Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
5 août 2023 6 05 /08 /août /2023 07:44

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
5 août 2023 6 05 /08 /août /2023 07:00
Qu’est ce que « le jour du dépassement » que la Terre atteint ce 2 août ?

Ce mercredi 2 août, les ressources que la Terre peut régénérer en un an sont épuisées. L’indicateur est un moyen pour sensibiliser les citoyens

C’est devenu une habitude. Chaque année depuis 1970, le jour du dépassement fait son irruption dans l’actualité. Cet indice, mis au point par l’ONG américaine Global Footprint Network, calcule la date à partir de laquelle l’humanité a épuisé l’ensemble des ressources naturelles reconstituables en un an. « Si l’on prend l’exemple des forêts, on va utiliser du bois pour les constructions, les meubles, et ainsi de suite », explique Jean Rousselot, responsable de la campagne eau douce chez WWF France.

« Si on coupe plus vite que la forêt ne peut se régénérer, au fur et à mesure, on va éroder ces terres forestières, et vivre à crédit, jusqu’à ce qu’il n’y ait plus suffisamment de bois. » Cette année, la date fatidique sera dépassée le 2 août.

Le chiffre choc rend la notion compréhensible pour les citoyens, donc efficace pour les sensibiliser

Mais cet indice est-il réellement fiable ? D’après Jean Rousselot, il comporte forcément une marge d’erreur, car « c’est un indice global. On ne peut pas accumuler des données locales très précises et les agréger à échelle mondiale, il y a forcément une érosion ». En effet, pour aboutir à ce calcul, l’ONG se base sur deux indicateurs : l’empreinte écologique de la population et la biocapacité de la planète, chacune calculée en hectares.

Parmi les données étudiées : les forêts, les zones de pêche, les terres construites et cultivées, les pâturages, ainsi que l’empreinte carbone. Au total, l’ONG dit passer au tamis plus de 15 000 données par pays chaque année. D’ailleurs, si en 2023 le jour du dépassement est en recul de cinq jours par rapport à 2022, c’est avant tout dû à une actualisation des paramètres, qui induit quatre jours de décalage.

Le jour du dépassement n’est pas tout à fait une information exhaustive, puisque la qualité des données sur lesquelles il repose peut varier. Mais la trajectoire sur cinquante ans, elle, est fiable : « L’intérêt de cet outil, c’est qu’il nous donne des tendances », avance le représentant de WWF. Difficile de faire plus clair : en 1970, le jour du dépassement avait lieu le 29 décembre.

Le chiffre choc rend la notion compréhensible pour les citoyens, donc efficace pour les sensibiliser, selon Jean Rousselot. «  L’opinion des citoyens est importante pour que les politiques se fassent », ajoute-t-il. Une urgence, car, « pour respecter cet objectif d’ici à 2030, il faudrait que le jour du dépassement recule de dix-neuf jours chaque année durant les sept prochaines années. Il faut donc passer des mots à l’action », estime-t-il. Pour cela, peut-être vaudrait-il mieux éviter de mettre les réglementations environnementales en pause, comme l’a demandé Emmanuel Macron en mai.

 

Partager cet article
Repost0
3 août 2023 4 03 /08 /août /2023 07:41

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
1 août 2023 2 01 /08 /août /2023 05:50

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
16 juillet 2023 7 16 /07 /juillet /2023 15:54

 

 

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
8 juillet 2023 6 08 /07 /juillet /2023 08:41

 

 

 

Partager cet article
Repost0
13 décembre 2022 2 13 /12 /décembre /2022 06:57

 

 

Ils promettaient d’agir contre la déforestation importée pendant que se tenait la COP 27 en Egypte. Mais aujourd’hui, la Commission européenne, les pays membres de l’Union et les parlementaires européens sont en train de finaliser un texte qui prévoit d’exclure de toute taxe carbone les produits agricoles importés des pays tiers.

  

L’Humanité de ce jour évoque en pages 14 et 15 des faits de corruption au Parlement européen et à la Commission européenne, dans la cadre de la préparation de la coupe du monde de football au Qatar.  Voilà quelques jours, nous évoquions, ici même, la négociation engagée entre le la Commission européenne, les Etats membres de l’Union et le Parlement européen sur la mise en place d’une « taxe carbone » aux frontières de l’Union afin de réduire les importations de produits agricoles favorisant la déforestation dans certains pays tiers. Bruxelles indiquait que ces importations étaient à l’origine de 16% de la déforestation mondiale et laissait entendre qu’il s’agissait avant tout de produits comme les viandes bovines, ovines, porcines et de volailles en provenance de plusieurs continents, mais aussi la nourriture du bétail via les importations européennes de soja et de maïs notamment.

Ce lundi, 12 décembre à 3H du matin, une dépêche de l’Agence France Presse (AFP) nous indique que « l’UE finalise les modalités d’une « taxe carbone » à ses frontières ».En voici quelques extraits que l’on peut qualifier de révélateurs sur les magouilles  qui se discutent à Bruxelles :

« Verdir les importations industrielles en faisant payer les émissions carbones liées à leur production : l’UE finalise lundi les modalités d’un mécanisme inédit, qui doit aussi signer la fin des « droits à polluer » gratuits alloués aux industriels. Avec l’envolée du prix de la tonne de CO2, l’idée d’éviter un « dumping écologique » qui verrait les industriels délocaliser leur production hors d’Europe, tout en encourageant le reste du monde  à adopter les standards européens».

Réduire la taxation et repousser les dates d’application

Au terme de cette présentation, la dépêche de l’AFP fait la démontre que la réalité na pas grand-chose à voir avec cet affichage de bonnes intentions. Ce que révèle cet extrait de la dépêche :

« L’appellation populaire de « taxe carbone » est trompeuse : il ne s’agit pas véritablement d’une taxe, mais d’un « ajustement » aux frontières (« CBAM » en anglais) consistant à appliquer aux importations les critères du marché du carbone européen, où les industriels de l’UE sont tenus d’acheter des « droits à polluer ». L’importateur devra déclarer les émissions directement liées au processus de production, et si celles-ci dépassent le standard européen, acquérir un « certificat d’émission » au prix du CO2 dans l’UE. Si un marché carbone existe dans le pays exportateur, il paiera seulement la différence. Commission et Etats défendent une application progressive du mécanisme sur dix ans à partir de 2026. Les eurodéputés, eux, demande une mise en œuvre gratuite entre 2027 et 2032 (…) La proposition de la Commission européenne, reprise par les Etats, vise les importations dans les cinq secteurs jugés les plus polluants (acier, aluminium, ciment, engrais, électricité) ».

Alors que les importations de soja, de maïs, de carburants agricoles et de viande sont responsables de la déforestation, il n’est plus question à Bruxelles de leur appliquer une taxe carbone. Pour le reste, la dépêche de l’AFP aborde aussi le sujet ayant trait aux règles de l’OMC en ces termes :

« A mesure que montera en puissance « l’ajustement aux frontières », les quotas gratuits distribués aux secteurs concernés seront supprimés progressivement. Un point crucial : en traitant à égalité importations et production locale, Bruxelles estime rester dans les clous des règles de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) et contrer les accusations de protectionnisme. Mais le calendrier reste âprement discuté. Les eurodéputés réclament une suppression très progressive, permettant aux entreprises de recevoir 50% d’allocations gratuites en 2030, avant la disparition en 2032. Les Etats veulent en maintenir jusqu’en 2035 ».

Et en même temps on importera plus de volailles

Ainsi donc, les importations européennes des produits agricoles qui favorisent la déforestation dans les pays exportateurs ne semblent plus concernées par la taxe carbone aux frontières communes des pays membres de l’Union européenne. Voilà qui nous renvoie au communiqué publié le 9 décembre les producteurs français de volailles dont voici le premier paragraphe :

« Ce vendredi, au moment où l’Union européenne s’apprête à signer un nouvel accord commercial avec le Chili, l’Interprofession des volailles françaises -ANVOL- appelle le Gouvernement français à tenir ses promesses. Il lui a en effet assuré à de multiples reprises se positionner contre un tel accord. La filière rappelle en effet que cette ratification doublerait le quota de poulets importés chaque année depuis le Chili de 18.000 tonnes à 40.000 tonnes, ce qui représenterait 45 millions de poulets par an. Alors qu’un poulet sur deux est déjà importé en France et que les professionnels luttent pour le maintien de leurs activités dans un contexte très difficile d’influenza aviaire et de flambée des coûts de production, la conclusion de cet accord leur infligerait de graves difficultés supplémentaires ».

Quand trois ministres affichent leur priorité !

 Si toutes les importations françaises de volailles ne proviennent pas des pays tiers, celle en provenance du Brésil et d’Ukraine ont respectivement augmenté de 120% et 181% sur les six premiers mois de 2022. Par ailleurs, la nourriture des volailles qu’on élève en Espagne et aux Pays Bas pour être vendues en France provient surtout des céréales et des tourteaux produits en Amérique du Sud. Le 9 décembre aussi, un communiqué commun de trois ministères français montrait que la priorité du gouvernement ne portait pas sur la déforestation importée. Titré « Lutte contre l’emballage plastique des fruits et légumes », son premier paragraphe était ainsi rédigé : « M. Marc Fesneau , ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté Alimentaire, M. Christophe Béchu , ministre de la Transition écologique  et de la Cohésion des territoires , et Bérangère  Couillard, secrétaire d’Etat chargée de l’Ecologie, réaffirment  que la lutte contre les plastiques à usage unique  est une priorité ».

Ce ne sont donc pas ces trois ministres qui demanderont des comptes à Bruxelles sur la déforestation importée !

 

 

Partager cet article
Repost0
23 novembre 2022 3 23 /11 /novembre /2022 06:26

 

La 27ème conférence sur les changements climatiques vient de se terminer à Charm el-Cheikh (COP 27). Elle aurait dû être au rendez-vous de l'histoire et l'occasion d'un grand pacte de solidarité climatique mondial. C'est finalement un tout autre scénario qui est imposé aux peuples du monde, à la biodiversité, à la planète.

 

 

Alors que cette COP devait enregistrer des engagements très ambitieux de baisse d'émissions de CO2, compatible avec l'accord de Paris, et limiter ainsi le réchauffement climatique à 1,5 degré, nous nous retrouvons au même point qu'à l'issue de la COP26, et le monde se dirige tout droit vers un réchauffement de plus de 2,5 degrés.

La planète connaît déjà un réchauffement global de 1,2 degré, conséquence d'un usage encore massif des énergies fossiles. Les négociations n'ont même pas abouti à la mention explicite de la sortie du pétrole et du gaz dans l'accord final, et le charbon est quant à lui à peine mentionné. Les grands pays producteurs de gaz et de pétrole en tête, ainsi que la présence de nombreux lobbies représentant des multinationales américaines et européennes ont eu raison de cette mention.

Nous avons assisté à un exercice de procrastination climatique, avec de grands pays émetteurs renvoyant leurs objectifs de neutralité carbone à l'horizon de 2050-2070 et refusant obstinément de s'engager à court terme. Ainsi, l'engagement d'une baisse des émissions mondiales de CO2 avant 2025, pour suivre les conclusions du dernier rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), n'a pas été pris. Le capitalisme et sa logique à court terme consistant à sécuriser les rentes et les installations en place liées aux énergies fossiles, ont encore joué à plein ! Pire, cette COP, par la présence de nombreux lobbies, a été l'occasion, en coulisses du sommet, de signatures de nombreux contrats gaziers !

C'est un tout autre chemin que l'Humanité doit prendre : comme le souligne l'AIE (Agence internationale de l'énergie), l'objectif de limitation à 1,5 degré nécessite de renoncer à 60 % des réserves de pétrole et de gaz déjà connues et à ne plus investir dans de nouvelles exploitations. Il s'agit aussi de décroître nos émissions de 40% d'ici 2030 par rapport au niveau d'aujourd'hui. C'est un effort colossal, effort que le capitalisme n'est pas prêt à engager, soucieux de sécuriser les profits des activités fortement émettrices. Le seul agenda du capitalisme n'est pas celui du climat mais celui des actionnaires!

Le PCF salue malgré tout la mention explicite d'un fonds destiné aux réparations et dommages pour les pays directement victimes du changement climatique, qui sont parmi les plus faibles émetteurs de CO2. Les modalités de financement de ce fonds restent encore à préciser pour la prochaine COP28. Si la taxation des profits des grands groupes pétroliers et gaziers doit contribuer à cette solidarité, les besoins en investissements pour l'atténuation, l'adaptation et les réparations, sont immenses et nécessitent de changer profondément le rôle des institutions financières internationales, en premier lieu le FMI, la banque mondiale, la BCE, et des banques. Ces institutions doivent résolument oeuvrer au développement et à la lutte pour le climat, plutôt que de satisfaire les logiques financières du capitalisme financier.

 

Le temps presse, cette décennie sera déterminante : chaque dixième de degré de réchauffement évité compte. Le PCF appelle toutes les forces progressistes et la société civile à se mobiliser pour faire respecter l'accord de Paris et tenir sur l'objectif d'un réchauffement limité à 1,5 degré.

Partager cet article
Repost0
20 novembre 2022 7 20 /11 /novembre /2022 06:42

 

La guerre, comme la compétition économique intra-impérialiste, va à l'encontre des enjeux qui se discutent au sommet pour le climat, en ce moment en Égypte.

Tous les indicateurs montrent que les émissions de gaz à effet de serre continuent de progresser dangereusement, à tel point que les bornes de limitation des changements climatiques posées lors de la conférence de Paris pourraient être atteintes non pas en 2050, mais dans seulement neuf années. 

 

Pour le climat, un autre projet politique

La lutte contre les bouleversements climatiques est un projet politique en soi. Il appelle de tourner le dos au capitalisme mondialisé et financiarisé. On ne peut, en effet malheureusement, que constater conférence après conférence sur le climat, que les seuils d’alerte sont sans cesse dépassés.

Les espoirs nés de la signature de l’Accord de Paris, voilà maintenant sept ans, se sont largement évanouis dans les brouillards des pollutions et des maltraitances infligées aux êtres humains et à la planète.

Contenir la hausse des températures à 1,5°C d’ici 2100 apparaît désormais illusoire. Les experts prédisent que ce seuil fatidique serait atteint dès 2035, soit dans treize années. Déjà, les impacts des bouleversements sont là et ils sont colossaux, notamment dans les pays du Sud. Canicule record en Inde, plus de mille personnes mortes au Pakistan en septembre dernier, victimes d’inondations monstrueuses, sécheresse intense en Afrique de l’Ouest, Ouragan meurtrier aux États-Unis, inondations au Nigéria ; migrations amplifiées sous l’effet du manque d’eau et de nourriture. Ce mois d’octobre on aura relevé des températures dépassant 30°C dans les départements du sud de la France, après un été ou 40 000 personnes ont dû être évacuées de leur domicile à cause de gigantesques incendies particulièrement en Gironde. L’INSEE évalue à 11 000 le nombre de décès « vraisemblablement » liés à la canicule. Il y a donc urgence. Une urgence totale.

Dans un tel contexte, la réunion d’une nouvelle Conférence sur le climat en Égypte doit être utile et peser en faveur de décisions strictes pour fermer le chemin qui mène à l’abîme. Remarquons que dans ce moment de guerres et de tensions géopolitiques et militaires, de conflictualités croissantes entre grandes nations, une telle conférence réunissant tous les pays du monde est positive. Elle permet de maintenir des dialogues, de faire connaître des propositions et des actions coopératives possibles. Cela ne suffit évidemment pas.

Pas plus que ne peuvent suffire les injonctions permanentes adressées aux citoyens sur leur comportement. Cette propagande à sens unique fait croire que tout dépend de l’automobiliste qui se rend au travail, de la famille qui a du mal à se chauffer, du petit paysan qui n’en peut déjà plus.

Toutes ces prescriptions, même si elles ne sont pas totalement inutiles, visent surtout à masquer les responsabilités des États et des grandes multinationales, particulièrement celles qui s’engraissent avec les énergies carbonées.

Leurs profits sont partout au zénith. Or, tous les scientifiques convergent désormais pour montrer qu’il est impossible de contenir le réchauffement climatique en deçà de 2°C sans remettre en cause les énergies fossiles à l’origine de 90% des émissions mondiales de gaz carbonique.

Continuer à discuter sans cesse des symptômes, l’augmentation des gaz à effets de serre dans l’atmosphère sans traiter les causes c’est-à-dire le gaz, le pétrole et le charbon fait perdurer les bases du capitalisme mondial destructeur.

Ce sont les rapports du GIEC et de l’agence internationale de l’énergie qui préconisent un moratoire sur ces sources d’énergie et l’interdiction de l’exploitation de nouveaux gisements. Mais, au nom du profit, les États au service des multinationales et les fonds financiers continuent de développer la production et l’utilisation de ces ressources. Il est temps, pourtant, de pousser des systèmes productifs et de consommation à partir de nouvelles sources d’énergies. La préservation du climat appelle aussi le partage, la coopération entre États, entre les pays du Nord et ceux du Sud qui ne sont en rien responsable des actuels fléaux. Or, seulement quatorze pays ont soumis à l’ONU leur plan climat décidé à la précédente conférence.

On ne peut qu’être révolté. Ni la France ni l’Union européenne n’ont transmis de projet, pourtant indispensable, pour répondre aux objectifs définis par les scientifiques. Les cent milliards d’euros qui devaient abonder le fonds climat destiné à aider les pays pauvres ne sont toujours pas au rendez-vous.

Paradoxe ! Cent milliards, c’est exactement le fonds que débloque l’Allemagne en plus de l’augmentation de son budget militaire pour se réarmer.

Les combats pour le désarmement et la paix et ceux pour le vivant, le climat ont partie liée. La conférence qui s’ouvre devrait permettre, grâce aux actions populaires, d’ouvrir un processus mêlant initiatives pour la paix, actions pour le progrès social et écologique, développement des coopérations avec les pays du sud, conditionnement des flux financiers et des aides publiques à des avancées sociales et environnementales, arrêt des subventions aux énergies fossiles.

Le gouvernement français a le devoir de relancer les transports publics, de construire un vaste plan de rénovation des logements, d’aider à une transformation agroécologique de la production agricole… Faire respecter l’accord de Paris ne peut s’accommoder de la compétition, de la concurrence, de la militarisation inhérente au capitalisme à son stade actuel de déploiement.

Cela appelle au contraire un monde commun, où le primat est l’être humain et son environnement, l’avenir de l’humanité.

On ne peut prétendre sauver la planète tout en opprimant ses habitants et en surexploitant la nature. Les défenseurs du capitalisme ont tout fait pour que les conférences climat ne prennent aucune décision contraignante contrecarrant leur système ou régulant simplement l’économie mondiale.

L’article 35 de la Convention-cadre des Nations Unies pour le changement climatique indique qu’elles ne peuvent prendre de décisions qui « soient des discriminations arbitraires ou injustifiables sur le plan du commerce international ou des entraves déguisées à ce commerce ».

Il est donc interdit de limiter les facteurs de la mondialisation capitaliste et encore moins de les transformer. Or, ce sont bien les traités de libre-échange, en faisant circuler de plus en plus de marchandises sur toute la planète, produites avec la surexploitation des travailleurs et des terres, des sous-sols, des océans, des forêts, de l’accaparement des eaux et de la pollution de l’air, qui alimentent l’infernale machine à réchauffer la planète.

Il faut sortir du schéma capitaliste qui réduit les terres, les forêts, les océans, la nourriture, le travail et de la création à des actifs économiques à rentabiliser au seul profit de la minorité dominante.

Les combats pour un nouveau sens du travail, rémunérateur et protecteur de l’environnement, ainsi que ceux pour la conquête de nouveaux pouvoirs des travailleurs créateurs de richesses, le juste partage des savoirs et des avoirs, sont les deux jambes d’un nouveau projet politique pour l’écologie et le travail. C’est un processus communiste au sens originel du terme.

 

 

Partager cet article
Repost0
19 novembre 2022 6 19 /11 /novembre /2022 06:42

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le chiffon rouge - PCF Morlaix/Montroulez
  • : Favoriser l'expression des idées de transformation sociale du parti communiste. Entretenir la mémoire des débats et des luttes de la gauche sociale. Communiquer avec les habitants de la région de Morlaix.
  • Contact

Visites

Compteur Global

En réalité depuis Janvier 2011