demandé de me raconter ‘‘leur’’ révolution et ‘‘leur’’ guerre. Toutes m’ont
décrit le terrible calvaire qu’elles ont vécu.
Je suis hantée par le devoir de constituer une mémoire des événements qui contrerait le récit qui s’emploie à justifier les crimes commis, une mémoire qui, s’appuyant sur des faits incontestables, apporterait la preuve de la justesse de notre cause. Ce livre est ma façon de résister. »
  SAMAR YAZBEK

Avec ce document unique, capital, sur le rôle des femmes dans la révolution, Samar Yazbek rend leur voix aux Syriennes, la voix de la résistance, la voix de l’espoir.

Traduit de l’arabe (Syrie) par Emma Aubin-Boltanski et Nibras Chehayed

 

L’héroïsme de femmes syriennes dans la guerre
Jeudi, 7 Novembre, 2019

19 femmes Samar Yazbek, traduit de l’arabe (Syrie) par Emma Aubin-Boltanski et Nibras Chehayed Stock, 425 pages, 22,50 euros
Grâce à des témoignages étayés, la romancière Samar Yazbek, délaissant un temps la fiction, fait entendre la voix de ses compatriotes, celles dont on parle peu, qui ont tant à dire sur ce qu’elles ont vécu.

 

Opposante à Bachar Al Assad, la romancière, poète et journaliste Samar Yazbek (née en 1970 à Jableh, en Syrie), plus d’une fois menacée de mort par sa propre communauté, les Alaouites – à la tête de l’appareil sécuritaire et militaire syrien –, publie un document poignant. Elle y donne la parole à ses compatriotes en première ligne durant la révolution de 2011. Leur calvaire, leur résistance acharnée, leur rôle au plus fort de la lutte constituent la chair de ce livre qu’on dirait écrit avec leur sang. Samar Yazbek s’efface derrière ces voix plurielles. N’est-elle pas la 20e femme de son livre ? Contrainte à l’exil en 2011 avec sa fille, elle retourne clandestinement en Syrie en 2012 et 2013, observant sur place la militarisation et la radicalisation à l’œuvre au nord du pays. En retrait de sa vocation de romancière, la voici greffière de la vie des autres, hors récit officiel, consignant par écrit « des faits incontestables ». La plupart de ces femmes sont aujourd’hui en exil en France, en Allemagne, en Hollande, au Canada, en Turquie, au Liban… Issues de la classe moyenne, elles font ou ont fait des études. Samar Yazbek s’est promis de recueillir bientôt les témoignages de Syriennes issues de classes pauvres et réfugiées dans des camps, et ceux de femmes kurdes, ainsi que d’opposantes au soulèvement de 2011. Œuvre de vérité en cours qui dessinera, à la longue, une terre en lambeaux éprouvée du dedans.

Elles exigeaient la fin d’une culture patriarcale étouffante

Ces 19 femmes, dès le début de la révolution de mars 2011, se sont dressées contre le régime dictatorial de Bachar Al Assad. Elles exigeaient la démocratie, des changements dans leurs conditions de vie, des droits élargis, ainsi que la fin d’une culture patriarcale étouffante. La plus jeune a 20 ans quand éclate la révolution, la plus âgée, 77. Sara, Mariam, Doucha, Souad, Amal, ­Hazami, Faten… sont alaouites, sunnites, chiites, druzes, chrétiennes… Peu sont alors politisées, hormis deux, dont l’une a été membre du « Parti de l’action communiste » interdit. Elles viennent de toutes les régions du pays. On les entend dans leur quotidien d’effroi. Toutes sont devenues activistes dans l’urgence. Elles ont essuyé les tirs de mortier, les bombes au chlore, le gaz sarin, armes chimiques aux dégâts extrêmes (« le sol jonché d’intestins », « On ne faisait que ramasser des cadavres déchiquetés »). Certaines ont dû recoudre des corps en charpie pour les rendre présentables. Elles se sont improvisées infirmières d’urgence. Beaucoup ont perdu un père, une mère, des frères. Elles ont organisé des centres d’éducation dans les sous-sols. Les hommes, y compris ceux de l’Armée syrienne libre, voyaient souvent d’un mauvais œil leurs initiatives. Elles ont été progressivement empêchées d’agir, d’abord par le régime, les conseils locaux, les brigades et enfin les djihadistes. On les humilie, on les jalouse. Qu’à cela ne tienne. « Invraisemblablement courageuses », elles alphabétisent, animent des ateliers clandestins pour former leurs sœurs à « l’autonomie économique », créent des bureaux d’aide psychologique. Elles filment et documentent les événements au péril de leur vie. Elles ont pour la plupart été torturées, ou prises en otage. Le corps capté par les hommes de tout poil, elles sont contraintes de se voiler de la tête aux pieds lorsque Daech gagne du terrain. « Tout ce qui touchait à notre présence et à notre apparence les rendait dingues », dit l’une d’elles.

L’ouvrage éclaire aussi sur les rivalités entre groupes rebelles, du sécularisme démocratique de l’Armée syrienne libre au « djihadisme gradué d’al-Nosra et de Daech » en passant par « le salafisme nationaliste » de Jaych al-Islam. Il analyse la flamme du confessionnalisme allumée par le régime, les collusions entre Assad et les brigades salafistes, le rôle délétère de l’argent saoudien… Zaina Erhaim dit : « Nous revendiquions plus de liberté et de dignité et nous n’avons obtenu qu’asservissement et humiliation. »

Muriel Steinmetz
L'écrivaine syrienne Samar Yazbek invitée à Morlaix le jeudi 9 décembre à 19h à la librairie Les Déferlantes
L'écrivaine syrienne Samar Yazbek invitée à Morlaix le jeudi 9 décembre à 19h à la librairie Les Déferlantes

Samar Yazbek entr'ouvre les "Portes de la terre du néant" en Syrie

Article de 2016 dans Le Chiffon Rouge:

Le monde est obsédé par l'Etat islamique, mais les avions d'Assad continuent à larguer des bombes sur les civils, dans les provinces d'Idlib, de Damas, d'Homs, d'Alep".

"Nous sommes dans une guerre entre le Beau et le Laid. Il faut lutter contre l'effondrement moral".

Samar Yazbek

Un livre beau, terrible et déchirant à lire d'urgence sur la guerre en Syrie, que l'on sent en lisant ce témoignage s'enfoncer dans l'absurdité, la confusion et le chaos le plus total.

Samar Yazbek a été trois fois clandestinement dans le Nord de la Syrie partiellement tenu par la rébellion depuis le début de la guerre: elle a suivi des combattants rebelles, vu et vécu les carnages causés par les bombardements des hélicoptères et avions de Bachar-al-Assad, ramassé des corps de victimes dans les décombres, écouté les témoignages des survivants des crimes de guerre des voyous sans foi ni loi qui terrorisent le peuple pour le compte du régime de Bachar-al-Assad. Elle a vu la volonté d'anéantissement des zones rebelles, certains villages ou petites villes pouvant recevoir cinq fois en une après-midi des salves de barils explosifs semant la mort de manière terrifiante. Elle raconte la dérive communautaire et sectaire d'un conflit opposant au départ une dictature à la majorité du peuple syrien entrée en rébellion pour sa dignité et ses droits bafoués, une évolution démocratique. Elle nous parle avec beaucoup d'humanité et un sens du détail qui résume des choses fortes et difficilement dicibles du courage et de la capacité de résilience d'une population civile qui survit et vit malgré tout dans les pires conditions, peut continuer à plaisanter, à pratiquer ses rituels quotidiens, à s'aimer, à manifester de la fraternité et de la solidarité collective, tout en étant confrontée aux agressions constantes des forces militaires et de sécurité criminelles de Bachar-al-Assad et des islamistes de Daech, souvent étrangers et méprisant pour la population autochtone, ou d'autres groupes, qui pratiquent les enlèvements, les exécutions, et tentent d'imposer une dictature sur les mœurs et les comportements à partir d'une conception de la morale et du religieux qui n'était pas du tout celle des Syriens, dont la vie sociale ressortait d'une vieille civilisation urbaine multiculturelle, non d'une politique religieuse sectaire, formaliste et essentiellement oppressive de l'individualité.

Ce livre est précieux pour comprendre l'insurrection du printemps 2011, mesurer la sauvagerie de sa répression par le régime pendant des mois, le cynisme et la cruauté du pouvoir, les raisons du déclenchement de la guerre civile, ses instrumentalisations, son évolution de moins en moins lisible, avec la multiplication des factions rebelles, en concurrence les uns avec les autres, parfois vénale, le morcellement du territoire, la progression de l'Etat islamique, mieux équipé, ayant plus de moyens, et bénéficiant de l'apport des djihadistes étrangers.

***

Voici de larges extraits d'une chronique du journaliste et écrivain Jean Hatzfeld, qui a lui-même magistralement raconté la barbarie humaine et la guerre au Rwanda et en Yougoslavie, dans "Le Monde des Livres" du 15 avril 2016.

Les Portes du néant (Bawabât ard al-adâm), de Samar Yazbek, traduit de l’arabe (Syrie) par Rania Samara, préface de Christophe Boltanski, Stock, « La cosmopolite », 306 p., 21 €.

Les Portes du néant, à la frontière turque, s’ouvrent une première fois sur la route qui mène à la région d’Idlib, dans le nord-ouest de la Syrie. Samar Yazbek les franchit en août 2012, en se faufilant dans un trou creusé sous des barbelés. Une voiture l’attend, qui traverse la nuit sur un fond sonore de bombardements, avec à l’intérieur Maysara et Mohammed, deux frères d’armes rebelles : ses anges gardiens.

A Saraqeb, le véhicule stoppe devant une vaste demeure envahie de familles, qui sera désormais le sweet home de Samar Yazbek où, de retour de ses chaotiques expéditions, elle retrouve une douceur complice auprès de gens un peu en vrac, notamment deux gamines, Rouha et Aala, dont elle écrit, une nuit de frappes aériennes : « Une nouvelle famille se joignit à nous dans l’abri. Aala, qui insistait toujours pour raconter une histoire chaque soir (…), me les montra du doigt : “Leur mère est de notre côté, mais le père soutient Bachar. (…) Mais ça fait rien. Elles doivent se cacher ici avec nous pour ne pas mourir.” Ma petite Schéhérazade avait les plus beaux yeux noirs que j’ai jamais vus. (…) Elle observait attentivement le monde autour d’elle mais paraissait toujours plus fragile chaque fois que nous descendions dans l’abri. Elle s'occupait de sa petite sœur Tala qui souffrait d('un déséquilibre hormonal causé par la peur et l'angoisse (...) Peu de temps avant que les frappes ne s'interrompent, elle saisit le morceau d'obus que tenait Tala en lui disant d'un temps calme: "ça, ce n'est pas pour les enfants". Elle avait à peine sept ans."

Pas de néant à l'horizon, mais une guerre, soudaine, contre Bachar-al-Assad que les rebelles mènent à la kalachnikov tandis que l'armée attaque du ciel en hélicoptère. Samar Yazbek la rejoint pour vivre l'après-Bachar: aider les femmes à monter des ateliers, distribuer des journaux, discuter à longueur de nuits, écrire.

Samar Yazbek est née dans une grande famille alaouite, à Lattaquié, dans la Syrie d'Hafez Al-Assad, le chef alaouite. Elle a vécu une enfance insouciante sur les bords de l'Euphrate. Caractère trempé, elle quitte les siens à 16 ans pour Damas, pour se vouer à la littérature.

Aussi, naturellement, chaque vendredi du printemps 2011, elle a marché dans la foule pacifiste, qui après celle de Tunis, du Caire, a célébré les révolutions arabes. Elle a publié des articles sur le vent de la liberté, dénoncé les violences de la répression. Les policiers l'ont tabassée en prison. Sous la menace des moukhabarat (services de renseignements), elle s'est réfugiée à Paris.

L'espoir d'une Syrie libre l'attire donc dans les bras de la guerre un an plus tard.

Elle écrit un hymne à la dignité des Syriens, note les graffitis des murs: "O Temps que tu es traître!"

Elle accompagne les combattants en expédition. Puis la guerre sombre dans un chaos radical qui imprègne son écriture.

Février 2013, deuxième porte: cette fois, Samar franchit la frontière à travers un village bédouin. Elle décrit magnifiquement les zones frontalières. Elle repart dans les villages. Les barils de poudre jetés d'hélicoptère remplacent les obus, les cadavres sentent fort sous les décombres. Les gamines Aala et Rouha sont parties. L'auteur observe les nouveaux visages:

"Une fille de seize ans était assise à l'entrée, coiffée d'un hijab. Elle était amputée des deux jambes, l'une coupée à la cuisse, l'autre au genou. Son regard était serein cependant. Elle m'a dit qu'elle apprenait à dessiner à ses frères et à ses sœurs, mais qu'elle manquait de matériel. (...) Après nous avoir regardés descendre vers le caveau où vivaient les siens, la tête penchée, elle continua à tracer des lignes dans la terre humide."

Le temps presse terriblement, Samar Yazbek choisit un style qu'elle veut efficace, parfois rude. Elle rapporte ainsi les mots d'un déserteur de l'armée:

"On entre dans un appartement et on casse tout sous les ordres de l'officier qui vocifère et jure. Il décrète qu'on doit violer une fille. La famille s'est réfugiée dans la chambre à côté. Il nous passe en revue le doigt pointé avant de s'arrêter sur mon ami Mohammed. Il lui donne une tape dans le dos... Mohammed tombe à genoux, baise les godasses du type: "Pitié, commandant! Ya sidi! Je ne peux pas. S'il vous plaît" (...) L'officier lui saisit les couilles en criant: "Tu veux que je t'apprenne comment faire?" Alors mon ami s'est redressé et rué sur lui, et c'était un costaud, je vous le jure (...) L'officier a tiré sur Mohammed, il l'a tué. Vous voulez savoir où il a visé?".

Samar Yazbek s'impose sur scène: "Je poussai un hurlement en croyant avoir touché une main douce et délicate sous les débris. Mon cri me trahit.(...) Un garçon de vingt ans à peine qui portait au front un bandeau noir sur lequel était écrit "Il n'y a de Dieu qu'Allah!" s'exclama: "Eloignez cette femme! Sa place n'est pas avec les hommes. Dieu nous pardonne!" Je lui aurais obéi si je n'avais pas su qu'il n'était pas syrien. Je le défiai du regard. C'était l'un des combattants étrangers de Daech. Je ne reculai plus d'un pouce comme il s'avançait vers moi. Au même instant, la voiture de mes amis s'arrêta devant nous (...)". (...)

Été 2013, revenue à Paris, on imagine Samar Yazbek à sa table, écrivant ses mois de guerre, le désespoir d'un pays perdu, le déracinement. Mais elle repart là-bas, à "la frontière où m'attendaient Abdallah et son frère Ali, qui venait de perdre un œil à cause d'une balle. (...) Chaque fois que je les quittais, j'avais le sentiment que je ne les reverrais plus, puis je revenais, et là, c'était comme si j'allais passer le reste de ma vie avec eux".

(...) Dans la Syrie en guerre, les journalistes ne voyagent plus comme au Liban ou en Bosnie. Leur tête, mise à prix, repose sur un cou fragile. Ils arpentent la frontière, parfois s'aventurent en de rapides incursions. Les réseaux sociaux pervertissent l'information qu'ils ne ramènent plus.

En Syrie, les villes sont écrasées, les champs dévastés; la guerre détraque les esprits. Elle dérobe la révolution. (...)

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30 novembre 2021 2 30 /11 /novembre /2021 20:41
Morlaix. Les communistes créent le comité des jours heureux, en soutien au candidat Fabien Roussel
​La section morlaisienne du Parti communiste français vient de créer son comité des jours heureux, qui permet de travailler sur la campagne de Fabien Roussel, secrétaire national du PCF, candidat à la présidentielle de 2022. Pour aller plus loin, des réunions publiques et des meetings sont en cours de réflexion.
 
Jean-Luc Le Calvez, Daniel Ravasio, secrétaire de section du Parti communiste français à Morlaix, et Ismaël Dupont, secrétaire départemental.
 
Jean-Luc Le Calvez, Daniel Ravasio, secrétaire de section du Parti communiste français à Morlaix, et Ismaël Dupont, secrétaire départemental. |
 
 
 
« Nous avons déjà distribué 20 000 tracts », résume Daniel Ravasio, secrétaire de section du Parti communiste français de Morlaix (Finistère). Cette dernière vient de créer son comité des jours heureux, pour « travailler sur la campagne de Fabien Roussel aux présidentielles ».
 
 

« Nous avons déjà distribué 20 000 tracts », résume Daniel Ravasio, secrétaire de section du Parti communiste français de Morlaix (Finistère). Cette dernière vient de créer son comité des jours heureux, pour « travailler sur la campagne de Fabien Roussel aux présidentielles »

Un comité de soutien au candidat existe aussi à l’échelle de la circonscription, regroupant 85 personnes. « Tous les citoyens peuvent nous rejoindre. Si on veut progresser, ça sera grâce au bouche-à-oreille et à une campagne de proximité », défend Ismaël Dupont, secrétaire départemental.
 

Le but est de diffuser les idées de Fabien Roussel. « On voit que celles de l’extrême-droite envahissent les médias. Mais la préoccupation principale des gens, c’est le pouvoir d’achat et l’emploi. Nous sommes l’antidote aux dérives de cette société. »

Les militants et sympathisants ont donc réfléchi, mercredi 24 novembre 2021, à la mise en place de réunions publiques et de futurs tractages.

 
Prochaine réunion mardi 21 décembre 2021, à 18 h, au 2, petite rue de Callac à Morlaix. Contact : comite.jh.morlaix@gmail.com
 
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30 novembre 2021 2 30 /11 /novembre /2021 07:01
Le comité de défense de l'hôpital sur le marché de Morlaix le 27 novembre pour annoncer la manif du 4 décembre à Guingamp (photos Pierre-Yvon Boisnard)
Le comité de défense de l'hôpital sur le marché de Morlaix le 27 novembre pour annoncer la manif du 4 décembre à Guingamp (photos Pierre-Yvon Boisnard)
Le comité de défense de l'hôpital sur le marché de Morlaix le 27 novembre pour annoncer la manif du 4 décembre à Guingamp (photos Pierre-Yvon Boisnard)

Martine Carn et le comité de défense de l'hôpital étaient sur le marché de Morlaix ce samedi pour mobiliser sur la manif du 4 décembre à Guingamp. Photo de notre ami Pierre-Yvon Boisnard.

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